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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mar 18 Oct 2011 00:38 
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En vous rapprochant de l'amas rocheux vous entendez de plus en plus distinctement les gémissements, mais en contournant le rocher, vous ne voyez absolument rien. Pourtant, le bruit semble venir de l'intérieur de la roche ... Mais à mieux y regarder, on peut apercevoir une sorte de trou formé sous l'amas rocheux, comme un terrier. L'entrée est à moitié dissimulée par un tas de feuilles mortes et de branchages qui tapissent le sol.

Finalement, vous discernez deux yeux félins et brillants qui apparaissent dans l'antre sombre. L'animal à qui ils appartiennent semble être la source de ces étranges sons, bien caché dans son refuge. En apercevant N'Kpa, l'animal cesse ses pleurnichements et sort la tête de son trou. C'est alors que vous vous apercevez que cet animal n'est autre qu'une enfant humoran.

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Les yeux emplis de larmes et dans un miaulement à en faire déchirer le coeur, elle tend les deux bras vers N'Kpa, sans pour autant sortir de sa cachette.

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mar 18 Oct 2011 22:19 
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Le couple était au bord de l’océan qui cassait sa rage sur les rochers en contre bas. Ils profitaient d’un moment de repos, après la course poursuite qui les avait menés là pour échapper à des assassins qui en voulaient au grand guerrier roux.
Ils se demandaient soudainement d’où provenaient les gémissements, l’un plongé dans un rêve érotique suggéré par l’attitude désinvolte de sa compagne d’aventure. L’autre aux aguets oubliait sa fatigue, sa faim et son état de saleté.

N’Kpa laissa sur place le grand rouquin. Elle savait trop, que de jouer de la sorte avec sa féminité et sa sensualité, elle ne faisait qu’allumer ou attiser la flamme intérieure des mâles qu’elle rencontrait.
Thilytanataë le vieil ermite de la forêt de Cuilnen, son ami et maître, l’avait souvent courroucé quand elle était plus jeune ; parce qu’elle était la source de troubles chez ses camarades masculins elfes. Elle en riait et jamais n’avait voulu s’en départir. Au contraire, elle avait su utiliser ses atouts pour très souvent obtenir ce qu’elle voulait.
Son charme ravageur sa vivacité raciale Woran et ses talents de survie avaient été au sein de la tribu elfe vert un liant à son intégration. Jamais elle n’avait souffert de signes de racismes, ni sa mère de jugements sur son amour surprenant avec le père de Lune de Miel.
Ce n’est que bien plus tard qu’elle apprit que tout n’était pas aussi idyllique dans les autres sociétés.
Sirat lui plaisait beaucoup et le moment venu, elle ne doutait pas d’arriver à en savoir plus sur lui que ce qu’il voudrait le cacher…


"Attends-moi !"

Elle était déjà en route et ne lui répondit pas, fonçant tête baissée. Toujours est-il qu’elle gravit la pente en moins de temps qu'il ne faille pour dire « ouf ! », tout en se guidant sur les gémissements. Après avoir contourné les rochers, elle chercha d’où cela provenait, Sirat était sur ses pas, sur ses gardes et prêt à agir. Tous deux scrutaient les alentours et centrèrent leurs recherches sur cet étrange amas de roches parlantes. Soudain, la cachette apparut sous un monceau de feuilles et de ronciers. N’Kpa eut un mouvement de recul. Des yeux luisants dans le noir répondirent à sa curiosité et la poussèrent à se mettre en garde. La chose arrêta de gémir et sortit une tête du trou...

Ho ! Sirat regarde ce que nous avons là ? …

La jeune femme pencha la tête sur le côté en signe d’étonnement, cligna des yeux comme une chouette répondant au regard humide de l’enfant perdu.
N’Kpa s’accroupit avec lenteur, tout sourire, compatissante mais toujours à distance respectable, elle tendit les bras à l’enfançon.


Viens ma toute belle, nous ne te ferons aucun mal, tu vas nous expliquer qui tu es et comment tu es arrivée là ?

La jeune sauvageonne jeta un oeil furtif à Sirat debout derrière elle, autant pour se rassurer que pour s’assurer qu’il était bien sur ses gardes. Soudain un doute perturbait ses sens. L'instinct lui prônait la méfiance, la prudence, quelque chose clochait. La situation, la présence peu crédible d'une humoran ici, les attaques des spadassins et des hommes sur Sirat, la poursuite dans Bouhen, faisaient trop de choses en si peu de temps pour qu'elle ne soit pas méfiante. Les quelques mois qu'elle venait de passer en dehors de sa forêt lui avaient fait perdre une partie de sa naïveté.

(Pour aussi mignonne, attendrissante que tu sois, je ne m’explique pas ce que tu fais ici dans ce trou jeune humoran... Par Gaïa, je ne sais pourquoi quelque chose me chagrine, ne serait-ce pas là l’œuvre de Timoros?... Je ne m'approcherai pas d'avantage... Il te faudra venir à moi et montrer le reste de ta personne...)

À ses réflexions soudaines de prudence, N'Kpa frissonna. Le vent qui soufflait du grand large n'y était pour rien. Des souvenirs des pièges qu'elle connaissait dans sa forêt natale remontèrent à la surface de sa mémoire. Mais ici, quels dangers, quels pièges pouvaient cacher cette côte inhospitalière, battue par les vents, hachée par l'océan ?
Pourquoi à ce moment repensa-t-elle à ses amis, la mystérieuse Rosa, Thalo le protecteur, Sirius le capitaine étrange et les autres, où étaient-ils, que devenaient-ils ?
Elle chassa ces pensées parasites et se concentra sur la gamine.


Allons ma jolie, sors de là, tu ne risques rien, nous sommes que tous les trois, attrape mes mains...

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Dernière édition par N'Kpa Ithilglî le Ven 30 Déc 2011 22:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Dim 23 Oct 2011 12:46 
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La lune rubis pale, se couvrait de nuages noirâtre et opaque, plongeant par instant la côte dans l'obscurité la plus totale. N'kpa escaladait la pente rapidement, fier de son agilité, Sirat la suivait, bien moins avantagé par son physique et son armement. L'enchanteur circonspect, épia les alentours, cette terre dévasté et creusé par les vagues offrait une multitude de cachette et de possibilité d'embuscade. Il en était conscient et cela électrisait son corps, l'empêchant de relâcher la tension portée sur la garde de son glaive. La jeune insouciante contourna les rochers habillement et s'approcha d'un trou, deux yeux luisaient dans les abysses de ce cratère. Elle recula, mais porté par sa curiosité, N'kpa s'approcha doucement. Sirat avait déjà levé son épée prêt à trancher la gorge de celui qui oserait les attaquer. Les gémissements se turent et la tête d'un enfant humoran s'extirpa du sombre repère aidé par les nuages qui découvrirent la lune et cet étrange gamine perdue. Ses cheveux avaient une teinte bleuté et grise exactement comme ses yeux, bordé de larme. Ses oreilles rabaissé trahissaient ses origines Woran. Peu vêtu et chétive, elle ne semblait pas être un danger pour le couple. N'kpa ne tarda pas à s'attendrir devant elle, l'invitant à les rejoindre.Cependant, elle trahissait son inquiétude par des regards vers Sirat. Lui-même ne se rassurait pas à la découverte d'une gosse dans un lieu si incongru. Toujours sur ses gardes il jaugeait le littoral escarpé sans rien y voir, tandis que N'kpa réitérait son invitation.

