L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Dim 9 Aoû 2009 19:45 
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Jet magie Kerkan : 31, échec
Jet attaque Kerkan : 06, échec

Les gouttes de pluie tombent dans la main de l'aquamancien, mais semblent refuser de s'assembler dans un nouveau projectile aqueux. C’est bien dommage pour toi car tu aurais pu placer sans difficulté sur le Segtek surpris. Mais la magie n’arrive pas à se manifester. D’ailleurs ta cape se teinte d’un coup d’un jaune verdatre.
Mais la malchance semble poursuivre l'enchanteur qui manque de trébucher en fonçant bâton levé vers Jakadi, si bien qu'il a de mauvais appuis et manque son coup de plusieurs décimètres.




Pendant ce temps, Glaya, se détournant du cadavre, a remarqué le piteux état de Lindeniel. Même si elle n'a plus de magie de guérison en elle pour l'instant, elle accourt à sa rencontre pour examiner ses blessures et vérifier qu'il va bien.




Krochar : En passant la tête par l'ouverture, tu peux découvrir une galerie souterraine qui suit le prolongement de la porte, mais qui se réduit vite pour atteindre une échelle plus humaine. Les murs sont formés d'une roche noire, agrémenté de quelques cristaux luminescents diffusant une faible lumière bleutée. Des montants de bois soutiennent la galerie. Il y a de nombreux gravats à l'entrée, laissant place plus loin à un sol lisse se perdant dans le noir au loin.

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15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Lun 10 Aoû 2009 08:18 
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Hé ben dis donc, c’est fou ce qu’il portait comme trucs sur lui ce gars là : retirer sa tunique –sous laquelle il avait heureusement d’autres fringues- a révélé tout un inventaire d’objets divers d’une qualité impressionnante, inventaire que je dresse mentalement de façon machinale au fur et à mesure que j’en extirpe les composantes des coins et recoins du défunt. C’est bien triste, mais d’une manière assez sordidement ironique, on peut dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres puisque la mort de ce sinistre individu va nous donner l’occasion à tous de nous remplir les poches d’un matériel de meilleure facture que les équipements plus ou moins de bric et de broc que nous utilisons tous, y compris Lindeniel malgré tout ce qu’il pourrait revendiquer du haut de son orgueil et de sa pédanterie habituelle.
En parlant de lui, alors que je me demande vraiment si on peut d’office préparer les épices pour accommoder sa viande ou s’il va se sortir de sa carbonisation par la foudre, j’entends non loin un bruit de métal bringuebalant, signe distinctif de l’approche de Glaya qui honore sa qualité de manieuse de fluides de lumière jusqu’au bout en allant porter assistance à l’hiniön malgré tout ce qu’il a d’insupportable. Je l’admets sans m’en dédire puisque mon attitude laissait de toute façon peu de place au doute, je ne me sens pas de faire preuve de charité envers lui, et c’est pour cette raison que j’avais résolu de ne pas intervenir pour lui porter secours à moins qu’il se montrât un tant soit peu poli envers ceux dont il dépend en ce moment, éventualité si improbable qu’on pouvait considérer qu’en l’absence de la chevalière, tout ce qu’il aurait pu faire aurait été de mordre sur sa chique et d’attendre en espérant que ça passe, médecine dont j’ai moi-même à plusieurs reprises éprouvé les « bienfaits » par le passé.

Cependant, alors que je suis en train de me redresser légèrement pour regarder de plus près un poignard à la lame redoutablement aiguisée que je ne rechignerais pas à voir figurer à ma ceinture (façon de parler puisque je n’en ai pas) de manière à être davantage capable de me défendre contre ceux qui viendraient croire qu’un sekteg n’est qu’une nuisance de bas étage bonne à être exterminée comme un cafard, j’entends derrière moi la voix de Kerkan parler de « récupérer son dû ». Ah ça, il n’aura donc jamais fini de me casser les pieds avec ses sottises celui-là ! Ce n’était qu’un bon sang de bonsoir de petit anneau de rien du tout : il n’était manifestement en rien particulièrement précieux ou particulièrement magique, et si sa valeur était sentimentale, je suppose qu’il l’aurait tout simplement porté sur lui au lieu de le laisser à la portée du premier venu dans son sac… et puis d’abord, il n’avait qu’à mieux s’occuper de ses affaires.

(N’empêche que maintenant, tu risques de prendre cher.
- Oh oh… )

Me retournant avec un mouvement de recul instinctif, la dague toujours en main, je peux voir qu’effectivement, le cuistre a décidé d’en finir définitivement avec tout ce qu’on pourrait considérer comme une approche diplomatique, pour avoir présentement recours à des méthodes plus musclées afin de récupérer ce satané bijou à la noix. En effet, vu comment il a la paume tendue face à lui, soit il me propose de la toper en signe d’amitié, soit il s’apprête à me balancer une grosse projection d’eau dans la figure, et d’après les éclairs de dédain colérique que ses yeux fous envoient, on comprendra qu’il n’est pas exagéré de ma part de bondir sur le côté de manière à éviter que ce déchaînement d’énergies aquatiques ne me réduise en chair à pâtée boursouflée.
Toutefois, c’est pour moi un grand soulagement que de voir que le lancement du sortilège de ce cinglé se traduit de toute évidence par un échec puisque, non seulement aucun torrent ne sort de sa main pour m’exploser la tronche, mais en plus, avec un dépit rageur, il se saisit de son bâton pour m’écrabouiller prestement la cervelle. Coup de pot, il n’est vraiment pas doué dans le maniement de cet engin, commettant une erreur du débutant digne du bleu le plus bleu –et c’est vrai qu’il est sacrément bleu tiens- qui consiste à frapper l’adversaire là où il se trouve au lieu d’essayer de prédire ses mouvements, me permettant ainsi d’esquiver sans problème cette attaque malhabile. Pour autant, son geste n’en est aucunement excusable, et c’est avec ma nouvelle arme en main que je bondis pour me précipiter sur lui, l’élan trop conséquent qu’il a pris me permettant d’être à ses côtés probablement sans même qu’il m’aie vu venir.

