Bon j'assume aussi, mais ça se noiera dans le blabla :
Citation:
Ouchh!!
Je me réveillais brusquement, avec une douleur lancinante dans les côtes. L'aube devait être partie depuis longtemps vu le nombre de personnes déambulant dans le marché. Je jetais un coup d'oeil rapide autour de moi et vois un homme maigrichon affalé par terre, dans une flaque de boue juste à coté de moi. Ces amis pouffaient de rire devant la situation.
Là, j'étais vraiment réveillée et appréhendais vite la situation. Blottie dans ma cape elfique pour plus de tranquilité la nuit, j'étais invisible aux yeux de tous et cet idiot m'avait marché dessus en longeant les murs, comme un rat peureux.
(Ca m'apprendra à dormir dehors)
Je préfèrais ne pas porter l'attention sur moi, sur ma venue ici et sur ma cape surprenante. Et le meilleur moyen d'être discret, c'était de faire une diversion...
Je me relèvais en retournant ma cape pour laisser voir sa face bleu nuit, puis grognais de l'air le plus condescendant et colèreux que je pouvais.
(Ce qui n'est pas dur après une nuit froide dans une rue sale et un réveil pareil.)
"Regarde un peu où tu vas !! C'est pas parce que tu es accompagné d'un banc de thon que tu as le droit de me culbuter quand je remets mes chausses..."
Le garçon se relevait, couvert de boue, prenant un air ahuri. Il ne semblait pas comprendre ce qu'il se passait.
(Tant mieux, je continue un peu mon histoire et je pourrais partir tranquillement)
Mais les filles l'accompagnant, le "banc de thon", ne semblaient pas être d'accord avec moi et l'une d'elles dégaina une rapière. Mais le second garçon, un elfe assez beau (d'ailleurs, pourquoi trainait-il avec des moins que rien pareil ?) la retint.
"Laisse, ça ne sert à rien. Elle n'en vaut pas la peine"
(Quoi ! Moi, je ne vaut pas la peine !! Il va voir que je ne suis pas une simple midinette)
Alors que je m'apprêtais à sortir une réplique cinglante ainsi que mon poignard, un milicien s'approcha du lieu de l'altercation. Il avait la bonne quarantaine et semblait être avec sa meilleure tête de la journée : plus de gueule de bois et pas encore bourré.
"Tout va bien ici ?"
Je m'empressais de répondre :
"Pas de problème, ce monsieur est juste tombé après un petit heurt..."
Je ramassais le sac du bonhomme, à moitié trempé. Alors que j'allais lui rendre, je remarquais qu'il contient un bric à brac qui brille beaucoup. Le butin parfait pour un petit larcin. Mais voila, cela allait être dur de le prendre avec six paires d'yeux fixées dessus. Je croisais alors le regard de l'elfe, qui n'avait toujours pas laché le poignet de sa jeune et blonde compagne. tout à coup, il fait un grand sourire puis se met à se moquer du garde.
"Non, vraiment monsieur, on était juste en train de faire des jeux. On pariait sur qui de la rousse ou du gringalet allait finir dans la boue. En plus, je suis sûr que vous aimeriez jouer. Tout le monde sait que les miliciens s'adonnent facilement au vice du jeu."
Le jeune fille à coté de lui commença à s'interroger : "Zan ? Qu'est-ce qui te ..." puis elle poussa un petit gémissement, son bras étant pris dans un étau qui lui instaurait le silence...
Le garde n'apprécia pas la remarque et empoigna le rigolo. Tout devint alors confus : la blonde s'arracha de l'étreinte de Zan, les autres filles et le gringalet essayèrent de calmer la situation si bien que je me retrouvais avec le sac dans les mains sans que personne ne s'intéresse à autre chose que la dispute à deux mètres de moi. J'en profitais pour piocher dedans et découvris plusieurs bijoux d'or et d'argent, dont un anneau très finement travaillé avec un écusson où était représenté un serpent en forme de S. Je les cachais vite dans une poche, puis fermais le sac.
La dispute semblait se régler, notamment par les arguments de la blonde qui hurlait d'une voix haut-perchée "Nous avons des relations. J'appartiens à une famille noble de Kendra Kâr. J'en ai la preuve dans ce sac"
Elle m'arracha le sac des mains et fouilla dedans. Sentant l'embrouille venir, je reculais le plus discrétement du monde. Mais elle releva la tête et hurla "elle nous a volés !!"
Alors que je me reculais pour m'enfuir, le milicien m'attrapa par le bras droit et le gringalet se jetta sur moi pour trouver ses saletés de bijoux. Zan m'aggripa du coté gauche d'un air non-chalant. Le gringalet me tripotait de partout, c'était répugnant. Me débattant comme une furie, je lui crachais dessus en profèrant les pires insultes que je connaissent, mais il finit par trouver tous les bijoux.
"Vous allez goùter à nos geoles. Vous verrez, elles sont parfaites pour les gens de votre espèce."
C'est alors que je ressentis un relachement de la part de Zan. Je devais en profiter. Je mis un coup de tête dans le visage du garde, qui vacilla plus par la surprise que par le coup lui-même. Mais c'était suffisant pour que je puisse m'arracher à son étreinte, celle de Zan ne semblant pas être très génante. Je partis en courant, me dirigeant vers la ruelle la plus proche, tout en retourant ma cape pour mieux m'enfuir...
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15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?