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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 30 Jan 2016 20:21 
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Endar entendit l'humain vouloir pousser la comédie à des extrémités non nécessaires. L'humoran s'en donna visiblement à cœur joie et ça ce n'était pas de la comédie au vu du magnifique crochet du droit qu'il lui envoya en plein estomac qui lui semblait lui couper la respiration alors que les Orcs étaient arrivés au sommet de la tour, la souillant de leur présence. Il entendit trois Orcs de bonne stature s'approcher de leur groupe et l'un d'eux leur demanda d'une façon peu amène la raison de leur présence à Ouesseort. Le Shaakt tourna la tête pour voir l'intervenant, un Garzok qui avait des dents proéminentes et portait une peau de bête qui puait la vieille charogne.

- Personnellement, j'admire la houle et les navires de guerre qui semblent momentanément indisponibles, face de pet ! Alors tu veux vraiment savoir l'inférieur ce que fait un shaakt ici ? On me paie, je tue, j'espionne, je n'ai pas de camp à proprement parler et sans ce bouffon d'humain, j'aurais tué les deux lieutenants de Khynt dont la traitresse Esserothienne.

- Je sais que Vallel est ici, amenez-moi vers le chouchou de la Reine noire, peut-être saura-t-il me récompenser et vous récompenser par la même occasion si je lui livrais de bien précieuses informations sur la défense des Ynoriens à Fan-Ming et à Oranan et sur l'existence d'un complot contre l'alliance faite par Khynt et lui-même pour la conquête de ce monde par d'autres membres des treize. Quelle irrision que tout cela, des servants qui essayent de faire échouer d'autres servants pour devenir le favori d'Oaxaca !

Le Shaakt ricana légèrement puis regarda à nouveau le champion de Khynt en lui lançant un regard appuyé.

- Alors l'humoran, que décides-tu toi qui est le plus haut placé dans la hiérarchie militaire en cet instant, me tuer et subir les foudres de Khynt et de Vallel ou avoir les bonnes grâces de ton maitre en lui fournissant de croustillantes informations. Enfin, si je parle évidemment... Tout travail mérite salaire après tout !

Le serviteur du Temps allait devoir réfléchir rapidement et correctement s'il voulait les convaincre, il lui avait donné les cartes principales pour exploiter correctement la situation, c'était à lui de jouer à présent.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 31 Jan 2016 22:42 
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L'humoran n'y va pas de main morte et son coup de poing me coupe le souffle. Je tombe à genoux et laisse mon front caresser la pierre froide et humide.

Les orcs débarquent au meme moment et Endar répond à l'un d'eux. Vetu d'une cape. Lui non plus n'y va pas de main morte et n'hesites pas à l'injurier.

Je reprends mon souffle et reste à genoux, pret à réagir si le plan rate dès le début.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 2 Fév 2016 04:29 
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Le poing s'enfonça dans le thorax du pauvre humain, si facilement qu'il vacilla et tomba à genou. Il peinait à reprendre son souffle, chaque inspiration l'irradiait au point de caresser le sol de sa tête. Les troupes noires arrivèrent, hurlantes et vociférantes. Seul trois s'extrairent, de l'escalier en colimaçon. L'un deux un garzok aux dents proéminentes, souffla bruyamment. Il bomba le torse instinctivement faisant découvrir une musculature caractéristique de sa race. Il portait une cape en fourrure et semblait être le plus gradé. Les deux autres prirent positions en hémicycle, prudent, attendant les ordres de leur supérieur. Ils pointaient leurs lances vers l'étrange quatuor. Les lames ébène, luisaient, aiguisé et pleine de graisse, celle qu'on utilise pour l'entretien. Il était clair que l'armée toute entière était prête pour un siège et à voir la tension dans leur geste, le combat leur manquait. Le capitaine posa une question claire et précise, sans ambiguïté, leur demandant qui ils étaient. Au passage il inonda l'air de sa salive quand il ouvrit sa large gueule pour beugle son interrogation.
C'est Endar, volubile comme à son habitude, qui fut le plus prompt à répondre. Même, à genou, il fanfaronna et insulta leur inquisiteur. Mais, dans sa tirade il put néanmoins, décrire Sirat comme lieutenant de Khynt. Le coup était habillement joué, pensa-t-il. Sirat jaugea le bravache afin de savoir quel était la meilleur des réactions. Son regard obscur scrutait le Shaakt. Simaya affichait une moue de mécontentement, il le savait elle était peu encline à servir. Ce n'était pas sa nature.

Tu cherches à me faire passer en état d'inflagration.

Dit-il calmement, maintenant son air sombre.

Tu ne mérites pas ma colère. Tu répondras de tes actes devant Vallel sois en sur. En attendant oeuvre pour le silence et la réflexion ce qui fait malheureusement défaut à ta race.

Il se retourna vers Simaya.

Très chère si vous le souhaitez vous pouvez lui apprendre à tourner sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir.

L'invitation était claire, elle devait agir et montrer aux Garzoks qu'elles étaient ce qu' Endar avait prétendue. Il passa à côté d'elle, l'air entendu et espérant que la belle saurait quoi faire. Arrivé devant le garzok, éructant, à l’œil mauvais, il se teint droit, plongeant ses prunelles foncées dans celles cruelles du chefaillon.

Je suis Sirat, lieutenant de Khynt dans ce monde, et Simaya est ma partenaire. Elle a fait allégeance à Khynt. Je porte la marque du Dragon de notre reine comme preuve de mes dires.

Il découvrit son avant bras. Il avait dit partenaire consciemment, il ne voulait pas que la jeune femme, revêche se braque. Il voulait l'associer, pour qu'elle joue le jeux. Il ne pensa pas que signaler son collier était nécessaire puisqu'il se voyait aisément. De plus il savait que certain avait quitter l'île avec l’artefact, mais sans se soumettre au saurien et à sa maîtresse. Il reprit lentement.

L'humain est celui qui à lancé le sort qui à endommager notre flotte, nous l'avons stopper avant qu'il ne fasse pire. L'elfe...

Il prit un instant, pesant ses mots et cracha par terre après avoir renâcler en signe de mépris.

... est un conspirateur, comme beaucoup de sa race, il se vante de plein de chose... mais nous savons vous et moi que rien n'est plus factuel qu'un bon coup de massue.

Il tapota son marteau, espérant le garzok amateur de bonne mêlée et ainsi attirer chez lui sa sympathie.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 6 Fév 2016 12:12 
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Ouesseort – Quartiers de Vallel.

    Le regard que l’orque adressa à l’elfe noir alors qu’il avait fini de parler avec véhémence était clair : il l’aurait bien défoncé sur place à grands coups de tatanes, s’il n’avait pas été en présence d’un plus haut gradé, en la personne de Sirat. Dans ses mots acides, Endar avait été suffisamment intelligent pour se protéger. Il ne le fut pas de la main de Simaya, qui sous le conseil pressant de l’enchanteur du temps, abattit celle-ci sur le visage de l’elfe en une claque puissante qui résonna autour un instant, plus douloureuse que réellement dangereuse, en vérité. Elle demeura muette, cependant, se contentant d’acquiescer silencieusement aux paroles de l’humoran. Ça eut le mérite de calmer le garzok, en tout cas, qui vit un peu de sa haine envers le shaakt diminuer face à ce coup de paume magistral. Ça, plus le mage à terre, ils étaient bien fournis dans leur nouveau rôle.

