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Nom : Ivarius Nahalef, dit Ivar
Classe : Guérisseur
Race : Humain de Wiehl
Age : 37
Description physique et de la personnalité : Ivar est un homme tirant vers la quarantaine plutôt imposant, dont la stature est davantage soulignée par la cape ample qu'il porte pratiquement en permanence. Il est chauve et maintient soigneusement cette caractéristique. Ses yeux sont perçants et enfoncés, avec une légère cataracte héritée d'une période de lourd alcoolisme ; son nez est large et l'arrête de celui-ci légèrement brisée. Sa bouche naturellement tirée vers le bas achève de peindre un visage plutôt lugubre, en opposition avec les stéréotypes de grâce et de sagesse que sa profession suppose généralement. Le reste du corps d'Ivar porte les stigmates d'une vie de labeur et d'excès qui est le commun de la plupart des hommes du peuple : mains calleuses de travailleur de la terre et une forme légèrement anormale de la colonne vertébrale. Si son physique peut intimider, Ivar ne possède pas d'entraînement martial en soi et ce manque de discipline se répercute sur sa force réelle.
Si son physique reflète avec justesse une période plus tumultueuse de sa vie, il ne fait pas justice à sa situation actuelle. Vivant une existence relativement pacifique depuis sa reconversion comme guérisseur il y a bientôt huit ans de cela, Ivar a atténué les traits d'homme violent et implacable qui le caractérisaient alors qu'il n'était qu'une petite frappe au service de la criminalité de Tulorim ; cet aspect de sa personnalité coexiste désormais avec une attitude conciliante et discrète qu'il a peu à peu développé dans l'exercice de ses talents. Cependant, loin de vouloir complètement effacer son ancienne personnalité, Ivar cultive cette ambiguïté car il la considère un atout, une polyvalence à exploiter. Par rapport à ses confrères de l'ordre de Gaïa, qu'il considère comme étant enfermés dans une mentalité étriquée, Ivar est prêt à des actions plus expéditives pour protéger sa personne. Sa première motivation dans l'exercice du métier de guérisseur repose d'ailleurs moins dans une motivation pure et altruiste que dans la satisfaction qu'il tire de son travail et des compensations qu'il en reçoit.
Biographie (résumé) : Ivarius Nahalef est né et a passé les dix-sept premières années de sa vie dans un petit village agricole de la région de Tulorim. Entouré de trois frères et une soeur, d'un père responsable mais pouvant faire preuve d'une violence intense envers sa progéniture et d'une mère émotionnellement détachée de ses enfants, l'homme de Wiehl y a grandi dans une culture de fatalisme social, d'étroitesse d'esprit et d'un travail de la terre éreintant, dans une région aride et relativement hostile à la vie humaine. Trop pauvre et devant consacrer la majorité de son temps à assurer les moyens de leur subsistance, la communauté de son village ne suivait que très modérément les préceptes de vie des hommes de Wiehl et de ce fait les jeunes hommes et femmes passaient plus de temps aux travaux agricoles qu'à l'apprentissage martial. Très jeune, témoin du rite de passage à l'âge adulte de son frère aîné qui était alors accepté comme membre à part entière de la communauté destiné lui aussi à sacrifier sa santé à s'acharner sur une terre si peu généreuse, Ivarius, comme beaucoup de jeunes personnes désabusées de la vie en milieu rural, fut déterminé à poursuivre une destinée plus grande. Les disputes avec son père s'enchaînaient de plus en plus fréquemment, mais alors qu'il grandissait et héritait du physique noueux et dur de son père, Ivar put commencer à lui rendre la pareille. A dix-sept ans, un conflit particulièrement violent lui brisa l'arrête du nez et laissa son père avec un visage tuméfié presque méconnaissable ; il signa aussi la fuite d'Ivar de son village natal, seul mais non sans avoir tenté de convaincre sa soeur cadette de le suivre vers Tulorim, où une vie meilleure les attendait.
Quasiment sans le sou et illettré mais nourri d'un espoir longtemps cultivé et enfin à porté, il arriva à Ivar ce qui arrive à la plupart de ces jeunes âmes migrant vers les villes en quête d'une vie meilleure. Rapidement désabusé, délesté de la majorité de ses maigres affaires, le jeune homme dut offrir ses services comme homme de main à une multitude de petites frappes sans aucun scrupules en échange de conditions de vie à peine humaines. Beaucoup de ces hommes et femmes, piégés au service d'un système sans visage y perdirent la vie, oubliés de leur famille, éventrés dans un cul-de-sac par un autre miséreux pas beaucoup mieux loti ; c'est sa condition physique de paysan, sa volonté, l'abandon de toute morale et une bonne part de chance qui fit qu'Ivar survécut au milieu aussi longtemps. Alors qu'il approchait de la trentaine, Ivar était toujours en vie et profitait même d'un statut relativement stable d'homme de main auprès d'un maître de la pègre local ; il était aussi alcoolique lourd, dépressif et complètement privé d'une quelconque aspiration à long terme.
