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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 15 Juil 2012 12:28 
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Je suppose que j'aurais dû m'en douter. Je suppose que je l'ai bien cherché.

En fait, je me suis douté qu'à un moment ou autre, quelque chose arrêterait mon ascension. Ce foutu lieu ne s'appellerait pas un « bagne » si n'importe quel imbécile ailé pouvait s'enfuir par la voie des airs à la première occasion. Ce à quoi je ne m'attends pas, c'est la hauteur à laquelle une immonde barrière de magie noire m'immobilise. Je n'ai même pas l'occasion de dépasser le toit des bâtiments de la cour, et j'en suis malade de frustration. Cependant, cette colère n'est que très secondaire devant la vague de douleur qui me submerge. Très secondaire.

Comment décrire l'effet de cette entrave magique ? Imaginez que vous êtes dans l'eau en train de se solidifier. Vous ne ressentez aucun choc ; vos mouvements sont soudain de plus en plus lents, de plus en plus laborieux, de plus en plus douloureux. Un froid intense vous pénètre comme un pieu vous transperce le coeur. D'abord votre peau, puis vos muscles, vos os et enfin vos entrailles, votre corps est progressivement submergé par la tétanie alors que vos nerfs se révoltent et finissent par rendre les armes. Et la souffrance... Elle s'insinue par tous les pores de votre peau et lacère votre chair avec une joie féroce ; elle réduit votre être à néant et festoie encore et encore sur la charpie que vous êtes devenu, ignorant la merci, ignorant la pitié, ignorant la lassitude. Mais le pire dans tout cela, c'est l'impression que la Mort elle-même vous serre dans son poing décharné. L'impression qu'une souillure indélébile marque votre âme et vous condamne à l'errance pour le restant de l'éternité.

Oh non, je ne souhaite à personne ce que je viens de vivre. Vraiment personne.

Je crois que je perds un instant conscience, parce que ce sont les cris alarmés d'Aurore qui me font revenir à moi tandis que je tombe comme une pierre. Encore déboussolé, je mets une seconde à me rendre compte de la situation dans laquelle je suis ; une seconde qui m'aurait pu être fatale. Enfin, je parviens à battre des ailes à nouveau et redresse ma trajectoire. Ce n'est cependant pas suffisant pour me permettre un atterrissage en tout sécurité et disons-le clairement, je m'éclate joyeusement par terre, dans un grognement de douleur à faire pâlir le plus braillard des sangliers. La seule précaution que j'ai pu prendre, c'est m'écraser de face, pour préserver mes ailes. Heureusement pour moi que j'étais déjà ivre de douleur, parce que je n'aurais pas voulu couiner de douleur dans un endroit pareil. Autant s'accrocher une pancarte dans le dos avec écrit « je suis prêt à être mangé ! ».

Je me retrouve donc gisant dans la poussière de la cour des Pendus, complètement vidé de mes forces, les avant-bras couverts de coupures et de brûlures dues au choc, une vilaine estafilade sur le front, et l'impression tenace d'avoir été vidé de toute substance. Je crains un instant qu'on m'ait volé mes fluides, mais je les retrouve fidèlement tapis dans ce recoin familier de mon âme.

(Je crois que je vais rester un peu allongé, Aurore...)
(Sil', tu ne peux pas rester là ! Tu vas te faire bouffer par l'immense créature, là !)
(Si c'est la seule porte de sortie de cette prison de malades, je crois que j'aurais presque hâte de finir dans son estomac...)
(Allez, Sil', tu ne sais plus ce que tu dis. Repose-toi quelques instants, mais il faut que tu te relèves. Vite. Je reste avec toi, courage Sil'.)