(Ne l’attaque pas ! Tu vas te faire lyncher !
- Hey, est-ce que ça me ressemblerait de trucider quelqu’un de sang froid ?)

Réponse : non, et c’est pour cette raison que, contrairement à ce que ce fou furieux aurait fait, je ne le plante pas sans autre forme de procès, me contentant de me positionner derrière pour placer mon couteau au niveau de son aine, étant trop petit pour atteindre sa gorge, la pointe touchant son entrejambe. Le message est clair : au moindre geste de sa part, je n’hésiterai pas à lui trancher le lard à ce niveau, et pas besoin d’être un prodige en médecine pour savoir que quand il y a saignement à ce niveau, on ne s’en sort pas, ou bien alors très difficilement, aussi il est dans son intérêt de cesser de jouer au plus malin désormais. Yumni sait que l’idée de le saigner comme un porc en lui cisaillant la saucisse au passage est très tentante, mais ma résolution d’être quelqu’un de bien appuyée par les propos de Minil’emnil me dissuade d’en arriver à de pareilles extrémités qui ne résulteraient de toute façon qu’en encore plus de chaos.

« Espèce de traître ignoble. » Lui dis-je haut et clair, la voix vibrant d’une colère bien légitime. « Je peux savoir ce qui t’a pris ?! »

Là, même pas besoin de feindre quoique ce soit, car mon indignation et mon étonnement sont tout ce qu’il y a de plus sincères : même chez les sektegs, quand quelqu’un vous dérobe votre bien, vous lui gueulez dessus pour qu’il vous le rende et vous lui tatanez la gueule s’il refuse, mais vous ne le tuez pas de but en blanc comme ça… ou bien alors vous le faites quand personne d’autre ne vous regarde, mais ça, c’est une autre affaire. Là, je suis complètement scié, et j’ai beau faire des efforts de compréhension, je n’arrive pas à m’expliquer comment quelqu’un d’aussi jeune qui se revendiquait en prime héraut des justes causes a pu en parvenir à se dire qu’une simple babiole vaudrait le coup d’éradiquer un compagnon de voyage qui a pourtant été loin d’être un sinistre individu couard et cruel doublé d’un chieur de première.
Ahlala… je n’aime vraiment pas cette situation, et sincèrement, j’espère qu’avec l’aide des autres, on pourra parvenir à régler ça sans s’écharper, parce que si je dois en arriver jusqu’à le voir mourir de ma propre main, je n’irais pas jusqu’à dire que je n’en dormirais pas de la nuit, mais sincèrement, je m’en voudrais pour lui qu’il ait fallu régler ça dans le sang !

_________________
J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Lun 10 Aoû 2009 15:39 
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Sentant les fluides affluer en moi, je me préparais à canaliser la pluie pour en faire une nouvelle projection aquatique et mettre hors d'état de nuire ce Gobelin. Mais une nouvelle fois mon sortilège se solda par un échec, je savais pertinemment que j'aurais dû rester chez le Shaman afin de recevoir l'entraînement qui m'aurait permis de me défendre. L'eau de pluie ne se matérialisa pas comme la dernière fois, rien ne se produisit, même pas une petite agglomération qui m'aurait fait dire que mon sortilège avait partiellement fonctionné. Non rien... Enfin ! Je n'allais pas me mettre à pleurer pour autant et fonçai donc sur le Gobelin qui ne s'était apparemment pas douté de mon acte. S'il pensait sincèrement que j'avais feint ma rancœur, il se trompait royalement, je n'étais plus du genre à subir mais à agir. Et si ce combat devait se solder par ma mort, hé bien soit ! Ce signe du destin signifiait que les Dieux en avaient voulu ainsi et tout le monde savait pertinemment que je m'étais donné corps et âme dans les forces occultes qui appartenaient à mes Divinités. Non, Jakadi ne m'effrayait pas, je n'avais que faire de lui, c'était un Gobelin, voleur et certainement assassin à ses heures perdues. Il ne faisait peut-être pas partie de l'armée d'Oaxaca, mais, sa façon d'agir suffisait amplement à le faire dépérir. Ses penchants pour le côté obscur ne me plaisaient pas et je ne voulais pas qu'il s'en sortît à si bon compte.

(Sortons le bâton !)

Dans mon élan, je me pris malencontreusement les pieds ce qui me déstabilisa et me fit rater mon coup de beaucoup... À croire que je n'étais bon à rien, cependant, je ne perdais pas espoir, les plus idiots arrivaient à devenir de bons combattants, je ne voyais pas pourquoi je ne réussirais pas moi non plus. Après tout je possédais des pouvoirs ignorés de nombreuses personnes qui croyaient que ce n'était que pure superstition. J'étais persuadé que je pourrais m'élever au rang de puissant mage, défiant toute concurrence avec les plus valeureux barbares du monde. Mais, en attendant, ma maîtrise magique était encore un peu limitée par ma jeunesse ce qui ne me permettait pas de rivaliser avec les Grands du royaume.

(Un jour j'y parviendrai ! Pour Issandre !)