    Les orques consentirent à les emmener voir Vallel aussitôt, et deux guerriers s’emparèrent fermement de Xël et d’Endar, les soulevant presque de terre pour les contraindre à marcher, mains croisées dans le dos et maintenues par une poigne ferme. Simaya, avant de quitter le sommet de la tour pour suivre leur nouvelle escorte, ramassa les armes déposées d’Endar afin qu’elles ne soient pas perdues, ou ramassées par un orque.

    Ils s’insinuèrent dans la cité, parcourant quelques rues jonchées de débris de bâtiments déchus et ruinés jusqu’à arriver à une place plutôt vaste où de nombreux guerriers d’élite orques et gobelins stagnaient, peu tourmentés par la tempête du port, et parés à un départ massif. Vallel était au centre de cette place, flanqué de deux créatures entièrement noires, immenses et à l’apparence… martiale. C’était le moins qu’on puisse dire.

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    Lui-même était là, dans une armure lourde qui n’était pas noire, elle, mais couleur acier teinté de rouge à plusieurs endroits. Un habit pour la guerre. Un habit pour se battre.

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    À leur arrivée, il souleva son casque et révéla ses traits fins, presque doux : un visage pâle, jeune orné de longs cheveux noirs attachés en catogan à l’arrière de son crâne, coiffure guerrière par excellence. La jeunesse de ses traits contrastait néanmoins avec la dureté de son regard. L’orque qui les amenait dressa un bref rapport à son chef ultime.

    « On a trouvé ces quatre là au sommet d’une tour, vot’ grandeur éternelle. Le grand dit qu’il est allié à Khynt. Pis la donzelle aussi. Le shaakt et l’humain sont leurs prisonniers : un conspirateur à la langue trop pendue, pis un mage qu’est responsable de l’esbroufe du port. P’t’êt’ même un gars d’Esseroth qui s’en s’rait tiré, qui sait ! »

    Vallel jeta un regard impérieux vers lui, avant de secouer la tête, prenant la parole.

    « Non… non. Tous trois viennent de Yuimen. Ils se sont perdus en ce monde, qui n’aurait jamais dû les accueillir. »

    Il se tourna vers eux et s’adressa directement à eux alors que d’un signe, il congédia tous les orques présents. Seuls restaient les deux mastodontes noirs.

    « Alors… Deux ennemis et deux alliés, tels que vous vous dites. Voilà longtemps que nos vies n’ont plus croisé leur destin, Simaya Sombreroc. Le temps a préservé votre virginale beauté. »

    Elle lui jeta un regard dur, empreint d’incompréhension.

    « Êtes-vous vraiment celui que vous prétendez être ? »

    Il ricana.

    « Le corps a bien changé, vous êtes observatrice, mais l’esprit est le même. »

    Il se tourna vers Sirat :

    « Ce n’est pas la première fois que nous nous croisons non plus, envoyé de Khynt. Mes ordres n’étaient-ils pas clair ? Je vous avais recommandé alors de supprimer les esserothéens, non de vous allier à eux. Faites le rapport de cet échec. »

    Puis, lorgnant sur les deux autres :

    « Et vous, qui êtes-vous ? Quelle folie vous a conduit ici, au cœur des troupes de vos ennemis ? »

    Les créatures noires, immobiles, ne bougeaient pas d’un poil. Et elles n’en avaient guère.

[Endar : 1 (plan) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - cabasset.
Xël : 0. Mot : 0. - capace.
Sirat : 0,5 (intériorisation) + 1 (baratin) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - carre.]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 6 Fév 2016 15:42 
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L'humoran faisait correctement sa part du boulot en apportant plus de poids encore à ses paroles en dévoilant au capitaine garzok la marque du Dragon d'Oaxaca. Ainsi reposait auprès de sa maîtresse sur Yuimen le dragon que même le dieu de la foudre, Gaïa et Yuimen réunis n'ont pu tuer mais seulement enfermer quelque part sans doute dans un autre monde désert à travers l'une des portes de Zewen. La seule chose qui lui déplut était de se faire traiter de conspirateur. Était-ce là tout ce qu'un Shaakt pouvait recevoir comme récompense, un cliché ? Par ailleurs, il aurait aimé que les talents du mage humain ne soient pas révélés à leurs ennemis, même s'il doutait que Vallel soit si aveugle pour ne pas se dire qu'il devait y avoir un mage au sein de ses prisonniers.

Il sentit le regard oppressant de l'orque posé sur sa nuque signifiant que lui couper la tête n'était pas pour lui déplaire s'il en avait eu l'occasion, heureusement il avait prévu cette éventualité et comptait sur le système hiérarchique très proche de celui des humains pour lui éviter de voir son corps se couvrir d'hématomes. Par contre, il ne prévu pas la claque magistrale de Simaya, si bien que la surprise en était pour le moins authentique et cela finit par convaincre l'abruti à la dentition proéminente. La colère de Simaya se ressentait, elle aurait d'ailleurs fait une merveilleuse partenaire pour l'humoran et son don inné pour toute détruire, même si Xël gagnait haut la main en ce sens pour l'instant.

Soulevés quasiment du sol, les peaux vertes les contraignirent à marcher pour les emmener jusqu'à leur chef, un des treize lieutenants d'Oaxaca, ce célèbre Vallel. Il lutta légèrement contre ses geôliers avant de voir que Simaya était en train de ramasser ses armes pour éviter qu'elles ne tombent entre des mains impures. Une délicate attention qui le poussa à battre le pavé au devant ses geôliers, voulant garder un minimum de dignité lorsqu'il allait passer sous le regard impérieux de Vallel.

En tant que connaisseur du domaine de la guerre, il évalua les forces et il sut qu'il y avait un bon paquet de guerriers d'élites orques et gobelins qui étaient parés à un départ massif. Il était relativement étonnant que gobelins et orques n'essayent pas de s'entretuer pour se nourrir sauf si les légendes sur le cannibalisme entre ces deux espèces s'avéraient infondées. Arrivé à la grande place, il vit un homme tout en armure accompagné de deux géants d'argent noir. Il comprenait à présent l'effroi qu'avait ressenti le magicien à Esseroth, même si de son côté, il était plus en admiration devant une telle prouesse qu'effrayé. Gorzol n'avait pas voulu lui dévoiler le secret de leur fabrication mais il en savait assez pour imaginer le rituel nécessaire à leur fabrication. Il avait vu cette immense cercle de magie, les creusets au sein de la pierre et les runes tout autour. Si l'extraction, le raffinage de l'argent noir ainsi que sa fonte semblait nécessaire, l'animation de cette armure était un résultat plus difficile à obtenir. Des fils reliaient les parties du corps décharné de ces colosses, y avait-il le sang d'une victime qui coulait à l'intérieur de ces tubes ou fallait-il utiliser l'âme ou les deux à la fois pour parvenir à un tel résultat ?

