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 Sujet du message: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 23:09 
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Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes


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Description du voyage à pied et/ou cheval :

Les montagnes sèches se divisent en deux parties distinctes : la partie nord et la partie sud. Au nord, la sécheresse a envahi la vallée, ne laissant qu'un soleil brûlant sur les maisons abandonnées des habitants de Yarthiss. Il est vrai qu'avant cette période de sécheresse, les Yarthissiens habitaient sur ce versant de la montagne, profitant des nombreuses ressources que celle-ci possédait. Mais un mal étrange s'est abattu sur la région et a asséché les rivières et lacs du côté nord. Les habitants de Yarthiss ont donc descendu la montagne en un grand cortège de charrettes et se sont installés dans un endroit beaucoup plus prospère, à la lisière d'une forêt toute proche d'un fleuve. Le côté nord est devenu le repaire de nombreux bandits, qui se sont installés dans ces maisons vides. Il faut dire que ces montagnes sont un lieu de pèlerinage pour de nombreux moines et prêtres de différentes contrées, et les voleurs profitent de la situation. Du côté sud, la végétation abonde et une grande forêt de pins a poussé près du fleuve de ce versant.

La route des montagne est très ancienne, elle relie les deux versants de la montagne et passe par les neiges éternelles, demeure d'un puissant mage. Vous n'avez que peu de chances de vous faire attaquer, mais trouvez un endroit sûr pour la nuit ou vous risquez d'avoir une déplaisante surprise de la part des voleurs de la région. De cette route, vous pouvez explorer les différents points d’intérêt des montagnes sèches, comme le temple de Zewen, ou bien l'étrange boutique de Gazlowe.

D'un certain point de vue, la population de Dehant s'est mobilisée pour préserver la forêt, et éviter l'assèchement du côté sud. Il n'est donc pas rare de croiser des patrouilles d'hommes armés, alors évitez d'allumer un feu de camp dans cet endroit.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent d'Imiftil

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

Postez sur ce topic votre trajet !

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Mar 2 Mar 2010 00:21 
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1er Jour - En Route vers Yarthiss !

La route allait être longue. Luce avait prit une gourde dans son sac, car elle savait qu'une fois arrivé dans le Nord de la montagne les choses changeraient... Paysages désolés et asséchés l'attendaient sûrement déjà à cette heure. Luce marchait, s'éloignant de sa ville bien aimé, Dehant. Pas une seul fois elle ne se retourna, car elle savait que la séparation n'en serait que beaucoup plus dure si elle le fesait. C'est en marchant ainsi, fièrement, qu'elle se rendut compte à quel point cette ville et tout ces habitants, allaient lui manquer terriblement. Avant de partir, elle leurs avait laisser comme seul souvenir ces quelques mots : "Je reviendrais, promis !". Une promesse que Luce esperait tenir, car elle savait que la route était parcemé de dangés. De plus, elle s'était promis de revenir qu'une fois son rêve accomplit. En effet, elle voulait montrer l'exemple à tout le monde et prouver qu'un rêve stupide comme le sien est pourtant réalisable. Tandis qu'elle marchait, silencieusement, elle ne prêtait pas attention aux divers bruit dans les feuillage. Sûrement trop occupée à rêver de sa vie futur pour ne pas sombrer dans ces souvenirs passé. Et pourtant, ces bruits étaient quelque peu inquiètant...

Après une longue marche de plusieurs heures, la jeune fille se posa sur un gros caillou au sol. Sa gorge était sec, elle était assoiffé ! Mais, Luce ne but qu'une gorgé pour economiser son eau. Le voyage semblait exitant et plein de découverte, mais il était pour le moment fatiguant et enervant. Luce avait peut-être prit tout celà un peu trop à la légère? Et elle s'était fait une fausse idée du voyage... A présent, la jeune fille savait qu'il fallait qu'elle s'attende au pire. Rapidement, elle se releva. Si elle se reposait trop longtemps ces pieds finiraient par ne plus être habitué à la marche et elle ne pourrait plus se relever, ou bien ces derniers lui feraient cent fois plus mal. La marche reprenait son cours, avec sa dose de souffrance. De toute evidence Luce n'était pas bien habituer aux longs trajet à pied. Tout serait tellement mieux si elle avait un véhicule... Un cheval par exemple. Ou bien un petit engin volant génial qu'un scientifique incroyablement intelligent aurait inventé ! Tel une vrai gamine, Luce riait et s'amusait en s'imaginant voler dans les airs avec un engin mécanique avec des ailes de feraille.

Son enthousiasme fut stoppé par de soudain bruit de pas... Effrayer, elle plongea dans des buissons sur le bord de la route et observa ce qui se passait...
C'est avec surprise qu'elle vut passer un groupe d'homme fort et barbare autant dans leurs manières que dans leurs façon de parler et de s'habiller. Luce n'avait jamais vu des humains pareille... Bien sûr, ça devait être des voleurs ! Un peu comme les méchants dans les livres de compte que lui avait offert sa tutrice pour son 11 ème anniversaire. Ces bandits semblaient, par ailleur, avoir une bourse bien remplit... Les aventuriers vivent de la bourse récupéré sur leurs adversaires, non? Et si elle réussissait à exterminer ces voleurs? Impossible ! Ils étaient une dizaines, grands et forts. Comment une jeune fille faible et débutante pourrait les abattre? Et si elle utilisait une autre tactique...

Luce commença à réfléchir calmement avec un sourire vicieux qui en disait long sur ces intentions. Quelques minutes plus tard, les bandits décidèrent enfin de la route qu'il allait prendre : Tout droit. On aurait dit qu'ils s'étaient disputé pour savoir si ils allaient de nouveau piller un village. Au final ils semblaient rentrer dans une de leurs nombreuses cachette, d'après leurs paroles. Le plan de Luce était donc le suivant : Les suivres jusqu'à leurs cachette dans le Nord, attendre la nuit et finalement piller leurs bourse pendant qu'ils dorment. Simple, mais efficace. Qui soupsonnerait une fille à l'apparence si enfantine? C'est le sourire aux lèvres qu'elle les suivait d'un pas déterminer, tout en restant cacher. Mais, elle avait l'étrange sensation d'être observé... N'importe quoi ! qui aurait bien pu la repéré? Impossible, tout simplement.

Au bout d'un temps de marche, les voleurs s'arrêtèrent enfin près d'une vieille maison abandonné. Là, ils entrèrent discrètement et jetèrent la bourse dans ce qui autrefois servait de cheminée pour cette vieille chaumière. Longtemps, Luce les regarda veillé autour de leur feu de camps à rigoler et à boire. Ils fêtaient leurs réussite qui apparament n'était pas la première... Une fois tout le monde bien saoul, certain rentrèrent dormir dans la maison abandonné tandis que d'autre s'était déjà endormit dehors à tel point ils étaient saoul. Le seul des voleurs qui n'avait pas bu se mit à garder d'un oeil vigilant la porte de la maison.

Zut ! Comment faire? Avec celuis-là, ça n'allait pas être chose facile... D'après ce qu'elle avait compris, il était donc l'arché du groupe. Il devait donc avoir une vision incroyablement parfaite, même plus que parfaite ! Luce s'adossa contre le mur de la chaumière derrière lequel elle se cachait et se laissa glisser le long jusqu'à être assise au sol. Il fallait réfléchir et vite trouver une solution. La solution? Elle la trouva en levant les yeux au ciel. Juste au dessus d'elle : une fenêtre ! Rapidement elle se releva, fière de son idée. C'est difficilement qu'elle réussit à attraper le bord de la fenêtre et à se isser dess pour se mettre accroupit en equilibre sur le rebord. Pas de chance ! Ces voleurs avaient tout prévu, ils avaient même fermé le volet depuis l'interrieur. Luce ne mit pas longtemps à trouver une solution de rechange : le toit. En accèdant à la cheminer sur le toit, elle serait directement au-dessus de la bourse. C'était génial ! Agilement, mais avec toujours de la difficulté, Luce grimpa sur le toit. Il était asser humide et glissant, sûrement à cause de l'humidité de la nuit. Elle grimpa ensuite sur le cheminée et entra dans le conduit. Elle mit ces coude sur les pierres et se laissa lentement glisser dans la maison, se ralentissant grace à la pression qu'exersait ces coudes contre les pierres du conduit.

Enfin ! Elle y était ! Et la bourse était juste sous ces pieds. Elle la choppa sans esiter. ce n'est qu'une fois qu'elle l'eut en main qu'elle regarda autour d'elle. Tout ces alcooliques domaient profondément, et vu tout ce qu'ils avaient bu ce n'était pas étonnant... Pour ressortir, Luce avait tout prévu : la fenêtre. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'est qu'un gros homme s'était endormit juste devant et bloquait donc l'accès. Celà ne découragea pas la jeune fille. C'est sur la pointe des pieds qu'elle essaya d'atteindre le loquait qui fermait les volets...
Enfin, elle y arrivait ! Le loquet se décrocha et vint se heurté bruyament au sol tendit que le volet grinçait horriblement. Inutile de vous raconter la suite : celà attira tout de suite l'attention de l'arché qui gardait la porte ! Luce sentit son coeur s'accèlérer. La peur commença à la prendre lorsque le garde la regarda droit dans les yeux de son regard sombre et rageux. Précipitement, Luce choppa la bourse et la balança par la fenêtre. Ensuite elle fit un grand bond pour s'accrocher au rebord et l'enjamba à une vitesse allucinante. C'était sûrement à cause de la crainte qui l'avait pris en regardant les yeux de l'homme à l'âme noir. Une fois de l'autre côté elle choppa la bourse et courut aussi vite qu'elle pu. L'arché cria pour avertir ces camarades, seul 3, ceux qui avaient le moins bu, se levèrent finalement en catastrophe. Tous poursuivait la jeune fille, mais vu qu'elle était plus légère, plus jeune et surtout qu'elle avait vraiment peur du sort que lui réservait les bandits, elle réussit à les semer. Finalement, elle arriva à l'entrée de la montagne. Là, elle repéra une petite grotte perché dans les hauteurs. Elle quitta le chemin et grimpa à la roche dure et se réfugia dans cette petite grotte encastré dans le mur.

