L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Les rues
MessagePosté: Ven 31 Oct 2008 16:00 
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Les rues ou, plutôt, les sentiers


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Pour le ravissement des yeux comme du cœur, la cité est majoritairement composée de jardins et de lierres grimpants sur les jolies habitations, les ruelles elles-mêmes sont verdoyantes. En effet, les bâtiments sont souvent assez espacés, chaque famille ayant la place de vivre même si au cœur de la cité on trouvera de grandes allées bordées de petites maisons accolées.

En journée, vous croiserez plus facilement de jeunes Elfes jouant que des voleurs. La nuit aussi, la cité étant très paisible.

Cependant plusieurs grands bandits ont jadis trouvé refuge ici, et selon les légendes, leurs trésors seraient demeurés dans leurs caches depuis lors.

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 11:44 
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En sortant du temple, je pris la direction des portes de la Cité. Il me fallait quitter la ville au plus vite et me rendre à Tulorim. Arpentant les rues de la ville, je me posais des questions. Des gens se retournaient sur mon passage. Ils n’avaient pas l’habitude de croiser des Fujoniens. Ma mémoire me revint alors. On m’avait parlé de l’existence d’un clan Bratien non loin de la ville d’Hidirain. Ayant déjà eu affaire à leurs semblables, il serait facile pour moi de les retrouver. Il fallait juste que je tombe sur une caravane bratienne. Le plus simple était de me rendre directement aux portes de la Cité. C’était là-bas que j’aurais le plus de chance de les croiser.

Alors que je marchais dans les rues, je me mis à contempler mon environnement. Les rues étaient verdoyantes, tout cela était bien à l’image des elfes, proches de la nature. Se balader dans ces rues me réchauffait le cœur. J’avais envie de rester ici éternellement, la vie y semblait tellement paisible et simple.

Lorsque mes yeux se levèrent, j’aperçus enfin les magnifiques portes de la cité. De l’eau, il n’y avait que des elfes pour trouver un tel stratagème de déguisement.



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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mar 12 Avr 2011 18:23 
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Les portes de la Cité franchies, me voilà à déambuler dans les rues, cherchant aussi discrètement que faire se peut, le temple de Gaïa, temple qui pourra je l'espère guider mes pas vers un temple de Sithi.

Les gens me regardent et j'aime ça, pour attiser encore plus le regard des gens, je n'hésite pas à défaire mon chignon tout en secouant ma tête. Alors mes cheveux ondulés tombent jusqu'en bas de mon bassin, et virevoltent dans les airs, je les ébouriffe avec une main d'un geste mal calculé ...très mal calculé. Plusieurs de mes bagues se coincent dans mes cheveux, je m'en suis rendu compte après avoir lancé un petit cri à peine audible quand j'ai voulu retirer ma main des cheveux.
(Que faire, mais ça devrait pas m'arriver à moi ce genre de truc !)

"Bonjour, il fait si bon !" Dis je en souriant à une bourgeoise.

(La honte, je fais quoi moi maintenant ?! Vite improvise ! Ah voilà une ruelle)

Presque soulagée, je me précipite donc dans une ruelle mal éclairée, si mal que peu de végétation y a poussé, pas même de la lierre.
Je pose mon sac sur le sol de pavés, mon baton entre les jambes, et tente tant bien que mal de me défaire la main des cheveux.
(Satanée pierre, je le savais que c'était une idée de nain manchot croisé avec un gobelin de défaire mes cheveux !)
Au bout de 5 min de calvaire, j'arrive à enlever mes cheveux coincés dans mes bagues.
(Ah enfin)
Fière de moi, je me relève, le torse bombé, prête à affronter le monde, je reprend mon baton, me retourne, et ...
"HEIN ?!
Mon sac n'est plus à sa place. Un homme encapuchoné de silhouette moyenne fuyait avec un objet qui semblait être mon sac. Mon sac tout neuf qui m'a couté vraiment cher, avec ma cape d'invisibilité dedans, mon argent, mon matériel pour me maquiller et surtout mes deux autres robes préférées !
Je me met donc à courir après l'homme mystérieux :

"Hé toi là bas ! Sale vermine, je t'ordonne de revenir !"

Il est impossible de ne pas m'entendre, ce bougre m'ignore et accélère sa course. Habituée depuis longtemps à vivre avec des talons, marcher n'est pas un problème. Mais jamais habituée à courir, faire une course avec des talons devient très vite problématique, et douloureux. Je m'arrête précipitemmet pour enlever mes chaussures et les garder sous le bras, puis je me remet à courir (voilà qui est plus facile). Mais le voleur avait pris une avance certaine sur moi. Mais je gardais espoir.
Mes jambes me faisaient mal, courir pieds nus sur des pavés ça fait très mal, on y pense jamais assez quand on va en ville. En même temps qui va en ville pour poursuivre un voleur ?

Ainsi, le voleur fut stoppé alors que je commencais à le perdre de vue. Ceci me motiva pour garder le pas de course. (Mon dieu, à présent je sais pourquoi je déteste le sport, c'est tellement douloureux !)
Une fois à coté du voleur, je lui retire le sac des mains brusquement. L'homme reste silencieux, et ne s'oppose étrangement pas à mon acte. Je ne vois pas son visage, mais on pourrait penser qu'il ne me regarde pas, il doit regarder derrière moi, mais je n'en ai que faire.
"Raclure pour qui te prends tu pour voler MES affaires ! Tu te rends pas compte de la valeur qu'à mon sac à MES yeux ! Et sûrement aussi à tes yeux de sous fifre, mais quand même ! On me vole pas moi, tu sais ce que tu encours à faire ça ?! Vaurien !"