Le shaakt reporta son regard en direction de l'humain ou de ce qui semblait être humain en tout cas. Son port altier révélait aisément son identité et lorsqu'il enleva son heaume, il y vit un visage pâle et jeune orné de cheveux couleur ébène attachés en catogan, de la même manière que les guerriers d'Oranan, mais dont le regard était sombre, ancien. Posant un genou au sol avant que l'une des peaux vertes ne l'y force, il attendit sagement, en silence, ce que Vallel allait pouvoir dire. Le capitaine fit son rapport de manière assez succincte, répétant quasiment mot pour mot les dires du lieutenant de Khynt, mis à part qu'il pensa que Xël était un esserothéen. Vallel secoua la tête et sa voix emplit les lieux et répondit à son capitaine qu'ils étaient tous les trois de Yuimen et n'auraient jamais dû être accueilli dans ce monde.

Le petit Vallel faisait-il des cachoteries à maman Oaxaca en voulant ce monde pour lui tout seul ?

Il se tourna vers eux et congédia tous les orques présents à l'exception des deux colosses. Tuer Vallel était une chose, mais affronter en plus ces deux machines de guerre en étaient une autre, surtout que le combat à l'épée n'était pas sa méthode préférée. Rapidement, il s'adressa à Simaya qui devait être sans conteste son plus grand fantasme au vu de l'attention toute particulière qu'il lui vouait et l'insistance sur sa virginité. Oaxaca aurait dû envoyer un autre membre des treize au lieu de cette âme décrépie et désespérément en manque de reconnaissance et pleine de frustration.
Il doutait que Simaya arrivait à se contenir et si d'abord elle lui jeta un regard digne d'une tigresse protégeant ses petits, son ton se teinta de surprise lorsqu'elle l'aborda. Son corps avait changé et Endar soupçonna que son âme possédait ce corps par commodité, après tout les treize étaient déjà tous morts en principe. Vint ensuite le tour de l'envoyé de Khynt qui avait reçu l'ordre de supprimer les esserothéens et qui avait fini par s'allier à eux comme Endar avait pu remarquer. Il était évident que Vallel sentait le piège à plein nez même s'il ne savait pas de quelle nature était ce piège.

- Seigneur Vallel, vous êtes méconnaissable avec votre cabasset. Permettez que je m'exprime mon seigneur. Appelez-moi Endar, j'étais commandant des troupes shaakts lors du conflit entre Khonfas et la cité marchande d'Eniod et j'oserai ajouter actuel propriétaire de la mine d'Arthim'Olth. A ce sujet, Gorzol vous envoie ses salutations...de l'au-delà !

Un léger sourire étira la commissure de ses lèvres et ses yeux bicolores fixèrent le regard sombre de Vallel.

- Vous pensez Vallel que l'humoran soit le seul à avoir échoué dans la mission que vous leur confiez ? Tous vos lieutenants sont des faibles et je préfère faire face à un quelqu'un que je respecte plutôt que de m'ennuyer à les tuer tous, même si grâce à Gorzol je connais tous les noms de vos sous-fifres et bien plus encore. A vrai dire vous devriez me remercier d'avoir tué un être qui m'a supplié de l'achever et qui m'a révélé tout ce qu'il savait. Votre dragon mauve, comment il s'appelle déjà..? Naral-Sham a échoué dans sa mission. Avant vous étiez quelqu'un de bien plus respectable mais votre propre rancœur à l'égard de ceux qui vous ont rejeté vous a poussé dans les bras d'une demi-déesse obscure. Si elle meurt, tous les treize meurent mais il y a un moyen de conjurer cette malédiction...

- Vos frères et sœurs complotent contre vous et Gorzol a été au moins bon sur une chose en devinant que je travaille pour l'un d'eux. Je me fiche bien du sort des Ynoriens, ils méritent largement leur sort, mais tuer des Esserothéens ne satisfera jamais la vengeance que vous espérez et une prophétie de Zewen ne peut être défaite, pas même par Oaxaca.

Il calma les battements de son cœur, respirant lentement, espérant avoir suffisamment détourné la suspicion de Vallel de leur plan.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 7 Fév 2016 19:55 
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On ne pourrait être plus crédible dans nos rôles de prisonniers. Entre moi toujours à genoux qui me demande si j'ai encore des côtes qui ne sont pas en miettes et le Shaakt qui se mange une giffle de forgeron de la part de Simaya.
Ca convaint largement les Orcs qui nous ramassent Endar et moi pour nous faire descendre la tour, traverser une place noire de combattants. Je n'en avais jamais vu d'aussi près. En croiser à Kendra Kar est rarissime et Karz m'avait évacué de la muraille d'Esseroth avant qu'elle ne soit envahie.

Finalement nous arrivons devant ce fameux Vallel. Equipé d'une lourde armure aux reflets rouges. Il se décasque quand nous arrivons, revelant un visage auquel je ne m'attendais pas au vu des descriptions que j'ai entendu sur cette homme. Un visage presque doux, jeune, pâle, orné de cheveux noirs. Mais en croisant son regard, en me tenant si proche de lui je n'ai aucun doute sur le fait que ce type est un trou du cul.

J'imite l'archer et me met à genoux tandis que Vallel congédie les orcs qui nous ont amenés ici après que leur chef lui ait fait son rapport. Il ne reste que lui et deux créatures que j'ai déjà aperçu à Esseroth. A l'apparence effrayante, terrorisante même. Des êtres crées pour faire la guerre. Je sens une boule de fureur prendre feu dans mon estomac en imaginant ces choses fauchés à tour de bras les Esserothiens.

Les discussions commencent et je ne dis pas un mot. En réalité je ne fais même pas attention à Vallel. Je suis concentré sur les monstres à ses cotés car ils poseront un sérieux problème quand nous passerons a l'action. Attentif tout de même aux echanges verbaux pour savoir quand agir, Je plannifie un plan pour agir quand ce sera le moment. Je cherche dans les histoires qu'on m'a raconté pour y trouver une idée. Il me vient le souvenir d'un marin, encore un, lui aussi témoin d'une tempête mais d'une autre façon. Il m'avait raconté que dans cette tempête il y eu d'un coup une accalmie. Un moment de répit, de paix alors que tout autour, à l'horizon, il voyait la pluie et le vent se déchaîner. Puis tout a recommencé. Le vent et les immenses vagues. Il avait appellé ça l'oeil du cyclone.

J'imaginais très bien reproduire ca ici à ma façon. Repousser les Orcs et les monstres qui accompagnent Vallel au loin. Garder seulement à l'intérieur de cette oeil nous quatre et celui qu'on est venu chercher. Neutraliser tous les autres avec une violente bourrasque pour nous laisser le temps de s'en prendre à lui.

