Alors que l'essence du bien-être de l'unique se propageait tout autour de l'humoran, le chevalier répondit qu'il l'avait bien connue à cette époque mais qu'il avait fait table rase du passé.
Qui peux en vouloir au destin laissa s'échapper Sirat, pour lui ces gens devait mourir de sa main, c'était écrit et il n'en éprouvait aucune honte.
Endar forma de ses mains, un être magique, chimère étrange, emplumée de bleu et de gris aux billes rondes et noires. Elle s'envola aussi vite, les cerbères s'excitèrent, électrifié par une haine indicible. Ils tentèrent d'attraper, de la tuer, mais elle virevoltait entre leur bras tranchant.
Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. Rêve que tu as des ailes, hirondelle ou tourterelle et là-haut dans le ciel : tu t’envoles, tu t’envoles, tu t’envoles !Elle monta vers le pic, vers la cité et disparu dans le ciel, nocturne, avalé par la nuit. Le silence retomba et l'attention des gardes de mort aussi. L'espoir d'une réponse s'était évaporé comme le temps qu'ils leur restaient. La colère des molosses était maintenant dirigée vers le groupe et ils serrèrent leur étreinte fatale. Natsya s'en inquiétait. Sibelle sans plus attendre alla au bout de son idée, elle posa un genou à terre et délivra un message aux créatures espérant qu'il soit entendu par leur maître. Les griffes du bourreau luisaient dans la pénombre, elles réclamaient le sang des intrus. Endar proposa de redescendre, sur de son oiseau, il commença à montrer le chemin. Reculer, il n'en était pas question pour le zélote.
Attend...Il se concentra, s'il pouvait interférer avec l'esprit qui guidait ses créatures, si seulement il avait en lui le pouvoir. Mais le pouvoir n'était pas en lui, comme sur Yuimen, mais tout autour de lui, il coulait dans l'air comme la rivière taille son lit dans la roche. Il éclaboussait chaque chose, tantôt torrent, tantôt source mutine. Il caressa son anneau et sentit en lui monter une chaleur étrange. S'il se concentrait peut-être... Les monstres étaient obnubilés par eux, il suffisait de leur monter ce qu'ils désiraient : eux. L'ardent effluve l'emballait son coeur frappait de plus en plus fort. Il se souvenait de cette fois, ou il avait tenté d'amadouer, de comprendre cette amante hystérique. Il était près de cette forêt avec l'armée de Vallel, il avait humé la brise et avait perçut, ce qu'il ne pourrait jamais contrôler et aujourd'hui, elle avait grandi, elle était en crise, sauvage, indomptable. Mais fallait-il ne pas le faire ? Seul Zewen pouvait le décider pour le zélote et il allait connaître son jugement. Il respira profondément, sentit le picotement être un hurlement, les oscillations devenir des vagues géantes, ressac destructeur, puis tout s'effacer. Il expira, le pouvoir coulait dans ses veines, puis coagulait, serpent insaisissable. Sa main brûlait et l'anneau en était la source. Il devait modéliser le groupe, il devait imprimer une image d'eux descendant, s'enfuyant pour qu'elles suivent ce fantasme. Si quelqu'un les possédait pourquoi ne pas couper la laisse et leur en donner une autre. Il observa chacun de ses compagnons, s'imprégnant de leur image, la façonnât dans l'ombre de la nuit. Il devait sculpter une illusion. Il plaça ses mains, et de ses doigts dessina dans l'air froid ce qu'il voulait voir. Un groupe d'aventurier s'échappant aux griffes de leur maton. Une fois qu'il pensa tenir l'image mentale, il tenta instinctivement de relâcher sa pièce de théâtre afin qu'elle explose aux visages de ses ennemis. Il avait la nausée, la houle ténébreuse, frappait et caressait, puis le tiraillait. Il avait mal, puis il jouissait. Rien n'avait de sens, il était perdu, dans une mélasse, de couleur et de vide et dans ce marais burlesque, il tentait de se frayer un chemin. Si cela marchait, il pourrait profiter de cette diversion pour continuer leur ascension. Cela devait marcher. Il redoubla d'application alors qu'il tremblait et bavait, les yeux fermés. Il souffrait... Il pensa brièvement à N'kpa, avait-il tout abandonné pour mourir ici sur ce roc aride ? Non il s'agrippa aux rênes, il passera, son corps se dévorait de l'intérieur à chaque bouffé de cet éther. Il serra les dents, il devait changer la réalité de ces créatures, il sentit le goût ferreux du sang dans sa bouche. Il explosait alors que son corps n'avait pas bougé, la bague l'irradiait complétement maintenant et il était trop tard pour reculer... Il sauta...dans cette inconnue, charmante maitresse, aux volutes érotiques et dangereuses. il débanda la bride de son sort, et le lança sur leur funeste gardien.
Citation:
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citation : « Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. Rêve que tu as des ailes, hirondelle ou tourterelle et là-haut dans le ciel : tu t’envoles, tu t’envoles, tu t’envoles ! » (Peter Pan – Tu t’envoles)
Utilisation capa anneaux landes noires : (Magie+1/lvl, for+1/lvl. Une fois par jour, il peut doubler tous les effets chiffrés d'un sortilège, en échange d'un fort contrecoup de fatigue (mais pas de PM supplémentaire utilisé).
tentative apprentissage et de lancer le sort neutre : Hallucination collective : Modifie la perception de [lvl/4] cibles, arrondis à l'inférieur, minimum 2, leur faisant percevoir une réalité alternative de celle existante. La réalité perçue est entièrement maîtrisée par le lanceur de sort. Avec l'expérience du lanceur, elle concernera un morceau de réalité plus étendue. (Maîtrises-0,5/lvl pour l'attaque suivante, pendant lvl/4 tours, maximum 5 tours). L'effet peut être annulé par l'utilisation de certaines CC ou sorts.