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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Sam 18 Juil 2009 22:05 
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Jets :
Erfandir : jet de fouille : réussite
.

Erfandir :
Le capitaine ne pousse qu’un soupir profond suite à tes mots, et à ton départ…
Sur le gaillard arrière, parmi les filets, tu déniches un petit coffret en bois sombre laqué, visiblement précieux, à en croire le fermoir doré. Il ne possède aucune serrure, et tu te rends vite compte qu’il ne peut s’agir du coffre dont le rêve parlait, mis à part si les masques sont de taille très réduite, bien entendu… ça n’est qu’un petit coffret de 30cm sur 20…

Angharad :
Jena est surprise de te voir arriver près d’elle, et sursaute presque, sortie subitement de ses recherches et pensées obscures…

« Oh, Angharad… Je n’ai pas ce pouvoir, je le crains. Et même si je l’avais, les forces obscures qui peuplent affreusement cet être démoniaque m’auraient dissimulé toute chose cachée par leurs soins… J’ai retourné en vain toute la partie basse du pont, et je n’ai rien trouvé. Ce rêve pèse néanmoins sur mon âme, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un canular. La personne à l’origine de tout ça est bien plus machiavélique, et mauvaise ! »

Comme prise d’une soudaine lueur, elle t’abandonne et cours rejoindre un coin du pont qu’elle aurait pu négliger dans sa fouille hargneuse… vainement, une fois de plus, s’il faut en croire le soupir de désespoir qu’elle pousse aussitôt sur les lieux… mais alors que Jena part, Logan s’approche de toi, arborant un air étrangement sombre… Lorsqu’il est proche, il t’agrippe fermement, mais sans brusquerie, par la manche, et se penche vers toi pour te parler tout bas.

« Je crois en votre innocence, demoiselle. Je sais où se trouve le coffre, je l’ai moi-même caché, ayant eu la chance d’être éveillé parmi les premiers… Suivez-moi. »

Ce n’est pas une proposition, plutôt un ordre émanant de quelqu’un qui a l’habitude de diriger des hommes. Comme pour justifier ses paroles, il se tourne vers le capitaine et s’exclame haut et fort :

« Nous allons fouiller l’intérieur du navire ! »

Il t’entraîne alors dans son sillage, jusqu’à faire face à Raek, où il te lâche, pénétrant sans un mot de plus par la porte du couloir… Raek, lui, vous adresse un regard froid, absent et sévère, sans ouvrir la bouche…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 01:25 
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La peine était un sentiment inexplicable. Elle venait et passait en moi au gré de mes diverses émotions. J’avais un tant soit peu pu éviter d’écarter Torald et Darek de mon esprit depuis mon éveil, mais voilà que m’énervant, leurs souvenirs m’assaillaient. Le sang engendrait la douleur, la douleur amenait la peine, la peine trépassait face à la haine. J’haïssais le nécromant avec son satané jeu qui m’insupportait de plus en plus. Je détestais ne pas savoir, ne pas trouver de solution à un problème inextricable et ici, je me retrouvais confronté à cette situation insoluble. J’haïssais cette infâme énigme qui nous montait les uns contre les autres et où on ne pouvait se fier à personne. Je vomissais en pestant toute cette histoire qui m’avait valu tant de sacrifice et qui m’en demandait encore… Alors que mon cœur était sur le point de rompre, le destin m’envoyait de nouveau une épreuve où je devais me salir les mains d’un sang humain et frais, celui d’innocents. J’haïssais encore cette aventure où tout avait été pensé pour nous rendre paranoïaque, où nous ne pouvions plus nous serrer les coudes, où nulle solution n’était aisée et où l’ennemi véritable se tapissait dans l’ombre se repaissant de nos cadavres entredéchirés. Et pour finir, j’haïssais ô combien mes compagnons à qui la vie des marins importaient peu. Pour moi, la défense de la vie, c’était tout. Ma voie, ma vocation, mon avenir, mon passé, ma vie, toute ma vie était basé sur ce principe et cela m’horrifiait intérieurement de pouvoir ne serait qu’une seconde imaginer la possibilité de laisser mourir un innocent alors que des heures durant tant au temple que sur ce navire, je m’étais efforcé de la protéger.

(Encore de la part d’Antariasi, ce la ne me surprend guère même si j’avais espéré ne pas devoir abordé ce genre de sujet avec lui… De plus, je le crains innocent… Mais Jerth… Cet infâme personnage qui n’imagine même pas une seule seconde un plan pour essayer de sauver les marins qui soit disant lui doivent tout et avec qui il écume les mers depuis des années… Cet homme est révoltant, il ne mérite même pas notre mépris… Comment ose-t-il nous réprimander après ça. J’ai beau être jeune, lui a simplement un comportement haïssable… Si je pouvais, je le désignerais lui comme traître ! )

Pendant ces rageuses pensées, mes mains s’égaraient à fouiller à travers les filets… En vain, car je ne rencontrais que le bois sous les cordages. Je commençais à croire que le mieux pour nous tous serait de nous jeter par-dessus la rambarde après une bonne cuite, histoire d’oublier un peu nos soucis de nécromant… Enfin bon, cela étant dit, je finis par sentir sous mes ongles une matière qui me changeait de la texture aride du bois. Avant de me jeter sous les cordages et éveiller ainsi la curiosité d’éventuels voyeurs, je grattais l’objet avec l’ongle pour me faire une idée tout en me mettant à genoux pour cacher mes gestes. J’étais désormais méfiant de tous, à l’exception d’Angharad qui ne m’avait encore jamais déçue. Ce n’était pas le plancher et cela ressemblait à une boîte, peut-être était ce l’objet de mes recherches, celui que j’espérais ne pas trouver. Je fis glisser le filet, dégageant ainsi partiellement une toute petite boîte d’apparence précieuse. Elle semblait en apparence trop petite pour contenir les masques, je n’avais donc pas à m’inquiéter. Par contre, elle éveillait ma curiosité et je n’avais pas assez confiance pour dévoiler cette découverte à mes compagnons. Il fallait que je l’ouvre à l’écart d’yeux indiscrets. Je la glissai donc discrètement dans ma besace et me releva de ma position suspecte en prenant un air de benêt qui n’avait rien trouvé alors qu’il aurait cru avoir réussis. Dans ma tête, j’exultais de mon petit stratagème irréfléchi mais que je trouvais très malin. Je devais être un piètre comédien face aux autres qui aurait dû remarquer à quel point j’essayais d’être naturel et à quel point je paraissais gauche.

(Gaïa, donne-moi la force de ne pas éveiller l’attention de mes chers condisciples ! J’aimerais juste pouvoir être tranquille pour démêler cette histoire de traître et de boîte, ainsi que d’ouvrir ce coffret qui éveille au plus haut point ma vile curiosité.)