La salvation se présenta à lui en la personne d'un prêtre de Gaïa, Nevel, un homme pas beaucoup plus âgé que lui. Ouvrant les yeux avec difficulté, après une soirée passée à dépenser sa paye en alcool fort et se réveillant au milieu de la rue, Ivar vit celui-ci l'observer avec douceur ; il était prêt à porter la main à sa masse d'arme avant de reconnaître la robe caractéristique des médecins de l'ordre des Hospitaliers (même à Tulorim, les hommes de l'ordre de Gaïa étaient traités avec un relatif respect). Nevel fut l'occasion pour Ivar de sortir de sa perpétuelle torpeur quasi catatonique ; incroyablement doux et patient et doté d'une capacité à l'écoute et au pardon qui faisait honneur à son ordre, Nevel put apprivoiser peu à peu l'homme brisé de Wiehl. Les multiples fois ou Ivar questionna Nevel sur sa motivation à recueillir un soulard de la rue comme il y en a des centaines d'autres, la réponse fut toujours la même : celui-ci avait senti un potentiel de maîtrise des fluides, faible mais bien présent, chez Ivar, qui pouvait être développé en talent de guérison. Aussi sensé que cette explication pouvait paraître, Ivar ne se départit jamais de l'impression que l'acte était simplement un témoignage spontané, pas vraiment raisonnable, d'une générosité pour laquelle il avait un respect immense.
Ivarius avait quoi qu'il en soit en effet une possibilité de maîtrise magique, limitée mais potente, sans surprise jamais détectée jusqu'à présent. Les cinq années suivantes furent consacrées à reconstruire sa psyché et apprendre, auprès de Nevel, l'art de la guérison. Ivarius développa une relation polarisée avec l'ordre de Gaïa durant cet apprentissage : s'il reconnaît l'effet bénéfique de l'ordre, il est méfiant quand au caractère supposément supérieur de la volonté de la déesse, volonté rarement - voire jamais - exprimée directement mais plutôt par l'intermédiaire des prêtres. Il envisagea un temps de rejoindre l'ordre des Hospitaliers, mais des hostilités internes et une incompatibilité idéologique (tous les deux dus à son passé) le décida à garder son indépendance. De plus, il considère le bras armé de l'ordre, l'Aube Radieuse, comme des fanatiques prêts à justifier n'importe quelle action par dévotion religieuse. Naturellement méfiant des dieux et de leur volonté ainsi que du surnaturel comme la plupart des hommes de Wiehl, Ivar a peu développé son don magique au profit d'un intérêt plus penché pour l'herborisme et la guérison "naturelle", résultat non pas d'un quelconque don mais de son habileté propre.
Ivar vécut à Tulorim durant sa période d'apprentissage avec Nevel ; il finit par rejoindre une expédition des Hospitaliers visant à apporter leur aide dans les régions les plus reculées du monde en tant que soigneur indépendant, ce qui fut accepté non sans difficultés au vu de sa non-appartenance officielle à l'ordre, qui ne pouvait cependant rechigner à une aide supplémentaire pour des expéditions souvent dangereuses. Ces derniers mois, Ivar fait partie d'un groupe constitué d'Hospitaliers et de membres de l'Aube Radieuse ayant rejoint le continent de Nirtim pour soulager les populations des Duchés les plus éloignés. Ayant fini son apprentissage et relativement désœuvré, il parcourt les terres de Yuimen à la recherche d'une nouvelle raison d'avancer...
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Armes et bouclier :En main principale : Masse d'arme (for+2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse : Cotte de cuir (end+2)
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
- Souffle de Gaïa, +2PV/lvl
Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Fiche RP
Réputation :
Mondes :
Continent :
Pays :
Région :
Ville :
Quartier :
Autre :
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Croyances :
- Dieu vénéré : Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Aucun
- Dieu(x) haïs : Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun
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Possessions rp
Objets rp :
- Une sacoche d'herboriste
- Une cape longue
Runes déjà identifiées :
Faera :