Oui, ça pourrait fonctionner. Je garde les yeux ouverts, fixant toujours les horreurs noires.

Un regard apeuré, je ne peux le cacher. Je suis effrayé mais je n'ai aucune envie de fuir. Je veux me battre. Je veux détruire cette armée.

Je reste concentré, aux aguets, me préparant à lancer un sort. Dès que ce sera le moment.


(((Tentative d'apprentissage d'un sort, sans le lancer : Oeil du cyclone : Un cyclone magique se forme autour d'une cible, l'entourant. Toutes les personnes dans un rayon de [lvl/5] mètre autour de cette personne sont projetés à terre. (Les actions de ces personnes qui se déroulent après le sort sont annulées, les victimes sont à terre -1 tour pour se relever-, PV-[lvl/4]) )))

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 8 Fév 2016 05:17 
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Simaya s’exécuta, sans sciller, elle frappa l'elfe noir d'une baffe magistrale qui raisonna dans le silence des cieux. Le temps était suspendu à la beauté et la célérité du geste de la mage. Le visage rougie et surpris d'Endar montrait la force avec laquelle elle avait exécuté la sentence. Le temps repris et le subterfuge prit racine dans l'esprit des soldats. Le côté désagréable et prétentieux d'Endar et les gesticulations de douleurs du vagabond, avait achevé la démonstration. Les deux simulacres de prisonniers furent soulevé et traîner de force, tandis que la procession était inviter, sans amabilité, à rejoindre Vallel.

Simaya avait prit soins de récupérer les armes de leur compères. Sirat l'observait, tandis qu'ils descendaient les étroits escaliers en colimaçons de la tour. Il ne parvenait pas à voir autre chose chez elles qu'une profonde détermination. Il s'inquiétait de sa réaction au moment de la rencontre avec Vallel. Il devait la protéger, il le ferait, le reste appartenait au destin. Réfléchir à un plan, lui paraissait complexe, à mesure qu'il descendait, le bruit des troupes se faisait plus puissant et cela n'aidait pas à être serein. Que souhaitait réellement son maître et le sens de cette prophétie qui le hantait et lui échappait. Le sans magie... une idée germa dans son esprit, aidée par Simaya et ce qu'elle avait raconté. Si le sans magie était Vallel, il avait bien été exclu pour cela.

Le cortège déboula dehors, sans cérémonie, mais avec la plus grande attention du monde autours. Là, dans un dédale de ruine, une armée entière bivouaquait. Orque et Gobelin se préparaient, minutieuse fourmilière, appliqué et avisé, ils languissaient en attendant l'ordre émancipateur qui libérerait leur rage. La tempête de Xel, n'avait semblé pour eux, n'être qu'une brise. Ils avançaient dans la cité et débarquèrent sur une place. En son sein, Trois guerrier, un arborant une armure acier, teinté de carmin était au centre, les deux autres ressemblaient à des créatures entièrement noires. Leur cuirasse ébène, arborait des piques et leur face mutilé n'évoquait rien de chaleureux. Des expériences, immenses aberration magique et organique, dont le seul but étaient de servir Vallel.

Le chevalier, retira son casque et découvrit le visage de l’apôtre maléfique. Calme, et beau, une dureté à peine dissimulé dans le regard, il dévisagea le quatuor que présentait le Garzok aux dents proéminentes. Vallel d'un signe impérieux, congédia, tout le monde, les laissant seuls avec lui et les deux mastodontes mutiques. Comme prévue, sa première phrase fut pour Simaya. Puis il tourna son attention sur l'envoyé de Khynt, l'interrogeant sur son échec. Xel restait prostré, apeuré et fomentant un plan qui n'aurait de logique que pour sa propre raison. Sirat le regarda du coin de l’œil inquiet. Il n'eut pas à s'en préoccuper longtemps, car si la jeune mage avait, par modération joué son rôle, sans faire d'esclandre, le shaakt lui était égale à lui même. Il insulta Vallel, ses lieutenants, insinua avoir tuer un Gorzol. Oui, il était un conspirateur née et après sa diatribe, même Sirat ne comprenait plus si ils étaient alliés ou ennemis. Il parla de la prophétie, cette même annonciation qui contrariait le zélote car son sens restait propre à chacun.

Les Shaakts sont des carres coupantes et agaçantes.

Il caressa sa barbe avant de répondre à la question de Vallel.

On peut parler d’échec ou pas, tout dépend du point de vue. Khynt m'a prit sous son aile car il m'a reconnue une certaine capacité d'adaptation. Mais répondre à un ordre au pied de la lettre ne fait pas partit de mes qualités. Et d'un certain point de vue, madame Sombreroc est la moins esserothéenes des esserothéens, un peu comme vous.

Il reprit doucement.

Quand je suis arrivé à Nagorin, il manquait déjà des esserothéens, des yuméniens avait déjà réussit à en soustraire à la surveillance des aveugles. J'ai donc suivit les fuyards jusqu’à Fan-ming. Là-bas j'avoue, j'ai sous-estimé les forces en présence. J'ai ravit votre sœur d'apprentissage avec son consentement. Je ne suis pas naïf, je sais qu'elle sert un intérêt personnel, mais je sais aussi que Khynt trouvera en elle un lieutenant de premier ordre, les contre-parties les regardent. Avant de partir, nous avons fait une entaille de cinq mètres de large dans la muraille de la cité et tué par la même occasion plusieurs soldat qui préparaient votre venue. Leurs défenses sont mise à mal, leur moral est au plus bas et les portes sont ouvertes.

Il passa sa main dans son sac et attrapa une grappe de pierre bleuté qui gisait dans la boite. La main toujours dans sa sacoche, machinalement il les frottait tout en continuant à parler.

Quand je suis revenue à Nagorin, la ville était détruite, le dragon a tout détruit, apparemment de frustration de ne pas avoir trouvé les esserothéens. maintenant deux question me taraudent, la première pourquoi envoyer deux personnes pour faire le même travail, ou alors n'étiez-vous pas au courant de cette initiative de Naral-Sham. La seconde, que cherchez-vous dans ses ruines, j'ai l'impression que vous suivez un but différent que l'attaque d'Onaran. Le shaakt parle de vengeance, mais il y a plus que cela, non?

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 11 Fév 2016 18:57 
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Ouesseort – Quartiers de Vallel.

Xël : apprentissage validé.

    Vallel, impérieux, écouta tour à tour Endar puis Sirat parler, gardant un œil attentif sur Xël et Simaya malgré tout. Il répondit d’abord à l’humoran, qui avait l’avantage sur l’elfe noir d’être libre, et dans son camp.

    « Le rapport de vos activités arrive donc bien tard, suivant de Khynt. Répondre directement à un ordre est parfois la meilleure chose à faire, dépendamment de qui le donne. Mais je conçois que vous n’ayez pas été aidé dans votre tâche. Ce que vous m’apprenez là sur les murailles de Fan-Ming compense amplement la nouvelle des Esserothéens vivants. Les avez-vous comptés, seulement ? Savez-vous combien respirent encore ? »

    Simaya serrait les poings et la mâchoire. Il parlait des siens comme on parlerait de bétail à abattre. Il lui fallait beaucoup d’effort pour ne pas craquer et s’emporter, comme elle l’aurait fait habituellement, sans aucun doute. Le regard de Vallel glissa sur elle.