Alors que j’essayais d’esquiver discrètement toutes les personnes présentes sur le pont, je vis qu’Angharad avait quittée le capitaine elle aussi et qu’il continuait de soupirer voyant les aventuriers refuser de plier à son envie de mort. La magicienne avait rejoins Jena avec qui elle discutait. A ce moment, Jena l’a quitta précipitamment vers un bout du pont où elle chercha dans des filets avec ferveur et virulence… En vain !

Pendant ce temps, Raek ne bougeait pas, impassible durant la tourmente émotionnelle qui s’abattait sur le vaisseau. Logan lui venait d’aborder Angharad et après lui avoir murmuré quelque chose dans l’oreille il la traîna vers le fond du navire avant d’ajouter à l’encontre de nous autres, couillons du ponton :


« Nous allons fouiller l’intérieur du navire ! »

Et le voilà qu’il glissait dans les entrailles du navire laissant à sa partenaire le choix de le suivre. Cet invétéré dragueur aurait il dévoilé ses intentions à la belle Angharad ou cachait il un secret plus important ? Je maudissais encore une fois cette aventure qui me rendait paranoïaque, il était peut-être simplement honnête et allait fouiller les cales. Dans tous les cas, l’initiative m’aidait franchement, je n’avais qu’à me glisser avec eux dans les tréfonds du navire et je pourrais enfin être tranquille.

(J’espère juste qu’ils ne vont pas croire que je veux m’immiscer dans leurs histoires. Il faudrait que je les abandonne discrètement...Et puis me glisser dans les cabines de Jena et Jerth pour farfouiller dans les affaires de ces deux lascars m’arrangerait bien… Il faudrait être discret, ma cape pourrait peut-être enfin servir !)

Je me dirigeai donc d’un pas ferme et rapide à la suite de Logan tout en jetant à l’assemblé constituée sur le pont une remarque d’une profondeur inouïe :

« J’y vais aussi. Ils auront sans doute besoin de moi, les entrailles du navire sont obscures et profondes ! Et puis, il faut que je récupère quelque chose dans ma cabine... Je vous laisse réfléchir à une solution à notre problème, n’est ce pas Cap’ tain ? »

Je jetai ce dernier mot avec un grand sourire ironique et mesquin, tout en passant la porte fracassée la veille. Après quelques pas, je trouvais la salle à manger de la veille où nulle âme n’était et je décidai d’y entrer. Je bloquai la porte derrière moi avec une chaise et m’attabla avec mon trésor. Je le sortis de ma besace et le mis sur la table. Je l’ouvris avec précaution pour découvrir à l’intérieur son précieux contenu.

(Après ça, je file fouiller la chambre de tout le monde, je n’y tiens plus de cette paranoïa trépidante!)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 10:13 
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Le Capitaine Jerth Longargent te jette un regard sombre, alors que tu te diriges vers l’intérieur de son navire, mais ne bouge pas de sa barre, observant a mer et le pont où l’activité bat son plein. Lorsque tu arrives dans le couloir des chambres, tu croises Logan qui attend Angharad en s’étant appuyé contre un mur. Il te regarde passer en haussant un sourcil, mais son air ne reflète ni le positif, ni le négatif.

Lorsqu’enfin tu arrives dans la salle à manger, vide désormais de toute âme, mais aux victuailles toujours présentes, bien que froides, personne n’ayant eu le temps de les ranger, tu peux enfin t’installer pour ouvrir ton petit coffret précieux… Le fermoir cède facilement, et lorsque tu soulève le couvercle, tu peux apercevoir, posée sur un coussin protecteur, une dague. Sa lame est faite dans un métal noir, et semble extrêmement tranchante, mais n’arbore aucun autre artifice. Sa poignée, en revanche, est finement ouvragée, te comporte un emplacement vide où était sans doute logée auparavant une pierre précieuse aujourd’hui disparue…

C’est alors que, curieusement, tu entends un murmure dans ta tête, qui s’insinue dans ton esprit :

« Erfandir Kounce… »

À ce moment, tu sens une envie irrésistible de nommer, à ton tour, la dague que tu tiens entre les mains. Elle semble absorber ton pouvoir, mais sans t’en priver : elle ne fait plus qu’un avec tes fluides lumineux, comme si elle faisait intégralement partie de toi… Et tu sais que le nom que tu lui donneras fera couler en elle les pouvoirs y correspondant…

(((HRP : tu dois nommer la dague, avec un nom qui correspond à ton personnage, tant par son caractère que par ses actions (un nom commun si possible).)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 13:59 
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Je reportai mon attention sur la paladine quand celle-ci me répondit, insensible à son sursaut de surprise dû à ma brusque apparition à ses côté. La colère et le sentiment d’impuissance qui m’habitaient dansaient une gigue endiablée dans mon esprit, occultant toute chose qui n’avait pas de lien direct avec nos problèmes immédiats, et je me battais contre moi-même pour ne pas les laisser étouffer également ces tourments en les envoyant à Phaïtos et Thimoros. L’attention de ses Dieux était déjà sur nous, point n’était besoin de l’attirer plus encore. Et les mauvaises nouvelles s’enchaînaient, Jena n’avait pas plus qu’Erfandir la capacité de voir les évènements passés. Nous allions donc devoir perdre du temps précieux qui nous restait à fouiller le navire et, plus personnellement, je devais oublier le moyen d’obtenir des indices pour déterminer s’il y avait effectivement un traître à bord de l’Aigle des Océans. Sans attendre de réponse, la fille du capitaine se rua en un autre endroit du pont où elle n’avait pas encore regardé, remplie d’un nouvel espoir aussi vite déçu que les précédents.

A ce moment, Logan me pris résolument par le bras avant de se pencher pour me parler comme lors du dîner qui me paraissait s’être déroulé dans une autre vie, une vie insouciante alors qu’elle me semblait déjà sombre sur le moment. Je sursautai à mon tour, la surprise évinçant pour un instant le courroux. Cet homme me faisait confiance, depuis la veille il cherchait à me prévenir et maintenant il apportait la clé de nos tourments.

