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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Mar 27 Oct 2009 23:41 
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Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Pour tous :


Le serviteur voit avec un ravissement cruel l’apparente gêne d’Amarylliel avec sa nature profonde. Un rictus mauvais s’étire sur son visage tandis qu’il réceptionne la bourse du jeune elfe avant de la compter. Après cela, il se tourne cherchant un bijou approprié pour le jeune ex-militaire. Il commence à fouiller dans une caisse où colliers, bagues et bracelets se battaient en duel. Cependant, il s’interrompt lorsque Cornélius lui propose la bague verte. Il le dévisage un instant comme surpris par ce choix pour le plus inattendu selon lui. Vous pouvez seulement entendre :

« Soit, si c’est que vous désirez…»

Il prend alors l’objet des convoitises du robuste jeune homme et le lui tend, rendant dans le même temps quelques piécettes restantes. Après cela, comprenant que vous aviez fini de faire vos emplettes, il se retourne pour aller s’affairer à quelques diableries derrière un palan placé aux côtés de ses râteliers. Voilà donc le fanatique disparu dans les tourments du sang et de la mort, caché par un simple panneau.

De son côté, le nain trépigne d’impatience devant la porte mais cependant, il semble affairé à une sorte de dispositif étrange sortant de cette entrée. Lorsque vous approchez, vous découvrez un mécanisme émergé de la structure de la porte. C’est le haut du corps d’un homme, dans sa bouche vous apercevez deux chaînes à poignets pour s’enferrer et, sortant des bras, des chaînes pendantes. Cependant, lorsque vous les tirez, il n’y a pas d’effets sur les menottes…

Le torkin passablement perdu vous déclame avec droiture :

« J’crois qu’y a un problème… La porte devrait être ouverte, je crois qu’il y un truc à faire avec cette saloperie de statue… Z’en pensez quoi ? »


(((Pour l’objet, je vais up vos fiches ! Sinon, vous êtes en semi-dirigé jusqu’au 4, vous devez ensemble trouver le moyen d’ouvrir la porte avec le mécanisme proposé ! Mettez vous d’accord et bonne imagination )))

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Lun 2 Nov 2009 00:17 
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(Vil sénile ! Tu n'as même pas entendu ma remarque ! )
Tout débuta par un petit rien, un bout de tragédie à l'elfique, un malentendu ou pour être fort précis un non-entendu. Amaryliel se retourna, dépité que son compagnon de petite taille et d’infortune n'eût point la bonté d'écouter les bonnes paroles de notre presqu'sindel. Eh oui ! Le monde ne tourne pas autour de toi, Amaryliel !
Dans un sentiment en pur continuité avec l'état-action du fanatique, sa main semblait gagner en noirceur, sa colère aussi était sombre mais pas réellement visible ; on voyait que son visage avait littéralement changé de bord, de serein et mélancolique il devenait agité, on admirait le céleste effet des fluides sur sa personne : ses émotions prenaient une face nouvelle, désengageant l'humeur fidèle aux rondeurs adoucies d'une vie trop facile.
Il se dirigea donc vers la funeste statue et se retourna vers le nain en cherchant le bizarre dans le mécanisme. Ne craignant pas le danger, il empoigna de sa main noire la menotte gauche et tenta de tirer doucement... sans succès. Il n'engagea point le processus de manière plus forte ; c'était inutile pour l'instant et il le savait. Il fallait trouver un moyen, facile à dire, mais notre quart de taurion se chargeait rapidement de rentrer dans une sorte de transport des réflexions où il se mouvait habilement à gauche et à droite sans demander à personne un avis, il leva le doigt quand il eut un prémisse d'idée puis le baissa aussitôt qu'il disparut. Il avait remarqué quelque chose qui clochait en bas de la statue-homme, un morceau du mécanisme certainement ainsi qu'un creux assez large pour y faire passer une personne de petite taille ; l'intérêt n'était pas grand pour le moment. Il y avait encore à cogiter, peut-être trop pour un seul individu, bonne augure il n'était pas seul, c'est ainsi qu'il se retourna vers son autre compagnon, Cornélius, réhaussant ses lunettes en argent qui tombaient puis lui demanda bien savamment:

