L'Univers de Yuimen déménage !

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La réaction d'Ershin et de sa comparse n'est pas tout à fait celle que tu avais escompté. Dès ton premier essai, il commence à paniquer, à manifester des signes d'angoisse.

"Vous avez fait ça comment ? Rassurez-moi, vous avez une machine pour faire apparaître des dessins ?"

(((création du sort rp validée)))

Keynthara

Keynthara s’était tellement concentrée qu’elle n’avait prêté qu’une oreille distraite aux réactions des deux individus, n'y voyant là aucune raison de s'inquieter. Elle considérait simplement qu’ils devaient être quelque peu novices en la matière et qu’elle aussi, de fait, pouvait leur apprendre beaucoup de choses. Le Shaakt avait quant à lui essayé de calmer les deux Zaistras en leur souriant et en faisant un geste d’une de ses mains du haut vers le bas, doucement, pour tenter de les apaiser. Pourtant, il n'était lui-même pas toujours rassuré lorsque la Petite faisait usage de ses dons.

« La machine elle est dans ma tête et mon corps. À l’intérieur de moi ! Ca s’appelle la maaaaa-giiiie ! »

La poupée avait insisté sur ce dernier mot en le hachant, pour signifier que c'était un terme important. Petit à petit, l'impatience commençait à pointer le bout de son nez. Elle avait pourtant bien répondu aux attentes d’Ershin en lui expliquant ce qu’était un mouton et en lui montrant même, en prime, l’image d’un poisson. Elle doutait à présent qu’ils aient été réceptifs aux images qu’elle avait produites mais cela n’empêchait pas qu’ils devaient à présent lui parler des gens venus ici par le passé à travers la porte magique flottante dans ce qu’ils appelaient un labo.

« C’est une énergie qui tourne en moi, et c’est ma volonté la machine. Quand je décide d’activer la magie, alors des choses se mettent en marche à l’intérieur et il me faut réfléchir très fort à comment faire pour que l’énergie fasse ce que j’ai envie. Vous voyez, c’est pas si bizarre, si ? Peut-être que je pourrais même vous apprendre, un jour, qui sait, si vous aussi vous avez cette machine en vous ? »

Elle n’avait pas pour autant envie de paraître pour une chose prodigieuse capable de tout faire, c’est pourquoi elle s’empressa d’ajouter :

« Cela dit, ma machine elle marche pas toujours très bien et je ne peux pas non plus faire faire à la magie tout ce que je veux. Je suis limitée. »

Elle espérait que ces informations suffiraient à apaiser leurs craintes et qu’ils allaient donc enfin pouvoir parler. Keynthara faisait rarement les choses de façon désintéressée.

« Alors alors alors, dites, qui étaient ces gens venus comme nous ? Pas des méchants j’espère ! Parce que moi je suis une gentille et je vais botter les fesses à tous ceux qui le sont pas et qui veulent du mal à mes amis ! »

Il était sous-entendu là une véritable déclaration d'amitié.

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Les deux Zaistra's se regardent, ne sachant plus trop quoi penser et quoi faire manifestement.

"Je vais te le dire. Mais promet-moi de ne plus jamais utiliser tes pouvoirs. Tu risques de très graves ennuis à jouer avec ça ici. La magie, c'est interdit et c'est dangereux"

Il y avait une réelle inquiétude dans le regard d'Eshrin. Sa compagne quand à elle regardait le couloir, à gauche et à droite, pour être certaine que personne n'avait vu l'action de Keynthara...

Keynthara

Keynthara s’était levée et avait regardé Ershin droit dans les yeux, essayant de comprendre pourquoi la magie était interdite en ces lieux. La Petite en arriva bien vite à la conclusion qu’ils avaient dû être victimes d’évènements très graves pour en venir à rejeter si violemment ainsi la magie. Elle était pourtant si utile et si précieuse à l’Aniathy.

« Mais je… J'en ai pas envie. Je vais le faire pour vous quand-même, c’est promis, mais c'est dur. Je n’aime pas faire de la peine aux gens, vraiment pas… C'est pour ça que je ferai quand même un gros effort ici ! »

Les yeux de Keynthara se mouillèrent. Elle éprouvait un mélange de honte et de culpabilité à avoir franchi un interdit qui semblait tenir tant à cœur à ce peuple. Prenant alors une toute petite voix, elle se mit à murmurer.

