Jour 2, 4h du matin

Le juge de Xénaïr désormais en prison magique, il ne vous reste que peu de temps, un court répit avant que le combat reprenne certainement... Le juge ne semble pas collaboratif, mais conscient que pour l'instant, il vaut mieux rester calme...

Le monstre est en cage et je ne peux cacher ma joie. Un sourire carnassier orne mon visage, gâché par une trainée vermeille de sang, coulant de ma lèvre fendu et enflée.

"Par Rana ! Tu l'as eu"

Je me redresse et viens darder le monstre de mon regard de Jade. Il me faut réfléchir vite à un moyen de lui faire cracher le morceau et alors que je l'observe, je plonge une main dans mon sac de voyage en bandoulière. En tâtonnant parmi mes trouvailles, je re-découvre un reste de mon ancienne aventure dans les mines de Lehber. Je souris, l'idée m'apparait alors comme une vision et bien plus confiant qu'auparavant, je sors de mon sac une gourde, noircie de terre des profondeurs et de suie, et débouche le récipient pour en humer rapidement le contenue. L'odeur typique de l'huile à bruler confirme le liquide et je m'adresse à notre ennemi, le regard dur.

" Tu as 5 secondes pour te mettre à table au sujet de la localisation de nos amis à présent, ce laps de temps écoulé si tu n'a pas commencé à dire des choses intéressantes, je t'arrose copieusement d'huile et mon amie ici présente n'aura plus qu'à y mettre le feu... Une flammèche suffira...ça ne demandera qu'une fraction de sa puissance et toi une fraction de seconde avant de te changer en poulet rôti... Si la cage ne s'en occupe pas avant."

J'avise Depheline du regard et entame le décompte:

"1... 2..."

Intriguée par les gestes de Serpent qui ne paraissait pas plus pressé que ça d’en découdre avec le volatile, Depheline s’approcha doucement de lui, constatant qu’il fouillait son sac. Peu après, son ami se mit à brandir d’un air menaçant une fiole, sans que la magicienne ne comprît l’utilité de cette trouvaille : déchainer le feu. Elle ne comprit qu’après, en entendant le Ménéstrel avancer son fameux chantage. Elle découvrait ainsi son ami sous un angle nouveau, impressionnée par tant de jugeote, au beau milieu de ce champ de bataille éclairé par les flammes de la cage.

Confirmant d’un ostentatoire signe de tête, l’humaine porta ses deux mains de part et d’autre de la gourde d’huile que tenait fermement son ami. Ses mains se mirent à luire d’une couleur rouge vif, après qu'elle ait fait appel au pouvoir de son collier. Son but était de chauffer le liquide, afin de maximiser les dégâts qu’il causerait une fois le contact avec le plumage avéré. Elle ôterait bien sûre ses mains dès que la température serait jugée acceptable et surtout, supportable pour les paumes de Serpent, moins habituées que les siennes au contact de la chaleur.

« Bien, il est l’heure de répondre… », ajouta-t-elle sur un ton sarcastique, reprenant son souffle après les périlleuses actions des secondes précédentes.

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(((HRP :
Peux tu préciser à Depheline dans quelle direction sont partis les 2 oiseaux ? Merci ! Je l'avais demandé dans un précédent post, en disant qu'elle mémorisait la direction prise.

Utilisation du pouvoir du collier permettant de lancer 1 sort RP de jeu par jour au choix, pour lancer le sort RP Chaleur : Permet de créer une aura de chaleur autour des mains du lanceur de sort. (assez puissant pour chauffer un petit verre d'eau ou de soupe, pour sècher un vêtement,...) )))

Jet de courage : échec critique

L'oiseau ne semblait pas être pressé de finir en rôti et répondit très vite à la question de Serpent, limite avant qu'il ait eu le temps de commencer son décompte :

"Bois des pendus... Paaarrrrrrrtiii chez le bourrrrrrrreau. Sur l'autre colline."