« La Statue là... elle ne sert à rien, c'est un frein, un poids, une frontière mais en soi, ce n'est qu'un artifice. Je me trompe probablement et je ne sais pas comment prouver ma théorie et c'est ce qui me tracasse le plus. Je veux bien entendu dire que cet homme de marbre ne s'enclenche que par une série d'actions. Lesquelles... »
Cela le laissait perplexe, il n'allait pas rester coincé ici quand même ! La demande déguisée d'aide à Cornélius qui, lui, était plus en état d'analyser qu'Amaryliel en ce moment était justifiée. Il fallait compter sur lui maintenant, avant qu'Amaryliel n'enrage vraiment de ne pas trouver.
« Je n'aime pas ne pas savoir ! »cria-t-il en frappant la statue avec sa main gauche pleine de fumée noire. Sur la paume de sa main commencèrent à se dessiner des sortes de glyphes fantasques qui s'incrustaient doucement à mesure que sa rage croissait. Puis il relâcha la pression qu'il appliquait en retirant sa main et en maugréant plus sagement :
« Il y a un code. Une opération ! Trouvons-là. »

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Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
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Dernière édition par Amaryliel le Dim 22 Nov 2009 00:49, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Mar 3 Nov 2009 18:21 
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La bague enfilée au majeur gauche, celle-ci me seyait à la perfection et j’en fus ravi car rien d’autre ne m’aurait convenu. A la vérité ce n’était que par pure motivation esthétique que j’eus fait mon choix, mais l’anneau dégagea en moi une sensation pour le moins inattendue. Oh ! Elle se présenta fugace, diffuse, mais n’en resta pas moins là. Je me sentis proche de la terre, prompte aux idées simples et à un calme patient. Tout cela je le savais ne fut qu’artifice, et je ne doutais pas que quelques magies se cachaient dessous ce phénomène, mais bien que fausses je ressentis bel et bien ces sensations. D’un œil pensif et intrigué j’observais le mystérieux bijou. Qui resta aussi inexpressif qu’un bijou peut l’être.
Relevant la tête pour faire part de mes interrogations sur ma nouvelle acquisition à notre bon armurier, celui-ci fut déjà retourné à ses occupations, s’affairant à je ne sais quelle tâche. Le savoir ne m’intéressa pas outre mesure et sa perte d’intérêt pour nous, pauvres aventuriers, ne fut pas pour me fâcher.
Peu à peu l’effet de la bague se dissipa et je pus ressentir de nouveau mes propres sensations.
Le nain quand à lui semblait en plein désarroi et pour cause : il se trouvait dans une situation ou une intense réflexion était requise.

« J’crois qu’y a un problème… La porte devrait être ouverte, je crois qu’il y un truc à faire avec cette saloperie de statue… Z’en pensez quoi ? »

Je ne compris la nature du problème qu’une fois devant la statue. Les paroles d’Amaryliel m’éclairèrent un peu plus. Certes ce ne furent qu’évidences mais cela avait le mérite de poser le point de départ de notre problème. Ce dernier prenait la forme d’un homme, un homme sculpté dans la pierre de la tête au bassin. De ses deux bras de grosses chaînes pendaient lamentablement. Dans sa bouche, deux autres chaînes étaient entreposées. Le nain de toute évidence ne nous sera pas d’une grande utilité, et je comptais d’avantage sur l’intelligence d’Amaryliel pour résoudre ce mystère. Était-ce là notre première épreuve ? Cela voulait-il dire… Je demeurais troublé mais d’aucune façon je laissais transparaître cette émotion à mes compagnons. Troublé car je ne savais que faire.
Du désarroi du nain je compris que toute action directe sur les chaînes ne mèneraient à rien, ainsi me retins-je d’essayer vainement de tirer sur les solides mailles de fer.

« Je n'aime pas ne pas savoir ! »

L’exclamation me fit sursauter. Bien qu’il m’était totalement inconnu, Amaryliel ne semblait pas être de nature à s’emporter. Mais depuis qu’il avait bu cette fiole, il était vrai que l’elfe avait quelque peu changé, comme si une deuxième nature trop bien enfouie faisait soudainement surface. J’avais déjà prit ma décision quand à l’attitude à adopter vis-à-vis de cette étrangeté de mon compagnon et donc ne m’en formalisa pas outre mesure.

