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 Sujet du message: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Mar 12 Mai 2009 19:53 
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Le capitaine du Rubis Sanglant, boiteux et borgne, répond à l’elfe noir à la demande commune qu’il a faite avec l’orque.

« T’inquiète, l’noiraud, on met les voiles ! Allez, empotés d’équipage, bougez-vous le train qu’on décolle d’ici ! Pas d’questions, de l’action, exécution ! »

Aussitôt, l’équipage hétéroclite et piratesque se remue et passe à… l’action, s’activant chaotiquement, mais méthodiquement, pour faire avancer ce rafiot aux airs peu engageants. Leena, la petite rouquine mignonne, s’approche alors de Draast avec un petit air mutin.

« Dis-donc, t’es mignon toi… Qu’est-ce qu’un elfe sombre vient faire ici, au beau milieu de la ville blanche ? T’as soif de danger, c’est ça ? C’est aussi mon cas… A peine rencontrés et déjà un point commun, si ce n’était pas prémédité ! »

Si elle avait pu, elle t’aurait fait un clin d’œil à cet instant. Son approche est pour le moins…directe, et ne souffre d’aucun manque de sympathie, bien au contraire.

De son côté, Burgh se prend le coup de bâton en pleine figure et manque d’envoyer Madoka dans l’eau, mais se retient et éclate d’un rire brutal.

« Bwaha ! Moi bien aimer toi, toi pas t’laisser faire ! Moi t’lâcher, toi pas t’inquiéter !! »

Il lâche alor littéralement la jeune femme, quoi tombe sur le pont de toute la hauteur de l’orque, alors que celui-ci répond à Draast.

« Hé, moi être baveux et brutal et moi le savoir ! »

Il s’essuie alors d’un revers de bras nu la bave accumulée sur ses lèvres, épongeant par la même occasion de sa pogne géante le sang qui perle sur sa pommette, résidu du coup que lui a porté Madoka, dont il semble s’être totalement désintéressé.

Glenor, le nain, fume toujours sa pipe sans piper mot, regardant toute la scène d’un œil (forcément) mauvais. Le Bratien roux, lui, reste aussi immobile pour le moment, accoudé au bastingage…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 00:52 
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« T’inquiète, l’noiraud, on met les voiles ! Allez, empotés d’équipage, bougez-vous le train qu’on décolle d’ici ! Pas d’questions, de l’action, exécution ! »

A ces mots le pont subit un véritablement branle-bas, l'agitation quelque peu anarchique qui semblait nécessaire pour faire prendre la mer au navire était toutefois exécuté par des membres d'équipages rodés à cette tâche. Aussi la piètre allure du navire était-elle démentie par la réactivité de son équipage et la vitesse à laquelle il s'éloignait des quais. Lorsque Draast cessa d'observer le spectacle peu ragoutant qu'était les pieds de l'orque, il tomba sur quelque chose bien plus à son goût, Leena s'approchant avec un intérêt manifeste. Sachant qu'elle n'était vraisemblablement pas enjôleuse ainsi avec Burgh, il ne restait que deux solution aussi étrange l'une que l'autre, ou c'était Madoka qui avait suscité son intérêt ou bien était-ce lui-même. Lorsqu'elle s'adressa effectivement à lui, il fut fixé.

« Dis-donc, t’es mignon toi… Qu’est-ce qu’un elfe sombre vient faire ici, au beau milieu de la ville blanche ? T’as soif de danger, c’est ça ? C’est aussi mon cas… A peine rencontrés et déjà un point commun, si ce n’était pas prémédité ! »

(Mmmm elle me trouve mignon...)
(Il manquait plus que ça. Une humaine qui fait des avances à un Shaakt, quelle horreur! Je sais bien que les femmes ont tout les droits mais tout de même...)
(Elle n'est pas si mal...)
(Alors si je voulais bien relever mon regard de son nombril, je verrais l'horreur qu'elle a à la place de la main.)
(Bah ça se décroche, on ne juge pas un livre à sa couverture, je la trouve accueillante.)
(C'est louche, elle a aucune raison d'être aussi accueillante et elle a l'air d'aimer le danger, si je me la coltine elle va forcément m'attirer dans un guêpier.)
(Comme si je pouvais être plus en danger que je ne le suis déjà, au milieu d'étrangers à qui je suis obligé de "faire confiance", au milieu de l'eau alors que je ne sais pas nager, en partance vers un lieu inconnu et certainement poursuivit par les agents engagés par Sanguine, voir Sanguine elle-même.)
(Je dis que cette fille a des tendances maso.)
(Toute Shaakt semble avoir instinctivement des tendances sadiques, je veux peut être changer un peu...)
Le regard de Draast se portait effectivement sur le ventre dénudée de la pirate et ce n'était manifestement pas le médaillon en forme de croc, qui oscillait au niveau du nombril de la jeune femme, qu'il appréciait. Les pensés qui l'agitait lui laissait un regard un peu flou et faisait que sa tête était légèrement penché sur le côté, comme s'il appréciait on ne sait quelle œuvre d'art.
(La moindre femme me tourne la tête...)
(Et alors?)
(Alors je ferais mieux de penser un cran au dessus de ma ceinture si je ne veux pas passer par dessus bord sans le voir arriver.)
(Avec mon estomac?)
(...Viser plus haut ne me semblait pas si dur...)
Alors viser plus haut, Draast put s'exécuter en faisant glisser son regard du charmant nombril de la demoiselle vers le bras intact de celle-ci où s'étalait un tatouage de très bonne facture, pour le peu qu'il en connaissait, et qui l'intéressait vivement. Alors d'abord se rappeler les questions que la jeune femme lui avait posé, histoire de ne pas l'ignorer alors qu'elle semblait s'intéresser à lui et qu'en plus il avait des renseignements à lui extirper sur ses tatouages. "Ce qu'il faisait au milieu de la ville blanche" et "si il avait soif de danger", deux questions qu'il était en mesure d'esquiver habillement sans trop de problème tout en répondant malgré tout à l'humaine. Ensuite, être concis, il n'avait absolument pas envie de passer pour un beau parleur, surtout sous le regard noir que lui lançait le nain. Il s'approcha donc de Leena et lui dédia une ébauche de sourire tout en lui répondant de sa voix basse et maitrisée.

"Demoiselle, c'est une joie de trouver une rose rousse en ces lieux. Quand à la raison qui m'a amené à entrer dans la cité que nous venons de quitter, elle se trouve sur votre bras. Permettez?"

