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Rejet de ThimorosUne chose le tirait, puis ce fut le vide complet.
Finalement, après un temps qui parut durer une éternité, la fanatique émergea lentement d'un sommeil sans rêves. Nul mal de crâne, nulle fatigue ne l'habitait. Il se trouvait assis sur une chaise, au milieu de ce qui semblait être un magasin d'alchimie, rempli de fioles et de plantes en tout genres.
Winsor resta assis encore un moment, ne sachant pas si tout cela était réel, ni si son précédent malaise n'avait pas eu raison de sa force physique.
Une petite personne pénétra alors dans la pièce par le biais d'une porte intérieure. D'un pas rapide, avec des gestes presque désordonnés, il arrangea quelques fioles, en déposa de nouvelles, tout en chantonnant un air gai. Finalement, le hobbit se tourna vers le fanatique, avant d'étouffer un hoquet de surprise, et d'afficher un grand sourire. Il marqua une pause, dévisageant le fanatique, avant de s'étonner :
- Tiens ! Vous vous êtes quand même décidé à vous réveiller !- C'est vous qui m'avez amené ici ?- Non, bien sûr que non, s'amusa le hobbit en montrant ses bras grassouillets. C'est un ami à moi qui vous a amené ici.- Pourquoi cela ?- Vous étiez malade, et je suis un très bon alchimiste de potions de guérison.Ce n'était pas vraiment ce qu'attendait le fanatique comme réponse. Lui se demandait pourquoi quelqu'un avait-il jugé utile de l'aider, tout comme il se demandait encore pourquoi une mère et sa fille l'avaient sauvé lors de son trajet vers Exech. Lui, si il croisait un homme semi-mort, évanoui sur le bord d'une route, l'aiderait-il ? Évidemment que non.
- C'est donc vous qui m'avez guéri ?- A vrai dire, aucune potion n'a été efficace... J'étais prêt à faire appel à un guérisseur mais visiblement vous vous êtes soigné tout seul. Le fanatique se leva, prêt à quitter la pièce immédiatement.
- Dans ce cas, merci quand même.Le hobbit s'interposa entre lui et la porte, avant de bafouiller :
- Euh... J'ai tout de même utilisé plusieurs potions pour essayer de vous soigner... et cela représente... enfin, vous me comprenez, Hm ?Le fanatique hésita un instant entre claquer le misérable petit crâne du hobbit dans le mur, et lui donner quelques yus pour qu'il le laisse déguerpir. Préférant éviter les ennuis dans cette ville qui en donnait déjà sans que ne fasse rien, il tendit 50 yus au hobbit, avant de détaler dans les rues d'Exech, sous sa cape sombre. Évidement, dans ce genre d'endroits, toute aide se monnayait.
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Collier de Rubis