« Il y a un code. Une opération ! Trouvons-là. »

Sous la statue, un renfoncement m’intriguait depuis déjà quelques minutes. Amaryliel l’avait à n’en point douté remarqué, et je ne savais ce qui le retenait d’aller l’inspecter. Sans mot dire je me déplaçai pour étudier cet étrange élément de plus prêt. Au fond du creux, je pus distinguer un petit mécanisme, fait de rouages. Cependant, il semblait manquer un élément évident à l’ensemble, sans que je puisse déterminer la nature de celui-ci. Malheureusement je ne pus atteindre le mécanisme, le renfoncement étant trop étroit pour mon corps. Le nain cependant pourrait y arriver sans problème. C’était une trouvaille intéressante…
Je me retournai vers mes compagnons :

« Il y a quelque chose d’intéressant là-dedans, un vieux mécanisme…Mais il ne semble pas complet, hors d’usage. Enfin si messire nain daigne y jeter un œil exercé, sans doute un regard expert pourra nous en dire plus quand à la nature de la chose. »

Pour ma part je restais sceptique, ce n’était pas ce que j’avais espéré, mais nous n’avions pas mieux pour l’instant. Regardant Amaryliel, je songeais jusqu’où sa nature sombre pouvait aller…

(A étoffer et corriger)

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Cornélius, Humain, Guerrier

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"I must not fear.
Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain."


The Fear Litany, F.H.


Dernière édition par Ghrill le Mer 4 Nov 2009 14:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Mer 4 Nov 2009 01:04 
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Après l'idée de laisser le nain regarder les rouages, celui-ci ne fit point cela et s'arrogea la tâche fort... habile que ce fut de frapper frénétiquement – et en rythme – sur la statue. Idée du sieur Cornélius qui, après cela, devait être bien déçu du manque de coopération de l'un et de l'emportement de l'autre. L’autre, c'était bien entendu Amaryliel qui tapa du pied en cherchant un « je ne sais quoi » de potentiellement utilisable ; n'imaginez pas le faciès de l'elfe quand Bölin se mit à calotter joyeusement la statue-homme de sa toute nouvelle hache, un maléfique rictus était donc apparu sur les lèvres de l’elfe, l'incitant à gigoter son pied de manière plus vive. Sa main noire n'était pas indifférente à ce stressant spectacle, d’ailleurs cette main...

(Ça y est, je connais ce sentiment, je l'ai eu après la lecture de l'étrange parchemin... peut-être que si j'utilise ce sort... je vais essayer ! )

Il se mit dans une étrange position de rituel, la main saine à la ceinture puis se concentra prestement en récitant une étrange formule:
« Mon âme rugit et secoue ses ténèbres dans l'air épais ; d'affamés nuages hésitent sur l'abîme.
Jadis débonnaire et par un périlleux sentier, le juste s'acheminait le long vallon de la mort.
Où la ronce touchait la rose et sur la lande aride chantait les messagers du Dieu des Enfers.
Alors, le sinueux sentier fut bordé de malice blanche.
Malice qui coula sur chaque roche et lambeau ; et sur les os blanchit...
L'obscurité s'enfanta.
A présent, l'obscurité chemine en douce humilité, et le juste s'impatiente dans le fou désert de la vie où les messagers chantent.
Mon âme rugit et secoue ses ténèbres dans l'air brumeux ; d'affamés et cruels nuages sombre tombent dans l'abîme ! »


Son chant triste et rapide fit jaillir un trait noir en direction de l'homme-statue. Une sorte de lumière sombre prenant des aspects brumeux passait rapidement ; cette petite brume formait une sorte de main qui tenta de soutirer quelque chose, eut-elle réussie ? En tout cas, Bolin avait magnifiquement esquivé le nuage obscur.
On ne sut point sur le moment si ce qu'il se passa ensuite fut dû à la magie ou à la hache, peu importe, la situation était débloqué pour le moment car un petit pignon était tombé d'un des bras de l'énigmatique statue. Icelui chut doucement après un pénible bruit, un peu comme si l'homme-statue était vivante ; fallait préciser que le mécanique artefact était tombé juste au pied du nain ?