Elle s'allongea pesiblement. Son coeur battait encore très fort avec l'emotion, mais elle avait réussit. Elle seule, une jeune fille de rien du tout avait réussit à tromper 14 voleurs adultes grands et forts ! Elle était fière d'elle. Aller, demain sera un nouveau jour. Luce retira sa casquette, ces bottes, sa cravatte, son gilet et son écharpe. Elle enveloppa la bourse dans son echarpe d'un blanc immaculé pour mieux la cacher et se servit de son gilet bleu pour couverture. La nuit fut calme et paisible, très silencieuse aussi... Seul regnait le doux bruit des grillons. La jeune fille ne se releva qu'une fois dans la nuit et se fut pour se servir de son bonnet comme oreillé car la roche était trop dure. Luce fit un drôle de rêve se soir là...

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Nous voyageons de ville en ville sans jamais nous soucier du danger...
Nous distribuons le précieux courrier envoyé par les citoyens.
Tel est le travail des Letter Poster !


Une Lettre est le "Coeur" de son envoyeur.
Tout ce qui compte, c'est le "Coeur".
Toute chose est créé à partir du "Coeur" et toute chose est le "Coeur".


Luce ~ Humain? ~ Rôdeur


Dernière édition par Luce Bird le Mar 2 Mar 2010 18:54, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Mar 2 Mar 2010 18:22 
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2ème Jour - Montagne du Sud, Me voilà !

Luce courrait dans l'ombre d'un pas rapide, mais réfléchit. Chacun de ces pas résonnaient dans l'espace infinit et afforme. Une lettre à la main, elle continuait sa route malgré son essoufflement et sa fatigue ambiente. Peu à peu, l'ombre se dissipait. Comme si la jeune fille avançait dans la direction d'une lumière. Bientôt, l'ombre ne fit plus et, lentement, Luce ralentissait son pas. Les ténèbres infinit laissèrent à présent voir un bleu magnifique et profond taché de quelques nuages blanc et pure. Le Ciel. La marche de Luce se transforma et elle commença alors à tomber, tête la première, dans ce ciel bleu. En quelques temps, elle ralentit doucement et se retourna pour que ses pieds soient dirigé vers la Terre, qui d'ici n'était pas visible. Le temps semblait s'être arrêté, et la jeune fille ne savait pas pourquoi, mais pourtant dans sa tête elle ne se posait pas de question sur l'environnement et elle savait juste qu'elle devait livrer au plus vite cette lettre malgré tout les danger et que l'endroit lui soit totalement inconnu. Elle continua donc de flotter dans les airs, jusqu'à atteindre un temple haut perché dans les nuages. Elle s'y arrêta et y entra...

L'interieur était sombre, et on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Quand brusquement, des torches s'allumèrent une par une laissant voir un passage sombre. Luce ne se posait une fois plus pas de question et avança dans le passage qui pourtant, malgré la lumière orangé que produisait les torches, rèstait sombre et effrayant. Dans les murs étaient creusés des cellules fermés de solides barreaux de fer. A l'interieur, on distinguait à peine le visage sombre et squeletique des habitants qui restaient étrangement silencieux, ils semblaient même craintifs.

Enfin, au bout du couloir, il y avait une cellule à la porte beaucoup plus grande que les autres. Enfin, Luce réfléchit un instant, restant figé devant la cellule. Elle regarda lentement la lettre qu'elle tenait en main... Aucune adresse. Comment avait-elle donc atterie ici sans savoir l'adresse. Elle releva la tête vers la cellule. Lentement, quelque chose s'approchait de la porte à barreau. Cette chose, elle...



"-(Halaite...)"

Luce se réveilla en sursaut. Elle venait de faire un cauchemard bien étrange. Ce rêve, bien sûr qu'elle l'avait fait. Mais, habituellement elle atterissait directement dans ce couloir sombre et inconnu. Jamais elle ne voyait la fin... Etrange, n'est-ce-pas? Mais, après tout, ce n'est qu'un simple rêve ! Les rêves sont le fruit de notre imagination. La jeune fille s'assoiya. De suite, elle prit ses bottes et les enfila. Puis elle mit sa cravatte, enfila sa veste, mit son écharpe autour de son cou et, pour finir, elle mit son chapeau sur sa tête. Le temps de se recoiffé un peu avec ces mains comme seul brosse, notement la longue mèche qui couvrait son oeil, et elle choppa la bourse qu'elle déposa au fond de son sac pour finalement descendre de la grotte.

La journée s'annonçait longue, celà ne décourageait pourtant pas la jeune fille qui était fin prête pour une nouvelle marche interminable. Cette fois-ci, elle serait à l'ombre d'arbre divers et varié, ça devrait donc être d'une facilité enfantine de marcher dans ces conditions. Le temps semblait clément, et vu la position du soleil il devait être au allentour de 6 ou 7 heure du matin. Parfait ! Ainsi elle marcherait sous la fraicheur de l'humidité matinal. La route s'annonçait agréable ce matin là ! Luce commença donc sa marche, fesant bien attention à ne pas quitter la route tracé à travers la montagne. Elle ne s'arrêta qu'aux allentours de midi, dans un coin riche en flore. Il fallait qu'elle trouve de quoi manger car hier elle avait mangé l'unique pique-nique qu'elle avait enmené. Il lui restait bien quelques fruits, mais elle les gardait au cas où elle ne trouverait vraiment rien à manger dans les environs. Elle s'enfonça donc un peu dans cette petite forêt de montagne. Jusqu'à enfin trouver des arbres fruitiés ! Un oranger, un pommier, même un cerisier et quelques murier ! Un vrai paradis fruité. Emerveillé par l'endroit, qui de plus était eclairé par une fine lumière qui avait réussit à se tailler un passage parmi les feuillages - ce qui lui donnait un air angelique ! - Luce se précipita pour récolter quelques fruit qu'elle mit dans une pochette à par dans son sac.

Alors qu'elle allait partir, une chose attira son attention... C'était un beau cerisier. Il était couvers d'epine rouge. Il semblait malade et mal en point... Luce sortit d'une pochette de cuir sur sa ceinture un étrange petit livre de poche. Elle l'ouvrit, le feuilleta et s'arrêta enfin à une page. Elle prit alors le bout de papier qui était coincé dans cette page et commença à le lire...


"-C'est donc un Malarrhes qui t'as fait ça... Pauvre Cerisier, aux fleurs porteuses du printemps..."

Luce regarda la page, puis elle se dirigea vers l'arbre malade. Elle le dépassa et se dirigea vers la rivière ou elle remplit à ras-bord sa gourde. Elle retourna vers l'arbre et c'est alors qu'elle versa tout le contenue de sa gourde sur une petite herbe epineuse qui se trouvait juste à côté de l'arbre. La plante mourrut aussitôt la dernière goûte versé. Luce s'empressa de la récolter et l'écrasa. Une fois la plante écraser, elle creusa autour de l'arbre et mélangea à la terre autour de lui les restes de la mauvaise herbe écrasé. Une fois celà fait, Luce retourna remplir sa gourde et la remise dans son sac. C'est le sourire au lèvre, tout en mangeant quelques fruits sur le chemin, qu'elle retourna en direction de la route de la montagne pour continuer sa route. Elle était heureuse et fière d'avoir gueri cet arbre fruitier, ainsi il offrirait de nouveau au voyageur egaré ces fruits délicieux.

Plus Luce avançait, plus la route commençait à grimper. On dirait que la jeune fille montait en altitude... A présent, elle comprenait mieux pourquoi est-ce-qu'il fallait 7 jours pour parvenir à destination. La route semblait interminable, c'était même comme si elle se rallongeait ! De plus, un ton orangé commençait à recouvrir les lieux. Déjà le soir? Luce n'avait pas vu la journée passé à tel point elle s'était amusé ! Il fallait qu'elle trouve un endroit où se réfugier pour le nuit... En avançant, elle pouvait commencer à sentir le froid de la montagne. Elle approchait des neiges éternelles. Une grotte à l'abrit du froid serait parfaite... Et pourquoi pas une grotte chauffé temps qu'on y est? L'idée était ridicule ! Mais celà amusait Luce.

La route semblait de moins en moin raide. Elle arrivait sur un plateau... Le ciel commençait à être sombre. Luce décida qu'il était donc temps de chercher où dormir. Finalement, a force de chercher, elle trouva une sorte de faille dans la roche. Elle prit quelques fruit dans son sac avant de le déposer dans l'abrit. Juste devant, elle commença à rassemblé du bois et trouva quelques feuille et deux silex pour allumer le feu. Une fois le feu allumer, la jeune fille planta une pomme au bout d'un bâton et commença à la faire cuir. Une bonne pomme cuite bien chaude, voilà qui est exelent en bouche... Bon, par contre demain la jeune fille devrait trouver de la viande ! Un animal à chasser ou une rivière où pêché, voilà qui serait parfait ! Parce que, c'est bien bon les fruits, mais dans un repas équilibré il y a aussi de la viande ! De la bonne viande bien cuite... Luce en salivait d'avance !

