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 Sujet du message: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Sam 30 Mai 2009 17:21 
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[Sujet commun pour les membres de l’Echangeur et du Rubis Sanglant pour le combat naval.]

Sur l’Echangeur, les ordres d’Anarazel sont scrupuleusement suivis à la lettre : Ruméus est le plus prompt à obéir, se positionnant comme tu l’as dit sur ce qu’il estime être la ‘hune basse du grand mât’, à savoir la première plate-forme intermédiaire du mât central, le plus important, saisissant son arc et ses flèches à pleines mains, mais gardant toujours son épée à son côté.

La demoiselle à l’aigle, n’ayant pas reçu d’ordre, reste à son poste et juge d’elle-même la situation. Elle semble vouloir rester à l’écart de la bataille, même si elle s’empare également de son arc, alors que son rapace lance un cri strident en haut du nid de pie… Les flèches vont sans doute pleuvoir…

L’elfe noir brutal, lui non plus, ne se fait pas prier pour obéir à ton ordre. Visiblement, il n’aime pas jouer les réservistes dans un combat, et c’est à coups de coudes qu’il se fraye un chemin jusqu’à la balustrade où les ennemis vont sans doute arriver...
C’est alors qu’un curieux individu jusqu’ici invisible sur le navire fait son apparition entre Mathis, Rosie et Anarazel, comme sorti des ombres quasi inexistantes du bateau. Il arbore une cape noire avec un petit capuchon pointu, et son visage est partiellement recouvert d’un voile noir. Une armure de cuir noir forme son équipement, et il porte discrètement une dague à la ceinture… Il s’adresse aux trois membres du trio de concert dans leur plan... Sa voix est sombre, et va droit au but…

« Votre plan n’est pas une si bonne idée. Si le navire arrive à accoster, ses voiles enflammées incendieront les nôtres également. Il est trop tard désormais pour penser faire le moindre dégât à leur navire. Gardez ces flèches-flambeau pour l’équipage, nul doute qu’elles nous serviront. C’est l’équipage pirate qu’il nous faut descendre… »

Il vous rassemble alors plus proche et descend le ton, qui se fait presque murmure.

« Nous ne sommes pas en si mauvaise posture que ça… Bon nombre des membres de l’équipage font partie d’une guilde d’assassins de Tulorim, la même que moi… S’ils jouent les fourbus, c’est pour faire croire aux pirates une victoire facile… Nos ressources sont traitres, moins brutes que ces pirates sanguinaires, mais elles sont bien présentes, soyez-en sûrs… Soyez prêts à vous battre, pour Tulorim ou votre vie… »


Sur le Rubis-Sanglant aussi, la tension est à son paroxysme. Tous semblent prêts à en découdre avec les tulorains. Le capitaine ricane toujours en s’agrippant fermement à la barre, trop heureux de pouvoir manier son navire dans un combat naval qui sera sans pitié.
Burgh s’est vu nanti d’un grappin imposant par un marin de l’équipage, et le nain semble toujours prier, serrant son marteau de guerre à pleines mains.

Ne tenant visiblement pas compte de la remarque de la demoiselle Ynorienne, Fino la suit sur les mâts pour se rapprocher d’une corde à son tour, s’y tenant d’une main et saisissant son arme mystérieuse de l’autre, prêt à faire…feu ? Il lance juste un regard complice à la jeune femme, avant de se concentrer sur le navire qui approche. De son côté, Leena ne semble pas prêter la moindre attention à Draast, trop fébrile à l’idée d’attaquer le navire de Tulorim…

Et le navire pirate, agile et maniable, se range bien vite aux côtés de l’Echangeur. Et là, le Capitaine pirate donne un ordre mille fois prévisible, mais ô combien charismatique :

« À l’abordage ! Aucune pitié, aucun prisonnier jusqu’à ce qu’ils se rendent ! Hahahaaa ! »

Son homonyme tulorain hurle lui aussi un ordre, simultanément, dégainant un sabre de combat :

« Défendez le navire, défendez vos vies, défendez votre ville ! Pour Tulorim !!! »

Et le cri d’alliance est repris par l’équipage en une voix unie autours d’une bannière : celle de Tulorim, blanche et noire… prête à se faire teindre de rouge rubis…un rouge sang…



Et l’assaut est lancé… Les marins du Rubis Sanglant lancent l’assaut : plusieurs grappins sont lancés et arriment ensembles les deux navires. Plusieurs pirates se lancent à l’abordage avec les mêmes cordes que Madoka a rejointes, serrant leur arme entre leurs dents. L’orque tire toujours de toutes ses forces sur la corde de son grappin pour ramener les deux navires le plus proche possible, aidé des autres pirates ayant un rôle similaire. Leena n’est pas encore passée sur l’autre pont, ni Glenor… Fino, lui semble mettre en joue un des marins de l’équipage adverse, mais ne tire pas encore, comme s’il attendait le bon moment…


Sur l’Echangeur, l’action bat aussi de son plein. Les premières victimes sont dans le camp pirate : deux marins abattus par les flèches précises de Ruméus et de la demoiselle à l’aigle… L’action commence…

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Sam 30 Mai 2009 19:22 
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"- Belle initiative, l'ami," avais-je juste dit qu'une présence inattendue vint arrêter notre élan: celle d'un être étrange, un homme tout de noir vêtu, surgit comme de par magie des quelques recoins sombres du navire.

Ses explications firent pointer en moi une touche frustrée, que ma Sombre Déesse refoula en un instant glacé. Notre plan n'était pas si bon que ça, et je m'en voulais. Je m'en voulais : mon pragmatisme s'était voilé des tentures enflammées de mes folies, et ma sombre joie pourtant si dansante venait d'être vaincue par les traits de la logique.

Le navire ennemi, déjà si proche, ne pouvait être mis en difficulté de manière assez prompte pour nous permettre une quelconque réussite. L'abordage était inévitable, flagrant : il sautait aux yeux de l'équipage. Seuls mes deux rubis rouges encastrés dans leurs orbites semblaient ne pas l'avoir remarqué.

Qu'importe! Pensai-je soudain, reportant mon attention sur l'étrange assassin.

"- S’ils jouent les fourbus," disait-il, "c’est pour faire croire aux pirates une victoire facile… "

Nous en étions donc là. Une guilde d'assassin de Wielh, secrètement et doucement infiltrée parmi l'équipage, jouait le jeu de la peur. Mon sourire en coin s'intensifia en malice, et une touche d'ombre ne put s'empêcher d'y être ajoutée : l'équipage pirate allait en recevoir le prix. Malgré tout, la surprise semblait de notre côté...

J'acquiesçai. L'étrange assassin de cuir noir avait raison. Mathis et Rosie n'avaient plus qu'à s'arrêter, à brandir hache et épée au nom de leur survie. Il le leur avait largement fait comprendre, je n'avais rien à ajouter. Seul un signe de tête entendu envers l'homme et la demi-elfe en rouge leur fit comprendre mon entière adhésion.

Et vint le bord à bord.
La mer disparût, voilée par le navire pirate, dont l'équipage souriant d'avidité lança ses grappins prendre notre pont : les deux bateaux s'approchèrent mutuellement, tendrement enlacés par les cordes d'abordage.
Deux amants semblaient se trouver. Ils allaient s'embrasser : le sang serait leur joie, la mort leur plaisir.
Mais seul l'un d'eux pouvait survivre à ce baiser traitre : l'autre mourrait, sans doute coulé, son équipage réduit en charpie.

Je raffermissais mon étreinte autour de mes chaînes : le combat viendrait. Il venait...

Deux cris de guerre fendirent l'air vibrant, presque à l'unisson : les capitaines scellaient le destin de leurs équipages.

