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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 23:00 
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La pièce atteint la peinture, mais rebondit doucement, tourne deux fois encore en l’air puis atterrit entre mes paumes jointes. La déception m’envahit. Il semblerait que seule la corneille puisse passer au travers… Ou tout du moins cela n’est pas accessible à tous. Peut-être que cela ne fonctionne qu’avec un être vivant ? Peu crédible, mais si l’occasion se présente, je pourrais peut-être faire en sorte que l’un de mes compagnons essaye à ma place. Je reste une minute encore, à détailler la peinture, cherchant le moindre indice, un frémissement de la toile, une odeur de fluide peut-être…
En vain. Ce que je connais des arcanes magiques est bien trop maigre pour espérer pouvoir percer ce mystère… Si les légendes de mon enfance ont été divertissantes, leur utilité aujourd’hui est bien faible.

Le fracas d’une porte qui s’ouvre brutalement puis d’une chute me parvient. Je sursaute, me retourne. Nym est à terre, le placard est ouvert ; et il en sort une femme, âgée, plus que cela même, armé d’un poignard sanguinolent. À peine ais-je le temps de penser à l’incongruité de cette apparition, ici, sortant d’un placard, que Flore se réveille en hurlant de terreur, me faisant sursauter à nouveau.
Les nerfs à vif, je dégaine ma dague, et reste un instant en retrait, détaillant la situation. Nym se relève, Selen dégaine son épée ; Trà semble comme moi observer la scène. Un ennemi seulement, donc… Rien de bien dangere…

Mes pensées se figent un instant, alors qu’un autre humanoïde sort du placard. Il m’évoque un monstre d’un des grimoires que Leam ne me faisait lire qu’en été, quand la lumière du jour durait assez longtemps et que je ne risquais alors pas de voir dans les ombres du chemin du retour quelques morts-vivants sortie de fable. Cet… être semble le résultat des expériences de quelque médecin fou, ou plutôt peut-être l’oeuvre d’un nécromant… Qui sait, et qui s’en préoccupe ? Toujours est-il qu’un conglomérat de chaires diverses, cousues ensembles, et au demeurant à l’air agressif et armé d’un court couteau, vient d’entrer dans la pièce.

Je resserre ma prise sur ma lame, et attends les réactions de mes compagnons. Hélas, plutôt qu’une offensive d’un relatif allié, c’est un nouvel ennemi qui fait irruption dans la pièce : une elfe noire, brandissant un fouet, constitué d’un serpent, vivant semble-t-il. A sa suite vient un homme, rappelant par son apparence un prêtre ; mais auréolé d’une lumière aveuglante, et ses yeux ne sont que deux perles d’or en fusion, dont l’éclat ne peut être soutenu. Je cligne des yeux, pour voir le placard s’ouvrir une dernière fois, pour laisser passer une femme, nue, fine, à la chevelure noire, longue, lui arrivant jusqu’aux hanches. Hanches qui sont recouvertes d’écailles : au lieu et place de jambes, la dernière venue possède une longue queue de serpent, et rampe ainsi sur le sol. Sa peau est aussi pâle que ses écailles sont sombres, et elle glisse sur le sol avec un désagréable bruissement, vaguement métallique.

Une sourde peur se loge au fond de moi. À la peur naturelle, la peur de la mort et de la douleur, la peur du combat, s’ajoute une peur irraisonnée de la femme serpent. Je sens une pensée, un souvenir à la limite de ma perception, mais je n’arrive pas à l’amener jusqu’à moi. J’abandonne rapidement, et me concentre sur ce qui importe réellement. Si ce souvenir justifie ma peur, mieux vaut qu’il reste cacher encore quelque temps…

L’ancêtre au poignard souillé de sang s’avance vers moi. Je me courbe légèrement, me prépare à l’affrontement. À la limite de ma vision, de ma conscience plutôt, un éclat métallique ; un poignard, venant se planter dans le mur à un mètre de moi, surprenant et stoppant mon adversaire. Un coup d’œil à ma droite m’apprend que ce doit être l’arme de Trà. Je m’avance, l’arrache rapidement du mur où elle ne tenait qu’à peine, et me précipite vers le lit, d’où je tire Flore.

« Vous allez devoir vous battre vous aussi ! Prenez cette arme et faite autre chose que dormir ! »

Puis je me retourne, m’avance jusqu’à la cheminée, à portée de la mégère, attendant qu’elle prenne l’initiative pour la jauger.
Au moment où celle-ci attaque enfin, je vois du coin de l’oeil la femme serpent, restée en arrière, incanter, et ma dernière vision est celle d'une dague filant vers mon coeur avant que la pénombre n’envahisse la pièce.



((( Alors, quelques infos sur mon monstre :
taille : variable. Grosso modo, en pleine lumière, affrontant un adversaire de face, on doit pouvoir compter 1m70 de haut et 2-3 m de serpent replié derrière, queue assez large, un bon 50-70 cm de diamètre. Cependant, elle devrait se cacher dans le noir, et en ce cas grandir et maigrir à la fois, atteignant jusqu'a une dizaine de mètres de long, mais perdant rapidement du diamètre.

Sinon, notons des crocs empoisonné (à vous de voir à quel point) ; des écailles fort solide, le reste du corps plutôt fragile, mais une absence presque totale de douleur rendant ses attaque dangereuses, et quelques dons de magicien donc, potentiellement puissant mais à un nombre d'utilisation très limité. Un comportement agressif presque suicidaire en combat, mais préférant se planquer sous le lit à mordre les pieds qui dépassent.

Et donc, elle a utilisé un sort pour éteindre le chandelier, seule source de lumière il me semble.)))

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 01:41 
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Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
22h40


Suite à l’apparition du cadavre, une elfe noire sortit du placard. Elle était armée d’un fouet, qui se révélait être un serpent. Nym sembla être effrayé par cette apparition, après un temps au sol, il dégaina un cimeterre. Il frappa, cherchant à décapité son adversaire, mais son coup s’arrêta légèrement avant. Paniquant, il divagua sur la présence de sa famille. Il se ressaisit, avant d’enlever ses vêtements de clochard, laissant apparaître son armure et une cape des plus étrange.

Il y eut encore deux autres créatures qui sortirent, la première était un homme. Il émanait une aura lumineuse de lui. Il portait une armure et une arme faites en or. Le plus troublant chez lui, était ses yeux qui semblaient être une concentration de lumière. Il était suivi d’une jeune femme ravissante, tant que l’on ne regardait que le haut. En effet, une longue queue de serpent remplaçait ses jambes. Selen nous demanda de nous occuper de sa créature, car il ne pouvait pas blesser un possesseur de lumière, puisque lui-même en utilisait. De son côté, Lila récupéra le poignard lancé avant de demander à la barde de combattre.

La femme-serpent commença à incanter, ce qui éteignit les sources de lumière. La seule lumière encore présente venait des yeux du monstre quatrième ennemis. Trà Thù restait immobile, c’était le chaos dans sa tête. Des contradictions se heurtaient, toutes autour de la jeune femme, dont il s’était souvenu peu avant. Comment pouvait-il avoir tant de souvenir d’elle, sans savoir qui elle était. Tellement de choses absurdes se déroulaient dans ses pensées, qu’il pensa que son image qu’il avait vu en rêve disait peut-être vrai. Sachant qu’il devait se battre, il essaya de reprendre le contrôle, mais plus il essayait et plus il s’enfonçait dans une brume, jusqu’à devenir un simple spectateur, son corps bougeant sans son autorisation.