Les pensées de Sirat se battaient, s'entrechoquant dans son esprit. Les origines de la petite, jouait dans l'équilibre fébrile de son coeur, mais son expérience du combat et de la vie, teintait à son oreille la sirupeuse litanie de la prudence.

N'y tenant plus, il prit la parole d'un ton brusque et autoritaire.

"Sors de là tout de suite et sans faire de geste brusque, dis nous, qui es-tu et ce que tu fais là ! "

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mer 26 Oct 2011 01:45 
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Jet d'observation instinctive :

Sirat : Échec critique
N'Kpa : Réussite

Les yeux emplis de larmes de la jeune humoran courait sur vos deux visages, vacillant entre celui, accueillant de N'Kpa et celui, méfiant de Sirat. La petite faillit, au premier abord, succomber aux accueils de N'Kpa, reconnaissant sans doute dans les bras tendus de la semi-elfe, ceux d'un quelconque parent. Mais face à l'intonation brusque de la voix de Sirat, elle recula vivement de quelques pas, disparaissant de nouveau dans sa cachette en feulant.

C'est à ce moment que N'Kpa entendit le bruit, reconnaissable parmi tous, d'une branche craquant sous le poids d'un homme. Sirat, quant à lui, n'ouït rien, surement trop occupé par la pauvre créature apeurée. Malheureusement pour lui, car alors que N'Kpa put esquiver, au dernier moment, le petit projectile qui fonçait vers elle, Sirat reçu celui qui lui était destiné. Il sentit tout d'abord une vive douleur au cou et en y portant les mains, il put toucher ce fameux projectile : une petite fléchette, sans doute empoisonnée, qui s'était plantée en plein dans sa carotide. La plaie saignait plutôt abondamment pour une si petite blessure.

En observant bien à travers la pénombre, derrière vous, vous pourrez voir un shaakt sortir de derrière un buisson, accompagné de deux hommes vêtus d'un cuir sombre et d'une cagoule, de la même matière, recouvrant la moitié de leur visage. Les deux hommes tenaient chacun une petite sarbacane dans les mains et portaient une masse au flanc. Le shaakt était lui aussi armé, mais moins conventionnellement, en effet, il tenait un long fouet noir dans une main et une sorte de filet de pêche en métal de l'autre. Enfin, l'elfe noir avait le torse entouré de bandages sanglants, signe d'une récente blessure à l'abdomen.

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Le shaakt prit la parole en premier :

"Hé bien, hé bien. On coure après une humoran et nous voilà en présence de trois. Comment on dit dans ces cas là, déjà ... Trois pour le prix d'un, c'est ça non ?"

Puis il ricana un instant, avant d'ajouter en se tournant vers Sirat :

"Tu devrais appuyer sur cette blessure, sinon tu vas te vider de ton sang ..." Puis en se tournant vers N'Kpa : "Ton ami n'en a plus pour très longtemps, donc, je te propose un marché : tu te rends et on ne t’abîmera pas."

Les deux hommes de main se mirent à rire grassement, mais le regard que leur jeta l'elfe les fit taire immédiatement. Il se tourna de nouveau vers N'Kpa, arborant un sourire carnassier et attendant sagement la réponse.

(((Sirat : perte de 3 PVs, tu seras mis au courant des effets du poison au fur et à mesure)))

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mer 26 Oct 2011 20:55 
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Délicate et indécise, la gamine décrivit ses deux protagonistes, étranges aventuriers bigarrés. La raison vacillant entre le statut qu'elle pouvait leur donner : ennemis ou amis. Si la voix douce et sensuelle de N'kpa avait le don de l'amadoué, le son rauque et impératif du second la ramena à ses instincts. Elle recula comme pour se protéger, se renfonçant dans son trou, laissant ses deux billes grises qui luisaient sous les hales de l'astre lunaire. Sirat n'eut pas le temps de commenter son geste, qu'une vive douleur s'empara de son cou. Quelque chose venait de se planter dans sa nuque de manière violente. Il laissa échapper un grognement de douleur, posant un genou sur le sol rocailleux et humide et pansa sa plaie avec son autre main. L'un des projectiles avait par chance manquée N'kpa, l'humoran repensa à sa prière qu'il avait murmurée quelques minutes plutôt et observant sa main ensanglanté il remercia Zewen de l'avoir exhaussé. Elle rejoignit vite sa blessure, car celle-ci encore fraîche laissait se déverser un layon sanglant, qui fit chanceler le colosse.

"Merci, Zewen la route que tu m'as choisis est toujours si délicieuses"


Il jeta un regard furieux vers l'arrière, dans la pénombre trois hommes se détachèrent. Le premier était un elfe noir, sa peau cendré se fondant dans la nuit, ses cheveux opalescents virevoltant au gré de la brise marine, encadrait un regard arrogant. Les deux autres, pauvres sbires sans volonté propres étaient deux hommes, le visage recouvert d'une cagoule de cuir qui les rendaient semblables dans cette obscurité. Sur leur flanc deux grosses masses et dans leur main l'objet des souffrances de l'enchanteur, des sarbacanes. L'elfe qui prit la parole était quant à lui armé d'un fouet et d'un filet. En observant plus attentivement, Sirat décela des bandages ensanglanté le long du torse du Shaakt, révélant une blessure récente, cela lui provoqua une joie qu'il cacha intérieurement, gardant son air furibond et vexé d'avoir été mis à terre.

Il s'adressa à N'kpa dans un premier temps, portant l'outrage à son paroxysme pour Sirat. Ses deux compères ricanaient bêtement, gloussant aux propos de leur chef .

"Ton ami n'en a plus pour très longtemps, donc, je te propose un marché : tu te rends et on ne t'abîmera pas."

Sirat avait déjà conclu à des vendeurs d'esclave, l'enfant humorane était leur proie et l'attention que le chef portait à N'kpa semblait indiqué qu'ils comptaient repartir avec un deuxième trophée. Le titan mutilé, humilié, explosait de l'intérieur, sa rage se concentrait peur à peu, son âme vomissait ses étrangers qui le sous-estimaient. Son coeur frappait la mélodie de sa vengeance, caressant sa folie et déclenchant sa magie. Il ressentit l'appel de la terre, le fourmillement des ondes parcourant son corps. S'il était condamné comme le shaakt s'en targuait, alors il suivrait son destin, la mort ne lui faisait plus peur depuis cette île maudite. Il ne céderait plus à cette angoisse paralysante, il n'abandonnerait plus ses amis d'infortune. Il lança un dernier regard, emprunt de folie et de sarcasme, à l'elfe qui dévorait N'kpa de ses yeux carnassier. Il laissa alors s'échapper sa magie et sa colère. Cette côte déchirée allait connaître la fureur de Sirat.