    « La moins Esserothéenne des Esserothéens. Intéressant. Qu’en pensez-vous, demoiselle de mon passé ? »

    Elle leva des yeux sévères sur lui.

    « Vous avez détruit Esseroth. Votre soif de vengeance n’est-elle pas assouvie ? Devez-vous vous en prendre à tout mon peuple ? »

    Vallel ricana de plus belle.

    « Votre peuple. Ah. Votre peuple ne représente rien. Il n’est qu’un amas de mages décadents incapables de se servir correctement des pouvoirs dont la nature vous a injustement affublé. Je n’a que faire des Esserothéens, si ce n’est les voir morts. Pas par vengeance, non. Brûler Esseroth m’a amplement comblé de ce point de vue. Si vous devez mourir, mages libres, c’est à cause de la prophétie. »

    Elle le scruta un instant, sévère, puis commit un geste qui fut interprété comme une agression par Vallel. C’était comme si elle voulait se jeter sur lui pour lui ravager furieusement le visage. Mais Vallel avait levé la main, simplement, et Simaya avait été arrêtée en plein élan, comme si sa chair elle-même ne lui répondait plus.

    « Ah. Non, non, non. Révolue cette époque où vous étiez plus puissante. Votre entêtement à retrouver Esseroth vous a fait perdre bien plus que vous ne le pensez. Comme les vôtres, vous êtes décadente et inutile, désormais. »

    Il relâcha son pouvoir, et elle tomba à genoux au sol. Il regarda à nouveau Sirat pour continuer sa réponse.

    « Je n’ai aucun compte à rendre à Khynt. Et la Sombreroc m’appartient. Vous l’expliquerez à votre maître, lorsque vous le croiserez. Ainsi donc, vous avez fait connaissance avec Naral Shaam. Bien. Que sa colère puisse inspirer la peur à nos ennemis. Sachez toutefois que je ne l’ai pas dépêché à Nagorin. C’est ce que j’apprécie le plus, chez lui, sans doute. Son sens de l’initiative. Et celui de la réussite, ça va de soi. »

    Son regard se porta sur les pierres bleues que Sirat triturait. Elles étaient maintenant lumineuses, brillant d’une lueur bleutée qui ne leur était alors pas encore affectée.

    « D’où tenez-vous ceci ? Quant à ce que nous cherchons ici, rien ma foi, si ce n’est un port d’attache pour ranger nos navires, ceux qui nous ont fait arriver ici sans que nul ne nous suspecte. Navires que vous avez… partiellement détruit, si j’en crois votre rapport. »

    Il jeta un coup d’œil véhément à Xël. Mais sa main balaya l’air.

    « Qu’importe, maintenant ; Ils ont rempli leur rôle. Et d’ici, nous pourrons bientôt déferler sur Fan-Ming sans qu’ils s’attendent à nous voir. Vous êtes chanceux de nous avoir croisés, nous allions quitter l’endroit, justement. Nombre de troupes ont déjà pris la route. »

    Son assurance était forte, pour parler ouvertement de son plan, de la sorte. Il poursuivit, se tournant cette fois vers Endar.

    « Ainsi Gorzol serait mort ? Je n’en ai cure. Ce n’est qu’un pantin qu’Elath aura tôt fait de remplacer. Vous clamer propriétaire d’Arthim’Olth n’a aucun sens, puisque vous êtes ici, et non là-bas. Quand bien même le meurtre de mon intendant serait fondé. C’est à moi qu’Arthim’Olth appartient, jusqu’à preuve du contraire. Et je n’ai pas souvenir d’avoir capitulé à un quelconque… Shaakt. Eut-il été commandant d’armées. Un shaakt qui croit qu’il détient la connaissance, mais qui ne sait rien. Que savez-vous de la mission de Narak Shaam ? A quoi pourrait bien vous servir les noms de mes lieutenants ? Vous êtes désormais à ma merci. Pour qui dites-vous travailler, comploteur ? »

    Il fronça imperceptiblement les sourcils lorsqu’Endar évoqua la prophétie.

    « Défaire la prophétie ? Mais elle est conditionnelle. Et elle nous dit victorieux. Pensez-vous être ces étrangers plein d’astuce ? Je n’en vois aucune, jusqu’ici. Vous n’avez fait que faciliter mes déplacements et avancées sur ce monde par le chaos que vous y avez mis. Est-ce là toute l’astuce dont vous pourrez faire preuve ? »

    Il secoua la tête.

    « Vous nous accompagnerez, tous les quatre, et vous verrez ma victoire sur Fan-Ming. Si vous n’êtes pas avec moi, vous serez mes prisonniers. »

    Les géants noirs se déplacèrent et avancèrent pour maintenir Xël et Endar. Leur marge d’action était courte… Mais que fallait-il qu’ils fassent ?


[Endar : 0,5 (intériorisation) + 0,5 (tentative d'embrouille) + 0,5 (informations reçues) + 1,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - Diaphorèse.
Xël : 0,5 (apprentissage) + 0,5 (intériorisation) + (0,5 informations reçues) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 0. - Distyle.
Sirat : 0,5 (intériorisation) + 0,5 (paroles) + 0,5 (informations reçues) + 1 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - draille.]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 12 Fév 2016 17:56 
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La boule de fureur dans mon estomac ne cesse de croitre. Ce trou du cul parle des Esserothiens comme s'ils n'étaient que de la vermine. Je serre les poings, fronçe les sourcils, quittant enfin des yeux les mastodontes pour observer Vallel. Lui et Sim' s'échangent quelques mots et elle semble ne plus pouvoir garder son calme. Elle s'apprête à se jeter sur lui mais avant qu'elle n'ait fait un seul pas, Vallel leve une main et elle se figea instantanément. Je l'observe, abasourdi. S'il est capable d'immobiliser n'importe qui sur place d'un seul geste, comment ferait-on pour agir ?

Il abaisse sa main et l'Esserothienne tombe à genoux. Déjà vaincu. J'enrage.

Il continue de discuter avec Sirat l'air de rien. Comme deux bourgeoises discuteraient au marché. Si sûr de lui de remporter une victoire. D'avoir déjà gagné. De ma vie, je n'avais jamais ressenti autant de haine.

Quand il me regarde d'un air véhément en parlant des bateaux, je lui lance un rictus de mépris au visage.

Il nous informe que l'armée est déjà en route vers Fan-ming et que nous venons avec lui. Qu'il se moque de ce que ce fameux Khynt pense et qu'il fera ce qu'il veut de Simaya.

Les monstres noirs se déplacent vers nous. Il nous reste peu de temps pour agir. Je jure intérieurement que cette armée ne prendra jamais Fan-Ming. Mais j'ai soi-disant commis une erreur en voulant engloutir cette armée je ne prendrais pas l'initiative.