Alors même qu'il demandait la permission, il saisissait avec délicatesse le frêle bras de la pirate et approchait son regard du tatouage. Il ne la tenait qu'à peine, elle pouvait fort bien se dégager en secouant ou en retirant son bras, il continua à parler comme si de rien n'était, qu'elle retire ou non sa douce peau de ses doigts. Un frisson le parcourut tout de même lorsque les doigts de sa main droit effleurèrent le velouté de son épiderme.
(Comment font les femmes pour en toute situation avoir la peau douce?)
(Sanguine se frottait à la pierre ponce tout les matins, si je me souvient bien.)
Il continua quand même pour justifier d'avoir pris aussi soudainement le bras que c'était plus par intérêt de ce qu'il y avait dessus que pour les sensations que cela lui procurait, même s'il le dit d'une manière plus diplomatique.
(Un Shaakt diplomate... On aura tout vu...)

"Voyez-vous je suis intéressé par ce genre d'œuvres et j'ai entendu dire qu'à Kendra Kâr il existait un célèbre tatoueur auprès duquel j'aurais aimé me renseigner. Cependant le danger semble fleurir sous mes pas sans que j'ai à le rechercher, aussi ai-je pu voir que les cachots de la ville ne sont pas si blanc."

(Évidemment les œuvres de notre mère nature m'intéresse également, plus particulièrement quand elle est aussi réussit.)
(Je parle dans ma tête là.)
(Mince...)
Seulement avant qu'il ai pu articuler ce compliment si artistiquement tourné il fut interrompu par un bruit de dégringolade et la réponse tardive de Burgh à ses "excuses" qui fut grognée dans son dos.

« Hé, moi être baveux et brutal et moi le savoir ! »

Détourner son attention de la jeune femme pouvait bien être discourtois et il n'avait absolument pas envie de constater si tôt les épines de sa fameuse rose rousse. Cela dit, ne pas prêter attention à un orque qui gronde dans son dos était tout aussi potentiellement inquiétant, aussi tourna-t-il la tête vers le barbare à la peau grise tandis que le reste de son corps semblait toujours avoir l'attention de la pirate dont il tenait encore probablement le bras et répondit-il à Burgh de sa voix basse où pointait une once d'humour.

"Eh bien, pour ma part je sais aussi que j'ai l'air guindé, chétif et que ma peau est noire. Cela nous place effectivement à égalité n'est-ce pas?"

(Égalité avec une horreur pareille?)
(Égalité avec quelqu'un qui peut me plier en deux sans la moindre difficulté?)
Ensuite il se tourna légèrement, ne tournant plus le dos à Burgh et faisant en sorte de placer Leena face à celui-ci. De sorte que si elle souhaitait se détourner de la conversation avec l'orque, elle pouvait leur faire esquiver tout deux cette tâche pour se concentrer sur leur conversation au sujet de tatouage et plus si affinité. Il se permis aussi de dédier un clin d'œil à la pirate tatoué, peu appuyé il est vrai et qui ressemblait plus au clignement de quelqu'un qui a une poussière dans l'œil qu'à une véritable œillade, et le bord droit de ses lèvres se leva accentuant l'ébauche de son sourire. Cela commençait très bien, non seulement il avait l'occasion de parler tatouage dès l'abord, mais en plus il se sentait à l'aise au milieu des pirates. Ça lui rappelait Caix Imoros en un sens, la possibilité de passer par dessus bord à chaque instant, une jeune femme qui s'intéressait à lui sans la moindre raison et un bain d'intrigues sous-jacent qu'il devait démêler s'il voulait survivre à bord. C'était presque comme de revenir à la maison!
(Draast, communique, maison!)


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"Il est mort!"
A ce cri désespéré je ne pus que répondre avec simplicité, de ma voix dont la neutralité tranchais de manière criante avec l'affolement de la jeune femme.
"La Mort c'est la vie..."



Dernière édition par Abeausir le Ven 22 Mai 2009 21:38, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Jeu 14 Mai 2009 21:07 
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Je me tortillais tant bien que mal pour voir derrière moi et me rendre compte si son rire était un bon ou un mauvais présage et ne pus que lever haut les sourcils en l’entendant ainsi parler sans guère d’animosité.

- J’suis pas … commençais-je en grognant avant qu’il ne me jette brusquement par-dessus son épaule. Je dégringolais en roulant à moitié sur lui avant de deviner le vide dans mon dos à la vue du ciel, joli s’il en est. D’un mouvement sec de la hanche je me retournais à nouveau, passant ma jambe en arc de cercle au dessus de moi pour atterrir sur mon pied et tournai autour de ce dernier pour accompagner l’élan de ma chute plutôt que le rompre au risque de perdre l’équilibre.
inquiète. Merci pour la course … Murmurais-je pour finir ma phrase sur un ton moins grognon en me redressant.

Burgh Erh était déjà occupé ailleurs et j’en profitais pour observer ceux qui allaient devenir pour quelques temps encore mon entourage. La jeune fille rousse était aussi joviale de vue que ce que je m’étais imaginée en l’entendant parler à l’elfe, du haut de mon perchoir. Je la saluais en souriant légèrement lorsque je croisais par hasard son regard et la laissa à sa nouvelle proie.
Je ne connaissais pas grand-chose des deux autres d’un point de vue théorique et me contentais de les observer de la même manière qu’ils le faisaient pour moi, leur accordant tout de même une formidable démonstration de ma générosité en les saluant d’un bref hochement de tête.

Le reste de l’équipage allaient et venaient au rythme des ordres du capitaine, et il en résultait une drôle d’efficacité. Tout semblait très brouillon, personne n’avait de place bien précise et chacun prenaient tour à tour le rôle d’un autre, chaque poste était occupé mais pas toujours par le même pirate, on s’attendait à entendre le capitaine hurler qu’il manquait ceci ou cela de fait, mais il n’en était rien.

Je m’approchais du bord pour regarder la ville s’éloigner de nous. Les bateaux quittaient tous le port un à un, laissant derrière eux des hommes et des femmes pleurant leurs morts. Je les observais devenir des formes de plus en plus floues et me demandais encore pourquoi je n’étais pas parmi eux à incendier le ciel pour ce qui était arrivé. Beaucoup de mystères entourés dès lors cette aventure déjà très obscure au départ. L’un d’entre nous, sinon plusieurs, devait connaître une partie de l’énigme. En signant j’avais accepté d’être un pion dans un jeu dont je ne connaissais même pas le but, mais il n’était pas interdit de chercher des réponses une fois en marche.
Je me mis dos au bastingage pour refaire face à mes compagnons, déviai mon regard vers le point d’origine du son qui avait tout déclenché et demandai à voix haute.

- Quelqu’un a une idée de ce qui s’est vraiment passé là bas ?