"- Défendez le navire défendez vos vies, défendez votre ville," tempêta Khamsin. "Pour Tulorim !!!"

Le moment était venu. Conformément à mes ordres, le Shaakt s'était placé tout près du bastingage, déterminé à en découdre. Ruméus tira sa première flèche, tel l'écho de l'archère tatouée : deux traits firent vibrer l'air, de la hune et du nid-de-pie.
Et deux corps s'écroulèrent.

Les pirates venaient de donner l'assaut, et passaient d'un pont à l'autre, sabres et épées brandies. Le combat allait avoir lieu sur notre pont.

J'étais là, posé sur le gaillard arrière : j'attendais le premier assaillant d'un pied ferme, déterminé au cœur de mon esprit prisonnier de ses volontés à défendre la barre de l'Échangeur.
Dur début que le mien : second, j'essuyais déjà ma première bataille...

Le sang allait coulé - je me devais de défendre ma nouvelle demeure, voire ma nouvelle patrie. Pour un temps, dû moins.

A ma ceinture était depuis longtemps disposée une fiole contenant un liquide rougeâtre, au goût amer. Son énergie concentrée renforcerait la violence de mes coups. Il me fallait mettre toutes les chances du côté de l'Échangeur, autant petite soit mon expérience du combat.

A demi caché derrière le mat et la barre, j'en bus la moitié.
Sur mon front, sans même que l'action ne commença autour de moi, perlait déjà la sueur de la concentration - l'extrême intensité du moment, la violence crue de la réalité suintait des pores de ma peau blafarde...

Les premiers pirates arrivaient peut-être déjà sur le gaillard d'arrière, mets froids de chair sanglante.
J'allais y mordre à pleine dent...

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Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. [Michèle Mailhot]


Dernière édition par Anarazel le Ven 5 Juin 2009 11:40, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mar 2 Juin 2009 03:09 
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Alors que son regard balayait le pont ennemi il remarqua un membre de l'équipage adverse qui se frayait un chemin jusqu'à la balustrade, ainsi il allait devoir combattre au moins un Shaakt. Un flash de Caix Imoros et de ses horreurs jaillit dans son esprit, à l'époque il avait appris à faire attention aux femmes aussi se tenait-il particulièrement sur ses gardes dès qu'un minois féminin apparaissait. Mais ce jour là il n'y avait qu'un marchand d'esclave et quelque unes de ses marchandises dans la rue, aussi avait-il cru que la traverser ne représentait pas un danger potentiel. Grave erreur. A peine était-il sortit de l'ombre qu'il avait sentit le fouet de l'esclavagiste s'enrouler autour de son cou, il ne s'en était fallu que d'un cheveux pour qu'il évite de rejoindre le rang des esclaves, heureusement pour Draast le marquage de Sanguine était on ne peut plus visible et bien qu'il ne lui épargna pas de suffoquer jusqu'à en perdre connaissance il ne fut pas embarqué ce jour là. Le souvenir se dissipe aussi brutalement qu'il c'est glissé dans sa tête, son visage se crispa légèrement lors de son retour à la réalité ébréchant le masque de sa froide sérénité. L'image rémanente de l'esclavagiste s'effaça progressivement laissant uniquement la vision de ce Shaakt ennemi qu'il ne fallait pas négliger.
(L'expérience parle là!)
(Pas envie de me faire étrangler par un coq de plus.)
(Un coq?)
(Vu la crête et la race, si c'est pas un coq qui fait le beau jusqu'à ce qu'une poule lui donne un coup de bec, je sais pas ce que c'est.)
Lorsqu'il vit l'abîme qui séparait les deux bateaux il se demanda brièvement si les deux navires se rapprocheraient suffisamment pour éviter un exercice d'acrobatie assez peu agréable. C'était peu probable, aussi lorsqu'il vit un marin de l'équipage apporter un énorme grappin au barbare de service il le héla et lui demanda avec calme.

"Holà, un grappin serait le bienvenu pour moi aussi."

Le marin lui lance un regard en biais avec l'air de se demander si c'est vraiment une bonne idée de gaspiller ainsi un grappin mais il finit par hausser les épaules et lui en balance un sans ménagement en grognant.

"T'a pas intérêt à l'paumer l'noiraud, ni à faire une connerie, t'l'a voulut alors débrouille toi avec!"

Le rouleau de corde ne se déroula qu'à peine alors qu'il heurtait brutalement l'estomac de Draast. Le souffle coupé il attrapa tant bien que mal le grappin à l'aide de sa main libre. L'orbe qu'il tenait à la main avait faillit passer par dessus bord à cause de cette brute, il le glissa rapidement d'une main dans son pourpoint avant de lui jeter un regard noir sans daigner lui répondre. Néanmoins il grava les traits de cet homme dans sa mémoire -les Shaakts avaient à rancune facile c'était bien connu, aussi ne voulait-il pas déroger à cette apparence quand bien même ne l'était-il qu'à demi.
(Toi mon gars je vais te crocher les intestins avec ton maudit grappin, on verra si j'aurais fait une connerie ou si tu sera content de le retrouver.)
Mais au lieu de se venger sournoisement alors que l'homme s'écartait de lui, il observa plutôt Burgh et les autres nantis d'un grappin. Aussi lorsque le Capitaine beugla l'ordre de passer à l'abordage il était prêt...

« À l’abordage ! Aucune pitié, aucun prisonnier jusqu’à ce qu’ils se rendent ! Hahahaaa ! »

Après son observation, il avait une assez bonne idée de la façon dont on faisait tournoyer le grappin afin de lui donner de l'élan. Sauf qu'au lieu de le lâcher directement en visant la balustrade adverse il patienta jusqu'à ce que l'orque rapproche les deux navires à la seule (presque) force de ses bras et essaya de lancer son propre grappin dans le dos de cet infâme Shaakt. Shaakt qui semblait jubiler de pouvoir être prochainement au centre d'un déchaînement de violence.
(Infâme?)
(Tout les Shaakts sont infâmes le demi-humain!)
(Donc je suis demi-infâme?)
(... Possible.)
Le but de la manœuvre étant de réussir à accrocher le dos de son adversaire comme l'avait fait les autres membres de l'équipage avec la balustrade mais aussi de le faire basculer brusquement en avant d'une traction afin de le faire chuter dans l'interstice entre les deux navires. Interstice qui se réduisait de seconde en seconde, cela risquait d'être une question de rapidité et de chance tout autant que d'habileté.
(Espérons que ma "dextérité naturelle" ne soit pas héritée de mon côté humain...)
(C'est sûr que ma "capacité d'adaptation" Shaakt est amplement compensatoire.)
Alors qu'il lâchait la corde le vrombissement de deux flèches perça le brouhaha de la bataille qui s'engageait pour résonner à ses oreilles, des archers, et qui semblaient habiles se trouvaient parmi leurs adversaires.
(Ce serait judicieux que je paume pas ce foutu grappin.)
(Le matelot m'écorcherait vif je pense.)
(Je pensais surtout à déstabiliser un archer de la même manière mais bon.)
Des années à voir son esprit déchiré entre les dilemmes de ses deux moitiés lui avait au moins apporté quelque chose de très précieux. Quelque soit leurs pensées contradictoires et le chaos que son esprit pouvait générer sa capacité à l'abstraction et sa concentration sur son action en restait inchangées. Aussi ses yeux ne lâchaient pas le grappin qui -il l'espérait- filerait vers sa cible.


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"Il est mort!"
A ce cri désespéré je ne pus que répondre avec simplicité, de ma voix dont la neutralité tranchais de manière criante avec l'affolement de la jeune femme.
"La Mort c'est la vie..."



