ValdOmbre a écrit:
Re, je me réabsenterai pour le dessert.
Gamemaster11 a écrit:
Moi non plus. Un peu comme la dernière sortie sur le chômage "je connais, on appelle ça les vacances" ou quelque chose d'approchant.
J'apprécierai qu'on me rapporte ce qui à mené à ce rapprochement, vu que j'ai dit l'inverse.
Anastasie Terreblanc a écrit:
M'enfin je n'ai pas terminé mon interrogatoire sur cette dernière idée. Je suis maintenant certain de ne pas aimer, mais je ne sais pas à quel point je n'aime pas.
On va bien avancer, ça se sent dans cette phrase. Et maintenant si tu proposais ton alternative ?
Je ne vois pas trop ce que tu me reproches. J'étais censé dire que j'appréciais pour faire avancer le débat ? J'ai posé des questions, il me semble, plutôt constructives, qui auraient fait avancer le débat si tu y avait répondu. Maintenant, oui, je n'aime pas ton discours, mais je ne vois pas pourquoi ça nous empêcherait de continuer la discussion et je ne vois pas pourquoi le signaler mettrait en péril la constructivité de cette conversation.
Ensuite, ai-je jamais proposé une quelconque alternative ? Mais puisque tu le proposes je vais te dire ce qui, selon moi, ne va pas : les professeurs/l'éducation nationale. On ne peut pas reprocher à un grand nombre de jeunes élèves de ne pas être mûrs. Ils sont des élèves, justement, ils sont là pour apprendre, et pas seulement le contenu des cours mais la façon de se comporter en société, et si on commence à dire "machin il est pas assez mûr fous le à la rue qu'il se démerde" c'est qu'on abandonne complètement le principe même de l'éducation qui est de... attention ça va devenir compliqué : éduquer.
Ensuite si ces élèves en ont rien à foutre de leur cursus scolaire c'est qu'il y a des problèmes en amont, qui ne peuvent être réglé individuellement avec chaque élève, parce que s'il y a ces problèmes en si grand nombre c'est que l'éducation nationale remplit mal ses fonctions. Il peut y avoir plusieurs raisons à leur manque de motivation, mais si individuellement je pourrais être plus ou moins d'accord pour dire que c'est de leur faute, collectivement c'est un problème qui n'a pas racine dans l'état d'esprit des élèves mais la façon dont ils sont pris en charge.
Mais encore une fois je ne prétend pas avoir une alternative toute prête dans mon sac, et encore moins une qui nécessite qu'on livre à eux-même des adolescents et des jeunes adultes sous prétexte qu'ils sont pommés et qu'on a pas envie de se faire chier à comprendre pourquoi et qu'on préfère dire que c'est de leur faute et qu'un bon chômage longue durée suivi d'une expulsion et d'une vie de SDF va les "réparer". Parce que ça je trouve ça absolument ignoble.