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Dernière édition par Madoka le Sam 18 Juil 2009 21:04, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Ven 15 Mai 2009 18:08 
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L’orque répond à Draast en raclant le fond de sa gorge avec un bruit gargouillant de déglutition inversée…

« Bwarf, moi pas être égal de toi… »

Et il détourne son attention en scrutant le navire de son œil unique, reprenant sa salivation baveuse.

Leena, elle, s’est totalement laissé faire aux attouchements cutanés du semi-noir, rougissant même lorsqu’il a évoqué un compliment imagé. Visiblement fortement intéressée, elle répond tout aussi mutinement qu’elle était arrivée…

« Tu sors de prison ? Waow…T’es un évadé ? Comment tu t’y es retrouvé ? Vol, meurtre, viol ? Mon tatouage ? Ouais il est chouette hein ? Hmm j’en ai un autre, tu sais, mais celui-là je ne le montre pas ici… Si ça t’intéresse, quand on aura un peu d’intimité… »

Le sous-entendu est…plutôt évident, une fois de plus… Elle ne parle certainement pas de son petit orteil…

C’est le nain, Glenor, qui répond à la question de Madoka. De sa voix rocailleuse, il exprime son avis d’un ton péremptoire…

« Ça, c’est pas à moi qui faut l’demander ! La seule magie qui parcoure mes veines est curative, contrairement à celle, chaotique et destructrice, de ce demi-shaakt. »

Ce disant, son œil valide se pose sur Draast, et un rictus écœuré marque son visage déjà naturellement renfrogné.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Sam 16 Mai 2009 00:08 
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Ma surprise était telle que j’en oubliais un instant tout questionnement sur le qui et le quoi de cet assaut meurtrier. J’en connaissais si peu sur son peuple que j’eus presque l’envie de le faire répéter pour être sûre d’avoir compris. Son faciès hargneux et son marteau auraient plutôt fait pencher mon choix vers le combattant, en tout cas du coté de ceux qui n’en voient que l’aspect défouloir et conquérant plutôt que ceux qui n’en voient que les blessures et l’amertume.
Malgré son visage bourru et son ton catégorique, je ne pus m’empêcher de sourire et espérais qu’il n’en verrait rien ou du moins, qu’il ne se m’éprendrait pas sur mes sentiments. Ma place n’était pas dans ce combat entre magie curative et magie chaotique et je fis les quelques pas qui me séparaient de lui en répondant d’une voix se voulant courtoise.

- Et bien, un guérisseur qui sait assurément se défendre seul. En tout cas, remercions le destin de vous avoir mis sur notre route, on ne sait peut être pas encore qui se cache derrière ces tours de passe-passe, mais vu son goût pour l’horreur, nous aurons besoin de vous - mes pas m’avaient mené à sa hauteur et j’observais avec lui l’elfe quelques secondes, avant de reprendre à voix basse - nous tous probablement.

Je laissais le nain sur une dernière révérence déférente, mais il était sans doute aussi novice sur la signification d’un tel geste que moi pour juger son comportement envers une autre magie. Je gardais un œil sur le reste du groupe tout en me dirigeant vers le Bratien qui avait gardé le silence jusque là. Apprendre qu’un nain puisse être notre guérisseur à bord avait fait ressortir une curiosité inhabituelle envers les êtres vivants autour de moi. Je m’adossais au bastingage, sortis deux pommes de mon sac et en proposais une au Bratien tandis que je croquais dans la mienne avant de jeter un coup d’œil à l’arme étrange qu’il portait.

- Et vous Fino, quel art mystérieux exercez-vous grâce à cette arme … magnifique. Vous l’avez construite vous-même ?

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Dernière édition par Madoka le Sam 18 Juil 2009 21:07, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Dim 17 Mai 2009 16:15 
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Le nain ne répond aux paroles de Madoka que par un grommellement approbateur, et son œil unique s’en va toiser l’énorme orque qui bave sur le navire, tenant fermement dans ses mains son énorme hache de guerre.

Le capitaine, lui, hurle en riant à moitié, attrapant la barre à pleines mains :

« Ahhahaaaa ! C’est parti ! Accrochez-vous à votre âme, si vous l’avez encore, ça va décoiffer ! »

Le Liykor bratien, lui, répond d'une voix enjouée à la demoiselle aux yeux bridés.

"Hé bien mademoiselle, il s'agit là d'une arme inconnue de ces contrées... Elle vient d'un monde lointain, et je l'ai acquise en affrontant d'innombrables et insurmontables dangers! depuis, elle ne me quitte plus et m'a maintes fois sauvé la vie lors de rixes maritimes sur divers navires... Mais sans doute tout ceci vous dépasse-t-il... N'ayez crainte, je ne vous embarasserai pas avec des discours interminables sur les voyages spatio-temporels et les possibilités illimitées de mondes autours de celui-ci... La plupart du commun des mortels de cette planète est trop... basique pour saisir de telles choses. Je ne crois pas une seconde que ce soit votre cas, mais une chose est certaine, je ne désire en rien vous ennuyer avec ces détails compliqués!"


***

Tous les bateaux sont désormais partis. Le vaisseau noir devance largement tous les autres concurrents, suivi de, dans l’ordre, l’Aigle des Océans, l’Echangeur et le Rubis Sanglant. Ces trois là se tiennent au coude à coude et voguent presque côte à côte, à quelques dizaines de mètres de distance seulement. Les derniers sont sans conteste les elfes et les nains. Les premiers, qui avaient normalement l’avantage de la vitesse, semblent en proie à une machinerie visant à les ralentir fortement. Les nains, eux, sont lents, bien que costauds, et trainent la patte.

(((Pas d’incident pour vous pour l’instant. Nous sommes aux environs de la mi-journée, et vous avez un moment libre de navigation paisible jusqu’au soir, après la tombée du soleil. C’est l’occasion de faire connaissance avec les PNJ, ou entre vous. Je ferai répondre régulièrement les PNJ à qui vous vous adressez.)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Mar 19 Mai 2009 21:41 
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Je détournai mon regard vers le capitaine en l’entendant s’esclaffer. De tous ceux présents, il était celui qui ressemblait le plus à l’idée que je me faisais, enfant, d’un pirate ; comme sorti tout droit d’une fable. Son crochet, sa jambe de bois et son œil unique ; tout l’attirail était là, mais c’était surtout de le voir rire face au danger qui faisait de lui un vrai modèle de pirate. J’ajoutai involontairement un sourire aux mots prononcés car je me souvins qu’à une époque, suivant ma résolution de donner sens à toutes choses imperceptibles, j’avais certifié l’existence de l’âme sur le seul fait qu’on voulait bien trop souvent nous la prendre.