Je sais quel sort lancer, je me suis préparé, imaginé, dessiné dans mon esprit comment ça se déroulerait. La seule nouvelle chose à prendre en compte c'est que le Géneral Trouduc' peut stopper quelqu'un d'un geste. Je dois donc lancer le sort sans qu'il s'en rende compte. Pour ça, je resterai immobile, je me contenterai d'y penser encore plus fort. Je peux sûrement le lancer qu'avec ma volonté. Une énorme bourrasque de vent jaillirait, nous encerclant moi, le Shaakt, l'Humoran, Simaya et Vallel. Le reste serait projeté, mis à terre. Le souffle parcourait la cité, renversant, soufflant, balayant tentes, installations et combattants. Seul nous, serions debout pendant un cours laps de temps. Assez de temps j'espère pour que les autres puissent agir et profiter de l'effet de surprise pour s'en prendre au Géneral Trouduc ‘. Mais pour ça il me fallait vite le signal. Je reste concentré sur les mots qui s'échangent car dès qu'on me fera signe je déchaînerais la tempête sur cette cité. Sinon, je me contenterais de suivre le plan qui m'a semblé être une mauvaise idée dès le départ. Comme je l'ai promis.

(((Lancement du sort Oeil du cyclone : Un cyclone magique se forme autour d'une cible, l'entourant. Toutes les personnes dans un rayon de [lvl/5] mètre autour de cette personne sont projetés à terre. (Les actions de ces personnes qui se déroulent après le sort sont annulées, les victimes sont à terre -1 tour pour se relever-, PV-[lvl/4]) si un signal est donné. )))

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 13 Fév 2016 15:19 
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Vallel écouta tour à tour Endar et Sirat, dominateur dans son armure teinté de sang. Il s’adressa à l’humoran en premier. A mesure qu’il parlait, détaché, des morts, faisant un décompte macabre, Simaya se tétanisait. Les cliquetis de ses pas résonnaient au gré de ses déplacements. Elle serrait les poings de colère, la mâchoire crispée tordait son visage dans une moue constipé. Elle en perdait sa beauté, avec ses yeux exorbités et ses narines dilatées. Le zélote pouvait sentir la tension qui se dégageait d’elle. Mais à l’instant où elle mima un geste, l’apôtre la paralysa, comme une vulgaire marionnette. La facilité avec laquelle il avait immobilisé la jeune femme était déconcertante. Il la réclamait, il ne la laisserait pas à Sirat, voilà ce qui était dit. Simaya lui appartenait, mais au moins il la gardait en vie, pour l’instant. Elle tressautait de rage, prit dans sa camisole invisible, piégé par son propre corps. Sirat posa sa main libre sur l’avant-bras de la jeune femme, un geste qui se voulait apaisant, compatissant.

Calmez-vous

Lui glissa-t-il. Les pierres qu’il triturait de son autre main, luisait d’une lumière bleu. Cela avait traversé son sac sans qu’il ne le remarque. Cela n’était pas passé inaperçu au regard de Vallel. Il avait posé son œil envouté sur la lueur. Une étincelle de convoitise à peine dissimulé. Sirat s’arrêta net et les redéposa dans leur boite avant de répondre à l’origine de sa possession par un mensonge.

Des pierres de visions, je suppose, je les ai prise sur le cadavre encore chaud d’une de mes victimes.


Vallel avoua ne rien chercher dans les ruines de la cité, qu’un port d’attache pour surprendre Fan-ming. Les troupes allaient partir, il exposait ses plans sur de sa force. Xel devait fulminer, mais il ne bougeait pas, il observait goguenard comme prit de folie. Sirat savait qu’il allait surement tenter quelque chose. Endar et Vallel parlèrent de la prophétie. Le sans- magie, à coup sûr et il le confirmait, était Vallel. L’heure où il serait plus puissant que tous, on y était, pensait Sirat. Son aisance magique était déroutante. Les deux molosses noires se mirent en place derrière Endar et Xel. Leur corps était une aberration, des lambeaux de peau soutenaient des pièces de cuirasse ébène, sans aucune grâce. à l’heure où l’ombre ploiera sous le nombre, à l’heure où les peuples se seront perdus, la mort déferlera sur le monde. Une mort sinistre, une mort sanglante, une mort impitoyable, qui ravagera les landes du Sud au Nord. Sirat restait pensif interdit, tandis que vibrait en fond la voix du prédicateur de la magicienne noire. Il se rappela des paroles de son dieu, fais plier ce monde au destin qui est le sien, elles retentissaient encore. Avant de venir ici, sa vie n’avait pas de sens, mais Zewen lui en avait donné un, le servir. Ce monde devait mourir, tel était la prédiction, il en était sur maintenant. Vallel allait vaincre, mais il devait garder Simaya en vie jusqu’à Fang-Ming. La fin de toute cette histoire serait surement là-bas. Il regarda Simaya, il voulait qu’elle se calme et ceux pour sa vie, il ne pouvait rien lui dire sans compromettre son double jeu.

Je vous suivrais à Fan-Ming, tel est ma mission. Je vous assisterai dans cette draille jusqu’au porte d’Oranan car telle est ma charge. Je sais où est mon devoir.

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Dernière édition par Sirat le Dim 14 Fév 2016 22:11, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 13 Fév 2016 16:06 
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Vallel semblait bien sûr de lui et en même temps, tout annonçait l'invasion d'Oranan ou tout du moins de Fan-Ming sans aucune possibilité pour les Ynoriens de pouvoir faire face à l'armée d'Oaxaca. Rapidement, son ton condescendant énerva Simaya qui n'aurait pu de toute manière jouer son rôle pleinement et se retrouva figée puis à terre par une sorte de manipulation magique ou non. Tuer Vallel s'allait s'annoncer impossible et il regretta déjà d'avoir écouté Xissirant qui les enjoignait à se rendre à Ouesseort surtout qu'il doutait fortement que l'humoran lève son petit doigt pour intervenir en leur faveur. Vallel leur révéla qu'ils ne pouvaient mieux tomber puisque son armée était sur le départ et une partie de celle-ci était déjà en route pour monter un camp sans doute. Xël était terriblement silencieux et il ne sut à quoi penser mis à part qu'il pensait peu de bien du lieutenant de la demi-déesse au vu de son rictus. Par la suite, il leur révéla que le dragon ne faisait que ce qu'il voulait.

(Naral Shaam fait ce qu'il désire selon ta volonté Vallel, pour l'instant, mais après ? Une fois qu'il aura goûté au pouvoir, il en voudra plus et l'un des deux mourra. )

Il demanda ensuite à l'humoran comment il avait eu en sa possession les pierres bleues qui brillaient d'un vif éclat depuis quelques instants. Elles devaient avoir un pouvoir magique mais le shaakt n'aurait su dire lequel. Vallel se tourna ensuite vers lui et il lui révéla que Gorzol ne représentait rien à ses yeux, qu'il n'était qu'un pantin aux mains d'Elath et qu'il était le seul propriétaire d'Arthim'Olth, qu'il ne détenait pas la connaissance mais cependant il s'avéra intéressé par les informations qu'il détenait. Si Vallel semblait se moquer de tout, son expression changea du tout au tout lorsqu'il évoqua la prophétie. Elle le terrorisait, tout du moins c'est ce qu'il pensait.

