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Nom : Sirius Hartingard, dit "Heartless".
Classe : Voleur
Race : Humain
Age : 27 ans
Biographie (résumé) :Une femme, et un enfant. Le commun des mortels aurait, en lisant ces mots, une vision de la famille idéale, ils imagineraient la mère aimante, qui tiendrait son fils par la main, lui disant des mots doux et semant en lui la douceur et l'innocence... La représentation intérieure, propre à chacun, du bonheur et de l'amour...
Sottises.
Pour Sirius Hartingard, il existait une tout autre réalité. Contrairement à cette scène chaude et émouvante, celle qui défilait encore et encore dans sa tête était froide, pareille à l'étreinte lugubre de la Faucheuse, et aussi sanglante qu'une averse pourpre, gravée dans son esprit comme si on le lui avait marqué au fer rouge. C'était cette scène, cet instant précis, cette seconde même qui marqua son existence à tout jamais....Ferme des Hartingard, vingt ans avant notre ère...La pluie tombait. Le bruit incessant des gouttes d'eau se heurtant au sol fendait à même les murs, la tempête qui s'abattait sur la grande ferme de la famille Hartingard transperçait la brume avec violence, le vent était tellement fort que les feuilles des arbres s'arrachaient une à une de leurs hôtes et frappaient violemment les fenêtres de la piètre villa. D'ailleurs, aucune ne laissait transparaître la lumière venant de l'intérieur, aucune... excepté une, celle qui donnait sur le chambre de la jeune madame Elizabeth Hartingard. La chambre... que dis-je... le lit de mort. Elizabeth était splendide, une femme radieuse bénie par la vie, touchant du doigt l'image sans faille de la femme idéale, mais la mort n'avait que faire de tout cela, elle doit prendre un malin plaisir à toucher les gens au hasard, et toujours tomber sur les êtres vivants les plus purs en premiers. Oui, la mort l'avait effleuré du doigt et l'étouffait en ce moment de son souffle funèbre. Elle était gravement malade, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne passe de vie à trépas, devant son bien-aimé fils, Sirius Hartingard. Sirius... c'était mon nom avant, oui, ça m'aillait plutôt bien, feu mon père avait un certain goût pour les vieux prénoms, n'était-ce pas là qu'évidence qu'il n'attribue un nom si vieillot à son fils unique ? Cela importait peu, père, le sieur Victor Hartingard était déjà mort sept ans auparavant, emportant avec lui ses vieux goûts et sa vieille prestance. Sacrilège, il ne pouvait trépasser avant de faire en sorte que sa progéniture fasse plus vieille que lui. Sirius... ma parole qu'avait-il derrière la tête ? Peu importait, peu importe maintenant, peu importera. Revenons au jour cité, celui dans lequel moi, jeune gnome de sept ans, regarde ma mère mourir avec un regard froid, cruel, impartial. Oui, vous l'avez deviné, je n'éprouvais rien pour cette mère, tout n'était que haine et violence dans mon esprit, j'étais le plus impitoyable des gamins, la salaud immature qui n'avait que faire du trépas de sa génitrice, le petit diable qui souriait en voyant à quel point elle suait pour avaler une bouchée d'air de plus. Je riais à pleine gorge, sans-cœur que cet enfant de sept ans. J'avais une arbalète entre les mains, l'arme de prédilection des braconniers qui avaient pour habitude de s'arrêter dans notre ferme pour se restaurer, l'arme de prédilection du père, chasseur à ses heures perdues. Elle était de fort bonne facture, la flèche ici chargée semblait capable de passer à travers la roche, un griffon était inscrit sur la poignée de l'arme. Montrant mes yeux de tueur, je brandis l'arme et, d'une main, la pointa sur ma mère. Je souris en cet instant, celui-ci, juste là, c'était cette infime moment qui avait changé le court de ma vie à jamais, cette longue seconde horrible et sans fin.
Un bref silence, un éclair strident, puis rien, à part le rire machiavélique du jeune démon.