(Cette caisse existe donc vraiment…)

Mon cœur sembla manquer un battement à cette révélation. Savoir que cette caisse était réelle me soulageait en même temps qu’elle m’angoissait, mélange de sentiments contradictoires déstabilisant. La preuve tangible que le nécromant ne mentait pas sur cette partie du rêve alourdissait la menace qui pesait sur nous, la rendait plus palpable en quelque sorte. Alors que je tentais de mettre bon ordre dans mes pensées, je me laissai entraîner vers ce coffre maudit par Logan qui me lâcha avant de descendre comme pour me laisser prendre le choix de lui emboiter le pas. Je revins alors à la réalité et fis face à Raek, toujours aussi silencieux, aussi stoïque. Que pouvait bien cacher cet air sévère ? Avait-il découvert quelque chose ? Un indice prouvant la présence d’un traître ? Je ne parvenais pas à formuler des soupçons à son encontre, un félon aurait essayé de mieux s’intégrer dans le groupe, à former des alliances pour assurer sa position et obtenir des informations. Mais là encore, ce pouvait être une façade pour éloigner les fouineurs. Au final, tous pouvait l’être et apparaître comme tel à n’importe lequel d’entre nous, moi de même, et pourtant peu semblait se soucier de toute cette histoire et je trouvais ça encourageant et déconcertant à la fois. Cependant, je ne comprenais pas l’inaction dont ils faisaient preuve alors que je remarquai enfin qu’Aalys n’avait pas bougé de l’endroit où je l’avais délaissée, ainsi qu’Antariasi et le fou barbu.

(Mais au fait…)

Pourquoi me révéler à moi et pas aux autres le fait d’avoir caché la caisse ? Comment avais-je gagné la confiance du baroudeur des mers que paraissait être Logan ? Que contenait-elle?… Pour le savoir, il n’y avait pas trente-six solutions et la plus simple était effectivement de le suivre.

(Mais si c’est lui le traître ?)

Rageusement, je soupirai en refoulant cette supposition. S’il l’était, je devais me méfier mais s’il était de bonne foi, c’était un nouvel allié sur qui je pourrais compter. Seul l’avenir révélerait si l’accusation de l’infâme être sombre était fondée ou juste une façon de briser de l’intérieur la confiance du groupe. Résolument, je laissai là les autres et pénétrai à mon tour dans les entrailles du navire, imitant ainsi Logan et Erfandir qui m’avait précédée. Je fus étonnée de ne pas voir l’adolescent dans le couloir, visiblement il n’acceptait absolument pas la décision du capitaine Longargent et avait besoin d’être seul, ce qui pouvait entièrement se concevoir. D’un signe de tête, j’indiquai à l’homme blond d’ouvrir le chemin. Lui aussi avait le visage fermé, jurant profondément avec la jovialité qu’il affichait au départ de la course.

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"Ne crains pas d'avancer lentement,
Crains seulement de t'arrêter."

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Angharad Larmanya, Humaine, Magicienne Niv.9


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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 20:23 
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Le fumet des mets froid envahissait mes narines tandis que je m’acharnais sur le coffret sombre. Un effluve de vin tanné et de cuisses de poulet froid vint m’enchanter tandis que le fermoir céda sans effort. Pour garder le suspense, j’attendis avant de l’ouvrir et saisi un bout de volaille dans lequel je mordis. Je me délectai de la chair froide que je mâchais avec sadisme, en effet, la mastication me permettait d’éjecter toute la colère que j’accumulais depuis mon éveil ce matin. Et ce n’était pas peu dire face aux réactions insupportables de certains de mes compagnons face aux événements qui avaient habités notre nuit à tous. La nourriture froide était bonne et emplissait mon ventre d’une douceur incroyable. J’oubliais un instant tout mes tourments ainsi que l’objet de ma curiosité pour poser ma tête et profiter d’un des rares moments de délectation de solitude que la vie m’ait offerte. Cette dégustation finie, je me penchai de nouveau sur l’étrange coffret.

D’une main, je l’ouvris délicatement pour découvrir …


(Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Qu’est ce que ça foutait là ça ? Une dague… Dans un fermoir précieux… Sur un navire de bataille après une nuit de combat et un rêve obscur… J’y comprends plus rien là !)

L’arme en elle-même me plaisait franchement. Simple et puissante, elle semblait très bien aiguisée et la partie tranchante était forgée dans un métal noir qui la rendait terrifiante. Cependant, seule sa poignée et son pommeau est décoré de différente gravure et on sent dans l’arme la patte d’un maître artisan. C’était un bel ouvrage, mais qui paraissait vieux car abimé et dont des parties manquait car en son centre, il y avait un trou où une pierre avait dû être des années auparavant.

Mais mon admiration face à cette lame se mêlait à une méfiance naturelle face à toute bizarrerie dans le contexte actuel de ma vie. Avec tout ce qui nous arrivait d’étrange, comment croire au hasard et se dire que simplement, cette dague, j’avais eu de la chance de tomber dessus… Cela paraissait étrange et ma perplexité ne fit qu’augmenter lorsque j’entendis murmurer dans ma tête :


« Erfandir Kounce… »

(C’est quoi ce délire ? Qui m’a parlé ? La dague ? Putain, qu’est ce qui m’arrive, une dague me parle …..)

Une lutte intérieure s’engagea car je ne savais plus quoi faire. En effet, la voix ressemblait étrangement à celle du nécromant mais la dague m’attirait car je sentais sa puissance dormir sur son coussin. Ajouté à cela, j’avais peur de trop réfléchir et de donner des informations à cette « chose » qui était entrée dans ma tête et qui aurais pu m’influencer.

J’hésitais à la prendre dans ma main car je ne voulais pas tomber sous l’envoutement d’un être sombre comme notre ennemi de la veille. Il n’y avait que deux possibilités plausible à la présence de cette dague ici. La première était que le nécromant ait laissé cette dague ici dans l’optique d’une quelconque manœuvre ou comme un indice à son énigme insoluble. Si véridique était la menace, je craignais en saisissant la dague de tomber sous son influence, voire même de devenir le traître corrompu par asservissement à cette puissance magique.


(Serait-il assez puissant pour réaliser de tels exploits ?)

La seconde aurait été pour moi une délivrance et un miracle. Je me demandais si mes prières avaient été exhaussées par ma grande déesse qui m’envoyait un signe de son soutien par cette arme noire comme la nuit qui deviendrait la pire ennemie des forces obscures. Comment savoir ? Le quiproquo, ma paranoïa et ma confusion d’esprit actuelle m’empêchait de voir aussi clair que je l’aurais souhaité.

Et le pire dans tout ça et que la dague m’appelait par une force irrésistible auquel je succombais lentement. Je sentais sa puissance, son esprit m’attirer inlassablement et rien en moi ne pouvais résister bien longtemps à cette force. Je ne savais plus quoi faire et mon esprit commençait à flancher sérieusement, m’obligeant à agir face à cette arme qui venait grossir mes tourments.


(Gaïa, je m’en remets à toi ! Si c’est une nouvelle épreuve que le nécromant m’envoie, que ta force vienne me soutenir face à cet ennemi que je ne saurais vaincre sans ton aide. Par ma foi, je te supplie de guider mes actes dans ta lumière.)