- Je préférais avoir de la diaphorèse plutôt que de vous révéler mes secrets, Vallel. Je ne suis pas aussi stupide que vous ne le pensez Vallel. Mais dîtes-moi, je suis curieux, après avoir envahi Fan-Ming ce qui n'est plus très difficile avec le toutou de Khynt, que comptez-vous faire par la suite, tuer tous les Ynoriens d'Oranan et après vous rendre directement vers Kendra-Kâr ? Oaxaca, la déesse du chaos qui veut protéger les peuples rejetés par les humains et l'ordre préétabli aura fort à faire dans ce cas.

- Les Garzoks et les Sektegs resteront des sous-races, des imbéciles comme Gorzol qui pensent qu'Oaxaca les libérera de je ne sais quoi. Vous et moi Vallel savons pertinemment que le rêve d'Oaxaca est un mensonge, c'est juste une excuse pour prendre le pouvoir. Aucun peuple ne vous aidera Vallel, parce que la seule chose que vous savez faire c'est les tromper et les écraser. On ne gouverne pas par la force mais par le respect de ses propres sujets et de ses propres soldats. Ni les Ynoriens, ni les Kendrans ni les Hinïons ni les Shaakts ne laisseront Oaxaca s'emparer de Yuimen.

- Savez-vous au moins les puissances encore à l'œuvre sur ce monde et ce qui a détruit Ouesseort ?

Il espérait connaître un peu mieux ses plans vu qu'il était en veine de révélation.

-

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 20 Fév 2016 11:31 
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Ouesseort – Quartiers de Vallel.

    Vallel, alors que les énormes monstres de métal noir contraignirent Xël et Endar en plaçant leurs énormes mains pleines de force sans ménagement sur leurs épaules bien étroites par rapport à ces bourreaux, répondit d’un air moqueur à Endar :

    « Reigner par le respect de ses sujets ? Les shaakts auraient bien changé. Ne vivez-vous plus sous la domination de vos femmes ? »

    La question était rhétorique, bien sûr, et il poursuivit sur un ton provocateur :

    « Je sais ce qui a détruit Ouesseort, oui, contrairement à vous qui ne savez rien du tout. Mais… pourquoi vous révélerais-je ces secrets, là où vous souhaitez garder les vôtres ? »

    Il s’amusait de la situation, tournant les paroles du shaakt en ridicule. Il se tourna ensuite vers Sirat, tout en faisant un signe de la main qui fit de nouveau se mouvoir les monstres noirs, qui emmenèrent plus loin les deux prisonniers, vers une colonne de troupes qui avançait dans la cité en ruine, vers l’extérieur de celle-ci. La longue marche vers Fan-Ming allait pouvoir commencer.

    « C’est sage de votre part, maître humoran. Et puisque vous m’assurez des bonnes intentions de Mademoiselle Sombreroc, je vous nomme responsable de ses actes. Puissiez-vous la récompenser de ses efforts, la punir de ses fautes. »

    Il jeta un regard vers elle, au sol, et s’en alla dans la colonne de troupes à son tour, rejoignant une monture. Un palefrenier garzok amena à Sirat et à la jeune femme deux montures, dont ils pouvaient apparemment disposer. Simaya releva la tête vers Sirat, un air maussade collé dans le regard. Elle se releva péniblement et, l’air défait, monta silencieusement sur la monture proposée, prête à son tour à suivre l’armée. Son mutisme était significatif : elle était encore sous le contrecoup de ce que Vallel lui avait fait.

[HJ : La màj suivante comportera, si rien ne se passe, le voyage vers votre prochaine destination. Merci d'indiquer dans votre prochain post si vous comptez ou non faire quelque chose de particulier pendant le voyage, ou avant celui-ci. Que je sache si je le fais en mode "passif", ou si j'intègre les situations que vous me proposerez via vos actions.]

[Xël : 0,5 (intériorisation). Mot : 0. - Quartenier.
Endar : 0,5 (enquête) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - Faussart.
Sirat : 0,5 (intériorisation) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - Flanconade.]

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 22 Fév 2016 18:34 
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Vallel semblait s’amuser de la situation. Il donna la responsabilité de Simaya au maitre humoran, comme il se plaisait à le nommer. Après un regard sur la jeune femme au sol, il les quitta suivit de ses deux molosses ébène tirant l’humain et le shaakt comme deux vulgaires ballots de linge sale. Ils se fondirent dans une garnison, rangée en ordre de marche. Un garzok apporta deux montures, alors que la jeune femme, abattu se releva, triste. La défaite se lisait sur son visage alors qu’elle grimpa sur le cheval. Sirat fit de même et s’approcha d’elle. Ils étaient maintenant seuls. Il prit un instant avant d’apposer sa main sur celle de la jeune femme, approchant son canasson du sien.

Quand j’ai commencé cette quête je ne savais pas où j’allais. Je ne sais pas si mes actions ont conduit à cet instant, mais nous approchons de la fin. Une mort impitoyable, qui ravagera les landes du Sud au Nord, cette étape est inéluctable. C’est à cet instant que votre destin pourra se réaliser, je vous amène vivante jusqu’à la dernière bataille.


Il fouilla dans sa sacoche et en sortit le sifflet, ainsi qu’une pierre de vision.

Prenez cela, allons jusqu’à Fan-Ming au moment venu vous porterez votre flanconade. Vous avez un coup d’avance, il vous croit battu. Grace à la pierre, à l’ instant où vous trahirez, je pourrais voir vos actes et vous aussi et on pourra communiquer par télépathie, enfin je crois, c’est comme si je l’avais toujours su…


Il se retourna vers les armées en mouvement.

Ne soyez pas découragez, ne rentrez pas docilement dans cette douce nuit. Vous êtes tellement plus belle quand vous êtes en colère. Allons-y !

Il esquissa un sourire amical et lança son cheval vers la cohorte en mouvement.

Citation:
hrp : je donne le sifflet et une pierre de vision à Simaya

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mar 23 Fév 2016 23:57 
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Vallel empli de sarcasme lui rappela sa place dans la société matriarcale des shaakts et en particulier à Khonfas. Il était vrai qu'Endar n'était rien à Khonfas à part un mâle que des femelles adoreraient avoir dans leur lit ou mieux empaillé dans leur chambre depuis sa récente démonstration de magie et ses talents de meurtrier à l'égard des soldats et des prêtresses shaakts. En dépit de l'appartenance à des maisons nobles de faible importance à Khonfas, il songea que son départ en fanfare de la capitale des elfes noirs d'Imiftil avait réussi à semer la zizanie au sein de l'ordre préétabli des femelles depuis des siècles et des siècles.

