L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 430885 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 28318, 28319, 28320, 28321, 28322, 28323, 28324 ... 28726  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:35 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Et je n'irais pas jusqu'à dire que les féministes ultra cherchent à imposer des normes sociales en France.

Je formule plutôt l'hypothèse que des groupes minoritaires, radicaux ou pas, peuvent produire des mots, des concepts, des outils à penser, pour une majorité. Celle-ci peut s'en emparer, sans le revendiquer, pour exprimer une réalité qu'elle vivait comme gênante, souffrance, ne serait-ce que pour se sentir légitime à le dire.

Juste du côté langage, je pense que le passage d'une société où existe le "devoir conjugal" à une société où existe le "viol conjugal" permet de soudainement faire apparaître de situations qui existaient dans la première mais qu'on "découvre" dans la deuxième.

Pour prendre un exemple moins engagé dans la veine féministe, c'est un peu comme quand une minorité d'ultra a essayé d'expliquer au gens ce qu'était l'exploitation dans un système capitaliste.

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:36 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Je voulais aller me coucher...
Mon cerveau était en veille.
Etait.
C'est fou ce que certains sujets peuvent provoquer comme effets sur l'éveil.

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Ca ressemble à un... EFFET EMERGENT !!!!!!!!!!









Un concept pour lequel j'ai un coup de coeur.

Je dois me faire chier à chercher sur Google ou cette fois tu vas m'expliquer ?



Tu appelles acquérir des connaissances vachement cool te faire chier ?
Un effet émergent, c'est quand l'agrégation de comportements plus ou moins rationnels visant une fin particulière ne donne pas, collectivement, l'effet voulu par les individus.
Tu vends tes actions en bourse, c'est cool.
Tout le monde vend ses actions en bourse, en même temps, ça donne un truc moins cool. Mais le vendeur, il a pas anticipé.
Tu changes de file pour doubler une voiture un peu lente, ralentissant les autres par ton mouvement, c'est cool pour toi.
Tout le monde le fait, ça donne des bouchons.

Un type accoste une femme dans la rue, ça peut être cool.
Il est le cinquième aujourd'hui, les quatre autres se sont comportés comme des mufles, demander l'heure sera perçu comme agaçant. Le harcèlement se définit, je crois, en partie par la répétitivité des actions. A priori, un individu seul peu harcelé, bien sûr.
Le problème c'est quand le harcèlement est vécu du fait d'un collectif défini par les harcelées (les harceleurs de rue) et peut-être d'un effet émergent. Et quand la condamnation tombe sur des individus qui eux ne se reconnaissent pas comme membre d'un collectif dans lequel on les assigne directement.

Je me casse la tête sur cette question du harcèlement de rue. Ca m'intéresse de plein de point de vue.

Et je crois que tant que ces problèmes basiques de changement d'échelle, d'étiquetage, d'effet émergent et d'intentions individuelles ne seront pas posés, il n'y a aucune possibilité de discussion constructive (sauf à dissiper empiriquement le malentendu) entre :
- des femmes qui vivent un agglomérat d'actions comme un harcèlement (et j'ai recueilli des témoignages de femmes dont je ne remettrai pas en question la parole, et j'ai accompagné des femmes dans des journées en ville, et c'est hallucinant les tournures que ça peut prendre) et tendent à assigner la responsabilité à des individus (toi, à qui je m'adresse, d'autant plus facilement que les médias employés notamment le net facilitent cette interpellation) pour un problème collectif ;
- des individus qui se voient faire des procès d'intention pour des actions d'un collectif auquel ils ne s'identifient pas, et se sentent ainsi victimes d'une injustice.

Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Caabon a écrit:
Et je n'irais pas jusqu'à dire que les féministes ultra cherchent à imposer des normes sociales en France.

Je formule plutôt l'hypothèse que des groupes minoritaires, radicaux ou pas, peuvent produire des mots, des concepts, des outils à penser, pour une majorité. Celle-ci peut s'en emparer, sans le revendiquer, pour exprimer une réalité qu'elle vivait comme gênante, souffrance, ne serait-ce que pour se sentir légitime à le dire.

Juste du côté langage, je pense que le passage d'une société où existe le "devoir conjugal" à une société où existe le "viol conjugal" permet de soudainement faire apparaître de situations qui existaient dans la première mais qu'on "découvre" dans la deuxième.

Pour prendre un exemple moins engagé dans la veine féministe, c'est un peu comme quand une minorité d'ultra a essayé d'expliquer au gens ce qu'était l'exploitation dans un système capitaliste.