Dernière édition par Abeausir le Mer 10 Juin 2009 16:50, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mar 2 Juin 2009 04:19 
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Rosie s’approche de moi, s’accroupit au sol et continue de déchirer le drap que j’avais laissé là. Sans hésiter, elle s’est mise à l’œuvre. J’aime bien cette jeune adolescente, elle a foi en moi. Elle a compris, contrairement à la plupart des hommes qu’on peut être élégant et vaillant à la fois.
De son côté, Anarazel, enchanté par mon idée, donne les ordres nécessaires pour mettre mon plan à exécution. Un sourire se dessine enfin sur ce visage blafard.

« Belle initiative, l'ami »

Je ne relève pas la remarque. Son amitié, c’est par les gestes et non pas par les mots qu’il devra l’exprimer pour mériter la mienne.

De moi et de ma solution, je suis fier. Si Ruméus et les autres archers réussissent à enflammer les voiles, j’aurai non seulement réglé ma dette envers Rosie et Anarazel, mais j’aurai aussi sauvé l’équipage entier d’une défaite amère et qui sait, peut-être même d’une mort atroce. Les autres marins me devront respect et ma valeur j’aurai prouvé.

Avec énergie, j’englue les pièces de tissu que Rosie lacère. Concentré dans ma tâche, je ne constate la présence du nouvel individu que lorsqu’il se met à parler :

« Votre plan n’est pas une si bonne idée. Si le navire arrive à accoster, ses voiles enflammées incendieront les nôtres également. »

Contrarié par ses propos, je pivote vers cet homme vêtu de noir de la tête au pied, le visage à moitié caché derrière un foulard sombre. Qui est-il pour mettre en doute notre projet? Où était-il lorsque le Rubis Sanglant s’est retourné pour nous attaquer? Qu’à t-il de mieux à nous proposer?

Irrité, je l’écoute déblatérer :

« Nous ne sommes pas en si mauvaise posture que ça… Bon nombre des membres de l’équipage font partie d’une guilde d’assassins de Tulorim, la même que moi… S’ils jouent les fourbus, c’est pour faire croire aux pirates une victoire facile… Nos ressources sont traitres, moins brutes que ces pirates sanguinaires, mais elles sont bien présentes, soyez-en sûrs… Soyez prêts à vous battre, pour Tulorim ou votre vie… »

Un assassin, le sang c’est son élément, pas étonnant que mon idée lui déplaît. Aveuglé par une soif de violence, par le plaisir de tuer, il ne peut certainement pas imaginer autre façon de s’en tirer. Différent je suis et différent je resterai, la violence je n’utiliserai que si je m’en vois obligé.

Les mains, engluées de graisse, suspendues au-dessus de la chaudière, les yeux fixés sur le second, j’attends sa réaction. Ce dernier ne tarde pas à se prononcer en faveur du membre de la guilde. Par un signe de la tête, Anarazel vient de changer de camp. Par ce petit geste de haut en bas, par cet insignifiant mouvement de tête, cet être sombre vient d’accepter de modifier les plans à mon détriment.

(Qu’ont-ils à vouloir répandre le sang à tout prix?)

Mécontent, sans cesser de le dévisager, j’essuie mes mains avec le reste de la couverture qui sera dorénavant inutile. Je me relève ensuite, tourne le dos à ces deux êtres sombres sans âme et dégaine mon épée de son fourreau. Si j’avais été archer, ma flèche j’aurais décoché depuis un bon moment, j’aurai fait fi de l’avertissement de cet étranger. Mais ma seule arme, c’est l’épée.

Les vaisseaux sont maintenant côte à côte, les pirates abordent déjà le navire, notre navire. De l’équipage, je fais désormais partie et ma vaillance je vais démontrer. Il y a encore un moyen de limiter les dégâts et sans permission je me mets à l’action.
Je dévale les marches du gaillard arrière, animé d’une détermination et d’une rage qui m’est étrangère; rien ne pourra m’empêcher d’atteindre ma cible. Je me faufile tant bien que mal à travers les corps étendus sur le pont et les combattants qui ne me prêtent aucune attention trop occupés à enlever des vies pour défendre la leur. Arrivé près d’un grappin, celui retenu par un monstre gigantesque, je lève bien haut mon épée que j’empoigne à deux mains, je prends une grande respiration et je crie à pleins poumons :

« Marins de Tulorim, couper les cordes des autres grappins. L’invasion, nous limiterons »

Joignant le geste à la parole, de toutes mes forces, je laisse tomber ma lame bien affutée sur un des cordages qui nous tient prisonniers.

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Dernière édition par Mathis le Dim 5 Juil 2009 13:55, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mer 3 Juin 2009 17:18 
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J’étais tellement occupée à chercher un appui stable et à réfréner le tournis qui me montait à la tête à cause du mouvement et de la hauteur, que j’aperçus la présence de Fino à mes cotés qu’au moment où j’entendis sa respiration toute proche. Je me retournai en souriant et voulus dire un mot, mais le regard échangé à cet instant valait tous les mots du monde. La complicité, lorsqu’elle était liée à l’adrénaline d’un combat avait quelque chose de presque envoutant et j’aimais cette sensation, cette impression de jeu où l’esprit gagne en liberté.
On oubliait les entraves et les barrières que l’on ne cesse de construire pour échapper à ce genre de situation. Il n’y avait plus de vertige naissant, plus de doute quant à mes connaissances en matière de combat maritime. Il n’y avait plus que moi, un pirate armé qui toisait le navire ennemi … et ces occupants, inconnus dont je ne me souciais guère.

Le sourire sur mon visage ne me quittait pas lorsque j’observais à mon tour le navire de Tulorim dont nous approchions de plus en plus. Le capitaine hurla et le monde autour de moi plongea dans une nouvelle vague de combats, moins trouble que celle qui avait eu lieu sur les quais. Des grappins étaient lancés pour maintenir les deux navires ensemble et des dizaines de marins, arme entre les dents, s’élancèrent de l’autre coté à l’aide des cordes.
Je restai un instant interdite devant la beauté et la férocité de l’action, tout n’était que confusion, cri et volonté de vaincre et d’écraser l’autre. Le pont du navire Tulorain n’était plus qu’un tumulte vivant que j’étudiais à ma manière.

J’avais déjà pu me rendre compte que les pirates ayant utilisés les cordes ne s’étaient pas contentés de se laisser porter par elles et d’atterrir n’importe où. Certains avaient sciemment choisis et désignés leurs cibles avant de bondir, d’autres étaient parti de plus haut pour donner plus de vitesse et d’ampleur à leur sot ; et revenir sur ce pont ci en cas de problème ne devrait pas être compliqué non plus.

Fino n’avait pas bougé, il tenait toujours son arme devant lui mais ne s’en servait pas. Il pointait le navire ennemi et, suivant sa trajectoire, j’aperçus un homme aux cheveux blond courir à travers la marée de corps sans se battre malgré les pirates qui affluaient de partout en lâchant leurs cordes. Il était trop loin pour que je puisse saisir le sens de ces mots mais je le vis abattre son arme sur l’une des cordes.

Ni une ni deux, je plissais les yeux et cherchais du regard un marin s’apprêtant à suivre l’exemple du petit malin. Plus en avant du navire, l’un des hommes venait de regarder vers lui et asséna un coup avec le pommeau de son épée à son adversaire pour l’assommer et s’en débarrasser le temps de couper l’une des cordes proches de lui.
Je me levai et agrippai la corde à une bonne distance du nœud, jetai un dernier regard à Fino et lui dis en riant presque …
- A tout à l’heure ! Amuse-toi bien.
… Avant de serrer mon tanto entre mes dents et de rejoindre le clan des singes habiles et de me jeter dans le vide, tenant la corde fermement pour éviter de m’écraser au sol à mi-course ou pire, de faire le grand plongeon.