Je suis sur le point de répondre quelque chose du style « Je vois mal où tu pourrais aller de toute façon, la boule de fluide », mais l'inconscience frappe à nouveau à ma porte. J'ignore combien de temps je reste ainsi étalé par terre, semi-conscient, mais lorsque je rouvre les yeux, je vois Léandre, ce cher Léandre, penché au-dessus de moi, me proposant son aide. Vaguement revenu à moi, j'ignore les protestations de mon corps endolori pour me hisser sur sa paume secourable. Parvenant à m'asseoir dans sa main, je reste quelques secondes haletant. Puis, déglutissant avec difficulté, je parviens à articuler d'une petite voix :
« Merci, ami, vous tombez à pic... »
Respirations douloureuses.
« Je crois que je suis amoché. »
Quinte de toux.
« Vous savez si l'alchimiste peut me soigner ? »

Me souvenant soudain des potions présentes dans mon sac, je porte immédiatement la main à la poche de tissu pour le tâter. Zewen merci, les fioles semblent intactes. Je ne crois pas que j'aurais pu supporter une telle nouvelle dans l'état dans lequel je me trouve.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Lun 16 Juil 2012 11:02 
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Alors que Guasina se faufilait doucement sous la porte ensanglantée, Léandre s’emparait de Silmeï pour le poser sur son épaule. Naral intervint alors, de sa voix désengagée, comme à l’accoutumée.

« Si j’étais vous, je ne resterais pas planté là. Hihihi. »

Effectivement, le gros bourreau gardant la cour se dirigeait à pas lourds dans la direction de l’elfe noir et de l’aldryde, et ne tarderait pas à les rejoindre. Ses yeux blancs étaient fixés sur eux avec avidité, même s’il ne semblait pas pouvoir plus accélérer la cadence, du fait de ses plaques d’armures clouées à son être. Le mort vivant et le chat de feu, quant à eux, restaient toujours idiotement à côté de l’équipement ensanglanté et abandonné de sa maîtresse primale.

L’elfe mauve précisa, tout en désignant la grande double porte au centre du mur derrière lui. Une double porte semblant être d’un temple, entièrement baignée de sang, contrairement à celle où Guasina avait disparu, seulement marquée de traces de mains.

« Si vous manquez de cœur, c’est dans le chœur de la Cathédrale Sombre que vous trouverez votre bonheur. Hihihi. »

[HJ : Tu peux RP dans le sujet que je vais ouvrir dans un instant.]

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Lun 16 Juil 2012 22:10 
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Ô, vénérée déesse au pellucide équipage d’évanescentes couleur ! Ô, trismégiste Lumière devant laquelle s’évanouit la Nuit, éphémère et docile créature sous l’empyrée qui t’est vêture ! Ô, si aimable Mère, toi qui te veux aimée et qui l’es de tes fidèles en grand nombre, voici que tes diaphanes voilages se posent encore sur les frêles épaules de cette Princesse aldryde, humble sous ton œil moiré d’or, invincible sous ton égide de roide ivoire.

Car ainsi point ne mourai-je entre les murs de cette éprouvante Cuisine, où étaient force menaces en apparence, et pourtant aucune en vérité ! Et ceci, seulement à la grâce de ce cœur qui jamais n’a défaut de commisération – le cœur de mon adorée Gaïa, cette Reine parmi les reines à qui je voue cent homélies, que les éclats du ciel soient d’ardent soleil ou d’argent sélénite.

Aussi voilà comme mon hôte, une fois m’avoir offert belle nourriture exempte de poison, m’ouvrit la porte qui m’était encore close. Il m’empêcha de grande force de rejoindre les Réserves, où je désirais achever mes recherches. Et moi d’obtempérer : que faire de mesurer ses muscles aux miens, quand je pourrais lutter d’industrieuse ruse ? N’aurais-je qu’à passer de nouveau le seuil en volant promptement, cependant qu’il mitonnerait à loisir,… et s’il me trouvait alors fouinant ? Je n’aurais qu’à prétendre grande peur au-dehors, et cachette trouvée hardiment, m’excuser mille fois, complimenter autant, et quémander encore ce petit ragoût qu’il me fit et qui lui fit tant de plaisir que je le trouvasse à mon goût.

Voilà comment je fléchis à son ordonnement, et tête basse de fausse honte je lui redis à nouveau combien il était bon Cuisinier, vidant en un tournemain ma gamelle. (C’est vrai que c’est rudement bon.) Je formulai le vœu qu’il laissât la porte ouverte, sous prétexte d’une faim subite à étancher dans un futur tout proche, et c’est ainsi que je me retrouve désormais dehors…

...

