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 Sujet du message: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Ven 24 Juil 2009 11:00 
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La cour principale de la Sororité


Comme son nom l'indique, la cour principale est un vaste espace au sol de pierre taillée et à ciel ouvert, au milieu de tous les autres bâtiments du monastère. En effet, du côté nord, on perçoit des vagues de chaleur et des échos de marteau frappant sur une enclume, témoins de l'activité de la Forge. Côté sud, un long couloir s'enfonce dans les bâtiments, droit vers les cellules des Soeurs. Et enfin, l'entrée de la bibliothèque se trouve non loin de la bordure est de la cour. C'est un lieu plus pratique qu'esthétique: pour tout ornement se dresse au milieu de cette cour une petite fontaine en marbre, fatiguée par les années, fontaine à laquelle les Soeurs ne prêtent même plus attention.

Centre névralgique du domaine de la Sororité, la cour principale est l'endroit le plus fréquenté: chaque Soeur voulant se déplacer dans le monastère doit passer par la cour. Sa grande superficie permet d'y réunir toutes les Soeurs, lorsque leur dirigeante a une annonce à faire par exemple. Mais sa principale utilité est pour l'entraînement des novices: c'est ici qu'elles reçoivent toutes leurs bases de maniement de l'arme blanche, ici qu'elles s'entraînent chaque jour à devenir fortes.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Sam 29 Aoû 2009 22:21 
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Dirigé de Rosalinde


De dos, la terrifiante petite fille (mais l'est-elle réellement?) qui te sert de guide semble tellement innocente! Tu t'attendrais presque à la voir sautiller d'insouciance tout en cheminant dans les couloirs déserts et silencieusement glauques, en direction de la vaste cour de la Sororité. Etrange, d'ailleurs, elle semble connaître les lieux comme sa poche. Vous avancez donc, paisiblement, et seul le claquement de vos talons sur le marbre du sol témoigne d'une étincelle de vie dans le bâtiment.

Quelques dizaines de secondes de déambulations dans les couloirs vous amènent à la porte de la cour, juste en face de la modeste fontaine. Vous n'avez plus qu'à traverser la vaste étendue découverte pour accéder à la sortie du domaine. Et tout ceci semble sacrément facile, puisque la cour, habituellement fourmillante de vie, semble cette fois-ci complètement déserte.

La cour est-elle réellement dégagée, ou bien s'agit-il d'un piège? Toujours est-il que la petite Liz s'arrête à l'entrée de la cour, et reste immobile, songeuse.


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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2009 13:18 
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Elle s’arrêta tout en étant devenue taciturne, sa démarche était silencieuse, son esprit paraissait bien plus vif que la moyenne. De plus, l’habilité avec laquelle la petite Liz se faufilait dans les couloirs d’un endroit , qu’en théorie, qu’uniquement les sœurs de la Sororité devaient connaître se relevait être un acte tout bonnement incroyable.

Rosalinde fut trop dans ses pensées pour repérer promptement ces faits ; elle se laissa guider alors qu’elle, en toute bonne foi, connaissait le monastère avec une grande expérience du fait de son âge avancé. Mais pour revenir à cette halte – celle que la ô mystérieuse sauveuse pour la semi-elfe avait provoqué - , la fugitive se posa la question sans trop attendre de réponse, les évènements prenant une tournure tacite tout pouvait surgir des couloirs ou de la porte principale. Tout ou rien.


« C’est étrange, anormal, suspect, bizarre. J’admets que vous pouvez faire le ménage chez des folles souffrant de mille et un complexe mais au point de réussir à rendre désert… c’est … »

Elle cessa ses dires pour se mettre à étouffer silencieusement ; il y avait quelque chose d’anormal dans l’air, quelque chose de surnaturel mais elle n’arriverai pas véritablement à définir. Il y avait un « je ne sais trop quoi » de secret que Rosalinde n’allait certainement pas découvrir en demandant ; une intuition purement et strictement singulière qu’elle avait et qu’elle voulait partager, la semi-elfe se trompait peut-être mais tout était à dire lors d’une fuite et même la plus inefficace des personnes peut se permettre ce genre d’élan d’initiative. Mais Rosalinde restait Rosalinde, et toute cette scène digne des théâtres de Tulorim ou d’autres cités à probablement jouer plus d’un tour dans son bon sens.

