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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:57 
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GM9 a écrit:
Naral Shaam paraît étonné des accusations que porte Sandro sur ses deux camarades, ainsi que de leur échange de menaces. Raesha est plus pâle que jamais et reste totalement muette à cette dénonciation...

L'elfe au cheveux mauves porte alors ses mains sur les épaules du musicien et de Tathar, comme pour les réconsillier...

"Allons mes amis...Ne dites point de sottises...hihihi. Nous sommes tous fatigués et nous ferions tous mieux de nous reposer...Regardez Selena...hihihi"

Il porte son regard sur la jeune humaine qui dort de tout son saoul avant de poursuivre...

"Installez-vous donc, vous me feriez offense de ne pas vous coucher sur les couvertures que je vous ais préparées...Hihihi"

il se tourne alors vers Ezak...

"Nous partirons à la recherche de notre ami humoran demain matin!hihihi Dormez mes amis, récupérez vos forces! Nous en aurons besoin..."

Tiniis se prend une couverture à côté de Selena. Robasc entraîne Ezak vers deux couvertures jumelées et s'installe dedans en souriant. Raesha s'assied là où elle est et traîne vers elle un lit de fortune où elle se glisse, l'air toujours perdu...

Naral attend debout que vous soyez tous couchés. A l'horizon, le soleil a terminé son parcour de la journée et l'obscurité de la nuit fond sur la petite plage de sable blanc...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:58 
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Ramos a écrit:
Les lianes serrent un peu plus fort mes poignets, les chevilles aussi sans doute, mais mes bottes atténuent cette sensation. Je pousse un léger grognement avant qu'il ne me libère et qu'il énonce de sottes menaces. Il faut se débarrasser de ce parasite.

Puis, c'est au tour de Naral de prendre la parole, il vient poser une main mon épaule ainsi que sur celle de Tathar, puis propose que nous allions nous coucher. Il ne semble accorder aucune importance au fait que la mission est en péril, pourtant le gris dans l'anyore et Rotob ont payé cher pour avoir tenté de s'en prendre à Naral. Je m'approche donc de ce dernier, et avec toute la discrétion que j'ai pu acquérir, je glisse la lettre, pliée serrée, dans sa poche. A priori, à part un habitué, personne ne peut remarquer une telle action. Je dis alors à voix basse à notre guide.

"J'ai trouvé ceci sur l'elfe gris, celui qui est mort en plein vol, je n'ai pas réussit à le déchiffrer. Tathar, ainsi que sa fausse soeur, désiraient ardemment faire main basse dessus car Raesha en a après vous. Je ne leur fait pas confiance alors que vous me semblez digne de respect, je préfère vous préserver de ce que pourrais vous nuire, à vous et à la mission."

Pour je lui souris.

"Je vous souhaite une bonne nuit !"

Je vais alors me coucher sur une serviette, tendant le bras pour attraper une banane. Voilà un encas idéal pour se remettre de blessure et passer une nuit tranquille.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:58 
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Tathar a écrit:
Je n’ai pas le temps de rejoindre l’elfe grise que Naral nous prend par l’épaule, Sandro et moi et nous invite à nous calmer et à aller nous coucher.
Il ne faut pas me le dire deux fois et je rejoins Raesha, prenant une couverture au passage, pour m’installer à coté d’elle en lui chuchotant des paroles rassurantes.

« Ne t’en fait pas, on finira bien par le récupérer, ce bout de papier…De toute façon s’il rtévèle quoi que ce soit à Naral, ça le mettra aussi en danger… »


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:58 
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Ezak a écrit:
Apparemment, il est temps de dormir comme Naral nous le fait remarquer. Je ne vais pas me faire prier, cette journée ma épuisé et je ne rêve que d’une longue nuit. En entendant notre chef d’expédition parler de la recherche de Kafziel, je tourne un regard surpris vers lui.

Ce n’est pas que je ne veux pas mais je ne crois pas que l’on puisse le retrouver. Cette île est plutôt grande et trouver quelqu’un enlever pas on ne s’est quoi n’est pas une tache facile.

(L’île est grande, si on le trouve on aura beaucoup de chance.)

Je me dirige vers l’une des couvertures que mon montre Rosbac ou je m’allonge sans le moindre regard pour le capitaine. Il ne faut que quelques minutes pour que je finisse par m’assoupir.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:58 
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GM9 a écrit:
Naral ne dit rien à l'annonce de Sandro et garde le papier dans sa poche, attendant que vous soyez tous endormis...Admirant les étoiles, debout face à la mer...

Raesha s'endort très vite et ne répond pas à tathar.

Alors que tout le monde est endormi, quelques heures plus tard, un grand bruit vous réveille tous...A la lueur des flammes du feu qui ne s'est pas éteint, vous pouvez voir des visages humains à la peau bazanée peinturlurée de rouge dans des formes immondes... Ces personnages sont armés de lances et de machettes et sont au moins une bonne douzaine.

Ils ont une attitude totalement offensive et finissent par vous attaquer une fois que vous êtes tous réveillés...