Après cette courte prière, je ne fis qu’un geste. D’un coup d’un seul, je respirai la puissance de la dague en le saisissant à pleine main. Je sentis sa force aspirer la mienne mais non pas pour la contrer ou la vider, mais pour la renforcer et la soutenir. J’avais sans doute fait le bon choix même si cet attachement m’inquiétait légèrement. Et pour la seconde fois de la journée, je sentis mes fluides tourmentés par de nouveaux contacts qui sublimaient ma force intérieure. Je me laissais aller et je sentis l’arme s’imprégner de moi laisser dans mon corps sa marque indélébile. Quoiqu’il advienne, j’aurais sans doute du mal à me séparer de cette fantastique arme. Mais cependant, je sentis comme une réticence à ce fleuve de pouvoir, comme si l’arme refusait de se livrer. Comme si elle attendait quelque chose de moi. Mais que voulait-elle, ou qu’attendait-elle ? J’avais envie de l’appeler, de la nommer, une force inconnue m’y tentait, mais malgré moi, j’étais réticent à un attachement trop rapide à ce jouet qui pourrait s’avérer être possédé par l’esprit du nécromant… Une nouvelle fois, je ne savais pas quoi faire et de nouveau, je me fiai à Gaïa pour m’aider en cas de problèmes.

(La dague m’a appelé par mon nom …. Elle doit sans doute attendre la même chose de ma part… Il faut que je trouve quelque chose de pertinent... Quelque chose qui me correspond et qui donnerait à cette arme une âme de combattante de la lumière... Lumière des Océans ? Non, trop impersonnel, il faut lui donner un nom en rapport avec moi et ma personnalité lumineuse ! Quelque chose qui pourrait presque me décrire ! )

Et là, le déclic se fit et je trouvai le nom parfait pour cette arme fascinante. Et avec une grande appréhension, j’engageai d’un ton solennel une conversation avec … une dague :

« Flambeau Bavard des Profondeurs »

Ainsi, je l’avais nommé et j’attendais la réaction de cette arme étrange. Mais après une seconde d’hésitation, je changea d'avis et continua sur ma lancée, poussant ma folie jusqu’au paroxysme :

« Qu’es tu ? Qui t’as envoyée sur ma route ? Peux-tu m’aider dans les problèmes que j’affronte ? »

Et concordant avec mes paroles, j’envoyais des images mentales des événements de la veille et d’aujourd’hui pour essayer de faire comprendre à la dague l’aide que j’attendais…. Fou que j’étais, j’essayais d’instaurer une télépathie avec mon arme ….

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Dernière édition par Erfandir le Lun 20 Juil 2009 00:15, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 23:25 
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Angharad :

Logan Tiercevent t’attend, accoudé à un mur interne du navire kendran. Quelques secondes auparavant, il a laissé passer Erfandir devant lui sans l’arrêter, et lorsqu’il te voit entrer dans le couloir, sa mine est grave. Il hoche néanmoins la tête en signe d’assentiment, avant de se diriger sans un mot vers une porte… et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de celle de ta cabine. Avant que tu n’ais pu réagir, il se tourne vers toi pour t’adresser un murmure soufflé :

« Ne soyez pas surprise, c’est dans votre cabine que j’ai caché le coffre… Si je ne vous soupçonne de rien, j’ai de bonnes raisons de croire que le reste des aventuriers pensent comme moi. Je ne pouvais prendre le risque de la cacher dans ma cabine sans m’attirer des accusations erronées. »

Il se tourne vers ta porte et l’ouvre délicatement, lentement, et sans bruit, puis se tourne vers toi une dernière fois avant de pénétrer ta cabine, pour te dire :

« Vous êtes très séduisante, endormie… »

Son air grave se détend l’espace d’un clin d’œil, et il entre sans un bruit dans ta cabine, t’attendant…

Erfandir :

Pour toute réponse à ta question, tu perçois uniquement la même envie irrésistible de nommer la lame… Visiblement, le nom que tu lui as accordé n’a pas été compris par la dague, qui semble toujours t’envoyer ces signaux de nomination. Plus que son nom à elle, c’est un mot qui te décrit, qu’elle attend, tu en es intimement persuadé…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Dim 19 Juil 2009 23:51 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
Le capitaine m'approuve de sa voix abrupte ce qui me contente: enfin une personne qui a du bon sens et ce n'est pas n'importe qui. Une personne autre que moi ce serait surement inquiétée du fait que le propre chef des marins puisse sacrifier ses hommes comme cela mais j'ai été élevé parmi les prêtres de Phaïtos et je n'ai pas le même rapport à la mort que les autres. Mon contentement est de courte durée car à voir la tête d'Erfandir et d'Angharad, ils ne sont pas vraiment d'accord avec moi et cela m'attriste. Mes arguments sont pourtant on ne peut plus logiques mais ils persistent à vouloir sauver les marins coute que coute ce qui commence à m'agacer.

« Vous êtes fous ! Jamais je ne laisserais tant de marin mourir… »

A partir de ce moment, ce n'est plus de l'agacement que je ressens mais de la colère: on me traite de fou alors que c'est lui qui risque de tous nous mener à la mort à vouloir sauver tout le monde. Si laisser mourir les marins est nécessaire pour notre survie alors je suis prêt même à les tuer si il le faut. Alors qu'Erfandir s'en va après un regard assassin qui me blesse profondément, je me retourne vers le large et pose mes coudes sur le bastingage derrière le capitaine soupirant.

(Tu n'as pas besoin d'eux)

Une petite voie dans ma tête m'interpelle alors que je fais une croix sur l'amitié naissante entre l'adolescent et moi.

(Suis-je condamné à être tout le temps seul à cause de mes croyances?)
(Peut être bien mais si c'est ce qu'il faut pour servir Phaïtos alors tu devrais en être fier)
(J'aurais aimé avoir des amis pour partager des choses, s'amuser... s'aider aussi.)
(Tu n'as besoin que de Phaïtos et Thimoros)
(Phaïtos d'accord mais Thimoros...)
(Tu doutes... Tu doutes?!!!)

La voix se fait menaçante et m'inquiète de plus en plus, de surcroit, je me demande d'où elle vient: un des animaux peut être. Je me retourne vivement et me demande bien où sont mes compagnons justement, le corbeau n'est pas dangereux mais le scorpion peut l'être en cas d'agression. Mes jambes me portent rapidement vers ma cabine alors qu'il ne reste plus que Jena et son père sur le pont. Je rentre dans ma chambre et découvre le corbeau sur le lit, immobile mais debout et apparemment vivant. Par contre, le scorpion a disparu et alors que je commence à paniquer, la petite voix résonne à nouveaux.

