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 Sujet du message: Le trou de Camelia: armurerie
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 09:58 
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Le trou de Camelia: armurerie


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En cherchant un peu du côté de la boutique magique de Taran Gropeton, bien visible à flanc de colline, vous remarquerez peut-être une petite porte, sans enseigne. C'est pourtant dans cette armurerie qu'habitent Camelia Fleurdelhis et son frère. Camelia n'a pas son pareil pour forger des armes d'excellente facture. De même, son frère s'empresse d'aller les essayer sur les bandits de grand chemin qui hantent encore de temps en temps la région.

Comme tout bon hobbit qui se respecte, Camelia vous accueillera à bras ouverts. Son large sourire et autres atouts féminins ne sont pas pour rien dans la facilité avec laquelle elle vous fera payer sans broncher les yus demandés pour ses petits chefs d’œuvre.

Sur le comptoir au fond de la salle est affichée la liste des armes disponibles. Bien sûr, libre à vous de jeter un coup d’œil avant d'arrêter votre choix.

Items vendus par Camelia :

(((Choisissez l'article que vous souhaitez acquérir dans la liste ci-dessous, avec un peu d'imagination pour donner un nom à l'article en question, par exemple 'épée dorée', ou 'diadème d'onyx'. Pour connaître les prix, reportez vous à l'utilitaire suivant : Générateur de prix d'équipement. Considérez uniquement la ligne de la ville dans laquelle se trouve le lieu de vente)))

Arme SA : crocs de loups - gantelet d'attaque - dague
Arme AA 1 main : épée longue
Arme AA 2 mains : épée longue - bâton
Arme AJ : fronde - lance pierre - arbalète

Protection de corps : cuirasse en cuir* - cuirasse en métal - plastron*
Protection de bras : bracelet de protection en métal - bouclier de poignet - targe d'avant-bras
Protection de tête : casque en cuir* - casque en métal
Protection de jambe : bottes en cuir* - jambières en cuir - jambières en métal*

Bouclier : rondache en bois - bouclier ovale en métal - aspis en bronze

Remarque : les armures marquées d'une astérisque* ne sont disponibles que pour des hobbits.

Vous pouvez ici faire améliorer vos équipements du même type que ceux vendus. Le prix se détermine grâce au générateur de prix : prix de l'amélioration = prix de l'objet amélioré - prix de l'objet d'origine. Vous ne pouvez améliorer vos équipements que dans leurs caractéristiques premières et secondaires (voir ...). Les bijoux ne peuvent être améliorés que dans les caractéristiques déjà existantes.

Camellia reprend vos items pour 1/2 de leur prix initial (cf le Générateur de prix d'équipement, en fonction de la ville)

Vos objets cassés ou abîmés sont réparables contre 1/4 du prix initial, (cf le Générateur de prix d'équipement, en fonction de la ville) du moment qu'ils correspondent à un type d'objet vendu ici.


(((SI VOUS VOULEZ ÊTRE SERVI DANS DES TEMPS RAISONNABLES, N'OUBLIEZ PAS DE DEMANDER AUX GM UNE INTERVENTION GMIQUE ICI, POUR QU'ILS S'OCCUPENT DE VOS ACHATS/VENTES. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
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 Sujet du message: Re: Le trou de Camellia: Armurerie
MessagePosté: Lun 11 Nov 2013 04:51 
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Localisation: Montagnes de Nirtim
L’automne est venu, et avec lui le temps de descendre vendre les peaux, le produit d’une saison de chasse, et de faire quelques achats en vue de l’hiver tout proche. Un vent coulis se glisse déjà par les quelques interstices que le temps et ma négligence ont ménagé dans ma cabane de rondins, ce vent suffit à me rendre prudent, à m’inciter à faire le chemin avant les premières neiges et les nuits proches des gelées. Le chemin a été long depuis les montagnes des Duchés, d’autant plus long que le travois que je tirais était lourd de marchandises. Combien le retour sera plus simple… Une besace pleine, peut-être deux, de nouvelles pointes de flèches, des vivres introuvables dans les bois, des pots, des outils pour travailler les peaux… Tout ce qu’il me faudrait pour survivre jusqu’à ma prochaine expédition en ville.