Il commença à rire, un rire empreint de démence. Une sensation de plaisir, totalement inconnue et pourtant si familière, l’enveloppa. Alors qu’il voyait à peine quelques silhouettes, ne sachant même pas si elles étaient alliées ou ennemies, il se mit en mouvement et se tut. Ses gestes étaient plus souples et plus rapides qu’à son habitude, comme s’il possédait des capacités cachées, dont son corps utilisait pour ce combat. Se fondant avec les ombres, il rampa jusqu’à l’ennemi le plus proche, sûrement son cauchemar si les positions n’avaient pas trop changé.

Il força le passage au cadavre, qui lui infligea une légère coupure au bras, avant de bondir sur l’ennemi qui lui fit face. Ce furent ses dents qui rencontrèrent en première sa proie, il la mordit avec violence. Un filet de sang eut le temps de couler dans sa gorge, avant qu’il ne s’écarte vivement d’elle. Le contact, avec une femme de toute évidence, lui avait permis de reprendre le contrôle de son corps. Son cœur battait trop vite, et tous ses muscles étaient crispés. Prenant garde à rester loin de la source de lumière et de celui qu’il avait évité, il recula tant bien que mal, essayant du mieux possible de ne plus se retrouver au milieu des ennemis. Il ne parla pas se demandant comment il pourrait expliquer ce qui venait de se passer, surtout que c’était lui qui avait parlé de travail d’équipe.

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(de Miha)


Dernière édition par Trà Thù le Mar 26 Juil 2011 18:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Jeu 14 Juil 2011 10:36 
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[Je me permets de sauter le tour de Morion, sinon on va être à la bourre !]

Le dernier monstre du placard n’avait rien à envier à ses prédécesseurs. Et ce dans tous les sens du terme. Plus élégant, avec son buste féminin aguicheur, son visage paisible et séducteur, mais tout aussi terrifiant que les autres, avec des jambes remplacées par une longue queue écailleuse, ressemblant à celles des serpents, d’un vert profond. Je plantai mon regard sur elle. Ce n’était pas tout. Ses lèvres pulpeuses dissimulaient des crocs acérés. Et sitôt fut-elle entrée dans la pièce qu’elle lança une incantation pour éteindre toute lumière. La pièce devint intégralement noire, à l’exception de lu rayonnement iridescent de mon cauchemar d’enfance, et de sn regard perçant toute ténèbres par son effrayante pureté lumineuse.

Au moins, nous ne risquions pas de le perdre de vue, lui. Même si ses yeux faisaient office de torchères, et qu’il nous voyait certainement, même plongés dans les ombres. Ce qui m’inquiétait plus, c’étaient les autres horreurs. Le mort-vivant recomposé y voyait sûrement dans le noir. Tout comme la femme-serpent, puisque c’était d’elle que venait l’idée saugrenue de tout éteindre. Nym devait lui aussi être au paradis, dans l’obscurité. Un elfe noir dans le noir. Sa vision de sous-sol devait être bien efficace dans de telles conditions. Et je comptais silencieusement sur sa collaboration pour nous indiquer où étaient les monstres qui nous menaçaient.

De mon côté, j’y voyais certainement mieux qu’un humain, dans cette profonde obscurité. Mes yeux de semi-elfe s’accoutumaient vite à la noirceur, même si je n’avais pas la vue perçante et nocturne d’un elfe. J’arrivais à peine à voir des ombres mouvantes, sans distinguer si elles étaient amies ou ennemies.

Je sursautai sans le vouloir lorsque mon voisin se mit à rire frénétiquement. Quelle folie l’avait piqué ? Il ne faisait guère bon de rester à son côté. Heureusement, il se jeta en avant pour disparaître dans le noir, emportant avec lui son rire et sa folie. Je savais que je ne pouvais pas utiliser de sort lumineux pour l’instant. Il était trop tôt, dans ce combat, pour que je joue au phare dans la nuit. Je n’avais aucune envie que les monstres fassent un consensus pour me détruire en priorité, et rétablir leur règne de ténèbres. Je reculai donc prudemment, épée au clair et pointée en avant, dans l’éventualité qu’un ennemi s’empale dessus par mégarde. Ce qui ne fut pas le cas. Alors que je reculai vers ce que je croyais être un mur, je butai sur quelque chose… ou quelqu’un. Et la seconde solution fut vite confirmée, puisque deux bras nus me maintinrent soudainement par derrière, en passant par-dessous les miens pour m’emprisonner les épaules. La créature, dont je sentais la poitrine ferme dans mon dos, était la femme-serpent, à moins que la barde ou Lila n’ait eu la mauvaise idée de m’emprisonner de la sorte… Mais je doutai que l’une d’elles fut munie des dents qui me lacérèrent alors le cou, d’une morsure douloureuse.

Je retins un cri en serrant les dents, et plantai mon épée d’argent dans ce qui semblait être la queue de la créature, en contrebas de moi. Mon arme se planta bien dedans, pourtant, elle ne sembla pas en souffrir. Au contraire, elle raffermit sa prise sur moi en passant l’un de ses bras sous ma gorge, afin de me soulever du sol. Sans doute était-elle juchée sur sa longue queue, pour se grandir ainsi. Elle m’étranglais, et je ne pouvais plus parler. Son étreinte sur mes voies respiratoires était telle que je sentais mon souffle se couper, et la panique innée d’une mort éventuelle arriver à mon cerveau, bloquant toute action raisonnée.

Je remuai frénétiquement, épée à la main, geignant et couinant. Plusieurs fois, ma lame toucha le corps du monstre, mais jamais elle ne lâcha prise. J’avais besoin d’aide, de soutien. Il fallait qu’on me libère de son étreinte pour que je puisse lui asséner un coup fatal.


[Je propose un petit récapitulatif à reprendre à chaque post, pour plus de clarté HRP :
Femme-serpent = plusieurs blessures à l’épée, en train d’étrangler Selen.
Vieille mégère = indemne, envoie son arme sur Lila.
Mort-vivant patchwork = Légèrement blessé par un coup de dague.
Prêtresse shaakt = mordue par Trà Thù.
Palouf lumineux = lume sans avoir encore attaqué.]