(Tu verras peut être la puissance de Thimoros à l'œuvre...)

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Les dieux sombres sont tout puissants


Antariasi, serviteur des dieux sombres écrasé comme son pendant rolisitique papier.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Lun 20 Juil 2009 00:26 
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Localisation: Couloir de prison, Quête 26
La dague ne réagissait pas au nom que je lui donnai et je sentis monter en elle une profonde frustration. On aurait dis cette lame vivante et intelligente. C’était très surprenant, et de plus en plus inquiétant. Mais je sentais au plus profond de moi-même qu’il fallait que je la nomme à mon image. Cette arme serait l’extension de mon bras, une partie de moi, un infime grain de mon corps à qui je devais le respect. Et inlassablement, elle m’appelait.

(Il faut que je lui donne quelque chose qui me correspond …. Intelligence ? Bavard ? Pervers ? Non, ça n’ira pas, ce n’est pas assez profondément ancré en moi…. Confusion ? Ca me plaît bien mais ça m’arrive rarement excepté en ce moment…. Il faut quelque chose que je côtoie tous les jours … Mais par Gaïa, Evidemment bien sur ! )

« Ferveur… »

Et comme pour reprendre mes termes précédents, je m’adressais à cette arme si étrange qui repoussait mes propositions fantasques.

« Qu’es tu ? Qui t’envoie à moi ? Peux-tu m’aider à résoudre les problèmes de ce bateau ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Lun 20 Juil 2009 18:20 
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Logan m’observa un court instant, toujours la mine grave, adossé à la paroi en bois clair du couloir étroit du vaisseau de guerre kendran, avant de consentir à ouvrir le chemin jusqu’à la cachette de la caisse. Je le suivis d’un pas déterminé malgré les appréhensions qui montaient en moi. J’avais certes décidé d’accorder ma confiance à l’équipage et aux aventuriers de l’Aigle des Océans plus qu’au nécromancien, mais les doutes ne cessaient de m’envahir à propos de tous, à part les serviteurs de Gaïa, et toutes ces incertitudes érodaient ma patience, l’assaillant telles les vagues se jetant sur la falaise. Malgré tout, je comprenais la méfiance de cet homme dans le climat si pesant qui planait sur nous.

(Mais ?! Que…)

Avant que je pusse ouvrir la bouche pour demander à mon complice de cachotterie ce qu’il comptait faire dans ma cabine avant de m’amener à ce maudit coffre, il me révéla qu’il l’avait tout bonnement caché dans cette petite partie que je considérais comme mon chez moi sur ce navire. Complètement interloquée, je le dévisageais tandis que je sentais le rouge de l’indignation me monter aux joues. Je ne m’offusquais pas d’inspirer autant de confiance à cet homme et de m’entendre dire que mon intégrité ne devait faire aucun doute pour chacun de nos compagnons dans cette chasse mais, de par son geste, cette probité pouvait être remise en cause à mes dépends. Que lui était-il donc passé par la tête ?… A moins qu’il ne fût effectivement le fourbe, au quel cas je venais de me jeter la tête la première dans les problèmes.

(Pas de conclusions hâtives…)

Non, certes pas. Si je ne voulais pas entrer dans le jeu morbide du nécromant, et surtout ne pas craquer, je me devais de croire en l’honnêteté de Logan. Je n’avais pas de preuves du contraire et je me raccrochais à cet unique argument, et ça pour l’ensemble des aventuriers. Mais je n’étais pas arrivée au bout de mes surprises, semblait-il, avec ce joyeux drille qui ne trouva pas mieux que de me déstabiliser plus encore par une remarque indubitablement très agréable à entendre mais assez déplacée dans le contexte qui était le nôtre. Malheureusement, je ne pus m’empêcher de m’empourprer, le feu envahissant mon visage, et dus me mordre les lèvres pour ne pas lui crier le fond de ma pensée. De quel droit s’était-il permis de pénétrer dans ma cabine et de me regarder dormir sans mon consentement ? Lui paraissait plutôt à l’aise avec ce fait, si j’en jugeais au clin d’œil qu’il m’envoya avant d’entrer une nouvelle fois dans mon espace sans demander ma permission. D’accord, je lui avais implicitement donné l’autorisation en lui demandant de me conduire à la caisse mais là n’était pas la question. Mes nerfs éprouvés n’attendaient qu’une étincelle pour enflammer la colère que le capitaine avait déclenchée par son ignoble refus d’agir pour son équipage et qui couvait en moi. Pénétrant à mon tour dans mon domaine, j’en fermai la porte plus brusquement qu’il n’était nécessaire avant de me planter face à cet individu effronté, les poings sur les hanches.

« Et maintenant ?… Je peux avoir des explications à tout ça ?… Des informations ?…» lançai-je en le regardant droit dans les yeux. Peu importait qu’il me vît rouge écarlate, pour lui se pouvait être de la gêne ou de l’irritation, je m’en fichais éperdument en cet instant.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Lun 20 Juil 2009 21:47 
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Antariasi :

Sur ta couche, dans ta cabine, et dans le couloir, tu ne perçois aucune trace de ton scorpion. Il semble avoir disparu. Peut-être s’est-il glissé, en bon serviteur du dieu qu’il symbolise, dans ce coffre noir qui sème la zizanie sur le navire… Encore faut-il savoir où se trouve ce coffre…


Erfandir :

À cette nouvelle appellation, tu sens ce besoin nécessaire de nommer ta lame s’atténuer, et disparaître, même si tu la sens encore davantage faire partie de toi, s’immiscer dans ton corps autant que dans ton esprit, même s’il n’y a aucune transformation du manche ou de ta peau, ni aucune attache, colle ou autre… Elle est comme un prolongement amovible de ton être, désormais…
Pour toute réponse à ta question, l’endroit où se trouvait autrefois une pierre précieuse commence à luire, et devant tes yeux se constitue une pierre transparente et brillante, pure comme du cristal, et finement taillée… La lame se vêt alors du nom que tu lui as donné, et celui-ci, par une magie qui t’es inconnue, se grave de lui-même sur le long de sa lame… ‘Ferveur’…

Mais ta surprise est plus grande encore, lorsque du poulet que tu as démembré pour te servir sort un scorpion, symbole obscur du dieu ténébreux de la guerre et du Chaos, ennemi juré de ta déesse lumineuse : Thimoros. Il s’est sans doute nourri ici, bien que tu ignores surement ce que peut manger un scorpion, et il a peut-être trouvé une cachette adéquate dans la carcasse de cette volaille défunte… Quoi qu’il en soit, c’est vers ton assiette qu’il se dirige maintenant, pinces ouvertes et queue dressée…

Au bout de ta main, Ferveur semble ne vouloir qu’une chose, transpercer de part en part cet animal de Thimoros…


Angharad :

Logan te regarde fermer brusquement la porte de ta cabine avec un air neutre où perce un sourire énigmatique. Ta colère ne semble en rien l’impressionner, ni le déranger, et c’est sur un ton de conversation normal, amical même, qu’il te répond.