Tiniis dégaine rapidement son sabre et s'attaque à deux sauvages férocement, mais son combat est difficile et es sauvages ont un peu plus facile que lui à combattre...

Raesha, elle, est comme une furie. Elle fonce sur le premier indigène près d'elle et le tue en quelques mouvements, s'approchant ensuite d'un autre des humains belliqueux.

Robasc, toujours aussi apeuré, a dégainé son sabre, mais n'avance pas vers les ennemis. Il reste à proximité du feu jusqu'à ce qu'un des humains lui arrive dessus, il daigne alors le combattre en duel, maladroitement.

Naral ne semble pas présent lors de cette bataille...Nul ne sait où il est.

(Combat libre...Vous rp comme vous le voulez, mais uniquement votre partie, pas celle des pnj. Vous pouvez juste décrire de leurs combats ce que je vous ai mis... A vous de voir si vos ennemis sont facile à battre ou non... Ils sont quand même hargneux et courageux...
Pour rappel, ils sont une douzaine, Raesha s'en occupe de deux, Tiniis aussi, Robasc de 1, ils vous en reste donc 7 ou8 pour vous...En sachant que Selena est absente...)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:59 
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Ramos a écrit:
Je vois Gilraen, un sourire enchanteur et mélancolique accroché au visage, je lui fais un petit signe de la main et je cours vers cette créature de rêve, mais je n’ai pas le sentiment d’avancer, je fais du surplace alors qu’une ombre, au contraire, fond sur elle avec une vitesse fulgurante, l’enveloppe et la fais disparaître avant de s’approcher de moi. Je peux voir son visage, il s’agit du mien ! Il est déformé par un rire muet. Je sens mes muscles se contracter sous la colère puis la rage et l’horreur laissent place aux rires et à la bonne humeur. Avec mon double maléfique, nous rions de bon cœur avant de nous prendre dans les bras, pour ne former plus qu’un. Mais des cris m’extirpent de ma rêverie.

(Quel rêve étrange…)

Aucun doute, il y a de l’animation autour de moi. Je me frotte les yeux, ils sont embués par le sommeil. Tout en me redressant, je vois des silhouettes noires sur lesquelles se reflète la lumière du feu de camp. Certains de mes compagnons, Tiniis, Raesha et le capitaine notamment se ruent sur eux avec férocité… sauf Rosbac évidemment. A priori, on a affaire à une attaque. Le combat a déjà commencé et moi, je suis là, à me remettre de mon réveil pour le moins brutal. Je pose une main sur le sol en baillant pour me mettre sur mes deux jambes lorsque Tiniis passe près de moi, et qu’il, à l’aide d’un puissant appui, m’envoie du sable au visage.

« Rhaaa… pouah ! »

Je me redresse en me frottant les yeux, des larmes commencent à couleur et je n’arrête pas de cligner de l’œil. Je rentre un bras sous ma veste pour récupérer mon katar, je le garde toujours sur moi, et je me lance dans le feu de l’action, après avoir mis Sidereus en sûreté, avec peu de vigueur, engourdi par la nuit et aveuglé par le sable.

Deux hommes s ‘approchent de moi, leurs yeux et leur peau sombre luisent à la lumière du feu. Ils sont musclés et secs, pas un poil de graisse. Ils ont de longs cheveux tressés, portent un simple pagne et ils combattent par le biais de lances plutôt rudimentaires. Leur regard est perçant, hostile et plein de bravoure, une chose est sûre, ils n’ont peur de rien. Celui qui se trouve à ma gauche est le premier à attaquer, d’un coup direct en direction de mon épaule. Aidé par un mouvement de hanches, j’effectue un pas d’esquive et repousse l’assaut avec ma targe, mais c’est une erreur, car cela ouvre complètement ma garde à mon second adversaire qui vient s’en prendre à ma cuisse droite. Je refais un pas un arrière, mais ce n’est pas suffisant et je me retrouve avec une belle entaille, je serre les dents pour oublier la douleur.

(Ils ont l’habitude de se battre ensemble, dès que j’en aurais neutralisé un, le combat touchera quasiment à sa fin, mais pour y arriver, je dois lancer un assaut.)

Mais attaquer s’avère plus compliqué que prévu, avec leur lance en avant, il ne me laisse pas approcher. Une lance aurait été facile à dévier, mais deux d’un coup, cela relève du miracle.

(Bon sang… Les enfoirés, ils ne laissent aucune ouverture.)

Je n’attaque pas, réfléchissant à un moyen de m’infiltrer, eux ne se font pas prier et attaque simultanément, ma surprise est grande, car ils n’avaient pas encore agis de la sorte d’autant plus qu’ils ne cherchent pas à me blesser directement, mais ils visant mes bras, plus précisément mes biceps. Un nerf est touché et j’ai ce maudit réflexe d’ouvrir les mains, lâchant mon arme et mon bouclier. S’en suit un double coup de manche de lance dans le menton. Je tombe à la renverse, et je vois les armes les deux autochtones fondent dangereusement vers ma personne. Je roule sur le côté évitant la première et quasiment la seconde qui m’effleure le dos. Dans mon mouvement, du sable vient dans ma plaie à la cuisse…

(Ça pique ! … Mais… c’est ça ! Le sable !)