J’observais encore le capitaine lorsque le Lykor me répondit. Je me tournais alors vers lui, chassant une mèche du devant de mon visage avec élégance et laissais dans un coin de mon esprit la suite de mes réflexions sur le capitaine et son tempérament surement plus sournois et secret que le mien.

Nul doute que cette arme étrange venait d’un endroit insolite, mais plus il s’avançait dans son récit et plus je sentais venir le moment où, comme un piège qu’on réserve aux gens trop curieux, un mot ou une phrase allait me faire comprendre que cela n’est pas mes oignons.

Me dépasser ? Le mot qui au début me sembla exagéré se trouvait être très en dessous de la réalité !! Partagée entre mensonge et sensationnel, je suivais ses paroles avec attention. Quelque chose m’empêchait de croire à la supercherie, et je cherchais dans ma mémoire un moment et un endroit où ces termes avaient été évoqués avant aujourd’hui. Mon esprit travaillait encore d’arrache pied pour se souvenir lorsqu’il s’arrêta de parler. Le silence s’installa entre nous pendant quelques secondes, mais j’espérais que mon regard suffirait à le convaincre que je n’étais nullement brusquée par les derniers termes utilisés.

-Vous ne m’ennuyez pas, bien au contraire. Il y a dans notre pays une vieille légende … si vieille qu’elle ne fait pas partie des poésies et fables contées habituellement. Je l’ai apprise il y a longtemps mais je ne me souviens que d’un ou deux passages. -je fermais les yeux pour laisser mes souvenirs remplir d’instinct les deux vers qui me revenaient à l’esprit-
Gardés secrètement,
Lieux de paix et de savoir
Préservés des tourments,
Libérés par leurs pouvoirs

Reflets de brume, porte floue
Ta vie s’ouvre à nos yeux
Future victime d’un monde fou
Prend bien garde à tes vœux

On dit souvent pour donner plus de vie aux rêves que les légendes sont basées sur du réel, et j’avoue être partagée entre le désir de tout connaître et accepter votre réserve. Mais comme on dit chez nous : toutes choses ignorées sont appelées à être connus.
En tout cas, je suis flattée que vous pensiez que je sois capable d’en saisir les tenants … même si ce n’était là qu’une manière polie d’attendrir mon coté basique -
j’accompagnais mes derniers mots d’un sourire espiègle et enjôleur, avant de reprendre sur un ton plus posé et sérieux-
Et tant qu’on est sur le tableau des inconnus, - je me redressai et me retournai face au bastingage en désignant de la main tout ce qui se trouvait autour de nous - je n’ai comme expérience maritime que le travail sur les quais et des longues heures à écouter les marins entre eux … mais malgré tout, si d’aventure je peux me rendre utile à bord, n’hésitez pas à m’apprendre ce qu’il me faut savoir.

Droit devant moi se trouvait un bâtiment sombre aux voiles blanches et noires, que j’identifiais comme étant l’échangeur bien que j’eusse plus de mal à retrouver l’origine des occupants. Devant lui, un autre navire impressionnant fendait les flots et, alors que je respirais l’air marin et sentais l’embrun sur mon visage, je me demandais combien d’heures allaient s’écouler avant que tous ne deviennent nos ennemis.

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Dernière édition par Madoka le Sam 18 Juil 2009 21:10, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Mar 19 Mai 2009 23:34 
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Le Liykor rouquin attendit l’instant un sourire mystérieux avant de répondre à Madoka.

« Les vers que vous avez cité à juste titre disent vrai, ma foi. Pour faire simple et ne pas ouvrir cette boite de Pandore qui dévoilerait trop de secrets, je vous dirais simplement que cette arme n’existait pas sur ce monde, avant que je l’y apporte. Il n’est pas nécessaire de savoir comment je l’ai acquise, ou d’où elle provient si ça n’est pas d’utilité directe. Vous en apprendrez peut-être plus petit à petit en vous intéressants à des choses nommées fluides temporels et spatiaux. Mais je ne suis qu’un usager de ces choses qui me dépassent, et je ne me sens pas suffisamment compétent pour vous éclairer avec exactitude sur les tenants et aboutissants de ces choses là… »

Il marque une courte pause, le temps de prendre une petite respiration et de s’humidifier la langue en la faisant claquer contre son palais de carnivore, puis il poursuit :

« A ce bord, et pour le moment, ma foi… Je ne vois d’autre tâche que celle de trouver avant d’autres la réserve de rhum ! Qu’en dites-vous ? Les pirates en sont tellement friands qu’on dit qu’un bateau en manquant est voué au naufrage… Espérons que ce n’est pas le cas ici… »

Et il t’envoie un clin d’œil tout en s’assurant que le capitaine, à sa barre, n’a rien entendu…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Ven 22 Mai 2009 21:37 
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Une fois de plus ses deux natures profondes étaient en conflit, le Shaakt en lui essayait de tendre l'oreille afin d'acquérir le plus d'information possible sur les "sous-races" autour de lui avec une méfiance naturelle. L'humain en lui était attiré comme un papillon par une flamme par Leena, ses yeux irrésistiblement attirés par ce corps qu'elle laissait outrageusement voir, ses doigts caressant légèrement le bras qu'il tenait et dont il avait brièvement observé le tatouage.
(Trop brièvement!)
Aussi lorsqu'il reporta son attention sur le dessin gravé sur la peau de l'humaine il réussit tout de même à entendre la question de Madoka, bien que la distraction fut forte et que seule une partie de lui en concevait le besoin.

- Quelqu’un a une idée de ce qui s’est vraiment passé là bas ?

Son oreille elfique se tendit, attentive aux réponses à propos de ce qui avait résonné si profondément en lui au moment du départ, mais la première réponse qui fut celle de Burgh ne l'intéressa que vaguement et donna amplement raison à sa moitié humaine qui lui commandait de n'accorder mon attention qu'à celle qui en était digne. Sa seule réaction face à la réponse du barbare à la peau grise fut un discret haussement d'épaule, il se reporta alors vers Leena afin de ne rien perdre de son charme qui ne le laissait pas indifférent. Aussi n'avait-il manqué ni la charmante roseur qui lui avait coloré les joues à l'évocation de l'image florale, ni le fait qu'elle semblait très intéressée par tout ce qui le touchait, ni qu'elle c'était laissé prendre le bras prenant un plaisir manifeste à se faire manipuler ainsi. Lorsque la voix de la pirate chanta à ses oreilles, sa partie humaine n'y tenant plus, il lui accorda une attention totale et légèrement abrutie, ses yeux remontant lentement vers les lèvres d'où s'échappaient ces sons délicats.

