L’elfe noir qui était resté accroupi, tout acquis à sa tache de dépecer la bête et de la faire rôtir, se releva et se retourna vers l’enchanteur. Comme tous ceux de sa race, il arborait une peau bruni et des cheveux opalescents qu’il portait à hauteur d’épaule. Des yeux pourpres luisaient sur son visage mélancolique. Une armure orné de tête de loup recouvrait un corps finement taillé et aussi grand que l’humoran. Il s’approcha des nains et apposant une main sur l’épaule de l’homme il invita Sirat à partager leur repas tout en lui parlant d’une étrangère qui leur aurait donné leurs colliers. Le colosse ne se fit pas prier et s’aventura plus en avant. Il passa près des nains pour se poser devant le feu. Il sortit sa dague ébène et coupa un bout de viande. La chair fraichement cuite, encore saignante et grillé sur les bords, le fit saliver. Il engouffra goulument la barbaque dans sa bouche. Il en apprécia chaque saveurs qui s’écoulaient dans sa gueule tandis qu’il la mastiquait. Il l’avala et se rendit compte qu’il n’avait rien dit, la faim l’avait accaparé et tout ce qui l’entourait avait disparu. Il passa son avant-bras sur sa bouche s’essuyant. Il esquissa un sourire.
Par Zewen que c’est bon.
Puis il sortit les baies de son sac et les déposa sur l’herbe.
Tenez, cela vaut la peine d’être gouter.
Il entreprit de se découper une autre tranche et repensa aux paroles du shaakt.
Je n’ai rien accepté et ce n’est pas une étrangère qui ma aliéner avec cette maudite chaine.
Il s’enfourna le gibier et l’avala rapidement avant de reprendre.
C’est un des treize qui me la coller, croyez moi je me suis battu, mais Crean Lorener n’a pas voler sa réputation.
Il observa ses trois compères de victuailles.
Nous ne sommes pas seul, rien que sur le bateau nous étions six. Ce que je ne comprends c’est qu’il ne m’a rien demandé une fois sous son emprise, hormis quitter mon groupe pour venir jusque-ici. vous avez vraiment accepté ?