Ne remarquant toujours aucune réaction, et énervée par cela, je le frappe avec mon sac sur le torse, ce qui eu pour unique effet de le faire vaciller et lui faire bouger sa capuche vers l'arrière. Je peux à présent voir son visage.
C'était un humain, forcément, il n'y a qu'un humain pour voler une sindeldi telle que moi. Il doit avoir la cinquantaine, ni particulièrement propre, ni particulièrement sale, mais dans les faits, ça n'est pas son aspects qui m'a frappée chez lui, mais plutôt son expression faciale. Il avait les yeux écarquillés, la bouche presque ouverte, et les sourcils réaussés, il avait le visage d'un homme qui avait peur. Pensant dès lors que c'est moi qu'il regarde, fière de moi je lui lance un :

"Je préfère ce type de comportement."

Puis l'homme se mit à courir en arrière.

"Et ne reviens plus m'embêter !"

(Quel voyou, c'est à cause de ce genre de personne que j'en suis là aujourd'hui) Quand soudain un bruit se fit entendre, le bruit du chant d'un d'oiseau... Non. C'était plutôt le bruit d'une lame... d'une lame qui se fait dégainer. Toute l'assurance qui était en moins vient de s'enfuir aussi vite qu'une biche sentant le danger roder.

Je décide donc de me retourner espérant du plus profond de mon coeur que ça n'était que le fruit de mon imagination, après tout il y a la milice juste à côté, le coin est sûr.
Je tourne un peu mon bassin, ainsi que ma nuque. Des cheveux tombent, je les retire donc doucement afin de dégager ma vue. A présent, dans cette ruelle aussi sombre que la précédente, j'aperçois à peu près cinq ou six personnes.
Elles sont habillées pauvrement, quasiment des lambeaux, leurs cheveux sont gras, leurs visages, sales, quelques cicatrices les accompagnent avec leurs sourires carnaciers. Ces hommes relativement grands et robustes tiennent leurs armes bien fermement et je n'ose ne serait ce qu'imaginer ce à quoi il pensent en me regardant.
Et je pense que le cri que j'ai poussé en les voyant est justifié !
Je décide donc de courir aussi vite que possible quand un autre homme s'interpose devant moi.

"Ôte toi de mon chemin toi !"

Puis il me pris par le bras d'une seule main, pendant que ses compagnons marchaient vers moi avec une certaine hâte appeurante.

"Je la tiens !"


"Tu tiens rien du tout vermine !" Criais je en lui écrasant un de mes talons dans l'épaule. Il cria de douleur, ce qui me donna la chance de pouvoir me défaire de sa poigne.
Le visage, et ma robe pleins de son sang, je me mis à courir encore plus vite qu'à l'instant précédant, car là c'est ma vie qui semble être en danger, et non pas mes yus. Je relève ma robe pour laisser plus de place à mes jambes, frêles, mais utiles dans ce genre de situation. Mon coeur battait à tout rompre, mes cheveux s'étalaient sur mon visage, mes bras étaient encombrés mais je ne voulais pas lacher mon sac, et mes chaussures, résultat d'une vie de superficialité.
Mes pieds me font éxtrêmement mal, mais heureusement j'aperçois le carrefour principal de la ville. Ainsi, il y a une chance que mes poursuivants ne me suivent pas jusque là puis me tuent ou me séquèstrent, de peur d'être poursuivis par les gardes.

Arrivée au carrefour de l'espoir, il y a foule forcément, il y a du bruit, des bousculades, les cris des marchands, et autre.
Dans la hâte je traverse la voie, jusqu'à me retrouver cachée derrière une immense batisse, sobre, et somptueuse à la fois. Mes mains tremblantes j'ouvre mon sac, je peine, j'ai peur, et il faut que j'ouvre ce satané sac qui ne daigne pas m'écouter !

"Allez !"

Une fois mon sac ouvert, je précipite mes mains à l'intérieur, évidemment quand on est pressé on ne trouve jamais l'objet désiré la première fois..

"Elle est là !" Entends je au loin derrière moi.

Voilà ! Elle est là !
Je sors de mon sac ma cape d'invisibilité que j'enfile au plus vite sur moi. Mais la "racaille" est déjà là, à coté de moi. Ma seule chance ici, sera qu'ils ne m'ont pas vue suffisemment tard pour me repérer exactement là où je suis.

"La garce ! Elle s'est enfuie !" s'écrie l'un des leurs. Un autre renifle.

"Non, elle est tout près... oui tout près" Il fait quelques pas dans ma direction.

"Continuons !"

Puis ils partirent précipitemment dans d'autres ruelles, sauf un. Un était resté sur place, regardant dans ma direction l'air songeur, puis parti rejoindre le reste des malfrats.

Suffisemment loin, pour ne pas entendre le bruit de mes pas, j'organise donc mes affaire, j'enfile mes chaussures dont une avec un talon plein de sang, met mon sac sur une épaule, puis prend mon baton fermement pour m'aider à avancer, mes jambes me faisant atrocement mal.
Je garde la cape, j'ai beaucoup trop peur, cette ville m'éffraie, bien que sa réputation ne soit pas si terrible. Je frôle les murs, pour ne pas entrer en collision avec quelqu'un, une fois revenue au carrefour, je lève la tête et lis "Gaïa". J'y suis, enfin !