Une fois son repas finis, Luce alla explorer un peu les allentour. Elle ramena quelques liane, un baton grand et solide et un autre plus souple mais tout aussi solide. Elle passa surement des heures à faire de la corde avec les lianes. Et d'autre heure à tailler une pierre à la forme arondit en ameçon... Tout ça lui vint machinalement, ce qui lui semblait bien étrange. Mais pourquoi se poser des questions? Du moment que ce don est pratique ! Elle réussit à attacher de la corde fine au bâton de plus flexible, et à l'autre extremiter elle accrocha l'ameçon de pierre qu'elle avait si difficilement taillé. Cette canne à pêche semblait très peu solide et vraiment pitoresque, mais au moins elle pourrait servir... Avec le reste de la corde elle fixa solidement sa dague d'assassin au bout du baton. Voilà une joli lance pour chasser, et peut-être même pêcher? Luce déposa ces oeuvre au fond de la caverne et enleva chaussure, chapeau, écharpe, gants et veste pour mieux dormir. Elle eteignit le feu, et déposa sa tête sur son chapeau pour finalement se couvrir de sa veste en guise de couverture. Ces yeux se fermèrent tout seul... Une nouvelle journée bien remplit ! Et peut-être un nouveau rêve... ?

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Mer 3 Mar 2010 23:54 
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3ème Jour - La Neige Eternelle, la Jeune Fille et le Loup.

Dès les premières lueurs de l'aube, Luce se leva. Elle avait cette fois-ci passé une exelente nuit, elle n'avait même pas refait son étrange cauchemard. La jeune fille trouvait ça parfait, surtout pour un jour comme celuis-ci. Car aujourd'hui Luce devait être en forme pour trouver de la bonne viande ! Rapidement, elle enfila tout ces vêtements. Dans sa lancée, elle s'arrêta quelque seconde sur son écharpe blanche. La vieille femme qui l'avait accueilli lui avait donner d'elle-même, et Luce savait à quel point cette magnifique écharpe était précieuse à ces yeux. Elle faillit versé une larme en repensant à sa ville... Mais c'est rapidement qu'elle prit la décision de ne plus y penser, et elle enfila l'écharpe. Elle chopa ensuite la "lance" et la canne à pêche qu'elle avait fabriqué et s'empressa de sortir de la grotte.

Il devait être environs 6 heure... L'heure parfaite pour partir. Il fallait qu'elle trouve une rivière avant de monter dans les Hauts Froid de la neige éternelle. Par chance, elle n'était pas monter trop haut hier. Malgré que le froid se fesait sentir, Luce pouvait entendre le bruit d'une petite cascade de montagne pas très loin. Et si elle trouve une cascade, elle trouve forcément une rivière !

Après quelques minutes de marche, Luce ne tarda pas à trouver la rivière à proprement parlé. C'était magnifique à voir ! Les lueurs de l'aube se reflètait sur certaines goutes de la cascade qui allaient se plonger dans la rivière pour laisser la place à leurs semblables. Décidément, la nature produisaient vraiment de magnifique spectacle en dehors des villes... C'était bien mieu que des rues sales et poussièreuses. Luce observa encore quelques instant le spectacle, puis elle se décida enfin à chercher de quoi nourrir les poissons. Pour celà, elle renversa la moitier du contenu de sa gourde sur la terre, encore humide à cause de la nuit qui avait été fraiche. Une fois celà fait, elle commença à creusé de ces mains la terre. Et Luce ne mit pas longtemps à trouver se qu'elle cherche : de bon ver bien gros et visqueu. La vue de ces insectes rempant dégoûta plus qu'autre chose la jeune fille, mais elle s'empressa tout de même de les récolter sans trop prendre gard à leurs apparence. Après tout, c'est eux qui lui permetterait de manger du bon poisson de rivière ce soir ! Ces vers, elle les mit dans une bourse en cuir vide qu'elle avait sur elle. Elle se dirigea ensuite vers la rivière, planta l'un des ver dans l'ameçon de sa canne à pêche, et commença l'attente interminable après avoir plongé l'ameçon dans le coin de la rivière où il y avait le moins de courant.

Par chance, un poisson finit par montre au bout d'un quart d'heure seulement. La prise fut dure à ramener pour la faible jeune fille, mais elle fut bien heureuse de voir quel gros poisson était au bout de sa ligne. Avec ça, elle aurait de quoi manger ce midi et ce soir ! Fière d'elle, elle accrocha sa prise à son sac avec le restant de ficèle qu'elle avait fabriqué hier. Bien sûr, elle avait avant celà achevé sa prise en la frappant d'un coup sec sur le haut du crâne. Sinon, ça serait inhumain de faire vivre une tel torture à cette pauvre créature aquatique. Luce rejoignit le chemin principal sans trop de peine. Et à présent, elle ne devait plus le quitter. Elle montait de nouveau en altitude et si elle perdait de vu le tracé du chemin, elle se perdrait à coup sûr.

A force de marcher, le paysage devint peu à peu blanc au fur et à mesure que la jeune fille marchait. L'air se fesait plus froid en montant en altitude, et on voyait très clairement que la terre se recouvrait de neige. Il ne fut pas longtemps pour qu'on ne puisse même plus distinguer le chemin sous cette neige. Au début, tout allait bien parce que l'on pouvait deviner facilement par rapport aux rochers ou à certaines végétations qui avaient résisté à la neige où se situait le tracé du chemin. Mais, par la suite, il y eut des complication... Notement lorsque Luce arriva sur un vaste terrain vague situé sur un plateau. il y avait plusieur déboucher... Il y en aurait sûrement une qui devait être le bon chemin à prendre pour arriver sûrement en bas de la montagne. Luce prit son courage à deux mains et décida d'une manière très précise le chemin à prendre ! Non, en faite elle choisit complètement au hasard l'endroit où se diriger, mais bon... Passons !

Luce avait l'impression que plus elle marchait, plus l'air devenait froid. C'est un peu normal vu qu'elle continuait sans cesse, interminablement et continuellement à monter. La neige tombait de plus en plus fort, celà allait sûrement virer très bientôt à la tempête ! Le vent, plus glacial que jamais, soufflait de plus en plus fort. Allant même jusqu'à commencer à ralentir Luce dans sa marche.

Au bout d'un temps de marche, Luce fut fatigué de luter contre le vent et la neige si gelé... Elle commença à ralentir peu à peu, au point qu'elle finit par s'arrêter sans s'en rendre compte. C'est alors que, pendant qu'elle reprennait son souffle, elle aperçut au loin un corps allongé dans la neige. De suite, sa fatigue tomba et fut remplacé par de l'inquiètude. Elle s'empressa alors de courrir vers cette pauvre créature allongé dans la neige. Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'elle arriva près de ce corps inanime qui s'avèrait en faite être celuis d'un loup. Un magnifique loup de meute au pellage purement blanc, sans une seule tâche. Quel couleur rare... Mais ce qui était d'autant plus rare c'était de trouver une tel créature dans la montagne, surtout à une tel altitude. Luce se fichait bien de savoir ce qu'il lui était arrivé. Elle devait tout d'abord vérifier que ce loup était bien vivant. Ces yeux ouverts et ces cils qui se fermaient et se rouvraient était un bon signe de vie. Mais... Ce loup. Il était blessé à une de ces pattes avant. On croirait une morçure. Luce approcha doucement ces mains de la blessure de la pauvre créature qu'elle voulait examiner de plus près. Mais, soudainement, le loup releva sa tête d'un coup et tenta de mordre la pauvre jeune fille. Quelque part, elle pouvait le comprendre. Il devait être effrayé et perdu...


- Ne t'en fais pas, je ne vais pas te faire de mal... Tenta-t-elle pour le rassurer.

C'était peine perdu, les loups ne comprennent évidement pas le language des Hommes. Luce essaya donc de le rassurer en lui souriant tendrement. Le loup se stoppa dans tout ces gestes et fixa les yeux de la jeune fille. Puis, il finit par reposer sa tête lourdement sur le sol couvert de neige.

Au bout de quelques instant, le loup ouvrit de grand yeux et leva de nouveau la tête. Il commença à grogner, mais ce n'était pas en direction de Luce. C'était... Luce se retourna brusquement, le coeur battant à la chamade. Derrière elle... Il y avait une créature étrange, à peine humanoïde. Paniqué et effrayé de la laideur de la chose, elle ouvrit rapidement son livre de poche, sur lequel était marqué "Livre de Loi". Elle en sortit une autre page déchiré. Dessus il y avait des indications et un schéma qui ressemblait fortement à la créature.


- C'est un Traqueur Obscure... Alors C'est ça qui t'as attaqué...

Luce ouvrait de grand yeux ronds. Elle ne voulait pas mourrir tué par cette créature... Comment faire? La seule solution était sûrement de combattre. Courageuse, mais prudente, la jeune fille attrapa sa "lance" rafistolé et en détacha le couteau qui lui servait de lâme. Mais elle garda le bâton en main. Alors, cette étrange sensation d'être suivit depuis qu'elle à quitté la ville, et qui avait ensuite disparut une fois dans la montagne... C'était lui? Peu importe. Même si Luce haïssait faire couler le sang, là elle le devait. Déjà, pour préserver sa vie, et ensuite pour punir cet chose à peine humaine d'avoir blessé une créature si pure et belle que ce magnifique loup blanc.

