Au début de "l’Ere de la Magie", les nombreux déchaînements d'énergies arcaniques ont dénaturé les animaux présents sur Yuimen, donnant naissance à des créatures plus ou moins extraordinaires. C'est ainsi que les premiers Gnolls arpentèrent le monde.

Étranges hyènes humanoïdes, les Gnolls sont des créatures particulièrement féroces et territoriales qui vivent en groupe, voire en petites colonies, à proximité d'un terrain de chasse ou d'une source de nourriture. En l’occurrence, un village ou une petite ville en pleine expansion sont des cibles de choix pour ces bêtes belliqueuses. Si de plus en plus de Gnolls en sont réduits à vivre sous terre ou à voyager constamment, ce n'est que simple justice après les raids destructeurs et meurtriers opérés par ceux-ci il y a de nombreuses années. Malgré leur aspect humanoïde, ils disposent d'un savoir et savoir-faire limité et dépendent du matériel récupéré lors de leurs pillages. La hiérarchie qui définit les Gnolls est aussi simple que celle des prédateurs, à savoir un alpha et ses suivants.

La morphologie d'une telle créature est fascinante pour de nombreux spécialistes du genre. Physiquement supérieure à un homme, elle est dotée de griffes qui déchirent les chairs et d'une force impressionnante. Cependant, les Gnolls peinent à courir sur leurs deux pattes et manquent d'équilibre lors de déplacement plus complexes que la marche. Il est important de noter que la mutation d'animal à humanoïde a considérablement assurer la sauvegarde des hyènes, hissées au rang d'avatars divins. Ce culte, s'il est resté discret depuis de nombreuses années, influe tout de même partiellement les croyances des peuples des Dunes qui vivent quotidiennement dans l'habitat naturel de ces animaux. Ainsi, il n'est pas rare de voir des hyènes hors de leur savane pour accompagner les tribus de Gnolls.

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Gri-gris et fétiches

La culture des Gnolls, presque inexistante, se résume dans l'existence de petits charmes taillés dans le bois. Parsemés de plumes, d'os et de ficelles, ces étranges petits objets sont souvent récupérés sur ces créatures et près d'autels sacrificiels.

Véritables ensorceleuses, les Sirènes sont des femmes-poissons qui peuplent les eaux de Yuimen. Ces créatures nomades ne restent jamais longtemps au même endroit et parcourent les océans, les mers et les côtes à la recherche d'un être humain à séduire pour le noyer et le dévorer. Perfides, vicieuses et sans pitié, les Sirènes cachent leur véritable aspect sous un masque d'innocence et de beauté. La partie inférieure de leurs corps est composée d'une longue queue de poisson qui leur permet de se mouvoir dans l'eau de façon rapide et agile. Le cou de ces créatures est parcouru de branchies et leurs doigts sont rattachés par une fine couche de peau qui leur sert de nageoires. Leurs mâchoires possèdent plusieurs rangées de dents qui déchiquettent les chairs ramollies par l'eau avec une grande facilité.

Lorsqu'elles repèrent un bateau en mer ou des voyageurs sur les plages, elles suivent leur cible sans jamais s'en éloigner et jusqu'à attirer son attention. Usant de leurs charmes et de leur féminité, les Sirènes sont capables de chanter des mélodies qu'elles sont les seules à connaître et à reproduire grâce à leurs cordes vocales particulières. Ces chants agissent particulièrement bien sur le cerveau des êtres humains qui ne désirent alors que se rapprocher en se jetant le plus souvent à l'eau. Leurs proies deviennent ainsi vulnérables et finissent par se faire attirer dans les fonds marins pour y mourir noyées.

Les Sirènes attaquent rarement hors de leurs zones de conforts et perdent l'avantage d'user de leurs capacités de chant lorsque leur cible est sur ses gardes. En effet, l'adrénaline qui parcourt le corps des être vivants immunise totalement le cerveau aux mélodies séductrices des Sirènes qui n'ont d'autres choix que de fuir ou de combattre. Cette dernière option n'est pas à sous-estimer de leur part, de par la taille de leurs griffes et de leurs dents acérées.

Les Harpies, créatures hybrides mi-femme, mi-oiseau de proie, sont et seront encore responsables de la mort de nombreux aventuriers en vadrouille.