« Pardon, je suis désolée, je ne savais pas… Je voulais juste être gentille avec vous. »

Et elle vint se serrer contre Kraemer en gardant ses grands yeux bleus humides rivés sur Ershin. Flatté par ce geste, le Shaakt en profita pour se revaloriser un peu aux yeux des Zaistras présents.

« Moi, je n’aime pas non plus la magie, vous pouvez me croire. Je suis d’avis également qu’elle fait plus de mal que de bien, même si souvent, Keynthara a réussi à me prouver le contraire. »

Puis il reporta son attention sur la Petite, poursuivant avec sa voix caverneuse résonnant dans le couloir bleuté.

« Enfin, je ne suis apparemment pas le seul à être sensible ici, n’est-ce pas, mademoiselle ? Sèche donc tes larmes. Ils ne t’ont pas mangé tout à l’heure. Ils ne le feront pas maintenant non plus ! »

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Les deux Zaistras se décontractèrent et reprirent leur marche. Ershin devant avec Keynthara et l'autre créature avec Kreamer :

"En effet, ce sont des méchants qui ont passé cette porte avant vous. Ils ont détruit déjà par deux fois le laboratoire. Ils hurlaient qu'ils cherchaient la larme de Thimoros et qu'ils devaient nous la donner sinon ils démoliraient tout. C'était des vrais barbares, armés et bardés de métal."

"Ce n'est pas que nous n'aimons pas la magie, c'est que nous ignorons tout d'elle. La nature nous a refusé la magie, nous ne pouvons ni la manier, ni l'approcher, ni même en comprendre les fondements. A partir de là, le gouvernement a décidé qu'elle serait interdite comme ça nous ne cherchons plus à y toucher."

Keynthara

Les propos d’Eshrin firent sursauter Kraemer et Keynthara en même temps. La larme de Thimoros. C’était donc bel et bien eux qui l’avaient en leur possession. Mais comment se pouvait-il que cet objet se soit retrouvé dans un autre monde ? La poupée resta sans voix, au bord de la panique. S’ils avaient lutté contre les envahisseurs, probablement les troupes au service d’Oaxaca, ils devaient être extrêmement méfiants et tenaient sans doute énormément à cet objet pour avoir refusé de le leur céder au prix de nombreux ravages.

« Eshrin… ce sont nos ennemis, sur notre planète Yuimen ! C’est ce que j’ai essayé de vous expliquer en arrivant dans votre ‘labo’, mais vous étiez tellement surpris de nous voir là que vous avez rien écouté ! Ils sont toujours à sa recherche et peut-être qu’ils ne tarderont pas à revenir ! Restez sur vos gardes ! C’est pas avec vos cinq ou six hommes d’armes postés que vous arriverez à les repousser. On dit que leur armée grandie de jour en jour… Est-elle au moins en sécurité ? Vous ne vous rendez peut-être pas assez compte du pouvoir que renferme ce terrible objet, si ? »

La Petite avait parlé avec une telle conviction qu’elle en était elle-même toute retournée. Cela dit, entendant les propos de la femelle Zaistra derrière elle, Keynthara eut envie de négocier au sujet de l'interdiction de sa magie et se retourna brusquement.

« Mais moi je la connais, je l’ai en moi depuis toujours, je ne l’utilise que pour de belles choses nobles, pour aider ! Il parait même que j’en suis fabriquée… ce serait bien un signe que je suis faite pour ça, non ? »

L’elfe noir regarda son accompagnatrice avec un air d’excuse. Il craignait à tout moment un revirement de situation et espérait que la Petite n’insisterait pas trop. Kraemer préféra donc recentrer leurs échanges sur l’objet magique qu’ils recherchaient afin de le mettre en lieu sûr.

