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 Sujet du message: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 13:03 
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Les chemins dans la ville


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De petites rues pavées serpentent entre les maisons de hobbits, vous en trouverez toujours un dehors en train de flâner ou de s'amuser avec d'autres car, chez les hobbits, c'est la joie de vivre qui règne toujours.

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Chibi-Gm, à votre service !


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 Sujet du message: Re: Les chemins
MessagePosté: Lun 2 Mar 2009 01:03 
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(((Venant des sentiers et plaines alentours de Shory)))

« Agitée, parsemée, variée et belle ;
Des fleurs, des racines et des joies à la pelle ;
La forêt, ma demeure, le lieu de ma vie ;
Souvenirs et sourires qui là-bas me lient ;
Oublie donc ta ville,
Oublie donc ta campagne,
Rejoins-moi donc au sommet des hauts chênes ! »


Gesticulant dans tous les sens sur une scène faite de sac de graines, Khalhn mettait l’ambiance dans la charrette du fermier. Il n’avait pas la moindre idée d’où il allait (à part bien sûr la vague notion de ferme) et à vrai dire celà lui importait peu. Il était bien jeune est naïf, mais les terres environnantes n’avaient pas l’air dangereuses et il s’amusait beaucoup avec ce hobbit agriculteur. Après tout cela lui suffisait, quand bien même il ne connaissait même pas son nom.

Ce dernier semblait trouver la compagnie du lutin fort agréable et ses encouragements ne cessaient guère. Tapant des pieds et des mains en alternance au rythme des chansons, le hobbit ne prenait apparemment pas non plus gêne au fait qu’il conduise un inconnu dans de par chez lui. Un hobbit pur souche, s’accommodant de la joie du lutin comme d’un trésor fabuleux.

« Ah ah ah. Celle-ci n’est pas mal ! Je dois te reconnaître un certain talent petit être. Rien de tel qu’une bonne chanson le long d’un chemin pour se détendre ! Mais dis-moi, comment t’appelles-tu donc ? ».

Khalhn sauta avec une grande souplesse sur le plus haut sac, effectuant un gracieux mouvement de toupille à l’arrivée. Lorsqu’il s’arrêta, l’étrange ruban accroché à l’arrière de son chapeau continua sa course effrénée à la manière d’un bouclier magique.

« Et bien… Apelle moi Khalhn ! »dit-il, se fendant d’un sourire enjôleur alors que le ruban s’arrêtait à son tour.« Et toi ? ».

« Je t’appellerais donc Khalhn, et tu pourras m’appelez Leddo si tu le souhaites ! ».

Le hobbit sourit à son tour, le bruit de la charrette reprenant peu à peu le pas sur celui des chants.

« Ainsi donc nous allons chez toi, une grande ferme et des tas de radis ? ».

« Des radis, des salades, des carottes,… Tout un tas de belles choses qui, j’en suis sûr, te feront grand plaisir. Mais avant toute sache que la ferme appartient réellement à Nago, un brave hobbit qui vient juste d'en finir la construction. Je fais partie des gens qui s’en occupent, j’y loge également. Nago aime beaucoup les visites, je suis sûr qu’il sera ravi de faire la connaissance du grand bien que petit Khalhn ».

A ces mots Khalhn s’apaisa, le futur proche s’annonçait radieux. De la nourriture, une ferme, des hobbits chaleureux ; voilà qui faisait de lui un égaré bien chanceux.

(((Vers la ferme du jeune Nago)))


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 Sujet du message: La traversée de Shory
MessagePosté: Lun 13 Juin 2011 16:51 
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Tout en sortant de la demeure de dame Campanule, Fenric noue sur ses yeux le bandeau lui permettant d’atténuer la lumière du jour et de la rendre supportable aux yeux d’un shaakt normalement constitué. Le soleil est encore tendre à cette heure du jour et la température est agréable.

C’est la fin de matinée et les villageois nettoient les vestiges d’une fête qui entrera dans les annales. Certains balayent leur jardin tandis que d’autres décrochent les lanternes de papier accrochées dans la plupart des arbres du hameau.
D’autres encore, attablés sur une terrasse au bord de la route, tentent d’engloutir avec bonheur les ultimes vestiges d’un banquet de fête aussi pantagruélique que raffiné et délicieux. Les curieux se sont assemblés pour admirer ces exploits tant gastronomiques que gloutons.
Dans un jardin, une mère joue de la harpe tandis que ses fils pratiquent, avec un talent étonnant pour leur âge, le biniou et la flûte traversière. Sa fille, quant à elle, danse avec élégance tout en battant la mesure à l’aide de son tambourin.

Un cœur sensible aurait pu, aurait dû s’émouvoir d’une ambiance aussi charmante. Fenric n’est pas un cœur sensible et pourtant…

(Quel calme ! Voilà le genre de scène qu’on ne voit guère à Caix Imoros. C’est bien dommage, notre ville serait, dès lors, nettement plus solidaire et forte face à l’adversité et aux autres peuples.)

Pourtant, un moment de plénitude et de bonheur est tellement rare qu’il est fragile comme du cristal. C’est d’un simple pas en avant pourtant tellement discret que le shaakt brise, anéantit, annihile l’harmonie ambiante. Son mouvement attire le regard de l’un des décrocheurs de lanterne qui, d’un juron plutôt bien senti, avertit ses voisins. Une foule de regards en colère, parfois même teinté de l’éclat métallique de la haine, se tourne vers l’elfe noir. La musique s’arrête inopinément et la jeune danseuse fond en larme. Ses frères l’emmènent dans leur demeure, à l’abri d’un danger potentiel.
Dans l’air, la tension est presque palpable. L’atmosphère est tendue pour ne pas dire électrique. L’hostilité suinte de cette populace et le climat devient aussi écrasant qu’une soirée estivale avant une nuit orageuse.

Les choix s’offrant à Fenric étaient plutôt restreints : soit parler et espérer pouvoir calmer la foule, soit se taire et tenter un passage en force. Choix cornélien, certes, mais choix à faire.

