Tanaëth Ithil a écrit:
Je crois que le point crucial dans tout cela, c'est qu'il n'y a pas de dogme dans le Bouddhisme, de base. Ni de notion de "surnaturel" ou "supra naturel". Notre dictionnaire et ses définitions illustrent parfaitement notre culture, notre manière d’appréhender les choses, bien éloignées de cette culture. Nous avons en occident une vue complètement déformée de tout cela, principalement du fait d'une espèce de mode commerciale qui mélange allègrement yoga, sérénité, religion et notions bouddhistes.
A part qu'on a bien un dogme, ou plutôt une base de code de vie (le dharma, complété par les 4 vérités, trilakshana et les trois poisons, les 4 incommensurables et les 5, 8 ou dix préceptes); une communauté (le sangha) et une part "supra-humaine" -même si elle est accessible à l'humain, au prix de sacrifices,...; tout comme l'était la déification en Grèce Antique et la sanctification dans le Catholicisme- (la réincarnation / renaissance et le bodhi)
Et que ce triangle est à la base de la croyance bouddhiste (les 3 joyaux : le bouddha qui est finalement le "suprahumain", représentant l'homme s'étant éveillé, élevé au-dessus des autres; le Dharma et le Sangha)
(et je m'arrêterais là pour la discussion, si tu veux continuer, y a la boîte à mp, mais je rentre déjà trop dans les détails techniques pour un blabla, surtout à cette heure-ci ^^)