(Wow…)

Vaste place, grandiose eu égard à mes quelques pouces de haut. Céans s’étend large balcon, ceinture d’une Cour non moins large, et longue, encore ! Des portes, partout. Certaines closes comme paupières d’un livide défunt, d’autres béantes comme sa bouche, et toutes empruntes de cette même épouvante létale. Comment croire qu’un jour à nouveau les éthers verront mon envol ? D’autant que l’obscure face d’un effroyable monstre jaillit d’au-dessus de la balustrade, elle qui cache toute autre chose à mes yeux. Toute autre chose… si ce n’est cette armature étrange que jamais je n’eus à connaître, et qui semble instrument de Mort.

Contre toute prudence, aiguillonnée que je suis par cette curiosité toute mienne et qui me rend si rompue aux expéditions diverses, je m’avance sur le surplomb sans user de mes ailes. Mes pieds nus caressent la pierre des escaliers, tout doucement, en toute discrétion, et moi d’espérer secrètement que ma petite taille saura jouer en mienne faveur. Difficile cependant s’avoue cette descente abrupte, car longues minutes sont chaque fois requises pour faire glisser mon échine au voluptueux délié sur l’arête des marches – et ces minutes m’offrent la seule vue d’un Géant tout de violet paré, qui ne peut m’inspirer que défiance sans que je puisse dire pour quelle raison… Ce n’est que lorsque je donne de l’œil à main droite qu’un autre de sa race m’apparaît : le cheveu blanc, le tégument de sombre couleur, lui pourtant peut m’être au cœur en confiance, sans que j’en sache plus le pourquoi du comment. Certainement cet air de grave mélancolie, alors que cet autre se vêt seulement d’ironie de mauvais augure, tant sur la figure que dans la voix. (Mais qu'est-ce qu'il dit, d'abord ? Hm.)

Mais soudain mon regard accroche autre chose – autre chose que ce que j’ai encore manqué de remarquer… Un épais tas de vêtures et d’objets qui m’appelle et m’attire. Aussi décidé-je d’y voleter à l’encontre, essayant tant bien que mal de ne point me faire voir de quiconque, même de cette créature considérable et terrifiante qui s’en vient de mon côté, même de ces créatures étranges qui sont auprès : Un squelette mu d’apparente vie, et un chat à fourrure de flammes…

...

(MAIS PUREE, C’EST QUOI ICIII ?!!! UN CIRQUE ?)

Mais qu’importe, mes yeux s’illuminent à la vue de toutes ces fioles que je tenterais bien de faire miennes, laissant de côté plutôt ces armes et armures qui me seraient embarras plus que secours.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Sam 21 Juil 2012 07:51 
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De nouveau dans la Cours des Pendues, cette fois il ne se cachait pas non, il ne voyait pas non plus pourquoi il le ferait, puisque tous les autres avaient passé la porte sans démontrer la moindre crainte. Avaient-ils la conscience qu’un monstre rôdaient de l’autre côté ? Peut-être qu’ils s’en étaient aperçu après coup. Eiko se réjouissait quelque peu à l’idée que peut-être l’un de ces oreilles pointues aurait pu terminer sous les crocs du monstre.

Observant un instant l’état dans lequel se trouvait présentement la Cours des Pendus, l’humain fût soulagé de ne pas y trouver l’elfe éprise de folie, bien qu’il ne sache ce qui se passait réellement à l’instant. Une petite chose en mouvement attira son attention, encore près de l’escalier ou il se trouvait lui-même. Aussi minuscule que Guasina, mais possédant une paire d’aille blanche et duveteuse, quoi que salie par la salubrité douteuse du bagne, la petite chose aux formes relativement humaines ne semblait pas se soucier de ce qui se passait autour d’elle. A moins qu’elle ne tentait d’être discrète? Eiko perçut l’intérêt qui émanait de la petite chose volante, visiblement elle avait trouvé quelque chose, une sortie peut-être? Et se dirigeait vers ce qui semblait l’obnubiler. Le truand esquissa un sourire malin et se mit à suivre ce petit être.