« Ecoutez, je ne veux du mal à aucun d’entre vous. Je suis ici pour que la Matriarche Campanule me fournisse quelques renseignements. Rien d’autre. Sur ce, je vous laisse. »

« Et tu crois que ça va nous suffire ? Tu agresses nos enfants, tu terrorises nos femmes et nous ne parlons même pas de ce que tu fais à Campanule. Nous ne voulons pas de toi ici ! Ni maintenant, ni jamais ! Retourne donc à Caix Imoros torturer les nôtres que tu as capturés lors de tes raids sanglants ! »

Le vieux sinaris qui a pris la parole semble être quelqu’un de respecté voire un modèle pour les autres villageois. Le teint buriné et le regard d’acier, il est la personnification de la colère.

(Inutile de discuter avec cet imbécile ! Il veut seulement me provoquer.)

Sur cette sage pensée, le shaakt passe son chemin sous les quolibets des hobbits plein de haine. Les enfants pleurent dans les jardins, certains rentrent dans leur trou et ferment portes, fenêtres et volets, les autres s’arment de leurs outils de jardinage pour protéger leur famille, tous sont sur leurs gardes.
Traversant le village hostile, l’elfe noir arrive enfin devant une bicoque biscornue à la porte en chêne sur laquelle on peut lire « Karl Argotardus ».

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 Sujet du message: Arrivée à Shory
MessagePosté: Ven 19 Aoû 2011 19:51 
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Après deux semaines de voyage, Aeryn parvint à Shory. Tout était calme, trop peut-être. On lui avait pourtant dit que les sinaris étaient des bons vivants, souriants et accueillants. Elle ne s'attendait pas à pénétrer dans une ville fantôme, ... Décidément, quelque chose clochait.
Méfiante d'expérience, Aeryn avançait prudemment dans la ville. Ici, les maisons étaient faites de terre façonnée qui donnait à l'ensemble une atmosphère naturelle. Ce peuple respectait la nature, et Aeryn ne pouvait que les respecter pour cela. Bien plus à l'aise en forêt qu'en ville, elle se serait sentie plutôt bien ici, si cette angoisse de danger ne la taraudait pas.
Elle arrivait maintenant à un croisement, et toujours personne. Elle s'approcha d'une bâtisse et se servit de ses talents pour entrer discrètement. Il faut dire que cela ne lui demanda pas beaucoup d'effort, elle n'eut besoin que de pousser la porte, ... L'intérieur était sobre, simple. Une table en bois, trois chaises, une sorte de placard. Bien qu'elle ne soit pas vraiment grande, Aeryn évolua dans la demeure légèrement courbée. Les sinaris dépassent rarement 1m 30 à ce qu'on dit.
Aeryn se figea lorsqu'un bruit de respiration parvint à ses oreilles. Il y avait quelqu'un ici. Et à en croire ses esgourdes, les habitants étaient au nombre de deux. Leurs respiration était lente et régulière, le souffle d'un dormeur. En effet, en avançant prudemment dans la maison, Aeryn pu discerner deux corps allongés, endormis. Elle ne s'éternisa pas plus longtemps et regagna la rue.
Un coup d'oeil dans deux autres maisons lui permirent de supposer que la ville entière dormait. Drôle de coutume. Qui ne l'arrangeait pas d'ailleurs. Elle n'était pas venue jusqu'ici pour piquer un somme tranquille, ... Mais réveiller des gens chez eux n'étaient peut-être pas la meilleure façon d'obtenir ce qu'elle voulait. Elle se résolut donc à attendre. Mais quitte à faire passer le temps, autant que ce soit constructif! Elle décida donc de faire une petite visite de la ville en attendant son réveil.

Aeryn se surprit à aimer flâner dans ces rues désertes. Le calme ambiant lui permettait à la fois d'observer ce qui l'entourait sans distraction extérieure et de réfléchir à la suite des évènements. Tout en notant mentalement la position des lieux importants (échoppes, tavernes, temples, ...) elle se demandait encore comment elle allait pouvoir obtenir les renseignements dont elle avait besoin.


Flashback

C'était un Thorkin qui l'avait conduit ici. Il y a deux semaine de ça, alors qu'elle avait troqué ses derniers yus contre des informations qui s'étaient avérées inutiles, Aeryn s'était placée en embuscade, dans une forêt de la région de Mertar, et attendait que la petite charrette qu'elle avait croisée un peu plus au nord ne tombe dans le piège. Perchée à trois mètres de haut, sur une grosse branche, Aeryn patientait, accroupie que le conducteur fasse passer son véhicule à proximité d'un nid que la voleuse avait repérée, d l'autre côté du chemin. Lorsqu'elle avait jugé la distance raisonnable, Aeryn avait lançait une pierre qu'elle avait prit soin de ramasser en direction du nid. Le subterfuge eut l'effet escompté. Les oiseaux, surpris, s'étaient envolés à grands cris. L'âne qui tirait la charrette avait prit peur et fait une embardée. Aeryn avait eu beaucoup de chance, un cheval, ou même un boeuf n'aurait pas été si facilement impressionnable, mais les ânes sont des créatures craintives, ce qui arrangeait bien les affaires de la chapardeuse.
Aeryn avait profité de la diversion pour sauter prestement de son perchoir et atterrir non loin du véhicule. D'un bond, elle s'était constituée passagère clandestine et, alors que le conducteur reprenait sa route après avoir calmé sa bête, elle fouillait silencieusement son chargement. Des tas de cailloux. Des beaux cailloux pour certains, ... enfin, si on aimait ça évidemment. Ce devait être un marchand. De toute évidence, son chargement lui rapporterais pas mal de yus, Aeryn pouvait donc se permettre de le délester de la petite bourse qu'elle avait trouvée entre deux caisse. Avant de descendre de la charrette tout aussi clandestinement qu'elle n'y était montée, elle avait jeter un oeil dans le petit sac de cuir. A vue d'oeil, il devait y avoir un cinquantaine de yus là dedans. Elle s'en contenterai. Elle s'apprêtait à sauter lorsque sa vue commença à se brouiller.