Les Sinaris sont un peuple qui m’est sympathique. Je me souviens encore de ma dernière excursion à Kendra Kâr… Cela doit remonter à trois ans maintenant. Quelle ville… Je souhaite ne jamais avoir à y retourner, ne jamais avoir à me frayer un chemin dans cette foule autrement plus dense que tous les fourrés que j’ai pu rencontrer dans ma vie de trappeur. Les ronces peuvent vous griffer, vous blesser d’autant plus profondément qu’elles sont anciennes, ce n’est pourtant rien comparé à ces regards, à ces murmures, ces quolibets lancés depuis l’abri réconfortant d’une bande de badauds, le rempart d’un étal. Partout des hommes, de l’agitation, la puanteur de la cité, des bousculades, sans parler des voleurs… Non, Kendra Kâr n’est pas une cité pour un homme comme moi. J’ai besoin de sentir l’humus sous mes bottes, d’entendre le craquement des brindilles sous mes pas, de sentir l’écorce des arbres auxquels je m’appuie sous mes paumes calleuses. Parfois j’ai faim. Je ne peux pas compter sur mes seules réserves, je dois courir les bois pour trouver un gibier et manger, je ne peux pas me contenter de me rendre à la boutique la plus proche. Rares sont les fois où je mange du pain. Lorsque cela arrive, c’est jour de fête. Il arrive même que je fasse l’honneur à mon palais d’un verre de bon vin blanc des coteaux de Shory, comme seuls les Sinaris savent le produire, épais, liquoreux, sucré à souhait, presque à la hauteur de l’hydromel que je prépare dans ma retraite sylvestre, dans une paire de vieux tonneaux échangés une fois à un Sinari contre un belle fourrure de loup.

La porte de l’armurerie s’ouvre sans peine lorsque je la pousse, sans un grincement. On peut compter sur Camelia pour entretenir son intérieur – et son extérieur – et faire toujours au client un accueil agréable. Et Yuimen sait que je suis un client régulier, ou plutôt un fournisseur régulier.

« Jager ! Je ne m’attendais pas à te voir si tôt dans l’année ! Qu’est-ce qui t’amène »

Lui adressant un sourire, je lui montre le travois qui attend sur le seuil, vers lequel elle se dépêche de se diriger pour estimer un peu la marchandise. Tout en étant dure en affaire, elle reste honnête, je ne crois pas qu’elle ait jamais essayé de me rouler. Les Dieux savent qu’elle aurait pu : je n’ai jamais rien demandé de plus que ce qui me permettrait de vivre mon humble vie ; les prix qu’elles me proposent me permettent cependant de toujours faire des achats supérieurs à mes prévisions, et de mettre des yus de côté pour les mauvais jours, ou pour ma famille… Mais ma famille est bien loin d’ici. Presque un continent nous sépare si j’en crois les cartes qu’il m’a été donné de lire…

« J’ai bien chassé. Et je voudrais faire le voyage tant qu’il fait encore beau. Chaque année le temps me courbe un peu plus… »

« Tu parles ! Tu es encore un fringant gaillard, à ne pas en douter ! Coupe ces cheveux avec autre chose qu’un vieux couteau émoussé, taille cette barbe, prends trois bons bains pour te décrasser et tu seras sûrement en mesure de faire tourner bien des têtes ! J’imagine que les humaines sont comme les Sinaris, un mari gentil, pas trop maladroit, solide pour les travaux des champs, qui les dorlote un peu, et elles sont heureuses ! »

« Je… Je ne ferais pas un bon mari… Crois-moi… »

« Eh bien permets-moi de douter. Bon, voyons voir ce que tu m’amènes… »

L’inspection ne dura guère, la transaction fut immédiate, elle me donna même une somme plus importante que lors de ma dernière venue, arguant que le cours des peaux a augmenté, et qu’elle fait de bonnes affaires avec les produits que je lui amène. Je ne cherche pas à discuter : s’il s’agit d’une forme de charité, je l’insulterais en refusant son geste, et j’aurais bien trop de peine à lui faire subir un tel refus. Les questions purement financières expédiées, nous recommençons notre conversation sur les petites affaires du bourg, ma vie de chasseur solitaire. Mes aptitudes à la vie en société se sont émoussées, mais je perçois chez Camelia une certaine tension, comme si elle hésite à me faire part de quelque chose qui ne la laisse pas indifférente.