Les autres oiseaux étaient partis vers le Sud-Ouest.

Plutôt satisfaite de la réponse de l’oiseau, Depheline acquiesça d’un air entendu et rabaissa ses mains de la fiole d'huile. Ainsi donc, leurs amis étaient en train d’être conduit tout droit à la mort. Ces monstres n’étaient pas des juges, mais des exécutants, au sens le moins avantageux du terme. La magicienne éprouvait une rage profonde, pour autant, elle devait garder la tête lucide. C’était une qualité qui leur avait souvent été d’une grande utilité, au cours de leurs aventures passées.

Poussant un « Rah ! », menaçant à l’égard du volatile, elle prit une profonde respiration et pointa ses mains en direction de la cage de feu, concentrant ses pouvoirs pour qu’ils atteignent l’arme que possédait l’oiseau entre ses serres. Il fallait qu’il ne représente plus aucune menace, pour autant, le tuer ne leur aurait été d’aucune aide. S’ils parvenaient à le faire collaborer, par la force, cela allait sans dire, ils pourraient ainsi encore espérer sauver leurs amis. De fait, ils en apprendraient également peut-être plus sur la géographie de ce lieu et sur les « maîtres » qui dirigaient leur petit monde sur cette île.

« Jette ton arme hors de la cage, maintenant ! Nous t'épargnons. Nous savons être miséricordieux... », ordonna la magicienne en révélant par la même occasion leur décision, ses yeux devenant aussi rouge que la paume de sa main tendue. L’air qui reliait cette dernière à la lame acérée de l’oiseau se réchauffa subitement et tous ses ports irradiaient à présent une puissante énergie magique. Ne restait maintenant plus qu’à espérer que ce fût suffisant pour faire lâcher cette arme menaçante à l'oiseau dérouté. Les deux humains semblaient avoir pris l'ascendant.

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(((HRP : Utilisation du sort Brûlure sournoise au niveau 12, donc 13 : L'arme d'un adversaire devient très chaude au point qu'il la lâche (-1PV/lvl ; Si la cible veut garder son arme en main, il doit faire plus que 50 + ([lvl du lanceur]-[lvl de la cible])*5. S'il réussit, il perd [lvl/4] PV (arrondis à l'inférieur, minimum 1) par tour tant qu'il la garde en main. L'arme reste chaude durant [lvl/5] tours (arrondis à l'inférieur, minimum 1). Non-cumulable.)))

L'oiseau se met à table très vite après la menace du feu et nous désigne la direction des bois au loin en piaillant.

"très bien... c'était notre direction de toute manière"
ponctué-je glacial. Cet être hybride me parait soudainement minable et indigne d'intérêt. Le combat est bel et bien fini, la magicienne conclut le tout en désarmant la créature brisée d'un sort de feu habile, mais en moi brûle encore l'amertume d'avoir frôlé la mort.

La cage s'efface lentement autour du juge et Depheline s'empresse de rassurer la bête sur son destin. J'esquisse une grimace de dégoût au dire de la rouquine et me détourne pour venir chercher l'arme du servant de Xenair en silence, un objet de plus à ajouter à la collection.

("Quelle misérable créature, lui laisser la vie? Pour qu'elle nous trahisse? Pfaaa...")

"Schrink...Swiishhh..."

Cela prit deux secondes, alors que je me relevais l'épée du monstre en main. D'un mouvement leste et chargé de colère je fends l'air de mes griffes et tranche net la gorge du monstre. Le gargouillis fut la dernière note du requiem du juge alors que d'un tapotement bref sur le gantelet, je rengaine mes lames.

"J'ai promis que tu ne brulerais pas... j'ai aussi promis du pâté pour mes compagnons" sifflé-je froidement, drapant ma cape abimée autour de moi.

"Allons libérer nos amis" lancé-je à Depheline avant de prendre la route vers le bois des pendus.

