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 Sujet du message: La hutte de l'Ancien
MessagePosté: Mar 12 Oct 2010 23:11 
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La hutte de l'Ancien

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L'Ancien est le titre qui revient à la personne la plus âgée du village et, comme le veut la tradition, lorsque le précédent Ancien meurt, le nouveau doit quitter sa maison d'origine pour aller vivre dans cette hutte à proximité du Temple. L'intérieur y est semblable à celui de n'importe quelle autre maison du village.

Les Anciens sont des personnes toujours très respectées, on vient souvent leur demander conseil et les informer de la vie du village. Ils n'ont pas d’autorité officielle, mais si vous demandez à n'importe quel habitant de vous faire voir le chef, nul doute qu'il vous amènera à celui-ci.

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 Sujet du message: Re: La Hutte de l'Ancien
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 12:51 
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A l'intérieur le Chef était assis avec sa femme et sa fille autour d'un "Liykor noir", un jeu de société très répandu dans la région. Ils étaient habillés richement avec des vêtements amples et même la petite avait l'air d'une princesse de conte de fée. Notre Chef avait le poil blanc, ce qui ne l'avait pas beaucoup aidé pendant les élections, mais il avait réussi à ce faire respecter et à décrocher le rôle le plus important du village. Sa fille a héritée de la même couleur mais sa femme était brune. Lorsque nous sommes entrés, Alron et moi, ils arrêtèrent tout de suite et me firent un grand sourire.

"Ah ! Te voila enfin Alron, on t'attendait."

(Houla ! Ca sent le piège à plein nez ! Faire un "Liykor noir" aussi tôt le matin ce n'est pas normal, surtout avec leur petite fille de 7 ans. En plus la partie à l'air d'être commencée depuis longtemps.)

Je serrais la main au Chef et fis la bise aux deux femmes de sa vie. Alron lui resta à la porte, toujours droit et fière. Le Chef fut le premier à parler :

"Alors, tu as eu ton cadeau pour ton anniversaire ?"

"Oui… enfin non. En fait mon père allait m'offrir mon épée pour me préparer à mon voyage vers Dehant mais Huy n'a pas voulue me la donner, elle m'a passée ça à la place."

Je décrochais les griffes de ma ceinture et les tendais au Chef qui les prit et les étudia rapidement. Puis il me les rendit.

"Je t'expliquerais plus tard pourquoi mais je pense que tu devrais garder ces griffes à la place de l'épée."

(C'est une conspiration ou quoi ? Même le Chef est avec Huy, j'arrive pas à le croire.)

Je décidais de ne rien répliquer, ce n'était pas le moment de manquer de respect au Chef et surtout pas devant sa famille, et puis il y avait une infime chance que son explication me convainque.
Le Chef pris un air assez joyeux, se redressa d'un coup et dit sur un ton de déclaration électorale :

"Mon cher Kaz Iri, sache que dans 4 jours nous célébrerons ton anniversaire par la Grande Course Annuelle du village !"

J'étais sans voie, c'était la plus grosse blague qu'on m'avait jamais faîte, et surtout à une heure pareille. Ils me regardaient tous avec de grands sourires, même Alron semblait croire à cette histoire.

(Ou alors… Alron !)

"Tu le savais n'est-ce pas ?"

"Tu croyais quoi, que je t'amenais chez le Chef à sept heures du matin pour qu'on puisse manger des croissants tous ensembles ? Ben non, désolé de te décevoir mais, en fait, je suis réveillé depuis trois heures et j'avais préparé cette petite surprise pour toi."

J'étais vraiment secoué, soit c'était une blague trop bien préparée, soit c'était le plus beau jour de ma vie.

"Mais… Et ton anniversaire à toi alors ?"

"Ce n'est pas quatre jours de plus à attendre qui vont me tuer, tu sais. Et puis j'avais pensé à ce cadeau il y a deux ou trois jours, mon anniversaire était passé alors je me suis dit qu'on pouvait essayer de le faire pour le tien."

"Et j'ai eu le temps d'envoyer des invitations pour tous les villages de Liykors aux alentours et ils ont répondus à temps, tu vois, c'est parfait."

"Mais, et les préparatifs… et surtout pourquoi j'aurais le droit à un tel honneur ?"

Le Chef pris une grande inspiration avant de répondre :

"Parce que sans toi l'épidémie des loups se serait propagée bien plus qu'on aurait pu se le permettre, parce que sans toi la forge de Huy aurait été détruite lors de la grande tempête, parce que sans toi monsieur Tori aurait été tué. Et aussi parce que sans Alron nous serions très certainement tous esclaves des Garzoks, parce que sans Alron les enfants du village seraient tous partis vers le grand tronc d'arbre creux, parce que sans Alron nous n'aurions pas gagné une médaille à la course de l'année dernière et enfin parce que sans Alron notre petit village de Javron n'aurait pas son héros personnel."

(Ah ouais, quand même !)

Alron était un peu gêné d'entendre toutes ces éloges venant du Chef.

"Tu en rajoute trop."