Seulement, voilà le problème qui était en train d'émerger : la Créature verdâtre joua de ses petites jambes pour se retrouver derrière moi. De son couteau, il me menaçait et pas que ma personne ! Mon pénis était aussi la cible de ce Jakadi impur... Il devrait faire attention car cette partie de mon corps avait tendance à durcir rapidement, je n'aurais pas voulu lui donner un coup par inadvertance... Enfin, les plaisanteries n'avaient pas leur place dans cette situation embarrassante, je devais me libérer ou mourir ? Hé bien je laissais le choix à Moura de choisir, elle qui m'avait toujours soutenu dans les pires épreuves, je lui donnais toute mon ardente volonté. Le temps était venu de prouver ma non loyauté envers ce crétin de pseudo-aventurier qui pensait peut-être que mes pensées perverties par la réalité pourraient encore être modelées par ses idées. Hé bien non ! Le vol était un crime condamnable et apparemment on ne lui avait jamais appris que les petits larrons dans son genre finissaient les mains coupés pour ne pas qu'ils recommençassent. Devrais-je lui inculquer cet acte juridique bénin ?

(Ou pas...)

En attendant, s'il pensait m'effrayer, il se mettait le doigt dans l'œil, la seule chose qui me faisait peur à présent était la douleur, celle poignante qui apparaissait lorsque l'on était blessé. Ces maux qui coupaient le souffle et qui faisaient émerger des larmes détestables. Mais, le désir ardent de récupérer mon bien était l'unique entité qui me murmurait à l'oreille de me battre jusqu'au bout, je n'étais pas un lâche et si je devais aller dans le sombre royaume de Phaïtos, j'irai, marchant d'un pas décidé et déterminé. Hélas, mon œuvre sur cette pauvre terre n'était pas encore terminée, j'avais de terribles choses à accomplir et ce n'était pas entre quatre planches que je réussirais à les achever. Tant de choses qui s'effritaient autour de moi, mon frère Andorian que je me devais de martyriser, de torturer, d'enfermer à jamais pour faire payer ses actes macabres. Et puis, Issandre que je devais retrouver et former à l'art de la magie si cela n'était pas fait. Enfin ! Il me fallait bien m'occuper de la menace grandissante d'Oaxaca qui risquait de tous nous anéantir... Je ne laisserais pas cet abruti tout foutre en l'air à cause de son immoralité improbable qui jaillissait de son esprit dans un geyser de purin.

(Il le paiera de son sang...)

Puis, ce fut à ses lèvres de se mouvoir, plongeant la tempête dans laquelle nous nous trouvions en véritable champ de bataille. Je compris alors que ce n'était qu'à présent qu'il se rendait compte de mes pensées ancrées en moi, qu'il comprenait que je ne faisais plus partie de leur aventure et que j'agissais pour moi seul. Cette façon d'être me rappelait celle de Lindeniel qui avait toujours fait ses choix en écoutant son plus puissant allié qu'était son égoïsme. Mais, à présent, je comprenais sa façon de penser, son caractère, il était peut-être seul, et pourtant, il ne se souciait pas des problèmes qui apparaissaient sur son chemin, continuant sans cesse sa longue marche vers son but ultime. Il était peut-être froid, calculateur et étrange à mes yeux, mais je l'enviais bien plus que ce Gobelin qui cherchait à émouvoir ses coéquipiers pour mieux les délester de leurs biens au moment opportun.
«Sens-tu l'effet grisant de la colère ? Vois-tu c'est ce sentiment que j'éprouve depuis peu et je dois bien t'avouer qu'à partir de ce moment-là, j'ai cessé de faire partie de votre groupe. Je suis quand même déçu que tu t'en aperçoives seulement à présent... Allez ! Tue-moi, je n'en ai que faire, j'ai suffisamment vu tes sales mains rôder autour de moi.»

Sa voix sentait la hargne à des kilomètres, il en avait peut-être assez de me voir bloquer leur progression à longueur de temps, hé bien moi j'en avais assez d'être pris pour le dernier des imbéciles que je n'étais pas ! En contre-partie, je lui offris une voix douce et dénuée de toute colère, mes paroles résonnèrent d'autant mieux sur ce ton.

_________________

Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Mar 11 Aoû 2009 10:45 
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Localisation: Dans les montagnes aux alentours de Mertar.
Comme prévu la salle avaient des proportions gigantesque pour coller avec la porte. Par contre elle était complètement vide, baignée d'une lumière bleutée et ressemblait plus à un début de caverne qu'à une antichambre de royaume Torkin. La porte qui avait dû prendre des années à être forgé, assemblé, ancré dans la montagne ne protégeait que l'entrée d'une mine.

(Ils doivent vraiment considérer leurs mines comme sacrées pour mettre des portes pareilles.)

Malheureusement la sainteté de l'endroit n'a pas empêché les Torkin de fuir leur village et leur mine, ne laissant aucune trace de leur présence à l'intérieur si ce n'est pour les quelques poutres qui sont placé plus loin dans la galerie. Quelques gravas du même type que ceux qui empêchaient la porte de s'ouvrir plus s'étalaient sur le sol de la salle mais n'envahissaient bienheureusement pas le couloir minier qui s'enfonçait dans la montagne.
En regardant sur les murs je pus voir que la lumière émanait d'étranges cailloux bleus et transparents. Ils étaient en total contraste avec le reste de la paroi qui étaient entièrement noire, faite d'une matière solide que je ne connaissais pas.

(Peut-être que le charbon est comme ça à la base. Ou alors c'est une spécialité des royaumes Torkins. Si ça se trouve se n'est même pas du charbon. Les autres pourront m'éclairer je pense.)

A ce moment je fus surpris d'entendre qu'il y avait des cris derrière-moi, des bruits rapide aussi, comme lorsqu'on cour. Espérant qu'il n'y avait pas de problème je fis demi-tour et laissa derrière moi la porte et son arche pour rejoindre l'équipe.