« Je comprends votre réaction, il n’est guère galant de pénétrer l’antre d’une demoiselle pendant son sommeil… Enfin… même si toutes ne seraient pas d’accord avec vous… Je vais vous donner ces explications que vous désirez tant. Mais avant, laissez-moi vous dire que la colère vous sied à merveille. »

Il laisse le compliment faire son effet pendant le temps d’une inspiration, puis son air se fait plus sombre et sévère, alors qu’il s’approche de toi pour te regarder dans les yeux. Sa voix est faible, comme s’il craignait qu’on ne vous entende…

« J’ai en ma possession des informations que le Capitaine ne vous a pas données, même s’il les connait pertinemment. J’avais moi aussi été candidat pour partir dans cette chasse avec mon navire, l’Allégresse, mais il a remporté le soutien des hauts-gradés de l’armée kendrane. Je ne suis pas un soldat, mais un marin, et lui combine les deux à merveille… Bref, je suis dans la presque certitude de vous affirmer qu’Oaxaca, ou l’un de ses sbires les plus proches, est à l’œuvre dans cette histoire, et que la puissance donc nous avons été témoin témoigne d’elle, très certainement, ou d’un serviteur de son cercle des treize… Vous en avez déjà entendu parler, n’est-ce pas ? Les treize âmes damnées ressuscitées pour servir la volonté d’Oaxaca la Sorcière noire. »

Il laisse un moment de pause avant de poursuivre…

« Je ne pouvais parler de ça à votre ami guérisseur. Il a un bon cœur mais sa notion du bien ne pourrait lui faire comprendre ces mots : l’issue de cette histoire vaut bien plus que la vie d’un équipage. Si nous n’exécutons pas les ordres de ce ‘maître de chasse’ ténébreux, nous ne parviendrons pas à déjouer ses plans, par la suite. Je suis intimement persuadé qu’il sert Oaxaca ou un des treize, et nous devons le percer à jour avant qu’il ne dévoile ce que nous cherchons, et qui causera bien plus de mort, de violence et de mal que le trépas de ces marins, bien qu’ils soient regrettables… affreusement regrettables. Comprenez-vous ces mots, Angharad, saisissez-vous la tâche qui nous attend ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Mar 21 Juil 2009 14:20 
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Après une fouille rapide mais minutieuse sous l'œil attentif du corbeau, il me faut constater la disparition du scorpion. La panique m'envahit comme un grand raz de marée car la bestiole est toute petite est potentiellement dangereuse aussi. Je sors de la cabine au moment où le corbeau vient se poser sur mon épaule en croassant d'une voix faible. Je regarde aux alentours de ma chambre mais ne trouve pas la moindre trace du symbole vivant de Thimoros.

(Si il attaque quelqu'un... ce sera un désastre)
(Tu devrais plutôt t'inquiéter du fait qu'il puisse se faire écraser... Je donne pas cher de la peau de l'assassin après)
(Mais où peut-il bien être?)
(Trouve le coffre du rêve et tu le trouveras... Le nécromancien est très certainement un serviteur de Thimoros vu ses méthodes et le scorpion a surement déjà senti la présence de cet objet)
(C'est vrai, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt?)
(Dernièrement, tu pensais plus aux aventuriers qu'à la tâche que l'on nous a confié)

Après cette dernière pique, la voix se tait et me laisse réfléchir tranquillement: la boite peut être n'importe où et je n'ai pas la journée pour trouver. La cale, il faut que je me dirige vers la cale car c'est là où on stocke tout, des vivres aux armes. Le seul problème c'est que je ne sais absolument pas où se trouve l'accès à cet endroit, un escalier descendant y mène certainement mais la position de cet escalier m'est inconnu. Mes pas me mènent le long des coursives sans pour autant trouver quoi que ce soit d'autre que des portes donnant sur les chambres des aventuriers au bout d'un virage, la porte de la salle à manger. J'hésite à entrer car je n'ai guère mangé depuis longtemps et je commence à avoir très faim, cependant après un coup d'œil sur mon côté gauche, j'aperçois enfin l'escalier tant attendu.

(Pas le temps de manger, tu es habitué aux privations après tout)

La voix a raison, je n'ai passé qu'un seul mois chez les serviteurs de Thimoros mais ils ont expérimenté quantité de choses mauvaises sur moi et la famine en faisait partie. Le corbeau lance un grand cri comme pour m'encourager et je me mets en marche. Ma descente se fait lentement et prudemment, l'excitation et la curiosité étant à leur comble. Une chose à laquelle je n'ai pas pensé c'est que la cale n'est pas éclairée: n'ayant pas de temps à perdre, j'avance en bougeant les bras devant moi et en faisant de petits pas pour éviter de chuter. Alors que le corbeau croasse longuement et faiblement, j'attends à tout moment dans l'anxiété une chute ou une rencontre avec un objet quelconque.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Mer 22 Juil 2009 16:33 
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Alors que je fulminais intérieurement, les nerfs à fleur de peau, Logan s’amusait de mes réactions qui pouvaient paraître un tantinet excessives soit, mais auxquelles je ne pouvais rien y faire à moins de laisser exploser toute la rage, tout le dégoût, que la tournure de cette chasse aux trésors provoquait en moi. Je réussissais de peu à ne pas perdre le semblant de contrôle que je gardais sur cette humeur des plus massacrantes et inhabituelles pour moi. Aussi, lorsqu’il continua son petit jeu badin en cette période difficile pour ma santé mentale, je fus à un cheveu de laisser enfin libre cours à mes impulsions assassines. Mais heureusement pour moi, je ne pouvais devenir plus rouge que je ne l’étais déjà, même si j’écarquillai légèrement les yeux à cette nouvelle flatterie. Mais que cherchait-il à la fin ? A m’amadouer par des mots doux ? En d’autres lieus et d’autres circonstances, je ne disais pas mais là, nous avions d’autres chats à fouetter.

« Vous… » commençai-je en lui pointant le doigt sur le torse.