Une chose à laquelle je n’avais pas pensé était la manière de garder son équilibre une fois qu’on arrivait de l’autre coté, mais dans le cas présent, le souci de l’atterrissage incontrôlé pourrait peut être m’aider.
Le marin tenait son épée dans sa main droite, prêt à couper la corde. J’arrivais à ce moment sur sa gauche, posai un pied sur le bastingage adverse et laissai mon élan me donner la force dont j’aurais besoin pour le déstabiliser. De la main gauche j’attrapai mon arme pour dévier la sienne

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Madoka


Dernière édition par Madoka le Sam 18 Juil 2009 21:25, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mer 3 Juin 2009 23:40 
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C’était trop beau pour être vrai. Trop facile pour que cela marche, pour que cela ne dure. C’est exactement les mots qui traversaient l’esprit de Rosie alors qu’un homme masqué, tout aussi mystérieux que les autres aventuriers, critiquait leur stratégie de façon directe. Qui était-il pour venir leur dire quoi faire ? Il n’avait en rien l’apparence d’un homme en qui on pouvait avoir confiance. Au contraire, il apparaissait pour la première fois, surgit de nul par afin de les empêcher de mettre à exécution le plan qui leur permettrait de sauvé leur peau. Ces flèches enflammées auraient eut tôt fait de réduire en cendre au moins les voiles dégoutante du navire pirate, mais l’individu en noir était d’un tout autre avis.

« Il est trop tard désormais pour penser faire le moindre dégât à leur navire… »

Rosie le dévisagea renfrognée et laissa tomber les bandelettes de tissus qu’elle tenait toujours entre ses mains. Elle qui avait cru qu’ils pourraient s’en sortir sans avoir à se battre. Non pas qu’elle ne savait pas manier les armes et donner la mort, mais c’était loin d’être sa discipline favorite. Le suintement du sang, risquer sa vie, sentir et entendre le craquement des os, le déchirement de la peau et de la chair, les plaintes sourdes, les râlements et les derniers souffles poussés à contrecœur. Elle ne voyait pas en quoi cela pouvait s’avéré être si amusant. Évidemment elle savait très bien qu’en s’engageant dans cette histoire de chasse au trésor, il viendrait à un moment ou l’autre le temps fatidique de croisé le fer avec les autres délégations participantes mais pas aussi vite, pas maintenant. Une autre fois peut-être mais pas là. Dans l’esprit de la semi-elfe, leur première tactique était si astucieuse, si facile que devoir, malgré tout, en venir aux armes lui déplaisait particulièrement. Pourquoi fallait-il qu’on vienne les désillusionner?

( Trop tard… trop tard. Bien sûr qu’il est trop tard maintenant. Si tu nous avais laissé faire plutôt que de nous déballer ton discours ce serait déjà fait à l’heure qu’il est. )

L’adolescente était déçu et même si l’inconnu leur assurait que, contrairement aux apparences, ils n’étaient pas moins bien nanti que l’équipage de leur adversaire en homme de qualité, elle aurait préférer avoir recours à autre chose qu’à leurs muscles et leurs lames. De plus, était ce sensé les rassurer d’apprendre que l’équipage de l’Échangeur était en parti composé d’assassin, des malfrats traite qui agit pour la plupart du temps dans le plus grand des silences. Voilà ce qui expliquait pourquoi aucun d’eux n’avait remarqué l’individu louche.

Rosie leva les yeux vers les deux autres aventuriers. Elle se sentit soulager de voir que Mathis semblait lui aussi déçu et même frustré. Au moins, elle n’était pas la seule. Par contre, le sombre second aux yeux rougeoyants semblait au contraire se rangé du côté de l’assassin tout aussi obscure. La jeune femme fronça les sourcils n’osant pas dire tout haut le fond de sa pensé en présence de ces deux hommes tout de même assez effrayant il faut l’avouer.

( On perd du temps ! Pourquoi ne comprennent-ils pas qu’on peut venir à bout de nos adversaires sans avoir à combattre de cette façon? Il faut agir vite. )

Pourtant, Rosie le savait, il était maintenant déjà trop tard pour tenter de faire flamber une partie mère du bateau, mais aussi pour essayer quoi que soi d’autre avant qu’ils arrivent parce que justement, ils étaient arrivés. Des grappins, araignées métalliques, emprisonnèrent l’Échangeur, plantant leurs pattes affilés dans le bois du navire. Terrifiée, Rosie vit le bateau se faire attirer sans aucun ménagement vers celui des pirates par la force presque seul d’un monstre gris imposant en muscle. Les yeux écarquillés, elle contempla la puissance herculéenne de l’énorme créature au visage de tueur sanguinaire tapissé de marques.

( Assassin ou pas, que peut on faire contre… ça? )

Le bateau se vit abordé par les pirates, des brutes agressives un peu a l’image du drow incontrôlable qui abattait avec précision sa hache sur ses adversaires. Bientôt pratiquement tous et chacun se virent forcé de lever les armes et défendre vie et honneur avec violence au nom de Tulorim. Des flèches sifflaient dans l’air, des lames s’entrechoquaient et des battements d’aile ainsi que des cris stridents retentissaient dans le ciel. Pour la deuxième fois cette journée là, le chaos était l’invité d’honneur.

Rosie ne voulait pas se battre. Elle continuait à croire obstinément qu’il y avait encore moyen de causé des dommages plus important aux pirates. Se voir perdre quelques membres de leur équipage ne nuirait pas assez aux pilleurs des mers. L’adolescente voulait les voir souffrir d’un handicap beaucoup plus important. De cette façon au moins, si l’Échangeur perdait, les voleurs ne s’en sortiraient pas aussi facilement. Ils seraient, malgré la victoire, dans une mauvaise posture.

( Il est trop tard désormais pour penser faire le moindre dégât à leur navire. )

Se répéta-t-elle.

( C’est ce qu’on va voir. )

Son but? Elle avait l’intention d’infiltrer le navire adverse. À défaut de n’avoir aucune arme de projection elle allait causer des dommages de ses propres mains. Il fallait seulement attendre que plus de pilleurs aillent traversés et qu’ils soient trop concentrés dans le combat pour remarquer sa présence. Si elle faisait cela, elle se devait d’être rapide sinon elle n’aurait jamais la chance de revenir, du moins en un seul morceau. Elle était consciente de la stupidité de l’acte qu’elle allait commettre et du danger de mort dans lequel elle fonçait tête baissé. Elle aurait bien aimé ne pas le faire seule et encourager d’autre allié à la suivre mais comment passé discrètement le message sans alerter les pirates. Avec de la chance, la femme dans le nid de pie la verrait et si elle comprenait, couvrirait peut-être ses arrières de ses flèches. La chance était mince mais l’idée était au combien rassurante.

Elle voulait se jeter directement dans la gueule du loup et plonger dans le cœur de la bête. D’ailleurs la meilleure cachette n’est-elle pas le camp de l’ennemi, là où il ne vous cherchera jamais en premier. Mais fallait-il encore trouver comment y parvenir. On ne passait pas d’un bateau à l’autre seulement en le voulant. Pour l’instant, par contre, ne pas se faire repérer demeurait être la priorité.