(Juste assez grand pour le placer en bas, je suppose.)


Et il supposait bien. Etait-ce sa place d'origine ? Sûrement. Il fallait encore le placer pour le savoir et Amaryliel était bien trop épuisé de la fin de son apprentisage pour se permettre une nouvelle action pour l'instant. Son visage était redevenu plus doux, plus tranquille ; bien qu'il fut conscient de son état antérieur, il ne prit pas soin de s'excuser, trop honteux pour le faire. Il se mit à s'asseoir prêt de la statue et tenta juste de lorgner par le trou un morceau du mécanisme manquant. Tout les rouages se ressemblaient, et le peu de lumière restreignait fortement la vue d'ensemble.
Ses yeux se tournèrent vers Cornélius comme pour lui demander « En savez-vous plus ? », Amaryliel n'était pas doué en mécanique et pour un jeune elfe, c'était normal... on tend plus vers une éducation spirituelle que vers une manuelle même quand on aspire à un poste ou les capacités physiques sont requises. L'épée et à fortiori l'art de l'escrime sont la voie de l'esprit à même ordre que la plume ou la magie, Amaryliel avait un peu des deux même si sa magie était sombre, il allait devoir faire avec...
Mais bref, ils avaient débloqué un quelque chose, il fallait encore la suite...
Bien heureux son allié qui ne bronchait pas à l'aider même si l'humeur changeante se devait être fort agaçante ; les capacités d'analyse de Cornélius montrait en tout cas une plasticité étonnante. En de nombreux point, il avait fait preuve de choix rigide et implacable ; peut-être pas les meilleurs mais cela nous ne le savons pas. En tout cas, ils étaient justes : ce ne faisait pas une icône de piété comme pouvait l'être Malina en des temps moins trouble, mais plutôt une sorte de personne qui ne s'emporte pas ou pas du tout.
Pendant qu'Amaryliel le scrutait du visage, il revendiquait une sorte de similitude bizarre, le genre de chose qu'on ne perçoit pas comme ça ; aussi bien allait-il lui demander prochainement mais pas maintenant.
Pour revenir au pignon, au minuscule objet qui devait s'emboîter dans ce subtil mécanisme, il n'y avait que deux personnes capables de s'en servir: pour notre sindel s'était impossible ou presque. Le quart de sang mêlé parut faire un effort sur lui-même, comme un être qui, en plein courant de mensonge, se voit arrêter par quelque obstacle imprévu ; mais les yeux de son compagnons étaient fixés sur lui, il n’y avait pas moyen de reculer.


« Nous le savons tous, ce mécanisme ouvrira quelque chose d'autre mais pas la porte. Pourquoi en être aussi certain ? Rien n'est lié à cette porte, si elle doit s'ouvrir, c'est bien après quelque chose. Pas encore cela.
Permettez moi aussi de m'excuser pour cette légère mise hors de moi, je vais devoir me reposer un moment sans pour autant être un fardeau pour vous. »


Après cette affirmation un peu trop sûre, il se remit à penser à un nouveau plan pour la suite des événements, plus compliqué encore selon lui.

(Je n'ai pas à me justifier, cette porte tient de la magie. La statue est comme un code à déchiffrer. Les chaînes ne sont là que pour nous induire en erreur, ils servent à autre chose. Le tournoi débuterai sur... un vulgaire mécanisme manuel et logique ? Improbable. Déjà, faisons tourner ce rouage. Je compte sur vous, Cornélius, Bölin.)

_____________________
((( Post à compléter et à corriger, bien sûr, il y a très peu de détail pour l'instant, désolé. A colorier aussi. ))) A ton tour !