Je comprends ton point de vue, mais je pense qu'il ne prend pas en compte la totalité des ultra justement. Les ultra font du lobbyisme aux USA et en Europe du Nord et, avec beaucoup moins de succès, essaient de s'y mettre en France. Il y a des bonnes choses qui ressortent du féminisme de troisième vague, comme effectivement le viol conjugal. Quand il commence à y avoir des pressions sur des organismes ayant autorité sur un certain domaine ou lieu, alors c'est du lobyisme et les conséquences sont des conséquences sociales forcées, voire des fois des conséquences juridiques.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:45 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Ca ressemble à un... EFFET EMERGENT !!!!!!!!!!









Un concept pour lequel j'ai un coup de coeur.

Je dois me faire chier à chercher sur Google ou cette fois tu vas m'expliquer ?



Tu appelles acquérir des connaissances vachement cool te faire chier ?
Un effet émergent, c'est quand l'agrégation de comportements plus ou moins rationnels visant une fin particulière ne donne pas, collectivement, l'effet voulu par les individus.
Tu vends tes actions en bourse, c'est cool.
Tout le monde vend ses actions en bourse, en même temps, ça donne un truc moins cool. Mais le vendeur, il a pas anticipé.
Tu changes de file pour doubler une voiture un peu lente, ralentissant les autres par ton mouvement, c'est cool pour toi.
Tout le monde le fait, ça donne des bouchons.

Un type accoste une femme dans la rue, ça peut être cool.
Il est le cinquième aujourd'hui, les quatre autres se sont comportés comme des mufles, demander l'heure sera perçu comme agaçant. Le harcèlement se définit, je crois, en partie par la répétitivité des actions. A priori, un individu seul peu harcelé, bien sûr.
Le problème c'est quand le harcèlement est vécu du fait d'un collectif défini par les harcelées (les harceleurs de rue) et peut-être d'un effet émergent. Et quand la condamnation tombe sur des individus qui eux ne se reconnaissent pas comme membre d'un collectif dans lequel on les assigne directement.

Je me casse la tête sur cette question du harcèlement de rue. Ca m'intéresse de plein de point de vue.

Et je crois que tant que ces problèmes basiques de changement d'échelle, d'étiquetage, d'effet émergent et d'intentions individuelles ne seront pas posés, il n'y a aucune possibilité de discussion constructive (sauf à dissiper empiriquement le malentendu) entre :
- des femmes qui vivent un agglomérat d'actions comme un harcèlement (et j'ai recueilli des témoignages de femmes dont je ne remettrai pas en question la parole, et j'ai accompagné des femmes dans des journées en ville, et c'est hallucinant les tournures que ça peut prendre) et tendent à assigner la responsabilité à des individus (toi, à qui je m'adresse, d'autant plus facilement que les médias employés notamment le net facilitent cette interpellation) pour un problème collectif ;
- des individus qui se voient faire des procès d'intention pour des actions d'un collectif auquel ils ne s'identifient pas, et se sentent ainsi victimes d'une injustice.

Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.


1) Parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte de répétition.
Je vais prendre un exemple extérieur : qu'un représentant d'une assoc m'arrête dans la rue pour me parler de son action, pourquoi pas.
Qu'à chacune de mes sorties en ville, mon passage dans la rue soit marqué par deux interpellation de deux représentants d'associations différentes, et ce quelque soit mon projet, trajet, sensibilité, volonté du jour, constitue pour moi un agacement profond.

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:47 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.


1) Parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte de répétition.
Je vais prendre un exemple extérieur : qu'un représentant d'une assoc m'arrête dans la rue pour me parler de son action, pourquoi pas.
Qu'à chacune de mes sorties en ville, mon passage dans la rue soit marqué par deux interpellation de deux représentants d'associations différentes, et ce quelque soit mon projet, trajet, sensibilité, volonté du jour, constitue pour moi un agacement profond.

C'est hors sujet. Parce que tous les jours un représentant d'association différent te fait chier, quand un mec te demande l'heure tu lui dis que c'est du harcèlement ?

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:52 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Et je n'irais pas jusqu'à dire que les féministes ultra cherchent à imposer des normes sociales en France.

Je formule plutôt l'hypothèse que des groupes minoritaires, radicaux ou pas, peuvent produire des mots, des concepts, des outils à penser, pour une majorité. Celle-ci peut s'en emparer, sans le revendiquer, pour exprimer une réalité qu'elle vivait comme gênante, souffrance, ne serait-ce que pour se sentir légitime à le dire.