Je prends une poignée de sable et tout en me relevant, je l’envoie au visage de mon adversaire de droite. Il crie de rage en se frottant les yeux. Il faut jouer serré maintenant… Je me jette directement sur le second sauvage, il tente de m’arrêter avec sa lance, mais son attaque est très approximative, il me suffit de modifier ma trajectoire pour esquiver. Encore un pas et je me trouve à quelques centimètres de lui. Je me saisis avec force de ses cheveux et pose une main sur son ventre. Je le baisse pour gagner en puissance afin de le soulever et de l’envoyer dans le feu. Il hurle et se tord de douleur, avant de ressortir rapidement de l’autre côté, fumant et roulant dans le sable pour éteindre les flammes qui commencent à brûler sa chevelure et son pagne.

« C’est un aperçu des enfers ! »

L’autre revient à la charge, il s’est à priori remis de mon attaque sablonneuse. Une bûche dépasse du feu, j’attrape donc la partie qui n’est pas consumée et me retourne vers mon assaillant il frappe avec un coup circulaire, ce qui est étonnant étant donné son arme toute désignée pour asséner des coups d’estoc. Je décide d’encaisser son assaut sur l’épaule gauche, le choc est rude, je vais sûrement avoir un bleu, mais une opportunité en or s’offre à moi. Je prends le manche de la lance pour immobiliser mon adversaire et je tente de le frapper avec la bûche Mais lui aussi est malin et il arrête mon bras de sa main libre. Nos mais sont prises à tous les deux, un sourire apparaît alors sur mon visage. Mon pied part rapidement en direction de ses valseuses et fait mouche… L’indigène écarquille les yeux et émet un petit gémissement suraigu. Il lâche sa lance et mon bras à genoux, les mains entre les jambes.

« C’est douloureux n’est-ce pas ? »

Sa position est idéale pour se prendre un coup de bûche incandescente dans la tronche. Je laisse tomber la lance et saisi le rondin à deux mains et ‘PAN’ le bout de mon arme explose en un nuage de cendres rouges et de braises. Le guerrier hurle de toutes ses forces, après un tel impact, ses yeux sont probablement brûlés. Il se tortille au sol. Je ris un instant jusqu ‘au moment où une douleur me déchire le mollet. Je me retourne vivement pour voir l’enfoiré qui m’attaque dans le dos, il faut vraiment être de la pire espèce pour faire un truc pareil. ((( :sifflote: ))) Evidement, c’est notre grand brûlé qui n’a pas compris qu’il n’était pas de taille à s’en prendre à moi, qui se tient devant moi. Il affiche une grimace de haine et ses yeux lancent des éclairs tandis que la pointe de sa lance est rougie par mon sang.

(Merde, je l’avais oublié lui.)

Je me baisse pour ramasser la lance de son coéquipier et le fourbe en profite pour s’en prendre à moi, il vise ma gorge, apparemment décider à me tuer. Je me déporte rapidement sur le côté et n’encaisse qu’une blessure bénigne sur le côté du cou. Une fois de plus, même si la blessure est légère ça picote vachement… Bon, je pense que je dois lui montrer comment on tue quelqu’un, je choppe la lance qui traîne par terre, me relève et lui transperce, dans la continuité du mouvement, la gorge. La lance ressort de moitié par la nuque et du sang s’échappe par tous les trous.

« Pour réussir une attaque comme celle-ci, il faut être rapide et ne pas trembler… pas de chance ! »

L’indigène s’écroule en vomissant du sang, produisant des gargouillis et des hoquets très peu ragoûtants… Berk, dégueulasse. Je récupère la lance la plus propre des deux, c’est-à-dire, celle qui n’est pas coincé dans la gorge du mort. Je m’approche ensuite tranquillement du castré et le regarde avec pitié. Il ne s’est pas remis de mes assauts et il pleure comme un bébé, allongé dans le sable.

« C’est pathétique… »

Je pose la pointe de la lance sur sa poitrine et je prends appui dessus, l’enfonçant grâce à tout mon poids. Son cœur est atteint et le guerrier s’agite de soubresauts. Lui aussi il fait des bruits étranges… Je le regarde mourir lentement, sans éprouver la moindre compassion.

(Bon, il faut que je retrouve mes effets…)

Je regarde autour de moi, les autres ennemis semblent se faire décimer eux aussi… Je peux donc inspecter en toute tranquillité la plage. Près de l’endroit où mon combat à débuter, deux objets brillent grâce à la lumière du feu de camp, l’un des éclats est bleuté, l’autre est blanc et froid. Pas de doute, ce sont mes biens. Je ramasse et range ma targe et mon katar, puis je vais profiter du feu. La nuit est fraîche…


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 18:59 
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Tathar a écrit:
Raesha ne me dit rien et me tourne le dos pour s’endormir rapidement. Préférant ne pas relever, je fais de même et je m’assoupis presque aussi vite qu’elle. Je suis réveillé en pleine nuit par un bruit sec, une branche qui se casse. Le feu brûle tout doucement, mais sa lumière nous laisse tout de même voir ce qu’il se passe.
Une douzaine d’homme à la peau basanée et armé de machettes et autres lances se tient non loin de notre bivouac et finit par attaquer. L’elfe grise est l’une des premières à réagir et tue un des assaillants en quelques mouvements et s’en prend déjà à un autre sauvage, tandis que Tiniis engage le fer avec deux des leurs.