Le combat était lancé. Ce fut le Traqueur Sombre qui attaqua le premier. Sans prendre gard, il fonça directement sur Luce ! La jeune fille fut, par ailleur, impressionner mais effrayer de tant d'imprudence. Finalement, c'est avec difficulté qu'elle esquiva la charge en se jetant sur sa gauche. Heureusement que la neige avait amortie sa chute ! Déterminée, la jeune fille se releva avec un visage beaucoup plus serieux. On était loin de l'enfant peureuse d'il y a quelques instants... Luce prennait enfin en conciance le danger auquel elle était explosée, surtout si elle ne se reprenait pas vite. Elle tenait son couteau de ces deux mains et était parvenu à stopper ces tremblements. A présent, le vrai combat pouvait commencer...

Le Traqueur Obscure ne tarda pas à charger une seconde fois, mais cette fois-ci Luce était devenu plus intelligente sur le coup. Et la solution était là : elle, avait une arme ! Et bien eguisé. Luce ne bougea pas tendit que la créature s'approchait à grande vitesse... Enfin, la chose bondit dans un élant monstre. Luce poussa un grand cri, sûrement dû à la peur qu'elle avait resentit en voyant ce monstre qui avait prit tant de vitesse. Mais, la jeune fille n'en resta pas pour autant sans défense. Dans son cri, elle avait mit sa lâme plus en avant. Celle-ci transpersa la peau du Traqueur Obscure, tachant la peau beige-sombre de la bête d'une coulée de sang pourpre. Une fois planter dans le bout de sa lâme, se débatant, Luce pouvait bien sentir la quarantaine de kilos que pesait la bête. C'est avec difficulter qu'il parvint à retirer le couteau de sa chair pour finalement tomber lourdement à terre et taché la neige de son horrible sang sale. De suite, Luce recula. Ce n'était pas terminer ! Le Traqueur continua de charger Luce malgré sa blessure. Luce ne réussit qu'à le griffer une fois sur dix du bout de son couteau.

Et après un combat acharné, le Traqueur Sombre profita de l'ination passagère de Luce pour la plaquer au sol. A la merci de l'horrible créature, la jeune fille pouvait sentir son souffle chaud et effrayant. Il leva sa main vers le ciel : il comptait la frapper pour l'achever ! C'était perdu. Luce ferma les yeux, tremblante.
Soudain, quelque chose tomba sur le dos de la créature sombre. Luce en profita pour se dégager de sous lui avant de n'être écraser par deux poigts à présent. Une fois un peu éloignée, Luce pu voir son sauveur. C'était le loup blanc ! Il l'avait sauvé ! Un combat s'engagea entre le loup et le monstre. Luce le savait, elle, que s'était peine perdu. Même si la créature était blessé, le loup l'était aussi. Et ça ne tarda pas à prendre la tournure attendu : le loup fut projeter par un violent coup du Traqueur Sombre. Vite ! Il fallait profiter de cette inatention. Luce planta une ultime et dernière fois son couteau dans le dos du traqueur qui poussa un horrible cri strident en sentant la lame. La créature tomba ensuite au sol, laissant juste une lame taché de sang entre les mains de Luce.

Voyant tout ce sang se répendre à terre... Les larmes vinrent aux yeux de la jeune fille. Elle avait tué un être... Même si il avait sûrement fait que le mal autour de lui, sa en restait quand même un être vivant. Apeuré d'elle-même, la jeune fille se mit à courrir pour s'éloigner du cadavre. Elle ne courrut pas très loin... Mais elle finit par tomber à genoux dans la neige. Figé sur une expression de choque, elle fixait longuement la neige...

Soudain, un museau humide vint caresser la joue de la jeune fille qui fut aussitôt surprise. C'était le loup blanc. Luce sècha ses larmes et regarda le loup d'un air étonné. Elle se perdu un court instant dans ces yeux bleu magnifique. Il s'était assis à côté d'elle et ne semblait plus avoir peur de sa vu. Luce observa cet animal fière et majestueux. Elle fut alors fière d'avoir sauvé la vie de ce beau loup blanc. Elle lui sourit tendrement, et le loup la regarda d'une tel magnière qu'il semblait lui rendre son sourire.

Le loup se leva d'un coup et commença à partir dans une direction. Puis, il se retourna et fixa Luce. La jeune fille se leva. Voulait-il qu'elle le suive? En tout cas, c'est ce qu'elle fit. Elle passa 20 bonne minutes à courrir après lui pour essayer de le suivre. Et quand elle était extenuée et reprenait son souffle, étrangement il l'attendait pour ne pas la perdre. Au bout d'un temps, le loup et Luce arrivèrent devant l'entré d'une crevace sombre taillé dans un mur de la montagne. Le loup y entra, donc Luce fit de même.
A l'interrieur, il fesait sombre. Mais ici on était à l'abrit du froid, surtout du vent qui était glacial. Le loup s'assis près de l'un des murs. Luce s'assit en face de lui pour mieu l'observé.


- Tu es vraiment magnifique... Ton pellage est d'un blanc si pur, et il est si doux... Seul le bout de tes oreilles noir et ton museau noir viennent mettre un peu de d'ombre dans tout celà.
Le loup pencha légèrement la tête vers la gauche et redressa ces oreilles. C'était comme si il la comprenait.
- Il y a aussi tes yeux bleu si beau... qu'on dirait deux pierres précieuse.
Le loup redressa la tête et il se releva pour venir s'allonger aux côtés de Luce.


La jeune fille hesita pendant quelques instant, mais elle finit par approcher doucement sa main de la tête de l'animal qu'elle caressa gentillement. L'animal fit un petit sursaut de surprise, mais il se laissa ensuite caresser docilement. Luce adorait ce bel animal... Malheureusement, elle savait qu'elle ne pourait jamais le dresser. Elle n'avait pas encore les capacités pour !
Le loup lècha douloureusement sa plait à sa patte avant. La jeune fille l'observa.


- Ca te fait mal? Attend...

Sur ces mots, Luce retira son sac et chercha à l'interieur. Par chance, elle avait de vieux tissue. Un vêtement que sa tutrice lui avait mit en rajout dans son sac et qui ne lui servirait probablement pas. Elle le déchira et en fit un pensement pour la patte de son compagnon.


- A mon avis, ça devrait vite cicatriser... Tu as vu le Loup, le tissus est blanc comme tes poils. Ainsi tu n'es pas dépaysé !

Le loup regarda Luce avec un petit air amusé, un peu comme un petit chien heureux.
- Tien, en faite... Je ne peux pas juste t'appeler "le Loup", ce serait stupide. Dis-moi, tu voudrais un nom?
Il pencha la tête légèrement vers la droite, comme si d'un seul coup il était interessé.
- Bien, alors... Voyons voir...
Pendant que Luce réfléchissait, le loup regarda dehors comme pour montrer la neige. C'est alors qu'elle eut une soudaine illumnation.
- La neige... Yuki... Je sais ! Ton sera Kon'yuki. Ca signifit "Esprit de la Neige". Ca te plait ? Dit-elle en souriant comme une gamine.

Le loup, à présent Kon'yuki, tira la langue comme un chien heureux. Et c'est après avoir baillé qu'il referma sa gueule.

En effet, il se fesait bien tard. Kon'yuki avait raison d'être aussi fatigué... Ou peut-être était-ce ça façon de dire bonne nuit? Après avoir souhaité une bonne nuit à Kon'yuki, Luce l'allongea près de lui. Il fesait froid, et se serrer pour dormir était une bonne idée. Il fesait froid au point que Luce garda ces vêtements pour dormir. Kon'yuki était un peu comme elle : perdu dans un environnement qui lui était inconnu.
Après nombreuse réflexion sur sa journée, Luce finit par tranquillement fermé les yeux et à s'endormir... Allait-elle de nouveau faire cet étrange rêve ce soir là ?

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Nous voyageons de ville en ville sans jamais nous soucier du danger...
Nous distribuons le précieux courrier envoyé par les citoyens.
Tel est le travail des Letter Poster !


Une Lettre est le "Coeur" de son envoyeur.
Tout ce qui compte, c'est le "Coeur".
Toute chose est créé à partir du "Coeur" et toute chose est le "Coeur".


Luce ~ Humain? ~ Rôdeur


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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 18:35 
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Les portes de Yarthiss

Je m'engageais donc sur la route menant vers Dehant. Dans un premier temps, le chemin m'était familier, c'était le même que pour retourner chez moi. Mais j'allais bifurquer plus tôt que prévu, pour éviter de revivre certains moments difficiles ... J'atteignais donc la forêt, mon second chez moi. Après une petite demi-heure de marche, mon estomac me rappela que je n'avais pas mangé depuis plus d'un jour. Ah si, il y avait eu le délice des Enfers, mais bon, c'était juste un gâteau, rien de très nourrissant.