Je suis enfin au temple de Gaïa, ce temple qui pourra m'aider dans ma tâche. Je monte les marches assez vite afin d'atteindre les portes de pierre au plus vite. Temple qui au jour d'aujourd'hui ne m'a jamais paru si réconfortant.

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mer 15 Aoû 2012 12:58 
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À peine Warren avait eu le temps de s'esquiver que le premier elfe fonça sur lui malgré qu'il était collé à la poutre. L'assaillant voulu directement mettre un crochet au mage or ce dernier au bon moment attrapa le poing puis le poussa vers le côté avant de placer un violent coup de tête au premier elfe. Cela démarrait bien, le mage commençait un peu à rependre la main question combat surtout au corps-à-corps. Il n'était pas spécialement taillé pour, mais ce coup-ci il fallait absolument qu'il assure. C'est alors que le second malotru décida de se joindre à la scène et pendant que le fulguromancien tentait de parer les coups de son adversaire, l'elfe l'attrapa dans son dos en lui bloquant les bras avec les siens exerçant une étreinte autour de son corps. L'occasion rêvée pour l'homme aux oreilles pointu qui ne traina pas pour enchainer avec rapidité une suite de coup droit dans la figure de Warren. Il se prenait coup après coup sans pouvoir ne rien faire ... Festenhärt était bien trop occupé de son côté pour lui venir en aide. C'est alors que dans la douleur des poings il eut la soudaine idée de pencher sa tête au dernier moment afin le prochain coup ne parte pas sur lui mais sur celui qui le tenait. C'est ce qui se produisit alors et le mage s'esquiva une nouvelle fois. Il donna une violente frappe du coude directement dans le bassin de l'elfe qui se tenait derrière lui puis grâce à un jeu de bras bloqua le poing de l'autre assaillant. Tout s'enchainait dans une rapidité dont Warren n'avait pas encore été confronté. Il avait du mal à suivre le combat et cela se voyait très bien sur son visage.

C'est alors qu'il ressentit une soudaine et effroyable douleur en plein ventre, il n'avait pas vu venir le coup de genou de la part du premier agresseur alors qu'il tentait de s'esquiver à eux. Le coup le fit tomber à genoux et ce fût sa plus grave erreur. Les deux brigands reprirent rapidement leur souffle et profitèrent de la mauvaise position du mage pour le submerger de coup de pied directement sur lui, le clouant au sol. Dans la tête, dans le ventre, dans le tibia, leurs bottes frappèrent partout où ça pouvait faire mal. Le combat semblait alors perdu pour Warren commençait déjà à saigner de part et d'autres. Il tenta alors de les faire tomber à leur tour mais cela n'allait pas être simple car il devait en tout premier tout faire pour se reconcentrer et passer outre la douleur. Au bout de quelques instants il fit un balayage sur l'un des deux elfes qui tomba lourdement à terre et sans relâcher la pression il s'agrippa aux pieds du second elfe encore debout pour lui faire perdre l'équilibre. Il s'était souvenu de ce que lui avait dit Festenhärt quelques minutes plus tôt ; Leurs jambes étaient le point faible. Les trois hommes étaient à présent à terre, c'était celui qui se relevait le plus vite qui aurait l'avantage. Le mage n'était pas encore tout à fait à bout de souffle, mais il fit tous les efforts qu'il pouvait pour pouvoir s'aider de la poutre pour se relever. Cela ne faisait pourtant que retarder l'autre manche du combat ... D'ailleurs il put observer durant quelques instants le combat de son camarade. Ce dernier semblait être en bonne posture et maîtrisait assez bien ses deux attaquants, sans être dans un parfait avantage. Il fallait dire que son armure jouait beaucoup là-dessus.

Warren ne perdit pas une seule seconde, n'attendant pas que les deux elfes se relevèrent il partit directement leur décocher de violents coups de bottes. C'était bien évidemment sans compter sur le premier brigand qui sans qu'il y fasse attention s'était relevé pendant que le mage tabassait le second. L'elfe prit un tonneau qui était gardé derrière la barrière en bois. La réaction fût instantanée lorsque le gros baril de bois partit en éclat au contact avec le crâne du fulguromancien. Laissant échapper un cri un instant il voulût se retourner vers celui qui avait causé cela mais il eût une énorme 'tarte' en remplacement. À ce coup-là il crût que le ciel lui était tombé sur la tête tellement la violence du coup l'avait sonné. Il s'effondra à terre puis se prit fortement la tête avec ses mains pour 'calmer' la douleur, mais en vain. C'est alors qu'au moment où tout semblait perdu pour lui, son compagnon en armure lui insurgea d'utiliser sa magie, sans cela il n'y arriverait jamais. Sa magie ? Mais cela faisait si longtemps qu'il n'en avait pas fait usage ... Est-ce qu'il allait arriver à lancer ne serait-ce qu'une étincelle ?