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 11:25 
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Je me jette en arrière, retombe douloureusement. La lame ne fait que me frôler, entaillant légèrement mon bras gauche, rajoutant mon sang à la teinture de la lame. Je recule, à terre, craignant que mon adversaire ne profite de ma position de faiblesse. Mais aucune attaque ne vient ; l’obscurité me protége peut-être, ou l’âge de mon adversaire l’handicape-t-elle pour une lutte aussi rapproché. J’atteins le mur, et profite de l’appui pour me remettre sur mes jambes d’un seul mouvement. Le rouge sang de la dague ennemie accroche la lumière émise par la sorte de guerrier de Gaia. Ma propre dague en avant, je m’avance, essayant d’oublier la désagréable douleur de mon bras. Alors que je me fends et que mon adversaire évite l’attaque avec une étrange aisance pour son apparence, une pensée me parvient : et si son arme était empoisonnée ? Si c’est le cas, je ne peux hélas rien n’y faire…

Un pas sur la droite, sa lame siffle, mais me manque. La vieille dame est bien trop agile, décidément. Me remettant en garde, légèrement courbée, j’essaye au mieux distinguer mon opposante. Semblant répondre à mon souhait, la luminosité augmente ; et alors qu’une nouvelle fois, je vois le métal rouge filer vers moi, je me baisse brusquement, passant sous la lame, serrant au plus près mon adversaire, tailladant sévèrement son mollet en me redressant. Mon cri de douleur se mêle au sien lorsque que je la repousse : elle tombe en arrière, mais non sans réussir à me blesser dans le mouvement, faisant courir sa lame dans mon dos comme pour se retenir. Je sens l’acier traverser le cuir, laissant une douleur aiguë au niveau de mon omoplate. Je recule, m’appuie contre le mur, prend mon arme de la main gauche, et presse la blessure de la droite. La douleur ne s’apaise pas pour autant, et je sens le sang filtrer au travers de mon pourpoint.

Je jette un regard autour de moi. L’ancêtre s’est relevée, mais reste à distance, semblant hésiter. Combattre avec sa blessure à la jambe va être compliqué, maintenant. Mais cela ne me laisse pourtant que peu de répit : si j’y vois mieux, c’est uniquement dû à la proximité du guerrier lumineux, qui s’avance vers moi, son épée au clair. Elle semble faite d’or, ce qui est étrange, aucun forgeron sensé ne fabriquerait une arme en une telle matière ; mais le problème n’est pas là. Les yeux de mon nouvel adversaire m’aveugle, d’autant plus que je m’étais enfin habituée à la pénombre de la pièce. Avec un grognement de douleur, je reprends mon arme de ma main droite, et, clignant continuellement des yeux, les larmes me brouillant la vision, j’attends le prochain coup. Je ne peux voir qu’un mastodonte, aveuglant, blanc et or, flou, incertain.
Un éclair doré, et je me jette sur ma droite ; j’entends le choc du métal contre les boiseries du mur. Je n’ose même pas tenter la moindre attaque, ainsi, en aveugle ; la panique remonte lentement le long de mon corps. Que faire ? Je ne peux combattre cette être seule… Flore ! Je jette imprudemment un regard derrière moi… Où est-elle passée ? Elle a probablement traversé le lit, rejoignant une partie plus obscure de la pièce, caché à ma vue par l’aura du paladin. Peu importe ; aucune aide de me viendra par là… Mais c’est un moyen de fuite. Je me jette en arrière, roulant sur l’épais matelas puis retombant de l’autre côté, grognant de douleur lorsque le léger choc de la chute se répercute dans mon épaule.

Sans perdre de temps à regarder derrière moi cette fois, je m‘avance, essuyant mes larmes. Quand ma vue se réaccoutume à la pénombre, je peux voir la femme-serpent, de dos, qui retient prisonnier Selen, je crois, de son étreinte. Un frisson me parcourt… cette peur, encore. Pourquoi ? Ce n’est pas l’adversaire le plus terrible de cette pièce ; je crains la douleur et la mort, mais pourquoi avoir peur de cet être plus que du reste ? Sentant mes jambes faiblir, mon corps vaciller, je me force à m’approcher de l’hybride. La peur grandit à chaque pas, mais je sens que cela empirera si je me retourne et fuis maintenant. Quand il ne me reste plus qu’un pas, je bloque ma respiration, et frappe dans le même mouvement. Ma lame atteint le monstre, sans force, cependant. Mais si cela n’a pas suffit à le blesser sérieusement, j’ai tout du moins attiré son attention : sa queue reptilienne se détend, m’envoyant brutalement contre le mur. Ma tête cogne le bois, et je reste là, à moitié assommée, tentant de reprendre mes esprits.


[je reprends le récap'] :
Femme-serpent = plusieurs blessures à l’épée, en train d’étrangler Selen, une blessure dans le dos par dague, pas très forte, peu détourner son attention et libérer Selen
Vieille mégère = sévére blessure à la jambe, handicapante pour se battre
Mort-vivant patchwork = Légèrement blessé par un coup de dague.
Prêtresse shaakt = mordue par Trà Thù.
Palouf lumineux = a agressé Ang'/lila, qui a fuit au travers du lit, aucun coup au but donné ou reçu pour l'instant.]

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Ven 15 Juil 2011 22:19 
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Ma position de combat ne tînt pas longtemps contre le monstre qui me faisait face. En face de cette Shakkt, j'étais démunis de tous mes moyens. Je devais absolument combattre une autre de ces entités venues de je ne sais ou. Mon regard se porta sur les autres monstres sortie de l'étrange armoire. Que contenait-elle pour permettre une telle dérisions des sens au point de nous faire croire que ces personnes étaient vraiment ce que nous croyons tous ? En effet, ces entités devaient être de quelconque esprit ayant puiser dans notre subconscient pour nous faire peur. Quoique cette Shakkt faisait véritablement vrai...
Ma soi-disante "mère" m'avait vraiment retenue longtemps psychologiquement, car déjà trois autres illusions se tenait là, dans cette pièce. Une femme serpent était en train d'étrangler Selen. Cet humain à l'armure noir donc je ne savais encore rien. Mais l'apparition qui me frappa le plus, fut sans hésitation ce paladin tout fait de lumière. Une armure d'or le recouvrait, mais le plus étrange était sans conteste ses yeux, un puit de lumière infinie s'en dégageait. Une grimace malsaine naquit alors sur mon visage, neutre depuis le début. Mon rire, d'un mépris glacial vint s'ajouter à celui du voleur. J'étais tellement aveuglé par l'intensité de mon désir de mort de cette être de la maudite lumière que je ne vis même pas que la pièce était désormais dans le noir. J'y voyais aussi bien qu'en plein jour, quoique ma vision n'était pas la même. Je voyais essentiellement les tâches de chaleur des êtres autour de moi.

Analysant la situation du plus vite que je pus, je compris ce que je devais faire. Aider Selen, au bord du trépas. Sans lui nous ne nous en sortirons pas vivant, le travail d'équipe était primordial. Mais un détail me revint alors en mémoire. Pendant ma transe devant la Matrone Shakkt, Selen avait clairement avoué qu'il était lui-même composé de cette maudite lumière. Mon rire qui était retombé revint alors à la charge, redoublant d'intensité. Deux êtres de lumière ici ! Quelle aubaine ! Deux offrandes pour ma déesse. Mais je ne devais pas encore faire mine de l'attaquer, il était clairement plus fort que moi, la traitrise viendrait, mais pas maintenant.

Mon attention se reporta sur le premier esclave de la lumière qui venait d'en finir avec Lila et la ménestrel. Il était sans conteste massif. Mais non pas insensible à un quelconque poison, pensait-je. Comme personne n'était encore sur moi, trop occupé par leurs combats respectifs. J'enduis ma dague d'un poison mortel que je retenais, jusqu'à maintenant, caché dans une poche intérieure de mon armure. Dague et cimeterre en main, je m'approchais de celui-ci. Avec une extrême prudence. Mais soudain, deux rayons luminescent sortirent de ses yeux, incendiant l'endroit où je me tenais deux secondes plus tôt, incendiant non pas moi, mais mes loques. Je n'eus que le temps de rouler à sa gauche pour éviter le coup. Ce feu redonnait de la lumière à l'endroit et j'espérais que les autres membres de l'équipe en tirait avantage, sauf ce chien de la lumière en prise avec le serpent femelle.