Toutefois, elle se mit à dire ceci dans un air de perplexité :


« Est-ce une embuscade, allons-nous mourir ? Ou le contraire... Liz, tu t’es arrêtée ? tu en sais donc plus que moi sur ce qu’il se passe. Libre à toi de garder le secret. »

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Rosalinde Von Anhalten, voleuse Semi-elfe qui n'est pas à votre service.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Dim 4 Oct 2009 16:16 
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Dirigé de Rosalinde


D'un geste agacé, Liz t'intime de te taire, tandis qu'un pli de concentration barre son front. D'un pas léger et silencieux, elle s'avance dans la cour, et scrute les environs, regardant dans tous les coins, marmonnant des mots si bas que tu ne vois que ses lèvres bouger. Puis elle hoche la tête d'un air satisfait et se retourne vers toi, son tranquille petit sourire de retour. D'un autre geste autoritaire, elle t'ordonne de la rejoindre, puis elle te lance:

" Ne crains rien, Rosalinde, traversons cette cour. C'est à l'entrée qu'on risque vraiment de croiser du monde. Pour l'instant, garde le silence et suis-moi. "

Comme toujours, elle n'attend pas ta réponse et se remet en marche, se dirigeant droit vers la fontaine centrale. Elle fait encore quelques pas lorsque soudain, de l'autre côté de la fontaine, surgit une soeur, l'air féroce et le bras tendu. Une boule de feu grosse comme sa tête se forme dans sa main droite, et elle vise soigneusement le dos de Liz, qui continue d'avancer devant toi sans se douter de rien. On dirait que la traversée ne sera pas si tranquille que ça finalement...


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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mer 7 Oct 2009 22:41 
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Le cœur de la jeune semi-elfe battait à lui briser la poitrine, non pas de peur, elle ne doutait plus, mais d’émulation ; qu’allait faire la petite Liz ? Son sang bouillait aussi dangereusement que son cœur battait, elle avait l’impression d’avoir vue une tigresse en furie fonçant sur sa proie. La vision n’était presque pas erronée. Comme quoi, il n’y avait pas que du mauvais d’être derrière.
Il restait encore une interrogation pour Rosalinde, pourquoi pas elle ? La sœur semblait s’en prendre à Liz ; mais, pour cela, il n’y avait pas moult choix ! les informations ne circulaient pas rapidement dans le monastère et encore moins en cas d’attaque donc pour cette sœur, Rosalinde était certainement une des leurs encore. Où avait-elle déjà tout vue et elle cherchait à tuer la plus dangereuse avant l’une de ses anciennes sœurs d’armes.


(Peu importe.)
Voilà ce qu’elle disait dans sa tête, elle avait déjà un plan qui germait ; elle chargea sa voix d’une sorte de détresse tout en se dirigeant vers la sœur enragée puis lui dit :

« Arrête ma sœur ! Ce n’est qu’une enfant ! Selhinae ne ferai jamais cela ! »

D’un pas long, elle se dirigea vers la sœur, comme pour l’empêcher de finir son incantation ; là c’était quitte ou double : soit elle se prend l’attaque, soit elle s’arrête et Liz se charge du reste. Personne ne peut savoir les plans de Zewen.

(C’est sans rancune, petite fille. Tu m’aides à me sauver alors je t’évite la mort. Peut-être en provoquant la mienne mais… une dette reste une dette. Allez, prions. )

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Ven 16 Oct 2009 14:54 
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Ton exclamation résonne d'autant plus fort et d'autant plus sombrement que la cour est complètement vide. T'entendant t'écrier, la petite Liz se retourne brusquement, les yeux plissés et une dague subitement apparue dans son poing serré. Elle aperçoit alors la Soeur, dressée dans son dos, une boule de feu en préparation dans sa paume, et sans paniquer, lui adresse un petit sourire narquois, tout en rengainant sa dague. La Soeur, quant à elle, te jette un rapide coup d'oeil, et hausse un sourcil en te reconnaissant. Le ton un peu crispé par la concentration, elle te débite:

" Rosalinde? Une enfant? Tu ne sais donc pas... "

Malheureusement pour elle, et pour toi, tu ne sauras jamais ce qu'elle allait te dire. Car sa phrase se perd dans des gargouillis de sang, tandis que ses yeux exhorbités tombent sur sa poitrine, transpercée de part en part par un épieu de glace scintillant. La soeur s'écroule, et s'affaisse comme un vieux tas de chiffons, une dernière étincelle de stupéfaction figée à jamais dans son regard désormais vide.