D’un geste rapide, la semi-elfe dégaina sa hache, une vieille amie, l’alliée la plus loyale qui soi, et entreprit de quitter avec discrétion le gaillard arrière, malgré les ordres de l’être aux yeux de braise et se cacha derrière quelques tonneaux qui trainaient tout près, non loin de l’autre navire, surveillant sans bouger le moindre déplacement à proximité. Elle ne voulait pas être vue ou du moins, ne pas être trop remarquée.

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Rosie Skufita
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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Jeu 4 Juin 2009 17:06 
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Jets :
Anarazel : jet de dissimulation : Réussite (très limite)
Draast : jet de maîtrise arme de jet : échec.
Mathis : jet de maîtrise arme : échec
Madoka : jet de maîtrise arme : échec.
Rosie : jet de dissimulation : réussite.


Situations particulières :

Anarazel :

Derrière ton mât, personne ne semble t’avoir remarqué. L’homme sombre et masqué à de nouveau disparu, sans doute dans les combats, ou dans leur supervisation, donnant des ordres discrets aux membres de cette guilde infiltrée dans l’équipage de L’Echangeur. Les pirates affluent, et le capitaine Khamsin, resté sur le gaillard arrière, est en proie à trois forbans courageux qui ont eu le cran de monter jusque là. Il les tient en respect avec son sabre, jusqu’à maintenant, mais déjà quelques signes de fatigue se font ressentir, et s’il pare tous les coups, il n’attaque plus guère… Les trois pirates ne t’ont pas remarqué, et tous jusqu’à présent ont déserté le gaillard arrière pour prendre part plus activement aux combats.

Draast :

Tu lances ton grappin vers le pont ennemi, vers ce shaakt hargneux qui semble plus faire attention aux pirates atterrissant sur le pont de l’Echangeur qu’à toi. Hélas, une erreur de trajectoire fait tomber le grappin juste à côté de lui, et délaissant l’idée de broyer quelques pirates sous sa hache, se tourne vers le lanceur maladroit : toi. Une lueur sadique se lit dans ses yeux torves, et un maigre sourire mauvais apparait sur son visage… Il s’empare en un geste de la corde et tire dessus d’un coup sec et puissant. Ta tenue ferme de la corde t’empêche de réagir à temps, et tu te sens partir en avant sous le choc. Tu t’étales de tout ton long sur le pont du Rubis Sanglant, sans trop de mal heureusement. Sur le pont en face, tu peux entendre un rire mauvais, celui du drow satisfait de son action… Mais bien vite, il doit cesser pour reprendre part au combat débutant. En effet, deux pirates se présentent à lui armés de sabres rouillés… et il les accueille d’un grognement, tenant fermement le manche de sa hache…

Mathis et Madoka :

L’arme de Madoka rate de peu celle, rapide, du marin, et son coup se termine dans les airs, la déstabilisant un instant sans qu’elle perde l’équilibre pour autant.

A quelques mètres de là, de son côté, l’épée de Mathis n’a rencontré aucun obstacle, mais ce n’est pas pour autant que celle-ci frappe la corde du grappin de l’orque. Le coup rate de peu le cordage, qui reste indemne, tendu à son maximum alors que l’orque horrible tire dessus pour aider à rapprocher les deux navires désormais côte à côte, leurs rambardes se touchant presque. L’orque se débarrasse alors de la corde, la confiant à deux marins du vaisseau pirate qui partent la nouer autour d’un mât, alors qu’il reprend sa lourde et impressionnante hache à deux mains orque. Les ordres de Mathis on été écoutés par les membres de l’équipage, mais ceux-ci n’ont pas été assez nombreux à se précipiter sur les cordes des grappins, pris dans des combats naissant sur le pont…

Rosie :

Derrière tes tonneaux, personne ne semble t’avoir remarquée. Les combats font rages sur le pont de l’Echangeur, mais nul ne semble prêter attention à toi. Les pirates sont sans doute trop occuper à savourer d’avance leur victoire sur cet équipage fourbu et moins nombreux… La coque du navire adverse est toute proche, frôlant celle de l’Echangeur… Et sur le pont opposé, personne ne semble te faire directement face… pour l’instant…


Situation générale du combat (+pnj) :

L’équipage pirate a envoyé sa première salve de combattants par les cordes, et le pont de l’Echangeur est désormais en proie à de nombreux combats. Déjà, une seconde salves de forbans se lance avec les cordes, au même moment où, grâce aux grappins lancés, les coques des deux navires entrent en contact, se frôlant. Des hommes peuvent désormais passer sans l’aide de cordes d’un navire à l’autre, sans danger de tomber à l’eau. Et certains s’apprêtent d’ailleurs à le faire, à l’instar de l’orque Burgh et de la jeune rousse Leena, arme au poing, criant de sa voix aigüe son enthousiasme à tuer les tulorains…
Sur le pont du Rubis Sanglant, les trois balistes ayant servi à envoyer les trois plus gros grappins sont mises en arrière, pour permettre aux pirates d’occuper la première place sur leur pont. Le nain guérisseur armé de son marteau, Glenor, se dirige prestement vers une de ces arbalètes géantes en regroupant un fagot de lances, munitions dévastatrices, bien que peu précises, de l’arme géante…

Le capitaine pirate a tiré son sabre d’abordage, même s’il reste pour l’instant sur son navire, hurlant des provocations aux tulorains, et des encouragements à son éuqipage.

« Pour le sang, pour l’or, pour la gloire ! Montrez à ces marins d’eau douce pourquoi mon navire s’appelle le Rubis Sanglant !! Bwahahahaaa ! »

Sur le pont de l’Echangeur, c’est la pagaille. Les armements, deux balistes, n’ont pas eu le temps d’être déplacées pour la bataille, et sont encore sous des bâches, au milieu du pont, à côté des munitions qui auraient pu servir à trouer les pirates. Les combats font rages, et après la première salve de pirates, les combats sont plus ou moins équilibrés, même si pour le moment, les Tulorains sont plus nombreux que leurs envahisseurs. Mais les combats ne sont pas équilibrés partout. Ainsi, le Capitaine Khamsin semble la proie de trois forbans déterminés. Ruméus, le puissant guerrier casqué, a décidé de rester armé de son arc pour l’instant, et tire plusieurs flèches vers les pirates sur le pont du Rubis Sanglant.
Tout en haut du nid de pie, la demoiselle tatouée semble prendre part à un nouvel objectif. Son rapace s’est envolé se saisir de quelques munitions fabriquées par Mathis, ces flèches inflammables, et les rapporte auprès de sa maîtresse, qui s’en empare, s’essayant dans l’allumage de ces armes mortelles à l’aide d’un briquet de silex. Le drow déchainé se bat contre deux pirates, et semble les surpasser dans l’art de la guerre… Sa hache trace d’ailleurs un sillon sanguinolent dans le torse de l’un d’eux…

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Ven 5 Juin 2009 11:39 
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Je senti la force de la potion se répandre en moi, éveiller tout mon être fatigué d'une nouvelle flamme de puissance. Il y avait une joie sombre à sentir sa force bouillonner, une tonitruante cadence qui dominait tout mon corps.

Personne ne semblait m'avoir remarqué. Le gaillard arrière était quasiment déserté : le sang coulait sur le pont. c'était là que la bataille, rose pourpre aux pétales tranchants, avait fleurit et continuait de déployer sa terrible beauté.

J'observai de mes deux rubis assombris les actions de chacun. Rosie avait disparu, sans doute à essayer une quelconque supercherie pour éviter que le sang ne coule davantage. Mathis, sur le bastingage, avait en vain tenté de trancher les grappins, ses tentacules mortelles...
Mais les navires étaient maintenant bord à bord : le tendre baisé de la mort commençait...