Je fus très étonné de voir que Jakadi menaçait Kerkan avec un poignard dirigé vers son ventre. La scène se déroulait au-dessus du cadavre du tireur et Glaya et Lindeniel se trouvaient légèrement plus loin derrière les deux protagonistes. Plusieurs scénarios firent irruptions dans ma tête.

(Jakadi nous trahit ? Il veut tout le butin pour lui tout seul ? Le tireur aurait-il donné des renseignements qui, au contraire, désigne Kerkan comme un traître ?)

Ces idées farfelues me faisait peur mais aucune n'était réellement logique. Jakadi n'a rien d'un voleur ou d'un traître et c'était pareil pour Kerkan. Je décidais de me mêlé à l'affaire pour tirer ça au clair :

"Holà ! Jakadi qu'est-ce qui te prend ? Arrête ça tout de suite !"

Je descendais sur les cailloux qui parsemait le sol à une vitesse et avec une expression qui, je l'espérais, indiquait clairement que j'abaisserais l'arme de mon chatchy bratty moi-même s'il le faut.

"Qu'est-ce qui c'est passé, c'est quoi cette histoire ?"

Je me rapprochais du duo en espérant ne pas avoir à molester Jakadi pour avoir une explication.

_________________
Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2009 17:59 
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Localisation: Monde des Rêves
Alors que la pureté et la perfection incarnée gisait presque sous le coup puissant d’un éclair de Valyus, blessé tant dans l’honneur que dans la chair par l’électricité lâche qui frappe sans que l’on puisse l’atteindre, un mage humain aux cheveux bleutés et un gobelin méprisable armé d’une lame acérée s’entredéchiraient lamentablement dans une querelle intestine et matérialiste. Lindeniel n’eut même pas lever les yeux vers les deux ineptes sans cerveau pour les imaginer se menacer, tant par la parole que par les armes, de puérilités frisant la plus basse condition, les ridiculisant même aux yeux des créatures les plus abjectes qui avaient tant d’honneur que de bestialité. C’est d’ailleurs ce genre d’être qui s’approcha l’instant d’après d’eux pour les séparer, en la personne de Krochar le démoniaque réconciliateur, un orque gentil et faible d’esprit, mais sans doute plus sensé que les deux autres crevures qui ne voyaient pas l’importance de leur position ici. Ils étaient tous horripilants, de cette désuétude irréfléchie qui les faisait se battre sous l’orage alors que Lui, Lindeniel le Grand, était blessé et souffrait en attendant une aide qui ne venait pas. Et quand bien même il ne serait pas blessé, leur seule considération logique aurait été d’avancer, silencieusement et sans se faire remarquer, et non se laisser aller à de tels enfantillages puérils, disputes de bambins sans maturité et sans jugeote. Ils pouvaient aller se faire pendre, Lindeniel ne les aiderait plus en rien, tant qu’ils ne feraient pas preuve de bon sens et de bienveillance à son égard, respectant simplement l’honneur et la politesse dus à son rang et à sa personne.

Un peu comme la naïve de service, cette bonne et conne Glaya qui intervint pour secourir inutilement l’elfe dans sa détresse solitaire. C’était la seule qui méritait un rien de respect, parmi ce groupe de décérébrés abrutis. Enfin, du moins était-elle respectable dans ses intentions, car sur le terrain, elle relevait plus de l’incompétence la plus tragique, avouant mièvrement ne plus disposer de suffisamment de magie pour sortir l’Elfe de cette situation gênante. Pire que tout, elle inspecta même les blessures de l’elfe, palpant de ses mains impures les blessures ouvertes de l’elfe, terribles déchirures dans son physique parfait, qui lui faisait haïr davantage encore Valyus le fourbe, piètre divinité ne méritant aucunement ce rang.

Lindeniel poussa un soupir las après l’inspection de la paladine sur son corps divin, et la regarda de ses yeux sombres avec un air de pitié. Sa voix était moins froide qu’à l’accoutumée, même si elle relevait toujours d’une distance remarquable, de par la différence entre la roture de la femme et de sa noblesse, tant de corps que d’âme.

« Glaya, voyez donc le Sekteg à l’œuvre. Il amène la discorde et la zizanie dans notre groupe, dont il n’aurait jamais dû faire partie de par sa nature malfaisante. Par les forces auxquelles vous croyez, par la bonté qui vous habite, ouvrez les yeux sur la réalité : Rien ne sera plus bon tant que cet être sera avec nous. Ils ne nous servent plus à grand-chose, désormais. Venez avec moi, et gagnons la porte des rêves pour accomplir notre destinée. »

Sans doute était-ce une première, il s’était exprimé à la première personne du pluriel, acceptant visiblement d’être lié à quelqu’un, ne fut-ce que pour un temps court, pour effectuer une tâche leur étant dévolue. Il avait vu sa puissance d’action, et elle ne pouvait qu’être là pour lui indiquer la route de la Montagne, nouveau bouclier-guide à son actif…

Lindeniel se releva donc péniblement, et regarda le trio pitoyable avant de s’approcher à pas feutrés de la carcasse du tireur embusqué. Les insolents avaient commencé à le dépouiller de ses biens, et il se dit que c’était sans doute la raison de leur ire commune. Il n’en avait que faire, il prendrait sur ce corps ce qui pouvait lui être utile pour la suite, et laisserait le reste, indigne de lui, à ces mécréants, comme un maître de maison laisse les carcasses de son repas à ses chiens baveux.

