------------------------------------------
Nom : Garwall Classe : Rôdeur Race : Woran sombre Age : 62 ans Description physique et de la personnalité :« Je me souviens du Woran sombre dont vous parlez. Il était le plus grand sa communauté lorsqu’il atteignit sa taille adulte, oui presque aussi grand que vous et votre mètre quatre-vingt-dix. Bien sûr, il ne possédait pas votre musculature mais une silhouette musculeuse exprimant la souplesse de son peuple.
A l’image de son peuple, son pelage était d’un noir de jais. Cependant, j’ai eu la chance de le connaître un peu plus que d’autre et j’ai pu constater que sa fourrure n’était pas uniforme. J’ai pu le voir sous la lumière de la lune et je vous prie de croire qu’à ma grande surprise son pelage était rayé de zone d’une noirceur différente, plus sombre encore. Je me suis souvent demandé d’où pouvaient provenir ses rayures et j’ai bien une idée sur la question mais cela nous éloignerait de notre sujet, ou peut-être pas.
Vous voulez savoir ce qu’il avait de différents des autres Sombres ? A part son pelage, des yeux d’un vert émeraude si perçants que je me croyais mis à nu dès qu’il posait son regard sur moi. Mais surtout, il était différent dans sa façon d’être. Je l’ai toujours connu curieux de tout et surtout enclin à découvrir les autres cultures. En cela il différait de tous ceux de son clan : un véritable caméléon culturel, qui m’a étonné par sa faculté d’adaptation. Il serait dans cette auberge que vous ne pourriez le croire, d’ailleurs peut-être que cet individu qui cache son visage sous une capuche est peut-être celui qui vous intéresse. Non ! Ne croyez pas le vieux fou que je suis et payez moi un autre coup à boire. »
Biographie (résumé) :« Vous voulez en savoir plus sur Garwall, soit ! Je vais vous raconter ce que je sais sur lui mais par Yuimen arrangez-vous pour que ma choppe ne soit jamais vide.
J’étais jeune à l’époque et je parcourais le monde en quête de fortune qui ne m’a jamais sourie d’ailleurs ! A l’époque je bracon… je voyageais dans les forêts d’Anorfain en quête de Cuilnen. Je m’étais égaré depuis déjà plusieurs jours lorsque je suis arrivé dans une clairière où j’ai décidé de poser mon paquetage. A la nuit tombée, je me suis trouvé bien seul et me suis mis à jouer de ma flute et c’est à la fin d’une de mes improvisations que j’ai eu la surprise de voir un jeune Woran sombre à la limite de la lumière de mon feu. Pour ne pas l’effrayer, j’ai continué à jouer en lui proposant d’un geste de s’avancer. A ma grande surprise il l’a fait et j’ai repris ma musique. Ne sachant s’il pouvait me comprendre j’ai tenté après avoir posé ma flute de m’adresser à lui dans toutes les langues que je connaissais à l’époque, c’est-à-dire peu ! Il m’a écouté simplement ses oreilles vibrant à chacune de mes paroles. Ses yeux verts se plantèrent dans mon regard et je dû prendre sur moi pour ne pas reculer et montrer de manière trop évidente ma frayeur. J’ai donc parlé une grande partie de la nuit avant de tomber de fatigue. Au matin j’ai trouvé un lapin encore chaud mais vidé près de mon feu qui avait était entretenu.
J’ai fait de cette clairière mon camp de base pour mes … recherches sur la faune sauvage. Oui disons-le, j’étais à la recherche de proies qui pourraient me faire gagner quelques yus par leur fourrure et vous savez tout ce que l’on peut raconter sur cette forêt et ses habitants. J’y suis resté vingt ans, j’ai été celui qui a appris au jeune Woran à parler le commun. Lui m’a permis de découvrir une chose qui a changé ma vie : moi-même. A son contact et plus rarement ceux de son peuple j’ai changé, j’ai pu atteindre la ville de Cuilnen, mais cela vous vous en moquez, c’est de lui que vous voulez en savoir plus.
