Et la CC esquive de belle-mère !

Ça aurait pas beaucoup de chance de réussite :/

Ça se bouscule pour faire des games...

Tout le monde t'a bloqué, c'pour ça.

Haha, tu devrais pouvoir tomber sur certains de mes potes : le truc sur paris, ça les a inquiété comme une paire de chaussette sales !

C'est inquiétant, une paire de chaussettes sales ?

Arme bactériologique ma brave dame !

*ajoute le livre à sa liste d'achats*

La médiatisation des atentats je peux jamais blairer ça. L'état du journalisme en occident, ça donnerait envie de chialer.

Bah...les écoute/lit pas ?

Moi je les trouve plutôt révélateurs, de temps en temps.

Hier soir, j'avais allumé la radio. Et quand je suis tombé sur une interview d'une personne s'étant échappé de la salle de concert, j'ai coupé. Parce que je ne supportais pas la manière dont était traitée la personne, froide et impersonnelle, par le journaliste ; je ne comprenais pas le besoin d'obtenir certains détails sur la situation, ni même la question "et qu'avez vous ressenti ?". Je ne voyais pas de pertinence d'ensemble, et ça m'a profondément agacé. Alors j'ai coupé. Des fois, j'ai l'impression qu'il y a une certaine confusion entre l'immédiateté de la diffusion et l'immédiateté de l'information, et que, comme dit ma grand-mère, c'est "crache tout et on triera".

De base, je ne porte pas les médias dans mon cœur...

C'est bien ce que l'on appelle le voyeurisme.

Totalement d'accord.

Après, qu'on ne se méprenne pas sur mon propos : je ne réprouve pas le contenu de l'information. Ici, ma réflexion porte uniquement sur la temporalité et le traitement.

Pour prendre un exemple que j'ai vécu, au cours d'une de mes recherches, j'ai été amené à poser des questions sur les accidents sur des sites industriels. Certains des faits évoqués au cours d'entretiens ont touché de près les personnes que je rencontrais, mais il y a des choses dont nous avons pu parler.
Un jour que je me trouvais sur l'un des sites, il est arrivé un accident mortel. Je ne me serais absolument pas vu avoir la même discussion avec mes interlocuteurs que celle que j'avais eu quelques heures auparavant sur des sujets semblables, ne serait-ce que parce qu'il m'aurait fallu poser des questions, là où jusque là ils m'avaient parlé.

Au final, j'aurais sans doute accédé à la même information : que se passe-t-il suite à un accident. Mais pas dans la même temporalité, pas dans le même traitement.