"Peut-être, mais en tout cas, ce qui est fait est fait ! Je ne peux pas renvoyer les participant alors qu'ils sont sur les routes à l'instant même et même si j'avais le culot de le faire, ils arriveraient tous avant que les messages ne leurs parviennent. Ils sont tellement suspicieux qu'ils prendront des chemins inconnus ou des passages spéciaux ou que sais-je encore."

(C'est vrai que les autres villages ont toujours été méfiants vis à vis des autres races. J'espère qu'il y aura aussi le village de Nhuit, les femmes Fujoniennes ont toujours été de ravissantes concurrentes. J'imagine qu'Alron est du même avis que moi.)

Je ne pouvais bien évidemment pas lui poser la question devant la femme et la fille du Chef et je du attendre qu'il nous fit sortir moi et mon frère en nous donnant à chacun un petit pécule de Yus.

"Pour vos anniversaires." Dit-il en souriant.

(((je considère ces Yus comme une explication aux gains que les GMs me donnent comme récompense de correction, leur montant n'est donc pas indiqué et vous n'avez donc pas à les compté comme récompense)))

J'étais toujours incrédule, il restait encore suffisamment de temps pour que quelqu'un vienne me dire que c'était une farce. Nous fîmes nos au revoir au Chef, à sa femme et à sa fille puis nous fûmes congédiés.

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Moi qui mord, moi qui guérit
Toi qui meurt, toi qui te rétabli
Eux qui tuent, eux qui sauvent
Mais lui, il ne peut rien faire


Kaz Iri Orpa, Liykor Bratien Guérisseur de niveau 1. Se la coule douce dans son village de Jarvron

Le porc... est un loup pour le porc.


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 Sujet du message: Re: La Hutte de l'Ancien
MessagePosté: Dim 12 Mai 2013 04:56 
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36. Le plus sauvage des Gobelins.


Les deux Liykors chargés de garder l'une des portes du village de Jarvron sortirent de leurs léthargies quand ils perçurent le bruit caractéristique de sabots frappant le sol d'un cheval lancé au galop.
Ils virent alors une jeune femme blonde juchée sur une belle jument couleur cerise arrivée à toute allure vers eux.

Quand elle parvint à leur hauteur, ils s'aperçurent qu'elle était légèrement blessée au visage et qu'elle avait devant elle, entre ses bras qui tenaient les rênes, un Gobelin qui avait l'air en piteux état.

D'une voix forte et quelque peu nerveuse, la jeune femme leur lança :

"Écoutez ! Je suis une milicienne de Dehant chargée de l'affaire de l'aventurier qui a disparu il y a peu dans la Ferme Abandonnée, là-bas. Un milicien est actuellement coincé dans cette dernière et je vais devoir aller chercher du renfort en ville pour le sortir de là. En attendant, soignez ce Gobelin et mettez-le en sécurité !"

Elle porta le Sekteg et le donna à un des Liykors de deux mètres de hauteur qui lui faisaient face et qui semblaient aussi ébahis et bouche bée l'un que l'autre.

La milicienne alla repartir a galop quand elle ajouta, plus calmement :

"Et dites-lui aussi que sa peine est purgée et donc qu'il peut partir où bon lui semble continuer sa vie."

Puis, elle éperonna rageusement sa monture et repartit à toute vitesse.

Le Liykor à qui elle avait donné le Sekteg baissa les yeux sur ce dernier, dont le sang sang tâchait sa fourrure grise foncée.

"Bon sang...c'est Peau-verte ?"


***


Sump se réveilla dans un sursaut. Les dernières images qu'il avait vues avant de perdre connaissance apparaissant directement dans son esprit. Il se redressa et regarda dans toutes les directions, affolé.

Il se trouvait dans une sorte de hutte arrondie ne comportant apparemment qu'une seule pièce, sur un lit confortable. Il n'y avait personne. Un feu brûlait dans l'âtre de la cheminée, chose étrange vue la température, chaude et humide. Les murs étaient richement décorés de sculptures en bois et de plantes placées dans des pots. L'une d'elles donnait de magnifiques fleurs roses et blanches.

(Où est-ce que je suis ?)

Le Gobelin, nerveux de par sa claustrophobie et son incapacité à déterminer où est-ce qu'il se trouvait, se releva et chercha nerveusement son sac des yeux. Il le trouva à côté de sa couche. Il l'ouvrit pour voir si quelque chose manquait quand une voix douce et très calme le fit farouchement se retourner :

"On ne t'as rien volé, mon jeune ami."

Sump haussa les sourcils en voyant le nouveau venu, à l'entrée de la hutte, qui était en fait un large bout de fourrure brunne. Il ne l'avait même pas entendu entrer mais c'était normal, il s'agissait de l'Ancien du village de Jarvron, un personnage important dans ce village pour ce qu'il en savait. Cela faisait des années qu'il ne l'avait pas vu mais il n'avait pas changé d'un poil :
C'était un Liykor Fujonien s'il se rappelait bien et sa la fourrure touffue et dense était d'un blanc immaculée.
Il était vêtu d'une robe beige et dorée qui accompagnait parfaitement son pelage.
Il avait le faciès d'un canidé, toutefois, dans son regard noir et brillant, luisait une grande sagesse ainsi qu'une certaine malice.