L'oiseau avait bien lâché son arme sous la chaleur du sort... Avant de se faire découper par Serpent. Vous voilà désormais seuls, au milieu des pierres dressées, un cadavre à vos pieds.

(((XP : Pour l'interrogatoire musclé et magique à la fois : 2xp chacun.

Gain matériel : Epée du juge de Xénair (for+20, maîtrise arme+5, maîtrise arme +5 supplémentaires si utilisés en étant soumis à un sort de vent) E=5.))))

Je vacille un instant, perturbant ma marche nocturne. Surement le contrecoup du manque de sommeil, du combat, mais aussi de quelque chose de plus insidieux. Mes épaules se libèrent soudainement d'une présence lourde et mon esprit s'éclaircie. Je me stoppe complètement et m'assied lourdement sur les fesses.

"Je crois... je crois qu'il faut que je respire un moment... je me sens mal" dis-je à mi-voix à Depheline. C'est harassé par la situation et le poids qui va avec le statut de meneur, que je fixe la voûte céleste, ma motivation s'estompant autant que les rares étoiles derrière les nuages.

Je fixe mon attention un moment sur la mage, le regard fatigué et le visage figé dans une expression de fatigue totale. Je dénote qu'elle tient encore jalousement son coffre à trésor et dans un souffle j'expose la suite:

"Je ne peux plus avancer... j'ai besoin de repos. On ne servira à rien à Glorael et Nerion dans notre état,vu la difficulté qu'on à eu à occire une seule de ces créatures. Je propose que l'on termine la nuit ici,l'un de nous monte la garde 3 heures... puis l'autre prends la relève. Tu pourras fouiller ton coffre en attendant."

Je dépose mon sac et calle ma tête dessus, me drapant dans ma cape et savourant le doux pouvoir chauffant de mon veston de cuir, m'apprêtant à rejoindre les songes.

[Je souhaite me reposer pour récupérez mes pm et quelques Pvs]

Depheline resta interdite face à la réaction de Serpent et à la mort subite du volatile. Elle ne l'avait pas un seul instant porté dans son cœur et s'était simplement montrée pragmatique en imaginant qu'il allait pouvoir avoir une quelconque fonction pour eux. Néanmoins, son ami en avait décidé autrement et elle ne pouvait porter de jugement sur son acte. Il eût simplement fallu que ce soit les Bons ou les Méchants. Le compromis n'avait pu être trouvé.

Silencieuse, la magicienne avait fait disparaître la cage. Elle s'était approchée à la suite de Serpent du cadavre pour le retourner d'un mouvement de pieds méfiants, avant de chercher l'éventuel cordage que cet adversaire avait sans doute sur lui, à l'instar de ses confrères. Cela ne pouvait que leur être utile, s'il en avait en sa possession. Puis, elle examina le corps afin de chercher d'autres éventuels biens à prélever. Elle était également hésitante sur la pertinence d'emporter avec eux quelques morceaux de chairs à déguster en cours de route. Serpent s'en allait déjà d'un pas mou et lent, sans conviction. Il n'irait pas loin.

"Où vas-tu donc comme ça ?", lui demanda-t-elle, mais dans la clairière, à une dizaine de mètres à peine, elle le vit retomber sur ses jambes et s'adresser à elle pour lui indiquer qu'il était temps de se reposer. (Enfin...), pensa Depheline, rejoignant son ami pour lui emprunter son couteau afin de se servir en viande sur la dépouille tout en muscles et en plumes. Elle était maladroite avec l'objet, bien plus grand et tranchant que les couteaux de cuisine qu'elle avait jusqu'alors utilisé pour préparer quelques menus plats sans viande, pauvrette qu'elle avait toujours été avant de partir à l'aventure. Oeuvrant entre les plumes et les os, elle se coupa par inadvertance, et haussa les épaule en grimaçant. Ce n'était pas par dégout de ce qu'elle faisait. Non, elle était placide. C'était plutôt qu'elle songeait au fait qu'elle n'était pas sûre de préférer cette vie à celle d'avant. Elle posa alors les yeux sur son ami et chassa promptement ses incertitudes. Elle avait enfin trouvé quelqu'un sur qui elle pouvait compter et avec qui s'attacher. Ceci valait tout l'or du monde, ainsi que la tranquillité.