« Que représente cette lame de Thimoros, pour vous les Zaitras ? Que fait-elle sur votre planète alors que nos ennemis la cherchent ? Thimoros est un dieu maléfique, chez nous. L’objet vient donc forcément de notre monde puisqu'il porte son maudit nom ! »

Là où Keynthara n’avait pas pensé à questionner, le Shaakt s’était débrouillé pour le faire sans attendre. Le temps semblait presser puisque leurs ennemis communs avaient connaissance de la localisation de l'objet.

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Au moment où Kraemer pose sa question, vous passez la porte du fond du couloir, qui s'ouvre d'ailleurs toute seule en glissant silencieusement. Vous pénétrez dans ce qui s'apparente à un hall, avec cinq autres couloirs. La couleur bleue domine, mais sous différente teinte. De votre bleu sombre, le plus sombre, vous vous orientez vers un turquoise, quasiment vert.

"Nous devrions trouver des tenues pour vous par ici. Vous ferez plus discret."

Les couloirs sont vides et vos pas raisonnent sur le sol de verre coloré.

Jet de souvenirs pour Shaer : échec; Eshrin : réussite limite

"Nous ignorons tout de ce que peut bien être cette larme de Thimoros en réalité, nous ignorons aussi où elle se trouve. En fait, nous n'en avons jamais entendu parler."
"Tu n'en avais jamais entendu parler Shaer. Moi ça me dit vaguement quelque chose, mais sous le nom de larme de la folie, c'est possible que ça soit la même ?"

Keynthara

Keynthara se stoppa, frappant son front avec la paume de sa main. Elle qui s’était attendue à devoir entreprendre de longue parlementation avec tout un peuple pour se la faire confier, elle ne s’était pas du tout attendue à ça. A choisir, elle n’était d’ailleurs pas vraiment en mesure de dire ce qu’elle aurait préféré.

« Bon et bien je vais vous le dire, moi, ce que c’est que ce truc. C’est un objet qui contient de la magie et qui vient, j’en suis quasi-sûre, de chez nous, comme je viens d’le dire juste avant… Il a dû être ramené, je suppose, dans votre monde, par l’intermédiaire de la porte magique. Pour vous expliquer dans les grandes lignes, son pouvoir magique, il le donne à la personne qui l’a en sa possession et… »

Keynthara essayait de se rappeler les propos exacts utilisés par la sergente le jour où leur mission leur avait été donnée. Elle invita le Shaakt à en faire de même et à compléter ses propos en attendant.

« … et cette personne, si elle est investie par des forces maléfiques, devient encore plus dangereuse. Je vous laisse donc imaginer ce que les gens venus ici auparavant voulaient en faire… »

Kraemer avait hâte de s’habiller à la mode des Zaistras. Il détestait avoir les yeux d’autrui posés sur lui lorsqu’il ne le désirait pas et enviait grandement la nature de Keynthara si semblable à celle de ces créatures d’un autre monde.

« Qu’allons nous faire ensuite ? », interrogea l’Aniathy, qui se demandait déjà comment est-ce qu’ils allaient faire pour pouvoir accèder à plus d’informations sur la Larme.

(Faera, tu crois qu’ils disent la vérité ? Qu’ils ne savent pas trop ce que c’est ni où elle se trouve ?)

La Petite avait des doutes et espérait que sa nouvelle compagnonne saurait l’éclairer de son savoir quasi-universel.

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Jet d'information de ta faera : réussite (critique)

Ta faera t'explique un truc dans le genre : "Oh, mais c'est tout à fait possible qu'ils ignorent tout de la larme. Les choses ont bien changé depuis la dernière fois que je suis venue ici. A l'époque, les Zaistras venaient à peine d'être crée par les Seros, les elfoïdes locaux. C'est d'ailleurs étrange qu'on en ait pas rencontré."

"Nous irons trouver de quoi vous nourrir, ça risque d'être déjà assez compliqué."

Passant devant une porte, il présente sa main devant une sorte de plaque de métal qui émet un "bip" léger. Vous pénétrez alors dans une pièce, qui passe du sombre au lumineux doucement pour ne pas vous éblouir. Autour de vous, des tenues argentées, extrêmement collantes, semblables à la peau des Zaistras.

"Ce sont des sur-peaux, nous les utilisons quand nous avons froid et que notre peau artificielle ne suffit plus à maintenir la chaleur nécessaire pour nos batteries. Mettez-en une, vous nous ressemblerez nettement plus ainsi, même si ça ne dissimulera pas totalement votre vraie nature."

