Dirigé de Lilie
Elliana apprécia ton geste de bienveillance à son égard lorsque tu vins vers elle. Se remettant de ses émotions, elle respira profondément afin de faire partir ses mauvais souvenirs de sa mémoire.
- « Pour ce qui est de la magie, je suis encore une novice. J’ai appris il y a six mois que j’avais des fluides de feu en moi et donc je développe petit à petit cette puissance. Pour le moment, je ne peux pas faire grand-chose mais j’en connais suffisamment pour me défendre en cas de problème. »
Lilie évoqua la possibilité qu’un jour elle puisse se venger de ce que son mari avait pu lui faire subir.
- « Je crains que le jour de la vengeance n’arrive jamais. Mes sœurs m’ont inculqué le principe qui dit que la vengeance ne sert à rien, il faut pardonner son prochain. La force ne sert qu’à nous protéger. »
Selhinae, elle se mit alors à rêver de ces paysages enchanteurs, ce havre de paix pour les femmes qui souhaitaient un refuge.
- « Rassure-toi, mon histoire n’est pas la pire. Il y a certaines de mes sœurs qui ont vécu de pires moments mais il y a aussi certaines d’entre elles qui sont venus de leur propre chef pour se réfugier loin de la civilisation. »
Les hommes n’étaient pas les bienvenus dans ce monastère, mais Elliana n’avait rien contre leur présence. Il lui sembla détecter dans les derniers propos de la shamane quelque chose ressemblant à une question muette à ce sujet.
- « Ne t’inquiète pas, les hommes ne me rebutent pas. Etant l’intermédiaire de Yuimen pour la sororité, je suis constamment obliger de voyager et par la force des choses, je côtoie des adeptes de Yuimen du sexe opposé. Yuimen est bon, il sait choisir les membres de son clergé avec clairvoyance. »
Elle se mit alors à regarder le paysage qui changeait à vue d’œil, elle sentait qu’elle se rapprochait de sa maison. Le trajet ne serait plus très long, cependant les deux femmes avaient mené grand train durant cette journée. Sa monture commençait à montrer des signes de fatigue évident, il était grand temps qu’elles s’arrêtent.
- « Lilie, je te propose que l’on s’arrête, ma monture est fatiguée. Le soleil commence à décliner et d’ici une heure, nous ne verrons plus grand chose. »
Alliant la parole aux gestes, elle se décala sur le bas côté et mit pied à terre. Elle délesta Araki de sa scelle et prit dans ses sacoches quelques carottes et pommes restantes. Lui présentant, il s’en délecta avant d’aller brouter de l’herbe qui poussait non loin.
(((HRP : Excuse-moi pour l'attente, j'étais très occupée dernièrement.)))