"Oh non, pas maintenant!" avait-elle chuchoté en glissant la bourse dans le sac qu'elle portait en bandoulière.

La vue ne fut bientôt plus son seul problème. La fièvre l'avait gagnée rapidement et elle avait sentit ses forces la quitter. Elle savait qu'elle ne disposait que d'une poignée de minutes avant que la crise ne la paralyse, il fallait agir vite. Aeryn avait donc maladroitement sauté du véhicule et s'était enfuie dans la forêt. Mais le marchand l'avait entendu et vu. Il avait fait stoppé l'âne et avait poursuivit la voleuse dans les bois. La chance était contre Aeryn. Non seulement son état la rendait bien moins rapide et agile, mais en plus, son poursuivant n'était autre qu'un Thorkin, race forte et endurante. Elle s'était cachée sous un fourré et avait sortit d'une bouse quelques feuilles de Vacaria qu'elle se mit à mâcher. Une infusion aurait été nettement plus efficace mais elle n'avait ni les moyens, ni l'occasion de faire un feu. Elle mâchait longuement les feuilles, en avalait l'essence et en recrachait la matière. Mais cela n'avait pas suffit et le thorkin ui avait mis la main dessus.

"Je te tiens, voleuse!"

En nage, le souffle court, Aeryn n'était pas en état de se défendre. Alors qu''elle s'attendait à mourir de la main du nain, ce dernier avait pris un air étrange.

"On dirait que ça va pas fort pour toi, petite."

Ca y était, Aeryn avait commençé à trembler. Il lui fallait de la vacaria, et vite! Ne se souciant plus du thorkin, elle avait tenté d'attraper une autre feuille, mais ses mains tremblaient tellement qu'elle arrivait à peine à tenir la bourse. Le vieux marchand le lui avait prise et en avait sortit quelques végétaux.

"C'est ça que tu veux?"

Il lui avait mit les feuilles dans la bouche et l'avait regardé mâcher et recracher. Il avait prit un air pensif et était partit. Etrange. L'homme qu'elle avait détroussé l'avait aidé au lieu de la tuer et avait disparu sans même récupérer son argent. Aeryn aurait pu s'en réjouir si la dose de vacaria avait été suffisante. Mais c'était loin d'être le cas, et le marchand été parti en emportant son stock. C'était sans doute la fin après tout.
Mais c'était sans compter la générosité du thorkin. Le vieux marchand avait du comprendre le problème d'Aeryn car il était revenu avec un sac à dos et s'était efforcé de faire un feu. Il y avait fait chauffer de l'eau avant d'y plonger les feuilles de vacaria.

"Ce sera sans doute plus efficace comme ça." Lui avait-il dit en remplissant une coupe en bois du breuvage médicinal.

Il lui avait fait boire l'infusion et avait attendu, près du feu qu'elle se rétablisse. Ce n'était pas quelqu'un de très loquace, plusieurs minutes s'étaient écoulées en silence avant que les tremblements d'Aeryn ne se calme et que ça température baisse. Lorsque sa vue était redevenue nette, elle s'était redressée et avait observé le nain, perplexe. Un seul mot était sorti de ses lèvres.

"Merci."

A la suite de cet épisode surprenant, les deux individus avaient passé beaucoup de temps autour du feu. Une grande partie en silence, mais ils en avaient profiter pour comprendre les motivations de l'autre. Aeryn lui avait raconté une partie de son histoire et surtout la mission qu'elle s'était fixée. Ruben, car c'était le nom du thorkin, lui avait appris qu'il était effectivement marchand et que sa cargaison était destinée à la vente à Cuilnen. Le petit homme s'était avéré non seulement extrêmement généreux, car il ne lui avait pas reprit la bourse qu'elle lui avait dérobée, mais aussi un précieux informateur. Voyant la pierre polie noire et irisée d'argent qu'Aeryn conservait précieusement, il en avait reconnu l'origine. Cette pierre ne se trouvait que dans l'extrémité sud des montagnes proche de Shory et on trouvait dans cette ville quelques artisans forts habiles avec cette dure. Les sinaris de la région l'utiliser pour confectionner certaines parties de leur matériel agricole. Mais, à sa connaissance, très peu étaient utilisées en ornement. Les sinaris ne forment pas un peuple très coquet.

Fin du flashback


Aeryn avait ainsi obtenu le premier indice intéressant depuis très longtemps. Elle avait voyagé quelques jours avec Ruben et l'avait chaleureusement remercié avant de le quitter non loin de Cuilnen. Elle avait poursuivit son chemin jusqu'à la ville qu'elle arpentait aujourd'hui.

Alors qu'elle faisait demi-tour face à la taverne de la ville, elle vit le premier sinari sortir de chez lui, très vite imité par des dizaines d'autres. Amusé par cette étrange situation, Aeryn vit les rue se remplir de petits bonshommes en l'espace de quelques minutes. Les sinaris étaient décidément un peuple intéressant.

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"Laisse Connaissance tromper Sagesse, Fantaisie a tant de charmes." Leïlan, Magalie Segura.


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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Mer 29 Fév 2012 13:32 
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La nuit vient de tomber quand je pénètre dans la ville. Les routes sont plutôt calmes mais, pas pour autant désertiques. Il est déjà tard pour que les enfants soient au lit mais, pas assez pour que les fêtards envahissent déjà les rues. Je suis donc arrivé au bon moment. Car, quand on ne fait que quarante-et-un centimètre, mieux vaut éviter la cohue de la foule. Surtout chez les Sinaris ! La journée, ils sont trop occupés à cultiver pour vérifier où ils mettent les pieds. Et la nuit, trop alcoolisés. C'est pourquoi je suis venu en début de soirée.