Ce que je viens de vous raconter était la version romancée de cette triste histoire, mais là encore les stéréotypes ont la dent dure. Si je vous disait qu'un gosse d'à peine dix ans venait de tirer à bout portant sur sa mère mourante, qu'auriez-vous pensé ? Bien sûr, pour vous, ça aurait été clair, le bambin n'avait pas de cœur. N'ayez pas honte de le dire, de toutes façons d'autres ont déjà fait cela avant vous. En entendant mon histoire, les hommes et les femmes des villages alentours n'hésitèrent pas à me désigner comme un sans-cœur , un démon embrassé par la folie dès son enfance. Ils m'ont donné un nom. De fait divers, mon histoire insolite était devenue une petite légende locale, un récit de vieux érudits amateurs d'histoires qui prenaient plaisir à effrayer les enfants : Heartless, mon nouveau nom, mon éternel porte-malheur agrippé pour toujours au fils orphelin de la famille Hartingard. Ce nom de famille n'était plus qu'un vaste souvenir, il avait laissé place à Heartless, le nom mille fois maudit, du monde autant que de moi-même.
Mais vous ne vous souviendrez pas de cette histoire, je ne suis plus Sirius Hartingard l'enfant sans-cœur, je suis Sirius Heartless, le nouvel homme avide d'aventures, cherchant à passer un nouveau cap, à tourner la page malgré la triste célébrité de mon nom. Cette ferme, je l'ai quittée il y a longtemps, mon rêve est autre part, je cherche à vivre, à me faire un nom portant une toute autre légende que ce folklore de péquenauds. Quand je regarde au loin, je vois la mer, aussi maigre qu'un cheveu à l'horizon. Je veux partir, loin, marcher sans m'imposer de limites, je veux traverser la mer à bord d'un fier navire et être reconnu comme capitaine par un équipage tout entier. Je veux devenir le Capitaine Heartless, et rien ne m'en empêchera.
Description physique et de la personnalité :Depuis que j'ai décidé de mener ma nouvelle vie, j'ai cessé de m'attrister sur mon sort et choisi de briser le verre du silence, je veux crier, hurler mon nom, je veux être moi et en être fier, ne jamais dévier les yeux et ne jamais regarder en arrière. Je suis grand mais frêle, loin d'être imposant, je suis plutôt un homme agile et filou malgré une corpulence on ne peut plus banale. Je suis très soigné dans mon apparence, mes cheveux longs châtains sont dirigés de manière à ce qu'aucune mèche ne vienne me gêner la vue, et le bouc que j'entretiens me caractérise par la justesse de son rasage, une petite barbe pend au bout de mon menton angulaire. Mes yeux... mon œil bleu-vif est d'un perçant fulgurant, sans-doute est-ce parce que je n'ai plus qu'un œil. Oui il me manque le gauche, il est mort depuis longtemps et mon cache-œil noir est un des traits caractéristiques de mon visage, mais ne comptez pas sur moi pour vous dire comment j'ai perdu cet œil, c'est un secret. En parlant de secret, ne me demandez pas de tenir vos promesses, je n'en accepterais aucune car je ne veux pas m'engager à les tenir, je préfère être un fardeau que l'inverse. Dernière chose, je suis une véritable pochette-surprise, ne pensez pas que vous me connaissez, moi ou Hartingard, vous ne savez rien, un vaurien comme moi sait très bien comment on impressionne ces dames et arrive très bien à reconstituer les archétypes idéaux de leurs fantasmes, juste pour une nuit. Oui, j'aime les femmes, mais je ne compte pas m'éterniser avec un seule femme, je préfère, pardonnez-moi l'expression, bouffer à tous les râteliers, et je suis heureux comme ça. Oh, une dernière chose, oui une dernière, je vous jure c'est la dernière... je suis fringuant, personne ne fait meilleure parure que la mienne, un paon ne se mêle jamais au poulailler sous peine de voir ses plumes crasseuses, aux hommes mariés, tenez bien vos petites amies par la main, sinon je le ferais à votre place. N'essayez pas de jouer avec moi, d'ailleurs, je suis un amateur des jeux de hasard, les cartes surtout, mêlées à l'argent on sent encore mieux le mérite de la victoire, comme dans la vie, on n'obtient rien de valeur sans risquer ses possessions, et c'est justement dans cette optique que je vis ma vie.
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Armes et bouclier :En main principale : Sabre d'escrime
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :- Arbalète de poing.
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Or : 50 Yus
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Magies Acquise(s) :
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Capacités de combat (CC) :CC sans arme acquise(s) :- Nom : Dérober
Pts d’initiative utilisés : 1
Effet : 50% de chance de réussir le vol
Description : permet au voleur d’aller subtiliser un objet directement dans l’inventaire de sa cible durant un combat. L'objet ne peut cependant être choisi que par le GM qui annoncera par la suite au voleur ce qu’il a réussi à dérober.
Condition : Aucune
CC avec arme acquise(s) :-
CC avec arme de jet acquise(s) :-
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ville de départ: Tulorim