Mais je dus de nouveau me mordre les lèvres pour réprimer les paroles malheureuses que je sentais prêtes à jaillir, mots irréfléchis que je risquais fortement de regretter si je les prononçais. Cependant, plus que ces considérations, ce fut la mine redevenue plus austère du baroudeur blond qui me stoppa net. J’allai même jusqu’à retenir mon souffle quand je le vis s’approcher mais, par fierté, je me refusai de reculer ou de détourner les yeux, de céder le pas une fois de plus à cet homme. Depuis qu’il était venu me parler sur le pont, je ne maîtrisais plus rien et je n’aimais pas ça, mais alors pas du tout. Cependant, je n’étais pas encore arrivée au bout de mes peines et tandis que le sens des paroles de Logan s’imprégnait en moi, toute couleur reflua de mon visage alors que mes jambes me semblaient devenir du coton.

« Cela ne se peut… » murmurai-je d’une voix blanche, comme estourbie.

Oui, j’en avais entendu parler mais, comme pour une grande majorité des habitants d’Imiftil, cette obscure menace me paraissait toujours lointaine. Une rumeur avait effectivement parcouru le continent, en tous cas dans les hautes sphères pour se répandre ensuite, après la destruction inexplicable de différentes milices dans les villes principales. Et depuis que j’avais mis les pieds sur Nirtim, les murmures affolés et interrogateurs que j’avais connus étaient ici une inquiétude réelle et palpable autour de moi. Crainte dont je ne m’étais pas occupée, trop empressée à trouver les réponses dont j’avais besoin et à apprendre la maîtrise magique qui me faisait défaut. Je dévisageais toujours celui qui se révélait être lui-même capitaine d’un autre navire, cherchant désespérément une trace de moquerie ou de mystification dans son expression fermée et sérieuse, trace que je ne trouvais pas. A trop ignorer ce danger, je me retrouvais en plein cœur de la lutte contre la Reine Noire où celle-ci, ou encore l’un de ces treize sbires comme le soulignait mon interlocuteur, se jouait de tous dans une macabre quête pour un objet de pouvoir.

La suite fut pire encore à entendre mais là où le capitaine Longargent avait allumé un brasier de colère, Logan l’étouffait d’un raz-de-marée de nécessité absolue, plus cruelle, plus capitale, plus décourageante. Je me sentais en cet instant comme une coquille vide et désemparée alors que je reculai finalement d’un unique pas vacillant vers le lit sans draps pour m’asseoir, les mains pressées contre l’estomac, un goût de bile remontant dans ma bouche. Pourquoi Zewen ? Pourquoi avoir conduit mes pas sur ce navire ? Dans cette histoire ? Contrairement à mes compagnons, je n’avais pas réellement eu envie de participer à cette chasse et maintenant je me retrouvais être le pion balloté par un adorateur des Ombres les plus noires de l’histoire de Yuimen. Je fixai de nouveau mon attention sur mon compagnon avant de lui répondre d'une voix également assourdie bien que pour d'autres raisons que lui.

« Je comprends… Mais vous ne pouvez pas me demander ça… Ces hommes ne le méritent pas… Je crois que vous m’avez mal jugée sur ce point, Logan. Tout comme Erfandir, je chercherai à les sauver. Je ne crois pas qu’entrer dans le jeu de notre tourmenteur nous aide dans cette quête qui semble effectivement de la première importance pour l’avenir de tous. Et si c’est la mort de l’équipage qui est demandée, sans être expressément celle d’hommes présents sur le navire, il n’y a qu’à les renvoyer, les défaire de leurs obligations envers l’Aigle des Océans et Kendra Kâr, couper leur lien avec cette chasse. Tout vaut mieux que ne rien faire à mes yeux. »

Tous ces sacrifices… Je ne pouvais me résoudre à les laisser arriver sans tenter tout ce qui était envisageable dans notre situation, même le plus improbable, le plus irrationnel. Le choc de ces révélations avait eu au moins un effet positif, me rendre les idées plus claires. Animée d’une nouvelle détermination exempte de la fureur et du doute qui m’obscurcissaient l’esprit peu avant, le visage toujours levé vers Logan, je repris d’un ton calme sans pour autant être serein, exposant sans détour ce que je pensais des « ordres du maître de chasse ».

« Comprenez moi bien, comme je l’ai dit au capitaine, je ferai ce qui doit être fait et je ne me défilerai pas face aux obligations… Surtout maintenant que j’en connais plus sur les enjeux. Mais je ne pense pas que leur mort soit absolument nécessaire. Y avez-vous pensé ? La mort est le domaine de notre ennemi, tous ces sacrifices le renforceraient alors qu’ils nous affaiblissent… Tout comme le mensonge et la tromperie. Puisque vous dites me faire confiance, cela veut dire que vous avez des doutes sur la loyauté de nos autres compagnons. Pourquoi ? Parce que cet… Être nous a dit qu’il y avait un traître parmi nous ? Ou parce que vous avez des preuves contre l’un de nous ? »

Je me tus quelques instants, anxieuse quant à ce qu'il pourrait me répondre à toutes ces questions s'il le faisait. Je m’étais résolue à me comporter comme s’il n’y avait pas de félon dans mon entourage, accordant une confiance à tous malgré la petite voix qui ne cessait de me mettre en garde. C’est pourquoi je ne remettais pas en question ce que Logan m’avait dit, jetant aux orties les règles les plus élémentaires de méfiance quand une atmosphère suspicieuse planait autour de soi. Au fond du couloir, retentit alors un croassement qui me fit frissonner, très certainement le corbeau du prêtre de Phaïtos et Thimoros, mais ressemblant à s'y méprendre à un rappel funeste de ce qui devait arriver.

« Si vous êtes toujours aussi confiant envers moi, sortez donc cette caisse de malheur. Nous la cherchons depuis trop longtemps maintenant. »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Mer 22 Juil 2009 18:48 
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Antariasi :

La cale est assez sombre, en effet, mais pas totalement obscure non plus. Elle est faiblement éclairée par les poutres du plafond, assez espacées, permettant de voir la lumière de l’extérieur filtrer en fins rayons clairs chargés de poussière. Certains viennent du pont, les plus vifs, d’autres des cabines, plus filtrés.
Et c’est d’une de ces cabines qu’une conversation te parvient, faiblement. Si tu t’approches, tu pourras percevoir le gros du message qui t’es énoncé.
Quoi qu’il en soit, sur ta droite, ce qui t’éloigne de la conversation du dessus, tu peux voir un rayon de lumière rencontrer un objet en bois laqué et sombre, qui t’attire particulièrement… Il semblerait que ce soit un petit coffre, pas très grand…

(Tu peux donc choisir : soit tu vas chercher le petit coffre, soit tu suis la conversation entre Logan et Angharad. Si tu suis la conversation, tu entendras celle-ci à partir de ce post-ci… Si tu vas chercher le coffret, tu pourras revenir l’entendre après ma prochaine màj…)

Angharad :

Logan hoche tranquillement la tête à tes propos, avant de te répondre.