De l'autre côté de la fontaine, tu vois Liz tranquillement sourire, la main encore tendue devant elle. De cette même main qui a signé l'arrêt de mort d'une de tes anciennes consoeurs, elle te fait signe de la suivre, avec cet air enfantin qui contraste si atrocément avec l'horreur du crime qu'elle vient de commettre, presque en claquant des doigts...

Puis elle se tourne, et continue son chemin.


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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mer 28 Oct 2009 18:55 
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Rosalinde était en droit de se demander comment une fillette, « à l'air toute mignonne », comme on en produisait dans la bonne société a pu commettre pareille chose. Sa face d'un jeune âge mais incertain, saine, bien dégagée et au teint fleuri et si agréable à l'œil, était parfaitement consciente ; son regard, quoique touchant voire innocent, était fixe mais toujours alerte.

Une jeune fille bien anormale, une splendide énigme.

Comment alors, l'adorable figure avait-elle tué avec la rapidité de la foudre, le sang plus gelé que la glace, l'ardeur des pires flammes sous la lumière de Rosalinde qui ne comprenait pas l'art et le fonctionnement de l'obscur acte ?
Pas le temps d'y songer, Liz était déjà repartie, comme si de rien n'était, et il fallait la suivre.
Après avoir quitté le cadavre de l'ex-soeur, elle se remit à remonter de nouveau les pas de la terrifiante fillette, vers la sortie. Mais, chose étrange, elle fut subitement envahie d'une intolérable inquiétude qui surtout, croissait à chaque pas, à mesure qu'elle approchait de la porte du monastère. L'étrange n'était pas l'inquiétude même, mais l'impuissance de Rosalinde à définir en quoi elle consistait. Elle lui était souvent arrivé de ressentir auparavant ce genre de choses, et il n'était pas étonnant qu'elle lui fût venue en un tel moment, alors que, il y avait quelque jours rompant d'un coup avec tout ce qui l'avait attiré à quitter sa vie, elle s'apprêtait à changer résolument de direction et à s'engager dans une voie nouvelle, absolument inconnue, seule, ayant de grands espoirs mais sans savoir en quoi, attendant beaucoup, beaucoup trop de la vie, mais incapable de rien définir elle-même ni de son attente, ni même de ses désirs.
Pourtant en ce moment, bien que l'angoisse devant l'inconnu et l'original fût vraiment dans son âme, ce n'était pas du tout cela qui la tourmentait.

(Ne serait-ce pas le dégout de la maison trop maternelle des Selhinae) pensa-t-elle. ( On le dirait tant elle m'est devenue odieuse, et bien qu'aujourd'hui je franchisse pour la dernière fois cette lourde porte, ce seuil détesté, cela ne m'en répugne pas moins...). Mais non, ce n'était pas cela non plus. Ne serait-ce pas alors la rencontre avec la petite Liz et le peu de conversation avec elle ( Je me suis tue pendant tant d'années avec le monde entier dans ma conscience, je ne daignais pas parler, et tout à coup je me suis lancée avec tant d'absurdité.). En effet, ce pouvait être le fait de rencontrer une jeune fille bien plus expérimentée qu'elle, sa vanité en avait prit un sérieux choc, le fait de n'avoir pu être capable de sortir seule, et surtout avec un être telle que Liz, une gosse, de qui, dans son for intérieur, s'attendait certainement à mieux qu'une orgueilleuse semi-elfe. Mais cela, nous n'en savons rien.
Il y avait de cela aussi, possible, mais ce n'était pas cela non plus, toujours pas cela.
( Je me suis angoissé jusqu'à la nausée, mais je suis incapable de déterminer ce que je veux. Ne pas penser peut-être...)
Rosalinde essaya de « ne pas penser », mais cela non plus ne servit à rien. Ce qu'il y avait surtout de contrariant dans cette inquiétude, et ce qui l'irritait, c'était son apparence fortuite, absolument extérieure à elle, elle la sentait. Un être ou un objet quelquonce la gênait, à la façon dont on a parfois quelque chose devant les yeux et que, occupé ou pris dans une discussion passionnée, on est longtemps sans remarquer, tout en s'énervant visiblement, se tourmentant presque jusqu'à ce que enfin on s'aperçoive qu'il s'agit d'écarter l'objet gênant, souvent très insignifiant et ridicule, quelque objet oublié à une place qui n'est pas la sienne, un flacon pas à sa place, un livre non-rangé dans la bibliothèque... Enfin, de l'humeur la plus désagréable et énervée, Rosalinde Von Anhalten rattrapa la fille qui se trouva plus très loin de la porte.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Ven 30 Oct 2009 17:28 
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La marche assurée de Liz finit par s'interrompre devant les grandes portes de la cour, délimitant l'entrée du monastère. Ces dernières sont à l'image des impitoyables soeurs: solides, simples, efficaces, elles faisaient leur oeuvre à merveille depuis des décennies, et on disait qu'alliées aux farouches gardiennes des lieux, elles étaient indestructibles. Enfin, indestructibles... Cela n'empêche pas la petite Liz de s'appuyer nonchalamment sur les lourds panneaux de bois, et de les mettre en branle sans aucun problème. Il faut croire que la mystérieuse gamine pouvait faire fléchir aussi bien les soeurs que les portes du monastère...

