Après faut voir la gueule du débat, je m'insurge, là, mais (attention passage très péteux en approche) quand j'étais en lycée pro, les débats étaient pas du tout de mon niveau et même lorsque le fond m'intéressait je me faisais vraiment chier parce qu'on survolait des points que j'étais déjà à même d'approfondir. Donc moi aussi je somnolais (bon en fait dans la plupart des cas je dormais, littéralement).

Ca m'arrivait, mais c'était souvent un peu trop pour eux. Evoquer cet approfondissement quand les autres participants en étaient à la surface des choses les perdait un peu. Les rares fois où ça m'est arrivé tout le monde a commencé à fermer sa gueule quand j'ai commencé à m'exprimer, et on se retrouvait à dialoguer seuls avec la prof de Français/Histoire, et elle mettait un terme au débat quand elle se rendait compte qu'on avait perdu tout le monde. Alors (quitte à paraître un peu plus hautain) ça me faisait un peu chier de couper ces débats alors que c'était certainement les seuls épanouissements intellectuels auxquels ils avaient eu droit depuis un très long moment, surtout pour simplement avoir l'air d'un intello qui se la pète.