Bon jeudi !

Salut.

Je comprends la réaction des gens, j'aurais la même !

En fait, mes enfants ont déjà pleuré dans un rayon d'un supermarché et je ne les ai pas tapé. Au contraire, quelques mots chuchotés à l'oreille suffisait à les calmer !

Il m'est arrivé une fois, un samedi matin, de sortir d'un magasin avec ma fille de 3 ans qui me suivait en pleurant qu'elle voulait des bonbons. Je poursuivais mon chemin sans dire un mot (je lui avais déjà expliqué calmement la raison du pourquoi) Et bien, il y avait une voiture de stationner pas loin, et quelqu'un a baissé sa vitre, et m'a dit: "Pauvre p'tite, donnez-lui ses bonbons! " Ca ne m'a pas démonté, et j'ai regardé l'homme avec un sourire. "Elle sait pour qu'elle raison, elle ne les aura pas" Il n'a pas rétorqué. Et 30 secondes plus tard, ma petite avait cessé de pleurer, et m'a rejoint et a repris ma main. On a poursuivi nos achats. Un peu plus tard dans la journée, je lui ai expliqué (comme on peut expliquer à un enfant de 3 ans (discours simple, clair, concis). Et puis, elle n'a plus jamais refait ce genre de crise. Je ne pense pas que j'aurais dû la taper, ni même lui crier après. Je ne m'en suis tenu qu'à ma décision

Ouip, mes parents avaient le même genre de réaction avec moi, en m'expliquant les choses plus qu'en me les criant ou en me tapant pour les faire entrer. Dans mon cas c'était peut être l'influence de l'éducation finlandaise de ma mère qui cherche plus à responsabiliser l'enfant.

Après, je parle pas de battre comme un plâtre, hein !^^

Ça reste une mesure extrême et rare.

Oui, je suis d'accord avec Azra. Mais vraiment très rare.

Ce que je disais, au dix-millième degré, tout à l'heure, résumait assez bien le fond de ma pensée, je crois :

Il est aberrant, quelle qu'en soit la raison, de frapper un enfant. Généralement, c'est plus pour sortir sa propre colère que pour réellement lui apprendre un truc, au môme. Et c'est, du coup, lui donner un très mauvais exemple de comment réagir dans la vie. Même si ce qu'il a fait est grave.

Le côté "punitif" de la fessée est juste là pour que le gosse se rende compte que ce qu'il a fait est mal, et qu'à des actes négatifs il y a des répercussions désagréables. La traduction est bonne, mais... y'a des moyens tellement plus constructifs de faire piger ça à un môme ! Le responsabiliser, comme disait 5. Le conscientiser sur les conséquences déjà existantes de son erreur (sans passer par le coté douloureux qui n'a aucun sens constructif). Un enfant, c'est un être capable de penser, d'être doué de raison. Le frapper, c'est nier ça. Un gosse, y'a pas à chier, faut lui causer. Qu'il comprenne lui-même ses torts.

Faut bien comprendre que quand je parle de claque, je parle pas forcément de lui faire mal.

Le fait est que la claque est quelque chose que le gosse comprend comme étant un recours à ses bêtises. Lui mettre une petite claque, si elle est extrêmement rare et qu'il a bien conscience du caractère punitif de la chose, comme tu l'as expliqué, je pense que c'est lui faire comprendre qu'il est allé trop loin. Seulement quand je dis claque, je parle d'une petite, qui lui fera comprendre que c'est quelque chose d'exceptionnel qu'il a fait, et qui mérite cet acte exceptionnel (dans le sens strict du terme, de "exception"). Bien sûr, l'acte seul ne suffit pas, mais si on a l'habitude de donner toujours la même punition à un gosse, le jour où il faut passer au "stade supérieur", on a plus de recours.

Après, qu'on comprenne bien : je ne préconise pas forcément l'acte en lui-même, et je pense que je serais bien incapable de l'appliquer, surtout si j'avais une fille (ce deux poids de mesure, le sexisme latent, rolala). Seulement je ne désapprouve pas, dans les conditions énoncées plus haut, ce mode d'éducation, qui a selon moi été très largement dramatisé.

D'ailleurs j'ai pris une poignée de bouffes dans ma vie, et des plus fortes que ce dont je parlais, et je n'en reste pas moins un non violent qui sera très certainement incapable de coller des baffes à ses gosses. Et je pense pas être une exception, mon frère (pas Rayd, l'autre) étant pareil.

Bon, les écrits sont passés. Les partiels sont passés... Y'a plus qu'à attendre...

Je suis entièrement d'accord avec GM9 !

Et je rajouterais même qu'il faut également être prudent dans le choix de nos mots. Les mots peuvent parfois causer des blessures et des enfants c'est fragile.

Comment se sont-ils passés ?

Un risotto poireaux, asperges et champignons, vous en pensez quoi ?

Ca a l'air bon.

Poireaux-asperges, par contre ?

Ca va pas faire contre-emploi ?

Bravo ! ^^

Tu vas pouvoir revenir un peu parmi nous ?

Justement, c'est ce qui me fait un peu peur, du coup je me tâte.