Je me mis donc en quête d'une proie. Après quelques minutes de recherche, j'en avais trouvé une, à voir ses traces (qui étaient assez mal imprégnées dans le sol) ça devait être un chevreuil. Ou un sanglier, auquel cas cela serait plus compliqué (les sangliers ont des pattes courtes et robustes, mes bolas n'étaient pas forcément adaptés, et en plus, un sanglier ça charge au lieu de fuir). De toute façon, je pensais plus au chevreuil, les traces y ressemblaient plus.
Je me mis donc à marcher plus vite, autant pour ne pas le perdre que parce que mon ventre me criait "Bouge-toi feignasse". Après un quart d'heure, je parvins enfin à l'apercevoir. C'était bien un chevreuil, qui avait l'air en pleine forme. J'allais devoir être précis et discret. Je savais plus ou moins bien faire les deux. Je me glissais donc le plus silencieusement possible dans les fourrées, m'approchait jusqu'à être à environ quinze mètres de lui, puis lançait mes bolas. J'avais bien visé, et il se retrouva entravé au sol. Il essayait de se débattre en vain. C'en était fini de lui. Je m'approchais tranquillement. Il me vit, et fut presque calmé par ma présence. Je ne comprenais pas trop pourquoi certains animaux étaient rassurés par ma présence. Enfin, toujours est-il que ça m'aidait, il ne se débattait presque plus. Je m'approchais, caressait son doux pelage, puis saisi sa tête, une main au niveau des cervicales, l'autre au niveau du museau.

"C'est bientôt fini, mon brave"

Et je lui brisais la nuque. La vie avait quitté son corps. Je pouvais maintenant retirer mes bolas, tailler sa peau et manger un peu de viande sur place. Je laisserais sa carcasse (j'allais pas le porter quand même) pour les éventuels autres prédateurs qui avaient faim. Un petit geste histoire d'être sûrs qu'ils aient le ventre plein, donc moins de danger pour moi. Par contre, j'aurais dû au moins prendre un couteau à dépecer. Parce que là, j'avais l'air fin à essayer de me couper un morceau de couverture dans sa peau avec Gladys ...
Une fois ma dure tâche accomplie, je me découpais (toujours avec Gladys, j'avais pas trouvé comme par enchantement un couteau à dépecer, mais j'aurais bien aimé) quelques morceaux de viandes. Je commençais à en manger un directement (oui, je mange la viande crue), puis me découpais un petit sac avec ce qui restait de peau et de boyaux pour pouvoir en conserver quelques autres. Et je me mis aussi à boire un peu de son sang (vous direz que je suis un barbare, mais bon, c'est pas si mauvais que ça, surtout encore chaud). Le ventre plein, je pus enfin repartir après une courte pause. Bon, j'avais à présent un couverture pour dormir, et de quoi manger en cas de coup dur (en gros si je trouvais pas de gibier).

"Allez mon coco, faut se bouger d'arriver là bas."

Je parlais seul, libre de faire ce que je voulais seul dans la nature. À voir la luminosité qu'offrait le soleil, il devrait se coucher d'ici une heure, ou une heure et demie. Je me trompais rarement sur ce genre de prévisions. Je décidais donc de continuer à marcher pendant environ une demi-heure, un peu plus vite, et de me trouver un petit coin sympa pour dormir en paix, à l'abri des prédateurs potentiels. Une fois cette demi-heure passée (enfin, à peu près, je me repérais toujours à la luminosité), je commençais à regarder les arbres. Puis j'en trouvai un qui convenait, facile à grimper pour moi, impossible à grimper pour un loup et trop gros pour qu'un ours le renverse. Les arbres comme ça, c'était le top pour dormir en paix. Je m'installai donc, et me recouvrit de ma couverture grossière, qui soit dit en passant ne recouvrait pas tout mon corps, j'avais les pieds qui dépassaient d'une bonne trentaine de centimètres, et les épaules découvertes. Mais bon, le principal c'était d'avoir le centre du corps au chaud. Je m'endormis assez facilement.
Je me réveillais le lendemain, très tôt (normal, je m'étais couché tôt pour profiter au maximum du jour), m'étirai un peu, puis descendit de l'arbre. Pour déjeuner, je mangeai un peu de viande, qui avait commencé à sécher et que je ne pourrais pas garder très longtemps.
Une fois cela fait, je me remis immédiatement en marche, je ne voulais pas perdre de temps. Je pris un rythme de marche plutôt soutenu, et ne le modifia pas avant d'avoir faim. Je m'arrêtai donc, j'avais marché comme ça depuis à peu près cinq heures. Il devait être midi, le soleil était à son zénith.

"Un peu de repos n'est pas de refus. J'ai marché très vite ... Enfin bref ..."

J'en profitais pour observer les lieux, même si ils m'étaient familiers. J'observais avec attention le sol, pour savoir quels animaux rôdaient dans les environs, quand je tombais sur les traces d'un animal horrible, méchant et maléfique. En plus, il ne devait pas être loin. Et sûrement pas seul, je me suis déjà fait surprendre par l'un d'eux alors que j'en surveillais un autre. Et là, ce fut le drame. J'aperçus enfin l'animal. Il était horrible, tout plein de poils durs, et sa fourrure d'une couleur presque noire montrait d'où venait cette créature : des ténèbres. je ne pouvais pas me résoudre à l'affronter, on voyait dans ses yeux la lueur d'intelligence maléfique et malsaine dont ils étaient dotés. Je m'éloignai donc avec précaution, il ne m'avait sûrement pas remarqué. Mais il ne bougeait pas. C'était louche, ça. Je reculais donc, ne lui tournant pas le dos (il pourrait me sauter dessus si je lui tournais les dos), et me pris dans un racine, puis tombai en arrière, sur une chose très piquante.

"Arghhh !!! Ça fait très mal !!!"

Je me retournai pour voir ce qui m'avait piqué, et ce n'était rien d'autre que le frère de la créature qui m'avait sournoisement piégé pour que je trébuche sur la racine et tombe sur son frère d'arme. C'était affreusement intelligent, les hérissons. Petit, mais très malin.

Je perdis alors tout contrôle de moi-même, et m'enfuis en courant pour tenter de les semer. J'avais peur, la vraie peur qui fait accomplir des actes héroïques. Là, en l'occurrence, c'était le fait de courir pendant deux heures sans m'essouffler (oui, j'avais une peur très tenace et complètement irrationnelle des hérissons). Une fois sûr que ces envoyés des enfers n'étaient plus là, je me reposai, terrassé par l'effort que je venais de fournir.
J'avais même réussi à dépasser ma maison, c'était peu dire. Il devait être aux alentours de quinze heures, le soleil allait donc se coucher d'ici trois à quatre heures. À voir la distance que j'avais parcourue, je décidai que j'avais suffisamment voyagé pour aujourd'hui, et de me reposer en attendant la tombée de la nuit. J'en profitais pour vérifier le contenu de mon sac à viande, et vit qu'il était presque vide. J'avalais le peu de viande qu'il restait dedans, et partis donc pour remplir de nouveau ce petit sac.

Après quelques minutes de recherche, je trouvais un lapin, qui comme un abruti s'est réfugié dans son terrier. Bon, c'était raté pour le lapin. Et je m'aperçus que ce bout de forêt ne m'était pas familier, et je n'y trouvais rien à manger. C'était la première fois que je me retrouvais dans une telle situation, ça faisait bizarre, et je commençais petit à petit à m'inquiéter.

"Je suis vraiment un imbécile, moi ... Même pas capable de prévoir un peu de nourriture pour un voyage ..."

En tout cas, si je survivais à ça, j'aurais appris une leçon : toujours prévoir de la nourriture, et aussi ne jamais trop avoir confiance en soi (et apparemment ça s'appelle l'humilité). D'ailleurs, j'avais le ventre plein (enfin, plus ou moins). Pour le moment ça pouvait aller, je devais me rassurer. Je pouvais tenir à peu près une semaine sans manger quoi que ce soit. Encore fallait-il que je trouve de l'eau. Je regardais le ciel, et vit qu'il était dénué de nuages ... J'étais mal parti, moi. Je pouvais marcher pendant encore à peu près deux jours sans vraiment ressentir les effets d'un non-nutrition. Il fallait absolument que je trouve de quoi manger d'ici là. J'étais trop fatigué pour chercher encore à manger, je me mis donc en quête d'un autre arbre pour dormir. J'en trouvais un en peu de temps (en même temps, c'était pas très dur à trouver), grimpai dessus et m'installai, profitant du temps qu'il me restait pour analyser les évènements de la journée.

"C'est les hérissons qui m'ont tendu un piège. Ils savent que je cours plus vite qu'eux, ils ont donc choisi de me laisser mourir de faim pour ensuite venir se régaler de mes entrailles ... Ils avaient tout calculé. Je me suis fait avoir comme un bleu. Bah, au moins, j'ai le mérite de mourir de la main d'un ennemi respectable."

Cette idée me rassura, c'est vrai, c'était pas comme si j'allais me faire tuer par un simple sanglier. Et puis, peu après, les images de mon objectif, tuer les enflammeurs, revinrent à mon esprit. J'étais désolé de ne pouvoir accomplir ma vengeance ... Et je repensais à Rosa, qui avait perdu sa mère à cause d'eux. Non, décidément, non, je ne pouvais pas l'abandonner. Et puis, elle était presque devenue ma raison de vivre. C'était fait, demain, j'allais me lever, et affronter l'ennemi les yeux dans les yeux. Je ne me laisserais pas abattre alors que j'étais si près du but. Et puis, peu à peu, je sombrais dans le monde des songes et des rêves.

Je me réveillais, le lendemain, et la première chose que je fis, c'était de regarder au sol si les deux monstres qui me traquaient étaient déjà là. Je n'en vis qu'un seul, au pied de l'arbre sur lequel je dormais.