Attrapant vivement l’ancienne épée de Rotob, je me jette dans la mêlée, assénant des coups çà et là, coups que les hommes peinturlurés évitent sans mal. De son coté, le capitaine Robasc se décide enfin à se battre sérieusement, enfin à ce qu’il semble.
Tout le monde est maintenant en train de combattre, projetant du sable de tout les coté, ce qui est plus ou moins agréable... Après quelques passes d’arme, deux des hommes semblent n’en avoir qu’après moi, ce qui va me faciliter les choses.
Prenant mon élan, je frappe un autre sauvage encore libre pour projeter un peu à l’écart du combat et je le rejoins, suivit par les deux autres. Le combat reprend, les coups pleuvant sur moi et ne me laissant aucun répit.

Ils semblent se synchroniser pour que les attaques soient les moins espacées possible mais je parviens à en bloquer une, coupant le rythme de leurs assauts si bien qu’ils finissent par s’emmêler les pinceaux.
Je profite alors de cet instant pour lancer un sort de colère verte qui vient immobiliser un indigène et sa lance. Les deux autres s’immobilisent quelques secondes, surpris et apeurés par les tiges végétales sorties de nulle part, ce qui me permet de les attaquer, la pointe de ma lame en direction de leur poitrine.
Ma cible, sortant de son moment d’hésitation, fait un rapide pas sur le coté et mon arme lui entaille seulement le flanc.

« Et merde… »

Son camarade me prend alors par derrière et me bloque les bras en lâchant un rire guttural, mais malheureusement pour lui, un léger levé de talon un peu violent vient lui briser, c’est presque le mot, les parties sensibles. Son rire se change alors en une sorte de piaillement fort aigu, tandis que sa prise se relâche et que de l’écume sort de sa bouche.

« En voila un qui n’est pas près de se relever héhéhé ! »

Je décide de le laisser vivant pour l’interroger plus tard, mais pour le moment, je me reporte sur ma première cible, celui avec le flanc entaillé.

(Décidément, ils sont bien courageux ses petits, dommage pour eux…)

Le sauvage se jette littéralement sur moi, sûrement dans une tentative désespérée, sa machette brandie bien haut, mais son attaque est une feinte et c’est son pied qui vient me taper dans les mains, me faisant lâcher mon épée.
Celui-ci semble plus doué que les autres et aussi agile qu’une panthère. Je tente à plusieurs reprises de récupérer mon arme mais il me l’enlève des mains à chaque fois et finit par l’envoyer valdinguer un peu plus loin. Il va falloir que je me batte à main nue alors que lui a toujours sa lame à la main.

Et il ne se prive pas de l’utiliser, m’infligeant de multiples entailles à divers endroits du corps, que ce soit au visage ou aux jambes sans pour autant me faire trop de dégâts.

(Il faut que je réagisse rapidement sinon il va m’avoir….)

Profitant d’un petit instant de répit, je reporte mon attention sur les lianes, bloquant le dernier de mes trois adversaires, et les resserrent d’un coup autour de sa gorge pour lui briser la nuque. Une fois son corps retombé au sol, je projette mes tiges sur la panthère humaine pour tenter de la bloquer ou du moins, dans le cas présent, ralentir ses mouvements. Le petit n’est pas si bête que ça et utilise sa machette pour les sectionner, cependant, comme il s’occupe de mes lianes, il ne s’occupe plus de moi et finit par se prendre un joli coup de pied dans les cotes.

« Œil pour œil, mon grand !! »

Alors qu’il se retrouve affaler sur le sable, je lui arrache la machette des mains et m’assoit sur lui pour jouer au même jeu que lui il y a encore quelques instants. Je commence par une petite entaille tout le long de son bras, puis lui grave un cœur sur la joue. Poussant le vice plus loin, je lui entaille le ventre un peu plus profondément, remontant jusqu'à la cage thoracique. Etant bloqué, et un peu gavé, je le finis en l’égorgeant puis me relève, le laissant se débattre et essayer de boucher sa plaie, un atroce gargouillement sortant de sa bouche.

« Oups…Je me suis peut-être un peu emporté… »

Concentrant ma magie, je lance sur lui ma guérison verte, un poil trop tard, car il expire avant que le sort ne fasse effet… Je reporte alors mon attention sur le pseudo eunuque dont la bouche est toujours emplie d’écume alors que ses yeux sont révulsés.

« Attendons que les autres en aient fini… »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:00 
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Ezak a écrit:
J’ouvre les yeux, alerté pas plusieurs bruits.

(C’est quoi ce boucan, en pleine nuit ?)