N’étant pas aussi rapetissé que l’Aldryde se faire discret pour l’humain était un peu moins probable avec tous ce monde dans la cours, surtout aux vues de son accoutrements rudimentaire. Il espéra passer sans embrouille et se rendre au même endroit que la petite chose, qui s’était finalement arrêté sur un tas de vêtements, traînant au milieu de l’endroit. Le cœur d’Eiko fit un bond de travers en reconnaissant le linge au sol, celui de la folle qui l’avait tué. Ignorant presque la minuscule femme aillée qui s’intéressait d’avantage aux fioles que le linge contenait. Les yeux de l’humain, eux, restèrent figé sur la lame brillante et froide, dont il s’empara sans hésiter. Il regarda ensuite l’Aldryde d’un sourire plutôt moqueur.

« Je suppose que vous ne comptez pas vous servir de ces armures non plus, vous n’y verrez donc aucun inconvénient à ce que je m’habille un peu. »

Il regarda la chemise blanche, encore tâché de son propre sang… Son estomac se serra, un peu dégoûté, mais il l’a revêtit tout de même, ainsi que le plastron en cuir qui allait avec. Il espérait revoir un jour son armure noire et les jambières qui allaient avec… mais pour l’instant il se contenterait de ça. Il enfila même les bottes, à défaut de voir l’elfe noir porter les siennes…

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Eiko - Ynorien - Truand


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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 22 Juil 2012 16:12 
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Aussitôt mon aide fut acceptée par Silmeï qui s’empressa de monter sur ma main. Il me remercia de mon aide, m’expliquant qu’il était sérieusement amoché. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il venait de lui arriver, je ne voyais que le résultat et il n’était pas joli à voir. Il toussa plusieurs fois et enfin me demanda si l’alchimiste serait capable de le soigner. Je n’en avais pas la moindre idée, mais certainement, il pourrait lui acheter une potion de soin afin de se remettre en selle.

Alors que je m’apprêtais à lui faire part du fond de ma pensée, je le sentis attendre mon épaule. Je tournai ma tête afin de lui répondre et j’entendis alors la voix de Naral résonner dans la cours des Pendus. Il nous suggéra de déguerpir de là rapidement car le bourreau du lieu était littéralement en train de nous charger. Je n’avais que peu de temps pour me déplacer vers les hauteurs et tenter de trouver de rejoindre l’alchimiste.

- « Accrochez-vous Silmeï, je vais d’abord nous sauver la mise et ensuite je vous mène à l’alchimiste. »

Le bourreau se rapprochait à chaque seconde un peu plus de notre position. Je me relevai vivement et constatai que son avancée n’était pas si rapide que cela, du à son armure qui semblait terriblement lourde. Ni une, ni deux, je fis la route en sens inverse à la vitesse de la lumière, mes jambes d’elfes me permettant d’accélérer dans les escaliers.

Une fois en haut, je repris mon souffle ayant fourni un effort puissant pour retrouver les hauteurs. Je n’avais que faire du reste de mes compagnons d’infortune, seule la santé de ce petit être sur mon épaule m’importait pour le moment. Il avait besoin de moi pour récupérer tout comme j’avais eu besoin de la sienne il y a de cela quelques heures, c’était ma manière de rembourser ma dette envers lui.

- « Si vous voulez toujours aller voir l’alchimiste, c’est le moment de me le dire. »

Il semblait toujours aussi mal en point, revoir l’alchimiste était la meilleure solution qui s’offrait à lui.

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Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Lun 23 Juil 2012 07:19 
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A moitié dans les vapes, je lâche un instant prise sur mon existence et remets ni plus ni moins ma vie entre les mains de Léandre. Ce n'est pas un acte choisi : jamais je ne choisirais de faire dépendre d'un autre être ma vie et ma liberté. Je n'ai cependant pas le choix, et je ne peux que m'estimer heureux que ce soit ce respectable elfe noir qui me porte en cet instant, et personne d'autre.

Je dois avouer que j'ai un peu de mal à suivre les événements pour l'instant. Je crois comprendre que Léandre accepte de me mener à l'alchimiste, mais je n'ai plus aucune certitude. Mes sens sont tous engourdis, et j'ai l'impression d'évoluer dans un brouillard de plus en plus épais. Je n'avais absolument pas vu l'énorme bourreau se diriger vers nous ; heureusement pour moi que Léandre était là pour me sauver la peau.

J'ai un peu de mal à garder les yeux ouverts. D'une voix lointaine, je crois distinguer Léandre m'interroger à propos de l'alchimiste. A tout hasard, je décide de lui préciser, d'une vois que j'essaie de rendre audible :

" Amenez-moi auprès de l'alchimiste, Léandre, s'il vous plaît ".