Keynthara

Plutôt insatisfaite de la réponse partielle de Faera, la poupée poussa un soupir dédaigneux avant de reporter son attention sur les propos d’Eshrin. Manger ? Elle ? Mais non, Keynthara ne mangeait pas, ne buvait pas et c’était à se demander comment elle faisait pour rester en vie. Sans doute la magie qui virevoltait en elle était-elle capable de s’autoalimenter. C’était la seule possibilité que la Petite envisageait.

« Ca ira pour moi, je n’ai pas faim. En fait, je n’ai jamais faim, regardez ! »

L’Aniathy se plaça sous une lumière et ouvrit grand la bouche, indiquant de son index aux Zaistras de regarder dans sa bouche. Il n’y avait pas de trou au fond, la chair magique bouchait tout. Il était donc bien évident que sans cela, elle n’était pas en mesure d’avaler quelque chose.

« Mon corps se porte très bien comme ça. Par contre Kraemer, lui, doit être affamé, c’est sûr ! C’est un vrai ventre sur pattes ! »

La Petite observa son ami s’habiller, aidé par les deux Zaistras qui avaient du mal à le faire rentrer dans la plus large des combinaisons. Fins comme ils étaient tous, peu de vêtements étaient adaptés à la morphologie de l’elfe noir robuste et massif. Heureusement, les tenues étaient souples et Kraemer fut très rapidement prêt, bien qu'un peu à l'étroit.

Un mot tiqua à l’oreille de la Petite, lorsqu’elle entendit parler de batterie. Si rien ne tournait grâce à la magie ici, alors cela voulait donc bel et bien dire que leur technologie était magistrale. Pourtant, elle était bien loin d’imaginer que ces individus pouvaient contenir en eux des mécanismes, et pas de la magie. C’était néanmoins évident, à bien y penser, vu comment Eshrin avait fait ouvrir la porte sans même un contact avec cette dernière. Il avait activé un savant système par le simple passage de sa main. Keynthara imagina qu’une connexion s’était alors établie entre lui et la machine.

« En tous les cas, je suis complètement paf, devant toute votre technologie. Comment est-ce que ça marche, l’ouverture des portes, comme vous venez de faire ? J’ai bien ma petite idée mais je suppose que je suis pas capable de m’imaginer un millième du fonctionnement de tout ce que je vois. Les portes qui s’ouvrent toutes seules, la lumière pareil,… C’est comme dans un rêve fou, enfin, je suppose. Moi je ne rêve pas, puisque je ne dors quasiment jamais, donc… »

Kraemer vint placer un doigt sur les lèvres de la Petite pour l’inviter à tarir ses élocutions débordantes, avant d’annoncer aux deux autres qu’il était prêt à aller se restaurer, les remerciant grandement pour leur hospitalité.

« Tiens Keynthara, pour faire encore meilleure figure, donne-moi plutôt la crème. Tu sais, la fameuse qui m’a permis d’entrer chez les elfes blancs, dans la journée, tu te rappelles ? »

Un petit clin d’œil lui fut adressé, puis le Shaakt entreprit de se passer le produit dans le visage. En quelques instants, sa peau vira au gris, puis au blanc. Il se sentit alors grandement soulagé, et plus adapté que jamais à se fondre dans la masse de Zaistras…

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Eux-mêmes revêtir des combinaisons supplémentaires, pour être certain d'être au chaud, manifestement.

"Je suppose que vous ne mangez pas d'électricité. Nous allons donc devoir sortir car trouver de la nourriture pour des êtres de chair, c'est pas forcément le plus simple."

Une fois habillé, Eshrin rejoint Keynthara avec un sourire :
"Comment ça marche ? Je serais incapable de te l'expliquer en détail, même si j'ai ma petite idée là-dessus. Pour les portes qui s'ouvrent toute seule, c'est facile. Y a des détecteurs qui perçoivent si y a quelqu'un qui approche de la porte. D'ailleurs, si tu regardes bien, en te couchant au sol, tu peux voir un fin trait de lumière bleu quand la poussière passe à travers. Et le concept, c'est que si nous passons à travers, vu qu'on est plus gros que de la poussière, ça va interrompre la lumière bleu, et ça ça déclenche l'ouverture des portes...
Mais au fait, ça veut dire que vos portes elles s'ouvrent pas toute seule ? Que vous n'avez pas de lumière ?"