Je suis en train de parcourir les rues à la recherche de la taverne local quand, tout à coup, me vient une idée saugrenu. Bien que nous ne sommes pas aussi farceur que les sylvains, il arrive qu'un lutin des campagnes ait envie de se jouer de quelqu'un de temps en temps. Et, c'est ce que je veux faire. Tout au fond de la rue un Sinaris est déjà étalé à moitié sur le sol, une bouteille de vin à la main. Je m'approche discrètement de ma futur victime et, tout en prenant en voix grave, je me mets à parler :

"Lève toi misérable ! Je suis ton dieu, celui de la boisson et de la fête. Je vois que tu n'es déjà plus en état de faire la fête, alors que la soirée ne fait que commencer. C'est une honte !"

Voyant que ma blague fonctionne à merveille et que l'alcoolique tremble de peur, je prends une voix plus autoritaire et continu :

"Cela dit, tu es un dévoué fidèle et je sais comment tu peux implorer ton pardon. Comme tu dois le savoir, car tu y vas souvent je présume, la porte de mon temple est vieille et usée. Je veux que tu ailles immédiatement la repeindre en jaune ! C'est seulement une fois cela fait que, tu pourras considérer ta faute comme pardonné."

Je dois maintenant rester caché et, me retenir de rire, en voyant le pauvre Sinaris terrorisé se diriger surement vers le temple de Kübi. L'idée de cette farce m'est venu quand, je me suis rappelé une histoire que l'Ancien me racontait quand j'était petit.

*Ecoute moi bien jeune lutin Lof. Je vais te parler des Sinaris, les petits géants qui habitent près de Brin d'Alice. Il s'agit d'un peuple sympathique qui aime s'amuser et travailler. Cependant, ils ont un gros défaut ! Certains d'entre eux boivent beaucoup trop et, de ce fait, ils sont beaucoup plus crédules envers nos boutades. Comme la fois où j'avais réussi à en faire sauter un dans l'eau et lui disant que...*

Ce souvenir fait apparaître un sourire sur mon visage. L'Ancien, c'est bien le seul lutin qui me prenait au sérieux quand je lui parlai de mes rêves de voyage...
C'est donc sur ce moment de nostalgie que je reprends la route en direction de la taverne.

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 Sujet du message: En pleine tempête
MessagePosté: Sam 10 Mar 2012 10:20 
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Sans cesse, les pensées du shaakt son envahies de douces images : les yeux confiants et doux de la Matriarche.

Comme attiré par un aimant, l’elfe noir se dirige vers la demeure sinarise. Il n’a pas d’idée précise juste un vague besoin de sa présence. L’expression de son visage, savant mélange entre un loup affamé et un chaton domestique n’attendant que douceur et caresses, laissent ceux qui le croisent troublés, incertains sur la conduite à adopter. De toute façon, la milice a été très claire dans sa déclaration :
« Le sieur Fenric, shaakt demeurant chez dame Campanule Tournefrêne, est à présent, et ce jusqu’à nouvel ordre, considéré comme citoyen de Shory. Quiconque lui cherchera noise en répondra à la Justice du royaume ! »

La colère et la peur couvent toujours dans le village mais, de brulantes fournaises, elles sont devenues braises incandescentes.

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Dernière édition par Fenric Naak'Shaakty le Ven 7 Sep 2012 07:58, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Mer 9 Mai 2012 11:13 
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Les deux amis fusionnels cherchent depuis plus de deux heures un moyen de trouver l’argent qu’ils leur permettraient de partir en aynore pour la Cité Blanche. La poupée aide à sa manière et il faut dire que ça ne fonctionne pas vraiment. Ses vilaines habitudes ont vite reprit le dessus. Elle quémande de la monnaie au nom de statut de princesse et bien sûr, les habitants lui tournent rapidement le dos ou lui rient au nez. Son chevalier servant les sermone, mais le petit couple ne rencontre pas de succés. Avec un comportement pareil en même temps ! Ils décident alors de faire une pause.

"Je suis épuisée… Personne ne veut nous aider !

Si tu t’y prenais autrement aussi…

Un homme, assis sur un banc interpelle la belle poupée. Il fume tout en mangeant une pomme. Il a l’air malade ou tout simplement très vieux. Une longue barbe blanche couvre le bas de son visage. Un bandana lui barre le front et de longs cheveux blanc tombent le long de ses épaules. La poupée est répugnée par l’aspect rustique de cet homme qui en plus se permet de la critiquer ! Elle déteste ça.

"Comment pouvez-vous vous permettre une telle remarque !

Doucement jeune homme. C’est une simple constatation. Si vous alpaguer les gens en vous présentant comme une princesse et qu’ils doivent vous donner de l’argent, il est évident que vous n’aurez rien.

Et qu’est-ce que vous suggérer ?

… Je vous conseillerais d’être plus humble. Et puis, pourquoi vous faut-il autant d’argent ?"

La poupée hésite. Elle regarde l’homme et soudain elle ne peut se retenir et livre ses mésaventures à cet étranger.

"Mes parents ont été enlevé et nous devons nous rendre à Kendra Kâr, mais je n’aime pas marcher et on veut y aller en aynore. Il nous faut l’argent pour les billets !

Vous savez, si vous avez besoin de beaucoup voyager, il faudrait vous adresser à la Confrérie d’Outremer, ils ont de bons moyens pour voyager. Ils sont basés à Kendra Kâr justement.

Le viel homme se lève.

"Courage, n’abandonnez pas ! Je vous laisse, j’ai le gosier sec, dit-il en rigolant.

Les deux tourtereaux le regarde partir et ne savent pas trop quoi penser de ce que vient de dire cet homme. Malgré ce beau discours, cela ne change pas le problème de l’argent. Alylade décide de s’adresser à cette confrérie et pour cela il lui faut l’argent. C’est plus humblement qu’elle reprend sa quête de monnaie sous les yeux amoureux d’Hamuiro.