Sitôt ma tâche accomplie, ma lucidité vacille et je me sens replonger vers l'inconscience, sous les cris impuissants d'Aurore.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Lun 23 Juil 2012 10:50 
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Squelette : échec.
Chat : hors de portée.


Aro n’eut guère le temps d’approcher le tas de matériel posé au sol. Le chat flamboyant et le zombie armé s’en montrèrent les farouches défenseurs. La bête à poils incandescents feula nerveusement, attisant son pelage de feu, sans atteindre l’aldryde, et le squelette remua sa lance, heureusement maladroitement, pour tenter de trancher en deux l’aldryde. Il la manque de peu, mais s’apprêtait déjà à réitérer son acte.

Eiko, quant à lui, n’eut même guère le temps de s’approcher si près en voyant la scène. Il fut néanmoins assez proche pour que le chat, inutile contre la libellule volante, le prenne pour cible et se dirige vers lui, flammes ardentes. Le problème, c’était qu’avec le départ de l’aldryde de glace mal en point, et de l’elfe noir, l’immense bourreau de la cour avait continué son tour, et désormais bloquait toute retraite au truand, qui se retrouvait donc entre cette immense masse de chair et de métal et la scène de combat pour le matériel isolé sur la cour, non loin de la potence.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 29 Juil 2012 07:01 
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N’atteignant pas son but d’aller récupérer les frusques de l’elfe, freiné dans son élan par l’aldryde qui se voyait chassée comme une vulgaire petite mouche par la lance maladroite d’un squelette. Mécontent de ne pas pouvoir s’emparer des restes laissés derrière, il avisa tout de même le chat brûlant qui semblait l’avoir dans l’œil. N’étant pas armé d’un sceau d’eau pour refroidir et réduire en cendre le félin de braise, il fallait faire demi-tour. Un bref regard en arrière lui apprit que le gros clouté lui bloquait également l’accès et à choisir, Eiko préférait le chat flambé. Son affection pour les chats était tout aussi importante que celle des serpents, se souvenant de sa dernière rencontre avec ces sales bestioles dans la cave du pâtissier, le dégoût qui allait avec le reptile en moins.

Si toute retraite vers l’escalier d’où il venait était impossible, peut-être pouvait-il esquiver le matou et contourner la potence pour espérer atteindre la porte au fond… ou bien tourner en rond et prendre le second escalier… Une échappatoire, voilà ce qu’il devait trouver, n’ayant nulle envie que son pagne ne prenne feu à cause du chat.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 29 Juil 2012 11:11 
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[le manque d'inspiration m'enjoint à poster squelette...]

Au milieu d'un babil de sentiments qui s'affrontent dans sa tête au sujet de ce truand qui croit vraiment pouvoir l'approcher - ce roturier, non mais ho ? - Aro en reçoit une pelleté de plus quand, en se retournant pour échapper au coup du squelette, elle croit apercevoir une paire d'ailes duveteuses sur Léandre. Pour l'instant elle croit que c'est une Akrilla, et le plus important c'est d'abord de récupérer ces petites fioles bien sympa. Elle fera ses politesses plus tard.

Dans ce laps de temps infiniment court (ce n'était bien qu'un coup d'oeil) ses fluides sont rentrés en effervescence d'eux-mêmes. Comment croire qu'une Théurgiste face à un mort-vivant n'a pas le subconscient qui fait la java ? L'aura de Gaia jaillit par tous les pores de sa peau. Et puis elle a de la chance, le chat de feu s'est tourné contre Eiko. Ca lui laissera le champ libre pour tout récupérer si sa capa de classe réussit.

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Mer 1 Aoû 2012 10:02 
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Eiko : jet d’échappée : réussite.
Cahidrice Aro : Capa de classe : réussite.