La première chose dont il s’empara fut bien entendu la cape de l’individu… La sienne était désormais inutilisable, et il la remplaça de ce tissu rocheux qui avait su rendre invisible à leurs yeux cet ennemi poseur d’énigme. Il laissa la dépouille de son ancienne cape, ‘empruntée’ sur le marché de Tulorim à un marchand miteux, qui ne la reverrait jamais, pas plus que l’argent qui lui était dû… Ainsi donc, lui aussi allait devenir invisible, discret, frappant à distance sans se faire voir… L’arbalète du sieur, il la laissa là sans y toucher. Il en possédait une en meilleur état que celle détrempée qui gisait là.

Il ne put s’empêcher, par contre, de se saisir de la capuche qui protégeait le visage de ce moribond décédé : sans doute finissait-elle de parfaire son équipement discret, et il s’en para la tête pour n’être plus désormais reconnaissable de quiconque… L’ombre sur son visage cachait celui-ci aux yeux des inconnus, et sa chevelure parfaite était désormais protégée des tourments de la pluie malfaisante. Regardant ce corps sans vie d’un rictus écœuré, le sang impur dégoulinant de nombreuses plaies, il remarqua quatre lames. L’une était plantée dans sa cuisse, dernier témoin du jet chanceux du sekteg. Il lui emprunterait cette arme, de trop bonne facture pour être portée par un être si indigne, même si l’arme en question était plutôt banale pour un être si exceptionnel que Lindeniel. Les trois autres armes semblaient faites de verre, tant leur lame était fine et acérée. Il plaça le tout dans sa besace, aux côtés de sa précieuse statuette féline, dont il caressa la tête sans même sans apercevoir, dans un signe rituel de respect envers Zewen, son frère, son dieu…

L’odeur âcre du sang lui envahissait les narines, et il ne pouvait rester une seconde de plus auprès de la dépouille déjà presque rigide et froide. Il fit un geste à Glaya, lui indiquant d’une main gantée l’entrée de la montagne, comme une direction donnée, puis se couvrit intégralement de la cape pour disparaître à tous ces yeux impurs.

Sans tarder, il avança jusqu’à l’arche naine, la passant pour se diriger petit à petit vers les grandes portes de pierre.

Il passa discrètement, le plus loin possible des tourments du combat de chiffonniers qui retenaient l’attention de ses condisciples, et se rendit jusqu’à l’entrée de Khren Dal où se trouvait Krochar, l’instant d’avant. À son tour, il passa sa tête par l’ouverture, et découvrir l’intérieur obscur de cette mine abandonnée par les Torkins apeurés, voici de nombreuses années. Toute cette roche éclairée mystérieusement serait un endroit idéal pour lui se mouvoir discrètement, avec sa nouvelle acquisition. Sans attendre un instant de plus, il se fit de nouveau l’éclaireur de l’équipe qu’il abandonnerait peut-être, pénétrant avec prudence dans les ténèbres de la montagne…

_________________
Lindeniel Il Thirnasael, noble Hinïon dans la tourmente d'une quête onirique.

Tous méprisables...


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009 23:28 
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L'état de santé de Lindeniel n'est pas grave et Glaya se désintéresse vite de son corps foudroyé pour s'apesantir sur ses paroles.

"C'est incroyable ! Comment peuvent-ils se battre dans notre situation ? Nous devons faire vite, pas nous battre !"

Abasourdie, elle suit Lindeniel vers les autres pour essayer de comprendre la situation. Mais en voyant la lame et en entendant les invectives à base de mort, elle se met à crier.

"MAIS ARRÊTEZ ! VOUS ÊTES FOUS !"

Voyant Lindeniel s'éloigné vers la mine en lui faisant un geste pour l'inciter à le suivre, elle lui fit comprendre d'un mouvement de main qu'elle voulait attendre encore quelques instants.

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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Lun 24 Aoû 2009 17:00 
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Ah le saligaud, tenter une pareille attaque en traître envers moi, lui qui paraît encore et toujours se prendre pour un parangon de vertu : rien que de penser à la nature de l’olibrius que je tiens sous la menace de ce poignard nouvellement acquis, j’ai comme des nausées qui me viennent. C’est que je connais bien ce genre de paladin d’opérette qui, trop heureux d’avoir quelque chose contre lequel déchaîner sa hargne stupide et myope, ne se préoccupe même pas de savoir si ce qu’il fait est fondamentalement bon ou mauvais, se contentant de tuer mécaniquement à tour de bras toute créature « maléfique » qu’il rencontre, le crâne si bourré de sornettes qu’il n’y reste même plus de place pour la moindre réflexion. Ah, bien sûr, quand il s’agit de me faire la peau pour un petit vol de rien du tout qui ne peut d’ailleurs même pas être certifié (je le rappelle une énième fois), voilà que ça se bouscule au portillon, mais pour l’aide que je leur ai apportée jusqu’ici à de nombreuses reprises, pas le moindre mot ou geste de remerciement !
Grr, dire qu’avec la trop grande puissance pour son petit ciboulot que ce cinglé a à sa disposition, il aurait sans doute pu me déchiqueter d’un seul de ses sortilèges dont on a pu voir l’effet sur le désormais défunt ! A y songer, je suis tout tremblant de rage, mais aussi de crainte d’avoir une fois de plus manqué de peu de passer l’arme à gauche, et il ne tient qu’à ma bonne conscience ainsi qu’aux douces harangues de Minil’emnil que je n’éviscère pas sans autre forme de procès ce taré ! Et le pire est que le bougre paraît réellement avoir disjoncté puisque, loin de faire preuve d’un minimum de prudence face à celui qui le tient sous la menace de sa lame, le voilà qui se met à fanfaronner, ânonnant sottise après sottise en un délire qui le pousse à m’adresser la parole comme si on avait gardé les cochons ensemble.