Juste du côté langage, je pense que le passage d'une société où existe le "devoir conjugal" à une société où existe le "viol conjugal" permet de soudainement faire apparaître de situations qui existaient dans la première mais qu'on "découvre" dans la deuxième.

Pour prendre un exemple moins engagé dans la veine féministe, c'est un peu comme quand une minorité d'ultra a essayé d'expliquer au gens ce qu'était l'exploitation dans un système capitaliste.

Je comprends ton point de vue, mais je pense qu'il ne prend pas en compte la totalité des ultra justement. Les ultra font du lobbyisme aux USA et en Europe du Nord et, avec beaucoup moins de succès, essaient de s'y mettre en France. Il y a des bonnes choses qui ressortent du féminisme de troisième vague, comme effectivement le viol conjugal. Quand il commence à y avoir des pressions sur des organismes ayant autorité sur un certain domaine ou lieu, alors c'est du lobyisme et les conséquences sont des conséquences sociales forcées, voire des fois des conséquences juridiques.


Mais on ne peut pas prendre en compte la totalité des ultras.
Pas plus que les ultras ne peuvent prendre en compte la totalité des hommes/femmes et de leurs divers courants de pensée.
Tu leur appliques ce que tu leur reproches.
Ce sont des groupes politiques autant que des groupes féministes, engagés dans des enjeux d'existence, de pouvoir, de moyen, autant que vers un idéal de société. (Comme les communistes, la France Insoumise, etc.)

Quant à reprocher à des minorités de produire des lois contre des tendances sociales jugées majoritaires, voire de faire pression... Je te trouve curieusement mal placé pour user de cet argument inquiétant.

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:58 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.


1) Parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte de répétition.
Je vais prendre un exemple extérieur : qu'un représentant d'une assoc m'arrête dans la rue pour me parler de son action, pourquoi pas.
Qu'à chacune de mes sorties en ville, mon passage dans la rue soit marqué par deux interpellation de deux représentants d'associations différentes, et ce quelque soit mon projet, trajet, sensibilité, volonté du jour, constitue pour moi un agacement profond.

C'est hors sujet. Parce que tous les jours un représentant d'association différent te fait chier, quand un mec te demande l'heure tu lui dis que c'est du harcèlement ?


Ce n'est pas hors-sujet.

Et EXACTEMENT !
Pourquoi.
Revoyons ce que j'ai dit plus haut.
La répétition d'une intrusion dans mon espace social par un groupe identifié (les membres d'associations) provoque un agacement.
Je finis par prêter à chaque individu les défauts émergeant des actions agrégées, et à prêter l'intention de l'effet émergent aux individus (qui ne l'ont pas à la base, sinon ce ne serait pas un effet émergent).
Or, le jour où un de ces représentants d'association m'interpelle en me disant : "eh, salut, tu..." je vais l'envoyer bouler avant qu'il termine sa phrase, je vais m'énerver d'être encore arrêté interrompu, alors que si ça se trouve, il voulait simplement me demander l'heure.

Et pourquoi ce n'est pas hors-sujet.
Le processus reste exactement le même, et je ne crois pas être hors sujet.
Le problème est que, potentiellement, un individu dans la rue, confronté à d'autres individus dans un certain type de relations, va chercher le dénominateur commun de ces individus, pour penser le groupe qui produit ces effets néfastes par agglomération de comportement.

Le problème c'est que le dénominateur commun ce sont... roulement de tambour... les hommes !
Si nous vivions dans des espaces bien mieux ségrégés, on pourrait voir émerger des catégories plus fines.

Si les comportements étaient mieux distribués, également.
Ex : les jeunes hommes.

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mar 15 Aoû 2017 23:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Il y a quand même une différence entre essayer de faire passer une norme sociale qui contre le mal-être d'une bonne partie de la société et en faire passer une qui invente un mal-être à la société. Si certaines théories féministes, même de troisième vague, sont passées comme une lettre à la poste et ont obtenu le soutien d'une si grande part de la population, c'est bien parce qu'elles répondaient à un mal-être existant. C'est différent lorsque tu parles d'un mal-être qui touche la moitié de la population et que la majorité de cette moitié te regarde avec un point d'interrogation au dessus de la tête parce qu'elle voit pas de quoi tu parles. D'autant plus quand en plus d'inventer des mal-être tu en crée pour une autre partie de la population (cf les nombreux témoignages en Europe du Nord d'hommes et de femmes qui vivent particulièrement mal les pressions sociales qui ont été créées au cours des deux dernières décennies là-bas sous couvert de justice sociale).