"Tu m'as poursuivi, hein ? T'as perdu ton frère !!!" Les hérissons avaient un bien piètre sens de l'orientation. "Tu fais moins le malin, hein ! Regarde ce que je vais te faire !"

Et je pris Gladys, et lui lançais dessus, comme on aurait jeté un javelot. Sauf qu'un cimeterre, c'est pas fait pour être lancé. J'ai donc lamentablement manqué ma cible, plantant mon arme quelques mètres à côté de la bête assoiffée de mon sang.

"Noooooon !!!! Gladys !!!"

Je devais la sauver, mais si je sautais pour aller la chercher, la créature en profiterait pour me sauter dessus, et c'en aurait été fini de moi. J'éliminais donc cette option, puis pris mon temps pour réfléchir à la situation. Le hérisson, que je décidais de nommer Fatalis (un nom terrifiant pour une créature toute aussi terrifiante), attendait sagement que je descende pour me déchiqueter. En observant un peu l'environnement, j'aperçus une branche qui était pile à la verticale de l'animal. Elle était située à trois mètres de moi, et je ne pouvais que sauter pour l'atteindre, sans pouvoir prendre d'élan. je décidais donc de tenter le tout pour le tout, et sautais sur cette branche, quand je m'aperçus que je n'avais pas assez de puissance pour atterrir les pieds dessus, et lançais donc mes bras. Le choc fut rude, la branche craqua sous mon poids mais ne céda pas. Je parvins tant bien que mal à me hisser sur celle-ci, et, avant de monter, vis que Fatalis n'avait pas l'air de comprendre ma manoeuvre.

"Alors, tu vois qui c'est le plus malin de nous deux !!! C'est moi !!!"

Et je me mis à sauter sur la branche, pour la briser et la faire tomber sur cette malédiction vivante. Une fois, deux fois, trois fois ... Et rien. Elle était solide, cette branche. Je sautais une quatrième fois, mettant toute ma force, et là, *CRAC*, elle céda, m'emportant avec elle (j'avais pas pensé à ça), et nous nous écrasames sur Fatalis, qui fut tué sur le coup. je retournais quand même la branche pour vérifier si il était bien mort, et vis qu'il ne restait de Fatalis qu'un tas de bouillie rougeâtre.

"J'ai gaaaagnéééééééééé !!!!!!" Je hurlais de toutes mes forces la joie que ma victoire me procurait, j'avais réussi à tuer un hérisson, l'une des créatures les plus dangereuses en ce monde ! Je méritais une médaille pour mes actes d'une bravoure extrême. et évidemment, il n'y avait personne qui fut témoin de mon exploit ... C'était ça, le destin des vrais héros, rester dans l'ombre ...

Je récupérais Gladys, puis me dirigeai fièrement en direction de Dehant, ma victoire m'ayant fait oublier que mon estomac était vide. Je marchais à une bonne allure, puis, après ne bonne heure de marche, j'entendis le tonnerre gronder. J'observer le ciel, pas un nuage.

"Bah, c'est sûrement un tonerre qui vient de très loin."

Et j'entendis à nouveau ce bruit. Mais c'était bizarre, j'avais l'impression du sol, ou plutôt ... de moi-même. et je compris qu'en fait, c'était mon estomac qui avait fait un tel bruit. À ce même moment, je remarquais à quel point j'avais faim, et qu'il fallait que je trouve à manger avant la nuit, sinon la suite allait être très compliquée. Je me mis donc en tête de trouver du gibier, mais en restant sur la route, pour perdre le moins de temps possible. C'était assez compliqué de trouver du gibier de cette façon, mais au moins je ne fatiguerais pas pour des petits animaux comme les lapins, qui ont tendance à se cacher dans des trous ... J'espérais aussi trouver un animal qui soit "réceptif" à ma présence, et qui ne prendrait pas la fuite à mon approche. Je continuais donc de marcher, quand j'entendis des grognements bizarre derrière moi. Je me retournai et vis ... un sanglier énorme. Il devait mesurer un mètre cinquante de long, et peser dans les cent cinquante kilos. Un vrai mastodonte.

J'attendais de voir comment il régissait à ma présence. Il s'approcha de moi, tranquillement, je restais prudent et reculai au fur et à mesure qu'il avançait, histoire d'avoir un peu d'avance si l'envie lui prenait de me charger. Puis, il tourna légèrement, reniflant au pied d'un arbre, et grignotant les racines de celui-ci, emportant quelques champignons au passage. Il semblait se régaler. Je l'observai, puis alla moi aussi au pied d'un arbre, grattait la terre et arrachait quelques racines et champignons, puis les mangeai. Le goût était très déplaisant, mais ça avait l'air nourissant, j'en avalais donc autant que je pus. Puis, peu après, je vis le sanglier s'allonger sur le flanc. Je ne compris pourquoi il faisait ça que lorsque je vis trois marcassins se mettre à téter leur mère. J'étais donc en présence d'une laie, et non d'un sanglier. C'était peut-être pour ça qu'elle ne m'avait pas chargé. Au cas où je gagnerais la bataille (ce qui semblait peu probable, vu la taille de l'animal), ses petits seraient aussi morts (d'ailleurs, en y pensant, j'aurais mangé bien volontier du marcassin). Elle avait agi pour les protéger. C'était une belle leçon, mais elle ne s'appliquait pas à mon cas.

D'ailleurs, voyant qu'elle ne se méfiait pas de moi (j'avais vraiment un lien spécial avec les animaux, moi), je m'approchais d'elle, la caressa quelques secondes, puis, voyant l'épaisseur de son cou, abandonna l'idée de la tuer, je n'aurais jamais la force nécesaire pour y arriver. Je trouvais à présent stupide de la tuer, considérant que la leçon que je venais d'apprendre était assez utile pour lui laisser la vie sauve (le truc pour les arbres, pas l'autre). Et d'ailleurs, cela me fit penser que sur les arbres, il y avait des fruits, et même des feuilles ... La nourriture était là, autour de moi, et je ne la voyais pas ... C'est sûr que ça ne valait pas un bon morceau de viande, mais c'était déjà ça.

Je me remis en route, et, au moment où la nuit commençait à tomber, je me cherchais un autre arbre, puis, avant de dormir, mangea quelques racines, fruits et feuilles (c'était pas très bon mais bon ...). Je m'endormis enfin, voyant que j'étais à la limite entre la forêt et la montagne pure.

"Je devrais bientôt arriver vers l'ancienne Yarthiss ..."

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 19:08 
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- R-R-R-Rappelle m...m...moi pourquoi on est l...là ?
- J-Je te l-l'ai dit, p..plus c..c..court !
- Oui m-m-mais p..p...plus frrroid !
- Au...au m...m...moins on en sorrrtira plus t...tôt !

Autrement dis, ce jour là, la discussion ne menait pas large, entrecoupée par les claquements de dents, perturbée par les frissons, figée par le froid. Entre reproches et excuses, aucun sujet ne parvenait à s'imisser dans la conversation pour nous réchauffer plus que le feu que j'avais peiné à installer dans un pilier, collés l'un à l'autre pour se réchauffer mutuellement malgré nos tenues de lin et de soie.

Cela fait maintenant des heures (qui paraissent être une éternité) que nous avons quitté Yarthiss suite au dérapage de notre tirade amicale avec monsieur le fiancé de mon amie, information que j'ai pu glaner lors d'une conversation tout à fait banale, apprenant qu'elle ne s'était fiancée que pour de grosses sommes d'argent qu'elle eut vite fait de dépenser en bijoux et divers apparats.
Assis sur nos chevaux, nous sentîmes vite la morsure du froid se refermer sur nous, et avons de suite enfilés nos manteaux, hélas ces vulgaires morceaux de lin en plus ne nous apportèrent pas la chaleur voulue et nous dûmes avancer dans le froid, décidément peu gâtés par les évènements ces derniers temps.

Le voyage avait alors prit une autre tournure, celle de l'engueulade pathétique et gelée n'avançant que très lentement, les chevaux semblant adopter la même cadence que nos paroles, jusqu'à notre arrivée aux ruines, imposantes mais inutiles, où nous cherchions en vain une cave chaude ou un quelconque endroit ou l'eau ne gèle pas, sans résultats.
Aussi ramassai-je quelques branches et y mis-je le feu d'une manière peu utile mais toutefois concluante, tandis qu'une petit flamme s'élevait, sur laquelle nous posâmes quelques morceaux de tissus bruts inutiles, l'aidant à flamber un peu plus.

Bref, c'est entièrement gelés que nous entendions subitement un cri de joie raisonner dans la montagne, ne pouvant déceler que le ton. Avec moins de finesse que d'habitude, je me terrai dans la neige, près d'un pilier (moi qui l'évitai, la neige...) en attendant patiemment, tandis que mon ami éteignait le feu et laissait les chevaux, grimpant en haut d'une colonne de pierre en préparant son arc, cachée dans l'ombre.

Ainsi masqués, nous attendions patiemment de dépouiller le premier idiot venu qui s'attarderait, espérant lui voler un briquet ou des capes...

