Inscription: Lun 5 Mar 2012 02:10 Messages: 40
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------------------------------------------ Nom : Ezrakiel Classe : Fanatique Race : Humaine (Kendrane) Age : 27 ans Description physique et de la personnalité : Ezrakiel est une jeune femme de 27 ans, au physique agréable et entretenu. En effet, ses diverses recherches l'amènent souvent à braver des lieux hostiles et défendre chèrement sa vie, nécessitant un exercice physique quotidien. De composition fragile, ceci est d'autant plus important pour elle qu'elle part avec un désavantage naturel. Elle passe une grande partie de son temps à s'assurer d'être au meilleur de sa forme physique avant d'entreprendre toute nouvelle « sortie » comme elle aime à qualifier ses expéditions de recherches. Elle porte le plus généralement un haut noir très court lui garantissant une mobilité maximale, au détriment d'une protection quelconque. Elle est toujours couverte d'un capuchon de la même couleur, visant à dissimuler son visage en public pour minimiser les chances qu'on le reconnaisse. Le changement récent dans ses méthodes de recherches, lié à la découverte de ses fluides obscurs, lui vaut effectivement l'animosité de certains. Elle garde bien évidemment ses recherches secrètes, mais il arrive parfois qu'un individu étroit d'esprit en saisisse la teneur et s'en offusque, pour employer un euphémisme. Il est en effet assez compliqué de faire des recherches sur la mort au sens où l'entend Ezrakiel sans pouvoir être... témoin, dirons-nous du processus naturel consistant à mourir, et donc transiger quelques uns des points de moral les plus répandus. Sous son capuchon, elle garde ses cheveux courts, afin d'éviter qu'ils ne lui masquent la vue lors d'un moment peu opportun. Ses yeux vert émeraude luisent d'un éclat surprenant et semble vouloir percer les secrets que chacun garde enfoui en soit. Elle arbore fièrement un tatouage tribal noir sur le ventre, dont elle seule connaît la signification et l'origine. On ne sait s'il s'agit d'un secret important pour ses recherches où d'une coquetterie de sa part. Ezrakiel est obsédée par sa seule et unique motivation, percer le mystère de la mort. Qu'il s'agisse là d'une fin en soi où d'un moyen pour accéder à un autre but, moins-avouable, difficile de le dire. Peu nombreux sont ceux qui la connaissent suffisamment bien pour qu'elle puisse leur parler avec franchise de ses véritables motivations. Elle n'a pas toujours été ainsi, mais les fluides obscurs qui se sont révélés à elle alors qu'elle était sur le point de commettre l'irréparable l'ont métamorphosée... Lui accordant la renaissance et une seconde chance de mener à terme ses recherches, en échange d'un profond déséquilibre mental. L'Inconnu ( avec un grand « I ») lui inspire la plus grande curiosité et parfois une peur panique, qu'elle surmonte généralement rapidement pour se livrer pleinement aux recherches nécessaires à son étude. Son passé reste assez flou, elle-même n'en parlant jamais. Ayant rompu tous les liens qui l'unissait à sa famille et ayant potentiellement changé d'identité pour s'assurer de pouvoir mener ses recherches sans perturbations externes, il est très compliqué d'établir des faits concrets sur ses origines. Sa physionomie laisse entendre des origines Kendranes, et ses capacités intellectuelles trahissent une éducation poussée, mais difficile d'en savoir plus. Manipulatrice, elle parvient généralement tout à fait à masquer ses intentions jusqu'au moment où il est déjà trop tard pour lutter contre ce qui est en train de vous arriver... Biographie (résumé) : Enfin. Il m'aura fallu de nombreuses années avant de me décider à écrire ce journal, mais j'en ai passé bien trop dans la frustration de l'échec pour me permettre de prendre le risque d'oublier tout ce que j'ai découvert. La nature de mes recherches entraîne parfois des conséquences secondaires...imprévues, et pour le moins désagréables. La perte de mémoire n'en fais pas partie à ce jour, mais il vaut mieux prévenir que guérir. J'ai trop retardé l'échéance, et la tâche qui m'attend est d'une telle ampleur que je préfère ne prendre aucun risque. On ne devient pas immortelle tous les jours, après tout.