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.


1) Parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte de répétition.
Je vais prendre un exemple extérieur : qu'un représentant d'une assoc m'arrête dans la rue pour me parler de son action, pourquoi pas.
Qu'à chacune de mes sorties en ville, mon passage dans la rue soit marqué par deux interpellation de deux représentants d'associations différentes, et ce quelque soit mon projet, trajet, sensibilité, volonté du jour, constitue pour moi un agacement profond.

C'est hors sujet. Parce que tous les jours un représentant d'association différent te fait chier, quand un mec te demande l'heure tu lui dis que c'est du harcèlement ?


Ce n'est pas hors-sujet.

Et EXACTEMENT !
Pourquoi.
Revoyons ce que j'ai dit plus haut.
La répétition d'une intrusion dans mon espace social par un groupe identifié (les membres d'associations) provoque un agacement.
Je finis par prêter à chaque individu les défauts émergeant des actions agrégées, et à prêter l'intention de l'effet émergent aux individus (qui ne l'ont pas à la base, sinon ce ne serait pas un effet émergent).
Or, le jour où un de ces représentants d'association m'interpelle en me disant : "eh, salut, tu..." je vais l'envoyer bouler avant qu'il termine sa phrase, je vais m'énerver d'être encore arrêté interrompu, alors que si ça se trouve, il voulait simplement me demander l'heure.

Et pourquoi ce n'est pas hors-sujet.
Le processus reste exactement le même, et je ne crois pas être hors sujet.
Le problème est que, potentiellement, un individu dans la rue, confronté à d'autres individus dans un certain type de relations, va chercher le dénominateur commun de ces individus, pour penser le groupe qui produit ces effets néfastes par agglomération de comportement.

Le problème c'est que le dénominateur commun ce sont... roulement de tambour... les hommes !
Si nous vivions dans des espaces bien mieux ségrégés, on pourrait voir émerger des catégories plus fines.

Si les comportements étaient mieux distribués, également.
Ex : les jeunes hommes.

Et donc la meilleure solution est d'appeler à l'arrêt des relations sociales dans la rue ou dans les espaces non prévus spécifiquement à cet effet, ou d'attendre deux secondes de plus pour voir si la personne a effectivement des intentions déplacées ?

Je vote la solution 2 mais je suis peut être à côté de la plaque.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:02 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Et je n'irais pas jusqu'à dire que les féministes ultra cherchent à imposer des normes sociales en France.

Je formule plutôt l'hypothèse que des groupes minoritaires, radicaux ou pas, peuvent produire des mots, des concepts, des outils à penser, pour une majorité. Celle-ci peut s'en emparer, sans le revendiquer, pour exprimer une réalité qu'elle vivait comme gênante, souffrance, ne serait-ce que pour se sentir légitime à le dire.

Juste du côté langage, je pense que le passage d'une société où existe le "devoir conjugal" à une société où existe le "viol conjugal" permet de soudainement faire apparaître de situations qui existaient dans la première mais qu'on "découvre" dans la deuxième.

Pour prendre un exemple moins engagé dans la veine féministe, c'est un peu comme quand une minorité d'ultra a essayé d'expliquer au gens ce qu'était l'exploitation dans un système capitaliste.

Je comprends ton point de vue, mais je pense qu'il ne prend pas en compte la totalité des ultra justement. Les ultra font du lobbyisme aux USA et en Europe du Nord et, avec beaucoup moins de succès, essaient de s'y mettre en France. Il y a des bonnes choses qui ressortent du féminisme de troisième vague, comme effectivement le viol conjugal. Quand il commence à y avoir des pressions sur des organismes ayant autorité sur un certain domaine ou lieu, alors c'est du lobyisme et les conséquences sont des conséquences sociales forcées, voire des fois des conséquences juridiques.


Mais on ne peut pas prendre en compte la totalité des ultras.
Pas plus que les ultras ne peuvent prendre en compte la totalité des hommes/femmes et de leurs divers courants de pensée.
Tu leur appliques ce que tu leur reproches.
Ce sont des groupes politiques autant que des groupes féministes, engagés dans des enjeux d'existence, de pouvoir, de moyen, autant que vers un idéal de société. (Comme les communistes, la France Insoumise, etc.)