J’ai appris qu’il n’avait plus de parents, que sa mère était revenue vivre dans son « village » après avoir découvert le monde. Qui était le père, tout le monde s’en moquait. La mère et le fils ont été pris en charge. Malheureusement, la maladie l’a emportée. D’elle il n’a rien gardé si ce n’est un collier : une griffe noire luisante attachée à un lien de cuir. L’enfant a reçu de tous tout ce dont il avait besoin pour survivre dans la forêt : la connaissance des plantes et des animaux, l’art de se déplacer dans les arbres, la discrétion liée à son peuple ainsi que l’entraînement au tir à l’arc.
Ensemble nous avons chassé, à la manière de Worans, ne prélevant que ce qui était nécessaire et en agissant pour fortifier les populations de proies. Je lui ai enseigné le travail des fourrures et du cuir ainsi que le pistage, du moins ai-je la prétention de le croire.
Maintes fois nous avons rencontré les Taurions apprenant leur langue et écriture, d’eux le jeune Garwall appris la confection des arcs et des flèches. Nous nous sommes rendus ensemble à Cuilnen pour y découvrir la beauté de cette ville. Ce n’est que plus tard que j’ai compris la chance qui nous était donné et surtout à moi. Apprendre des artisans Hinïons m’a permis de me dépasser. Essayez d’y aller et vous comprendrez ce que je veux dire. C’est la nostalgie de mon pays qui m’a fait quitter le seul endroit où j’ai été heureux. Lorsque j’ai quitté Garwall, il n’était pas encore adulte mais je sais au fond de moi qu’il continue sa quête de connaissances, de lui-même mais aussi des autres. Cela ne m’étonnerait pas de le voir quitter les forêts pour aller de par le monde à la rencontre des autres cultures comme il a su le faire avec moi les Taurions et les Hinïons apprenant langues, écriture et surtout culture. Nous avons souvent parlé durant des nuits entières de nos rôles respectifs dans le grand tout de l’univers. Moi de mes fautes et de mes actes pour les contrebalancer, lui de sa place dans une société vivant recluse, de l’équilibre qu’il se devait d’atteindre en étant plus curieux et ouvert que les siens afin de pouvoir revenir avec de nouveaux messages.
Ah, au fait si vous le rencontrez demandez-lui s’il a enfin progresser en flute. J’espère simplement que vous le trouverez afin que lui passiez un message : Vilgror le salue en frère et que le temps passe décidément trop vite pour les hommes. »
Le vieil homme regarda partir son interlocuteur, il caressa sa barbe de toute évidence en pleine réflexion. Les cliquetis qui avaient accompagné son départ ne l'avaient pas surpris outre mesure. Il fini sa soirée en sirotant une autre bière, il ne pouvait se permettre de laisser transparaître ses sentiments, ni ses projets. Il rentra donc chez lui, cette bicoque si loin de tout ce qu'il avait pu voir à Cuilnen. Il alla comme tous les soirs nourrir ses pigeons, mais ce soir là un de ses volatiles s'envola et s'éloigna de son perchoir sous une bordée d'injures. Il rentra en bougonnant, mais une fois chez lui derrière les huis clos il se permit un sourire.
(Vole, vole petit pigeon. Retourne vers Cuilnen, le jeunot comprendra que les ennuis le rattrapent Lorsque Lafyn lui dira qu'il vient de recouvrer son bien.)
------------------------------------------
Armes et bouclier :En main principale : arc (2 mains) (FOR + 2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
- collier magique : griffe d’onyx (END +1)
-
Sac (Encombrement = 0/20) :-
-
-
Argent : 50 Yus
------------------------------------------
Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
-
Sorts RP :
-
Sorts créés par le PJ lui-même :
-
Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
-
CC Avec Arme acquises (CC AA) :
-
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
- tir instinctif
------------------------------------------
Croyances :- Dieu vénéré : aucun (si ce n’est l’Equilibre)
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : aucun
- Dieu(x) haïs : aucun
- Dieux non reconnus : aucun