« Tu sors de prison ? Waow…T’es un évadé ? Comment tu t’y es retrouvé ? Vol, meurtre, viol ? Mon tatouage ? Ouais il est chouette hein ? Hmm j’en ai un autre, tu sais, mais celui-là je ne le montre pas ici… Si ça t’intéresse, quand on aura un peu d’intimité… »

(Si ça m'intéresse? Et comment que ça m'intéresse... Un peu d'intimité...)
(Eh! Je ne vais tout de même pas partager la couche d'une humaine!)
(Et pourquoi pas?)
(Suffit! C'est pas assez que je soit sur un navire entouré d'inconnus potentiellement? Faut en plus que je me mette potentiellement à dos les autres hommes de l'équipage? Sans compter l'autre humaine!)
(C'est vrai, peut être serait-elle jalouse de l'intérêt que celle-ci me porte...)
(Je sous-entendais qu'elle n'accepterait surement pas ce genre de débauche...)
(Il y a une possibilité d'intimité!)
(Sérieusement... Je crois vraiment que sur un bateau on puisse avoir une quelconque intimité?)
(Il est vrai que c'est louche, mais qu'y puis-je?)
(Un mâle n'a rien à dire contre les désirs d'une femelle, mais ça va compliquer les choses.)
Alors qu'il se demandait si les avances de la jeune femme étaient un piège -selon sa moitié Shaakt- ou si c'était simplement qu'il l'attirait réellement -selon sa moitié humaine- il fut interrompu dans ses réflexions par la voix rocailleuse du nain qui lui brisa son élan. Ainsi au moins un membre de l'équipage avait remarqué son métissage, il ne savait pas si c'était bon ou mauvais, par contre il était clair que le nain était premièrement guérisseur et deuxièmement antipathique. De plus Glenor semblait sous-entendre qu'il était pour quelque chose dans ce qui c'était passé au port, la méfiance ne l'en rongea qu'avec plus de vigueur. Seulement la réticence que lui inspirait la situation avait beau être très forte, ce qu'on lui avait inculqué à Caix Imoros et, dans une moindre mesure, son attraction pour Leena le ramenèrent à la réalité : il était soumis aux désirs du genre féminin. Évidemment il valait mieux que ça ne s'ébruite pas...
(Et pourquoi pas?)
(J'ai pas vraiment envie de me faire mener par le bout du nez encore une fois!)
(Bah c'est agréable...)
(Si se faire marcher dessus est agréable je suis masochiste.)
(Comme tout Shaakt mâle qui veut avoir un descendance.)
(Je croyais que c'était moi qui parlait pour le côté Shaakt?)
(Qui a dit que ça devait être fixe?)
(...)
Quoi qu'il en soit il détourna son attention des autres membres de l'équipage et remonta son regard jusqu'à l'œil de Leena, dont il n'avait cessé d'observer les lèvres, plongeant son regard dans celui-ci comme il aurait plongé dans le vide et un sourire en coin naquit sur son visage sans qu'il n'en ai vraiment conscience. Puis il se mit en devoir de lui répondre, le silence qui c'était glissé entre les propos de la demoiselle aurait pu paraitre charmant au vu du fait qu'il n'avait détaché son regard du corps de celle-ci et que même si son visage reflétait un certaine vacuité cela pouvait très bien s'expliquer par l'effet potentielle des charmes de celle-ci. Mais lorsqu'il eu reporté ses yeux dans celui de son interlocutrice on pouvait y lire un intérêt certain alors qu'il lui répondait de sa voix basse.

"Je pourrais vous dire tout ce que vous souhaitez savoir sur moi lorsque nous aurons... Un peu plus d'intimité. Nous pourrons alors nous atteler à ces fameux tatouages et vous m'en direz et... montrerez plus."

Chaque pause semblait cacher un sous-entendu, le regard appuyé semblait induire qu'il n'y avait qu'eux qui pouvaient comprendre le sens réel de ces propos et que ceux qui étaient autour n'avait guère d'importance. D'ailleurs il ne prêta que peu d'attention au capitaine qui riait comme un dément ou à l'attention que Madoka portait sur l'arme de Fido et les explications de celui-ci quand à sa provenance. Il semblait pris dans les filets de Leena et c'était clairement visible.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Ven 22 Mai 2009 22:58 
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La demoiselle aux cheveux vifs se mordille la lèvre en jetant au semi-shaakt des œillades coquines trahissant l’excitation d’une jeune humaine face à la rencontre d’un aventurier charismatique qui semble répondre à ses avances.

« En attendant une intimité plus personnelle, si on s’écartait un peu du monde pour que tu me racontes tous tes secrets, ton histoire, les dangers que tu as bravé ? Oui, viens ! »

Sa petite main s’empare alors de ton avant-bras, et elle te tire vers un coin du pont où il semble y avoir moins de monde : la proue du navire. Arrivée là, elle te lâche et inspire l’air marin tout en tournoyant sur elle-même pour s’installer contre la rambarde.

« Alors, dis-moi tout… »

Elle se tortille les doigts, fébrile…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Sam 23 Mai 2009 04:37 
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Draast comprit qu'il était arrivait à l'effet qu'il désirait lorsqu'il vit Leena se mordiller la lèvre et lui faire des œillades encore plus appuyées, décidément la demoiselle n'avait pas froid aux yeux. Il ne savait pas si toute les humaines étaient aussi vives et directes dans leurs attentes mais cela lui rappelait grandement Sanguine, son ancienne "maitresse", mais sans la cruauté et le sadisme dont elle faisait preuve au quotidien. Il avait été sa chose pendant de trop nombreuses années pour pouvoir louvoyer dans Caix Imoros, où les femmes règnent, avec le vent en poupe. Seulement maintenant que c'était finit il s'apercevait, face à cette humaine qui savait ce qu'elle voulait, que seul ce genre de femme pouvait décemment l'intéresser. Aussi lorsque la pirate l'entraina à l'écart vers l'avant du navire il n'opposa aucune résistance, l'humaine pouvait sentir une légère raideur dans les muscles de son bras mais guère plus. Une fois qu'elle le lâcha il resta là où elle l'avait laissé en la regardant, non en la parcourant du regard de haut en bas avec une étincelle appréciatrice dans ses yeux d'émeraude. Les apparences sont parfois trompeuses, il en était un vivant exemple, qui aurait pu dire qu'il était partiellement humain lorsqu'il fermait ses yeux? Mais la fraicheur et la spontanéité de cette jeune femme, qui a première vue avait perdu non seulement sa main mais aussi son œil gauche et la faisait passer pour une louve de mer, étaient autant de cadeaux qu'il n'avait pas attendu. Aussi étrange que cela puisse paraitre cela le poussa à redevenir méfiant, une rose possède des épines aussi belle et fraiche soit-elle mais des épines masquées faisaient aussi mal -voir plus- que des épines apparentes. Aussi lorsqu'elle s'installa contre la rambarde il en était à peser la mesure de vérité qu'il égrènerait dans ses mensonges et la voix claire et fraiche de Leena l'aida fortement à faire ce choix.