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 Sujet du message: Les rues de Shory
MessagePosté: Jeu 6 Sep 2012 15:48 
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La colère, la tristesse, la rage et le désespoir. Voici ce qui emplit le cœur et l’esprit de Fenric.

(Quelle humiliation… Etre chassé de la sorte par un être inférieur : une sinarise !

Oui mais quelle sinarise : sa beauté n’a d’égale que sa valeur et sa sagesse. J’espérais trouver ici des informations qui me permettraient de venger mon père et en moins de deux jours, j’ai perdu toute la confiance que m’accordait ma seule alliée en ville. Tout le monde me méprise ici. Comment vais-je parvenir à mes fins ?)


Ce genre de maelström émotionnel peut paraître anodin à tout être normalement constitué mais, pour Fenric, c’est une dépense d’énergie aussi superflue que dangereuse. Les maigres réserves qu’il a accumulées par une longue nuit de sommeil réparateur et de soins médicaux importants ont déjà fondu. Les premiers symptômes de la crise de tétanie aigue commencent à apparaître.

(Fen’, ce n’est pas le moment de jouer les statues en pleine rue… Sors de la ville… Maintenant !)

Aussi vite que ses jambes flageolantes peuvent le porter, le shaakt sort du villageavec la démarche de l’ivrogne prit de boisson

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Dernière édition par Fenric Naak'Shaakty le Sam 11 Jan 2014 09:37, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Plan B
MessagePosté: Ven 7 Sep 2012 08:16 
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En sortant de la boutique de magie, Fenric arbore à nouveau son sourire habituel. Sa démarche est presque légère. Le poids qui pesait sur ses épaules depuis plusieurs jours a disparu. Jamais depuis sa déchéance, il n’a paru aussi heureux et détendu…

(Maintenant que ceci est réglé, il faut que je recolle les morceaux avec la Matriarche Campanule… Mais comment faire ? Qu’aime-t-elle par-dessus tout ???)

Une idée jaillit soudain dans l’esprit du shaakt. Il s’arrête, demande son chemin à un gamin passant par là, moyennant finance bien entendu, et sort du village se dirigeant à travers champs vers la ferme du jeune Nago

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 Sujet du message: Un secret...révélé
MessagePosté: Mar 25 Juin 2013 15:40 
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Un peu plus tard, c’est un drôle de duo qui traverse les rues encombrées : trois pas devant, menant bonne allure malgré les sacs de victuaille qu’il porte sur le dos, le jeune Héliante, le visage fermé et sombre comme la mort, se dirige sans effort vers sa destination. Derrière, mi clopinant mi marchant, vient Fenric à bout de souffle et presque cramoisi de devoir soutenir un tel train.

« Héliante, arrête. Où cours-tu comme ça ? J’arrive à peine à te suivre… Par les dieux, voudrais-tu me perdre ? Ou que je me casse quelque chose ? Je ne suis pas ton ennemi, tu sais. »

Les mots touchent en plein cœur le jeune sinaris qui se fige sur place séance tenante. Il se retourne et parle d’un ton plus froid que le cœur de la glaciale Yuia elle-même.

« Ainsi tu n’es pas mon ennemi, shaakt ? Toi qui m’a passé à tabac quelques minutes après notre rencontre sous le prétexte fallacieux que je ne voulais pas te laisser entrer dans la ville, hein ? Toi dont le peuple n’a de cesse de se présenter sous les atours de l’amitié, du rejet d’Oaxaca et de ses principes, qui vous promette aide et assistance éternelles mais oublie leurs serments avant qu’ils ne soient formulés ? Vous, shaakt, dont le cœur ne contient que mensonge, trahison et haine de votre prochain. Vous n’êtes pas mes ennemis ? Laisse-moi donc rire ! »

« Cesse de m’appeler shaakt à tout bout de champs ! J’ignore les torts qu’ils t’ont causés et cela, je n’en ai cure. Ils m’ont déclaré Naak’Shaakty. Dans ma langue, cela signifie « celui qui n’est plus un shaakt ». Pour ceux que tu nommes mon peuple, je suis un mort en sursis à abattre sans sommation, une aberration qui ne peut exister plus longtemps !
A présent, méprise-moi pour le tourmenteur que je suis mais ne me juge pas à l’aulne de mes anciens congénères ! »


Sans un mot de plus, le jeune garçon reprend son chemin la mine sombre et songeuse.

« Par la grande tourmenteuse de tous les vivants, où m’emmène tu donc ? Je t’ai juste demandé de m’indiquer un lieu où je pourrais obtenir du bon vin moyennant des services et tu me conduis vers chez Bolo !? Il n’a plus rien je te le rappelle… »

« Je te conduis au temple de Kübi, espèce d’ignare ! Il contient plus d’alcool et de vin que tu ne peux en désirer ! Et puis, seuls les ivrognes adeptes du dieu de l’ébriété croiront à tes promesses creuses ! »

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Sam 13 Déc 2014 17:58 
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1. Une mission pourrie

Keller était arrivé tôt ce matin là à Shory. Sa mission n'avait pas l'air vraiment difficile et l'ennuyait passablement, il n'était donc pas pressé de remplir la basse besogne pour laquelle il était venu. Pendant quelques heures, il se promena dans la ville pour s'imprégner du calme apaisant qui flottait dans l'atmosphère et profiter du beau temps. Les hobbits avaient l'air heureux et se baladaient ou fumaient la pipe, pour les plus vieux. Keller les regardait avec une certaine curiosité bienveillante, lui qui avait davantage l'habitude des conflits et des tourments de la vie quotidienne des grandes villes. Ici, pas de gros problème apparent, tout n'était que calme et joie de vivre.

En passant devant le bar local situé non loin du temple de Yuimen, il apperçut des humains qui installaient une estrade, il pensa qu'il s'agissait de saltimbanques et se promit d'aller les voir une fois son travail accompli. Cette pensée lui donna la motivation de se diriger enfin vers sa destination finale et accomplir sa mission, aussi lamentable soit-elle.