Quant à reprocher à des minorités de produire des lois contre des tendances sociales jugées majoritaires, voire de faire pression... Je te trouve curieusement mal placé pour user de cet argument inquiétant.


Nan, plus sérieusement, au-delà de cette vilaine attaque ad-hominem (j'ai un peu honte).
Je ne comprends pas ce que tu appelles ici faire du lobbyisme.
En fait, faire du lobbyisme me dérange un peu, parce que ce terme appartient à une rhétorique anti-démocratique et me semble désigner un peu tout et n'importe quoi. Le lobbyiste est souvent celui qui complète pour faire triompher des intérêts malsains au détriment de la communauté, dans l'obscurité anti-démocratique.

C'est du moins l'image que j'en ai et qu'il me semble trouvée confirmée dans la manière dont tu présentes l'oeuvre de ces ultra.

Or, ça ne m'aide ni à comprendre leurs actions, ni leurs motivations. Et sûrement pas à avoir un débat serein à leur sujet, puisqu'à leurs actions sont accolées, par ce que charrie le terme, tout un procès d'intention.

Pourrais-tu me dire ce que tu appelles des lobbyistes ?

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Ah, pour moi le terme lobbyiste est bien plus général. Il peut désigner ce que tu en disais, mais également n'importe quel groupe politique qui fait pression au détriment des autres, même de manière parfaitement public. Pour l'exemple des féministes ultra, par exemple, elles font selon moi du lobbyisme parce qu'elles cherchent à faire passer des normes et interdictions uniquement basées sur leur vision des choses, sans trouver de terrain d'entente avec les autres groupes, et ce de manière parfaitement publique. Et je pense qu'elles le font car elles sont persuadées du bien fondé de la chose.

Entre nous, tu n'as pas tout à fait tort sur un point, le lobbyiste n'est lobbyiste que du point de vue de l'un de ses opposants, et tout groupe politique peut être considéré comme lobbyiste dès lors qu'il tâche d'amener ses idées au devant de la scène. Là où j'ai plus de mal avec le lobbyisme féministe ultra c'est que j'ai la très claire impression qu'il tend à créer des problèmes qui n'existent pas, contrairement à d'autres groupes (que ce soit les communistes, d'autres groupes féministes ou autre) qui ont plutôt tendance à répondre à des problèmes existants, peu importe que leur façon de faire soit la bonne ou non. Dans ce second cas, on peut au moins tirer une leçon de ce lobbyisme et aider à réfléchir à la société (l'exemple que tu faisais du viol conjugal par exemple, je ne sais pas si on s'y prend de la bonne manière, mais au moins il est entré dans le débat social). Dans le premier cas on en vient à se battre contre des moulins à vent et à créer des débats fictifs.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:10 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mar 4 Sep 2012 18:38
Messages: 30987
Localisation: Gwadh
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Caabon a écrit:
Anastasie Terreblanc a écrit:
Acquérir des connaissances cool c'est pas se faire chier. Chercher un article un minimum détaillé pendant 10 minutes ça l'est moins.

Et oui, ça me paraît assez juste comme analyse. Mais il y a deux problèmes qui n'ont pas besoin de résoudre cette équation pour se poser.

1) Un acte social aussi basique que demander l'heure, une direction, une cigarette ou parfois simplement engager une conversation sans arrière pensée ne devrait pas pouvoir être considéré comme du harcèlement, simplement parce qu'il ne suit en rien l'un des actes incriminés dans ce harcèlement, qui vient d'une répétition. Or ces actes sont parfois considérés comme tel.
2) Un certain groupe social a le monopole de ce qui est considéré ou non comme du harcèlement dans le cas du harcèlement de rue envers la femme, un groupe social qui est parfois parfaitement décrié par les supposées victimes de ces harcèlements de rue. Si certaines femmes considèrent que demander l'heure ne devrait pas être socialement permis, d'autres considèrent, alors même qu'elles sont les principales concernées, qu'il n'y a rien de mal à ce qu'un homme tente sa chance même pour l'inviter à boire un verre. Les "victimes" du "harcèlement", qu'elles ne considèrent pas comme tel, deviennent alors victimes de la nouvelles pression sociale, qu'elles n'ont pas choisi et qui a été imposé par un autre groupe d'individus.


1) Parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte de répétition.
Je vais prendre un exemple extérieur : qu'un représentant d'une assoc m'arrête dans la rue pour me parler de son action, pourquoi pas.
Qu'à chacune de mes sorties en ville, mon passage dans la rue soit marqué par deux interpellation de deux représentants d'associations différentes, et ce quelque soit mon projet, trajet, sensibilité, volonté du jour, constitue pour moi un agacement profond.

C'est hors sujet. Parce que tous les jours un représentant d'association différent te fait chier, quand un mec te demande l'heure tu lui dis que c'est du harcèlement ?


Ce n'est pas hors-sujet.

Et EXACTEMENT !
Pourquoi.
Revoyons ce que j'ai dit plus haut.
La répétition d'une intrusion dans mon espace social par un groupe identifié (les membres d'associations) provoque un agacement.
Je finis par prêter à chaque individu les défauts émergeant des actions agrégées, et à prêter l'intention de l'effet émergent aux individus (qui ne l'ont pas à la base, sinon ce ne serait pas un effet émergent).
Or, le jour où un de ces représentants d'association m'interpelle en me disant : "eh, salut, tu..." je vais l'envoyer bouler avant qu'il termine sa phrase, je vais m'énerver d'être encore arrêté interrompu, alors que si ça se trouve, il voulait simplement me demander l'heure.

Et pourquoi ce n'est pas hors-sujet.
Le processus reste exactement le même, et je ne crois pas être hors sujet.
Le problème est que, potentiellement, un individu dans la rue, confronté à d'autres individus dans un certain type de relations, va chercher le dénominateur commun de ces individus, pour penser le groupe qui produit ces effets néfastes par agglomération de comportement.

Le problème c'est que le dénominateur commun ce sont... roulement de tambour... les hommes !
Si nous vivions dans des espaces bien mieux ségrégés, on pourrait voir émerger des catégories plus fines.

Si les comportements étaient mieux distribués, également.
Ex : les jeunes hommes.

Et donc la meilleure solution est d'appeler à l'arrêt des relations sociales dans la rue ou dans les espaces non prévus spécifiquement à cet effet, ou d'attendre deux secondes de plus pour voir si la personne a effectivement des intentions déplacées ?

Je vote la solution 2 mais je suis peut être à côté de la plaque.


Non, tu n'es pas à côté de la plaque.
Tu analyses la situation rationnellement. Avec tout un tas de postulats liés à ta pensée, ton expérience, plus ou moins conscients.

Or les individus recourent rarement à une rationalité complète ; la plupart du temps, ils agissent en situation de rationalité limitée (notamment par l'information dont ils disposent) avec en plus tout ce qui vient agir quand les gens sont plongés dans l'action. Sans compter que quand bien même une rationalité très vaste s'exercerait, elle s'exercerait probablement avec des informations différentes des tiennes, une expérience différente de la tienne et...

Tu ne peux pas exiger cet exercice de la part de la personne en situation. Personne ne le peut.

Et là encore, tu effectues un glissement d'échelle.

Pour moi, le premier pas serait justement de comprendre ces glissements d'échelle, ces écarts de perception, ces conflits. Non pas pour les réduire, parce que certains sont irréductibles, mais au moins pour saisir les violences que peuvent produire la manière dont nous nous en emparons :
- ceux qui vont dénoncer des féministes ultra, avec un discours violent ;
- ceux qui vont dénoncer les machos harceleurs, avec un discours tout aussi violent.


Parce que pas d'échange. Pas les conditions d'échange. Pas de volonté d'échange.
(Oui parce que sous les irréductibilités il y a des enjeux politiques et sociaux d'existence de groupe, d'appartenance à des groupes, de constitution d'identité par la lutte).

_________________
* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
C'est là également où j'ai un problème avec la création de ces pressions sociales par les féministes. Je pense que leurs discours ont tendance à attiser ces comportements de la part des victimes, ils ont tendance à les conforter dans le choix du simple rejet sans réflexion quand ce problème existait bien moins avant. Tu me répondras que c'était peut-être parce qu'avant les femmes n'avaient simplement pas les outils pour le faire, mais qu'elles auraient voulu, mais j'ai un doute là-dessus personnellement, sans pouvoir l'étayer.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Blabla XXXIII
MessagePosté: Mer 16 Aoû 2017 00:20 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 11 Oct 2014 20:24
Messages: 21604
Localisation: Aliaénon
Bref. Du coup je peux pas proposer d'assiette de pâtes à des dames dans la rue.

_________________
 
 
Image


_________________


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 430885 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 28318, 28319, 28320, 28321, 28322, 28323, 28324 ... 28726  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016