Une fois les grosses portes entrouvertes, Liz passe sa tête dans l'entrebaillement, vérifiant si la voie est bien libre. Elle scrute quelques instants l'extérieur, puis ramène sa tête à l'intérieur, qu'elle tourne ensuite tranquillement vers toi, le regard brillant. Sa voix déroutante retentit de nouveau:

" Nous allons sortir du monastère, Rosalinde. Sois prudente et reste bien près de moi, les soeurs grouillent un peu partout dans le domaine. "

Elle marque une brève pause, puis poursuit, te jaugeant du regard:

" Je vais t'amener auprès de mon maître, et ensuite je te conduirai jusqu'à la route menant à Tulorim. Là, tu devrais pouvoir fuir sans avoir à te retourner. Tu es prête? "

Elle t'a posé cette question de manière énergique, et avec ce ton faussement enthousiaste qu'ont les professeurs avant de mettre à l'épreuve leurs élèves. Aussi étrange que cela puisse paraître, la petite fille semble, tout en t'aidant à fuir, vouloir te tester.


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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Lun 2 Nov 2009 12:18 
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La fin était venue, elle rendait inutile l'application d'un retour à la normal. Rosalinde, debout près de l'immense porte, les mains sur ses armes à la ceinture, n'ayant rien avoué de son incompréhensible colère qui germait en elle, venait de respirer un air nouveau, après des années et des années de souffrances morales et physiques par moment, en apprenant que ses juges amazones dont elle attendait la mort, n'allaient plus pouvoir agir contre elle une fois sortie. Son ire ne fut que certainement due à l'excitation d'une nouvelle liberté, elle s'apaisa à la voix de Liz qui la mettait en garde contre les dangers du domaine car sortir du monastère ne voulait pas encore dire la libération.
Corps tonique, âme invincible, elle eût bien la volonté de dérouter ses ennemies et ceux-ci eussent pu, dans les grandeurs incroyables du domaine de Selhinae, voir briller sur son visage pâle le sourire d'une demi-elfe heureuse de sortir d'un monde qui lui sembla terne. C'était la première fois que Liz s'arretait vraiment pour poser une question à Rosalinde, un ton de défi, des vibrations encadrant subtilement la réponse de la presque libérée vers une réponse positive. Bien sûr qu'elle était prête, elle n'attendait que cela d'ailleurs !Pas prête à voir son maître mais pour elle, il ne s'agissait que de sortit... le reste, apès. Cependant, il y avait en elle un intêret propre pour qui ces personnes. Qui sont-il, que veulent-il ? Elle n'en savait rien et s'en moquait bien pour l'instant tellement ils lui étaient utile. Rosalinde sourit puis se mit à maugréer:


« Bien. Je suis prête. A sortir mais aussi à en savoir plus sur vous ; ce n'est pas fini, le domaine est assez vaste. Restons vives. »

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mar 7 Sep 2010 22:13 
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Je sortis de sous les arcades comme dans un rêve.