Je me relevais donc essayant de trancher son mollet verticalement au passage, mais je rata mon coup. La roulade m'ayant déséquilibrée. Je réussis tout de même à passer derrière lui, assenant un coup que j'adorais, par derrière ! Ma dague fusa entre ses deux omoplates pendant que mon cimeterre, plus brouillon passait sous son aisselle. Plus vif que je ne le pensais, ce chien se retourna en parant la dague, non sans quelques difficultées. Mon cimeterre pendant ce temps, atteignit sa cible, qui ricocha sur son armure. Rien ne l'arrêtais donc ? Une légère analyse de ma part et je m'aperçus que mes coups ne pouvait le blesser sérieusement, son armure d'or était bien trop robuste. Sauf peut-être... Mais oui ! Les articulations étaient à découvert. Le coup qu'il m'assena alors me coupa le souffle. Quel force ! Mais dans mon réflexe de me cabrer pour me tenir le ventre, ma dague le toucha au genou. Un filet de sang écarlate s'échappa de la blessure. Sans oublier le poison qui devait à présent s'infiltrer dans son organisme. J'avais quelques doutes tout de même, un paladin devait surement sentir ce genre de choses grâce à sa magie impur. Je me devais d'espérer.

[A mon tour ! :
Femme-serpent = plusieurs blessures à l’épée, en train d’étrangler Selen, une blessure dans le dos par dague, pas très forte, peu détourner son attention et libérer Selen
Vieille mégère = sévére blessure à la jambe, handicapante pour se battre
Mort-vivant patchwork = Légèrement blessé par un coup de dague.
Prêtresse shaakt = mordue par Trà Thù.
Palouf lumineux = a agressé Ang'/lila, qui a fuit au travers du lit, aucun coup au but donné ou reçu pour l'instant. Empoisonnée et blessé au genou]

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Sam 16 Juil 2011 07:27 
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Localisation: quête 25 : dans une caverne rempli de fou
00h00


Après avoir bataillé contre l’ancêtre, Lila s’était replié derrière le lit pour aller prêter main forte à Selen, qui était en mauvaise passe face à la femme-serpent. De son côté, Nym, lui combattait le paladin, durant leur confrontation, un feu avait été allumé, permettant de mieux voir la scène. Non loin du voleur, l’elfe noir avait frappé le lumineux au niveau du genou, suite au coup il s’affala. Trà comprit rapidement, qu’un poison était en cause, aucune blessure à cet endroit ne pouvait être aussi efficace en si peu de temps. Il se retourna pour voir comment se débrouiller l’autre combat. L’homme à l’armure noir était sous les crocs de la reptilienne, dont la jeune femme cherchait à attirer l’attention.

Deux des cinq ennemis ne seraient bientôt plus un problème. Il lui restait donc deux femmes et un cadavre comme adversaires potentiels. Le choix fut assez rapide, malgré sa peur, il se ferait face à son cauchemar. Combattre les deux monstres féminins auraient été folie surtout avec une arme si courte, les risques de contact étaient bien trop grands. Il se releva, se retournant pour faire face à son futur opposant, il aperçut Flore seule. Il soupira, détestant prendre la parole, mais il le fallait pour éviter d’être trop blessé. Juste avant de prononcer les premières phrases, il espéra que son ton ne serait pas trop mal pris.

« Lila ! Selen ! Finissez rapidement cette saleté, puis après ça sera à ton tour la bougie d’entrer en scène. Nym bravo pour ce que tu viens de faire, maintenant, tu pourrais retenir la vieille. Quant à toi, Flore, vient on va s’occuper du cas des deux derniers. »


N’attendant pas la réaction des autres, il fonça vers le reconstitué. Le problème était de savoir comment s’en débarrasser. S’il était conforme à ses cauchemars, ses organes ne seraient pas à la bonne place, il en serait de même pour ses artères et ses os qui formeraient une sorte de bouclier. Le meilleur moyen sera de le dilacérer, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui. Arrivé à proximité il bondit, et par reflexe frappa au niveau du cou, où la lame rebondit sur une partie osseuse. Profitant de son ouverture, le scalpel fondit vers ses yeux, qui furent uniquement sauvés par sa capuche. Toutefois, un fin filet de sang coulait de son front sur son œil droit, limitant sa vision. Il s’écarta, se mettant hors de portée de son adversaire.

C’est alors qu’arriva flore, passant par la droite, elle frappa. La créature ne sembla pas souffrir, mais au moins elle fut surprise. Le demi-elfe changea de position, pour pouvoir encadrer leur proie. Il se retrouva ainsi dans le dos de sa future victime, qui essayait de blesser la femme aux cheveux gris. Celle-ci se débrouiller bien mieux que le bâtard, elle avait sorti une seconde arme et bloquai sans difficulté les coups. Elle frappa elle aussi plusieurs fois au niveau de l’abdomen qui lui aussi devait être renforcé. Trà Thù pris son temps, le monstre ne faisant pas attention à lui, il essayait de deviner un point faible sous ces vêtements. Il saisit sa chance alors que le cadavre attaquait, pour frapper l’aisselle. La lame s’enfonça, mais lorsqu’il la ressortit, moins de sang que prévu ne sortit.

Alors que son cauchemar se retournait, le voleur lui asséna son poing dans sa face. Son adversaire bougea peu sous l’impact, tandis que lui avait la main qui le faisait souffrir. Il avait l’impression d’avoir frappé un mur. De nouveau, les coups de scalpel le visaient, il les évita avec assez de mal, le cadavre se déplaçant plus agilement qu’on pourrait le croire. Flore lui labourait le dos, mais il semblait avoir décidé de l’éliminer en premier, ce qui n’était pas pour lui plaire. Il recula pour parer un coup visant la jugulaire, et trébucha se retrouvant sans défense face à son adversaire. Cependant, dans son malheur, il y avait de la chance, en effet à peine s’était-il affalé sur le sol, qu’un serpent passa au-dessus de sa tête, pour mordre l’épaule du mort.

Il se rappela de ce qu’il avait dit, il avait bien dit qu’il combattrait les deux. Une idée vraiment idiote en soi. Derrière lui le fouet se préparait à frapper, il roula sur le côté. Encore une fois, la tête de serpent ne passa pas loin. Celle-ci bougea vers lui. Il utilisa son poignard, qu’il appuya contre les crochets pour l’empêcher de l’approcher. Le cadavre lui aussi avait décidé de passer à l’attaque, le voleur leva son pied et le bloqua au niveau de l’estomac, qui donnait l’impression d’être recouvert d’une armure. Aucune attaque ne visa sa jambe, comme si elle n’était pas un obstacle suffisant, ça le mit en rage et pourtant ce n’était pas faux, après tout il commençait déjà à céder. Il serait sûrement mort, si Flore n’était pas venu planter son arme dans la cuisse de cette horreur, qui bizarrement réagit, cette fois-ci. Au moins, maintenant il savait où il pouvait frapper pour le faire souffrir, mais ce n’est pas ça qui allait le tuer une fois pour toute.