Je me lève encore un peu endormis, nous sommes envahis par des hommes ressemblant étrangement à celui que j’avais affronté tout à l’heure. Et tous les autres essayent tant bien que mal de se défaire d’eux. Je secoue la tête désespérément

(Encore! Ils auraient pu attendre le matin au moins.)

Déjà énervé par la faim et le manque de sommeil, je dirige un regard courroucé vers le sauvage le plus proche de moi. Celui-ci semble m’avoir remarqué à l’instant.

« Toi, tu vas me… »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que l’homme accoure vers moi les yeux exorbités par la rage, sa lance pointé droit vers moi. Mettant un peu de temps à réagir, j’évite le coup de justesse en exécutant un bond sur les côtés.
Décidé à lui faire payer ce geste, je met ma main à ma ceinture cherchant à sortir mon épée de son fourreau avant de remarquer je ne suis en possession d’aucune de mes armes.

(Bordel ! J’ai déposé mes armes avant d’aller me coucher. Quel idiot !)

Je cherche du regard mes bien, le coeur battant la chamade alors que l’homme charge a nouveau. Cette fois ci, trop distrait par la recherche de mes armes je n’évite pas le coup assez vite et me retrouve avec le flanc gauche entaillé. Je serre les dents, agacé.

[0000E8]« Temps pis ! »

Je remarque une machette aux reins de mon adversaire, attaché par une simple corde fine. Sans attendre, il me recharge à nouveau avec autant de rage que précédemment. Ne fuyant pas cette fois-ci j’accoure moi aussi vers lui. L’homme semble surprit de mon changement de réaction si soudain et devit sans le vouloir sa lance. Ces quelques centimètres m’aide à l’approcher plus près que je ne le veux et profitant de mon avantage je lui subtilise la machette avant de me retourner pour lui entailler le dos de bout en bout. Mon adversaire pousse un cri de douleurs avant de se laisser tomber à genoux sur le sol. Je souris de satisfaction en me rapprochant doucement de l’homme.

« Voila ce qu’on gagne à… »

Je m’arrête, apercevant du coin de l’oeil la main armé d’un autre sauvage fondre vers mon crâne. Poussé par un réflexe, je lève mon bras au dessus ma tête. La machette du nouveau venue m’entaille assez profondément le bras et je dois à mes protections et à ma bonne étoile de ne pas l’avoir perdu. Je pousse un petit cri de douleurs surpris par le coup, alors que mon sang se déverse sur mon bras déjà blessé auparavant. Je jette un regard noir à mon nouvel ennemi.

« Bon…sang. C’est une manie chez vous, de coupez la parole ou quoi ? »

Le sauvage retire la lame de ma chair et la dirige cette fois-ci vers mes côtes. Je pare cette fois le coup avec ma machette avant de reculer d’un bond. Cette fois-ci c’est moi qui attaque le premier. Nos armes s’entrechoquent violemment et aucun de nous ne semble prendre l’avantage. Au bout de quelques minutes de coups échangés. Nous nous arrêtons quelques, secondes, épuisés, cherchant une faille dans la garde de l’autre. Soudain, je remarque un objet entre mon adversaire et moi. M’intéressant un peu plus a l’objet, j’émet un sourire quand je le reconnais.

(Ma faux. Avec ça, je prendrais sûrement l’avantage.)

Réagissant au quart de tour, j’envoie vers le guerrier ma machette qu’il évite assez facilement. Mais alors que celui-ci dirige son regard vers moi, je m’approche déjà de lui, faux en main. L’homme ne peut rien faire. Je lui coupe une jambe qui s’en va valser un peu plus loin puis le voyant s’écrouler sur le sol dans un cri de douleurs j’enfonce littéralement la pointe de ma faux dans son crâne.

Je pousse un soupir de soulagement et m’apprête à rejoindre les autres. Mais c’était sans compter sur l’intervention de mon premier adversaire qui me saute dessus telle un prédateur sur sa proie.

(Encore lui ?!)

Nous roulons quelques mètres sur le sol, essayant tous deux de prendre l’avantage sur l’autre. Nous nous retrouvons bien vite dans l’eau alors que dans une hargne féroce mon ennemi m’enfonce la tête sous l’eau.

Je me débat, mais n’arrive pas à refaire surface alors que le sauvage me maintient sous l’eau à l’aide de tout son poids. Bientôt je commence à manquer d’oxygène et mes poumons commencent à se remplir de cette eau salée. Dans un mouvement désespéré j’attrape la tête de mon adversaire et lui enfonce mes pouces dans ses yeux avec toute la force dont je suis capable. Mes doigts finissent bientôt par transpercer ses globes oculaires qui déversent un liquide visqueux sur mes mains.

L’aveugle pousse un cri de douleur encore tellement fort que ses traits semble s’en déformer Profitant de ce moment, je retourne la situation et c’est maintenant au tour de mon adversaire de boire la tasse..