Quel imbécile… ça oui, la colère, je connais ça, bien plus qu’il ne pourra jamais s’en douter : raillé, blessé, tourmenté par une tribu toute entière durant toute sa vie, qui n’aurait pas accumulé une colère telle qu’il n’aurait qu’une envie, déchaîner sa hargne sur la première cible venue ? Ce crétin au crâne trop étroit ne s’en rend peut-être pas compte, mais décéder n’est pas quelque chose de très agréable, et pourtant, c’est quelque chose qui pourrait bien être sur le point de lui arriver avec le paquet de nerfs dont l’énervement est à vif collé tout contre lui, et dont l’arme est à deux doigts de lui offrir un aller simple pour les enfers. Et le pire, c’est que ce nigaud de la pire espèce m’y incite, indiquant ainsi qu’il doit définitivement avoir perdu la boule pour se croire ainsi en plein dans un conte de fées où le gentil ne peut bien évidemment pas mourir, et surtout pas de la main d’un vilain méchant pas beau de bas étage.
Trop heureux de lui offrir ce qu’il demande, je m’apprête à lui cisailler le bas-ventre d’une bonne torsion du poignet bien comme il faut, mais avant que j’aie pu pousser mon entreprise de mise à mort plus loin, une grosse voix retentit soudain, son timbre grave identifiant sans doute possible son possesseur comme étant Krochar qui, toujours aussi soucieux de bien faire, fait irruption au beau milieu de cette scène avec la ferme intention manifeste de mettre fin aux hostilités, manu militari si nécessaire, comme l’indique sa mine résolue et réprobatrice aux traits redoutables à l’intensité accrue par la chape de ténèbres qui l’entoure. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà qu’un autre intervenant se ramène, Glaya, celle-ci hurlant de toute la force de sa voix pour nous ramener à la raison, la rouquine paraissant une fois de plus à deux doigts de perdre la boule devant de pareilles tensions.

Et taleskwi… d’abord Kerkan qui cherche à me massacrer, et maintenant, les autres qui rappliquent et qui, n’ayant probablement rien aperçu de ce qui a précédé la situation présente, ne voient désormais rien d’autre qu’un sekteg sur le point d’ouvrir le bide d’un humain, situation pour le moins compromettante et dont je risquerais bien de ne pas me sortir à bon compte si jamais je ne prends pas un minimum garde à ce que je fais et dis, contrairement à ce sot d’aquamancien puéril et destructeur.

(Même si on a ferré un beau poisson, quand la pèche est interdite, il faut le relâcher !)

Ah oui, c’est sûr que là, c’est tout ce qu’il y a de plus tentant que de le faire passer de vie à trépas comme lui-même m’y incite d’ailleurs, mais une telle éventualité est réduite à l’état de chimère avec de pareils spectateurs juste à côté de moi… et il y a aussi que zut, il ne sera quand même pas dit que Jakadi n’a pas un minimum de moralité ! Ainsi, dommage pour ma colère qui devra une fois de plus ne pas être satisfaite, mais il semble bien que je vais devoir épargner cet ignoble individu, autant pour ne pas me faire matraquer par les autres que parce que je suis tout de même au-dessus d’une vengeance aveugle, par opposition à un certain gars tout en bleu, et, avec un soupir sifflant de dépit rageur, je relâche l’étreinte que je maintenais sur lui, rangeant ma dague nouvellement acquise aux côtés de celles que je possède déjà, reprenant ensuite ce qu’il avait interrompu, retournant me charger du dépouillement du cadavre de notre agresseur.
D’ailleurs, au passage, je peux m’apercevoir que le bougre est soudainement beaucoup moins pourvu, la faute en revenant sans l’ombre d’un doute à celui qui pourrait partager avec Kerkan le titre du plus infâme personnage du coin, Lindeniel en personne qui, du haut de son insupportable pédanterie, paraît tout de même avoir de sacrées velléités de charognard pour se jeter sur les premiers équipements qui lui tombent sous la main avant de s'éclipser aussitôt son forfait accompli. C’est que le faquin n’y est pas allé de main morte, car voilà déjà le diseur d’énigme dépouillé de l’intégralité de sa grande cape ainsi que de quelques lames de jet qu’il portait sur lui… et il est même allé jusqu’à me chouraver le couteau de jet qui s’était enfoncé dans la cuisse du larron ! Hé bien, heureusement que j’ai pris ce poignard plus tôt, sinon, il en aurait certainement fait également sa propriété ! De toute façon, je m’en fiche, je n’ai pas envie de me donner la peine de courir après ce crétin de première classe étant donné que ce sot accompli n’entendrait jamais raison quand bien même il ne pourrait pas être plus en tort, et l’arme que je détiens désormais compense de toute façon avantageusement cette perte de par son tranchant dangereusement effilé.

« Tu es fou Kerkan. » L’accusé-je d’une voix rendue atone par la lassitude grondante d’énervement que j’éprouve alors que j’empoche machinalement une petite bourse qui avait échappé à la rapacité de l’hiniön, bien résolu à ramasser tout ce que je pourrai avant de reprendre la route sans tarder, en ayant par-dessus la tête de tout ce qui se passe. « Tu es aveuglé par un sens de la justice simplet qui t’empêche de discerner le bien du mal. » Enchaîné-je tout en raflant au passage l’arbalète, puis, alors que je me lève pour me remettre en route, je termine par un : « Si tu ne fais plus partie de notre groupe, va-t-en, ça m’ôtera l’angoisse de me faire attaquer dans le dos par toi. »