Un aigle piqua sur le gaillard, ramassant de ses serres les flèches préparées par Mathis et Rosie. Je ne m'en souciai guère : mon attention était canalisée par un nain trapu, ayant posé son marteau pour se saisir de flèches à arbalète géante...
Mon esprit s'embrasa : voulait-il tirer dans la coque, et faire sombrer l'Échangeur ? causer tant de dégâts que le navire ne pourrait y survivre?

Une bouffée de haine remonta de mes volontés entrelacées, et cria de ma gorge en un souffle puissant :

"- Ruméus," tonnai-je. "Le nain, empêche-le d'agir de tes flèches!"

Je fronçai les sourcils - le capitaine semblait avoir besoin d'aide. Un combat déchirant naquît en moi, une hésitation dégoûtée qui ne dura qu'un instant : le temps semblait s'être arrêté.

Je pouvais aider le capitaine - ou faire selon mes plans. Il y avait non loin sur le gaillard une quantité incroyable de graisse inflammable : lancée sur la barre du Rubis-Sanglant, elle pouvait détruire leur gouverne...
J'avais des obligations envers le capitaine, mais une volonté de domination qui laissait poindre en moi une envie sardonique de laisser Khamsin mourir sous l'assaut. Je rêvais d'être seul maître à bord... Si le bord survivait.

Mais je revins vite à la raison : le suif brûlait sans doute trop doucement, trop lentement pour être utilisé dans une telle manœuvre.
Je me retournai : un capitaine avait besoin de mon aide. L'essentiel avait été fait : Ruméus savait à qui s'en prendre pour protéger l'intégrité du navire.

J'approchai silencieusement d'un des trois pirates, de dos, chaines tendues. Khamsin semblait fatiguer à force de parer. j'arrivais donc au bon moment.

Profitant de la surprise, je passai rapidement mes chaînes autour du cou du marin, et tentai d'un geste brutal, renforcé par la puissance de la potion, de lui broyer sans ménagement les cervicales...

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Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. [Michèle Mailhot]


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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Sam 6 Juin 2009 05:12 
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Ma lame, au lieu de couper la corde, glisse juste à côté. Mon épée était pourtant bien aiguisée et mon coup porté avec assez de force pour venir à bout d’une corde deux fois plus grosse. Voulant aller trop rapidement, j’ai cependant négligé la précision et ma tentative a échoué. Les autres marins de Tulorim ne m’ont pas entendu ou bien ils étaient trop préoccupés pour exécuter le geste demandé. Pour résultat : tous les grappins sont demeurés en place, mon action a été vaine.

Cette liane que j’aurais tant voulu briser se tend soudainement. À l’autre extrémité de ce filin se tient un immense monstre, bête ou démon, je ne saurais préciser. Ce qui est certain par contre, c’est qu’il fait peur, qu’il me fait peur, qu’il ferait peur à toute personne censée, peu importe sa vaillance. Seul un fou oserait s’approcher d’un tel individu. Sa tête est plus animale qu’humaine : de petits yeux porcins, un groin en guise de nez, les canines inférieures d’un sanglier. Étonnamment musclée, sa peau grise semble si épaisse qu’on pourrait se demander si ses tatouages n’ont pas été imprimés à l’aide de clous. Ses mains énormes tirent sur les cordes (car il en tient plus d’une) avec une facilité déconcertante, si bien qu’en peu de temps les bateaux se sont rapprochés et se retrouvent côte à côte. La proximité de cette créature me dérange, je me sens comme un insecte qui risque à tout instant de se faire écrabouiller.

En me retournant vivement dans le but de m’éloigner de cette chose, je me retrouve face à face à un pirate tenant son sabre en l'air prêt à charger. Celui-ci, plus grand que moi, cheveux roux et sales, bandeau sur l'oeil droit, cicatrice béante à une joue, s’apprêtait à m’attaquer par derrière. J'ai failli y rester. Si je n'avais pas fait demi-tour si prestement, je serais à présent au près de mon père et des autres membres décédés de ma famille. Le combat n'est qu'à ses premiers balbutiements et je suis déjà en danger; je fais un piètre combattant. J'ai appris à manier l'épée et je me défends très bien, mais dans un contexte différent où les règles sont établies et respectées, pas sur un navire qui ne cesse de tanguer et où tous les coups, même les plus bas, sont permis. J'ai chaud, je transpire et mes mains tremblent. Elles ne tremblent pourtant pas de peur, mais de rage. Je n'avais jamais senti ce sentiment si fort en moi et je ne fais rien pour le diminuer ou le contrôler; à deux reprises, j’ai tenté d’éviter l’affrontement et les deux fois j’ai échoué. Si c'est ma seule chance de m'en sortir vivant, et bien je me battrai avec toute la force et la hargne nécessaire.

(Au diable les scrupules, j’ai ma vie à sauver!)

L'épée toujours dans ma main gauche, je m'élance et le frappe donc sans hésiter. J’ai visé intentionnellement sa main droite dans le but de le désarmer, voire même l’amputer.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Dim 7 Juin 2009 14:56 
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A la question subite de savoir si une lame de quelques centimètres pouvait arrêter une épée longue comme mon bras, la réponse fut des plus brusques.
J’arrivais un peu trop tard pour pouvoir l’empêcher de couper la corde, mais pas assez pour que nos lames ne se croisent pas. La pointe se trouva sous la trajectoire de l’épée, et je sentis mon poignet se tordre sous le choc. L’espace d’une seconde, j’eus l’impression de perdre le contrôle et voyais mes doigts finir à la place de la corde. Malgré mon élan et l’envie de le faire tomber en arrière en me jetant sur lui, mes réflexes et la panique me poussèrent à reculer au risque de chuter moi-même ; mon coup se perdit en l’air bien loin de ma cible et je ne devais ma nouvelle stabilité qu’aux coques qui venaient de se coller l’une à l’autre.

Je battais des bras pour retrouver mon équilibre précaire, ballotée par le tangage différent des deux bâtiments, en espérant secrètement qu’ils ne furent pas trop nombreux à avoir coupé les cordes.
Sous moi, le marin pouffait de rire et braillait des paroles plus proches de la moquerie que de l’insulte, me faisant sentir avec bien peu de finesse qu’il ne voyait pas en moi un adversaire à sa hauteur.
Mais son visage se figea la seconde plus tard dans une expression alarmée, découvrant qu’à cause de son coup trop puissant il avait coincé sa lame dans le bois.
Le temps qu’il lève son regard vers moi et ne devine mon sourire, j’avais déjà bondi pour retenir son arme avec mon pied et y prendre appui pour lui donner un coup de pied dans la mâchoire.

Le pirate assommé se relevait en titubant, il semblait légèrement désorienté et cherchait probablement l'homme responsable de son récent mal de crâne.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Dim 7 Juin 2009 18:10 
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Évidemment ça ne se passait absolument pas tel qu'il l'avait prévu, mais que le grappin atterrisse juste à côté de sa cible et que celle-ci se décide à tirer brusquement sur la corde afin de le déséquilibré c'était loin d'être ce qu'il avait imaginé comme échec. Aussi plongea-t-il la tête la première vers le pont, le heurtant de plein fouet.
(Ça c'est du style de combat... "Le tapis furibond" mis au sol parce qu'on a tiré un de ses fils...)
Alors qu'il se relevait avec difficulté Draast se dit qu'il aurait dût le savoir, que ce genre d'action d'éclat n'étaient pas vraiment son fort et qu'il était plus à l'aise dans les actions sournoises et discrètes. Maudissant intérieurement cette humaine qui lui faisait perdre la moitié de la tête -ce qui était bien suffisant pour provoquer ce genre d'ânerie- il lâcha le grappin avec dédain et remarqua que les deux ponts étaient maintenant presque joints. C'était le moment de passer de l'autre côté du combat et de profiter du chaos de la bataille pour surprendre les archers, avec un sombre sourire il s'écarta et longea la rambarde jusqu'à trouver l'endroit où les deux navires s'écartaient à nouveau. Puis il se hissa sur la rambarde et tenta de sauter sur l'autre navire avec discrétion, en pensant que l'attention des archers serait occupée par le gros de la mêlée, et en tentant de se rapprocher d'un guerrier avec des cornes sur la tête et un arc dans la main.
(C'est la version "Minotaure" pour enfant?)