Le magicien de foudre tenta quand même. Il était affaibli et son sang coulait à petits flots sur son visage de borgne. Il serra sa main comme s'il allait décocher un poing mais en fait il essayait par tous les moyens de concentrer son énergie, ses fluides magiques qui étaient en lui. Les deux elfes le regardèrent pour eux son compte était réglé d'avance. Ils ne savaient pas ce qu'il faisait ils pensèrent qu'il serrait ses poings par souffrance plus qu'autre chose. Voulant savourer leur petite 'victoire' sur le mage, ce ne fût qu'au dernier moment qu'ils décidèrent de passer au coup de grâce. Le premier brigand dégaina sa dague et descendit son bras à une vitesse fulgurante vers le corps de Warren pour le transpercer du plus violemment que possible. Seulement à l'instant où la lame allait pénétrer sa chair il se tourna soudainement sur le côté et brandit sa main droite soutenu par sa gauche vers l'homme au poignard. Il avait concentré toute son énergie dans ce sort car des picotements assez dense le brûlait au niveau de sa paume. Il s'était appliqué du mieux qu'il pouvait, visualisant dans sa tête, en un instant, les arcs électriques ainsi que la cible sur laquelle ils allaient devoir s'écraser. Ses fluides étaient à présent dans sa main il lâcha la pression dans une lueur bleue très clair avant que de la 'foudre' sortie de ses doigts pour venir s'éclater de plein fouet sur l'elfe. Le malotru fût propulsé violemment en arrière en poussant un hurlement, une électrocution était difficilement supportable après tout.

-"Mange-ça bien profondément bat*rd !"-

Bien qu'il n'avait plus d'énergie il joua la carte du bluff en tendant sa main vers le second elfe. Couard comme est le coupe-gorge il fuit en ayant vu le spectacle qui venait de se produire sous ses yeux. Le combat se clôtura par la fuite du second assaillant de Warren. Ce ne fût qu'au même moment que Festenhärt en avait fini de son côté avec ses deux elfes, il les avait achevés à coup de fourreau à épée. Le temps jouait contre eux malheureusement et ni le mage ni le guerrier n'eurent le temps de se reposer qu'ils devaient se remettre en route pour quitter la vile. Le mercenaire aida Warren à se relever et à marche vu qu'il avait été blessé à cause des coups qu'il s'était prit. La nuit allait couvrir leur départ heureusement, au bout de quelques minutes de déambulations à pas forcés dans la ville ils passèrent les portes de la ville. À présent il fallait rejoindre le reste du groupe qui attendait plus loin dans la forêt environnante. De là ils allaient réellement pouvoir se mettre en route ... Vers où ? Le mage allait le savoir dans pas longtemps aux dires du chef.

-"J'espère que ce petit accrochage ne t'as pas trop fatigué car nous avons une longue route devant nous !"-

Warren ne comprenait rien. Tout passait trop vite pour lui et sa tête n'arrivait pas à 'assembler' tous les évènements que se suivaient les uns après les autres. Il poserai toutes ses questions après surement pour le moment il devait se faire soigner ses quelques blessures superficielles. Le voyage allait prendre environ cinq jours cela permettait de pouvoir faire le point sur ce qui venait de se produire à Hidirain, c'est-à-dire qui étaient ces indivis les ayant tabassés ... Enfin ayant surtout tabassés Warren.



((( Utilisation :
Sort de combat évolutif : Choc des éclairs.)))

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Ven 9 Aoû 2013 09:43 
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Les gardes emmenèrent Miradlis, inconsciente, chez un guérisseur. Sildarim les regarda disparaître au coin de la rue, conscient que sa seule piste au sujet de Jonweld était aux portes de la mort.

(Toujours plus de questions, toujours moins de réponses) pensa le semi-elfe.

Qui étaient ces mystérieux assassins et pourquoi avaient-ils cherché à les tuer, lui et Miradlis ? Cela avait forcément un lien avec la disparition de son mentor, mais lequel ? Et puis surtout que diable s'était-il passé pendant le combat ? Sild se savait bon bretteur, mais là c'était au-delà de ce qu'il aurait dû être capable de faire. Il se souvint de ses sensations au moment où il avait relâché le contrôle sur son esprit: Il avait réellement vu les mouvements de ses adversaires se ralentir, comme si sa vitesse, ses réflexes et sa force étaient soudain décuplés. Cela avait été grisant, agréable même. L'impression que, enfin, il était complet. Il était devenu le messager de la justice, le dispenseur de mort.

Puis soudain le sentiment d'ivresse qui l'avait envahi en un instant s'estompa quand il réalisa pleinement ce qui s'était passé, ce fut comme une douche froide dans son esprit. Pour la première fois de sa vie, il avait pris une vie humaine…

(c'était de l'auto-défense, je n'avais pas le choix) tenta-il de se convaincre sans que cela ne fasse taire sa conscience qui s'était soudain mise à hurler dans sa tête.

(tu n'es pas différent des tueurs que tu as affronté ce soir !!!)

(C'est faux !! je ne tue pas les gens par amusement, ou pour gagner de l'argent, moi…)

(Ah non ? tu n'y as pris aucun plaisir ? … souviens toi de ce que tu as ressenti quand ton coup de pied a précipité le tueur dans la crevasse… ou quand tu as dominé Maï, tu étais à deux doigts de la tuer.)

(non !! elle était désarmée, blessée et ne représentait plus une menaçe pour moi. Au contraire je l'ai épargnée alors qu'il aurait été facile de la tuer. !)

(Et si tu l'avais fait, Miradlis n'aurait pas été blessée… Si elle meurt elle aussi, ce sera entièrement de ta faute !!)

(Silence maudite voix, sort de ma tête !!!!)
Le jeune semi-elfe tomba à genou en hurlant.

"Sort de ma tête !!!"