Le plus dur lorsque l'on raconte une histoire est toujours de commencer. Celle de ma vie étant particulièrement complexe, la tâche en est d'autant plus ardue. Je pense que le plus simple est de débuter là où tout a commencé, la peur de l'inconnu. Elle est tapie au fond de nous tous, j'ai juste eu le courage que nombre n'ont pas, je l'ai regardé en face, dans le blanc des yeux... et je l'ai anéanti. L'inconnu ne m'effraye plus, désormais. Je n'ai pas encore atteint le savoir auquel j'aspire depuis de si longues années, mais aujourd'hui je ne doute plus d'y arriver un jour. J'ai toujours crains manquer de temps, mais ce n'est plus un problème. En effet, lorsque l'on a vaincu la mort elle-même, que peut le temps contre nous ? Rien.
Afin que rien ne se perde, voici mon histoire...
J'ai toujours eu peur de ce que je comprenais pas, ou n'arrivais pas à cerner. Cela a commencé par la peur du noir, bien plus rationnelle qu'on ne le croit. Il n'y a rien de plus naturel que la peur du noir. Le noir regorge de choses qu'on ne peut voir, qu'on ne peut prédire, et dont on ne peut se protéger. Cela a continué avec une peur panique des eaux profondes. Comment savoir ce qui se terre au fond d'un lac aux eaux troubles ? Les baigneurs insouciants sont aussi exposés à une éventuelle menace venant des profondeurs qu'un pigeon dans la gueule d'un loup. J'ai dédié mon enfance, parfois malgré moi, à me débarrasser de mes peurs, les unes après les autres. Chaque fois que je parvenais à élucider un mystère ou m'assurer de la nature de telle ou telle chose, l'inconnu revenait à la charge, toujours plus mystérieux et inquiétant. J'ai vaincu toutes ces peurs, avant de me retrouver nez à nez avec le plus grand mystère auquel une créature pensante puisse être confronté, la mort.
Que se passe-t-il après la mort ? Nous nous posons tous la question, au moins une fois dans notre vie. Moi, elle m'a hantée des années durant, au point d'en devenir presque folle. J'étais jeune lorsque la question me frappa la première fois, et je ne saurai même plus décrire les circonstances dans lesquelles je m'étais retrouvée sur cette pente de réflexion. Je ne me souviens que d'une seule chose, la curiosité qui m'envahit lorsque je compris que je venais de toucher du doigt la plus parfaite représentation de l'inconnu. J'ai dédié de longues années à tenter de comprendre ce que constituait véritablement la mort, en vain. Je me souviens de la frustration qui s'emparait de moi à chaque nouvel échec, de plus en plus puissante, me ravageant toujours un peu plus. C'en devint une obsession compulsive... J'ai épuisé tant de pistes que je pourrais les compter. J'ai demandé audiences et conseils aux plus grands savants de notre époque (me heurtant le plus souvent aux quolibets ou aux mépris, généralement les deux), en vain. Tous ces prétendus érudit n'en savaient pas plus que le plus bête des fermier, en fin de compte. J'ai épluché les ouvrages les plus sombres en quête d'un indice, d'une ébauche de réponse. Rien. Personne n'a jamais rien su dire d'intéressant sur la mort, ou en tout cas personne ne l'a jamais couché sur papier. Voilà l'objectif que je me suis fixée désormais : expliquer une fois pour toute ce qu'est la mort, puisqu'aujourd'hui, après de trop longues années, je ne la crains plus, et bientôt je la comprendrai. Aujourd'hui, la mort m'obéit, à sa façon. Mais il est trop tôt dans mon histoire pour parler de cela. Pour comprendre où j'en suis aujourd'hui, et comment j'y suis arrivée, il faut commencer par la découverte la plus importante de ma vie, en ce qu'elle m'ouvrit la voie à des sujets de recherches dont je n'osais même pas imaginer l'existence avant qu'ils ne me tombent dessus.