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Dernière édition par Amaryliel le Lun 23 Nov 2009 17:48, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Jeu 5 Nov 2009 00:23 
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Et ce qui devait sans doute arriver, arriva. Il n’y avait nul besoin d’être un expert pour deviner le comportement d’Amaryliel. De mes lectures fantasques de contes je vis en les paroles de mon compagnon la sombre litanie rituelle qui accompagne le fait magique. J’avais deviné par son comportement que le personnage était emprunt d’une tragique nature, mais pas au point de comprendre que celui-ci maîtrisait la magie noire. En lui j’avais vu un combattant, mais sûrement pas un sorcier ! Quoique cette appellation fût fausse. A dire vrai aucun archétype ne pouvait correspondre à cet être décidemment bien étrange, car il était assurément bien plus complexe et profond.
Ce fut sous mes yeux ébahit je dus l’avouer qu’un trait sombre fulgurant, évitant le nain de peu (je n’osai imaginer quel effet c’aurait eut si le petit être était resté sur son chemin), alla frapper la statue de plein fouet.
Pendant les quelques secondes succédant l’étrange événement tout ne fut que silence, le monde retint son souffle. Du moins ce fut l’impression de l’être stupéfait que je fusse à ce moment, où je rejoignis l’homme statue dans son immobilité.
Un bruit d’objet tombant à terre brisa ce silence, redémarrant le courant de mes pensées du même coups. Un petit objet qui ressemblait fort à un pignon d’un quelconque rouage était en effet aux pieds de notre ami torkin. Destin ? Hasard ? Magie ? Chacun pourra se faire sa propre opinion quand à l’opportunité de la chose. La logique voulut que cette pièce fût l’élément manquant du système observé dans le creux précédemment examiné.
Et la logique fut. Amaryliel, apparemment exténué de sa prestation, s’était assis à même le sol et ne semblait pas être prêt à accomplir quoi que ce fût pour le moment. Heureusement le nain se montra plus coopératif qu’auparavant, soit parce que la démonstration de l’elfe l’avait impressionné, soit parce qu’il estimait lui aussi que le pignon était une clé de l’énigme, et se décida à aller par lui-même voir ce qui en retournait, pignon en main.

« Nous le savons tous, ce mécanisme ouvrira quelque chose d'autre mais pas la porte. Pourquoi en être aussi certain ? Rien n'est lié à cette porte, si elle doit s'ouvrir, c'est bien après quelque chose. Pas encore cela.
Permettez moi aussi de m'excuser pour cette légère mise hors de moi, je vais devoir me reposer un moment sans pour autant être un fardeau pour vous. »

« Intéressante théorie. Je voudrais que vous ayez tord mais ma raison me dit que vous êtes dans le vrai. On ne s’en sortira pas aussi facilement j’en ai peur. Devant cette porte ou ailleurs. »

Ne sachant que penser quand à sa « légère mise hors de moi », je préférais pour l’instant taire la chose, le silence valait mieux que de vaines paroles, et je n’avais besoin qu’il me présenta des excuses.
Un bref coups d’œil au nain m’informa qu’il en avait finit avec le pignon, et que celui-ci était bel et bien l’objet manquant au mécanisme. Celui-ci sortit par ailleurs de son trou, avec un air satisfait.

Mais satisfait il ne le fut pas longtemps. A peine eut-il le temps de se remettre debout face à la statut qu’un événement des plus insolite, oscillent entre le comique et l’horreur frappa le pauvre nain. En effet, les deux chaînes, jusque là inactives, d’un mouvement lent se rétractèrent à l’intérieur de la pierre dans un bruit grincent de fer rouillé. Les trois compagnons que nous étions observèrent le phénomène avec attention, captivés par ce mouvement ascendant symbolisant le début d’une solution.
Puis l’écoeurement. Au moment où les chaînes stoppèrent leur mouvement, arrêtant du même coup le crissement peu agréable à l’oreille, une vague de sang déferla des deux orifices d’où sortaient les chaînes. Par malheur, le nain n’eut le temps d’esquiver l’immonde liquide qui, dans une viscosité dégoûtante, alla asperger de la tête ou pied le pauvre torkin.
Amaryliel et ma personne ne purent éviter bien évidement les éclaboussures du jet peu ragoûtant. Un détail m’interpella cependant. Les quelques gouttes qui s’étaient retrouvées projetées sur la cape qu’Amaryliel et moi portions se retrouvèrent immédiatement absorbées. Pour l’instant du moins, je décidai de n’en point m’en formaliser, considérant le moment peu propice à ce genre d’interrogations.