Les consignes de la créature étrange qui l'avait recruté étaient simples:
" Au Sud de Shory se trouve l'épicerie Valentini. Va voir le patron, transmets-lui les amitiés de Gunor et casse-lui la gueule. Avant de partir, tu lui dira qu'il doit payer ses dettes rapidos sinon un type comme toi repassera bien vite."

N'ayant que ce contrat à se mettre sous la dent, Keller a été forcé d'accepter, sans grande conviction. Après quelques minutes de marche, il trouva l'épicerie. a sa grande surprise, les fruits devant le magasin étaient pourris et empestaient à plusieurs mètres. Trois Sektegs ivres morts approvisionnaient les étals du magasin en fruits et légumes dégoulinants ou blancs de moisissure. Ce travail n'avait pas l'air de les déranger, au contraire, ils avaient l'air de bien s'amuser. Keller choisit de les ignorer et entra dans la boutique et s'échauffant bruyamment les poings et la nuque.

Un Hobbit se tenait derrière le comptoir. Contrairement aux autres, il avait l'air triste et préoccupé. Son visage et ses mains étaient marqués de bleus. En levant les yeux sur Keller, ses épaules s'affaissèrent et il poussa un profond soupir.

- Je sais pourquoi vous êtes là. Vous êtes venu me mettre une raclée parce que je n'ai pas payé Gunor à temps, dit le hobbit, résigné.

- Heu, oui, c'est ça, je suis venu pour vous mettre une raclée... mais comment vous êtes au courant ? demanda Keller.

- Vous avez vu ma tronche ? Vous croyez que vous êtes le premier comme ça ?

Keller regarda autour de lui. Tout semblait prodigieusement propre et bien entretenu, ça ne collait pas avec l'état de sa marchandise.

- Je peux savoir ce qui se passe ici ? C'est quoi ces types dehors ? Pourquoi ils mettent de la marchandise pourrie sur vos étals ? Vous n'avez pourtant pas l'air d'être un homme sale ou négligeant, vos sols sont si propres qu'on pourrait manger dessus !

- Ce sont vos collègues. Des hommes de main de Gunor et accessoirement, mes fournisseurs.

- Ha, votre fournisseur vous refile de la marchandise périmée et après vous envoie des gens vous casser la gueule... pourquoi vous changez pas de fournisseur ?

- Parce que je dois la vie à Gunor. Je me suis juré de ne traiter qu'avec lui. C'est une question d'honneur.

- De toute évidence, il se moque de vous !

- Ce n'est pas lui le problème, ce sont ses trois crétins dehors. En chemin, ils boivent, font des pauses, se perdent, vont pisser, échangent des trucs, boivent, discutent avec les autres voyageurs, tapent le carton, se font des pique-niques, boivent, se vomissent dessus ou dans les caisses de marchandise, tuent l'âne qui tire la carriole pour le bouffer, boivent, tombent malade à cause de la viande d'âne, perdent connaissance, se réveillent dans une salle de bain avec un tigre et des tatouages sur la tronche, j'en passe et des meilleures ! Quand ils se pointent enfin à Shory, la marchandise est bonne à jeter et moi j'ai rapidement perdu ma réputation !

Keller comprit tout le désarroi du pauvre hobbit et eu sincèrement pitié pour lui. Il était à présent hors de question pour lui de remplir sa mission correctement.

- Bien, je pense avoir la solution à vos problèmes. Donnez-moi un peu d'argent et je m'arrange de ça. Par principe, je ne travaille pas gratuitement.

- Ai-je vraiment le choix ? Demanda le hobbit en lui jetant les 2 Yus qui se battaient en duel dans sa caisse.

- Merci, ce n'est pas des masses, mais je m'occupe de tout maintenant.

Keller se tourna vers la fenêtre. Sans surprise, les trois Sektegs alcoolisés étaient en train de regarder et d'attendre de voir le hobbit cracher ses dents. Keller saisit le vendeur par le col et se mit à le brutaliser. Il atténuait chaque coup de sorte à ne pas blesser le hobbit qui était innocent mais était obligé de faire semblant devant les sbires de son commanditaire pour être payé.

Après trois longues minutes de violence théâtralisée, Keller sortit du magasin et les trois sektegs allèrent le voir, enthousiastes.

- Waaaa ! Mec ce que tu lui as mis, j'ai jamais vu ça, t'es un vrai bourrin toi !
- Sérieux en plus tu l'as racketté avant de commencer, t'as aucun respect, t'es une vraie racaille, je suis fan de toi !
- J'ai trop aimé quand tu l'as jeté au plafond, que tu l'as claqué par terre et fait la poussière avec sa tronche !
- Grave ! Et quand il lui a frappé la gueule contre le poêle, trop violent !

- Je ne l'ai pas racketé... en fait... il m'a payé pour vous faire la même chose parce qu'il ne supporte plus de voir son commerce au bord de la ruine à cause de branlots comme vous.

Keller fonça vers les trois ivrognes, trop alcoolisés pour pouvoir se défendre correctement et colla une droite monumentale au premier sur son chemin. Dix longues minutes de baston de rue indescriptible plus tard, un
Sekteg était étalé au milieu des pastèques pourries, un autre était au milieu du sentier avant de se vomir dessus, le troisième était plié en deux à un abreuvoir pour poneys.

- Mettez-vous au boulot normalement, ou je repasse vous botter le cul.

Content du travail accomplit, il reprit la route pour aller voir les saltimbanques. Au passage, il croisa un commis à la propreté du quartier et lui remit les deux yus que le propriétaire du magasin lui avait donné.

- Pour le dérangement, j'ai laissé des déchets dans la rue.