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"Il est mort!"
A ce cri désespéré je ne pus que répondre avec simplicité, de ma voix dont la neutralité tranchais de manière criante avec l'affolement de la jeune femme.
"La Mort c'est la vie..."



Dernière édition par Abeausir le Mer 10 Juin 2009 17:24, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Dim 7 Juin 2009 23:14 
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Sur l’Échangeur le combat faisait rage. Le son des lames s’entrechoquant résonnait de toute part tel des milliers de piaillements aigus d’oiseaux souffrant formant une cacophonie sinistre. Alors que certains se battaient pour l’honneur, d’autres le faisaient pour leur vie. Les plus fous le faisaient pour le plaisir, pour la folie, jouissant de l’odeur du sang qui ruisselait sur le pont, petites tâches rougeoyantes de vie perdue à jamais. À cette pensée, à mieux observer la bataille, on pouvait en conclure que la moitié de ces marins, pirates et aventuriers de tout genre étaient complètement aliénés. Ce qui n’était pas le cas de Rosie qui avait mieux à faire que de tuer, tuer et encore tuer. Elle préférait utiliser le mot nuire. Nuire, nuire et encore nuire à autrui pouvait causer autant de dommage, si l’on savait s’y prendre, que d’envoyer ses ennemis rejoindre le paisible royaume des morts. L’adolescente en rouge, elle, elle le savait et s’en allait donc de l’autre côté pour compliquer la tâche des barbares. Il fallait juste attendre le bon moment et d’ailleurs ce moment allait bientôt retentir car les deux bateaux se rapprochaient toujours de plus en plus l’une de l’autre. L’on dit souvent que la malchance des uns, font la chance des autres. Pourtant, il arrive que la chance des uns face aussi la chance d’un autre. Cela fut le cas de Rosie qui, contrairement au reste de son équipage, voyait d’un bon œil la soudaine proximité des navires. Elle n’y voyait qu’un passage plus sécuritaire, rapide et discret pour traverser chez leurs ennemis qui d’ailleurs, avaient pratiquement tous déserté leur bateau pour croiser le fer sur l’Échangeur. Il n’y avait pas meilleur moment pour tenter sa chance. Personne ne regardait vers elle.

( Bon… il est temps. )

Il était temps mais était-elle prête? Elle hésitait, prise d’angoisse. L’hésitation est un sentiment désagréable qui fait battre un cœur à plein régime et fait travailler dans des conditions impitoyables les méninges à des vitesses extrêmes. Pourquoi une émotion aussi déplaisante existe-elle? Parce que si on ne prenait jamais le temps d’y réfléchir à deux fois, la mauvaise voie pourrait être empruntée et cela entrainerait le regret. L’hésitation est affligeant, mais le regret, lui est monstrueux. Rosie avait justement peur de regretter. Regretter de commettre l’irréparable, de nuire à son propre équipage, de compliquer la situation. Elle qui, il y a quelques secondes à peine était convaincue que son idée tenait la route et que traverser était un plan génial, commençait à douter. Elle avait les idées claires et précises lorsqu’elle se jeta dans sa cachette. Pourtant, maintenant tout était devenu flou dans sa tête, elle n’était plus sûre de rien.

C’est alors qu’elle entendit des plaintes signe que le combat commençait à devenir grave et à faire des victimes. Même le géant avait traversé, l’heure était au carnage. La jeune fille se mordit la lèvre inférieure. Le temps ne lui permettait pas l’hésitation malgré son importance. C’était maintenant ou jamais : on ne l’avait toujours pas remarqué du moins, pour l’instant. Sans perdre une seconde de plus, elle sortit de sa cachette et sauta habilement le dernier obstacle qui la séparait du pont de leur ennemi, puis, sans même prendre le temps de regarder ce qu’elle pouvait bien faire, elle se cacha derrière un des mâts pirate et cessa de bouger le temps de respirer un coup, d’observer la réaction du reste de l’équipage pirate et surtout de choisir sa cible.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Lun 8 Juin 2009 16:56 
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Jets :
Anarazel : Jet de maîtrise mains nues : Réussite.
Mathis : Jet de maîtrise arme : échec.
Madoka : Jet de maîtrise mains nues : Réussite. (mais attention jusqu’où tu vas : ne présage pas d’avance la réussite de ton coup, comme dans ton post précédent.)
Draast : Jet de discrétion : Echec.
Rosie : Jet de discrétion : Réussite.


Situations particulières :

Anarazel :

L’homme ne t’entend arriver derrière lui qu’au dernier moment, lorsqu’il est trop tard pour faire quoi que ce soit pour se sauver. Il ne peut que constater passivement de la rapidité avec laquelle les chaines passent par-dessus sa tête pour cerner son cou. Malgré ta force augmentée, cependant, tu n’arrives pas à lui briser les cervicales, plus résistantes qu’il n’y parait, derrière cette nuque musclée. Pour toute réaction, il tente vainement un coup de coude pour se défaire de ton étreinte, sans y parvenir, trop perturbé par ton étranglement…

Les deux autres pirates ne lui viennent pas en aide : ils sont bien trop occupés avec Khamsin pour ça, et savent que si l’un rompt le combat, l’autre se fera descendre tout aussi vite par la maîtrise revigorée du capitaine du bord, qui grogne presque à chaque coup paré et donné.

Mathis :

Combattant aguerri, le pirate roux évite aisément son coup en déviant la trajectoire de son arme pour te frapper sous un autre angle, criant de sa voix rauque sa rage et sa détermination. Hélas pour lui, tu parviens à parer son coup aisément, et vous vous retrouvez face à face. Il semble prêt à en découdre avec toi, te fixant intensément de son œil unique, haletant de l’effort déjà fourni dans la bataille.
Mais alors que vous n’avez fait aucun geste, un éclat de sang suivi d’une tête éclaboussent le sol du navire. Un défenseur de Tulorim vient de se faire décapiter par l’orque puissant ayant fait une arrivée fracassante sur le pont de l’Echangeur…

Madoka :

Habile, ton coup de pied dans la mâchoire du marin fait reculer celui-ci en titubant. Il se tient la joue, lancinante de douleur, et te jette un regard assassin. Sa lame en main, il se jette alors sur toi, prêt à défendre son navire, peu importe ce que cela lui coûte. De part sa souplesse, tu parviens à éviter son coup…


Draast :

Le regard braqué sur l’homme casqué, Ruméus, qui, obéissant aux ordres du second, vise le nain guérisseur sur le pont du Rubis Sanglant, tu ne fais pas attention à un membre de l’équipage tulorain qui s’approche de toi discrètement, par derrière, armé d’un poignard acéré, avec une technique certainement usitée par beaucoup d’assassins. Fort heureusement pour toi, l’homme ne semble pas avoir le pied marin, et trébuche sur un cordage alors qu’il allait frapper, lâchant un juron qui te permet de le repérer. Il n’est pas tombé, il a juste perdu l’équilibre, et se tient prêt, hargneux mais pas très démonstratif, à parer un coup éventuel de ta part…

Rosie :

Une fois de plus, tu sembles te fondre totalement dans le décor aux yeux de l’équipage ennemi : nul ne semble t’avoir remarqué dans ta discrète progression, malgré ton habit rouge… Sans doute est-il doté de capacités mystérieuses et magiques… Quoi qu’il en soit, tu arrives bien à destination, derrière ton mât, et tu peux observer plus attentivement les personnes étant restées sur le pont.
Tout d’abord, le plus proche : le nain qui a fini de s’installer sur l’une des balistes, prêt à arroser le pont adverse d’une pluie de lances, mettant en danger les tulorains comme les pirates…
Un peu plus loin, le capitaine pirate estropié hurle toujours maintes provocations à l’équipage de l’Echangeur, mettant en doute leur virilité… Quelques autres pirates sont également restés sur le pont, peu nombreux, et ne portent pas d’armes autres qu’à leur ceinture. Des réservistes, des secouristes, des soigneurs éventuels ou… autre chose.
Sur les cordages du mât central, le Liykor roux n’a toujours pas tiré, suivant de son arme étrange les vas-et-viens du rapace entre le gaillard arrière et le nid-de-pie de l’Echangeur.

