Caabon a écrit:
Isil An'Naïnelim a écrit:
Caabon a écrit:
Je suis en train de me rédiger la liste de lecture de l'été.
Conférences, Borges
Le sud, Borges
Sous le soleil jaguar, Italo Calvino
Le château des destins croisés, Italo Calvino (C'EST UNE PUTAIN DE NARRATION !)
Oeuvres complètes, Perec
Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar
Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepúlveda
Je ne connais pas Itali Calvino, cependant. mais j'aime bien les titres. C'était bien Perec qui avait écrit un livre sans la lettre "e" ?
OUI !
La Disparition. UN ENORME LIPOGRAMME ! Et en plus c'est lié à la narration. C'est... toooooooop !!!!!!! Ma première énigme littéraire. Quand un prof balance un paragraphe et... "Quelle est la particularité de ce texte ?".
Et il a fait un monovocalisme,
Les Revenentes.
Italo Calvino c'est un mec qui vaut le détour.
Sous le soleil jaguar c'est un recueil de trois nouvelles, chacune autour d'un sens.
Et
Le chateau des destins croisés c'est une initiative originale : des voyageurs réunis dans un château (puis dans un auberge, dans le volume il y a deux textes dans le volume), un type sort un jeu de tarot, et commence à raconter son histoire en tirant les cartes. Et ensuite, chacun se prêtre au jeu. Les différentes interprétations des cartes permettent à certaines personne de raconter leur histoire en "croisant" les cartes alignées sur la table. C'est un très bel exemple de narration avec une contrainte très oulipienne.
Peut-être pas si original en fait.
Il existe des jeux de société qui consistent à raconter une histoire avec des cartes. C'est un jeu très classique. Les psychologues, y paraît, font ça aussi pour les gens.
Mais je n'étais jamais tombé sur quelque chose comme
Le château des destins croisés. En plus, j'apprécie énormément cet usage du tarot. C'est l'inverse de sa dimension divinatoire selon moi : au lieu d'ouvrir sur l'avenir, il se retourne sur le passé, pour raconter ce qui a été plutôt que ce qui sera.
Et il y a une narration. C'est une contrainte, un jeu, quelque chose qui dépasse le texte. Tout en conservant l'aspect narration, c'est ce qui me plaît. Comme Perec, qui fait un lipogramme qui est tout de même narratif, où la contrainte a sa place dans l'intrigue, se mêle à l'intrigue.
C'est intéressant ça,.... mais ma liste de livre à lire est déjà trop longue !