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Dim 14 Déc 2014 13:27 
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2. Les saltimbanques : Luth, la Magicienne Bleue

En marchant sur les sentiers de Shory, Keller repensait à son dernier coup d'éclat et semblait plutôt fier de lui. Non seulement il avait accompli sa mission de façon divertissante, mais en plus, il savait qu'il serait payé car Gunor était une racaille qui aimait les hommes ayant le sens des affaires et des initiatives. Bien qu'il ait rossé ses sbires, aux yeux de Gunor, Keller avait surtout saisi une opportunité d'être payé deux fois et Gunor aime cet esprit. Keller avait donc le reste de la journée pour flâner et rentrer tranquillement à Lúinwë pour être payé.

En attendant, Keller avait bien envie de voir ce que les saltimbanques avaient à montrer. Arrivé sur la petite place devant la taverne de Bolo, une foule de hobbits curieux s'étaient rassemblés devant l'estrade. Une grande femme blonde vêtue d'une splendide robe bleue de mage avec de nombreuses runes brodées glorifiant Moura se tenait face au public et fit une révérence.

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Derrière elle se tenait un homme de grande taille, très musclé et portant une grosse moustache et des tatouages runiques en l'honneur de Moura.

- Vénérable public de Shory ! C'est un grand honneur pour nous de nous produire ici, je me présente, mon nom est Luth, on m'appelle la Magicienne Bleue. Nous avons fait un long chemin pour venir vous divertir et c'est exactement ce que nous allons faire, alors accrochez-vous !

La femme se mit en place au bord de l'estrade pour être au plus près du public. L'homme se plaça en retrait, saisit un violon et se mit à jouer. Au premières notes, la magicienne leva les bras au ciel et toutes les gouttes d'eau présentes aux alentours se mirent à s'élever pour converger au dessus d'elle peu à peu. Avec les reflets de la lumière, chaque goutte ressemblait à un petit diamant, la douceur de l'effet, la lenteur de la convergence et l'harmonie de la musique formait un ensemble envoûtant. Tous les hobbits étaient bouche bée, les yeux émerveillés... Keller aussi, il n'avait jamais rien vu d'aussi beau et magique.

Une fois qu'un volume d'eau suffisant ait été accumulé au dessus d'elle, la magicienne ferma les poings et se mit à danser. La grosse boule d'eau se divisa en quatre rubans d'eau virevoltant gracieusement autour d'elle. Elle rouvrit les poings et les rubans éclatèrent en une infinité de gouttes. Elle se mit à tourner sur elle même et le nuage de gouttes en fit autant, c'était tout simplement magnifique.

La musique touchant à sa fin, elle releva les bras, la grosse boule d'eau se reforma au dessus de sa tête. Elle écarta ses bras brutalement sur la note finale. La boule d'eau fut projetée très haut dans le ciel et explosa en très fines gouttes retombant sur toute la ville, formant instantanément un arc-en-ciel.

Tonnerre d'applaudissements, le public était conquis, même Keller qui en avait pourtant vu d'autres. Alors que les pièces et les fleurs volaient en direction de la scène, la femme fit une grande révérence et remercia chaleureusement le public. Le magot qui tombait sur l'estrade était si impressionnant que l'homme refusa de ramasser toutes les pièces à la main et dû prendre un balais, ce qui fit encore sourire toute l'audience. Une fois toutes les pièces ramassées, il les mit dans une grosse bourse et la confia devant tout le monde à la Magicienne Bleue.

- Un grand merci à vous honorables hobbits, merci pour cet accueil chaleureux et votre grande générosité !

Nouveau tonnerre d'applaudissements.

- Et bien, peuple de Shory, vous pensez qu'on vous a tout montré, que nous avons tout donné ? Détrompez-vous, le clou de notre spectacle arrive car mon mari, le grand Big Moustache n'a pas encore montré ses talents ! Préparez-vous pour du grand spectacle, ça continue !

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Mer 31 Déc 2014 12:59 
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3. Les saltimbanques : Big Moustache

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L'homme à la grosse moustache prit le devant de la scène et déchira les vêtements qu'il portait pour dévoiler son torse musclé au possible. Quand il eut terminé, il banda ses muscles et fit quelques poses sous les cris des femmes hobbits en délire.

- Mesdames et messieurs, voilà devant vous le grand Big Moustache, le plus grand guerrier de tout Nirtim et des environs !

- Saaaaaaaaaaaaaaaaalut les hobbits ! Comment allez-vous ? Moi, je pète la forme ! On est là pour s'amuser, alors j'ai un petit truc à vous proposer. Quoi de plus divertissant qu'un petit défi ? Je défie les plus courageux parmi vous de monter sur l'estrade pour venir m'affronter. Le premier qui parvient à me porter un coup ou à me jeter hors de l'estrade gagnera la moitié de tout l'argent que nous venons de récolter à l'instant. Alors, des volontaires ? demanda Big Moustache.

La foule était en délire. Un hobbit se précipita sur scène et fonça sur l'homme en hurlant comme un mini berserker. Le lutteur fit un pas de côté et un croche pied à son assaillant qui valdingua dans le public. Toute l’audience se mit à rire lourdement. Trois autres hobbits montèrent simultanément pour se donner mutuellement du courage.

- Non, ce n'est pas permis messieurs...
- Laisse, je gère.

Même en unissant leurs efforts, les trois hobbits ne tinrent en effet pas beaucoup plus longtemps que le premier d'entre eux qui était monté sur scène. Face à cet échec groupé, les volontaires potentiels se firent nettement plus discrets quand soudain, une grosse voix s’éleva de la foule.

- La lutte, c’est pas un truc de hobbit ! A c’ jeu, rien ni personne n’ peut rivaliser avec un maître Thorkin ! se vanta un thorkin vêtu d’une armure lourde et armé d’une hache s’avançant vers l’estrade.

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- Maître thorkin, si vous souhaitez combattre armé, laissez-moi votre hache et prenez cette réplique en bois, nous sommes là pour divertir, pas pour blesser quelqu’un, dit la magicienne bleue en tendant une hache en bois au nain.

- T’nez, mais elle s’appelle Reviens, répondit le thorkin en lui confiant sa hache d’acier et en prenant celle de bois.