L'aspect humain de ces étrangetés est une particularité que l'on peut retrouver chez les sirènes. Les Harpies sont toutes différentes, qu'il s'agisse de la répartition de "l'humain" et de "la bête" sur l'ensemble du corps, du coloris et du type d'oiseau de proie. Il existe ainsi des harpies empruntant des similitudes avec les faucons, les chouettes, les buses et même les vautours. Le visage reste cependant humain et diverge également selon l'individu. La Harpie possède des serres d'une taille impressionnante qui agrippent et soulèvent facilement des charges plus lourdes qu'elle tel qu'un homme moyen. Pelage ou fourrure, la pilosité de l'espèce dépend de nombreux facteurs comme l'environnement, la température et l'ascendance. Certaines d'entre elles possèdent des particularités comme une queue, une crête ou une crinière, mais le voir reste rare.

La Harpie niche principalement en hauteur dans quasiment tous les types d'environnement. Ovipare, elle couve ses œufs jusqu'à l'éclosion et nourrit ses petits jusqu'à maturité, grossissant les rangs de la meute. Possédant les mêmes organes sexuels que les femelles humaines, il n'est pas difficile d'imaginer comment les Harpies se reproduisent. Les hommes qui font la rencontre d'une de ces créatures sont violés dans un douloureux coït avant d'être dévorés sans la moindre pitié. Ceux qui parviennent à en réchapper vivent des traumatismes d'avoir participer à la naissance d'une de ces horreurs ailées.

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Don de parole

A l'heure actuelle, il n'est pas encore indiqué si ces créatures sont capables d'apprendre une langue et de la parler. Cependant, l'intelligence des Harpies porte à croire que cela est possible malgré le manque de preuve concrète.

Il y a de cela plus de 10 000 ans, la nécromancie était encore assez rare. Cependant, dans les déserts de l'Ouest de l'Imiftil, existait le culte incroyablement ancien de Toumlanayh. Parmi les adeptes de ce dieu de la terre et de la mort, une caste particulière vit le jour, celle des embaumeurs. On peut voir en eux un genre très particulier de nécromanciens capables de pratiquer un rituel très particulier et aujourd'hui oublié : celui de l'embaumement. Le cœur du défunt était sorti de sa poitrine et placé dans une urne. Le corps était desséché et enroulé de bandelettes mêlées d'amulettes protectrices. Au final, l'âme ainsi préparée ne partait pas en enfer mais continuait à vivre dans son tombeau. De nombreuses momies furent ainsi créées, parmi les rois et les embaumeurs, jusqu'à ce que le savoir se perde dans les limbes du temps.

Une momie est à l'origine un spectre, mais capable d'une interaction limitée avec le monde et cherchant à protéger son tombeau. Déclencher des maladies, bouger des objets de taille modeste, contrôler de petits animaux... c'est ce qu'on appelle la malédiction de la momie. Le spectre ne s'éloignera jamais de son corps. Cependant, si la menace se précise, la momie s'incarnera dans son corps et sortira de son sarcophage pour engager le combat, et là, les choses sérieuses commencent. Les momies sont lentes et assez maladroites dans leurs mouvements mais leur force est colossale. Cependant, le pire sont leurs terrifiants pouvoirs, généralement liés à l'ombre et à la terre. Il est difficile d'en dire plus, car leur magie est très variable. Une chose est sûre, peu de magiciens dans le monde peuvent espérer rivaliser avec elles. Comme les embaumeurs, et au contraire des nécromanciens modernes, elles ne peuvent invoquer de mort-vivants à partir de rien, mais peuvent tout de même transformer des corps en esclaves sans âmes. Pire encore, même découpé en morceaux, leur corps se battra jusqu'au bout, et si le corps devait être totalement détruit, le spectre continuera à vous hanter, force malveillante et immortelle qui finira tôt ou tard par avoir raison de vous. La seule solution est de trouver le cœur de la momie, dans une urne bien cachée et hermétiquement scellée, et de le brûler.

Les momies sont aujourd'hui très rares, et leurs tombeaux sont souvent largement enfouis dans le sable, mais les légendes qui reviennent de loin en loin nous rappel qu'il y en a toujours enfouies ici et là, sous le sable...

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La momie pharaon
La légende veut qu'il y a longtemps, une momie d'une puissance inimaginable embauma une multitude de corps qu'elle soumis à sa volonté, fondant un véritable royaume ténébreux sous les sables du désert. Elle fit disparaître la plupart des tribus du désert à force d'en capturer les membres pour les emmener en servitude. Son règne s'acheva quand certains esclaves parvinrent à se révolter. La momie pharaon, comme on l'appelait, fut détruite, ainsi que nombre des momies mineures qui l'accompagnait. Cependant, les peuples du désert ne s'en sont jamais remis, et c'est la raison de la rareté des peuples de la région. Cependant, on dit qu'il reste encore des ruines souterraines hantées de momies malfaisantes sous le désert, sinistre mémoire d'un tyran du temps jadis et gardiennes de ses derniers trésors...