Puis, la tête basse, autant pour éviter de déraper sur les rochers escarpés que pour ne pas voir le visage de l’aquamancien et ainsi éviter de déchaîner en moi de nouveaux élans de colère, je me dirige vers les grandes portes où nous attendent la suite de nos aventures dont j’ai de plus en plus hâte de voir arriver la fin histoire que des turbulences telles que celles que nous n’avons pas cessé de vivre puissent enfin arriver à terme. Méprisé par Lindeniel (même si, au moins, ça, je n’ai pas à le prendre personnellement), battu par mon gatch bratty bien que ce fût sous le coup d’une possession, mortellement pris en grippe par ce maudit adolescent… qu’est-ce qui va m’arriver ensuite ? Glaya va-t-elle me prendre pour un émissaire d’Oaxace et vouloir m’estoquer de la même manière qu’elle a abattu férocement l’autre tireur ? J’en ai marre d’être sans arrêt pris pour cible de la hargne des autres, et si je n’étais pas tout à fait conscient qu’il faut bien avancer malgré l’adversité, je balancerais bien tout ça, enverrais au feu cette Dame des Rêves et ses problèmes pour partir seul dans les montagnes avec pour unique compagnie celle de ma faera.
Toutefois, en chemin, après avoir ramassé mon couteau de jet précédemment envoyé, je suis rappelé à des détails plus matériellement prosaïques en m’apercevant que l’arme de tir que j’ai prise avec moi est d’un gabarit bien trop considérable pour que je puisse m’en servir correctement, faire fonctionner la machinerie de cet engin nécessitant une force trop supérieure à la mienne. Aussi, alors que je passe devant Krochar, je lui mets entre les mains l’arbalète d’un geste déterminé afin de lui montrer qu’elle lui revient de toute façon par défaut : Glaya ne voudra pas toucher aux affaires du défunt, Lindeniel en a déjà une et est de toute façon loin désormais, je ne peux pas l’utiliser convenablement, et il est hors de question que Kerkan touche sa part du butin puisqu’il s’est volontairement exclu de notre équipée.

« Tiens… et ne discute pas, tu l’as méritée ! » Lui assuré-je avant de me tourner vers Glaya, m’adressant à eux deux à la fois. « Venez, nous devons y aller maintenant. Je vous expliquerai en chemin si vous voulez, mais pour le moment, ne traînons pas ici. »

Avec toute la pluie qui tombe, ma mine sombre et la séparation d’un membre de notre groupe, la scène revêt une allure bien sinistre, mais bon, il faut bien aller de l’avant, quelles que soient les circonstances et les déconvenues que nous aurons à affronter. Maintenant, il ne reste plus que nous trois ; le sekteg, le garzok et l’humaine, l’hiniön ayant apparemment l’intention de faire cavalier seul, et maintenant que les effectifs sont si drastiquement réduits, il ne reste plus qu’à espérer que nous n’aurons pas à souffrir d’autres désistements, sinon notre quête qui va déjà cahin-caha ne pourra décidément jamais arriver à terme !

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J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Mar 25 Aoû 2009 16:25 
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Âpreté des sens, monde terrifiant, dunes sacrées des déserts éloignés, chérissant toujours ma tendre vie vouée à l'échec le plus cuisant depuis ma plus tendre enfance, j'attendais patiemment que le minus à la peau verdâtre prît sa décision. Évidemment que je voulais continuer de vivre, évidemment que j'avais encore tant de choses à accomplir, évidemment que mes talents ne demandaient qu'à s'accroître, mais, la mort était bien plus douce et tendre que toutes ces difficultés futiles qui commençaient réellement à me donner des maux de tête effroyables. Le temps se déversait sur nos têtes tout comme la pluie, ce rideau aquatique qui ne se tarirait uniquement lorsque j'aurais sorti la femme des songes du pétrin dans lequel elle se trouvait. Je devais me dépêcher, je n'avais pas de temps à perdre avec cet imbécile, la vie d'une personne saine d'esprit était bien plus importante qu'un voleur de bas-étage sans intérêt !

(Allez tranche-moi qu'on en finisse une bonne fois pour toute !)

Cependant, empêchant le Gobelin de révéler sa véritable nature, Krochar arriva se demandant ce qui était en train d'arriver. Rapidement suivi par Glaya qui se mit à hurler en apercevant certainement la lame tranchante de ce petit meurtrier. Tout ceci commençait à devenir complètement ridicule, tout le monde savait que ce monstre était habité par l'égoïsme et l'hypocrisie. Il ne manquait plus qu'il démentît mes soupçons et là je me serais sûrement mis à éclater de rire, son étincelant et éclatant qui retentirait dans la tempête qui s'abattait sur nous. Ce petit voleur inconscient était tout à fait écœurant, tout ce qu'il l'intéressait était de ressortir de toutes les épreuves avec les honneurs, ce qui me paraissait complètement stupide de sa part. Pensait-il vraiment que la vie était aussi superficielle ? Risible ! Il n'avait qu'à regarder Krochar et Lindeniel, ils s'en moquaient, n'avaient pas cette méchanceté ancrée en eux... Ce sombre idiot n'avait jamais dû vivre au milieu des humains et sincèrement, il aurait bien était profitable pour nous tous qu'il restât dans son monde puant de Gobelin !

(Passons, je ne suis pas là pour lui inculquer quoique ce soit, j'ai déjà suffisamment de choses à faire !)