Citation:
HRP : je lance le sort : Puissance terrestre

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Jeu 27 Oct 2011 21:39 
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N’Kpa tiqua sur le ton de la phrase de Sirat, elle se doutait que celui-ci serait mal perçu par la gamine apeurée. La petite allait sortir, mais à l’injonction impérieuse du grand roux, elle se retira comme une murène dans son trou, accompagnant le geste au son caractéristique des chats acculés. (Au moins me voilà rassurée c’est bien une Humoran pure souche, hi hi hi) Bien sûr la jeune femme allait réprimander son compagnon, quand son oreille fine, malgré le vent, l’alerta qu’ils n’étaient pas seuls.

« Craack » la branche morte venait de trahir une présence sûrement hostile dans leur dos. Poussée par un réflexe de survie, la jeune femme plongea dans un roulé-boulé sur le côté, se mettant à l’abri derrière un buisson bas. Sirat laissa échapper un grognement et posa un genou à terre atteint par un projectile envenimé. Si la stupeur était lisible dans le regard de la jeune femme, celui de Sirat reflétait déjà la furie de son instinct de félin.


"Merci, Zewen la route que tu m'as choisi est toujours si délicieuse"

N’Kpa stupéfaite une fois de plus par la phrase énigmatique de l’enchanteur en avait oublié juste pour quelques secondes leurs agresseurs. Elle reporta son attention sur L’Humoran pour y déchiffrer une détermination farouche. À cet instant, elle n’avait pas bien pris conscience qu'il était blessé et de la nature de cette blessure, celle-ci étant discrète et peu visible.
Un regard vers le trou, la petite restait cachée comme un crabe dans son repère et ne disait plus rien.
(Très bien ne bouge pas et fait silence petite...)
N’Kpa allongée derrière son buisson tourna la tête vers le trio qu’elle n’avait pas encore pris le temps de détailler. Des nuages venus du grand large occultaient par intermittence les rares étoiles qui illuminaient assez pour leurs yeux la lande battue par le vent. Deux sbires "cagoulés ", armés de massue et d'une sarbacane et un leader Shaakt au fouet et filet à l'apparence étrange. De surcroît, ce dernier était visiblement blessé, comme en témoignaient les bandages ensanglantés. L'ensemble se pavanait trop fier de leurs trouvailles.


"Hé bien, hé bien. On court après une humoran et nous voilà en présence de trois. Comment on dit dans ces cas-là, déjà ... Trois pour le prix d'un, c'est ça non ?"

Après les rires gras du duo encapuchonné, le Shaakt s’adressa à elle. La main de la jeune femme s’était refermée sur le manche de son poignard dans son dos. Elle releva la tête et se redressa assez pour embrasser la scène.
À l’image de la petite, elle feula à l’encontre des vilains dévoilant de jolis crocs blancs, alors que les iris de ses grands yeux couleur miel disparaissaient derrière la pupille dilatée. Sa main libre crispée laissait dépasser ses ongles en forme de griffes. Une grimace de rage déformait sa bouche derrière un rideau de nattes auburn, bousculées par le vent, dans cette nuit sans lune. Toute sa silhouette reflétait la tension qui l’habitait. Dans d’autres cas, la peur l’aurait cloué, peut-être paralysée. Mais trois vies étaient en jeu, celle de son compagnon, celle de la gamine et la sienne.
Derrière elle, la petite Humoran venait de se remettre à pleurnicher dans son trou. Elle en eut le cœur brisé à l’idée de leur avenir s’ils ne parvenaient pas à se débarrasser de ces monstres. Cela renforça encore plus sa détermination, même si, elle n’était pas convaincue de ses compétences martiales.
Son esprit fusa dans toutes les directions faisant appel à ses ressentis, ses souvenirs et ses questions.


(Rosa, comment puis-je imaginée que nous soyons amies, toi si étrange, si différente de tes congénères? Comment un soir ai-je pu sauver d’une noyade une jeune femme de cette race impie? … Quel est donc le passé secret qui t’étouffe, te rend si faible, fragile, si intemporelle, si différente de ceux de ta race? Regarde ce que j’ai là devant moi, encore un elfe sombre chasseur d’esclaves… C’est la deuxième fois que je vais combattre contre ça ! … Maudite race !… )

"Tu devrais appuyer sur cette blessure, sinon tu vas te vider de ton sang ..." Dis le Shaakt s'adressant à Sirat, puis à elle par la suite :

"Ton ami n'en a plus pour très longtemps, donc, je te propose un marché : tu te rends et on ne t’abîmera pas."

N’Kpa jeta un œil à Sirat inquiète de le voir immobile tendu et crispé, un filet de sang coulait entre ses doigts posés sur son cou. (Par Gaïa aurait-il reçu un dard empoisonné ? ) Une crainte panique commença à poindre dans son esprit, elle connaissait ce type d'arme et leur utilisation, savait même en confectionner une. Quand elle avait arraché Ilda l'adolescente Kendrane des mains d'un groupe d'esclavagistes, elle avait profité d'un temps de repos pour en fabriquer une qu'elle lui avait laissée...
Pourtant, une effluve étrange vibrait, une espèce d’aura imperceptible, présente autour d’eux et qui fourmillait, remontait le long de ses jambes, empruntait son corps et faisait écho à celui du grand roux en catalepsie.


(Par Yuimen… Il concentre son énergie… que puis-je faire, ils sont trop loin pour leur sauter dessus… gagner du t...)

Elle détourna son attention et fixa le noiraud. Les phrases du Shaakt avaient allumé sa propre haine, sa propre hargne. Elle perdit tout sens de raison et de prudence et souhaitait gagner du temps pour son ami en transe. Elle n'appréhendait pas vraiment encore le mécanisme de transformation, son nouveau pouvoir n’était qu’à son balbutiement. Même si elle percevait être plus rapide sous sa forme animale, ses sens plus exacerbés et pourvus d’un cri assourdissant, jusqu’à présent c’était par accident qu’elle avait mué… Alors pour l'instant elle joua la carte de la provocation, déglutit, se redressa, pour affronter le trio et répondre à l'invitation sournoise.

Donc si je suis sage, tu laisseras MON AMI Elle appuya sur les deux mots. mourir sans le toucher et perdre un beau pactole sur les marchés aux esclaves ?… Tu te contenteras de la petite et de moi ? … Je n’en crois rien immondice, ta race n’a pas de parole!

Elle pointa de sa main libre le côté blessé du Shaakt.

Et ça !… C’est la petite qui t’a arrangé de la sorte ? J’en ris … Tu es si faible et lâche que tu dois t’accoquiner avec deux crétins pour assouvir tes basses œuvres, capturer une gamine et une jeune femme ! Tu es pathétique Shaakt… une courte pause de deux secondes : Quel est ton nom Shaakt que je puisse créer une comptine sur le courage du Shaakt esclavagiste de la côte de Bouhen qui a eu peur d’une enfant et d'une femme? ... Hi Hi Hi !