Il fallait réfléchir, et vite. Malheureusement les récents événements avaient eut le don de bouleverser quelque peu mes capacités d’analyses. Mes idées n’étaient plus claires, ce qui intérieurement me fit bouillonner. Une porte ne pouvait pas me faire sortir de mes gonds tout de même ! Certes une statue qui évacuait du sang ce n’était pas courant mais tout de même, ce n’était pas qui c’était le premier élément étrange depuis le début de cette aventure.

(Incomplet : il reste l’épisode 2.25 à rédiger,à étoffer)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 1 : Les Champions du Soleil
MessagePosté: Ven 6 Nov 2009 14:30 
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Bölin s'étant armé du pignon se prit pour passion d'user avec habile raison l'objet dans sa base initiale et, quand icelui se mit à l'action, son art se révela avec noble abnégation devant les yeux fatigués d'un elfe oscillant par-delà la lumière et les ténèbres et un humain fort de son charme et aussi droit que l'épée qu'il avait à la ceinture. Ne disons-nous pas que le plus savant bretteur est celui dont on ne voit jamais la lame dégainée ? Méfiance et confiance, là était la question sur laquelle il fallait méditer.
La machine rassasiée, ses deux chaînes tels deux serpents ayant vu le ratissa rentrèrent dans le corps de la statue ; leurs bruits strident quoique fort calme laissait planer un sentiment de mystère quant à ce qu'il allait se passer en suite.
L'horrible scène, le bien sanglant spectacle qui s'abattit devant leurs yeux ébahies car sanglant était bien le mot ; le sang coula à flot des orifices ou feu les chaînes. Par chance, les deux 'grands', à l'aide des capes solaires, purent sans mal évité l'insane pluie ; il y avait même mieux: le sang qui arrivait sur les capes étaient absorbés, ou alors on ne les voyait plus à cause de la couleur desdits artefacts magique.
Un petit je ne sais quoi était tombé de la marre de sang, cette fois-ci pas devant notre ami Bölin mais devant Amaryliel. Cette petite chose était une clé magnifiquement ouvragée où un rubis était incrusté à l'intérieur, une belle pièce assurément mais où allait-elle ? Pertinente question qu'Amaryliel posa d'une autre manière.


« Nous avons la clé mais pas la solution. »


Arrêtons-nous là, juste un instant, s'il vous plait.
Avoir la clé, ce n'était pas avoir la solution ? Amaryliel tenta quelque chose qu'il n'avait jamais osé en presque quatre vingt dix ans d'existence... de l'humour. Mais soit, lui même ne rit point à sa remarque et se contenta de poursuivre son discours de manière plate et stoïque.

« La clé est bien petite, vous ne trouvez pas ? Oh, peu importe. Nous avançons, c'est le point essentiel. »

Après s'être rassuré lui-même et avoir informé de manière officielle ses deux compères sur la clé, il se rallongea un instant vers la statue – le sang avait déjà disparu aux alentours de l'homme-statue -, il y posa la tête de manière négligé car il avait un soupçon, il avait entendu quelque chose après l'opération du nain.
(Cet édifice vivrait-il ?), la supposition venait de sa pensée ; le sang-mêlé se demanda si la statue vivait car il y entendit des roulements, des craquements ainsi que d'autres bruits suspects. C'était bien évidement les mécanismes qui s'étaient réactivés grâce au pignon et au bon soin du nain ; mais ne détruisons pas la partie magique de notre elfe et laissons-le penser que l'homme-statue vit.

Cornélius l'avait compris car à peine le sang ayant fini de couler, l'humain était déjà devant les menottes pour les tirer. Certaines choses ne se disaient pas dans le groupe, cependant, il y régnait une sorte d'harmonie de fortune car dès qu'un des droits découvraient quelque choses, il y avait et avec peu de mots les deux autres qui s'afferraient à une application liée à la trouvaille. Cornélius aux menottes, Bölin à la machine et Amaryliel... à l'écoute de celle-ci.

