*Avatar*
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Nom : Caabon
Classe : Voleur
Race : Wotongoh
Age : Vingt ans (estimation) Description physique et de la personnalité :De taille moyenne, légèrement supérieure à celle des Ynoriens en général, Caabon masque sa différence sous un large kimono gris, des gants de cuir noirs à même de résister à ses ongles acérés, une capuche et un masque de bois sombre figurant dans des traits très épurés un visage humain. L’éducation qui fut la sienne comportait un aspect physique, qui lui a conféré une certaine souplesse ainsi qu’une musculature bien dessinée. Son physique sec est accentué par un visage maigre où ressortent une mâchoire carrée, un nez en lame de couteau, sans qu’aucune rondeur, ni des joues ni des pommettes ne vienne briser ces lignes dures. Ses yeux sont d’un noir plus profond que celui de sa peau, et ne rend en aucun cas son visage plus sympathique.
L’isolement dans lequel a vécu Caabon l’a privé de la pratique courante des contacts humains, aussi n’est-il guère spontané : ce qu’il connaît de la vie en société, il le tire des livres. Le maître mot de sa vie fut la connaissance, aussi est-ce là sa première préoccupation : connaître. Rien ne l’insupporte plus que l’obscurantisme et les explications vides de tout argument ; la notion de destin l’insupporte, ainsi que tout ce qui est réputé figé, immuable : pour lui, les choses doivent pouvoir changer, dévier. Il n’accorde que peu d’importance aux concepts de bien et de mal, qu’il peine encore à comprendre, aussi se refuse-t-il d’adhérer à un code de conduite dicté par l’un ou l’autre ; il juge que s’il doit adopter un code de conduite, il doit s’agir d’un code qu’il s’est forgé, qu’il puisse s’expliquer dans les moments de doute. Il ignore tout des manifestations des émotions, faute d’être confronté à d’autres humains. La seule variation de son état intérieure qu’il ait connu fut consécutive à son premier vol, et il a par la suite éprouvé une étrange satisfaction lors des larcins suivants.
Biographie (résumé) :« Du calme Boule de Charbon, du calme… arrête de brailler, mange et ça ira mieux. »La voix est douce, le parfum de la bouillie alléchant, aucun coup ne vient, aucun hurlement. La faim qui tiraille son ventre d’enfant l’emporte sur une méfiance naturelle pour ce visage inconnu, pour cette cuillère tendue et ces attitudes qui ne lui sont pas familières. Sa bouche s’ouvre, béance rose, deux rangs perlés sur un fond de suie, pour se refermer aussitôt sur la première bouchée de son repas. En silence, il mâche, déglutit, puis rouvre la bouche sans un bruit. Il termine sa gamelle et s’endort aussitôt, repus. Il ne sent pas les mains qui le lavent, retirant la crasse grisâtre qui gâchait le teint ébène de sa peau, pas plus que les caresses du baume étalé sur ses écorchures ; du plus profond de son sommeil, il ne sent rien, ne rêve pas : le bercent les lents processus de la digestion, le sentiment de sécurité et d’abondance. Son esprit n’a aucun souvenir auquel se raccrocher.
« Eh bien Boule de Charbon, tu marches on dirait ! »L’enfant se frappe fièrement le torse et s’écrie :
« Ca-a-bon ! Ca-a-bon ! »« Caabon ? »L’enfant sautille de joie, perd l’équilibre dans cette manifestation de satisfaction, agite les bras en vain, tombe sur les fesses. Deux êtres s’observent en silence : le plus âgé ne sait comment réagir, le plus jeune peine à comprendre ce qui lui est arrivé. Ce dernier brise le silence en éclatant d’un rire cristallin d’enfant, amusé de sa faiblesse, de cette chute sans douleur, peut-être aussi de la figure de celui qui le contemple de si haut. Deux bras l’emportent vers ce visage d’altitude, si bien qu’il peut plonger ses yeux dans les deux prunelles bleu nuit qui le couvent d’un regard bienveillant.
« Ainsi tu veux te nommer Caabon ? C’est une bonne chose de choisir son nom, nous devrions tous choisir le nôtre je suppose. Eh bien je t’appellerai Caabon, si tel est ton souhait. »L’enfant ne répond pas. Peut-être comprend-il que l’on parle de lui, peut-être pas. Rien ne se lit dans les deux puits obscurs ouverts sur son visage noir. Son attitude traduirait chez un adolescent une profonde concentration, mais chez un enfant… comment savoir ? L’homme qui le porte dans ses bras l’ignore encore, mais le nourrisson l’écoute, et il ne cessera jamais de l’écouter.
L’enfance est une curieuse période, celle de la mutation, du changement, associée à une certaine insouciance. C’est le temps de l’ouverture au monde, lorsque la famille nucléaire s’ouvre pour laisser sortir un être prêt à faire ses premiers pas dans le monde. Celle de Caabon, puisque tel est le nom qu’il s’est donné dans un des premiers sursauts de la conscience de soi, s’avéra différente. La solitude faisait face à la Connaissance, avec un C majuscule. Comment s’ouvrir au monde lorsque l’on est si différent ? Les livres déploient un monde en lignes d’encre sous les yeux de celui qui ne quittait que rarement les murs du domaine de son protecteur. Les sorties à Oranan ne pouvaient se faire que sous la protection d’un long kimono qui voilaient son corps aux yeux des citadins, de gants, d’une capuche et d’un masque. L’explication fournie pour cet accoutrement était acceptée sans aucune question gênante : qui aurait fait preuve d’une curiosité malsaine pour la maladie de peau qui condamnait un individu à la réclusion pour ne pas imposer sa laideur à ses contemporains ?
Apprendre, le maître mot des années qui s’écoulèrent. Maîtriser le corps et l’esprit. Et rester indépendant, libre.
« A vingt ans tu quitteras cette maison, libre. » Il n’en a alors que quatorze. Déjà les règles du commerce ne lui sont plus étrangères, et plus un seul des ouvrages de la maison ne lui est interdit. Il tient les livres de compte de son protecteur, se familiarise avec la politique, se passionne pour les sciences du corps. C’est à cet âge que débutèrent ses premières expéditions au clair de lune, ses premières effractions.
Vingt ans.
Un enfant est entré dans la maison, un homme en ressort. Des années après. Il emporte ses secrets : les virées nocturnes, les intrusions, les vols. Il en abandonne d’autre. Un monde se déploie devant lui, un monde qu’il ne connait que par les mots. Il ignore si cela lui suffira.
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Armes et bouclier :En main principale : Couteau long (For +2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Masque de bois (End +2)
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
- Coup de Pied : Grâce à l'entraînement, permet de donner un violent coup de pied ciblé dans l'estomac de l'ennemi qui, tout de même, vous déséquilibre un peu (For+3/lvl, esquives -1/lvl pour le tour d'après)
CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Croyances :- Dieu vénéré: Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Rana
- Dieu(x) haïs : Zewen
- Dieux non reconnus : Aucun