Son image d'amazone sauvage se découpait en ombre chinoise sur le ciel. Elle s’était relevée de trois quarts, avait bombé le torse, relevé le menton, belle, redoutable et provocante, plantée sur ses guibolles athlétiques, fière, sur d’elle (en apparence) et suffisamment hautaine pour en imposer et pousser le Shaakt à l’erreur. Elle était prête… prête à bondir pour éviter le fouet ou le filet, ne portant que peu d'intérêt aux deux autres lascars. Les griffes de ses pieds crissaient sur le rocher et la terre, assurant ses appuis, sa queue fouettait le vide derrière elle… (Il ne m’aura pas et encore moins la petite ! Je labourerais ton corps de mes griffes et te ferais ravaler ton fiel ) Ce dit-elle. Elle ne sentait plus ses blessures, galvanisée par l'enjeu. (Je pourrais même te surprendre par mes pouvoirs cachés, si j’y arrive... Sirat fait vite s'il te plais, je tremble pour la suite… j’espère que tu tiendras… )

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Dernière édition par N'Kpa Ithilglî le Ven 30 Déc 2011 22:49, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Dim 6 Nov 2011 17:54 
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Jet de résistance au poison pour Sirat : Échec critique (décidément ... x) )
Attaque magique Sirat : Sur Shaakt : Echec ; Sur Hommes de main : Réussite
Attaque Shaakt : Réussite
Attaque Homme de Main 1 : Échec
Attaque Homme de Main 2 : Réussite


En entendant N'Kpa, l'elfe à la peau grise sourit de plus belle avant d'ajouter.

"Une vraie bête de caractère. J'aime ça ! J'espère que tes futurs propriétaires aussi, car dans le cas contraire, tu risque de recevoir quelques coups de fouet ..."

Il marqua une nouvelle pause. Il prenait son temps et semblait peu pressé de vous affronter. Peut-être attendait-il que le poison fasse effet sur Sirat, ou bien attendait-il des renforts ? Quelque soit la raison, il vous toisait lentement, l'un après l'autre, dans une expression hautaine de dégoût mêlé à un poil d'amusement. Il était de toute évidence tout à fait sûr de lui quand il prit à nouveau la parole.

"Sache, jeune femelle, que je n'ai jamais dit que ton ami mourrait. Ce n'est d'ailleurs pas mon intention ... De toute évidence, cette fléchette ne devait pas atterrir dans sa carotide. (Il jeta un regard sévère à l'homme en cuir à sa droite qui baissa la tête) De plus, c'est bien l'envie de bien faire mon travail et non la peur qui me pousse à vouloir régler cela de façon pacifique. Je pourrais tout à fait vous tuer sur le champ et ..."

Il s'arrêta soudainement au milieu de sa phrase. La terre tremblait sous les pieds des trois esclavagistes, la magie de Sirat opérait. Les tremblements se firent de plus en plus fort, puis la terre se fendilla s'écartant sous leurs pieds. Sentant le danger venir, le shaakt, bondit rapidement afin d'éviter d'être enseveli. Les hommes de mains, quant à eux bien moins intelligents, virent le sol se soulever sous leurs pieds et retomber, lourdement, les entraînant dans une montagne de rocs et de gravas.

Le shaakt avait réussi à s'en sortir indemne, mais la colère se lisait sur son visage : "Je ne sais pas lequel de vous deux à fait ça, mais il va recevoir les coups de fouet qu'il mérite". Puis, sans prévenir, il se jeta sur N'Kpa, son fouet levé bien haut et l’abattit sur la semi-elfe. Malheureusement, le coup était impossible à esquiver et N'Kpa ne put qu'encaisser.

Pendant ce temps, Sirat fut pris d'une sensation bizarre. Sa vue se troublait, des vertiges l'envahissait de plus en plus, ses membres étaient pris de tremblements incontrôlables, rendant ses mouvement imprécis. Concentré sur le poison qui commençait à faire effet, il ne vit pas les deux hommes en cuir qui lui fonçaient dessus. Bien que mal en point, leurs vêtements à moitiés déchirés et recouverts de poussière et leurs nombreux hématomes, ils étaient de nouveau debout et prêt à se venger de cette attaque peu honorable. Tenant chacun une masse dans une main, ils se ruèrent sur l'Humoran qui put esquiver le premier coup, mais pas le deuxième puisqu'il le reçu en plein dans l'abdomen.

(((N'Kpa : Perte de 4PV.
Sirat : Perte de 1PV pour l'attaque, 1PV pour le saignement+poison, PM retirés. Tu l'auras compris, je ferais un jet de dés à chaque tour pour savoir comment évolue le poison. Plus l'état d'empoisonnement est avancé, moins tu as de chances d'y résister (là, tu avais 50%, au prochain tour, ça sera 40%, au suivant, si il y a échec, ça sera 25%, sinon tu reste à l'état 2 et je tirerai à nouveau le dé avec 40% de chances au tour suivant).

Le combat prendra fin si : Vous vous faites capturer tous les deux, si Sirat atteint le dernier stade d'empoisonnement (je garde encore secret ce qu'il se passera dans ce cas) ou si vous arrivez à vous débarrasser des esclavagistes. )))

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 20:59 
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Tandis que la terre se craquelait, arroser par le hale blafard de la lune. La belle et impétueuse humorane invectivait l’elfe noir. La nuit lui donnait une présence sauvage et elle se cambrait, arguant son adversaire de son regard félin. Finalement le sort de l’enchanteur se déclencha et la rocaille de la falaise s’effrita rapidement, elle éclata autours du trio d’esclavagiste. Le Shaakt, agile et rapide esquiva d’un saut dans les airs l’attaque qui recouvra ses deux compères. Il en profita pour lancer son fouet, Sirat sentit le poison s’infiltrer en lui, son corps devenait lourd, des vertiges trahissaient sa faiblesse, et l’horizon se troublait. Le coup frappa N’kpa qui ne put l’éviter.

Sirat enrageait, il ne pouvait rien faire, il arrivait à peine à se soulever et déjà les deux humains cagoulés, qui étaient sorti de leur tombeau de boue et de pierre, fonçaient sur lui en vociférant. Leurs vêtements épars virevoltaient autours de leurs gestes brusques et coléreux. Puisant dans ses réserves il se déroba au coup du premier, sa masse fendit l’air. Mais, le second cogna son abdomen avec une telle férocité qu’il en eut le souffle coupé et recula de quelques mètres. Il cherchait son air, plié en deux, essoufflé, tremblant sous les drogues de sa blessure.

Il n’était pas question de baisser les bras, depuis l’île maudite il se l’était promis, il irait jusqu’au but de son destin. Il dégaina difficilement son glaive et s’arma de son bouclier. N’kpa était encore trop loin et l’aider revenait à se découvrir face aux deux sbires. Sirat pria un instant pour que la shamane soit aussi capable de combattre.
Il sentit sa sueur descendre le long de son bras, effleurant la garde de son épée, il expira pour contrôler sa vue et ses tremblements. L’impératif de venir en aide à N’kpa le harcelait et lié aux venins dans son sang, l’empêchait de raisonner convenablement.