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 20:42 
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J'avais froid. La couverture que je m'étais taillée n'était vraiment pas faite pour aller dans les montagnes ... C'était tout au plus un simple drap d'été, en fait. J'avançais tant bien que mal, grelottant et sentant le froid s'immiscer au plus profond de ma chair et mon être. Quel inconscient j'avais été, partir dans les montagnes sans rien d'autre que mon équipement ... J'avais été bien trop confiant en moi ... La petite forêt de chez moi n'était rien comparé aux montagnes que je tentais de traverser, et y survivre était bien plus difficile que de survivre dans une forêt. Enfin, au bout de quelques temps, j'apercevais l'ancienne cité de Yarthiss.
Il y avait des maisons ! Je me dirigeais, oubliant les conseils de Gaëlus, vers les habitations, espérant en trouver une qui soit encore plus ou moins en état de m'abriter et de me réchauffer. Puis, je vis une sorte de temple, et hurlai :

"S'il te plait, donne-moi de quoi manger !!! J'ai faim, j'ai froid ..."

Ce n'était pas dans mes habitudes de prier, d'ailleurs je ne savais même pas qui il y avait comme dieux ... J'implorais avant tout la nature de me donner quelque chose à manger. Et là, je vis deux chevaux, attachés à un mur du bâtiment. Au point où j'en étais, je n'hésitais plus à parler a la nature, croyant vraiment qu'elle m'écoutait.

"Merci, merci mille fois pour ce présent !!! En plus, il y en a deux, je vais pouvoir me remplir le ventre et avancer plus vite. Vous êtes vraiment la bonté incarnée !"

Et je m'avançais vers les chevaux, choisissant lequel des deux j'allais tuer en premier.

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 21:00 
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Ainsi donc, notre cher visiteur n'était pas un grand guerrier en armure reluisante ? Néanmoins, il avait une couverture, chose nettement suffisante pour lui donner une bonne raison de ne pas rester ici. Le problème c'est qu'il était affamé et était bien parti pour bouffer nos chevaux, seul moyen de transport dans ce coin paumé dont ils étaient pressés de déguerpir. J'hésitai longuement à le tuer, après tout cela ne changerai pas grand chose, si ce n'est qu'il aiderait les bestioles alentours à proliférer et rendre l'endroit dangereux, chose peut utile une fois de plus, j'en concluais donc que d'après ma savante théorie je m'embête parfois pour rien d'autre qu'un sujet inutile, provoquant un débat inutile tel que celui qui venait d'avoir lieu.

Reprenant un peu d'attention, je levais ma main du tas de neige, assez doucement pour ne faire aucun bruit tout en éclairant le visage d'Amàni grâce au peu de lumière dont je disposai. Celle-ci compris probablement aussitôt et une flèche vint se planter devant l'aventurier aux envies culinaires un peu étranges. M'élançant comme dans les légendes, je trébuchai lamentablement, me reprenant malgré tout assez bien pour m'imisser dans le dos de mon adversaire d'une démarche légère et silencieuse, évitant les tas de neige.
Sans prendre plus d'élan, j'envoyais mon pied en pleine colonne vertébrale de l'idiot, me jetant par la suite sur son dos, le maitrisant à l'aide d'une clé de bras un peu ratée mais surtout en ayant fait coulisser ma griffe, prête à se ficher dans la peau du malpoli.

Je me penchais sur lui, lui soufflant tandis que ma compagnonne redescendait :


- Navré, l'ami, mais chez moi on se présente.
- Je l'ai eu ? Je l'ai vu s'écrouler !
- Tu louperais un cerf blessé !

Reparti dans une engueulade, j'en oubliais presque le type ventre à terre sur lequel j'étais à cheval...

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Mer 29 Déc 2010 22:36 
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Je me retrouvais donc à plat ventre, bloqué par un homme qui m'avait surpris. À ce que j'ai pu entendre, il y avait une fille avec lui, sûrement la folle qui m'a tiré dessus, et m'avait heureusement raté. Je ne savais rien d'autre d'eux, quand ils commencèrent à se chambrer l'un l'autre ... Je réussis quand même à déduire que les chevaux devaient leur appartenir, et qu'ils avaient dû mal prendre le fait que je voulais les manger.

"Sale garce, t'aurais pas pu me prévenir que c'était pas de la bouffe ces chevaux ..."

Et oui, eux ils se disputaient, et moi j'engueulais la nature. Enfin bref, apparemment l'homme des neiges m'avait demandé de me présenter. Sur une remarque de son amie, il resserra sa prise sur moi, me faisant souffrir un peu au passage.

"Aïeuu ... Je pourrais parler, s'il vous plait ? D'abord, pour ma défense, je tiens à dire que si vous ne vous étiez pas cachés, j'aurais jamais agressé vos chevaux. Ah, et, heu ... Je m'appelle Ulrael."

Je décidais de la jouer très diplomatique tant que j'avais ses griffes pointées sur ma gorge. Je devais réfléchir, et vite. Dans un premier temps, essayer de ne plus être dans cette position. Je réfléchissais quelques secondes, puis tenta de faire diversion, en criant :

"Hé, regarde, y a un marchand là !"

Mon agresseur se releva pour vérifier l'information, et j'en profitais pour filer en courant. Mais je n'avais pas vu qu'il y avait un bâtiment juste en face, me le prit à pleine vitesse. Le choc avait été violent, et je tombais en arrière, légèrement sonné, avant de me faire recouvrir par un bonne couche de neige qui finit le travail du mur et m'envoya dans les vapes.

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Ulrael, Humain, Rôdeur


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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Jeu 30 Déc 2010 16:17 
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M'extirpant de la discussion sur lequel de nous deux était un sac à purin, je revenais voir tranquillement mon voyageur malchanceux afin de constater qu'en fait c'était vraiment un malchanceux jusqu'au bout, mieux valait le manger. Nan je blague, la chair à canon ça servait toujours.

Je le choppai donc par ce qui me semblait être l'endroit où se trouvait son col, le soulevant avec un peu de difficulté à cause du poids de la neige qui n'était pas léger, avant de le redresser, sans plus.

Je m'approchai de lui, le jaugeait, tournait autour, regardait mes bottes, reniflait, ah oui, le jaugeait, avant de m'arrêter devant lui, observant son accoutrement.
Je filai donc vers nos chevaux tandis qu'Amàni le tenait toujours en joue, rien de bien dangereux somme toute.

Fouillant dans les sacs en maudissant le froid, j'en tirai de longues bobines de lin, ainsi qu'un turban prêt à servir, enroulé comme il le faut n'ayant plus qu'a être mis à la manière d'une cagoule, rapidité spécial de ma tribu...


- Déshabilles-toi. Et enfile ça, tu verras c'est pas plus chaud et t'auras la vie sauve.

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Journée 01 : Début du voyage
MessagePosté: Dim 2 Jan 2011 15:47 
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Anandor grimpa sur sont cheval. Le voyage commença. Il remit bien sont luth sur ces épaules, mais de façon à pouvoir prendre sont arc rapidement. Sont carquois étais accroché à ça ceinture, il était remplis d’une 50ène de flèches.

-Allez Hathir, c’est partit pour 5 jours.

Hathir secoua la tête de façon pour montré qu’il était d’accord.

-Bon on y va doucement ok ?

Hathir se cabra, chance pour Anandor qui c’était bien accroché aux rênes. Puis le cheval partit d’un coup au gallot.

-Bon bin c’est comme veut, mais pas longtemps. Après tu va être fatigué.

Hathir et Anandor partir à toute vitesse, courant dans l’herbe qui bougé à l’heure passage. Anandor bien assis sur Hathir regardé la route droit devant lui pour bouger quand il y avait un obstacle.

Les deux compagnons suivez le fleuve qui monté jusqu’en haut de la montagne. Si ils voulaient franchir cette montagne, ils devraient arriver jusqu’à la source. La où la neige éternel est présente.

En se moment il était dans une colline où de nombreux arbre y résidait. Mais malgré les arbres, par terre se trouvé un tapis d’herbe. Une herbe fraiche. Après 4 heure passé à chevauché les champs est les forêts, Hathir commençait à avoir soif.


-Bon c’est bien Hathir on fait une petite pause ici.

Hathir affirma de la tête, et les deux nouveaux amis partir vers le fleuve. Avec beaucoup de chance, il était tombé à un endroit où le courant n’existé pas, où l’eau semblait immobile. Anandor descendu d’Hathir et lui enleva ça celle. Hathir baissa la tête pour boire dans l’eau, elle était si fraiche. Anandor après avoir posé la celle de Hathir dans l’herbe se mis à genou devant le fleuve, se trompa le visage avec l’eau. Il en sourit. Il but quelque gorgée. Elle était bonne !

Anandor posas sont arc pendant que Hathir lui avait quitté le fleuve pour broutée de l’herbe. Anandor pris sont Luth, et se mis à joué

[Morceau interprété par Anandor]

La musique était douce, et le vent qui passé la faisait résonné dans la colline. Le son ricocher entre les arbres, ne semblant pas vouloir s’arrêté.

Au bout de quelque dizaine de minute de pause, de chanson. Anandor cella Hathir, monta dessus et poussas un :


-Allez Hathir, c’est repartit !

Hathir se cabra de nouveau et partit en marchant dans la forêt, où les rochers étaient de plus en plus fréquents.

La nuit tomba.

Anandor trouva sur la route une petite grotte et fit signe à Hathir de s’arrêté, les deux partir alors dedans. Elle était petite, mais protégé du vent et du froid. Anandor décela Hathir qui partit mangé.

Anandor ramassa du bois, et alluma un petit feu discret. Il s’allongea alors contre un rocher dans la grotte, et commença à s’endormir, demain seras une autre journée, le début de la montagne.


*Oh toi dieux de la nuit,
Arriveras-tu à m’endormir avant minuit ?
Peut être que oui.
Comme c’est la nuit…

La voyage va me fatigué,
J’ai besoin de me reposé,
Alors s’il te plait,
Fait qu’au moment où je me réveillerais
Je sois en forme pour la monté*

Anandor s’endormit.