En revenant vers Serpent, tenant entre ses mains leur futur repas saignant, elle le trouva déjà presque endormi, ne prêtant déjà plus attention à elle. S'asseyant à ses côtés en tailleur, Depheline observa son trophée culinaire. Encore chaude et fumante, la viande n'était en l'état pas encore comestible. Il fallait trouver un moyen de la cuir, sans risquer d'incendier toute la clairière. Pour une fois, la magicienne se trouver face à une difficulté qu'elle ne connaissait pas : celle d'apprendre à créer un nouvel effet minutieux, dosés et réfléchis. Habituée à mobiliser ses fluides dans l'urgence et la puissance, il lui était très délicat d'envisager cette possibilité.

Faisant appel à sa mémoire, elle fit d'abord affluer en elle la magie qui lui servait généralement à illuminer ses mains de douces flammes bleutées. Ce pouvoir, elle était certaine de le maîtriser et de n'avoir aucun mal à l'invoquer. Elle savait qu'il lui était également possible de faire évoluer son sort vers un autre, générateur de chaleur, mais cette dernière ne servirait qu'à entretenir celle actuelle de la viande. Il lui fallait donc trouver mieux.

S'employant à dégager une petite quantité d'énergie de ses paumes, la magicienne papillonna des yeux, en proie à l'extrême fatigue qui voulait reprendre ses droits, comme si celle qui avait eu raison de Serpent souhaitait maintenant prendre possession de Depheline.

"Concentre-toi...", murmura la jeune femme, voyant déjà la lueur flambante de ses mains s'affaiblir. Par prudence, elle décida alors de déposer la viande sur l'herbe humide de la nuit et de travailler les mains nues, bien que couvertes du sang de la bête volante.

Par reflexe, elle fit alors s'enflammer ses mains, libérant la magie qu'elle avait été en train de contenir l'instant d'avant. La température était bien trop élevée pour qu'elle puisse espérer que la viande ne la supporte. De toutes façons, les flammes n'avaient pas lieu d'être. Il lui fallait uniquement faire irradier la chaleur à travers sa paume, sans possibilité de contact direct.

Doucement mais sûrement, à force d'essais, de tentatives parfois malaisées, la magicienne finit par obtenir le résultat qu'elle attendait. Pour autant, réussir à ajuster la quantité de magie qu'elle administrait à ses paumes dont les flammes brûlaient maintenant sous la peau n'était pas encore suffisant. Il lui fallait également enregistrer, mémoriser tout le processus qui lui avait permis d'en venir à ça. Jamais elle n'était parvenu à faire se produire la combustion magique dans ses chairs, et à n'en laisser s'échapper qu'une forte chaleur rayonnante. Translucide, on pouvait observer sous sa peau les flammes léchant cette dernière. Cette danse sensuelle hypnotisa même quelques instants la magicienne, qui se perdit une fois encore dans ses pensées.

Un sourire carnassier traversa alors le visage de Depheline. Elle ne se réjouissait pas tant du repas qu'elle était en train de préparer, que du lien logique qu'elle venait de réaliser dans son esprit. Si elle parvenait à faire griller la viande entre ses mains, nul doute qu'elle parviendrait à en faire de même avec la chair d'un adversaire trop oppressant de par son contact. Elle s'était jusqu'à présent montrée douée dans les combats à distance, mais elle venait également là de réaliser qu'au corps à corps aussi, elle aurait maintenant un moyen de se défendre.

