Le désert changeant, le désert de Sarnissa aux dunes multicolores. Que ça soit au plus proche de la chaîne volcanique ou au cœur du désert, vous croiserez ici du sable et des rochers. Des dunes, certes, mais ni réellement un reg, ni réellement un erg, mais un subtil mélange des deux où, sur les pentes, vous pourrez croiser une arrête tranchante de pierre. Sable planqué sous la pierre ou pierres cachées sous le sable, impossible de le savoir avant de tomber dessus.

Quant au ciel proche du volcan, vous y verrez des nuages, nombreux panaches de fumées chaudes où l'eau vient se fixer dans la poussière. Dans les couleurs, vous verrez du noir, du rouge, de l'orange... A tel point que le ciel lui-même semble changer de teinte. Au cœur du désert, le phénomène climatique est unique et le ciel se colore de mille teintes, du bleu le plus profond au mauve inquiétant, en passant par toutes les teintes chaudes. Comme si le désert et le sable se reflétaient dans le ciel, lui donnant une consistance. Il semble parfois tellement proche et la lune tellement grande et basse que les légendes veulent que, si les Earions sont si petits dans le désert, c'est pour éviter de heurter le ciel.

C'est ce phénomène si étrange qui donne l'impression aux Sindeldi d'étouffer et de manquer d'air malgré l'immensité du désert qui s'étend à portée de vue...

Après un court repas, nous décidons de reprendre la marche. La chaleur se fait supportable tandis que le soleil se couche, avec ou sans bijoux magiques. Les heures passent et nous continuons, sans un bruit, un accord tacite entre nous pour économiser tant bien que mal l'eau qu'il nous manque.

Bientôt, dans la pâleur de la lune, nous pouvons distinguer les premiers arbres. J'adresse un sourire à mon compagnon, le premier depuis que nous avons quitté le volcan.

"Allons-nous à l'oasis ?"
"Non, allons directement au Twenan Dera. Je sais par où aller !"
"Le Twenan Dera ?"
"La larme de Yuimen sur Naora. Son sanctuaire. Venez avec moi et surtout ne me perdez pas de vue !"

Je me détourne de lui et regarde vers le Nord. Alsimura, la larme de Moura, l'oasis géante du désert. Quel meilleur endroit pour me réconcilier avec mon passé pour créer un nouveau futur que celui où la Déesse que j'ai haïe et le Dieu que j'adore se trouve si proche ?

Mon cœur bat la chamade, mes fluides dansent dans mes veines. Le Twenan Dera, le sanctuaire du désert, mon sanctuaire, celui de la Gardienne du Naora. Contrairement au Dera interdit, celui de l'île de Verloa, celui-là est le mien. Je n'ai pu pénétrer dans l'autre, parce que c'était celui de Yuimen en personne, mais le Twenan est mon sanctuaire, celui que je dois garder, celui où tout doit s'accomplir.

Je ne marche plus, je cours, je vole, je saute, ou un peu des trois à la fois. Je vais de dunes en dunes, oubliant ce ciel trop lourd qui m'oppresse et qui m'étouffe. Le désert n'existe plus, pas plus que la fatigue, la soif ou mon compagnon à mes yeux. Seuls comptent mes fluides, le sanctuaire et mon serment à Yuimen, désormais.

D'un geste souple, je m'enfonce entre deux pierres, juste avant l'oasis. Ce fin couloir qui descend me fait contourner le lac. La fraîcheur devient agréable après ces journées dans le désert, surtout quand elle est accompagnée de la sensation d'être chez soi, d'être de retour à la maison après plusieurs années d'errance et d'exil.

"L'entrée du Twenan Dera, n'est-ce pas ?"
"En effet..."
"Vous êtes déjà venus ici ?"
"Non... Mais je connais ce lieu. Je suis née pour y venir. J'en suis sa Gardienne, sa protectrice et sa servante."
"Bienvenue chez vous alors..."

(Bienvenue à Twenan Dera, Gardienne de Yuimen)

L'épuisement rattrape Sel qui s'effondre, terrassé par la fatigue de cette longue journée. Je le rattrape et l'allonge sur le sable bleu, avant de m'endormir à mon tour...

Moi et ma tribu avions établi le campement a côté d'un oasis. L'oasis avez pas mal d'eau (Je dirais environ 1000 litres d'eau, mais c'était toujours difficile de savoir), avec des arbustes a baie. Je chassais a 10 kilomètres du campement et réussissais a trouver un Aniac, je me rappela ce que mon père et ma mère disais sur eux, qu'ils pouvaient être domestiqués, que les alphas avaient la plus longue crête... C'était un alpha, je pense, et essaya d'attraper des nuisibles. Je réussis a en 16 en 2 heures. L'Aniac alpha était parti, mais je trouva un autre Aniac. Je réussis a l'apprivoiser en lui donnant mes nuisibles. Je le ramena dans ma tente et repartis chasser. Je reussis a trouver un Camiü de 1500 grammes (environ le maximum de leur poids). Je sortis ma lance, la lança et le toucha. Je le depeça sur place et le découper sur place. Je ramena la viande au campement, les autres avaient rapporté a peu près pareil.
On mangea et allions nous coucher. Des éclaireurs avait découvert un camp d'humains, que nous allions attaquer le lendemain. Nous nous réveillons et nous préparions pour l'attaque. Moi et l'éclaireur (il s’appelait Marikan) allions éliminer les sentinelles pour avoir l'effet de surprise.