« Allez bois ! BOIS ! »

Mon adversaire se débat quelques secondes avant de s’arrêter, noyé. Satisfait, je rampe vers la plage où je m’allonge, essoufflé.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:00 
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Elrow a écrit:
« Maman ! »

La fillette aux cheveux d'or court vers la grande femme qui se tient devant la maison.

« Maman ! »

Le soleil resplendit, et au-dessus de la maisonnette perdue dans les pâturages se dressent les sommets enneigés des arides montagnes de Yarthiss. La femme est occupée; elle tourne le dos à la petite fille qui court vers elle, trifouillant avec quelque chose que la fillette ne peut voir. La petite Selena court, rigolant; ses bras tiennent sa robe en un baluchon rempli d'herbes et de fleurs.

« Maman ! »

La femme se retourne. Ses longues mèches blondes volent au vent, et durant un instant, un sourire flotte sur ses lèvres. Très vite il disparait. Ses sourcils se froncent, et elle cache précipitemment ce qu'elle tenait dans ses mains. Sa robe d'été ondule impérieusement.
Elle tend un doigt menaçant vers la fillette.

« Selena, je t'ai déjà dit de ne pas me déranger. »

La petite fille s'arrête net. Son visage se défait.

« Maman .. j'ai cueilli ça pour toi ! »

Les traits de la femme se décontractent légèrement. D'un pas un peu brusque, elle rejoint sa fille, une main dans le dos. De l'autre elle récupère en souriant les fleurs. Une caresse rapide sur les cheveux blonds de l'enfant, et elle la pousse vers les prés.

« Va jouer plus loin maintenant. »

Soudain des cris retentirent.

« Maman ! »

Selena se redressa en sursaut. Tout autour d'elle était noir. Elle sentait ses cheveux lui coller au visage. Plissant les yeux, elle scruta l'horizon. Elle perçut les silhouettes des arbres, et reconnut le bruissement de l'eau.

(Ah oui, l'île ...)

Ne se souvenant déjà plus de ce qui l'avait éveillée, elle fut prise d'une brusque nostalgie quand son rêve lui revint. Une larme faillit couler. La jeune fille se retint. Soudain elle bailla, et ses bras s'étirèrent. Elle tourna la tête ... et resta bouche bée. Plus loin, là où dormaient normalement les autres, se dressaient une dizaine d'hommes aux contours trapus.

(Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !)

Elle se plaqua la main sur la bouche pour bloquer son cri.
Déjà, ses compagnons se réveillaient dans un joli tumulte. Bientôt ils furent tous debout, dans la paleur des braises du soir. Une foule de spectres dans le noir de la nuit. Les intrus n'avaient pas remarqué Selena, à l'écart du camp. De là où elle était, la jeune fille ne voyait que des ombres s'entremêler, et elle n'avait aucune idée de la manière dont tournait le combat. Elle rassembla doucement ses genoux contre sa poitrine et s'enveloppa dans ses couvertures. Des hurlements entrecoupés lui parvenaient.

(Je devrais peut-être y aller...)
(... Et faire autant de dégâts que dans la prison ? Non, sans façons.)
(Et puis, au terme où en est la bataille, je ne sais pas si ce n'est pas du suicide ...)

Elle s'étira franchement, puis posa sa tête sur ses genoux et observa en plissant les yeux ses compagnons se battre. Des silhouettes qu'elle ne connaissait pas tombaient.

(Non, vraiment, je crois qu'ils vont très bien sans moi.)

Les yeux de la jeune fille déjà se refermaient. Des pensées floues lui parvenaient encore, de temps à autre un cri, un bruit de lame ... Mais très vite, la maison et les vertes prairies vinrent à nouveau imager son esprit. La grande femme lui tournait à nouveau le dos, face au grand coffre en bois devant la maison. La petite fille s'approcha, sans faire de bruit ...
Tandis que sur la plage, la jeune fille fermait définitivement les yeux et sombrait dans un sommeil profond, au milieu des couvertures et à dix mètres de la scène sanglante où combattaient ses camarades.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:00 
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GM9 a écrit:
Alors que tous terminent leur combat, massacrant littéralement leurs ennemis, à part Robasc qui peine de plus en plus, Naral Shaam fait son apparition sur la plage. En voyant les combattants, il tend doucement la main vers eux, et sans perdre son calme légendaire, lance un sortilège puissant. Une boule sombre sort de ses doigts et vient arracher la tête du dernier sauvage que personne n'a combatu. La boule sombre vient finir sa route dans le ventre de l'adversaire du capitaine Robasc. Tout content, ce dernier frappe le cadavre de l'indigène de son sabre, amochant terriblement la dépouille pourtant déjà morte...

L'elfe aux cheveux mauves s'écarte alors un petit peu du lieu du combat pour aller réveiller la jeune humaine qui semble être aux prises d'un cauchemard. Il la relève et l'emmène près des autres.

Le combat terminé, vous vous rasemblez tous autours du feu. Raesha n'a de blessure qu'une petite égratignure sur la cuisse droite. Robasc a les genoux en sang et la joue mutilée. Le plus blessé reste Tiniis, qui s'est pris un sale coup de machette le long de ses côtes, faisant jaillir le sang de sa plaie. Il arrive en boitant près de vous alors que Naral, sans paraître se soucier de vos blessures, prend la parole.