Le premier essai débutait, Cor' tira soignement la manivelle droite et... dans un bruit sourd ou le métal rencontra la pierre, il ne se passa rien. Rien de surprenant, la menotte reprit sa place initiale ; Bölin n'avait rien à faire, il voyait les rouages tournant de la même manière.
Amaryliel lui par contre, entendit une sorte de bruit bizarre, un sifflement venant de l'interieur ; il se chargea de le dire aux autres. Ainsi, notre humain continua avec la menotte droite pour avoir la confirmation dudit bruit que le sindel avait entendu.
Même opération, même bruit, même réaction.
Il fallait essayer avec la menotte gauche maintenant. C'était ce que Cornélius fit ; il l'empoigna avec force et tira contre lui-même l'objet en question. Tous s'attendaient à un bruit différent, une opération différente mais rien n'y fit: c'était la même chose.

(Je... je demande encore une écoute je pense, j'ai peut-être mal entendu.)
La pensée tourna en parole car c'est ce que Amaryliel dit. Cornélius s'éxecuta sobrement pour la deuxième tentative pour la menotte gauche ; avec la même habilité, il tira sur la chaîne et cette fois-ci une autre chose se produisit.
Côté Amaryliel d'abord : l'elfe entendit un bruit différent, une sorte de « tac » très faible puis après l'arrêt complet du mécanisme que Bölin admirait, d'ailleurs, le nain voyait aussi le pignon tombé vers lui. Cornélius, quant à lui, vit - ou plutôt ne vit pas – la chaine remontée vers la bouche ; celle-ci restait pendante et même si l'on tirait dessus, rien ne la faisait changer de statut.

Bölin eut la sagesse de remettre le pignon à sa place et par miracle – ou juste par pure réinitialisation – tout fonctionnait de nouveau comme avant le « tac » ; les trois ne prirent pas beaucoup de temps avant de comprendre que l'arrêt complet de la machine était une « erreur à ne plus commettre ». Et Amaryliel commença à cogiter sur le mode opératoire et sur la réponse à la potentielle énigme que le « défi des menottes » pouvait être ; il pensa donc à l'ordre où la machine ne s'arrêta pas.


( Deux fois à droite et une fois à gauche, si ce n'était à gauche la seconde fois, c'était donc à droite.)


« Monsieur Cornélius, à droite la prochaine fois. Si nous résumons, l'ordre devient deux fois à droite, une fois à gauche puis une fois à droite. Espérons que nous aurons pas à agir ainsi tout le temps. Inutile de vous dire ce que vous avez à faire, vous l'aviez certainement déjà deviné. »

Après son hochement de tête, Cornélius répéta la manoeuvre. Tout se passa correctement pour les trois premiers mouvements et à la venue du quatrième tout le monde retint son souffle, tous désiraient une bonne action de la part de la machine. Les coeurs tremblaient dans le désespoir d'une perte certaine, se dégageant des sarments de la terrible peine qu'aucune réponse ne tomberait du ciel artificiel.
Par chance, nulles blessures, nuls pièges, nuls parjures, point de « tac » non-plus mais une sorte de « tic » se fit entendre après que Cornélius en eut fini avec la menotte qui se scella encore plus rapidement dans le sol ; chose étrange, les bigarrés rouages s'étaient arrêtés aussi. D'où venait donc le bruit ferme qu'était le « tic » ? Cornélius l'avait devant les yeux. Toutes la finesse de la phrase se tenait dans le « devant les yeux », il avait devant ses yeux des yeux ouverts dont un, le gauche, possédait une fente où l'on pouvait y insérer...


« La clé. »

Dit froidement Amaryliel en ouvrant la paume de sa main. Il sortit le bel objet et s'adonna à la mise en place de celle-ci dans sa fente – enfin, ils l'espéraient tous. -.
La clé s'emboita à merveille et pénétra sans bruit l'orifice de la statue-homme ; Amaryliel la tourna doucement et avec délicatesse. Rien d'extraordinaire, par contre, on ne pouvait plus la retirer. Qu'avait-elle actionné, la porte ? Non, elle ne bougea pas d'un cil. La clé enclencha une autre porte, très petite vis à vis de celle que nos compagnons voulaient ouvrir, la porte du coeur de l'homme-statue.