La chair crue ne tarda pas à griller sous l'effet de ce sortilège dosé avec précision et c'est avec amusement qu'elle présenta sa préparation devant les narines de son ami dans l'espoir qu'il souhaite partager et se tirer du monde des rêves quelques minutes encore. Certes, en quelques endroits, la viande avait été carbonisée, mais dans l'ensemble, le résultat avait néanmoins été probant.

Après son repas qui lui servirait à mieux récupérer ses forces durant le reste de la nuit, elle emballa dans son sac les victuailles non consommées et retourna sur le lieu de la bataille à une dizaine de mètres. Sa fatigue était grande, mais pas assez pour qu'elle ne reportât une fois encore l'ouverture du fruit de son larcin. Elle repris alors possession de son coffre pour essayer enfin de mettre à jour son contenu, après quoi elle s'enroula dans sa cape et ferma les yeux aux côtés de son ami qui avait achevé de s'endormir.

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(HRP :
Récupération des éventuels cordages et autre matériel à récupérer sur le corps du volatile mort.
Récupération d'environs 1kg de viande sur le corps à l'aide du couteau que Serpent a acquis et restauration.
Tentative d'apprentissage du sort évolutif Main Brulante : Les mains du lanceur de sort deviennent comme des flammes chaudes pendant lvl/4 tours pour brûler son adversaire au contact avec sa peau (-2PV/lvl s'il réussit une attaque SA pendant que le sort est actif).
Ouverture du coffre si possible.
Endormissement pour récupération de PM et PV)))

Mise à jour "évènement rp"

Jour 2 : 7h du matin

Ouverture du coffre : échec

Vous vous assoupissez tous les deux, éreintés. Vous n'avez pas vraiment le temps de rêver que vous êtes réveillés par un tremblement de terre, léger, mais suffisant pour éveiller deux aventuriers au sol. Le matin est là désormais, avec la rosée désormais bien présente d'ailleurs...

(((Depheline pour l'apprentissage du sort : +1xp, pour la viande et la fouille du cadavre : +1xp

Tu trouves sur le cadavre :
- filet géant (assez grand pour emprisonner complètement un humain) [E=4]
- Jupe de protection (ceinture en métal, tissus sur le devant et le derrière, métal sur le coté) (end+15, E=4)
- Bracelets de protection en métal (End+10, esq+5, E=2)


Serpent pour les 2 heures de sommeil au chaud : +6PV et +5PM
Depheline pour la demi-heure de sommeil : +2PV et +2PM)))

KrrummbbllLLl krrr...

J'ouvre l'œil d'un coup, surpris par un évènement terrestre que je n'ai jusqu'alors jamais rencontré. La terre tremble et vibre sous mon corps, toujours allongé en chien de fusil, dans un grondement inquiétant. cela réveille visiblement aussi ma comparse au vu de son air ahurie.

"M'gnn..m'enfin... mais... mais qu'est c'qui se passe !??" m'écrié-je, paniqué, oubliant presque où j'étais. Je m'agrippe à l'herbe grasse par instinct même si, pour le coup, il aurai mieux fallu avoir des ailes. La surprise fait cependant vite place à la colère. "Mais c'est pas possible ! On a pas 5 minute de répits sur ce putain de caillou qui flotte ?".

Je me redresse tant bien que mal, la terre cesse d'ailleurs de trembler, retournant à l'immobilisme primaire qui la caractérise à mes yeux. Je respire plus calmement et observe autours de moi, sans rien voir de particulier à mon grand damne. Quiétude et calme sont revenu en dehors et dans mon esprit, Je m'ébroue nerveusement, craquant dos et nuque en ronchonnant. La nuit a été courte et bien que je n'ai pas eu à souffrir du froid, le confort était, somme toute, précaire.

Je me tourne vers Depheline et constate à sa mine qu'elle à encore moins profitée de sa nuit que moi. Je viens vers elle, la salue amicalement et l'aide à se préparer.
"Y'a un volcan en activité sur cette ile ? Non hein? rassure moi" lui lancé-je d'ailleurs durant l'échange. La secousse m'inquiète quand même, de mes lectures, j'avais tiré la conclusion que secousses sismiques et volcans étaient souvent voisin de palier.