« Nous devons bien évidemment faire tout notre possible pour sauver les marins, ça va de soi, même si je crains que tout effort en ce sens soit vain. Et je ne dis pas ça par défaitisme, mais par réalisme. Nous ne devons en tout cas pas mettre notre vie en danger pour cela, car nous sommes les seuls désormais à pouvoir contrer la menace de cet être démoniaque, nous, les aventuriers des navires partis de Kendra Kâr. »

Il marque une pause avant de poursuivre, en un soupir :

« Concernant le traître… Je n’ai aucune preuve de son identité, ni même aucun soupçon. Mais une chose est certaine, il y a bien un traître à ce bord… Je crains d’ébranler votre confiance en moi en révélant cela, mais… j’ai déjà eu des rapports avec cet ennemi que l’on nomme ‘Le Marionnettiste’. Je ne l’ai jamais côtoyé en personne, s’il existe vraiment, mais j’ai déjà rencontré quelques uns de ses serviteurs, lors de voyages maritimes… Et j’ai vu un de ceux-là grimper à bord d’un des navires de Kendra Kâr… Sur le Vaisseau-Lune, notre voisin du port… je ne peux me tromper sur son identité… Et si le bateau des elfes est nécrosé d’un traître à son bord, alors le notre l’est très certainement aussi. »

Il te regarde avec sérieux, et semble embarrassé.

« Ne perdez pas le minimum de confiance que vous avez en moi et qui témoigne de votre présence, seule à mes côtés. Je ne suis pas ce traître, et je n’ai eu aucun rapprochement avec l’idéologie de cet ennemi noirâtre. Un homme de mer est parfois contraint d’accepter à son bord des passagers qu’il ne souhaite pas… Croyez-moi, ces menaces du Marionnettiste ne sont pas à prendre à la légère. Et s’il avait réellement voulu semer la zizanie sur notre bord, il s’y serait pris d’une autre manière qu’en dévoilant un de ses atouts… Il est très sûr de lui, trop peut-être, et aime se jouer de tous… C’est peut-être le point faible que nous devrons exploiter, pour le mettre à mal… »

Suite à ces mots, et sans un geste, il s’approche de toi pour te faire face, et se penche vers toi en s’appuyant sur le lit, fixant son visage à quelques courts centimètres du tien… Son regard plonge dans le tien et tu peux percevoir sur tes lèvres son souffle tiède… Mais l’instant d’après, tu entends un raclement sourd contre le sol, alors qu’il se relève. Au milieu de ta cabine, désormais, trône un coffre en bois noir, qui était dissimulé sous ta couche…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Jeu 23 Juil 2009 15:18 
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Inscription: Ven 24 Avr 2009 21:44
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
Mes yeux s'habituent assez vite à l'obscurité ambiante et j'aperçois même de la lumière qui passe entre les planches du pont et celles des cabines, bien que ces dernières en laissent filtrer nettement moins. Comme je m'y attendais, il y a beaucoup de coffres, de boites et de rangements divers ce qui ne m'étonne guère, on est dans une cale est c'est fait pour cela. Alors que je soupire d'exaspération rien qu'à l'idée de devoir tout fouiller, des voix parviennent jusqu'à mes oreilles:une femme et un homme sont en train de converser assez bas et cela m'intrigue.

(C'est peut être important... On devrait écouter)
(Peut être que c'est le traître qui prend des informations ou autre chose d'aussi intéressant)
(Vue la discrétion dont ils tentent de faire preuve, ça ne peut être qu'intéressant)

Malgré la conversation et l'envie expresse de l'écouter, mes yeux cherchent tout de même le coffre contenant les masques. Je pense qu'il doit être un minimum spécial pour qu'on puisse le trouver sans problème car même si ce nécromancien est fourbe et cruel, c'est tout de même lui qui a l'air de nous conduire vers le trésor.

(Fourbe et cruel... Tu y vas un peu fort tout de même)
(Il nous a attaqués la nuit alors que l'on mangeait juste pour nous tester... Ça suffit non?)
(En même temps, si c'est un serviteur de Thimoros c'est normal tu ne...)
(C'est quoi ça?)

Un rayon de lumière vient de dévoiler à ma droite un curieux coffre sombre qui m'attire irrésistiblement. Je ne peux m'empêcher de penser que cet objet a été déposé là pour moi et je ne sais même pas pourquoi. Sa couleur peut être, sombre comme mes dieux ou peut être parce qu'il est enchanté pour attirer quiconque s'en approche, comme un piège.

(C'est un coffre et cela m'étonnerait qu'il soit piégé mais ce n'est pas celui que l'on cherche... Trop petit)
(Je vais l'ouvrir, il me semble important... Un cadeau des dieux qui sait?)
(Et la conversation? On va peut être louper des informations cruciales)
(J'ai l'impression que si je ne vais pas l'ouvrir, je raterais une chose encore plus importante)

La voix ne proteste pas et me laisse aller voir le coffre tranquillement, sans envahir ma tête de paroles inutiles. Alors que la conversation se fait de moins en moins entendre, je peux apercevoir le coffre plus en détail: il n'est effectivement pas très grand et est fait de bois laqués. Ce n'est surement pas un coffre contenant des vivres ou autre chose du même genre vue l'apparente richesse de cet objet. Ma curiosité étant à son comble, je ne peux m'empêcher d'essayer d'ouvrir la boite.

Voyons ce qu'il y a là dedans.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3: l'Aigle des Océans
MessagePosté: Jeu 23 Juil 2009 22:35 
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Le petit coffret de bois sombre et luisant ne résiste pas lorsque tu décides de l’ouvrir. À l’intérieur, un fin poignard effilé repose sur un coussinet de satin. Sa lame est noire, ténébreuse et semble absorber toute lumière… Sa garde est assez simple, c’est une arme qui vise plus à l’utilité qu’à l’apparat, même si elle est belle en soi. À l’extrémité de la garde, un petit socle de métal argenté signale la présence aujourd’hui disparue d’un ornement, sans doute une pierre précieuse.

À peine le couvercle est-il soulevé que la lame semble vouloir t’appeler… Et dans les nimbes de ton esprit, tu peux entendre une voix murmurer ton nom…

« Antariasi… »

C’est le poignard, tu en es certain, et désormais, une irrépressible envie nait en toi, celle de faire don d’un nom à cette arme qui semble s’emparer de toi, ne faire plus qu’un avec ton être, se fondant métaphoriquement en toi comme une nouvelle partie de ton corps. Et le nom que le poignard désire, c’est un mot qui te caractérise au mieux, qui fait partie intégrante de ta façon de penser, d’être et de te comporter…

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