Le serpent se rétracta, sa maîtresse cherchant à frapper de nouveau. Le demi-elfe ne s’attarda pas au sol. Une fois debout il se déplaça de façon à avoir le fouet et le cadavre en face de lui. Flore était à ses côtés. Elle ne semblait pas avoir subi trop de dommage, et la fatigue ne l’écrasait pas. Elle fonça vers son adversaire et au dernier moment, elle fit un salto arrière, l’un de ses pieds vint s’écraser sous son menton, le faisant tituber. Trà Thù fut surpris par la puissance du coup, lui qui n’avait pas réussi à le faire bouger après une droite, où il avait mis toutes ses forces. Après l’avoir quelques peu sonné, elle fit face à l’elfe noire, le laissant seul face au rapiécé. Il essuya le sang, qui coulait sur son œil, ça l’exaspérait. Alors qu’il exécutait ce geste, il eut une idée. Le cadavre n’étant pas aveugle, cela signifiait que c’est yeux étaient des parties molles, qui permettrait d’atteindre le cerveau et de le tuer. Il faudrait, cependant, un coup portait avec une puissance assez grande.

Le moyen de régler ce problème fut facile à trouver, et remplis de joie le cœur du bâtard. Il recula de quelques pas, et se mit à courir, gagnant autant de vitesse qu’il le pouvait dans un si petit espace. Il percuta le reconstitué bras croisé, par chance l’arme de celui-ci n’était pas sur la trajectoire. Tout deux tombèrent au sol, il eut du mal à contrôler son opposant. Cependant, une fois qu’il abattu son arme dans l’œil droit de sa victime, celle-ci gesticula non plus pour se relever, mais de douleur. Profitant de l’état de son adversaire, il se releva. Et sauta, son talon retomba sur l’arme qui s’enfonça, marquant la mort de son cauchemar. Mais maintenant un plus grand problème se posait. Comment récupérer son arme, sans la briser ? Et serait-elle encore capable de couper ?

« Et un en moins par ici ! Comment ça se passe de votre côté ? »

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MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 10:21 
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Et l’aide, fort heureusement, arriva. Une ombre parmi d’autre vint à ma rescousse, se sacrifiant presque pour me permettre de subsister, de poursuivre ce combat, cette bataille dans le noir, contre les cauchemars de notre enfance. Je le savais, nous en sortirions tous plus forts… si nous en sortions. Combattre et vaincre ses peurs était l’un des actes les plus durs à faire, mais une fois fait, ça permettait de surpasser bien d’autres choses, dans bien d’autres domaines. Je me concentrai donc sur cette vision, la gorge serrée, la respiration manquante. Mon regard défaillait sous la pression, le sang n’arrivait plus suffisamment au cerveau pour en irriguer convenablement toutes les parties. Ma vue se brouillait, ma gorge séchait, ma respiration était éteinte. Quelle horreur que de mourir étouffé. Quelle torture infâme, quel sentiment oppressant.

Et puis, l’aide salvatrice arriva. Lila parvint à toucher l’hybride par derrière. Le choc fut sec, mais pas forcément fort. Et c’est la colère plus que la douleur qui fit vaciller un instant mon ennemie. Je sentis son étreinte se desserrer alors qu’elle projetait la jeune femme d’un coup de queue contre le mur adjacent. Un moment d’inattention, une faille dans laquelle je plongeai corps et âme. Mon premier réflexe fut de prendre une goulée d’air. Une inspiration bruyante, instinctive, rassurante, ravivant. Je sentis l’air entrer dans ma gorge, parcourir mes voies respiratoires, et remplir mes poumons avec délectation. Je vivais. J’étais sauf. Juste un peu abimé par la créature, mais je gardais toute ma vaillance. Je la récupérais.

Et plongeant dans cette faille, je me secouai, me débattis, et mon adversaire surpris dût relâcher complètement son étreinte en sifflant comme une chatte en rogne. Elle s’écarta de moi pour mieux me plonger dessus, mais j’y étais préparé, cette fois. Alors qu’elle se juchait une fois de plus sur sa longue queue écailleuse, je brandis mon épée d’argent fermement dans ma main. Et sitôt qu’elle esquissa un mouvement d’attaque, vive et agile, je lançai mon bras en avant. Elle vint s’empaler sur mon arme, qui la transperça de part en part au niveau du sternum. Son attaque avait été stoppée nette, et son regard plongea dans le mien, non sans une certaine perplexité. Elle ignorait ce qui lui arrivait. Un monstre sorti de l’imagination d’un enfant ne connaissait rien de la vie, ni de la mort. Elle ne sentait pas celle-ci arriver, remplir ses sens de frissons effroyables. Je serrai les mâchoires tout en regardant fixement se visage séduisant fixé sur un corps de démone. Ses lèvres entrouvertes n’appelaient qu’au baiser, même si ses dents acérées n’attendaient que de mordre, de déchirer les chairs. Une sirène terrienne, voilà ce que cette créature était. Un monstre.

Et je n’eus nulle pitié pour elle. Délogeant mon épée de son plexus, alors que son corps se ramolissait sous cette liberté retrouvée, je fis un large mouvement horizontal qui la décapita sans sommation. Cette tête n’avait plus le droit de trôner sur son corps. Sans un cri, sans une once de frayeur, elle mourut. Sa tête roula sur le sol, sous le lit, alors que son corps s’affaissait sur lui-même. Le cadavre étêté me tomba dessus, et je m’en écartai vivement, le repoussant sur le côté avec dégoût.

Je regardai alors seulement autour de moi. Mon propre cauchemar semblait mal en point. Il venait de se faire poignarder le genou par une ombre, et tombait mollement dans un sommeil empoisonné. Il ne serait qu’une victime, finalement, cet être de lumière pure à la volonté sans faille.

De son côté, Trà Thù venait de mettre hors d’état de nuire le mort-vivant, alors que Flore affrontait la shaakt. La vieille était blessée assez sévèrement. Mais le combat n’était pas terminé. Pas encore. Je jetai un œil vers Lila. De la reconnaissance ? Peut-être, mais toujours bien dissimulée. Je détournai le regard.

Je décidai de me lancer vers Flore pour lui porter main forte. J’assénai à son ennemie un coup auquel elle ne s’attendait pas, faisant vibrer ses chairs et couler son sang sombre. Une entaille noire sur la peau d’onyx de son épaule. Et Flore en profita pour poursuivre ses coups acharnés, ses frappes meurtrières. La Shaakt vacillait.