« Alors, dis-moi tout… »

Le fait qu'elle manipule aussi légèrement son crochet alors qu'elle attendait qu'il se décide à lui ouvrir son passé lui rappela bien inutilement que sous le gant de velours pouvait se cacher une main de fer.
(Moi je vois juste un crochet de métal.)
(Qui te dit qu'elle a pas une gaine de velours pour mettre dessus la nuit?)
(Un crochet de métal dans une gangue de velours. C'est un coup à revoir l'expression! Alors n'oublie pas qu'un crochet éventre plus facilement qu'une main.)

"Tout..."

Répéta-t-il de sa voix basse qui se fit songeuse, Draast s'approcha de Leena et passa le dos de sa main noire sur la joue de l'humaine avant de lui expliquer quels dangers elle encourait en sachant son histoire.
(Elle aime le danger, c'est bon ça!)
(Si je lui raconte trop elle va mourir entre les mains des envoyés de Sanguine, c'est bon ça!)

"Le Tout qui fait partie de mon passé est trop considérable pour vous être conté en une fois, demoiselle. Et il faut que je vous avertisse que vous encourrez un grand péril lorsque vous en saurez plus sur ma personne, je m'en veut de vous imposer un tel fardeau mais je vous sais assez brave pour l'encourir. Cependant il vous faut prendre garde à qui vous confiez un tel secret et de cela vous comprendrez l'utilité lorsque vous saurez d'où je viens."

Tout en l'avertissant il s'approcha d'elle avec une lenteur calculée et s'installa lui-même contre la rambarde afin d'être suffisamment proche d'elle pour qu'elle l'entende alors qu'il baissait sa voix, murmurant comme pour un secret jalousement gardé, mais juste assez éloigné pour que la distance donne envie que la personne souhaitant un contact physique en soit frustrée.
(Comme moi quoi.)
(Je ne suis pas frustré! L'attente rendra le contact plus doux encore.)
(Sauf que si je ne me retenais pas, je la toucherais bien plus que ça...)
(... Il y a un fond de vérité.)
(Misérable... C'est misérable, Sanguine, Elle, m'imposait clairement les limites et je n'avais pas à me plier à ce genre de jeu.)
(Le jeu en vaut la chandelle!)
(J'en doute, cette humaine a trop peu à miser.)
Il fit une légère pause le temps de la laisser jurer qu'elle n'en parlerais à personne mais qu'elle le fasse ou non il continua, tout dans son ton et dans ses manières laissaient à penser que juré ou non elle devait tenir sa parole et sa langue.
(Comme si une humaine aussi volubile pouvait tenir sa langue, surtout avec son crochet...)

"Vous devez savoir, j'en suis sûr, que nous autre Shaakt avons une durée de vie plus longue que la votre. Aussi cette histoire est-elle ancienne pour vous, à l'époque j'étais esclave à Caix Imoros, car en ce lieux sombre et torturé les femmes règnent en maitresses dure et impitoyables. Les mâles sont y sont pour la plupart esclaves ou guère mieux, je fut emprisonné pour le bon plaisir d'une de ces maitresses, la torture étant un jeu exotique qu'Elle affectionnait. Je ne peux vous dire son nom, ni les sévices que je souffris mais je peux vous dire que ce ne fut pas vain. En effet, de part sa passion pour mes souffrances elle finit par me tirer des cachots pour m'amener à sa propre maison. C'était amplement plus pratique pour me torturer à son gré mais cela me permettait de m'extraire des sombres entrailles que sont les souterrains de Caix Imoros.

Cela peut sembler bien simple, mais en réalité nous parlons de dizaines d'années de sombres souffrances dont seul le décor changea... Seulement une fois extrait des profondeur, je chérissais l'espoir d'avoir l'opportunité pour m'évader de cette prison de douleur. Ce me fut permis, grâce aux arcanes de la magie noir et l'inattention de ma geôlière, elle fit l'erreur de me laisse un jour sous la simple surveillance des gardes de sa maison. Perclus de douleur j'arrivais néanmoins à me tenir face à ces deux dernier rempart entre moi et la liberté et la brume noir de la mort les a étreint avant qu'ils puissent me retenir.

Ainsi je me jetais tête la première en dehors de ma geôle, dans les rues tortueuses de la ville sombre, le subterfuge qui me permis d'en sortir doit quand à lui rester inconnu au cas où si par malheur je me retrouvais de nouveau enchainé dans ce lieux maudit."


Évidemment ça ne c'était pas exactement passé comme ça.
("pas exactement"? C'est une fable de première qualité ça monsieur!)
En effet, tout d'abord son histoire ne commençait pas réellement à Caix Imoros, ensuite il avait effectivement échoué dans les cachots où on l'avait torturé mais on l'avait gardé en vie uniquement pour pouvoir retrouver son père. Puis il avait réussit à être accepté comme émissaire auprès de Silberschatten, seulement pour recueillir des informations dans la sombre ville il avait besoin d'un appui féminin et Sanguine -la "geôlière" de la jolie fable- le lui procura en échange du fait qu'il devait lui être entièrement dévoué. Après avoir eu les renseignements dont il avait besoin pour commencer sa quête il avait tout simplement pris la poudre d'escampette en volant l'argent de sa maitresse. L'humaine à qui il venait de raconter "son" histoire n'en savait pas assez pour être dangereuse pour lui mais assez pour que ce soit dangereux pour elle. Les envoyés de Sanguine ne laisserait pas en vie ceux qu'ils interrogeraient et qui se révélait connaitre un Draast. Il se rappelait que son ancienne maitresse appréciait tout particulièrement la guilde des "nettoyeurs" qui se vantaient de ne laisser aucune trace après leur passage. Durant tout le "récit", le regard de Draast n'avait cessé de parcourir le corps de la Leena. Seulement on aurait pu remarquer que la vacuité de ce regard n'était pas entièrement due aux souvenirs et que le tatouage l'accrochait avec une régularité étonnante.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Sam 23 Mai 2009 12:08 
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La jeune humaine écoute avec un intérêt évident la narration de ton histoire. À chaque mot, elle semble retenir sa respiration, qui se fait presque haletante à mesure que l’aventure que tu décris progresse. Lorsque tu énonces les derniers mots, elle s’approche encore plus de toi, et effleure ton bras de sa main valide.