"Bon, vous parlerez de tout ça plus tard. Allons-y, allons trouver de quoi nourrir le compagnon de la petite."

Keynthara

Keynthara avait écouté avec passion les explications du Zaistra et s’était même allongée par terre près de la porte pour observer le fameux trait bleu. Un détecteur de présence. La Petite consigna ces informations précieuses dans un coin de sa petite tête avant de se redresser et de suivre la dame qui les invitait à sortir. Ils allaient sans doute aller tous ensembles dehors, à en croire la surcouche qu’ils avaient revêtue. Il n’y avait qu’elle, finalement, qui ne portait rien. C'aurait d’ailleurs était bien impossible puisque les enfants n’existaient pas chez les Zaistras et aucune combinaison ne devait être de taille inférieure à 1m60, à vue de nez.

« Non, rien qui marche tout seul en tous les cas. On a pas de portes qui s’ouvrent avec des traits bleus, on les ouvre à la main ! Pour les lumières, et bien nous utilisons du feu, tout simplement ! Des bougies, des torches, des lampes à huile. Ça marche très bien aussi mais il faut juste se donner la peine de les allumer ! »

Kraemer, quant à lui, marmonna quelque chose dans son coin, qui s’apparentait à un grognement guttural, en secouant la tête.

« De l’électricité… Ils ne veulent pas de magie par contre ils mangent de l’électricité. Tellement cohérent… »

Il suivit néanmoins les deux individus aux côtés de Keynthara, toute enchantée d’aller probablement à l’extérieur pour fournir de la nourriture à son ami Shaakt.

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"Vous utilisez encore du feu ? Du vrai feu ?"

La surprise se lisait autant sur les visages que dans toute l'attitude des deux êtres.

"Et vous allumez le feu comment ? Avec de la magie, ou avec d'autres moyens ?"

Se reprenant ils sortent à nouveau dans le couloir pour continuer jusqu'au bout, à une grande porte menant à l'extérieur.

Keynthara

Lorsqu’ils approchèrent de la porte, Keynthara se rua seule vers l'avant en criant à l’attention de ses trois compatriotes :

« C’est moi qui ouvre la porte ! Ne bougez pas ! »

Elle se précipita pour chercher le petit faisceau de lumière bleuté et essaya de l’actionner par des coups de pieds qu’elle lançait en tous sens, ne sachant pas vraiment où le détecteur se situait exactement.

« Une véritable petite furie quand elle s’y met ! N’y faites pas attention ! », déclara Kraemer, avant de répondre aux interrogations des deux Zaistras au sujet de la lumière.

« Nous avons souvent des ustensiles qui nous permettent de l’allumer sans problème. Des briquets d’amadou, ça s’appelle. Quand on l’actionne, c’est en fait une petite pierre qui frotte contre autre chose. Du métal, je pense. Et ça provoque une étincelle qui allume une mèche. La magie peut également produire du feu, c'est évident. Le feu est également interdit chez vous, c’est ça ? »

Concernant son repas, le Shaakt était quelque peu inquiet. À en croire les deux êtres, leur faune et probablement aussi leur flore étaient très différentes de celles de Yuimen. Il craignait donc que la nourriture trouvée sur place ne soit pas comestible.

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Vous retournez au laboratoire, en compagnie d'Ershin. Les portes s'ouvrent toujours toutes seules, il suffit de traverser le faisceau bleu, comme à l'aller. Au bout de cinq petites minutes de marche, vous êtes de retour dans le laboratoire où vous étiez arrivés à l'aller. Ershin tape des trucs sur une machine qui fait de la couleur et la porte du tube s'ouvre, vous permettant de rejoindre le fluide qui flotte doucement à un mètre au-dessus du sol. C'est l'heure maintenant de la séparation et du retour à Yuimen...

Complexe de laboratoires XZ

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