- Vous feriez bien aussi d’enlever votre armure, elle va vous gêner…

- Mon armure, j’ suis né avec, c’est ma deuxième peau, t’occupe pas d’ ça ma grande.

Alors que le nain s’installait sur scéne, Big Moustache continuait à faire le clown pour amuser la galerie, ignorant complètement son adversaire.

- Hey toi, l’ balourd moustachu ! T’ vas mois faire l’ malin une fois que j’ t’aurai éjecté à l’autr’ bout d’ la ville et pris tout ton argent ! Pt’ être même que j’vais r’partir avec ta femme, qui sait ? Je suis Octav’ Magnus, le grand guerrier Thorkin et t’vas passer un sal’ quart d’heure !

- Comme tous les nains, tu as une grande bouche, voyons si tu as le reste qui va avec, répondit simplement Big Moustache.

Le nain poussa un cri de guerre épique et fonça tête baissée droit sur le lutteur. Big Moustache recula, pris un peu d’élan, s’élança vers le thorkin qui le chargeait, mis les mains sur sa tête et lui sauta par-dessus comme un enfant jouant à saute-mouton. À peine retombé, le lutteur donna un coup de pied dans les fesses du nain qui décolla et le fit retomber dans le public. Alors que le thorkin rageait tout seul, tout le monde éclata de rire, y compris Keller.

- Tonnerre d’applaudissements pour mon mari, le plus grand guerrier de tout Nitrim ! Y a-t-il d’autres volontaires ?

L’occasion était trop belle et jusque-là, Keller s’était bien amusé, alors que tous les hobbits regardaient ailleurs en silence, il leva le bras et s’avança vers la scène. La magicienne bleue le fit monter et échangea son épée d’acier avec une épée de bois.

- Ha ! Encore un courageux ! Comme t’appelles-tu mon brave ?

- Mon nom est Keller.

- Keller ? … Keller tout court ? Pas Keller le surpuissant, ou Keller Magnus Maximus ?

Tout le monde était mort de rire, sauf le thorkin, même Keller ne pouvait s’empêcher de sourire, Big Moustache avait un don pour faire le show.

- Nan, t’as bien compris, Keller tout court, ô grand champion de Nitrim et des environs.

- Très bien, si tu me touches ou si tu me fais tomber de l’estrade, tu gagnes la moitié du pactole que nous avons ramassé, tu as bien compris ?

En guise de réponse, Keller se jeta sur l’homme et tenta trois attaques que l’homme esquiva de justesse.

- T’es pas mauvais !

- J’ai surtout gagné, regarde ta poitrine et envoie la monnaie.

Une petite coupure très légère était apparue sur le torse musclé de Big Moustache, ce dernier n’en revenait pas.

- Toi, tu n’es pas un paysan, tu es un vrai guerrier, je t’ai sous-estimé, excuse-moi. L’argent est à toi, mais que dirais-tu de le remettre en jeu avec un vrai défi ? Quitte ou double.

- Tu proposes quoi ?

- Un combat singulier avec victoire par forfait, sortie du ring ou KO, tu te sens à la hauteur ?

Keller avait été un peu frustré par sa victoire trop facile et savait qu’il se sentirait mal de dépenser de l’argent qu’il avait acquis sans réel mérite.

- J’accepte ton défi.

La foule entra en délire, un vrai combat allait enfin commencer !

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Lun 29 Aoû 2016 21:41 
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Localisation: Dahràm
Pour des actions de combats, j'ai exercer à l'aide d'un site des jets de dés pour savoir si j'ai réussi des actions. Je n'ai en aucun cas triché sur les jets (1D100). Merci.



La petite ville de Shory... Une ville remplie d'hobbits joyeux... Ce genre de ville ne plaît pas du tout à Broctrakz... D'ailleurs, celui-ci vient d'arriver dans cette ville. Il regarde les visages souriant des hobbits et commence à s'énerver. Shory est peut-être une ville joyeuse, il y a comme même des meurtriers. Et Boctrakz viens de tomber nez à nez avec un voleur.

-Donne moi tout tes Yus !!
-Tu crois vraiment que j'ai le temps pour tes bêtises ? Non, je ne te donnerai rien !

Le voleur sorta un couteau de sa poche et menaca Boctrakz :

-Et maintenant !? Donne tes Yus !!
-Ma réponse ne change pas et je déteste être menacé de la sorte !
-Tu ose résister !? Tu veux mourrir ou quoi !?
-Je n'ai pas peur de la mort. C'est elle qui a peur de moi...
-AHAHAHAHAHAHA !!! Une belle blague ! Allez, on arrête le blabla ! Tu me donne TOUT TES YUS !
-Si tu insiste...

(Jet de dés) Boctrakz sorta de sa poche son couteau et en une seconde, il planta sa lame dans la gorge du voleur. Boctrakz a failli rater. Le voleur tomba à terre et Boctrakz le couche sur le dos et trancha sur son ventre une lettre : B !

Boctrakz continua sa route pour espérer trouver une auberge...
--------------------------
La Taverne du Père Bolo : http://www.yuimen.net/univers/la-taverne-du-pere-bolo-t226.html

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 Sujet du message: Re: Les chemins dans la ville
MessagePosté: Mar 30 Aoû 2016 12:25 
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Localisation: Dahràm
(Venant de la Boutique Chez Azaelia)

Boctrakz est toujours sur la route pour retourner chez Viki. Quand tout à coup, il vît un homme avec une bourse accrochée à son dos. Boctrakz se dit qu'il aurai peut-être des Yus dedans. Il décide de s'approcher et essayer de lui voler sa bourse. (Jet de dés) Il réussi à lui prendre sa bourse et y trouva 10 Yus (+10 Yus). Il a maintenant 40 Yus en tout. Boctrakz continue son chemin......
-------------------
Maison de Viki : http://www.yuimen.net/univers/la-maison-de-l-aieul-t220.html

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