Etrangement, cela sembla marcher. À peu près calmé, Sildarim vit que plusieurs passants l'observaient comme une bête curieuse. Il fallait dire qu'avec ses yeux révulsés, baignants dans la sueur qui coulait de son front, et ses entailles à l'épaule et à la cuisse qui continuaient de saigner, il avait vraiment l'air d'un fou furieux.

(Bon retournons à l'auberge, je dois me soigner et dormir un peu).

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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mer 3 Juin 2015 11:34 
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La Perle Blanche

Après cette pluie interminable, c’est avec une averse géante, une cascade que je suis accueilli en Hidirain. Je crois que chaque pouce de ma fourrure, avec l’infiltration, a été reconverti en éponge. Ma queue bat l’air avec irritation alors que nous atteignons l’étroit tunnel sous la cascade. Tanaëth se retourne vers moi, l’air sérieux, mais avec une étincelle d’amusement dans les yeux.



Je dois en convenir, je dois être risible. Pas un seul instant je ne doute que Chilali n’aurait cessé de s’esclaffer tout du long. Mon humeur s’en trouve considérablement améliorée, étonnement, et je ne bas plus l’air que pour la forme.

Au bout d’une cinquantaine de mètres, nous atteignons la Perle Blanche et je reste un instant ébahis devant elle. Elle n’a pas usurpé son nom, auréolée, elle semble scintiller d’une douce lueur au soleil couchant, l’astre diurne se reflétant sur les myriades de petites gouttelettes d’eau qu’il reste de cette pluie qui a rendu notre journée si maussade. Comme si d’un mal désagréable, irritant, sortait une grande beauté à l’image de ces petits boutons qui se changent en magnifiques corolles.

La cité est tout de marbre blanc, de courbes graciles, comme si le moindre angle eût été une offense à sa construction. Par ci, par là, il est possible d’apercevoir des trouées végétales entre les bâtiments, annonçant la présence d’un jardin.

- Une ville comme ça existe ? dis-je, plus pour moi même qu’en attendant une réponse. Comment les shaakts peuvent-ils vivre dans la fange de Khonfas lorsque ceci existe ?

J’admire quelques instants cette sublime perle avant de me résoudre à pénétrer dedans. Ses rues sont à l’image de la ville : belles, blanches et vertes où le lierre pousse, paisibles à l’exceptions des enfants elfes courant de ci, de là. Ces derniers se tournent vers nous en chuchotant entre eux, tandis que leurs parents nous adressent de simples coups d’œil curieux, comme si un regard plus appuyé eût été impoli et sachant que notre présence ici ne peut qu’être en raison du bon vouloir des gardes de la forêt.

- Trouvons une auberge… proposé-je à mon compagnon de route, bien que cela aille de soit.

Mais à ce moment là, une elfe s’avance vers nous, comme si elle avait deviné mes mots, car elle nous dit :

- L’auberge d’Hidirain se situe deux rues plus loin, sur votre gauche, sur l’enseigne vous verrez un néligo solitaire. Une chambre vous sera offerte.

Sur ces paroles, elle s’en va. Ces elfes ont-ils si peu l’habitude des étrangers ? D’un accord commun, nous nous dirigeons dans cette direction.

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Je pleure, parce que leur mort est mon fait.
Je pleure. Parce qu’elle était la vie, parce qu’elle était la fougue et la fureur d’aimer.


Thème de Sha'ale


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 13 Juin 2015 18:12 
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Je marche d'un pas tranquille dans les rues de la merveilleuse Perle Blanche, au hasard, admirant les édifices dont le moindre est une oeuvre d'art qui témoigne du talent des Hinïons en matière de construction. Le pâle éclat de Sithi se reflète sur le marbre blanc et donne aux lieux une atmosphère très particulière de féerie nocturne, mélange d'ombres et de lumières de toute beauté, ce qui est encore rehaussé par les nombreux écrins de verdure qui font de chaque bâtisse un joyau épuré parfaitement à sa place dans le décor. Harmonie et équilibre se dégagent de l'ensemble, qui m'insufflent de bien étranges pensées au gré de mes pas. Il me semble que nous, Sindeldi, avons perdu quelque chose dans notre évolution, une forme de lien indissociable à la nature qui nous entoure, que nous considérons souvent comme une réserve dans laquelle nous pouvons puiser à notre gré, jusqu'à la déraison, sans nous soucier vraiment des conséquences de nos actes.

Les paroles prononcées par le Sylphe me reviennent: "tu es un bien étrange Sindel, Tanaëth". Étrange...oui, peut-être bien que je le suis à l'aune de mon peuple, je souris avec malice en m'imaginant en train de partager mes pensées avec un compatriote, il me prendrait pour un fou, voire, un hérétique. Ressentirais-je à nouveau un jour cette notion d'appartenance à un lieu, à un peuple, envers les "miens"? Je ne sais pas. Quelque part, j'en doute un peu, mon errance m'a emporté sur un chemin différent, bien éloigné du rigide carcan social imposé par les Ithilausters, je ne pourrais plus l'accepter aujourd'hui, encore moins m'y plier. Malgré tout, mon peuple m'importe, sans doute n'hésiterais-je pas à donner ma vie pour qu'il perdure, pour qu'il change et s'intègre vraiment à ce monde. Car il y a là un point qui me perturbe notablement, lorsque je songe à notre passé, aux circonstances qui nous ont amenés sur Yuimen, et à ce qui en a découlé. J'ai l'impression en analysant tout cela qu'il y a quelque chose d'incomplet, quelque chose qui rend notre équilibre précaire, éphémère à l'échelle de millénaires.