Eiko n’eut guère le temps de réfléchir plus avant à ce qu’il allait pouvoir faire. Le chat se rua sur lui à toute vitesse, afin de lui cramer la tronche de ses patates enflammées. Par chance, l’humain parvint à voir une faille dans l’assaut frénétique du félin de feu, et s’y engouffra avec prestance et rapidité. Si bien qu’il fut bientôt à portée de la porte du fond de la cour, menant vers l’endroit qu’avait rejoint Tathar et le geôlier. Le chemin vers les seconds escaliers était lui aussi libéré, puisque désormais, le chat et le bourreau terrible le suivaient en tournant autour de la potence, l’un rapide et agile, l’autre lent et balourd, mais autrement plus dangereux.

Du côté de l’aldryde, cela se passa même encore mieux : la lumière qui perla de sa peau diaphane fut si vive que le mort vivant ne tarda guère à prendre ses jambes à son coup pour s’encourir vers les escaliers, abandonnant toute envie d’abattre son arme sur un si lumineux moucheron. La princesse put donc pleinement s’adonner au pillage des restes de Silmeria, d’autant que la fuite de l’humain avait attiré le regard du bourreau terrible qui patrouillait dans la cour.

Face à elle, donc, un kukri, une dague vrillée violette, un plastron d’écailles bien trop grand, des cuirasses tout aussi peu à la taille de l’aldryde, une foule de fioles en tous genres, une bourse bien gonflée, et deux petites pierres marquées de runes étranges. Un butin fort riche en surprises…

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 5 Aoû 2012 11:28 
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Sans même se soucier du chat qui course l'humain, ni de l'énorme monstre qui monte la garde, notre Princesse aldryde préférée (évidemment) s'empare de tout ce que son suprême pouvoir aurait besoin. A savoir : tout ce qu'elle pourrait aldrydement transporter. Les fioles, pour sûr, et puis ces étranges pierres qui attirent son attention. Et puis les sous, hein, on ne crache pas sur un peu plus de yus pour acheter plus de joyaux qui honoreraient une auguste beauté.

Aro soupèse également la dague à taille géante, pour savoir si ça ne lui ferait pas une belle et longue épée. Ce faisant, elle vérifie bien qu'elle n'a rien laissé de côté : un cadeau pour son Prophète adoré serait tellement bienvenu !

Puis, un coup d'oeil vers l'endroit où est partie l'Akrilla. Et si elle allait lui faire ses amitiés ?

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Ven 10 Aoû 2012 10:42 
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Pendant que l’aldryde pillait joyeusement et sans la moindre pitié le sac de la défunte invisible, Eiko se retrouva face à un moment d’hésitation. Une hésitation hélas trop longue pour pouvoir échapper plus longtemps à la fureur flamboyante du chat de feu, qui le rattrapa prestement, prêt à le frapper au tour suivant.

Nulle trace d’Akkrilla, cependant, pour Aro. Dans un coin de la Cour, Naral Shaam observait la scène sans rien dire, sans rien faire…

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Sam 18 Aoû 2012 23:14 
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Que de trésors, que de merveilles en ces bas-fonds aux sempiternels labyrinthes ! Et que fallut-il mille fois les parcourir pour poser œil et main sur ces dons qui, premiers, seront peut-être présents pour mon Prophète – elle qui ne laisse de hanter les détours de mon intellect aux suprêmes hauteurs !

Mais si voilà abondance de rutilants joyaux, point d’Akrilla, et point d’épaule au sombre tégument qui lui soit piédestal. (Ben alors ? Je ne suis pas folle, quand même !) N’eussé-je donc que fantasmer une si céleste présence ? Y eût-il donc si obscur fardeau sur ces épaules à la rotondité divine pour que leur non moins divine détentrice en conçût foultitude de mirages ? Car point n’est possible l’évanescente dissolution d’un être de douce chair et d’os dur… à moins que ? Point n’est au monde semblable magie, mais ci point ne me tiens-je en le monde, ou si peu. Méconnaissable est l’univers des Grandes Gens et des monstres de Phaïtos, trismégiste empereur des abysses sans fond.

(Oh ! La poisse ! La seule Aldryde que je rencontre ici et pouf ! disparue.)

Prestance d’Akrilla eût été le seul soutien possible pour la Princesse que je suis, car, parmi l’engeance chimérique des frères au noir cœur, avant tout se dresse le vulgaire. Comment croire, en effet, que je pusse jadis et maintenant me réjouir d’endosser même vêture que si piètres créatures ? Les Géants, qu’ils soient grands et fins, et même irradiant force aura de violette couleur, nul parmi eux ne peut toucher à la grâce qui meut les Akrilla.