"Hihihi...On ne peut pas vous laisser seuls une heure sans que vous fassiez des bétises..."

Il regarde chacun d'entre vous.

"J'étais parti chercher de la nourriture pour le petit déjeuner...Regardez ce que j'ai trouvé!Hihihi"

Il expose le corps sans vie d'une biche qu'il portait sur le dos.

"J'espérais attraper aussi le petit faon qui broutait à ses côtés mais il s'est enfui...Hihihi..."

Il fait encore nuit noire et le feu crépite doucement...le seul survivant parmi les sauvages est celui que Tathar a épargné...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:00 
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Elrow a écrit:
On me secoua. On me secoua à nouveau. J'ouvris les yeux.

Bleu.

Tout était bleu ici.

On me secoua encore et encore.

(QUOI ?!)

Ah. C'était le matin. Le bleu, c'était la mer. Ou le ciel. Ou les deux. On m'attrapa par le bras et me mit sur pieds. Je titubai. La tête me tournait, je ne voyais que du bleu ... et du vert, et du blanc .. En vérité je ne voyais plus rien; mes yeux se refermèrent. Je me sentis hissée sur une épaule. On me porta. J'ouvris les yeux.

(Cette fois-ci c'est la bonne)


« AAAAAAAAAAH ! »

Je pris une longue inspiration avant d'écarter à nouveau mes paupières; et de revoir le museau inerte de la biche qui était face à moi. Aussitôt je voulus me dégager. Je donnai du poing dans les bras de l'Assassin, je me tortillai pour lui échapper, et pour ne plus voir les yeux opaques de l'animal.
Enfin on me lâcha. Mes pieds atterrirent sur le sable avec une sensibilité accrue. La frayeur me poussa: je courus de l'autre côté du camp.
Puis, je levai les yeux vers l'Assassin.

(Naral ... !)

Je réprimai un haut le coeur. Jamais je ne mangerai de cette biche. J'éprouvai un maigre contentement quand j'appris qu'il n'avait pu attraper son faon.
Je regardai ensuite la scène de combat où nous étions.
Dans la lumière pâle de l'aube des cadavres de sauvages jonchaient la plage. Il y en avait bien une dizaine. Un les membres déchirés, l'autre la tête arrachée ... Un carnage. Me revinrent à l'esprit des bribes de la nuit. Je rougis. J'avais honte de les avoir laissé seuls, bien que mon aide n'en eût certainement point été une.
Les nôtres n'étaient pas trop blessés, semblait-il. Tous un peu sanglants, mais ce n'était pas leur sang. Mon regard tomba sur Tiniis. Lui était mal en point. Je jetai un coup d'oeil vers le druide.

(Pourra-t-il, voudra-t-il le soigner ?)

Je savais pas trop quoi dire, n'osant pas prendre la parole après mon absence de la nuit. Je me tus et attendis, assise sur une couverture, que l'un de nous s'exprimât.

(Cela n'empêche pas qu'avec toutes ces histoires je n'ai pas eu le temps de me faire une tunique.)

Et comme un raz de marrée la pensée de la dame elfe me revint soudain.

(Que s'est-il réellement passé dans la forêt ?)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:01 
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Ramos a écrit:
Le feu réchauffe mes mains, c'est agréable... je les frottes sur mon postérieur pour le chauffer lui aussi. Je lève alors la tête pour observer les étoiles... la voûte stellaire est magnifique cette nuit. Autour de moi, les bruits de combats s'atténuent jusqu'à ce que les derniers sauvages, un peu paniqué meurent sous la puissante magie de Naral Shaam, fraîchement arrivé. Tous se rassemblent autour du feu, certains ont l'aire d'avoir eu plus de mal que d'autres. Je peux alors sondé la force de chacun. Naral est incontestablement le plus fort, ensuite Selena n'a pas une égratignure, mais elle a l'air endormis et vu le combat qu'elle a fournit contre les gardes à Kers, je ne suis pas sûr de son implication dans la bataille, Raesha est sans aucun doutes plus dangereuse que je ne l'avais imaginé, vient ensuite Tathar qui a fait un prisonnier, puis Ezak à l'air épuisé et trempé mais il n'a pas de blessures trop importante, Tiniis est sérieusement mal en point, bien fait, il ne fallait pas me lancer du sable dans la gueule... Pour terminer, il y a Rosbac, un sacré Guignol celui-là.

Mais notre chef d'expédition nous a ramené un cadeau, un biche, pour le petit déjeuner. Dommage que le faon ne soit pas avec...

"Je sens qu'on va se régaler !"

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:01 
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Tathar a écrit:
Alors que les derniers sauvages se faisaient littéralement étriper, Naral réapparaît, comme par magie et tue l’adversaire du capitaine ainsi qu’un des indigènes qui s’était tenu à l’écart tout le long du combat, mettant fin à celui-ci. Tout le monde se rapproche alors de lui et je peux constater du mauvais état de certains de nos camarades, surtout Tiniis, qui est vraiment mal en point.
Je suis alors, et pour la seconde fois, poussé par une force inconnue et je me jette presque sur l’homme masqué pour lui appliquer des soins grâce à mon sort végétal. Une fois mon affaire terminée, cette même puissance semble vouloir que je soigne Robasc qui, après Tiniis, est le plus endommagé.