[Etat des lieux :
Femme-serpent = Morte décapitée par Selen.
Vieille mégère = sévère blessure à la jambe, handicapante pour se battre.
Mort-vivant patchwork = Mort, œil percé par Trà Thù.
Prêtresse shaakt = mordue par Trà Thù, fortement blessée par les coups conjugués de Flore et de Selen.
Palouf lumineux = Empoisonné et dans les vapes pour l’instant, suite à la blessure empoisonnée de Nym]

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
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Je tente en vain de me relever : la douleur me maintient à terre, et mon esprit embrumé par le choc ne trouve pas la volonté de lutter. J’entends la voix de Trà, nous donnant des instructions : ses consignes s’envolent aussitôt, seul un détail occupe un instant mes pensées : il s’adresse à une bougie ? Quelle folie l’a encore piqué ? Cette pensée s’envole à son tour, ne laissant que des arabesques colorées…
Je glisse lentement contre le mur, tombe finalement à terre. Là, essoufflée par la douleur, je rassemble lentement mes forces, puis, quand ma respiration se calme, je me redresse.

Dans mon champ de vision, la femme serpent s’écroule, sa tête roule sur le sol et disparaît dans l’obscurité sous le lit. Selen semble hésiter un instant, observant le champ de bataille, puis rejoint Flore et attaque la matrone Shaakt. Le reste de la pièce est dans l’ombre, je n’arrive pas me concentrer suffisamment pour y voir.

M’appuyant contre le mur, je me mets debout. La douleur est toujours présente, mais elle se localise maintenant presque uniquement dans mon épaule, l’effet du choc s’estompant. Je suis dans un recoin calme de la pièce, notre avantage numérique empêchant nos ennemis de se mouvoir avec aisance. En effet, autant que je puisse le voir de ma vision brouillée, il y a trois morts parmi les apparitions du placard : ne luttent encore que la mégère et la Shaakt. Pourtant, l’heure n’est pas encore au soulagement : mes compagnons d’infortunes sont également blessés pour la plupart, et toute aide est utile. Me battre dans cet état est risqué cependant ; mais je peux nous rendre la lumière, ce qui confirmera notre avantage.

Faisant le vide dans mon esprit, je touche par la pensée les fluides qui se trouvent en moi, les dirigeant, les forgeant. L’opération est plus délicate immobile, mais j’ai peur de tomber si je me passe de l’appui de mon bras valide. Au bout de quelques secondes, je rassemble mes fluides, les sens couler en moi, et j’illumine ma main gauche, faisant lentement sortir un globe de lumière de mon corps, puis je le suspends par ma volonté au centre de la pièce, éclairant doucement la scène, le combat.

L’éclat du miroir accrochant la sphère lumineuse attire mon attention. Me tournant vers celui-ci, je ne vois pas une jeune femme d’une vingtaine d’année me renvoyant mon regard, mais une petite fille, de dix ans environ, à la chevelure blonde, bien plus claire que la mienne, mais aux yeux teintés de violet reconnaissable entre tous.
Moi, il y a dix ans… Même si la mémoire de mon passé m’est partiellement cachée, et que mon apparence c’est modifié depuis, je me reconnais sans hésiter. Et avec la stupéfaction arrive un souvenir : une nuit, non, c’est arrivé plusieurs fois, peut-être toutes les nuits même, ma chambre, dans le noir, au premier étage, et ce bruissement, ce craquement, cette forme sombre et incertaine, changeante, disparaissant puis se reformant ailleurs, aperçu du coin de l’œil, depuis le lit, bastion de l’enfance…

La femme serpent, qui gît non loin, un simple cauchemar d’enfant ? Car c’est bien ce qu’évoque ce souvenir… Je me retourne, et ne peux que ressentir à nouveau de la peur, alors même que l’être craint est mort. Peut-être est-ce encore plus terrifiant maintenant, avec la peur qu’elle ne se relève, à n’importe quelle moment, alors qu’on lui tournera le dos.

Essayant de me maîtriser, j’avance contre le mur, longeant le miroir, espérant pouvoir aider Nym contre la mégère. Je ne peux peut-être plus me battre efficacement, mais donner un coup dans le dos est toujours possible.

[J'utilise donc le sort "éclairage", fournissant une source lumineuse à tous, pas particulièrement vive (vous ne devriez par être aveuglé par la lumière quoi.

Etat des ennemis :
Femme-serpent = Morte décapitée par Selen.
Vieille mégère = sévère blessure à la jambe, handicapante pour se battre.
Mort-vivant patchwork = Mort, œil percé par Trà Thù.
Prêtresse shaakt = mordue par Trà Thù, fortement blessée par les coups conjugués de Flore et de Selen.
Palouf lumineux = Empoisonné et dans les vapes pour l’instant, suite à la blessure empoisonnée de Nym]

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 22:20 
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Le poison avait tout de même fonctionné ! Le paladin s'affala de tout son long sur le plancher dans un énorme fracas. Il pesait plus lourd qu'il n'y paraissait. Ne connaissant pas très bien le poison que j'avais utilisé, je décidais tout de même d'en finir avec lui. La pointe de mon cimeterre vint donc se planter sous sa carotide. Plus rien ne pourrait le résussité, à moins qu'un de ses dieux impie n'en décide autrement.

Mon oeuvre pour ma divinité accomplit, je relevais les yeux pour analyser la situation, la femme serpent était avachi dans un coin, morte décapitée. Le mort-vivant était aussi décédé, les yeux en sang, aveugle. Avec le mien, il n'en restait plus que deux. Ma mère occupée avec Selen et Flore et l'autre... La vieille, hors de mon champ de vision. Un doute m'envahit, qui se révéla fondée quand je fis une pirouette avant et regarda derrière. La vieille était bien derrière moi, prête à frapper. Malgré son handicap évident à marcher, elle aurait pus me tuer si je n'avais pas eu le réflexe de m'élancer en avant.

Dague en main et cimeterre bien dresser devant moi pour parer un éventuel coup, je tentais de me fondre dans l'ombre pour la distancer quelques peu et mieux frapper par la suite. Bien évidemment celle-ci ne me laissa pas faire mais d'un naturel agile, je réussis à esquiver ses attaques, ou presque... Un soudain éclair de lumière irradia la pièce. Pour un humain normal, il aurait-été le miracle attendue après le bref feu de joie au milieu de la pièce. Mais pour moi, habitué aux cavernes, il se révéla fatal. D'un coup de couteau bien placé, la vieille réussit à me faire une profonde entaille au niveau des côtes. J'étais furieux. Elle m'avait non seulement blessé à cause de l'humaine qui avait lancé cette lumière et déchiré mon armure de cuir ! La réparé couterait une fortune.

Toutefois, cet incident me fît réfléchir à deux fois avant de l'attaquer. Elle avait une force pas banale pour réussir pareil coup. Je devais trouver son point et non la charger pour avoir une chance.

Cette chance vînt bien assez tôt, la mégère handicapée par cette blessure infligée quelques minutes plus tôt par un de mes "compagnons de chambre" avait du mal à se mouvoir. Elle choisissait donc ces cibles avec beaucoup de soin, évitant de trop se déplacer. A un moment, elle me tourna le dos, croyant surement que ma blessure était assez importante pour que je ne puisse la terminer. A la bonne heure ! Si elle voulait mourir, le moment était on ne peut plus propice. Je longeais alors le mur, dans sa direction, dans les ombres les plus épaisses. Je déployais là un véritable trésor de furtivité dont je ne me pensais même pas capable moi-même ! Le monstre ne se retournais toujours pas, était-je invisible ? Ou bien c'était peut-être mes pas qui ne faisaient aucun bruit ? Les autres faisait aussi beaucoup de bruit avec l'elfe noire. Je n'en savais rien, mais me promis de tester ceci plus tard, au calme.