Les flammes laissaient échapper un grondement terrifiant, et de longues ombres torturées dansaient de façon chaotique sur les pavés, étendant leurs bras sombres jusqu’à mes pieds. Le bûcher était dressé côté nord, à côté de la fontaine silencieuse, tandis que les sœurs présentes étaient rassemblées de l’autre côté. L’attroupement était composé des mères révérendes et des sœurs qui avaient combattu et souffert aux côtés des défuntes, et toutes étaient pour l’instant parfaitement silencieuses et immobiles. Je me fondis silencieusement dans l’assemblée, un étrange serrement au cœur, comme une sensation d’irréalité, alors que le triste spectacle était on ne peut plus réel. Les défuntes étaient déposées au sommet de la construction de bois, et les flammes, juste allumées, ne les atteignaient pas encore. Leurs corps étaient cachés par de gigantesques boucliers, qui avaient pour fonction de rappeler, jusque dans la mort, la fonction martiale des sœurs ; il n’y avait pas d’individualité, chaque sœur était une infime partie de ces grands boucliers qui défendaient la Sororité. Leurs armes étaient rendues à la forge, et seraient fondues ; Niéran coulerait ensuite le métal pour obtenir de petites perles que l’on jetterait à la rivière. Ainsi toutes les défuntes de la Sororité reposaient symboliquement dans le fleuve, et il n’était pas rare, quand le soleil était fort, de voir au fond des eaux paresseuses, comme des poissons clairs, briller d’innombrables éclats argentés.

Je connaissais tous les détails des cérémonies funéraires, l’enseignement de la Sororité était ferme, mais je n’avais encore jamais eu l’occasion d’y assister –et j’aurais préféré ne jamais l’avoir. Emplie d’une tristesse froide, celle qui étreint le cœur mais qui, étrangement, laisse les yeux secs et fixes, je restai immobile parmi mes sœurs, le regard fixé sur les flammes agiles qui montaient à l’assaut du bois. Je ne pus m’empêcher de remarquer que le spectacle n’était pas dénué d’une certaine beauté insolite. Derrière le bûcher, le soleil disparaissait lentement de l’autre côté des collines, et sa lumière déclinait en même temps que celle des flammes croissait, dans une coordination presque parfaite. Comme exécutant une chorégraphie longtemps répétée, les éléments rendaient, me semblait-il, un dernier hommage aux sœurs.

Les minutes passèrent, pleines et vibrantes, tandis qu’une tension palpable montait parmi les femmes, au fur et à mesure que les flammèches se rapprochaient du sommet où reposaient les mortes. Mon cœur battait si fort que je craignais de troubler le caractère sublime et sacré de l’instant ; une peur un peu superstitieuse, qui avait sans aucun doute un lien avec le fait que, sans aucune preuve tangible, j’avais l’impression d’être responsable de ce désastre. Ce n’était pas une simple honte, celle qui fait rougir, ni la culpabilité de la novice qui prend la part d’une sœur, non, c’était un véritable fauve amer et furieux qui, de ses griffes, me labourait les tripes, la poitrine, le cœur. Ce n’était pas une simple douleur morale, c’était une véritable souffrance physique que je ressentais dans chaque partie de mon corps, jusqu’au plus profond de mes os. Et je n’arrivais pas à me dire que c’était une impression irrationnelle ; pour souffrir autant, ce ne pouvait être que la vérité, ces sœurs étaient mortes à ma place.

Le dernier croissant de soleil que l’on apercevait derrière la courbe douce de la colline, soudain, disparut. La cour fut plongée dans la pénombre, tandis que le feu grandissant projetait des ombres brisées qui courraient de façon anarchique sur les murs des bâtiments alentours. L’air exhalait des relents de bois brûlé, et de minuscules braises rougeoyantes s’échappaient soudainement du bûcher, comme des lucioles, pour s’envoler de façon erratique et furieuse vers le ciel, avant de disparaître tout aussi rapidement. Le monde semblait s’être arrêté, et toute activité avait cessé aux alentours de la cérémonie ; seuls les craquements du bois retentissaient dans le silence.

Enfin, le feu lécha les rebords des boucliers gris ; au même instant, toutes ensembles, les sœurs prirent une grande inspiration qui, après le silence pesant, ressemblait à un étrange râle. Je me rendis compte qu’instinctivement, j’avais également repris mon souffle ; le chant sortit de ma gorge tout seul, soutenu par les voix des autres sœurs. Mes pieds battirent les pavés avec rage, frappant une mesure lente et amère, et la complainte terrible s’éleva vers le ciel comme d’une seule femme, résonnant dans tout le monastère comme elle résonnait dans les poitrines des chanteuses. J’étais bouleversée, une tristesse indicible me serrant le cœur et les entrailles, et, pourtant, j’étais incapable de pleurer. La mélopée, comme accordée sur mes émotions, était pleine d’une rage sauvage, qui dissimulait subtilement une tristesse douloureuse que l’on devait cacher ; la chanson était dénuée de mots, seulement composée de cris et d’exhortations pleines d’une rage affligée, car tout le monde savait à la Sororité que, dans certaines situations, les mots étaient inutiles.