Je termine de rassembler les affaires et félicite Depheline pour ses trouvailles sur le juge, puis une fois le sac fait et les pensées de nouveau focalisé sur le voyage, j'exhorte mon amie rousse à me suivre en direction des collines dont parlait l'homme-oiseau.

Glorael, Nerion on arrive ...

[Direction les collines]

Fatiguée mais plus exténuée come au moment de son endormissement, la magicienne n’eut pas le temps de se poser la question des choses qu’elle allait pouvoir accomplir dans l’état où elle se trouvait. Un tremblement de terre était en train de se produire et sous elle, tout semblait se dérober. Paniquée, elle vit que Serpent s’était aussi rêveillé et elle n’eut pas de doute quand à la réalité de ce qui était en train de se passer. Elle ne rêvait pas.

Quand Serpent parla d’un volcan, Depheline ouvrit la bouche puis la referma, interloquée et prise de court. Avec toutes les informations qu’Argassia leur avait transmises, elle ne savait plus si il avait été fait état de l’existence d’une telle force de la nature, aussi endormie fusse-t-elle. Pour faire face à son angoisse, elle songea au fait que la puissance qui animait un volcan était probablement la même que celle qui lui donnait ses pouvoirs. Elle se mit alors à espérer que Meno serait clément avec elle et son compagnon avec qui elle s’était liée.

« Il était question d’une montagne dans ce que disait la chasseresse… peut-être volcanique ? », dit-elle en déglutissant, sans être certaine que sa voix avait réussi à atteindre Serpent, compte tenu du brouhaha que produisait le tremblement. Autour d’eux, les premières lueurs de l’aube étaient déjà bien installées et on percevait l’humidité qu’avait déposée la nuit tout autour d’eux. Il fallait déjà se remettre en route et vite. Jetant un coup d’œil en direction de la montagne que l’on voyait au loin, elle essaya de distinguer des signes d’information, et de mobiliser ses fluides de feu pour tenter de ressentir une quelconque activité volcanique en leur sein. Elle suivit ensuite son ami partit au-devant, le coffre sous le bras, ne sachant plus elle-même dans quelle direction il était nécessaire de partir.

« La maison des 13 était à l’autre bout de la montagne, pas dans cette direction… », mais elle savait aussi que cela causerait la perte inévitable de Glorael et Nérion et elle eut tôt fait de comprendre le choix de son ami. C’est la raison qui la fit suivre Serpent.

« Tiens au fait, il faudra à l’occasion que tu m’apprennes à ouvrir un coffre qui n’en a pas envie, toi le spécialiste des serrures. Moi, je n’y suis pas arrivée. », dit-elle en pressant le pas, prête à en apprendre un peu plus sur l’art des roublards qu’elle convoitait tant.

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(((HRP : Tentative d’utiliser une sorte de flair magique de Depheline, pour voir si elle sent une activité de « feu » sur l’île en direction de la montagne.)))

Alors que nos pas froissent l'herbe en directions des collines, Depheline avoue son échec à ouvrir le coffre et me demande conseil.

"Règle numéro 1 : Tout bon roublard doit être équipé pour palier à ses défauts" ceci dit, je plonges mon bras dans mon sac et trifouille longuement avant d'en extirper une étrange clé semblant faite de cire. Je jongle avec entre mes doigts devant le regard de la rouquine et finis par lui tendre avec un sourire.