Les trois regardèrent avec le même oeil que la dernière fois la zone en attendant qu'un des trois y place la main ; piège ou non, notre elfe s'opéra de cette tache car dans le coeur de l'édifice, gisait un morceau de papier qu'il ouvrit délicatement et se mit à lire sans difficulté avec sa petite voix:

« Mes félicitations. Mais vous n'avez strictement rien fait. Lisez donc ceci et vous obtiendrez la solution à vos malheurs.

« Quoiqu'il arrive cette porte restera fermée, vous êtes condamnés après lecture de ce parchemin. Cependant, vous avez le droit à une dernière faveur avant que la porte ne soit scellée. Si votre parole s'avère judicieuse vous rentrerai chez vous, si celle-ci est fausse, vous resterez à vie coincé ici. »

Attention, après la lecture de ce parchemin, la première phrase sera exécutive. »


Qu'est-ce que tout cela voulait bien dire ? Ils avaient travaillé pour rien du tout, ou presque car leur destin reposait sur une phrase. De plus tout leurs efforts furent vains ! Les trois se regardèrent de façon acide ; qui allait prononcer leurs châtiments ?
Amaryliel replia avec distinction le parchemin, son regard n'avait pas changé même vis à vis de cette parole... malgré la gravité de la situation, il y avait une faille et il mit tout en œuvre pour la trouver.

Tout les trahirent, la voix, les yeux calme mais en feu. L'espoir n'était presque plus, il régnait un sentiment d'échec ; ils fuyèrent la violence pour se retrancher dans un silence mélodieux et, tous se souvinrent avec quelle foi ils furent engagés dans ce périple odieux. Amaryliel se lança calmement devant la porte et s'inclina dans le vide, il se mit à genou et commença à bouger les lèvres sans parler.


(Moi, Amaryliel. Ai-je ma place ici ? Protégez-moi, vous qui êtes plus que ma chair, plus que mon sang, plus que mon âme. Nous sommes des pantins mais tant que nous ne daignons pas à voir les fils au-dessus de nous, nous pouvons lutter. Tu es trop calme pour être normal, tout le monde est calme... maintenant brillons !)

Il inspira profondément en se levant puis leva la main gauche en direction de la gigantesque porte, une petite lueur brilla dans le fond de son oeil mauve puis il narra une simple phrase.

« Nous resterons à vie ici. »

Les deux le regardaient d'un air de mépris ou plutôt interprétant son geste comme de la folie pure. Après, s'être retourné devant les deux, Amaryliel expliqua rapidement son geste.

« Voyez-vous. Quoi qu'il arrive, nous resterons ici. La chose censé serai certainement de demander grâce à cette Oaxaca pour que nous soyons renvoyé chez nous. Mais j'aime les défis, j'aime trouver les failles chez nos adversaires et surtout chez nos « employeurs ». Nous sommes là pour du spectacle et pour nos vérités, non ?
Bien, je m'explique: voyez-vous, la seule faille dans ce système est de dire que nous allons être coincé ici pour l'eternité car c'est illogique et c'est la solution qu'avait prévu les organisateurs de ce jeu ou de ce message. Alors pourquoi ne pas le dire ? »


Amaryliel sourit puis eut une sorte de rire bizarre, l'accumulation de toute une émulation, une excitation fantasque où il avait dans ces mains la vie de deux inconnus et surtout une décision à prendre, une solution à donner.
Il s'inclina devant Cornélius et Bölin et reprit en direction de la porte.


« Ouvrez-nous maintenant. »

On ne savait pas si c'était le fait qu'il ordonna gentiment à la porte son ouverture que celle-ci le fit mais en tout cas, c'était réussie. Les grosses chaines descendirent des bras et comme un système complexe celle-ci s'ouvrit terriblement dans un fracas à faire glacer le sang.


(Et encore... je sens que ce n'est que le début... si j'ai bien compris.)

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
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