L'apparition de la résistance shaakt à Khonfas réunie en secret dans les bas-quartiers donnait l'espoir d'une nouvelle méthode pour régner et d'un nouveau souverain pour remplacer la reine matriarche. Il n'était qu'un membre de ladite loge n'ayant servi que la maison noble qui l'avait sauvé des griffes d'une jeune noble shaakt à peine sortie de l'adolescence, cependant il nourrissait de plus grandes ambitions. Il désirait également ardemment revenir s'installer à Khonfas, créer sa propre maison et en finir enfin avec cette oppression des femelles envers les mâles. Pourtant, l'impact de ses actions est de faible ampleur, il n'avait réussi qu'à troubler la surface de l'eau sans pour autant parvenir à atteindre le centre du pouvoir. Un assassin avait même été engagé afin de surveiller ses moindres faits et gestes, c'est dire le peu d'importance que son statut lui accordait.

En parallèle, sur Aliaénon, il n'avait que peu participé à la véritable guerre qui était menée par les forces du lieutenant d'Oaxaca. Une partie de lui était attiré par le pouvoir qui émanait de Vallel comme un papillon par un brasero une belle nuit étoilée. Une autre à l'inverse combattait la servitude imposée par le lieutenant d'Oaxaca. Partagé entre deux camps, il n'avait jamais voulu en choisir un depuis le début de cette aventure. Les Ynoriens étaient par essence des humains suivant un code d'honneur aussi strict que peu adapté à la vraie vie. Les humains avaient combattu avec rage son peuple et ne méritaient guère l'aide d'un shaakt, même renégat. Oaxaca quant à elle promettait la liberté aux peuples oppressés comme le sien et en même temps, accaparait le pouvoir pour elle-même au risque de briser le fragile équilibre entre les différentes sociétés de Yuimen et l'ordre qui y régnait.

Avant d'être emporté par les colosses en argent noir, véritables pièces maîtresses de cette armée, Vallel consentit à lui répondre d'un ton provocateur qu'il savait exactement ce qui avait détruit Ouesseort contrairement à lui. L'avait-il vécu de son vivant ? Rien ne venait contredire ou affirmer cette théorie dans tous les cas. Les géants les emportèrent, le magicien et lui, jusqu'aux navires prêts à quitter l'anse protectrice d'Ouesseort, mais alors qu'ils y marchèrent, Endar fut pris de visions troublantes, celles provenant d'un lointain passé, celles d'un grand-père qui avait utilisé sa magie pour lui cacher la vérité sur une prophétie le concernant. Les mots lui revinrent à l'esprit alors qu'ils cheminaient sur le pavé en mauvais état conduisant au port: "Le champion de la magie naîtra, sous la couleur des shaakts et des hommes-lézards, deux sangs royaux et magiques s'affronteront et seule la mort les récompensera. L'une mourra mais sera libérée, l'autre survivra et perdra la liberté qu'il s'était forgée".

S'il voulait vivre et affronter son destin en tuant la grande matriarche, il allait falloir qu'il perde la liberté chèrement acquise et servir, pour un temps du moins, les desseins d'un être plus puissant. A présent, il avait choisi son camp.

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 Sujet du message: Re: Ouesseort (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 24 Fév 2016 16:21 
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Ils n'ont rien fait. Ils se sont laissés emportés. Comme des cargaisons sans vies. J'observe, incrédule, Sirat et Endar tandis que le monstre me soulève par les épaules pour m'enmener dans les colonnes de troupes. La boule de rage dans mon ventre s'intensifie encore. Prenant des proportions qui sont difficiles à contrôler. Simaya est battue. Sans elle, nos chances de détruire cette armée sont nulles. L'armée va se mettre en marche est Fan-Ming doit absolument être avertie. Je suis en colère, dégouté. Je lâche quelques mots avec cynisme à l'attention d'Endar :

" Super comme plan. "

Fan-Ming doit être avertie, Vallel est hors d'atteinte pour nous maintenant. Je dois m'échapper, rejoindre Fan-Ming et me préparer à ne pas vivre un autre Esseroth. Avec cette robe j'en ai les capacités.

Je regarde les mains gigantesques sur mes épaules puis celles qui tiennent Endar. Fuir d'ici avec mon sifflet est une chose facile et pour me débarrasser de ces choses, j'ai une idée. Le sort que je me préparais à lancer si j'entendais le signal peut encore être efficace. Mais si au lieu de le faire à si grande échelle, si je pouvais le concentre dans un endroit beaucoup plus petit. Je ferme les yeux, m'imaginant le sort. Si au lieu d'avoir moi comme fameux œil du cyclone, j'y plaçais moi et le torse de la créature qui me tient. Si mon sort était assez concentré et soudain pour repousser non pas des personnes mais des parties de son corps. Il n'y a ni sang ni tripes dans ses créatures. Je n'ai aucun mal à le visualiser sans en être malade. Le sort doit être assez puissant et instantané, je vois la tête et les bras et les jambes de la créature tendue au maximum avant de finalement s'arracher pour s'envoler au loin, me laissant retomber au sol avec sa poitrine.

Je glisse une main dans ma poche et saisie fort le sifflet car à l'instant où mes pieds toucheront le sol je devrais m'envoler pour Fan-Ming.

Je visualise encore une fois le sort, les yeux fermés. Me rappelant du récit du marin. Je deviens, avec le torse du géant l'œil du cyclone tandis que le reste est balayé à une vitesse folle. Plus comme une explosion qu'un coup de vent en réalité. Je laisse ma colère jauger de la puissance nécessaire pour arracher des membres et autant dire que je n'ai pas l'intention de me retenir.

En revanche, je ne peux me risquer de me concentrer sur celui qui tient le Shaakt, il va devoir se débrouiller seul. Mon sort est prêt. Je suis prêt à le lancer. J'ouvre les yeux. Quand j'aurais lancé mon sort, j'appellerais la monture volante et avant de partir pour Fan-Ming je n'hésiterais pas à donner encore de la crédibilité à Sirat en dressant un majeur dans sa direction.

J'inspire profondément, nerveux. Si j'échoue, ce sera une catastrophe. Fan-Ming tombera, Oranan tombera et à terme Yuimen tombera. Je pense à ceux que j'aime. Je vais tout donner. Pour Méli. Pour Bob. Pour les Esserothien, les Ouessiens, les aventuriers qui risquent leurs vies ! Je ne vais pas me retenir et je sens ma magie grandir tandis que ma colère me gronde l'envie de s'exprimer dans ma poitrine, elle monte et avec elle la puissance de mon sort. Tant mieux ! Je ne peux plus la contenir.

" Je t'emmerde Vallel ! "

Hurlais-je avant de lancer mon sort et de me préparer à m'envoler.

(((Lancement du sort: Oeil du cyclone : Un cyclone magique se forme autour d'une cible, l'entourant. Toutes les personnes dans un rayon de [lvl/5] mètre autour de cette personne sont projetés à terre. (Les actions de ces personnes qui se déroulent après le sort sont annulées, les victimes sont à terre -1 tour pour se relever-, PV-[lvl/4]) )))

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