Nous arrivions au camp et vis 4 sentinelles sur des tours en bois. Elles regardaient toute de l'autre côté de l'autre, nous donnant un angle mort. Je dis a Marikan prend celles de droite, je vais prendre celles de gauche. Il acquiesça de la tête et parti vers la droite. Je me servis de ma lance pour monter en la plantant dans une tour. Je sortis mon couteau de la manche, monta et égorgea rapidement la sentinelle. J'allais sur la petite muraille et grimpais sur l'autre tour pour tuer la deuxième sentinelle. Je vis a ma droite que Marikan aussi avait fini. Nous descendîmes et allèrent dire aux guerriers que c'était bon. Nous chargeâmes discrètement le camp et assassinèrent une dizaine de soldats avant qu'ils nous repèrent. Je dégaina mon épée et fonça sur un humain que je trancha en deux avant de décapiter un autre soldat. Je faucha les jambes d'un autre et l'acheva au sol. Le quatrième eu une épée dans la gorge.
Nos Pertes : deux ou trois soldats
Pertes Ennemi : tous
Butin : 50 litres d'eau, 10 viande de Camiü et des pattes de fourmis géantes

Nous revenions avec le butin de notre attaque et je suis allé chercher de l'eau avec Marikan. Nous allions manger et dormir. Le programme de demain était de récupérer l'eau et, si on avait le temps, de partir vers une autre oasis. Durant notre voyage, on rencontra deux trépassés, mais pas eux. Un était entier, plus frais que l'autre qui avait déjà les jambes coupés. Je dis sans crier Cachez vous ! Cachez vous ! ils se mirent immédiatement ventre a terre et Marikan se rapprocha de moi pour me demander qu'est-ce qui y'a ? je lui repondis deux trépassés !
un entier plus frais que l'autre sans jambes ! et je me déplaça en disant aux autres de ne venir que quand leur aurais dit que la voie serait libre. J'arrivai au trépassé sans jambes et le décapita d'un coup sec avec mon épée. quand au deuxième, je le trancha et le décapita quand il était au sol. Nous reprîmes notre route et arrivâmes a l'oasis avant la nuit.

Mais c'est étrange qui est des trépassés... En général, s'il y a des trépassés, ça veux dire qu'il y'a des nécromanciens, et aucun signe de nécromancien. dit Marikan. Peut-être qu'il y avait un nécromancien dans les rangs des humains qu'on a attaqué ? dis-je. Juste a ce moment, un garde cria Des trépassés ! Des trépassés ! On est attaqué ! Je sortis de la tente en prenant mon épée au passage. Je fonça sur un des revenants et le décapita, planta mon épée dans un autre et le décapita aussi. Je réduisit en charpie la tête d'un autre et en tua deux autres. Il en restait cinq moins trois grâce a Marikan et je décapita les deux autres.
Je vais regarder aux alentours pour voir si y'a des nécromanciens, tu viens ? dis-je a Marikan. Il dit oui de la tête. Je partis et trouva un nécromancien dans le camp qu'on avait attaquer. Je dis a Marikan d'aller en bas et je monta. Je sauta sur le nécromancien avec mon épée et le trancha deux tandis que Marikan tuer les trépassés que faisait revenir le nécromancien a présent massacrer.

Je rentra au camp et demanda a la chef de la tribu l'autorisation de partir afin de faire de mon mieux pour que les Eruïons soit a nouveau les seuls êtres vivants de Naora. Elle me dit oui, et Marikan n'accepta de m'accompagner que dans le désert de Sarnissa, pas plus loin. On était parti dés que le soleil c'était levé, et notre voyage débuta avec des squelettes boiteux, une vingtaine, que nous eûmes aucun mal a nous en débarasser. Mais après, nous dûmes affronter cinq trépassés. J'utilisa une technique qui bandait mes muscles jusqu'à leurs limites afin d'avoir une rapidité et une force tellement puissante que les ennemis avez l'impression qu'une centaine de lames leur traversez le corps, afin de massacrer la tête d'un trépassé, un autre fut décapité, et les trois autres avait était tué par Marikan.

Nombres de jours plus tard, nous n'eûmes plus rien à boire, a tel point qu'on à était obligé de boire du sang de traqueur obscur. Marikan n'y survit pas, mais moi si, et mes sens s'était aiguisé, surtout pour les trépassés, les squelettes boiteux et autres créatures. Je tomba sur quatre trépassés (c'est populaire par ici !). Je décapita l'un d'eux en utilisant un des ses semblables que je décapita avec mon couteau en même temps que je massacrai la tête de l'un pour couper en deux et massacrai entièrement l'autre.