Arrivé derrière elle, ma dague se planta entre ses deux omoplates. Espérant arriver à percer son armure, quelle qu'elle soit. Derrière elle, je pouvais clairement voir le miroir, nous étions toujours des enfants. C'était tout de même étrange, vraiment étrange. Mais le plus étrange était surement... Je ne pus finir ma pensée en voyant les yeux de la vieille qui me fixaient. Cette simple vue me déconcentra et la mégère me balança à travers la pièce. Sa force avait considérablement diminuée, mais pas assez encore pour que je réussisse à me réceptionner correctement, je valsais donc contre le mur baigné d'ombre.

[Etat des ennemis :
Femme-serpent = Morte décapitée par Selen.
Vieille mégère = sévère blessure à la jambe, handicapante pour se battre. Blessure importante au dos, peut-être quelques reste de poison de la dague de Nym.
Mort-vivant patchwork = Mort, œil percé par Trà Thù.
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Palouf lumineux = Mort d'un coup de cimeterre sous la carotide.]

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mar 19 Juil 2011 10:39 
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Toujours appuyée contre la froide surface du miroir, je rejoins finalement Nym et son adversaire, et reste là, dans l’ombre du placard à monstres, attendant une ouverture. Mais celle-ci ne vient pas : avant d’avoir eut la moindre occasion de frapper, je vois Nym poignarder l’ancienne, puis se faire éjecter violement et atterrir un peu plus loin avec fracas.
Pourtant, ce n’est pas Nym qui retient mon attention, mais son adversaire, mon adversaire à présent, qui malgré ses blessures se dirige vers moi, l’arme en avant. Repliant mon bras gauche contre mon corps en espérant limiter ses mouvements et la douleur que cela provoquerait, je me détache du mur, fais un pas en avant pour ne pas être gêné par le manque d’espace, et l’attend là.

Un adversaire déjà affronté provoque moins de peur : on sait à quoi s’attendre, l’incertitude est moindre. Et là, nos blessures respectives me donnent plutôt l’avantage. Du moins, je l’espère.
La dague ennemie file vers moi. Je n’essaye même pas d’esquiver, un mouvement vif serait trop douloureux. Je pare le coup, nos lames s’entrechoquent, se séparent à nouveaux dans un crissement métallique. Mon adversaire reste également statique, sa blessure à la jambe devant l’empêcher de garder un équilibre sûr en mouvement. Une fois, deux fois encore, nos armes se rencontrent, au milieu de ce duel étrange, où les seuls mouvements viennent des bras des protagonistes, provoquant de vif éclairs métalliques entre deux corps quasiment immobile.

La troisième fois que nos lames se croisent, ni moi ni mon adversaire ne rompons le contact, chacune tentant de faire céder l’autre devant ses maigres forces restantes. Nos lames glissent, les gardes se heurtent ; un instant, je peux sentir la peau rêche de mon ennemi, puis soudain elle se dérobe, faisant un brusque pas en arrière, manquant de trébucher. Moi, je tombe sans autre artifice, heurte le sol dans un cri de douleur. Ma dague m’échappe ; la peur m’envahit. A l’aide de mon bras valide je me retourne, et, sur le dos, sans défense, je vois l’ancienne qui s’approche, avec toujours son poignard souillé par le sang, mon sang entre autres, et qui va bientôt à nouveau le recouvrir.

Je n’ai même pas la force de ramper en arrière ; je ne peux que sentir la panique qui court en moi. Je ferme les yeux, attendant le coup fatal ; et dans un dernier espoir, je mobilise mes fluides, sans savoir que faire ; à la panique se mêle cette perception de soit depuis l’intérieur, ce ressenti de la circulation des fluides en moi. Et, alors que je tente de projeter tout cela, de tuer mon ennemi de ma magie, une nouvelle, non, une ancienne sensation me prend ; pendant un instant je retrouve le plaisir de la magie obscure, cette folie empreinte de puissance que me procuraient les sorts que je lançais il y a quelques années… Différente, pourtant : comme un reflet légèrement déformé pour me narguer, pour m’évoquer cela sans réellement me le donner.

Cela disparaît. Plus rien, si ce n’est une fatigue intense, et la résignation qui m’envahit. Je rouvre les yeux, fixe d’abord le poignard qui se trouve devant moi. Mais, quand je regarde mon adversaire, je ne vois qu’un cadavre en train de s’écrouler, et les traces caractéristiques d’un sort dont j’ai parfois usé dans ma jeunesse : ces sombres volutes flottant encore en l’air, semblant déchirer et aspirer l’âme, laissant sans vie des corps à l’air intact. Le souffle de Thimoros… Est-ce moi qui l’ai utilisé ? C’est impossible… Pourtant, cette sensation….

Je reste là, à terre, au côté du cadavre de mon adversaire défait, tentant de reprendre mes esprits… Et s'opposant à la logique, aux faits, à l’impossibilité de la chose, je sens mon corps, mon cœur, m’affirmer que je suis bien responsable de ce sort, de ce don du dieu du chaos…



[bref, usage instinctif du sort souffle de Thimo' (disons à 2pm, parce que l'instinct ça fait pas dans la subtilité et l'économie).

Ne reste de vivant que la mère de Mor' si je ne m'abuse :

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 20 Juil 2011 01:39 
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Alors qu’il essayait de récupérer son arme, le combat faisait rage. De leur côté, Selen avait décapité la femme-serpent, tandis que la bougie s’était allumé, illuminant ainsi progressivement la pièce. Nym, quant à lui, acheva le paladin avant de faire face à la vieille. Il la blessa au dos avant de voler à l’autre bout de la pièce. Ce fut à Lila que revint le droit de l’éliminer, pour cela, elle fit usage d’une magie sombre contraire à ce qu’elle utilisait peu de temps avant. S’y connaissant assez mal en magie, le voleur pensa que c’était normal, quoiqu’un peu étrange. Il regarda autour de lui.

Il ne restait plus qu’un ennemi debout et déjà deux de ses compagnons, lui faisait face. Parmi eux, il y avait Flore, qui possédait l’un de ses poignards, il faudrait qu’il le récupère plus tard. Mais pour l’instant elle combattait, et lui devait trouver un moyen de libérer son arme qui s’était trop enfoncée, se bloquant ainsi dans l’os. Il bloqua la tête de sa victime avec un genou et tira de toutes ses forces. Mais aucun progrès n’était remarquable. Il lui fallait vite trouvait une solution, sinon il devrait abandonner le couteau. De plus celle-ci devait ne pas être trop violente pour ne pas la rendre inutilisable.

Non loin de lui, traînait l’épée d’or du lumineux. Il se leva et se dirigea vers son cadavre, restant, cependant assez loin du combat. Lorsqu’il la ramassa, il la trouva trop lourde et trop longue. Il la détesta tout de suite pour son mauvais équilibre et sa maniabilité moindre. Elle n’était plus d’aucune utilité au contact et devait être difficile à lancer pour blesser un ennemi distant. Cela aurait pu être pire, une lance ou une hache aurait été encore plus dur à manipuler, quoiqu’au moins avec une hache, il aurait vite libéré son poignard. Il repartit vers le rapiécé tout en fulminant intérieurement.