Exacerber par son esprit et se dilemme oppressant, il se lançât, son hurlement tranchant l'air frais de la côte, il chercha dans les tréfonds de son âme la force de terrasser ses ennemis, invitant sa rancœur et sa colère au banquet funeste qu'il souhaitait offrir à ses invités impromptue. Son pavois sur un bras, la lame levée il défia l’homme masqué qui venait de le frapper.

Citation:
Hrp : tentative d’apprentissage charge armée

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 23:07 
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""Une vraie bête de caractère. J'aime ça ! J'espère que tes futurs propriétaires aussi, car dans le cas contraire, tu risque de recevoir quelques coups de fouet ..."
La jeune femme fronça les sourcils et fit la moue. (« Femelle ! » je ne suis pas plus animale que toi vermine bipède, je te haie !)
""Sache, jeune femelle, que je n'ai jamais dit que ton ami mourrait. Ce n'est d'ailleurs pas mon intention ... De toute évidence, cette fléchette ne devait pas atterrir dans sa carotide. N’Kpa ne pouvait nier qu’il y avait un font de vérité dans la phrase du Shaakt. Effectivement, il n’avait pas parlé de mort par le poison. Au moins était-elle un semblant rassurée sur ce point. "De plus, c'est bien l'envie de bien faire mon travail et non la peur qui me pousse à vouloir régler cela de façon pacifique. Je pourrais tout à fait vous tuer sur le champ et ..."

La terre trembla soudain et s’ouvrit sous les pieds des agresseurs. N’Kpa surprise comme les autres, sentait l’énergie déployée par Sirat et fut malheureusement déçue par le piètre résultat. Le Shaakt menaça… Elle tourna une seconde la tête vers son ami, que le claquement de la lanière du fouet déchirant la chair de sa taille la ramena à la réalité douloureuse. La jeune femme n’avait pas prévu une réaction rapide et si soudaine du bavard.

Aïeeeee ! … Bastard buggëa minë nina gonnëa kufany kulipaë !

Gronda-t-elle à l’encontre de son bourreau dans sa propre langue. Des larmes embrumèrent ses yeux.
Pendant ce temps, les deux autres affreux se ruaient sur Sirat, massue en l’air. Son compagnon d’infortune paralysé ou déboussolé par la drogue qui s’infiltrait dans son système sanguin semblait lent et vide.


NOOOooon ! Cria t-elle lorsqu’il se prit la massue en plein ventre.

Ce n’était pas le temps de l’apitoiement, les blessures seraient soignées plus tard. C’était celui de l’action.
Se jeter au secours du roux en conclut-elle, n’était pas la meilleure des idées. Le coup reçu par Sirat le fit réagir avec violence, elle esquissa un sourire.


OUf ! Domo taminaë tyh Sirat ! Elle ne traduisit pas sa phrase

… Le Shaakt fonçait sur elle, les yeux injecter de colère le visage tordu par un rictus dédaigneux. Son bras s’armait à nouveau pour frapper de sa lanière de cuir l’impudente à la langue trop pendue... De son autre bras en retrait, il s’apprêtait sûrement à lui jeter son filet, tel le pêcheur en mer.
Mais elle savait qu’il ne pourrait pas faire trois actions distinctes en un instant. Foncer sur elle, frapper de son fouet et lui jeter le filet pour l’emprisonner. Par contre ces mouvements le mettaient à découvert, son torse entier s’offrait à sa vue et donc à son arme.

… Le Shaakt fonçait sur elle, les yeux injecter de colère le visage tordu par un rictus dédaigneux. Son bras s’armait à nouveau pour frapper de sa lanière de cuir l’impudente à la langue trop pendue... De son autre bras en retrait, il s’apprêtait sûrement à lui jeter son filet, tel le pêcheur en mer.
Mais elle savait qu’il ne pourrait pas faire trois actions distinctes en un instant. Foncer sur elle, frapper de son fouet et lui jeter le filet pour l’emprisonner. Par contre, ces mouvements le mettaient à découvert, son torse entier s’offrait à sa vue et donc à son arme.

Elle serra les dents, plissa les yeux, les pieds encrés dans le sol et tous ses muscles tendus. N’Kpa attendit le bon moment, cet instant ou, dans le mouvement lancé de son adversaire il ne lui était plus possible de changer de cap, ou même de mouvement. Juste là quand il était en suspension, quand ses pieds frôlaient le sol plus qu’ils ne s’y appuyaient. Quand son déséquilibre était à son paroxysme alors... plus que cinq pas... une fraction de seconde… son bras se détendit comme la corde d’un arc. Le poignard brilla d'une étincelle macabre sous les étoiles, s’envola dans une ligne directe et parfaite vers la poitrine de l’imprudent.

Juste après avoir lâché le couteau, elle plongea en diagonale vers l’avant et du côté du fouet. L’arme si elle était redoutable sur une cible fixe ou en fuite devenait inutile au corps à corps et encombrante.
De plus au cas où le Shaakt par miracle éviterait le poignard, il était en position de faiblesse sur ses appuis. Il ne resterait plus qu’à la jeune femme à lui décocher son formidable balayage de ses jambes, comme elle savait si bien le faire pour le mettre à terre. Après, il lui restait ses griffes, ses crocs et sa souplesse.
De toute façon sa rage était-elle, qu’elle n’avait plus de conscience réfléchie, juste des réflexes instinctifs de survie.


Hrp : Tentative d’apprentissage du lancer de couteau

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Dim 13 Nov 2011 21:58 
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Jet de résistance au poison pour Sirat : Réussite

Jet d'attaque N'Kpa : Réussite
Jet d'attaque Sirat : Réussite critique

Jet d'attaque Homme de Main 2 : Échec critique
Jet d'attaque Shaakt : Réussite critique

(((Eh beh, les dés sont en forme ! )))

L'arme de N'Kpa fila tout droit vers la cible écarlate qui n'était autre que l'abdomen du shaakt. À peine la pointe pénétra-t-elle dans le corps de l'elfe, déchirant bandages et chairs que ce dernier lâcha un rugissement déchirant qui se répercuta en échos dans la crique en contre-bas. Avant même de penser à ôter la dague qui faisait saigner sa blessure, il se retourna d'un mouvement vif vers N'Kpa et envoya les revers de sa main en plein sur sa joue. Le coup était si puissant que la belle woranne en perdit l'équilibre, un filet de sang coulait de son nez et de ses lèvres.

"Tu vas le regretter sale chienne, par Valshabarath je le jure" lança-t-il, plein de haine envers N'Kpa. La semi-elfe put apercevoir, alors qu'il s'adressait à elle que la couleur des ses yeux avaient changés, il étaient maintenant d'un noir profond et brillant.

Pendant ce temps, du côté de Sirat, la bataille tournait à son avantage. Sa charge guerrière heurta de plein fouet l'homme en cuir qui ne put qu'encaisser le choc. Il en perdit l'équilibre et tomba à la renverse, en arrière. Malheureusement pour lui, sa nuque fut accueillie par une pierre tranchante. Un craquement sourd accompagna la mort de l'homme de main. Quant à l'autre, voulant venger la mort de son acolyte, il se rua une nouvelle fois sur le woran dans une pâle parodie de Sirat un peu plus tôt. Mais l'enchanteur était prêt et n'eut qu'à attendre le bon moment pour esquiver. L'homme, poussé dans son élan dépassa Sirat et se trouva dos à lui. Il ne restait à l'enchanteur qu'à le poignarder dans le dos pour en finir ...