« Oh… Comme c’est excitant ! Encore, encore, raconte-moi comment tu t’es retrouvé dans les geôles de Kendra Kâr ! Promets-moi de me prendre avec toi, toujours… le danger a l’air omniprésent à tes côtés ! à deux sur ce navire pirate, nous vivrons l’aventure ! Hihi ! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Sam 23 Mai 2009 21:41 
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Devant une auditrice d'apparence aussi attentive Draast ne peux s'empêcher de baisser légèrement sa garde, sa méfiance s'émoussant même fortement lorsqu'elle finit par s'approcher de lui et de lui effleurer le bras. Sauf que non seulement elle en réclame encore, après tout il aurait dût le prévoir elle lui avait demandé comme il c'était retrouvé en prison, mais en plus le récit l'a tant enthousiasmé qu'elle lui demande une promesse et qu'elle commence à se faire des idées.

« Oh… Comme c’est excitant ! Encore, encore, raconte-moi comment tu t’es retrouvé dans les geôles de Kendra Kâr ! Promets-moi de me prendre avec toi, toujours… le danger a l’air omniprésent à tes côtés ! à deux sur ce navire pirate, nous vivrons l’aventure ! Hihi ! »

(Eh, je veux bien faire l'objet de plaisir à la limite mais faut pas trop m'en demander, quelque heures et elle veut déjà lier son destin au mien, les humains sont vraiment aussi inconstant?)
(Au moins ça montre qu'elle était vraiment attentive et qu'elle ne joue pas un rôle, mais ça ferait un poids de plus à supporter... Elle va me courir après c'est sûr!)
(Ou alors elle jouait très bien et elle est en train de me mener en bateau.)
(La seule personne qui mène le bateau c'est le capitaine là...)
Autant sa méfiance c'était émoussé quelques secondes auparavant autant son attirance pour la pirate pris une douche froide à la mention de la prendre avec lui. Cependant sa moitié Shaakt voulait tenir et voir si ce n'était réellement qu'une jeune humaine à la tête creuse qui recherche le danger ou si ce n'était qu'une facette admirablement mise en valeur pour le perturber. Aussi avant de lui en raconter "Encore, encore" il pris délicatement le pendentif de Leena, en faisant attention à bien caresser la peau du ventre à nue de l'humaine dans le mouvement, et l'amena à lui pour jouer avec. En faisant cela il reporta son regard d'émeraude dans l'œil unique de son interlocutrice avec un demi-sourire charmeur, le contact fugitif avec la chaleur qu'irradiait celle-ci fit ressurgir toute les envies de sa moitié humaine et il se sentit plus apte à continuer de charmer la pirate. Il glissa bien, volontairement bien entendu, sur la promesse de la prendre avec lui et sur la possibilité qu'il continue à se voir après le séjour sur le navire pour entrer directement dans le vif du sujet. Les évènements étant récents il n'eut qu'à les embellir un petit peu autant pour éviter de livrer la vérité que de fausser les pistes si les agents de Sanguine tombait sur elle. Il s'humecta donc les lèvres avant de poursuivre sur le même ton que précédemment.

"Vous souhaitez savoir ce qui m'a permis de visiter les cachots de la ville que nous venons de quitter? Eh bien, pourquoi pas? Ce n'est guère passionnant mais pour vous je veux bien faire un effort..."

(Ça c'est sûr que c'est pas passionnant, toquer à la porte d'une si grande ville en pleine nuit il faut être fou.)
Il fit une petite pause comme s'il avait besoin de se remémorer parfaitement les circonstances qui l'avait mené à faire de la prison dans la ville blanche, mais c'était surtout pour accroitre l'attention de son auditrice. Dans le même but il posa le médaillon sur ses lèvres alors que son regard gagnait un peu de vacuité, il n'était peut être pas ménestrel mais il avait dût tant mentir pour sauver sa vie que l'art de conter lui avait paru aussi important que le contenu du conte.

"C'était par une nuit sombre où la lune ne me laissais que ma vision Shaakt pour me permettre de me déplacer dans le noir, une belle nuit finalement. Mais une nuit propice aux rencontres de mauvaises augures, alors que je cheminais vers Kendra Kâr je fus assaillit par des bandits. Ils n'avaient peut être pas remarqué à quel point il était futile de s'attaquer à un Shaakt dans le noir ou peut être attaquaient-ils en désespoir de cause...

Quoi qu'il en soit, un rude combat s'engagea, la mort semblait couler de mes doigts mais leur nombre restait leur avantage premier. Seulement alors que le combat était déjà bien entamé, la garde de Kendra Kâr nous tomba dessus. Ils ne firent pas de quartier et nombre de malandrins périrent sous les flèches et sous le pouvoir de la mort. Seulement lorsque je voulut remercier ceux qui c'était inconsciemment porté à mon secours, je ne reçut en tout et pour tout qu'un grand coup sur le crâne qui m'assomma sur le coup.

Et lorsque je repris mes esprits j'étais sur la paillasse d'une des cellules de la milice. Pour achever l'histoire et expliqué comment j'en sortis indemne je vais continuer un petit peu... "


Il fit de nouveau une pause et replaça le collier au niveau de son nombril, en effleurant à nouveau l'épiderme sensible de Leena de manière un peu plus appuyé, cela va sans dire. S'humectant à nouveau les lèvres et ayant repris son souffle il acheva le récit.
("le récit"? Et moi qui ne voulait pas passer pour un beau-parleur tout à l'heure...)
(Manqué, retentez votre chance pour 2 Yus.)

"... en réalité le chef de la milice m'avait pris pour le chef de bandit en train de châtier ses hommes parce qu'ils avaient faillit lors d'un assaut contre une caravane approvisionnant la ville blanche. C'est pour cette unique raison qu'on me garda en vie et que l'on m'interrogea quelques heures à peine après mon éveil. Ils ne tirèrent évidemment rien de moi, que j'ai été avec les bandits ou pas je ne leur aurait rien dit de toute manière, seulement ils avaient fait la bêtise de me sortir de ma cellule pour m'interroger. Aussi lorsque mon compagnon de cellule -un Liykor noir- s'agita de manière assez bruyante ils ne purent que se séparer pour nous surveiller tout deux, personne n'est pas à l'aise face à la bestialité et au potentiel meurtrier d'un Liykor.

Ce fauve les faisaient tous tellement trembler que je n'eus aucun mal à encourager les gardes restant à vérifier que leurs collègues n'étaient pas en train de se faire dévorer. Après tout, que pourrais-je faire dans le sous-sol de la milice? Seconde erreur, ils me laissèrent effectivement et je pus m'échapper discrètement vers la surface. Lorsqu'un milicien m'arrêta à l'étage supérieur je lui répondis avec un air scandalisé qu'il y avait méprise sur l'individu et que je ne m'étais pas échiné à le répéter à son supérieur pour recommencer. Il ne me restait plus qu'à rejoindre le port et embarquer sur ce bateau."