Après avoir consulté, lorsque j'avais environ 25 ans, les plus grands érudits qui avaient bien voulu m'accorder une ou deux minutes de leurs temps, et ce en vain, je m'étais tourné vers la piste la moins séduisante et pourtant la plus évidente, Phaitos. La piste de la religion m'avait toujours répugnée, je la jugeait trop facile et réservée aux simple d'esprit incapables de réfléchir par eux-mêmes et contraint de s'en remettre à l'existence des dieux pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas. Ce genre de raisonnement me débectait, moi qui avait dédié toute mon énergie et mon temps à comprendre ce qui m'entourait par moi-même. Et pourtant, il me faut aujourd'hui reconnaître que sans l'aide de Phaitos, je serait sans doute folle et enfermée au fond d'une cellule – ou morte – au lieu d'être en train de coucher sur papier le récit de mon succès.
Ma visite du temple de Phaitos restera longtemps gravée dans mon esprit. Les prêtres ne m'avaient pas appris grand chose, ils ne se souciaient guère d'autre chose que satisfaire leur dieu et lui vouer un culte absurde. Phaitos n'a que faire de prières et d'offrandes, lui qui décide qui meurt et vit. En revanche, je me dois de remercier un homme, dont j'ignore le nom, de m'avoir indiqué, sans doute à son insu, le chemin à suivre. En effet, il se targuait devant les prêtres de pouvoir à sa guise ramener à la vie et contrôler son frère. Les fidèles ne s'approchaient guère de lui, soit parce qu'ils ne croyaient pas un traître mot de son histoire, soit parce que l'homme, dont les vêtements empestaient d'une odeur macabre et dont le visage était aussi creux que celui d'un squelette, leur inspirait un dégoût plus qu'évident. Moi-même, je n'ai pas osé lui parler, et je m'en suis voulue de nombreuses années durant.
Ses paroles avaient éveillé ma curiosité et, je ne le nierai pas, rallumé une flamme d'espoir en moi. S'il était véritablement possible de faire ce que cet homme prétendait pouvoir faire, alors le mystère de la mort n'en n'était peut-être plus un.
J'ai effectué de nombreuses recherches, épluchant et ré-épluchant à nouveau les ouvrages les plus glauques sur lesquels j'avais pu mettre les mains par moi-même, avant de trouver une vague mention d'un groupuscule de prêtre de Phaitos redouté pour leur maîtrise de fluides obscurs si puissants qu'ils leur permettaient de contrôler les morts.
Ma joie s'éteint presque aussi vite qu'elle était née. J'avais enfin trouvé une piste sérieuse et parvint difficilement à retenir un hurlement d'extase, avant de réaliser que je me heurtais à un problème de taille... Je ne disposais, à ma connaissance, pas de fluides, encore moins de ceux lié à Phaitos. Selon les idées communes (que j'ai depuis appris à traiter avec la plus grande méfiance, sinon le plus grand mépris), ceux qui disposaient de tels pouvoirs étaient des exclus, des abominations vivantes dont personne ne voulait entendre parler. Leurs pouvoirs effrayaient les autres mortels, et je ne faisait certainement pas peur à qui que ce soit, si ce n'est par ma passion obsessionnelle de percer le mystère de la mort.
Je m'enfonçais alors dans une dépression qui m'aurait été mortelle si elle ne m'avait pas poussée au suicide, ironiquement. Un jour où je m'étais enfoncée plus loin dans mes bouteilles de liqueur de ronces qu'à mon habitude, je pris la décision de m'avouer vaincue et de donner raison à la mort. J'étais résolue à mettre fin à mes jours, ayant touchée ce que je pense que l'on peut véritablement qualifier de « fond ». Ma vie n'avait plus aucun sens, et toutes mes certitudes s'étaient effondrées depuis bien longtemps face à l'impasse dans laquelle je me trouvais. D'aucun ne diront que je prenais sans doute mes recherches un peu trop à cœur, mais sans cela je n'y aurait pas survécu, qu'ils se le tiennent pour dit.