(En parlant de mauve…)

Voici sous mes yeux un être dont l’élégance, quoique peu amène, m’intrigue et force mon respect. Sa cape seule me paraît être apparat de Prince, et bien que mâle, vêtu de brocart violet broché d’or on ne peut espérer de lui qu’homme de bien. Car assurément, seul esprit de haute ascendance saurait prêter attention à ce que le camaïeu soit si subtil : le cheveu ni le vêtement ne souffrent de discordance, ni même encore le sceptre fin qu’il tient en dextre.

Aussi sans plus attendre m’en vais-je à tire-d’aile à sa rencontre :

- Sire, qui semblez être seigneur en ces lieux d’infortune, daignez considérer cette humble Aldryde. Cahidrice Aro est mon nom, et je me demandais : n’auriez-vous pas vu une Akrilla passer par là ?

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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Dim 26 Aoû 2012 21:06 
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Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
L'alchimiste ne fit aucun commentaire lorsque nous prîmes congé pour aller aider Guasina qui semblait en bien mauvaise posture. Ses cris de douleur résonnaient encore dans ma tête tel des coups de lames transperçant mon coeur, cela faisait mal. Je détestais entendre les gens souffrir et si mon épée pouvait l'aider, je me devais de me porter à son secours. De plus, je pouvais compter sur l'aide de Silmeï qui avait décidé de m'accompagner maintenant qu'il se portait mieux. M'était d'avis que si je n'avais pas été là, ce petit être serait peut être toujours dans cette cours.

J'ouvris la porte du laboratoire et entrai de nouveau dans cette fameuse cours mais à vrai dire, je n'avais rien à faire de ce qu'il s'y passait. Je pris pas le temps de compter les blesser voir même les morts, de savoir si le bourreau qui avait voulu trancher l'aldron était toujours vivant, je n'avais qu'une idée en tête, aider Guasina.

De mémoire, l'homme-lézard, nous avez indiqué la première porte à gauche. Je tournai directement et rejoignis la dite entrée. Je regardai derrière moi pour voir si mon compagnon de route me suivait toujours dans ma démarche peut être folle de sauver Guasina. Puis je posai ma main sur la poignée en espérant que cette porte ne m'exploserait pas au visage, terrible et douloureux souvenir encore vivace dans ma mémoire.

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Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: La Cour des Pendus
MessagePosté: Sam 15 Sep 2012 10:56 
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Soudain, avant toute réaction, une chose pour le moins inattendue se produisit. La réalité devant chaque prisonnier sembla se troubler, se mélanger en un tourbillon vague et mouvant. Un vortex déformant venait de s’ouvrir sous leurs yeux ébahis, et continuait sa lente rotation, augure d’un portail magique, ou d’un piège ténébreux.

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En leur for intérieur, une voix sombre retentit, en tout point semblable à celle qu’ils avaient déjà pu entendre, lors de la sortie des cellules.

« Votre seule chance de sortie : prouvez votre valeur, votre force, votre courage et votre ruse. Entrez dans le passage, et affrontez votre destin. »

Les adversaires d’Eiko s’en virent troublés, et cessèrent séant tout acte de combat. Ils reculèrent prestement pour s’éloigner de ce tourbillon mystérieux. Du côté de Léandre, il empêchait carrément tout accès au balcon ou à l’escalier, se dressant sur le chemin de la porte fermée qu’il cherchait à atteindre.

Naral Shaam, lui, n’eut pas cette peur du portail. Il serra les mâchoires et commenta tout haut :

« Peste soit d’eux, qui n’ont été assez prompts pour m’apporter ce dont j’avais besoin. »

Puis, se tournant vers l’aldryde, il parla d’un ton sec :

« Passez ce portail, et s’il y a une autre créature de votre espèce en ce lieu, vous la retrouverez derrière, si elle a une once d’intellect et de volonté de s’échapper de ce lieu de mort. »

Et plus légèrement, les lèvres ornées d’un sourire malsain :

« À moins bien sûr que vous ne vouliez vous-même rester là. Hihihi. »

Et sans plus attendre, il pénétra dans le portail sans une hésitation, et disparut de la Cour des Pendus.

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