Situation générale du combat (+pnj) :

Les pirates sont désormais les plus nombreux, sur le pont de l’Echangeur. La seconde vague a semé un vent de panique dans l’équipage tulorain, et ils se sont repliés autour des trois grands mâts, défendant leur vie en se tournant le dos pour protéger leurs arrières. Ruméus, le guerrier/archer casqué, tire une flèche vers le nain du pont pirate, et réussit son coup : le nain Glenor se voit désormais pourvu d’une flèche enfoncée dans le cuir de son épaulière, et à sa grimace, il a lui aussi été touché par le trait…
L’archère en haut du nid de pie de l’Echangeur est désormais éclairée d’une lueur flamboyante. Elle a réussi à allumer les flèches préparées par Mathis, et s’applique à viser un regroupement plus important de pirate sur l’Echangeur. Elle tire et touche l’un d’eux en plein cœur. Il va s’effondrer sur ses comparses alors que son habit de lin prend feu, brûlant les pirates aux alentours…
C’est alors qu’une révélation se crée : Leena, la pirate aux cheveux roux, projette un jet d’eau vers le corps en train de se calciner, mettant fin à l’incendie… La demoiselle avait caché son jeu, jusqu’ici…
Le drow, quant à lui, s’est retrouvé un peu isolé au milieu des pirates, ne s’étant pas replié comme les autres Tulorains. Il hurle toujours sa soif de sang, tenant à distance ses ennemis en faisant de grandes rotations de sa hache. Autours, les pirates inactifs et ricaneurs n’attendent qu’une chose, une faille dans sa défense furieuse…

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mar 9 Juin 2009 04:17 
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J’ai été naïf de croire que d’un seul coup je me débarrasserai de cet opportun. Plus expérimenté que moi, mon adversaire évite sans difficulté mon épée. Lançant un cri effrayant extériorisant sa rage, il poursuit son attaque déjà entamée en essayant de me frapper par les côtés. Réflexe, instinct de survie, je ne sais comment le nommer, mais sans même y penser mon bras s’est levé pour parer le coup et des blessures, j’ai évitées de justesse encore une fois.

Maintenant l’un face à l’autre, nous nous dévisageons. Sa face ridée exprime la haine et le plaisir de tuer, ce qui me dégoûte, m’irrite, m’exaspère et amplifie ma colère. Je ne comprendrai jamais qu’un être vivant doté d’un minimum de lucidité puisse prendre son pied à faire couler le sang des autres, qu’un être vivant conscient du bien et du mal puisse se réjouir de sentir l’odeur fade de ce liquide tiède sur sa lame.

Front perlant de sueur, concentré, j’entends nettement son souffle rapide. Plus âgé et ayant prix part au combat avant moi, il commence à se fatiguer; je devrais l’attaquer sans tarder. Si je tente quoi que ce soit, ce sera de son côté droit, celui où son œil est caché par un bandeau.

Alors que nous nous fixons immobiles, une giclée de sang asperge en partie l’arrière de mes cheveux et le dos de mon chemisier, mon vis-à-vis pour sa part en reçoit quelques gouttes en plein visage. Cet éclaboussement est suivi d’une tête sectionnée qui passe près de nous pour choir un peu plus loin sur le pont : un marin de l’Échangeur a été décapité par le monstre à tête de sanglier armé d’une hache.

Les histoires de pirates me passionnaient lorsque assis sur un banc de la bibliothèque de Kendra Kâr, les bras accoudés sur la table, à la lumière vacillante de la chandelle, je lisais. Mais devant moi se tient en ce moment un vrai brigand et non un personnage de roman. Je ne peux sauter des passages qui me troublent ou retourner aux pages précédentes pour revoir les détails qui m’ont échappé. Je ne lis pas une histoire, mais j’écris la mienne et j’ai bien l’intention de me rendre à la fin.

Heureusement pour moi, distrait par ce projectile inhabituel, mon adversaire balafré tourne sa tête un court instant vers celle ensanglantée, me présentant ainsi son œil camouflé. Bien que bref, je profite de ce moment de distraction pour me précipiter tête première sur ce sale pirate. De toutes mes forces, je lui rentre ma tête dans son ventre, espérant ainsi lui couper le souffle et le faire vaciller.

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Dernière édition par Mathis le Mer 17 Juin 2009 03:28, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Annexe du chapitre 2: Bataille navale (Tulorim - Pirates)
MessagePosté: Mar 9 Juin 2009 17:07 
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Sentir le léger tremblement de mes muscles lorsque ma botte percuta sa mâchoire fut un délice, la vue de son visage déformé pendant cette seconde me donna un frisson d’adrénaline qui venait comme un prélude au plaisir que je ressentais chaque fois qu’un combat commençait à être sérieux.
Comme une explosion des libertés enfermées dans une conscience du danger et des souffrances inhérentes à ce genre d’action. Ce plaisir malsain était ce que je connaissais de plus défouloir, et parfois il m’arrivait de me demander si le contrôle de ce plaisir ne me ferait pas devenir meilleure en m’évitant certain actes irréfléchis … mais qu’importe, le marin face à moi avait enfin le regard de quelqu’un qui me prend au sérieux, et il ne s’imaginait sans doute pas à quel point j’étais honorée par l’aura assassine dans ses yeux.

J’effaçais de mon visage le sourire moqueur et me concentrais sur ses gestes avant de feindre la moindre attaque. Il était évident maintenant qu’un fossé existait entre une vraie épée et mon tanto dans un échange en face à face, et je ne savais pas me servir d’une arme aussi grande et lourde que son épée alors lui subtiliser ne me servirait à rien. Le pirate qu’il avait assommé était loin et ne me serait non plus d'aucune aide.

Le marin fonça sur moi avec toute la conviction d’un combattant défendant son territoire et je répondis avec toute la perfidie d’une voleuse préférant sa vie à une cause, quelle qu’elle soit.
Il tenait son épée à deux mains, prêt à me faucher tel un épi de blé pendant la moisson et le bougre n’allait pas se contenter de me couper les jambes car il levait haut son arme pour viser le ventre. Très vite je m’accroupis pour éviter le coup tout en préservant mon appui avec ma main gauche sur le parapet, j’entendis le déplacement rapide de son arme au dessus de ma tête alors que je me glissais à coté de lui à l’opposé d’où finirait son coup, je restais accroupie et détendais les bras pour lui planter mon tanto dans la bas du dos.

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Madoka


Dernière édition par Madoka le Jeu 11 Juin 2009 14:37, édité 2 fois.

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