((( N'Kpa : perte de 7 PVs.

Vos apprentissages sont validés, cependant, faites en un peu plus la prochaine fois ! (;

Sirat est toujours au même stade d'empoisonnement.

Sirat, pour le tour prochain, tuer l'homme en cuir ne comptera pas comme une action, c'est-à-dire que tu peux tuer l'homme et attaquer sur le même tour. )))

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mar 15 Nov 2011 23:32 
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Le sang qui battait ses tempes effritait sa pensée, despote infernal ne cédant pas à l’endurance de l’enchanteur. Sirat parvins à frapper son adversaire. L’homme qui venait de subir les foudres et la charge du colosse maltais, tomba à la renverse et se fracassa la nuque contre la roche. Il rendit sa vie à Thimoros dans un dernier souffle, léger et bref. Son comparse fou de rage, se lança sur l’humoran, mais celui-ci toujours malade, sentit son corps prendre un peu la mesure de ce mal croissant dans ses entrailles, ses cellules suspendait cette obscure tyrannie et sa vision ne plongea pas encore dans la folie . Il esquiva l’homme cagoulé et celui-là se retrouva totalement à la merci de l’arme de Sirat.
Souffrant de tremblement il asséna un coup circulaire dans la jambe de son assaillant, juste derrière le genou, l’épargnant, mais dans l’espérance honorable de l’immobiliser définitivement.


"Je confie ta vie au destin, prie la clémence de Zewen."

Il se doutait bien que son dieu, n’avait que faire de ce vulgaire pantin, mais l’éducation de son oncle l’empêchait de porter un coup fatal. La nuit avait enveloppé toute la côte, cette paralysie glaciale n’était rompue que par la fièvre du combat. N’kpa se défendait, elle avait atteint l’elfe noir au flanc, ce qui avait eu le don de l’énerver.

Sa colère déferla sur elle comme les vagues sur ses terres rocailleuses. La shamane ne put éviter la gifle qui envoya son sang, écume éparse, volé dans les embruns marins. Elle en perdit l’équilibre, son visage était tuméfié et un filet carmin s’écoulait de son nez et de ses lèvres. Le Shaakt était concentré sur elle, Sirat le savait en bon guerrier il devait frapper fort et vite, il devait profiter de cet effet de surprise, ne pas s’attarder sur son amie ou même trahir sa récente victoire.

Il approcha, son bouclier en main, le glaive dans l’autre. Il stabilisa son appui sur sa jambe arrière, ses sueurs dégoulinaient le long de sa colonne, glaçant son être vacillant. Il se demanda si le poison pouvait être vaincu et s’il allait reprendre son travail et l’assaillir de plus belle après cette accalmie éthérée. Si il devait mourir, Sirat en était persuadé se serait l’épée à la main. Il resserra sa prise et s’élança, le torse pencher, le pavois en protection, la lame saillante et frappa puissamment afin de transpercer l’impudent esclavagiste.

Citation:
Hrp : ccaa estoc droite

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Mer 16 Nov 2011 22:27 
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... OUTCH !

Le coup fut si violent et inattendu que la jeune femme se retrouva allongée groggy au sol, sans avoir compris ce qui s’était passé. Un mince filet de sang perlait de son nez et de sa lèvre tuméfiée.
Elle avait juste perçu le cri abominable du Shaakt. Elle n’entendit pas la suite de ses menaces, tant le coup qui l’avait cueillie de plein fouet, l’envoya mordre la poussière avec violence et fit raisonner son crâne comme un gong.
Quelques secondes passèrent interminables, pendant lesquelles la jeune Humoran resta prostrée.
Enfin d’un revers de manche, elle essuya le sang, cracha celui qui empuantissait sa bouche et lui jeta un regard noir. Son cœur battait à ses tempes comme un tambour à côté de son oreille. Sa respiration haletante secouait sa poitrine juvénile. Pas une larme ne glissa de ses yeux, tant sa colère grondait. Elle releva la tête, chassa d’une main ses nattes.
Là, elle aperçut le changement dans le faciès de l’elfe noir. Son œil avait viré et ne reflétait plus que l’ombreuse noire de la haine qui l’habitait.


(Que me prépares-tu machiavélique Shaakt ?) Pensa-t-elle en tremblant d'une crainte surmontée.

Elle était une fois de plus maculée de son sang, alors que les plaies causées par le combat contre Von Klaash n’étaient pas encore toutes cicatrisées et que son pelage en portait encore les stigmates.
Elle sourit tout de même, avec difficulté, constatant que son arme trônait bien en place au milieu du ventre de son agresseur. Elle frissonna et tout doucement se releva. Elle n’avait plus que ses armes naturelles pour se défendre.

(Que cela ne tienne je te dépècerai de mes griffes…) L’adrénaline qui inondait ses muscles et son esprit la poussait vers l’action au point d’en oublier ses propres craintes, ses propres peurs.
Derrière elle Sirat jouait de chance et venait de se débarrasser de l’un de ses ennemis. Le second le rejoindrait rapidement. Un œil rapide de la jeune femme vers son ami… satisfaite… elle cracha à nouveau un glaire rougeâtre et feula sa phrase entre ses dents rougies…


Ang aso greetaë mo baboyea mula sa impyerno at mag papadalaë sa iyo doon !

Le ton de la phrase ne laissait aucune équivoque quant à sa teneur. Elle fixa l’elfe devant elle et ses yeux s’arrondirent, sa pupille se rétrécit, pour ne devenir qu’un point noir noyé dans le jaune. Elle poussa un grand soupir… et aussi surprenant qu’improbable, la jeune femme prit la forme de son totem, le lémurien en un clin d’œil.
Sous cette forme N’Kpa avait compris que ses sens étaient plus exacerbés, ses réactions plus vives. L’animal n’avait pas quitté le regard ombrageux du Shaakt.
Le lémurien était sur ses gardes, la queue annelée de blanc et noir dansait dans son dos, ses oreilles rabattues marquaient sa colère et ses grands yeux jaunes luisaient, hypnotiseurs, dansaient comme des étoiles dans le firmament.

Il bondit sur un rocher tout proche, puis par rebond de toute sa force et de son agilité, toutes griffes en avant, plongea sur le visage de l’elfe noir.
Dans son envole et comme précédemment avec les assaillants de Sirat, il poussa ce cri formidable sous le nez de l’elfe, passant des ondes basses à ténors jusqu’à des fréquences inaudibles pour l’oreille humaine.
La jeune Shaman avait compris posséder une arme étonnante, provocant parfois sur certaine personne une peur incontrôlée.

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Ven 18 Nov 2011 19:13 
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Jet de résistance au poison pour Sirat : Échec
Jet d'attaque N'Kpa : Échec
Jet d'attaque Sirat : Échec
Jet d'attaque Shaakt : Réussite

(((Damn !)))