" Clé Polymorphe de qualité supérieure, un très bon exemple d'outil indispensable à la cambriole" lui dis-je, non sans un brin de fierté dans la voix. "L'utilisation n'est pas illimité, mais enfin si ça ne s'ouvre pas avec ça, je ne sais pas quoi te proposer c'est l'apogée de la technologie roublarde"

Puis tout en reprenant ma marche vers les collines, j'observe l'épée du juge de xénair. Une magnifique lame qui ressemble fortement à une gigantesque plume noire de corbeau; le tout relié à une garde rustique de métal et de corde. Ce qui me surprend, à présent que mon esprit est plus clair, c'est la légèreté de cette épée. Aujourd'hui plus sensible aux fluides qu'auparavant ou peut être par un clin d'œil de Rana, la divine souffleuse, je ressent un lien étroit entre la lame et l'essence du vent.

J'en arrive à une conclusion simple, L'artefact, si s'en est un, est indubitablement magique et devrais allez parfaitement à mon style de combat. C'est donc avec un sourire confiant que je remplace à ma ceinture ma dague par cette lame exotique.

[ Remplace l'arme secondaire par l'épée du juge et continue la marche vers les collines]

Toujours concentrée sur ses perceptions magiques pour voir si elle ressentait une quelconque énergie magmatique aux environs, la magicienne fronça néanmoins les sourcils, désolée de se rendre compte que depuis le départ, Serpent avait en sa possession la chose qui allait pouvoir grandement l’aider avec ce coffre, mais qu’il avait attendu tout ce temps pour lui proposer son objet magique.

« Merci… », laissa-t-elle donc tomber sèchement, un poil agacée par le numéro sur-joué de son compagnon. Pour autant, elle ne pouvait se résoudre à lui en vouloir, dans cet enfer où ils se trouvaient. Ils se devaient de rester soudés et concentrés vers leur nouveau but, puisqu’ils ne pouvaient se rendre d’abord vers les demeures des 13.

« Jolie arme en tous les cas. », lui concéda-t-elle pour essayer de se détendre.

Empoignant fermement son coffre sous le bras tout en continuant de marcher pour ne pas prendre de retard, Depheline introduisit la clé polymorphe dans la serrure et pria pour que l’effet soit aussi efficace que celui attendu. Elle sentit vibrer la clé, l’actionna dans tous les sens comme elle le put, puis la retira pour essayer d’ouvrir à nouveau le coffre.

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(((HRP : Nouvelle tentative d'ouverture du coffre, à l'aide de la clé polymorphe de Serpent)))

mise à jour rp

Jour 2, 7h du matin

Bientôt, vous vous retrouvez face à une rivière, un torrent rapide, de trois bon mètres de large qui vient se jeter dans la mangrove à quelques centaines de mètres au Nord de votre position.

Deux possibilités pour vous, soit longer la rivière vers le Sud (zone 47), soit traverser cette même rivière pour accéder à l'Ouest (zone 45 ou 48).

Quant à Depheline, elle n'avait guère besoin de flux magiques pour sentir le volcan, il suffisait de lever la tête vers lui et de voir la colonne de fumée noire qui s'est bien épaissie durant votre sommeil.

Pour le coffre, la clé s'adapte parfaitement, et il s'ouvre sur un mixte d'objets, tous utiles pour un éleveur de larves dans un marais :
- une corde de 15 mètres
- des vêtements de rechanges propre en tissus et en cuir
- des jambières imperméabilisées
- une paire de botte de rechange
- des bocaux en verre et en terre cuite (dont toute une partie cassée)
- une hache
- des fourrures couvertes de terre
- des fourrures presque neuves
- des flèches (2 carquois de 36 flèches plein)
- des couteaux de différentes tailles (allant du couteau basique pour manger au couteau de cuisine d'une vingtaine de centimètres)
- de la nourriture, en bonne quantité, viandes grillées, séchées, fromages, légumes frais, fruits frais, pain frais et secs, et même du beurre et du miel
- un filet à fine mailles
- une gemme ronde, rouge sang, de la taille d'une bille.


(((XP : pour votre remise en route +0,5xp. Pour l'étude du volcan et l'ouverture du coffre +1xp supplémentaire pour Depheline. Pour le prêt de la clé polymorphe pour Serpent : +0,5xp)))