Il avait achevé son récit, mais, autant pour ne pas se laisser embarquer dans une autre histoire qu'il devrait inventer que pour en savoir plus sur Leena et essayer de vérifier si elle jouait la comédie avec un art consommé, il relança la conversation en la prenant comme sujet de discution.

"Mais assez parlé de moi... Et vous demoiselle, je me languis d'en savoir plus sur votre vie, vos espoirs, sur vous."

Tout en se penchant vers elle et en lui chuchotant ces quelques mots il lui pris la seule main valide qu'elle avait entre les deux siennes en espérant que le contact physique lui embrumerait autant le cerveau qu'il embrumait sa moitié humaine.
(J'suis pas... Embrumé...)
(Ah oui? Et de quelle couleur est son tatouage?)
(Orange rayé de blanc?)
(Ah non... Mais c'est plus agréable à regarder c'est vrai.)


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Dernière édition par Abeausir le Mer 27 Mai 2009 01:48, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Dim 24 Mai 2009 11:02 
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Les bateaux voguaient si près les uns des autres que l’orque aurait sans doute pu en toucher un en lançant le pied de chaise que j’avais toujours en main. Du coin de l’œil, je veillais sur le Lykor et son sourire d’où je ne décelais aucune certitude d’intention ; allait-il poursuivre dans une conduite de moquerie gentillette face à ignorance ? Ou garder une réserve digne d’un gardien d’un secret dangereux ?

J’essayais en vain de retrouver les autres vers de cette vieille légende pour mieux comprendre ces propos, et je me heurtais à une drôle de sensation, quasi nouvelle compte tenu de mes principes. La curiosité naissait en moi comme une infection s’empare d’un tissu jusqu’à y détruire toute vie. Un paradoxe étrange dont le sens caché m’effrayait autant qu’il m’attirait ; j’avais refusé depuis longtemps toute forme de curiosité personnelle, une manière en soi de n’apprendre que les choses inhérente à une mission, de ne jamais mêler mes sentiments ou intérêts personnels à ma vie … d’avant.

Loin de mon pays, et loin des dangers d’une trop grande indiscrétion vis-à-vis de mes peurs, je pouvais me laisser à quelques savoirs extérieurs à la mission directe, aussi mystérieux soient-ils ; ou plus précisément, d’autant plus qu’ils étaient une énigme. Même si cela ne me mènerait à rien au final, je gardais dans un coin de ma mémoire ces mots étranges, teintés de magie.
(Fluides temporels et spatiaux)

A son silence, je quittais des yeux la mer et les autres navires et me tournais vers lui. Je souris et laissai échapper un petit rire surpris en l’entendant parler de rhum. J’ouvris la bouche pour décliner l’offre prétextant, à raison, ne pas vouloir m’éloigner des autres en cas de changement d’ordres. Mais à la réflexion, son idée avait un avantage certain …

- Nous pourrions en profiter pour visiter ce navire, après tout, mieux on connaît son territoire et mieux on le défend. Je fis un pas en avant de manière théâtrale, ouvris les bras vers la proue et la poupe du bateau. Par où commençons-nous nos recherches ?

J’attendis quelques secondes avant de reprendre sur un ton anodin.

Vous avez déjà par le passé navigué sous les ordres du capitaine du rubis sanglant ?

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Dernière édition par Madoka le Sam 18 Juil 2009 21:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2: Le Rubis Sanglant
MessagePosté: Mar 26 Mai 2009 12:05 
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Leena continue à écouter inlassablement les récits palpitants de Draast, non sans les ponctuer de petits hoquets de surprise et d’attention, comme si elle était prise dans l’histoire au plus haut point, partageant le danger du conteur au moment où il a vécu ces situations. Lorsque le semi-elfe lui demande à son tour de raconter sa vie, elle se contente de se rapprocher de lui pour lui déposer un petit baiser sur la joue, posant sa main valide contre son torse, puis s’écartant avec un sourire mystérieux…

« Nous aurons toute l’occasion de faire connaissance en…profondeur, une fois la nuit tombée… »

Et comme une étincelle fugitive, elle disparait en trottinant vers les autres, te lançant un dernier regard avant de pénétrer à l’intérieur du navire pirate… Elle demeurera introuvable jusqu’au soir…

Du côté de Madoka, Fino se contente de répondre à sa demande d’un signe approbateur de la tête et d’un sourire.

« Par la réserve, voyons… Et je c’est la première fois que je navigue sur ce bateau, bien que mon expérience sur les mers ne soit plus à prouver. »

Et vous vous lancez pour le reste de l’après-midi dans l’exploration du bateau. La réserve, vous la trouvez aisément, c’est la seule pièce qui est gardée par un marin de l’équipage armé d’un sabre d’abordage, qui vous fait gentiment savoir que vous n’êtes pas les bienvenus là. Fino reste avec l’Ynorienne pour la suite des recherches. Vous savez accéder à toutes les pièces, hormis le bureau du capitaine. Visiblement, il n’y aura pas de cabine individuelle, mais un dortoir commun unique…

Le soir venu, après une demi-journée de voile, le trio de tête reste identique. Le bateau noir est invisible, loin devant, et les nains et elfes sont depuis longtemps distancés, laissés loin derrière et invisible, désormais, eux aussi.

Alors que le soleil se couche en un crépuscule rougeoyant, le Capitaine pirate lance un appel sur le pont.

« Yoohohooo, les gars, écoutez-moi tous ! Vous vous êtes inscrits chez les pirates, et c’est pas pour rien ! J’trouve qu’on a trop d’concurrents, il est temps d’en éliminer ! Vous voyez le navire de Tulorim ? Son équipage s’est fait réduire en charpie sur les quais, il ne nous résistera pas longtemps ! Branle-bas de combat, sortez vos armes et vos grappins ! Ce soir, on coule un navire ! Hahahaaaa ! »

Et il tourne frénétiquement sa barre pour prendre le vent de la manière la plus idéale possible afin de rattraper l’Echangeur… Devant, l’Aigle des mers poursuit sa route…
Sur le pont, l'équipage du Rubis-Sanglant se prépare au combat. Burgh saisit sa hache dans un rictus hargneux, Glenor son marteau, et semble se concentrer alors qu'une aura un peu lumineuse semble le cerner. Fino s'approche de Madoka avec son arme mystérieuse.

"On va les avoir..."

Et Leena, réapparaissant comme de rien, tient dans sa main valide un sabre courbe, prête à grimper sur le navire ennemi...

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