L'elfe à la peau grise eut un mouvement de recul et ses yeux onyx s'écarquillèrent de surprise en voyant l'humorane se transformer. Mais il reprit bien vite ses esprits et quand N'Kpa bondit sur lui, il réagit au quart de tour, faisant de nouveau preuve d'une rapidité exemplaire. À peine un centième de seconde avant que le petit singe n'atteigne sa cible, il lançait son filet. Aussi efficace comme bouclier et comme arme, les mailles de fer engloutirent l'animal tandis que les poids s'entouraient autour de la petite silhouette du primate.

N'Kpa, retomba lourdement sur le sol, entraînée par les poids qui lestaient le filet. Elle avait beau se débattre, le piège était tendu. Elle se démenait à terre, telle une mouche prise dans la toile d'une araignée. Le shaakt s'approcha et attrapa la pauvre bête à la gorge, à travers le piège. S'approchant de l'une des petites oreilles , il murmura :

"Tu as plus de capacités que je ne le pensais, humorane. Finalement, auras peut-être l'honneur de faire partie des plus extraordinaires créatures de mon tableau de chasse. Tu me plais, je devrais obtenir un bon prix pour ta tête."

Tout occupé à cracher son venin sur le petit primate, le shaakt ne faisait plus du tout attention à l’impressionnant Sirat qui fonçait vers lui, l'arme au poing, prêt à l'empaler d'un coup d'estoc. Dans ses yeux noirs et grands ouverts, ont pouvait deviner sa vie défiler, tout son corps était tendu, il attendait la mort.

Mais, était-ce une coïncidence ou un signe du destin ? Au moment même où le colosse tenait sa lame en arrière, prêt à frapper, son geste fut bloqué par son cerveau. Sa main se décrispa et laissa tomber l'épée sur le sol pierreux dans un bruit métallique. Il tomba à genoux, plus aucun de ses membres ne lui répondait à présent. Un douleur vive s'empara de son crâne, provoquant des hallucinations, son esprit s'éloignait du moment présent.

Toujours raidi par la peur de la mort, le shaakt mit quelques secondes avant de revenir à lui. Il lâcha enfin :

"Enfin ! Tu es résistant, humoran, je pensais que le poison agirait plus vite." Il jeta un oeil vers les corps des hommes de main, dont l'un deux hurlait de douleur, la jambe à moitié sectionnée. "En tout cas, avant que tu n'aies le temps de mettre mes hommes hors service."

Il s'approcha du corps, et retira la fléchette du cou du colosse. Puis se remit à murmurer à l'oreille de N'Kpa, l'obligeant à regarder le corps de Sirat, allongé sur le sol.

"Regarde ton ami ... Regarde-le en train de t'abandonner ..."

Des bruits de course s'élevaient au loin, mais seuls N'Kpa et le shaakt purent les entendre. Sirat, lui était bien au-delà de la conscience.

(((Le combat est terminé.

N'Kpa, tu es prisonnière du shaakt. Il ne t'étrangle pas assez pour t'empêcher de respirer, mais assez pour t'empêche de trop bouger. Même si tu re-transforme, tu seras toujours prisonnière du filet qui s'est complètement emmêlé autour de toi.

Sirat, tu ne peux plus bouger, le poison a atteint son avant-dernier stade. Tu es pris d'hallucinations. Elle peuvent être liées à ce qui se passe dans la réalité, ou non. A toi de voir, je suis sûr que tu sauras quoi faire.

Je pensais pas que ça allait prendre cette tournure, c'est intéressant ...)))

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Sam 19 Nov 2011 09:40 
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Le grand livre de la destinée venait une fois de plus démontrer l’étendue de son mystère. Zewen maître du destin des chemins des mortels, dieu omnipotent, surpuissance parmi le panthéon du haut de son piédestal devait avoir un plan plus grandiose pour les deux victimes…

Le voile formé de mailles se referma sur le lémurien surpris tel les bras gélatineux d’un poulpe géant sur sa proie.
Il était vain de se débattre comme un fauve en cage, la panique de survie aidant, plus N’Kpa gesticulait, plus les fils s’enroulaient, la serraient, l’étouffaient. Le moment le plus terrible arriva très vite que plus un cri, plus un feulement, plus une griffe, ni un croc n’étaient efficaces contre le piège.
Les yeux de l’animal inondaient son faciès horrifié.
La suite n’en fut que honte, torture et désespoir. Travaillé au corps par le Shaakt, trop heureux de sa réussite, l’animal étouffa sous l’étau de sa poigne, l’air manquait aux poumons brûlants.


"Tu as plus de capacités que je ne le pensais, humorane. Finalement, tu auras peut-être l'honneur de faire partie des plus extraordinaires créatures de mon tableau de chasse. Tu me plais, je devrais obtenir un bon prix pour ta tête."

Comment ce bipède pouvait-il être aussi rapide alors qu’il était blessé, un poignard dans l’abdomen ?… Il restait un atout dans le jeu de carte du destin, Sirat allait frapper et le cauchemar prendrait fin.
L’elfe à la peau grise sentit le vent de Phaitos soufflé dans son cou… L’animal prisonnier dans sa chute aux enfers aperçut le pauvre Sirat lui aussi soudainement frappé par le mauvais sort s’effondrer paralysé…
La main la maintenait les yeux de N'Kpa rivés sur le corps de son ami. Après cette descente infernale, les mots de l’elfe noir dans les oreilles du lémurien étaient un acide qui rongeait sa raison, encore plus que la vue de son ami prostré au sol.


"Regarde ton ami ... Regarde-le en train de t'abandonner ..."

Dans cette situation désespérée et sous sa forme animale, elle ne pouvait plus crier sa peur mêlée de la colère qui brûlait son estomac. Comme elle aurait aimé pouvoir cracher son venin sur cette vermine. Elle fit appel à ses croyances tous azimuts et a son ami l’ermite de la forêt et mentor. Elle avait gardé un lien emphatique et télépathique, même si le vieil elfe depuis longtemps n'avait pas manifesté sa présence. En cet instant, il restait le seul lien qui la rattachait à l'espoir.

(Noooon… Sirat, bâts toi… ne nous laisse pas là… pense à la petite… Oh Gaïa apporte nous un peu de lumière… Thilytanataë, tu savais maître le pouvoir qui m’habitait, pourquoi vieux fou ne m’en as tu pas parlé avant, que je puisse en connaître l’étendu… au secours ! … )


Etouffant, la jeune femme au bord de l’apoplexie cessa de lutter abandonnant son sort à l’être abject qui détenait sa vie. Le temps n’était plus au combat, mais à la survie. Si elle avait pu, elle aurait laissé son visage s’inonder des larmes que sa forme actuelle ne lui permettait pas.
Cependant à la périphérie du reste conscient de son cerveau, des bruits de courses lui parvinrent… Un espoir peut-être…

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 Sujet du message: Re: La côte aux alentours de Bouhen
MessagePosté: Dim 20 Nov 2011 15:07 
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Porté par Moura, Sirat allait empaler son ennemi. On pouvait lire dans son regard tétanisé la terreur de la mort. Mais le bras de l’humoran se stoppa net. Les sueurs enveloppaient sa carcasse, glissant sur lui. Le souffle court il ne pouvait plus bouger. Il laissa tomber l’arme à terre et s’abattit sur le sol. Le colosse était à genou devant le shaakt qui se sentit enfin sortit d'affaire. N’kpa était sa proie, elle s’était transformé et il la retenait prisonnière. Il se détendait enfin quand il vue son dernier ennemi chancelant, le regard hagard. Sirat ne vit pas l’esclavagiste s’approcher de lui, il n’entendit pas ses fanfaronnades ni les cris de son amie changé en lémurien. Il sombrait peu à peu dans l’abîme de l’inconscience. Ses membres était bercé dans du coton, faible, ne répondant à aucun ordre. Un bruit sourd parcourait son esprit, malaise patent, paralysant son âme. Épuisé, il ferma les yeux et le titan à la crinière orangé s'écroula.