De longues minutes passèrent, ou peut-être des heures, je ne savais pas. Cela importait peu : l’instant ne semblait pas soumis aux contraintes temporelles. Il n’en avait de toute façon pas besoin ; que représentaient quelques minutes de chant, quelques heures ou même plusieurs jours en comparaison de la perte ? Les sœurs étaient mortes, et leur mémoire n’avait pas besoin d’être marchandée, la mauvaise conscience et la tristesse des vivants n’avaient pas à être soulagée par une cérémonie immuable et finalement, bien pratique. Chaque sœur chantait jusqu’à ce qu’elle veuille cesser, les cas de conscience étaient l’affaire de chacune : rendre hommage plus longuement que les autres n’apportait aucune considération particulière.

La nuit avait fini de tomber depuis un moment pensais-je, et l’obscurité recouvrait tout autour de la place de la fontaine, les collines amoureuses, les hauteurs du monastère et le fleuve en contrebas. Seuls quelques carrés parfaitement dessinés, à la lumière vacillante d’une bougie oubliée, laissaient apparaître, sur la toile noire de la nuit, l’encadrement des fenêtres. Les ténèbres étaient si épaisses que je me demande encore comment je pus l’apercevoir aussi clairement.

C’était une petite forme sombre, quelques pas en retrait, appuyée sous les arcades du devant de la bibliothèque, emmitouflée dans une épaisse cape brune. Sur sa capuche rabattue, je pus apercevoir un symbole familier qui attira mon attention, et que pourtant, je ne reconnus pas tout de suite ; c’était le symbole de Selhinae elle-même, que j’avais aperçu si souvent gravé au-dessus des accès au monastère, avec ses entrelacs compliqués et séduisants. Ma voix se tut, tandis que dans mon crâne, l’information se frayait un chemin parmi les montagnes de rage et de tristesse qui l’encombrait. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose, et pourtant, je ne pouvais m’y résoudre. C’était impossible, surtout à cet instant tragique, de telles coïncidences, les évènements ne pouvaient se suivre de façon si fortuite que dans les livres ou les histoires. Mon sang se mit à battre étrangement dans mes tempes, battant une cadence sourde dans tout mon corps, tandis qu’un incompréhensible frisson me parcourut.

L’abbesse.

Il y avait tant de questions, sur mes origines, que je n’avais encore jamais clairement formulé, car l’entité qui pouvait me répondre m’avait toujours apparu comme inaccessible, inatteignable, presque abstraite. Que faisait-elle ici ? C’était trop, tout simplement trop.

L’instant d’après, je perdis le contrôle de mon corps, comme cela arrive quand le cerveau, saturé d’informations, d’impressions, de sensations, semble laisser le pouvoir à une partie obscure de son anatomie incapable de prendre conscience des actes, des effets, et des conséquences.

J’empoignai la petite forme, sûrement trop violemment -j’étais simplement incapable de m’en rendre compte. Sa capuche ne dévoila pas son visage, mais je sentis brièvement son souffle rauque sur mon visage, et l’odeur de son corps envahit mes narines, terriblement familière à une mémoire bien trop lointaine pour que ne se forment des images. Des sensations d’une toute petite enfance, extrêmement lointaine.

-J’avais oublié que tes sens étaient si aiguisés…

Elle reprit une courte inspiration, tandis que je tremblais de rage.

-Tu n’aurais pas dû me voir.

Sa voix était basse, rocailleuse, brisée par le poids d’une multitude d’années, et pourtant, elle était agréable. Terriblement agréable.

-Désolée Ka, ma petite Ka.

Des mains m’empoignèrent, et les larmes m’envahirent à nouveau les yeux. Je fus emmenée loin, incapable de résister.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mar 20 Déc 2011 12:59 
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Elliana était devant toi et inspira profondément en entrant dans la cour.

- « Je suis de retour… »

Son regard semblait emplie d’une joie incomparable, elle considérait vraiment ce lieu comme sa maison. Elle se tourna vers toi et d’un geste engloba toute la cour.