Finalement, il me lâcha, certainement mal à l'aise à cause des regards incrédules qui se posaient sur son acte terrible. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, il se remit à récupérer les objets sur le cadavre de notre adversaire. Hé bien... Il ne perdait pas le nord, il n'y avait qu'à le regarder faire pour se rendre compte que ce n'était qu'un larron, créature vile et cruelle rampant dans les bas quartiers. Puis, ce fut Lindeniel qui apparut pour tâcher de récupérer des objets sur le corps du défunt... On avait vraiment l'air d'être d'une pauvreté déconcertante pour déshabiller nos ennemis de la sorte... Enfin, je ne comptais pas m'attarder ici, j'avais récupéré ce dont j'avais besoin, il ne me restait plus qu'à m'occuper de cette femme et d'anéantir une bonne fois pour toute cet Orque aux pouvoirs des glaces !

(Allez, assez perdu de temps !)

Prenant mon mal en patience tout à connaissant le chemin qu'il me restait encore à parcourir avant d'arriver sur le lieu de la bataille, je laissais Glaya, le Gobelin et Krochar derrière moi, suivant Lindeniel qui se dirigeait vers le haut des montagnes qui nous mèneraient sans doute vers une aventure plus plaisante. La pluie ne cessait de tomber, de tremper mes vêtements nouvellement acquis sur le trépassé. J'étais heureux d'être venu jusqu'ici, sur ces terres terrifiantes où régnaient les ténèbres, ce voyage m'avait permis d'ouvrir les yeux sur le monde. Sans écouter ce qui se disait derrière mon dos, je me mis en marche, escaladant les roches pour atteindre le but ultime de ce périple !

_________________

Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Mer 26 Aoû 2009 12:04 
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Jakadi avait l'air d'hésiter un instant avant que les paroles de Glaya ne s'additionnent au miennes :

"MAIS ARRÊTEZ ! VOUS ÊTES FOUS !"

Peut-être était-ce le fait que la seule personne du groupe que l'on puisse considérer comme folle le définisse lui-même comme fou qui décida Jakadi à baisser sa lame. Je m'arrêtais sur le chemin, n'ayant pas vraiment plus de chose à dire ni à faire et je n'avais pas envie de faire peur aux autres en marchant directement vers eux avec mon air de démon.
Jakadi par contre avait quelques mots pour Kerkan :

« Tu es fou Kerkan. Tu es aveuglé par un sens de la justice simplet qui t’empêche de discerner le bien du mal. Si tu ne fais plus partie de notre groupe, va-t-en, ça m’ôtera l’angoisse de me faire attaquer dans le dos par toi. »

Tout en parlant Jakadi avait récupéré l'arbalète du tireur qui gisait entre eux deux. Ces mots, durs à l'évidence, avaient une sorte d'arrière-goût. Ils ne sonnaient pas comme une inimitié naissante entre les deux personnes mais plus comme amitié brisée.
Laissant là le magicien, le petit verdâtre partit en direction de l'arche et de la porte Torkin. En passant devant moi il me plaqua l'arbalète contre le bras et me dit :

« Tiens… et ne discute pas, tu l’as méritée ! »

Je pris l'arbalète et il repartit.

« Venez, nous devons y aller maintenant. Je vous expliquerai en chemin si vous voulez, mais pour le moment, ne traînons pas ici. »

Légèrement secoué par tout ce qui venait de se passer, mais soulager que nous n'en venions pas à nous entre-tuer, je regardais l'arbalète de plus près. J'avais l'habitude de chasser à l'arc ou avec des armes de jets mais ça ne devait pas être très dur de tirer et de viser juste avec cet ustensile. Le seul problème était que je ne le méritais pas, malgré ce que venait de dire Jakadi. Je ne pouvais pas non plus lui rendre car ce serait d'une assez grande impolitesse, un cadeau qu'on vous fait, et d'autant plus une arme, ne se rend jamais chez les Garzoks.

(Hmm… On va dire que je lui la garde, elle à l'air trop grande pour lui et je trouverais bien un moment lorsque tout ça sera fini pour lui rendre. Je vais peut-être même devoir la vendre et lui donner l'argent récolté s'il n'en veut pas. En tout cas il semblerait que Jakadi c'est découvert une âme de chef.)

Kerkan partit lui aussi vers les portes sans dire un mot, énervé et très certainement suspicieux envers Jakadi maintenant. Derrière lui Glaya s'apprêtait à nous suivre mais en regardant bien je ne voyais plus l'Hiniön du groupe. Lindeniel avait sûrement du partir pendant l'altercation mais ne m'avait pas prévenu et cela me déplaisais.

(Et comment je suis censé faire pour le protéger moi s'il se barre à tout bout de champs ?! Trop de problème à la fois, je vais me concentrer sur Kerkan pour l'instant.)

S'il voulait nous suivre il faudra le surveiller. Cette situation ne me plaisait mais le choix ne m'avait pas vraiment été laissé.
Je me mis au même niveau de Jakadi pour lui demander quelques explications :

"Je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu mais je voudrais quand même savoir ce qu'a bien pu avouer le tireur pour vous mettre dans cette situation. Il t'a accusé ou a accusé Kerkan de trahison ? Ou alors Kerkan t'en voulait toujours pour cette histoire d'anneau magique dont tu m'as parlé ?"

D'autres questions trottaient dans ma tête mais je préférais les lancer une à la fois pour ne pas brusquer mon chatchy bratty.

_________________
Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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 Sujet du message: Re: CH 3 : L'entrée de Khren Dal
MessagePosté: Mer 26 Aoû 2009 12:23 
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Soulagée que la situation se règle, Glaya se contente de soupirer et marmonner quelques mots sur un ton grognon. Elle suit le reste du groupe, fermant la marche de l'équipée qui s'apprête à passer les grandes portes de pierre.

Le ciel est encore sombre et la pluie allourdit vos derniers pas à découvert.

A deux pas de la porte, la paladine s'arrête un instant, fixant l'intérieur. Un frisson la parcourt, puis elle se ressaisit pour entrer aussi.

_________________
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15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?


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