Nous avons fui Eden, notre monde d'origine qui a connu un sort tragique suite à des erreurs catastrophiques de notre part selon ce que j'en sais. Nous sommes arrivés sur Yuimen, bardés de nos certitudes, de notre croyance en Sithi, de notre technologie et de notre puissance militaire. Nous avons tissé un lien avec les Gardiens de Yuimen, et donc avec Yuimen lui-même indirectement, l'une des divinités premières de cette terre, tout en conservant foi en notre créatrice venue d'un autre monde. Mais en dehors de cet unique cas, nous n'avons guère prêté attention aux autres divinités locales, n'avons pas créé de liens avec elles. D'une certaine manière, nous ne nous sommes pas vraiment liés à ce monde, nous avons conquis des terres, mais n'avons pas plongé nos racines dans l'âme de Yuimen, nous sommes là comme des étrangers, des conquérants de passage, même si ce dernier peut couvrir un temps considérable. Je me demande...nos dirigeants, les Ithilausters, caressent-ils le rêve de reconquérir Eden un jour? Ou, plus prosaïquement, ont-ils peur de perdre une partie de leur pouvoir, si les Sindeldi en venaient à révérer d'autres divinités que celle dont ils prétendent être les émissaires directs?

Je ressens indistinctement l'attention affutée de Syndalywë, elle suit le fil de mes pensées avec un intérêt palpable mais n'intervient pas, ce qui est révélateur de son approbation implicite, car il est impensable qu'elle reste autant en retrait sur de tels sujets lorsqu'elle a un quelconque désaccord avec mes réflexions. Je m'étonne encore un peu de la confiance que je lui voue, notre relation reste encore très récente, mais après tout nous partageons nos pensées d'une façon qui serait impossible avec un autre être vivant. Je murmure pensivement, comme pour en découvrir encore la saveur, ce serment dont je redécouvre la nature véritable:

"ullume au oialë. Pour toujours et à jamais".

Je réalise à cet instant que mes pas m'ont mené devant l'entrée du tunnel qui constitue le seul accès à Hidirain, et d'où provient le grondement assourdi de la cascade dissimulant la cité. Songeant que la chute doit être somptueuse sous l'éclat de la lune, je m'y engage joyeusement, bien déterminé à profiter de la douceur de cette merveilleuse nuit!


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Dim 14 Juin 2015 22:45 
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Je parcours les rues aux allures de sentiers d'un pas vif, saluant joyeusement dans leur propre langue les quelques Hinïons que je croise à cette heure matinale, à l'étonnement de certains, sans doute peu accoutumés à ce qu'un étranger connaisse leur langage. Je commence à prendre quelques repères, certains bâtiments sont aisément identifiables, et je grave dans un coin de mon esprit le chemin menant au fort, où j'ai rendez-vous dans quelques heures à peine.

Cette simple évocation me fait rire, par Sithi que j'ai hâte d'y être! Mais d'abord, manger, j'espère que l'aubergiste sera levé et qu'il aura prévu large pour le déjeuner! Je parviens à l'Auberge du Neligo solitaire quelques instants plus tard, et j'en pousse la porte avec une énergie débordante, curieux de voir si mon ami est déjà réveillé!


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mar 30 Juin 2015 16:16 
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Nous sortons de la boutique de l'Escarcelle d'argent, Sha'ale et moi, munis de nos achats plus ou moins réfléchis. Il m'annonce préférer me laisser rencontrer seul les parents d'Ethëll, et propose de nous retrouver aux portes de Rock Armath en fin de journée. J'acquiesce d'un hochement de tête, puis lui tends l'une des deux fioles de soin moyennes que je viens d'acheter avant de le quitter:

"Tiens, avant que j'oublie: garde ceci sur toi. Si un jour tu es gravement blessé, bois cette potion d'une traite. Je te retrouve aux portes de la cité Thorkine avant le coucher du soleil, amuse-toi bien d'ici là!"

Un petit signe amical de la main, puis je me dirige sans plus attendre vers le fort Endiraë, le coeur battant légèrement trop vite à l'idée de revoir Ethëll, et me demandant bien quel accueil vont me réserver ses parents. La cité n'est pas grande, c'est donc sans le moindre mal et rapidement que je parviens à l'entrée de l'ancienne forteresse reconvertie en luxueux palais, m'approchant des gardes afin de me présenter.

(Note pour GM: don d'une fiole de soin moyenne à Sha'ale!)


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Dim 1 Mai 2016 19:24 
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C'est avec plaisir que je parcours à nouveau les rues aux allures de sentiers d'Hidirain, découvrant au passage de nouveaux détails que je n'avais pas aperçus la dernière fois que je suis venu. Je ne m'attarde pas, pourtant, j'ai bon nombre de choses à faire et à régler ici, et voilà trop de temps que je m'empâte dans une vie de château!

Je me dirige donc pour commencer à l'escarcelle d'argent, j'ai quelques runes à faire identifier et éventuellement incruster, et puis je me souviens d'une babiole que je n'avais pas les moyens d'acquérir à l'époque, j'espère qu'elle sera toujours en vente!


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Jeu 5 Mai 2016 09:49 
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Je plisse discrètement les paupières en apercevant une personne connue assise sur un banc tout proche de l'Escarcelle d'argent: Sy'inn Findaryë, mère d'Ethëll et fine négociatrice. Je lui souris et m'approche d'elle d'un pas vif tandis qu'elle se lève pour m'accueillir, la saluant d'une révérence:

"Dame Findaryë, c'est une joie de vous revoir."