- « Voilà, ici c’est le centre de notre « maison » qui sera la tienne dès que tu en auras besoin, les amies de Yuimen sont les bienvenues ici. »

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Ven 23 Déc 2011 14:55 
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Un instant soudain, la Shaman hésita à laisser Marno seul. Elle s’était habituée à sa présence et en s’éloignant de lui, elle ressentit une sorte de vide qui lui montra qu’un lien étrange s’était établi entre elle et l’animal. Ce dernier confirma cette impression en s’ébrouant ostensiblement. Son œil vif soutenait le regard un peu coupable de Lilie qui s’engagea finalement dans l’entrée du monastère sans mot dire.

« Être Shaman, ce n’est manifestement pas seulement avoir d’étrange pouvoir magique, c’est aussi se sentir intimement proche des animaux. », déclara-t-elle à Elliana, qui ne comprit pas forcément la raison d’être de ces propos quelque peu introspectifs. Elle s’expliqua alors un peu plus :

« Je me sens bizarre, à l’idée de m’écarter de ma monture, simplement. »

Mais les paroles sereines de son amie lui firent oublier cette petite blessure qui ne tarda pas à se refermer. Marno n’était pas loin du tout et elle savait qu’il lui serait possible de lui rendre visite à tout moment.

« C’est très impressionnant comme endroit, en tous les cas. Vous devez-êtres bien nombreuses ! Je suppose que c’est un peu comme une petite ville, même s’il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup d’activité pour le moment. »

S’entendre dire que l’endroit lui serait à présent ouvert et qu’elle y aurait un pied à terre lui fit beaucoup de bien.

« Je te remercie pour cet accueil, je suis vraiment rassurée, à vrai dire, je n’ai pas de ‘chez moi’ et je ne risque pas d’en avoir avant des semaines et des semaines. Mais lorsque tout cela sera fini, peut-être reviendrais-je ici quelque temps ? Je pense que j’en aurais vraiment besoin. Et en attendant, je compte bien profiter de ma courte présence ici. J’ai tant à apprendre ! Présente moi à tes amies s'il te plait ! »

Lilie n’avait pas oublié l’objectif qui lui avait été donné, de traverser l’ensemble du continent à la recherche de personnes capables de se battre à ses côtés pour protéger la forêt d’Eniod, sa faune, sa flore, ainsi que le territoire de la ville tout entier.

« D'ailleurs, crois-tu que tes sœurs se joindrons à nous dans la bataille ? », s’informa la Shaman. Elle se doutait qu’Elianna devait être une des seules Ermites de Yuimen ici présente au monastère. Elle espérait néanmoins que son amie allait donner à ces femmes l’envie de combattre pour la soutenir dans sa cause.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mer 28 Déc 2011 17:41 
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Elliana t’écouta d’une oreille distraite lorsque tu parlas de ta proximité avec les animaux. Lorsque tu évoquas le nombre de personne vivant ici, elle réagit aussitôt.

- « Contrairement à la croyance populaire, nous ne sommes pas si nombreuses que cela. Beaucoup vont et viennent en fonction de ce que leur dicte leur cœur. »

Lorsque tu la remercias sur sa proposition de venir ici pour une période plus longue, Elliana sourit encore plus. Elle était heureuse de te compter parmi ses amies, cela cassait un peu la monotonie du lieu. Ton empressement à voir tout le monde la fit réagir.

- « Pour ce qui est de l’engagement de mes sœurs à tes côtés, la décision ne me revient pas. Elle appartient à la doyenne des lieux. »

A ce moment, une jeune aldryde arriva vers vous. Elle était tout sourire et visiblement contente de revoir Elliana.

- « Bonjour Lilie, ravie de faire ta connaissance. Je me nomme Psyché. Je viens t’annoncer que la doyenne Alphéa te rencontrera dans son bureau dans 5 minutes. Mieux vaudrait ne pas la faire attendre. Elliana t’accompagnera là-bas. »

Elle baissa la tête et repartit aussi vite qu’elle était arrivé en direction de la bibliothèque. Suivant les instructions de Psyché, Elliana te mena au bureau de la doyenne.

- « Je te laisse t’entretenir avec Alphéa. Elle te donnera les réponses dont tu as besoin. »


(((HRP : La tu as le choix, soit tu postes ici puis dans le bureau ou directement dans le bureau de la doyenne. Bon RP !)))