Car ce ne fut qu'au moment funeste ou j'allais m'enfoncer un tisonnier chauffé à blanc dans la poitrine que je fut saisie d'une sensation qui m'était inconnue et qui ne ressemblait à aucune autre que j'avais pu ressentir jusqu'à ce jour. Je ne saurais d'ailleurs trop comment la décrire... je me retrouvais tiraillée entre la terreur la plus profonde et inexplicable et une sensation orgasmique que je n'ai jamais réussie à approcher depuis. Sans véritablement pouvoir me l'expliquer je compris que la vie, ou plutôt la mort dans ce cas précis, m'avait enfin accordée ce que je cherchais depuis si longtemps, une parcelle de la puissance de Phaitos! Je possédais bien des fluides sombres, j'en étais convaincue, cette sensation ne laissait aucun doute, bien que je ne l'eut jamais ressentie auparavant. Dans ma stupeur et ma joie, je laissais échapper le tisonnier, mettant par la même occasion le feu à ma chaumière. Les flammes se propagèrent rapidement, me laissant sans abris ni effets, mais bien plus riche que je ne l'avais jamais été. Je pouvais enfin commencer mes recherches... Ma sombre période de dépression était déjà bien loin derrière moi, tant cette renaissance – car c'est bien la seule manière de décrire ce qui m'est arrivé ce jour là- m'avait transformée. Je me retrouvais avec bien plus d'énergie que je n'en n'avait jamais eue et une motivation sans pareille pour reprendre mes recherches. Enfin, c'était peut-être aussi partiellement dû à la liqueur de ronce, mais qu'importe, je revivais. Là encore, lorsque je constate où m'ont mené mes recherches, je ne peux m'empêcher de sourire face à l'ironie de cette formule.
C'est ainsi que ma véritable histoire a commencée et si mes recherches m'ont entraînée bien plus loin dans les méandres de l'inconnu que je ne l'aurai cru de prime abord, elles touchent aujourd'hui à leur fin... Mais il s'est passé tant de choses entre temps que je crains que devoir coucher tout cela sur papier ne me prennent davantage de temps que de l'avoir vécu. Heureusement, je ne compterai bientôt plus ni les mois, ni les années, ni même les siècles.Les yeux blancs de la vieille femme se fermèrent un instant, avant de se rouvrir, brillant d'une lueur sinistre. « Assez perdu de temps, je continuerai cela plus tard. La mort n'attends pas. »(((L'histoire de ma PJ débutera lors de la découverte de ses fluides obscurs, et non pas au moment de la rédaction de ce "journal" ))) Ville de départ : Kendra Kar ------------------------------------------ Armes et bouclier :En main principale : Couteau aiguisée (for +2) En main secondaire : Armure(s) :Protection pour le torse : Protection pour la tête : Protection pour les jambes : Protection pour les bras : Cape : Bijoux Magiques : - - Sac (Encombrement = 0/20) :- Ouvrage incompréhensible - - Argent : 50 Yus ------------------------------------------ Sorts Acquis : Sorts de combat évolutifs : -Ombre vampirique : une ombre qui prends le fluide vitale de l'adversaire pour le donner au lanceur de sorts (-1PV/lvl, dont 0,5PV/lvl qui sont donnés au lanceur, arrondis au supérieur)
Sorts RP : -
Sorts créés par le PJ lui-même : -
Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) : -
CC Avec Arme acquises (CC AA) : -
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) : -
------------------------------------------ Croyances :- Dieu vénéré : aucun - Dieu(x) prié(s) régulièrement : Phaïtos - Dieu(x) haïs : aucun - Dieux non reconnus : aucun
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