"Messire Ithil, vous ici? Vous avez, comment dirai-je, changé?"

Je ne suis pas dupe, elle était au courant de ma venue, mieux elle savait exactement où me trouver. Je darde mon regard de jais dans le sien, d'un bleu de ciel d'été, et finis par sourire. Elle sait que je sais. Et je sais qu'elle sait de même. Je lui réponds donc de ces mots sibyllins:

"Profonds sont les souterrains du Rock, et élevés les rêves des Danseurs d'Opale, Dame. J'ai promis à votre époux de venir le trouver dès mon retour, sauriez-vous où je puis le trouver?"

"Certes, venez, je vais vous conduire à lui. Je voudrais vous entretenir de quelques points qui me troublent, si vous le voulez bien."

Je lui présente mon bras, qu'elle prend naturellement, et nous nous nous dirigeons d'un pas lent en direction du fort tandis qu'elle m'expose les raisons de cet entretien imprévu mais soigneusement orchestré:

"Vous êtes parvenu à récupérer cette épée que vous cherchiez me suis-je laissée dire. Nos amis Thorkins ont été fort impressionnés de cet exploit, ils pensent que vous êtes un combattant peu commun."

Je pivote légèrement la tête pour la regarder, intrigué de cette entrée en matière mais peu désireux de jouer aux devinettes, et lui réponds d'un ton neutre et prudent:

"J'ai eu de la chance, Dame, simplement. Mais, pourquoi me dites-vous cela?"

"Parce que nous avons un problème, messire Ithil, un problème sérieux. Mon époux vous en dira davantage, mais depuis quelques temps un groupe de Shaakts sème la terreur dans nos montagnes. Nous avons envoyé des patrouilles, mais la seule ayant trouvé ces maraudeurs...a été anéantie. Nous n'avons retrouvé que leurs dépouilles."

Les traits de la belle Elfe se durcissent à cette évocation, ses prunelles de saphir se teintent d'une discrète tristesse mais elle n'en poursuit pas moins:

"D'après nos pisteurs ce groupe effectue des repérages de notre territoire, selon certains les Shaakts seraient à la recherche d'un passage souterrain, leurs traces ont été observées à plusieurs reprises à proximité de grottes et autres gouffres. Nous craignons qu'ils n'aient appris notre existence et se livrent à quelques exactions prochainement, soit au coeur du Rock soit ici-même."

Je réfléchis quelques secondes à ces paroles qui ne me surprennent pas vraiment, tout en essayant de comprendre ce que Sy'inn Findaryë souhaite de moi, et quelle place elle occupe au juste dans le gouvernement d'Hidirain. Comme elle semble attendre une réponse de ma part je lui dis doucement:

"Si je comprends bien, vous souhaitez que je me charge de ces Shaakts?"

Elle me dévisage un instant, puis rétorque d'une voix imperceptiblement hésitante:

"Je voulais tout d'abord savoir si vous pensiez être en mesure de nous aider à ce propos. Loin de moi la volonté de vous envoyer à votre perte, Tanaëth, mais la situation est grave pour nous. Il semble que nos guerriers ne soient pas de taille à lutter contre ces maraudeurs, ce qui n'était encore jamais arrivé. Nous sommes inquiets, alors j'ai pensé que peut-être..."

Je pose ma main libre sur celle, posée sur mon avant-bras, de Sy'inn et lui réponds:

"Je vous ai dit lors de notre dernière rencontre que mes lames étaient au service d'Hidirain, Dame. Je n'ai qu'une parole, vous pouvez compter sur moi. Cependant, j'aurais souhaité passer quelques heures avec votre fille avant de repartir, si vous n'y voyez pas d'inconvénient."

Elle me sourit, visiblement soulagée de ma réponse, et approuve ma demande d'un hochement de tête en me disant:

"Cela va de soi. Merci d'accepter de nous épauler, messire Ithil. Mais venez, nous voici au fort et mon époux a hâte de vous entretenir. Lorsque vous aurez fini de discuter, venez en notre demeure, Ethëll vous y attend avec impatience."


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mer 11 Mai 2016 13:01 
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Après avoir quitté la milice, me voici une nouvelle fois en train d'arpenter ces rues que je commence à connaître plus ou moins par coeur, du moins les principales car il existe bon nombre de ruelles aux allures de sentiers que je n'ai encore jamais eu l'occasion d'explorer.

Je croise quelques Hinïons sur le trajet, des enfants en train de jouer mais aussi des adultes vaquant à leurs affaires qui prennent néanmoins le temps de me saluer poliment. Je leur réponds de même, légèrement distrait par mes préoccupations quant à cette mission que les dirigeants d'Hidirain viennent de me confier, et dont je ne sais combien de temps elle me tiendra éloigné de ces lieux, et surtout de ma compagne. J'arrive rapidement au tunnel menant à l'extérieur de la Perle Blanche, m'y engouffrant sans ralentir mon pas rapide.

D'après le soleil la mi-journée est proche et je tiens à vérifier l'état de mes lames avant de partir, ne doutant pas une seconde en avoir l'usage avant longtemps si nous découvrons où se dissimulent ces Shaakts meurtriers qui mettent en péril la sécurité de cette extraordinaire cité Hinïonne. Pas de si qui tienne, à la réflexion, nous devons les trouver et les neutraliser au plus vite car, dans le cas contraire, il ne fait guère de doute que ce soit une guerre qui nous attende. Et cela ne sera pas, je m'en fais le serment solennel.