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mar 3 Jan 2012 19:11 
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Un imperceptible pincement de lèvres traduisit la contrariété de Lilie. Elle s’était attendue à ce qu’Elliana lui apportât une réponse positive, songeant que le soutien entre sœur devait être une des causes les plus importantes pour elles. Néanmoins, elle essaya de ne pas montrer son émotion, rien n’était perdu, il lui faudrait simplement réussi à convaincre une autre personne.

La Taurion s’était déjà trouvée face à de hautes autorités, lorsqu’elle s’était trouvée à Selarim et avait donc peu à peu appris les bonnes manières et l’importance de bien manier les mots. Elle se faisait donc peu de souci et gardait espoir, imaginant qu’Elliana resterait à ses côtés durant l’entretien avec la doyenne de la Sororité et que cette dernière veillerait probablement à ce que l’échange soit le plus concluant possible pour toutes les trois.

Une petite créature volante s’approcha en silence des deux amies. Lilie ne savait si cette dernière était douée de parole et de pensée, mais voyant l’expression de réjouissance qui s’était dessinée sur sa face, elle comprit rapidement qu’il s’agissait là d’une autre pensionnaire. Le monde de Yuimen avait encore bien trop à apprendre à la Shaman pour qu’elle ne pût se permettre de tirer des conclusions hâtives sur l’ordre des choses. Ainsi, les êtres pensants pouvaient prendre une quantité incroyable de formes différentes, avec des caractéristiques plus surprenantes les unes que les autres.

« Bonjour… Je vais me dépêcher dans ce cas-là ! », balbutia la jeune elfe en jetant des regards nerveux à son amie. Elle parut abasourdie par cette rencontre, mais elle le fut bien plus encore par ce que la dénommée Psychée venait de lui réveler : Elle connaissait son nom et sa volonté de rencontrer la doyenne, alors même qu’Elliana ne l’avait pas quitté une seule seconde depuis leur rencontre.

Elle ne communiqua pourtant pas cette surprise, attendant que l’Aldryde s’en soit retournée d’où elle venait pour commencer à bombarder son amie de questions.

« Qu’est-ce que c’était ? Je... je veux dire, de quelle race était-elle ? Et comment est-ce qu’elle connaissait mon prénom ? Vous êtes toutes incroyables, il faut me prévenir ! Vous allez me rendre folle ! »

La pression retomba nettement, au moment même où Lilie libéra sa parole emplie d’interrogation, riant de sa curiosité et de ses propres mots.
Elle n’oubliait jamais que son ultime but était d’apprendre de l’extérieur pour en devenir plus riche de l’intérieur et ne s'abstenait donc jamais de questionner. Toute expérience et découverte étaient bonnes à prendre et lui permettaient d’avancer sur le chemin de la connaissance, de la sagesse et du bien. Rien ne semblait capable de la détourner du destin qu'elle s'était choisie et elle se félicita de sa détermination. Yuimen ainsi que la famille de Lilie, sous terre, pouvaient être fières de leur fille.

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 Sujet du message: Re: La cour principale de la Sororité
MessagePosté: Mer 4 Jan 2012 09:48 
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Elliana te regarda bizarrement lorsque tu la bombardas littéralement de questions. Enregistrant chacune d’entre elles, elle prit une profonde inspiration et y répondit avec tranquillité.

- « Psyché que tu viens de voir est une aldryde. C’est une sorte de petite personne avec des ailes. Elle est parmi nous depuis une vingtaine d’année. Son histoire, que je tairais ici, n’est pas plus reluisante que la mienne. Pour ce qui est de connaître ton prénom, c’est Pancratis qui a du en informer mes sœurs. Ici les murs ont des bouches et des oreilles, en d’autres termes, les nouvelles circulent plus vite qu’un bout de bois dans une rivière. »

Ta nouvelle amie reprit sa respiration en regardant autour d’elle à la recherche de quelque chose ou quelqu’un, certainement cherchait-elle à voir si la doyenne était arrivée dans son bureau.

- « Nous ne sommes pas incroyables, loin de là. Ce lieu est simplement un véritable melting-pot culturel et racial. Tu t’en rendras vite compte. Je ne te retiens pas plus. Si tu as d’autres questions sur nous, la doyenne sera la personne la plus à même de t’y répondre. »

Puis te laissant seule, elle te fit un signe de la main et se dirigea vers ce qui devait être la bibliothèque du monastère.


(((HRP : Même indication que précédemment, tu peux répondre ici puis poster dans le bureau ou poster directement dans le bureau.)))

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