Je lutte tout de même pour y résister car à coté de lui, Raesha est elle aussi blessée, moindrement mais blessée tout de même. Mon front se couvre de sueur tant la lutte est dure mais je finis par avoir le dessus et je profite de mes dernière réserve de magie pour soigner son entaille, en profitant au passage pour lui caresser discrètement la cuisse.
Je me relève ensuite, regardant le marin et haussant les épaules dans un signe d’impuissance, puis après quelques instants de réflexion, tire la potion blanchâtre de mon sac.

« Vous voulez peut-être qu’on teste ça ? »

De son coté, l’elfe aux cheveux toujours aussi magnifiques explique les raisons de son absence et nous sort une superbe biche, nous expliquant ensuite qu’il n’a pu tuer le faon qui était avec elle. Je sens la colère gronder en moi... comment peut-on être aussi cruel…
J’essaie tout de même de garder mon sang-froid pour lui parler.

« Naral… franchement, vous me décevez… Vous qui êtes si puissant, vous laisser berner par un faon… c’est vraiment pitoyable, et quelle cruauté d’avoir tuer sa mère, le condamnant à mourir de faim… Vous n’auriez pas vos si beaux cheveux, je vous traiterai presque de monstre… Régalez vous bien, moi, je me tire… oh, et si ça vous intéresse, j’ai fait un prisonnier… »

Sur ces mots, je retourne près de ma couche pour récupérer mes affaires et je prends la direction de la forêt, espérant trouver le faon pour l’aider ou le rabattre vers le repaire de la licorne.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:01 
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Ezak a écrit:
Naral fait une entrée remarquée en tuant les deux derniers sauvages. Décidemment, ce type a le chic pour ne pas être aux endroits ou ça va pas. Ayant repris un peu de mon souffle, je me lève et me dirige à pas lent vers l’elfe gris ou mes compagnons se réunissent déjà.
Je regarde chacun de mes compagnons. Aucun ne manque à l’appel, mais certains semblent avoir eu beaucoup de mal à l’instar de Tinis qui est plutôt mal en point. Mon regard quitte bientôt mes compagnons pour se diriger vers la biche inerte sur le sol. Je souris à l’image de cet animal qui finira bientôt dans mon ventre pour l’instant vide.

Tathar qui s’active de soigner ceux qui en ont besoin, semble soudain agacé par le fait que Naral est laissé un faon sans défense et sans parents en pleine nature. Je le regarde s’éloigné vers la forêt en secouant ma tête. Vraiment, je ne le comprends pas sur ce coup la. Il devrait plutôt lui être reconnaissant d’avoir ramener de la nourriture. Enfin, peut être n’avons nous pas la même conception des choses.Après tous,mon bien être passe avant tout.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le campement...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 19:02 
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GM9 a écrit:
Les deux sortilèges de l'elfe gris fonctionnent sans aucun problème et les blessures de Tiniis et de Raesha se cicatrisent parfaitement. Cette dernière sourit imperceptiblement quand il lui frole la cuisse.
Les rayons du soleil font leur apparition à l'horizon et le ciel s'éclaircit peu à peu, laissant place à l'aube.

La biche, que Naral a mise cuire est bientot prete et un doux parfum de viande rotie envahit l'atmosphère. le capitaine en profite pour faire cuire le poulet qu'il garde près de lui depuis la veille.

"Si vous ne voulez pas gouter à ma chasse, c'est comme vous le voyez, maitre Tathar... Sachez que désormais, vous pourrez trouver vos vivres vous-meme. Quelle ingratitude! Ce n'est pas avec les quelques baies que vous avez ramené hier que nous nous serions sustenté..."

Il laisse partir le druide vers la forêt, visiblement vexé par son attitude.
Il arrache une jambe de l'animal cuit et la tend à Tiniis.

"Tiens, reprends des forces toi...Tu vas en avoir besoin."

l'elfe gris s'en empare et après un regard étrange vers Naral, la grignotte de son coté, en proposant un bout à Selena.
Naral se tourne alors vers le reste du groupe.

"Servez-vous, c'est gratuit!"

Puis vers Raesha.

"Délicieuse enfant, je vous ai laissé le coeur...La meilleure partie sans doute..."

Et il lui tend l'organe cuit. Raesha s'en empare d'un air un peu dégouté et fait mine de manger le palpitant de la biche.

(Rp votre petit déjeuner...Prochaine avancée, mercredi matin sauf si vous avez tous fini avant.
Tathar, tu rp librement ton début d'épopée seul dans la forêt pour le moment...Mais je me réserve le droit d'intervenir à tout moment...Et tu ne retrouves bien entendu pas le petit faon...Ne t'éloigne quand même pas trop je saurai te faire revenir...)

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