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Mar 31 Mai 2016 18:12 
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Je marche d'un pas vif sur les sentiers constituant les rues de la cité, presque étonné de me sentir littéralement chez moi en ces lieux. Les habitants que je croise me saluent tous avec le sourire, j'en reconnais certains pour les avoir déjà croisés et je n'ai plus aucune hésitation sur mon chemin, sans doute ces petits détails participent-ils à cette impression mais il y a autre chose que je ne cerne pas immédiatement. C'est l'intervention d'un Hinïon d'un certain âge qui me fait réaliser pleinement ce qui a changé, lorsque il s'incline courtoisement devant ma personne avant de s'adresser à moi en ces termes:

"Je suis heureux que tu aies survécu, Danseur d'Opale. Je suis l'oncle d'Adrienn, Naelys Sylartha. Elle nous a appris que tu lui avais sauvé la vie au péril de la tienne. Sois-en remercié, nous n'oublierons pas."

Il me désigne de la main une maison proche, ajoutant:

"Nous habitons ici et serions honorés de vous recevoir, toi et Ethëll Findaryë, afin de célébrer ensemble votre retour par un festin. Accepterais-tu mon invitation pour demain soir?"

Je lui souris amicalement, inclinant le visage en signe d'assentiment:

"Tout l'honneur sera pour moi. Je m'assurerai qu'Ethëll soit disponible et te ferai parvenir une confirmation dès que possible."

Le vieil elfe s'incline à nouveau puis me serre la main avec une discrète émotion, un geste qui vaut tous les remerciements du monde à mes yeux. Il a dû craindre sévèrement pour la vie de sa nièce et moi je suis sincèrement heureux d'apprendre qu'elle est bien revenue chez elle! Après avoir salué l'Oncle et les quelques voisins qui commencent à s'attrouper autour de nous, je poursuis mon chemin jusqu'au bâtiment de la milice, préférant régler mes obligations en premier afin de pouvoir ensuite consacrer tout mon temps à ma si merveilleuse compagne.


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Sam 4 Juin 2016 17:27 
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Je sors si hâtivement de l'escarcelle d'argent que je manque emboutir rudement une Hinïonne apparemment aussi pressée que moi s'apprêtant à y entrer. J'esquisse instinctivement le geste de l'esquiver mais, la reconnaissant, je l'enlace plutôt vivement et la serre contre moi avec force en murmurant:

"Ethëll...si tu savais comme je suis heureux de te voir..."

Nous nous étreignons quelques secondes puis nous embrassons avec une passion sauvage avant de nous éloigner un peu pour nous regarder au fond des yeux. Je ne vois nul reproche dans les prunelles d'émeraude de ma compagne, qui se contente de me répondre doucement:

"Tu m'as manqué, Tanaëth. J'étais inquiète. Mon père m'a appris que tu devais repartir sans délai pour le Rock, mais j'avais bien droit à un baiser, non?"

Ô combien, et même plus d'un comme je le lui prouve à l'instant. Elle me sourit d'un air malicieux lorsque je me détache d'elle à regret, et me demande à mi-voix:

"Si je te fais gagner deux heures de marche pour te rendre au coeur du Rock, m'en consacreras-tu une?"

"J'en serai vraiment ravi, oui, mais...comment.."

"Je vais te montrer, viens."

Elle saisit ma main droite et m'entraîne vivement vers un somptueux bâtiment en forme de croix situé au pied des montagnes tout en m'expliquant:

"Il existe quelques vieux passages souterrains entre Hidirain et le Rock, celui qui se trouve dans le temple de Yuimen te permettra d'arriver directement dans les forges, c'est bien là que tu souhaites te rendre n'est-ce pas?"

Je la dévisage d'un air surpris et m'apprête à lui demander comment elle sait cela, mais elle rit et me fait un clin d'oeil en éclairant ma lanterne:

"J'ai beaucoup d'amis en ville. L'un d'eux est venu me prévenir qu'il t'avait croisé à l'entrée de la milice, je me suis dépêchée d'y aller mais tu venais d'en repartir. L'officier m'a dit que tu avais donné rendez-vous à un Thorkin aux forges du Rock, mais l'un des gardes m'a assuré que tu t'étais dirigé vers l'escarcelle d'argent, j'ai couru pour te rejoindre, et voilà!"

Nous parvenons rapidement aux abords du temple dédié à Yuimen et, si pressé que je sois, je m'arrête quelques instants pour l'admirer tant il est grandiose. C'est un véritable chef d'oeuvre d'architecture, dégageant une impression de puissance autant que de légèreté, j'ai rarement vu semblable hommage aux dieux, même au Naora.


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 Sujet du message: Re: Les Rues
MessagePosté: Dim 12 Juin 2016 16:15 
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J'arpente rapidement les ruelles d'Hidirain, non sans attirer quelques regards plus ou moins étonnés cette fois. Il faut dire que mon armure et mon visage sont joliment ensanglantés, un spectacle sans doute peu courant dans la région. Je me réjouis de me décrasser, mais il y a des priorités dans la vie. Et puis, autant qu'ils s'habituent un peu à ce genre de spectacle, les purs Hinïons immaculés de la Perle Blanche, parce que si la guerre s'étend jusqu'à leurs portes comme cela semble se dessiner, ils en auront plus que leur content.


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