« Quelque chose ne va pas Camelia ? »

« Eh bien… C’est difficile à dire… C’est une affaire de Sinaris… Je ne devrais même pas t’en parler, mais comme ILS ne font RIEN que de DISCUTER ! Comme si l’heure était à DISCUTER ! »

« Mais de quoi donc ? »

« Et ils veulent savoir A QUI est la FAUTE ! La retrouver, ils s’en fichent, ils veulent savoir à qui est la faute ! Non mais je vous demande ! »

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »

« Tu crois qu’au lieu de chasser un cerf, tu serais capable de chasser un homme ? »




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 Sujet du message: Re: Le trou de Camellia: Armurerie
MessagePosté: Mar 12 Nov 2013 00:19 
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« Et il t’a simplement demandé d’aller voir le vieux Molo ? »

« Tout à fait… »

« Ca ressemble bien à du Gruntgont Viki ça ! Toujours à faire des cachoteries pour laisser penser que ce qu’il dit est profond et plein de mystère ! Ah ! Non mais j’vous d’mande un peu. En tout cas, merci d’être allé chercher ma cousine. Ces empotés se sont seulement décidés à bouger quand je leur ai dit que tu les avais devancés. Et ils n’ont pas voulu que je le suive ! Non mais j’te jure ! Comme si, sous prétexte que je suis une femme, je ne savais pas me battre ! Chacune des lames que je vends, je peux la planter dans la panse d’un soudard qui en aurait après mes charmes ! J’y s’rais bien allée toute seule, mais moi mon domaine c’est d’faire des armes, pas de suivre des traces dans la poussière. Je t’assure, pour moi, une patte de lapin, une patte de blaireau c’est pareil. Et puis je ne marche pas aussi vite que toi, je t’aurais peut-être ralentie. Enfin si j’avais pu, je serais venue, tu peux en être certain ! »

« Je n’en doute pas. »

« Concernant la récompense, j’ai trouvé ce qu’il te faut. »

« Oh non, ce n’est pas la peine, je pouvais bien… »

« Eh, je t’ai pas demandé de sauver la veuve et l’orpheline. J’ai ma fierté moi aussi. Je t’ai confié un boulot, promis une récompense, je te paye, et on est quitte. Les bons comptes font les bons amis, non ? Tiens, elle est à toi. On appelle ça une épée bâtarde, mais le mot ne rend pas honneur à un si bel objet… »

Cette arme n’a sûrement pas été forgée pour un Sinari, même en guise d’espadon. Assez lourde pour que je ressente bien son poids, mais pas au point de m’obliger à bander tous mes muscles pour la manier. Son équilibre mon convient bien, à une ou deux mains, quelques mouvements me l’assurent même si je ne suis guère plus qu’un novice en la matière. Le pommeau représente une pomme de pin, la garde en croix est raccord en figurant des branches de conifère et leurs épines, quant à la poignée, elle est entourée d’une lanière de cuir au grain fin.

« Merci… Merci Camellia… »

« Du beau boulot, hein ? Ca te fera penser à moi la prochaine fois que tu voudras pas sortir de chez toi pour aller me trouver de belles peaux, hein ! Tiens, voilà le fourreau. Et tous les outils que tu m’as demandés. Tu n’as besoin de rien d’autre ? Tu repars tout de suite ? »

« J’ai de la route. Beaucoup de route. »

Les dernières acquisitions rejoignent le travois, l’épée comprise – je ne sais pas comment la porter pour l’heure, j’ajuste les sangles à mes épaules et reprend mon chemin, trainant derrière moi dans un raclement de bois contre la terre du sentier, direction les montagnes, après un dernier au revoir de la main à Camellia. Mais avant toute chose, j’ai fait une promesse : j’irai voir le vieux Molo dans son moulin. L’histoire de maître Viki et ses cachotteries ont éveillé chez moi une vive curiosité.



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