L'existence de cette cave n'est connu que par le majordome

Une fois dans cette pièce, le majordome baissa le bras et Amarante tomba abruptement sur le sol.

« Je viendrai m’occuper de vous un peu plus tard » dit-il avant de repartir. »

Les pouvoirs de la Belle furent vain contre cette sale vieille frappée. Les dons divins étaient pourtant si puissants, que s'était-il donc passé pour que cette terrifiante énergie élémentaire aille fondre telle une flèche sur ce cadavre sur pattes et ne lui fasse aucun effet. Amarante abasourdie regardait impuissante ses pouvoirs devenus à présent inutiles alors qu'ils étaient pourtant aussi violents que le blizzard en hiver. D'un geste rémanent, le gobelin gardien de sa maîtresse éleva la Beauté dans les airs, usant d'un sortilège qu'Amarante possédait elle aussi. La Sulfureuse le regardait droit dans les yeux et lui cracha au visage, lui hurlant de laisser son corps divin retombait sur le sol. Mais, il n'en fut rien, il ouvrit la porte et l'emmena avec lui. Oui, la jeune fille lévitait, tel un oiseau aux milles couleurs, elle voyageait dans les vents et continuait sa marche à travers les couloirs de la demeure.
«Je vous conseille de me lâcher ! Vous le regretterez et vous le savez pertinemment ! Alors pourquoi vous attirez mes foudres inutilement !»

Puis, il l'envoya dans une nouvelle pièce : une cave sombre et puante, repère sans doute de rats et de bestioles en tout genre. Des objets de tortures étaient pendus sur les murs et au plafond comme si cela pouvait intimider Amarante. Ce gobelin allait passer un sale quart d'heure en sa compagnie, elle pouvait lui jurer ! Le regard de la Belle jetait des éclairs dans tous les sens, foudroyant ce microbe sur pattes qui se croyait malin de la trimbaler dans tous les sens comme un vulgaire sac à patates. Puis vint le moment où il la lâcha et où elle sombra sur le sol de tout son poids. Les paroles du gobelin résonnait dans son esprit comme le marteau qui frappait l'enclume inlassablement, inexorablement. Croyait-il pouvoir la faire souffrir ? Oserait-il la torturer ? Non ! Amarante le tuerait avant, le démembrerait et le donnerait à manger à cette vieille peau qui se croyait intelligente de s'en prendre au corps divin de la Beauté.
«Être en ma compagnie sera la pire des tortures que tu pourras endurer raclure de trottoir !» lui cria-t-elle alors qu'il s'en allait déjà.

Les minutes passèrent mais le gobelin ne revint pas.

Puis un petit oiseau entra par les barreaux de la fenêtre. En approchant de ceux-ci, on peut remarquer deux de ceux-ci sont assez distancés. Assez pour qu'une personne puisse y passer facilement.


((( Et voilà, tu es libre, il ne te reste qu'à t'enfuir par les barreaux et rejoindre les autres dans le sujet de la maison des gargouilles.Il n'y a aucun autre moyen de sortir de cette salle.)))