Il ouvrit les yeux sur une plaine, poser sur une monture il dominait le funeste endroit. Il la surplombait sur un cheval de guerre ébène, aux muscles massifs et à l'air agressif. Au creux de cette paume de verdure, bordé de sous bois, une cité fortifiée attendait patiemment son sort imminent. Des nuages sombres voilaient l’endroit, présage d’un destin maudit. Des cliquetis d’arme derrière lui, éveillèrent sa curiosité, l’enchanteur en armure de combat se retourna. Il arborait des armoiries inconnue et sa lourde cuirasse s’entrechoqua dans le mouvement. Sa cape virevolta dans la litanie du vent. Funeste alizé messagère de Phaistos, devait déjà avoir prévenu la ville de son inéducable futur. Une armée entière d’orque, de gobelin se trouvait derrière lui. Geignard, râleur et puant ils attendaient. Deux milliers de têtes, préparé au combat, aux commandes d’arme de siège, baliste et catapulte prête à déverser leur lot d’horreur et de destruction. La bourrasque s’arrêta et laissa l’enchanteur à sa perplexité, immergeant la scène dans un silence mortuaire. Un gobelin, montant un woger, s’approcha de lui. Il semblait devoir forcer sur les rênes de son abominable destrier, bavant et hirsute, qui ne voulait pas s'approcher de l'humoran.

"Nous attendons vos ordres Capitaine…"

Il ferma les yeux, dirigeait-il réellement cette cohorte maléfique et nauséabonde. La nausée monta en lui, tandis qu’il s’éveillait à nouveau dans un nouvel endroit. Il était au centre d’une pièce sombre, désuète, vide. Il essaya de jauger la distance des murs, mais s’il s’en approchait, il s’éloignait. Leur couleur terne et jaunie l’emprisonnait, aucune porte n’était décelable. Une cellule cendré sans vie l’emprisonnait. Il continua d’observer l’endroit restant immobile et tentant de rassembler ses pensées. Il se rendit compte qu’une table était juste devant lui, faite en bois usée, rectangulaire, vieillit par les années. Une souris était dressée devant lui, tendu sur ses deux pattes, sur ce billot sale. Il remarqua qu’aucune source de lumière n’expliquait le fait qu’il voyait, pas de cheminée, pas de bougie ni de torche, juste un halo blafard enveloppant la pièce de son caban. Il passa la main sur son visage, il ne souffrait pourtant plus ni de tremblement, ni de sueur, il conclut à l’effet du poison.

"Tu te trompes, je n’ai aucunement besoin d'un quelconque breuvage."

Surpris il lança des regards dans la pièce, plissant ses yeux, cherchant à vaincre la pénombre qui aurait pu lui cacher un homme présent dans la pièce.

"Ne cherche pas ce qui est évident."

La voix venait de la table, le petit mulot debout sur ses pattes ne le quittait pas des yeux.

"C’est toi qui parle?"

"Effectivement, nous ne sommes que deux dans cette pièce."

"Qui es-tu ?"

Tu apprendras à me connaitre Sirat Ybelinor, nous serons bientôt liés…


La voix du rongeur résonna dans son crâne, alors que l’humoran sombra dans un malaise. Il tomba à la renverse, son cœur frappant dans son thorax, essayant de s’arracher de son écrin physique. Les yeux révulsé, plus aucun de ses membres ne répondaient alors que son esprit continuait d’entrechoquer ses pensées et ses émotions.
Une remonté acide parcourait ses entrailles le déchirant de l'intérieur sans qu'il puisse rien y faire.

Quand il retrouva ses forces, il n’était plus dans ce tombeau, l’air pourtant était lourd, nauséabond, chargé de sang et de fumée. Il se retrouvait au centre d’une place de village, autour de lui des corps calcinés, meurtrie. Une fontaine voyait son eau empoisonné par les blessures suintante de pantin décharné, empestant. Les maisons alentours brulaient encore, des armes éparses jonchaient cette terre affectée par l’horreur des combats. Il se releva et tituba hébété, évitant les morts, dépouille figé dans des contorsions affreuses. Il évita leur regard, observant l’horizon.il buta sur l’un des macchabés, un lutin, plus précisément une lutine, il se baissa pour retourner la défunte qui avait la face dans le sol. Un vomissement l’assaillit alors, il tenait dans ses mains la petite Guasina, le corps déchiqueté et sans vie. Il la lâcha et s’écarta, toussant et ne pouvant reprendre son souffle. Il effleura un autre tué, un chevalier, la chevelure blonde taché de poussière et de sang.

"Ezak !!"

Il se releva pour découvrir les cadavres qui l’entouraient. Un à un, il remua les trépassés, une belle humorane la peau.

"N’kpa !!"

Un woran tigré, âgé et massif.

"Mon oncle !!"

La rage montait en lui, rage vindicative, magma bouillant. Il serra les points, la colère et les larmes obscurcissant ses yeux. Avant de faire exploser et jaillir fureur dans un hurlement.

"Qui a fait cela ?!"

"C’est toi et tu vas le payer."

Sirat reconnu la voix d’Azalée, la paladine se tenait devant lui l’arme à la main. Elle ne perdit pas de temps, déjà blessée, la jeune femme attaqua l’enchanteur qui ne dut sa survie qu’à un réflexe chanceux. Il dégaina son épée et contra les autres coups d’Azalée, exaspérée et emporté par sa soif de vengeance.

"Je n’ai pas fait cela…"

Murmura-t-il.

"Leur destin était de finir ainsi, en cela tu n'as rien fait"

La souris trônait sur son épaule. Il n’eut pas le temps de s’en préoccuper que la lame d’Azalée s’abattit sur son flanc. Il grimaça de douleur, mais contre attaqua et de son glaive perfora le cœur de son ancienne amante. Sa gorge se noya sous un flot de sang avant qu’elle s’écroulât inanimée dans la boue.

"C’est bien."

Le mulot parlait d’un ton neutre, toujours sur l’épaule de Sirat, qui lui était prostré, abattu par ce qu’il venait de faire. Aucun son ne sortait de sa bouche, il avait laissé tomber son arme et était hypnotisé par le sang d’Azalée sur ses mains. Un orage éclatât frappant ce charnier de son chagrin, comme si Yuimen désirait nettoyer ses plaies.

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