"Je suis à Jarvron ?" grogna Sump en se détendant un peu.

"En effet. Cela faisait longtemps que nous n'avons plus eu de tes nouvelles, Sump. On se demandait tous ce que tu étais devenu, et aujourd'hui, tu réapparais subitement grièvement blessé après une mission de milice qui a mal tourner... D'ailleurs, je n'ai rien pu faire pour ton oreille puisque tu n'as pas le morceau qui manque...Quant à ta main, je ne comprends pas ce qui lui est arrivé mais impossible de lui faire retrouver une couleur normale... Désires-tu t'assoir pour m'expliquer ?"

Le Gobelin tâta son oreille sanctionnée et eut la surprise de sentir la texture rugueuse d'une croute déjà bien dure. Toutefois, il savait que l'Ancien avait des pouvoirs magiques incroyables. Il avait entendu dire en tout cas et la guérison quasi complète de toutes ses autres blessures, le réconcilia un peu avec la magie.

Il ne jeta qu'un bref regard à sa main noircie avant de secouer la tête rapidement et de lâcher :

"Je veux sortir."

L'Ancien sourit, amusé :

"Ah, oui. J'avais oublié que j'étais en présence du plus sauvage des Gobelins."

Puis il se décala sur le côté.

Sans plus de paroles, le Gobelin se dirigea d'un pas rapide vers cette dernière pour écarter le pan de fourrure de la hutte. Il lui semblait ne pas avoir respiré du bon air depuis une semaine.

La suite.

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Sump


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 Sujet du message: Re: La hutte de l'Ancien
MessagePosté: Mer 30 Aoû 2017 16:17 
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Isil salue l'Ancien et lui demande de pardonner nos éventuels manquements aux coutumes des Liykors, dont nous ignorons tout. Elle lui révèle ensuite sobrement qui nous sommes et aussitôt à la raison de notre visite, cette armure pour compagnon du dénommé Malter. L'ancien prend alors la parole d'une voix posée et mesurée, comme pour souligner l'importance de ses mots:

"Vous n’êtes pas les premiers à réclamer cette armure et ne serez sans doute pas les derniers. Beaucoup ont tenté, mais peu ont réussi et certains en sont morts. Lorsque l’armure fut réclamée, elle fut portée par de grands compagnons et nous revint toujours à leur mort. La fille de Malter n’est pas celle qui la ramena car elle réapparu ici de son propre chef."

Il nous scrute un instant en silence avant de poursuivre:

"Pour espérer être reconnu par l’armure, trois épreuves sont à passer, toutes ayant lieu au cœur des montagnes gardiennes de ce village. Elles sont dangereuses, impardonnables et sans pitié, mais belles et grandiose pour quiconque sait les regarder. Si vous acceptez, vous serez partis plusieurs jours durant, votre compagnon et vous-même à l’exception de toute autre personne et vous prenez le risque de ne jamais en revenir. Mais si vous revenez et que l’armure prend la forme du loykarme, alors seulement vous en serez les maîtres jusqu’à votre mort et vous trouverez à jamais une place dans ce village si vous le désiriez."

Il se tait à nouveau tandis que, de son côté, Isil réfléchit. Elle me lance un regard légèrement dubitatif puis me sourit d'une façon qui se veut sans doute rassurante, ce que j'accueille avec une impassibilité de façade, songeant à ce que tout cela implique pour moi. Je vais devoir l'attendre quelques jours ici, au milieu de ces bêtes fauves, en attendant son éventuel retour. Éventuel car l'Ancien n'a pas mâché ses mots, ce sera une aventure dangereuse et potentiellement mortelle. Comme je m'y attendais, l'Elfe déclare vouloir passer ces épreuves et demande en quoi elles consisteront, ce qui incite l'Ancien à poursuivre:

"Les épreuves varient selon les compagnons et coureurs, les vôtres vous seront révélés par les liykors qui vous mèneront jusqu’au cœur des montagnes. Elles auront toutes pour but de tester vos capacités et le lien qui vous unit. Vous serez poussés dans vos derniers retranchements. Vous partirez demain à l’aube."

Il se tourne ensuite vers moi et ajoute que je suis le bienvenu dans leur village durant l'absence de ma compagne de voyage, village qu'il décrit comme un lieu paisible permettant aux coeurs de retrouver leur sérénité. Taquin, il précise encore qu'ils ne me mangeront pas, une assertion qui ne me convainc pas totalement mais je dissimule mes doutes derrière un visage neutre et incline simplement le visage pour le remercier de son accueil.

La discussion se poursuit quelques minutes, comportant principalement des détails touchant à l'expédition d'Isil, ce que j'écoute d'une oreille, sans intervenir puisque cela ne me concerne pas vraiment. Nous ne tardons pas à prendre congé et nous dirigeons alors vers l'auberge indiquée par l’aïeul, Isil me jetant des regards qui me semblent légèrement inquiets.

_________________
Elladyl, Eruïon errant de son état.


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