À peine arriva-t-il devant le mort, qu’il frappa son bras, avec une rage inexplicable. Il le poignarda plusieurs fois, jusqu’à vider totalement son esprit. Il s’agenouilla et se mit à observer le visage de l’être qu’il avait vaincu. Celui-ci était couvert de couture, il se décida rapidement à les couper, espérant ainsi pouvoir enlever ainsi la chair pour mieux pouvoir pulvériser l’os. La taille de l’épée rendit la chose très compliqué, il se maudit de ne pas avoir récupéré l’arme de la vieille. Le mieux encore aurait été celle de la créature, mais il ne la retrouvait pas, elle était sûrement partie sous le lit avec la tête de la reptilienne. Il se souvint qu’on lui avait dit qu’un serpent pouvait encore mordre une fois décapité, il n’y croyait pas trop, mais ne préféra pas prendre de risque.

Quand il eut réussit à arracher la chaire, le travail était presque terminé. Prenant garde à ne pas abîmer son poignard, il frappa le crâne avec le pommeau de l’épée jusqu’à ce qu’il se fissure. Il s’arrêta, ne voulant pas voir la cervelle du mort s’étaler sur le sol. Il plaqua une main sur la joue de son cauchemar et tira de l’autre sur l’arme, qui après une résistance se mit à sortir de la plaie. Content d’avoir à nouveau sa lame, il lança l’objet devenu inutile sous le lit. Il essuya le couteau avant de regarder le reste de la salle attendant que tout cela se termine.

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Dernière édition par Trà Thù le Mar 26 Juil 2011 18:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 20 Juil 2011 11:34 
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Alors que je me battais en compagnie de la ménestrelle contre la matrone shaakt, une lumière éclairante vint frapper la pièce. Elle fut à nouveau illuminée, nous permettant de voir avec précision le carnage qui s’y était installé pendant le combat.

Le sol était recouvert de sang, et les cadavres gisaient, défunts et horribles, sur le sol. Encore plus monstrueux qu’ils ne l’avaient été de leur vivant. Je me tournai un instant vers la source de cette lumière : Lila, la jeune femme blonde aux yeux violets. Ainsi n’étais-je pas le seul à posséder le pouvoir de la lumière. Je n’avais pas l’exclusivité en la matière. Et c’était tant mieux : mes pouvoirs pourraient être épargnés pour l’instant, afin de les garder pour plus tard, si l’occasion vient vraiment à se présenter de les utiliser.

Fort de cette lumière vive, je voyais nettement mieux mon ennemie, qui se débattait farouchement contre Flore. Elles frappaient et esquivaient toutes les deux avec précision et acharnement, si bien que je ne savais presque pas me mêler à leur combat rapide et dualiste, de crainte de n’enfoncer ma lame dans la musicienne sans le vouloir. C’aurait été dommage de l’abimer.

Mais une faille arriva bientôt. La shaakt arma son coup, et renversa la garde de Flore, qui dut reculer prestement pour ne pas se prendre un coup de dague. Mais à peine l’eut-elle évité que la matrone releva son arme, prête à frapper. Démunie, la ménestrelle ne sut rien faire, et l’elfe noire porta son coup… Et ce fut à cet instant que j’intervins, frappant à mon tour le poignet de l’ennemie avant qu’elle n’ait pu percer la peau de notre alliée. Ma lame était tranchante, et sa main tomba sur le sol dans un bruit mat. Son regard se fit horrifié, puis haineux. Elle se retourna vers moi avec furie, et me sauta dessus sans préavis. Par pur réflexe, je ramenai mon arme vers moi, et elle s’y embroché de tout ton long. Elle me frappa le visage de son moignon ensanglanté, m’occasionnant une douleur à la pommette, mais aucune blessure grave, bien que je sois désormais parsemé de son sang sombre. De mon bouclier, je la repoussai en arrière, et elle tomba sous la maîtrise de la musicienne, qui s’était emparée de l’arme de la shaakt pour lui trancher la gorge par derrière.

Dans un flot de sang, la femme manchote tomba à genoux, un rictus encoléré collé au visage. Puis, face contre terre, elle mourut, alors qu’une flaque rougeâtre s’étendait sous elle.

Je constatai seulement à cet instant que Nym avait lâchement assassiné le paladin, mon cauchemar, en lui tranchant la gorge dans son sommeil. Lâche, mais efficace. Et cet empoisonneur semblait posséder des produits diablement utiles. Mon regard émeraude fondit sur lui avec suspicion. Je percevais clairement les fluides d’ombre en lui. C’était indubitable. Mon amulette m’y avait certainement aidé.

Mais l’heure n’était pas à de telles considérations. Le combat était terminés, et nous nous en sortions sans morts de notre côté. Nous avions vaincu nos peurs. Je me déplaçai vers mon cauchemar défunt, et me penchai sur lui. Pour vérifier qu’il était bien mort. Pour chercher ses secrets en lui. Pour fouiller son être…

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 20 Juil 2011 15:20 
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Flore laissa tomber la dague au sol et s’en alla s’asseoir sur le bout du lit. Sérieuse, elle prit son luth et joue le début d’une marche funèbre. Elle s’arrêta pour vous signaler :

« C’était ma mère. Merci de m’avoir aidé à me délivrer de ce cauchemar. »

Puis souriant de nouveau, elle regarda le miroir. Votre reflet avait perdu toute sa jeunesse, vous étiez désormais représenté tel que vous deviez l’être, à votre âge réel. Au côté du miroir, la porte du placard se mit à vibrer, puis s’ouvrit brusquement comme si l’armoire était trop pleine et que la porte ne pouvait plus le supporter. Quoi qu’il en soit, arme, équipements tombèrent au sol, et à l’intérieur, les tablettes étaient surchargées de parchemins de toutes sortes ainsi que des fioles et des bijoux. Sur le plancher du placard se trouvait deux petites roches gravées.

Selen qui voulait le cadavre de son propre cauchemar y trouva une petite boîte de métal or, lisse sans aucune garniture.

En regardant bien, vous verrez que le placard n'a pas de fond, en y pénétrant vous vous rendrez dans cette salle-ci

(((Vous êtes invité à vous choisir une récompense (1 objet ou deux (à vous de choisir si vous en voulez deux de puissance moindre , ou 1 seul avec plus puissante), si vous êtes un peu trop gourmand et que vous en voulez plus, dès que votre main sera en contact avec le 3e objet, le premier s’échappera de vos mains et reprendra automatiquement sa place dans le placard. Vous ne pouvez plus poster ici, vous rp l'acquisition de votre objet et votre sortie de la chambre à coucher dans la prochaine salle. )))

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 22:18 
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Morion n'a pas traversé le placard comme l'a fait les autres. Trop fatigués par le combat, il s'est étendu sur le lit et s'est assoupi. Les monstres du placard étant terrassés, il n'y avait plus personne pour le réveiller. C'est alors que la porte s'ouvrit et que Aram le mit sur ses épaules et l'emporta à l'extérieur de la maison, le sourire aux lèvres.


((( A noter que seul Aram souriait, moi j'aurais préféré qu'il reste ! ;) )))

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