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Dim 2 Jan 2011 23:31 
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Le soleil vient de ce levé, et les premiers rayons de soleil venu taper le visage à Anandor qui ouvrit les yeux doucement. Il se leva, reposé. Le dieu de la nuit avait eu raison de lui. Il était en pleine forme. Anandor s’étira et bailla. Il regarda Hathir alors qui hocha de la tête pour dire bonjour.

-Tient salut Hathir bien dormis ? Bon je mange un morceau et on reprend la route.

Hathir hocha de nouveau la tête en même temps que Anandor ouvrit sont sac et pris un morceau de pain. Il le dégusta tranquillement, rangea ces affaires, puis il éteint le feu en l’éparpillant de partout. Il monta sur Hathir et le lança doucement.

Les rochers étaient de plus en plus présents, et la montée commençait. Anandor au lieu de se penché en arrière pour être bien installé, se mis en avant et debout pour aidé Hathir à monté. Ce dernier partit au gallot.

Des heures passèrent pendant que Hathir et Anandor grimpé la montagne. La forêt avait disparue laissant placer à des rochers énormes.

La journée passa très rapidement, Anandor n’avait pas mangé le midi. Le soir venu il s’arrêta avant que la neige commence à apparaitre.


-Hathir fait une pause, on va marcher encore toute une journée, même de nuit pour gagnier un jour. Les oiseaux partent, mais d’une certaine façon. Se qui montre que dans 2, 3 jours il va y avoir une tempête de neige, si nous dormons, nous arriverons en bonhomme de neige.

Anandor regarda ça baguette de pain. Il en prit un morceau, il en resté encore la moitié.

*Donc si je partage ça en deux, ça fait encore deux jours de nourriture. Pas beaucoup… Mais bon*

Anandor mangea tranquillement sont morceau de pain, tout méfiant de voyagé la nuit… Cela est un risque, mais resté ici la nuit, sans abris, c’était la mort assuré. Anandor le mangea doucement, pour le dégusté et donné du temps à Hathir pour ce reposé.

-Hathir, nous repartons, on ira dormir plutôt la nuit prochaine et on se réveillera plus tard, nous aurons gagné une belle avance. Après demain nous serons sûrement arrivés.

Hathir montra de la tête qu’il était totalement d’accord à ce que disait Anandor. Anandor le cella, et monta dessus. Il partir en marchant, mais cette fois si, Anandor ne tenait pas les rênes, mais il tenait sont arc, et une flèche était déjà accroché.

Juste après les douze coups de minuit, un bruit de deux hommes s’entendit. Deux hommes armés jusqu’aux dents. Anandor envoya Hathir au gallot pour se caché derrière un roché givré.

-Le patron à dit qu’on devait tous les tuer
-Ouais mais chut mais toi passé pour un garde
-Ok, on tue tout les voyageurs qui passent.
-Tait toi

Anandor descendit d’Hathir, visas l’un des deux hommes au cou, le seul endroit pas protégé. Il se concentra bien et tira une flèche rapide.

Le bruit de la flèche résonna dans la montagne, suivis d’un hurlement sec. La flèche avait littéralement traversé la gorge de l’homme pour sortir de l’autre coté.


-Mike merde … !

L’homme dégaina sont bouclier et sont épée, et cacha sont cou.

-N’importe qui que vous soyez, montré vous, lâche.
-Oh pourquoi m’insulté ? Je ne fais que changé plan, qui est celui de tué, des pauvres innocents, qui n’on pas demandé à être assassiné, par des gens dégoutants.


Anandor sortit de ça cachette avec Hathir à coté de lui.

-Enfin tu te montre archer.
-Anandor Dawblade, pour ne pas vous servir.
-Dawblade… Tu fais partie de la famille qu’on a crevée ?
-Par… Pardon… ?
-Et ouais, moi et mes hommes nous les avons tous but…


L’homme se tu. Ouvrit grand les yeux, des larmes en coulé… Une nouvelle odeur de sang venu se rajouté à la précédente. L’homme par inattention, reçu une flèche dans la gorge. Mais la flèche n’était plus visible. Elle était par terre derrière l’homme. Elle l’avait transpercé. L’homme tomba sur les genoux, les armes par terre, il se tenait la gorge. Puis il tomba à plat ventre par terre.

Anandor s’avança et se mis à fouillé les hommes, il trouva 12 flèche qu’il ajouta à sont carquois. Puis dans les poches qui était sensé être caché, on pouvait admirer 20 Yus.
Anandor se mis debout.


-Tu vois Hathir, nous aurions dormit, nous serons mort. Bon allez on repart.

Anandor remonta sur Hathir. Ces deux derniers partirent au gallot à travers la neige présente sur le sol.

Toute la journée se déroula sans histoire. Le soir Anandor mangea sont morceau de pain et en donna l’autre morceau à Hathir. Puis Anandor alla près d’une falaise et regarda le ciel qui était étoilé. Il avait atteint le sommet sans trop de difficulté. Mais il était fatigué. Alors les deux jeunes compagnons partir se couché, et Anandor s’endormit dans les bras de la déesse de la nuit.

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Lun 3 Jan 2011 20:03 
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Anandor se réveilla. Quand il ouvrit les yeux, ça main toucha la neige. Il mit du temps à comprendre et se souvenue qu’il était au sommet de la montagne.
Il se leva, très fatigué, mais il avait gagné un jour.

Anandor retourna proche de la falaise, Hathir arriva. Anandor pointa l’horizon.

-Tu vois Hathir, pour que nous gagnions vraiment un jour, il nous faut couper par cette route en face de nous au lieu de suivre le chemin normal. Il a plus de risque, mais nous y arriverons. Nous en sommes obligés nous n’avons plus du tout à mangé.

Hathir secoua la tête pour montré sont accord. Anandor prit toutes ces affaires et monta sur Hathir. Se dernier partit doucement sur une pente enneigé.

A plusieurs reprises il avait eu la chance de pas tombé. Puis une arrivèrent sur une route où sur les rochez dominés. Plus de neige. Hathir commença alors à partir au gallot.

Les arbres défilaient à une vitesse hallucinante. Puis Hathir ralentit, pour ce reposé.

La journée passa, il était midi et Anandor et Hathir c’était arrêter.
Devant leur objectif.

Anandor et Hathir était arrivé devant les portes de la cités.

Les portes de la cité

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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Sam 13 Juil 2013 00:46 
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<<< Début

On peut dire ce qu'on veut, les voyages ont un côté éducatif indéniable.

Ce n'est que son troisième jour de voyage, et déjà Amaëlle a appris quantité de choses intéressantes. Elle a appris par exemple que pour capturer un cheval, une corde est beaucoup plus efficace que des lacets de bottes. Elle a appris que marcher avec des bottes sans lacets est loin d'être une mince affaire. Elle a aussi appris a perfectionner sa technique pour allumer un feu ; manier le pyrex et le silex pour obtenir une vraie flamme n'est pas chose aisée et Amaëlle a eu tout le loisir de s’entraîner à la tâche.

Ah oui, dernière chose qu'Amaëlle a appris pendant son voyage : dormir à poings fermés dans un campement visible à des lieues, et qui plus est avec un feu de camp, n'est pas forcément la meilleure des idées.
Ce soir-là, elle s'était endormie tranquillement près du feu. Mais si bien les flammes chassent la fraîcheur de la nuit, d'un autre côté, elle peuvent attirer d'autres choses autrement plus gênantes.

En plein milieu de la nuit, voilà qu'Amaëlle est grossièrement tirée de son rêve par une paire de mains géantes qui l'agrippent et la relèvent sans le moindre ménagement. Quand les derniers restes du sommeil l'ont quittée (ce qui, soyons honnêtes, est assez rapidement), elle se rend compte de ce qui se passe. En plus de l'homme qui la retient, deux autres sont affairés à fouiller son campement. Ils sont vêtus de noir, et leur physionomie est en grande partie dissimulée par leurs tenue. Une chose semble claire en tout cas, ce ne sont pas des honnêtes gens.

"Grâce aux Dieux pour les voyageurs imprudents." Laisse échapper l'un des deux hommes.
"Quoi que s'ils étaient plus riches ce serait mieux. Elle n'a rien de vendable ici."
"Comment ça rien ? Regarde ce joli minois." répond le premier en s'avançant vers Amaëlle. "On devrait pouvoir en tirer quelque chose. Allez, on prend tout et on se barre."

Quoi ?!
Sans autre forme de procès, Amaëlle est jetée sur l'épaule imposante de l'homme qui la retient prisonnière. Bien sûr, elle tente de se débattre, mais étant donné la différence de force entre elle et l'homme, c'est à peine si elle l'incommode un peu pendant le trajet.
Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit d'autre, elle se retrouve enfermée dans ce qui semble de toute évidence le repaire temporaire des trois hommes. Sa cage est une prison grossière, faite de jeunes branches attachées entre elle à l'aide de cordes. Le tout est tellement brinquebalant, que les hommes on dû l'attacher à un arbre pour empêcher le tout de tomber en morceaux. Les barreaux, toute la structure semble fragile, et sans aucun doute facilement cassable.
C'est à peine si Amaëlle réussit à la faire bouger.
D'ailleurs, même si elle réussissait à l'ouvrir, à quoi cela servirait-il ? Les trois hommes sont là, juste devant elle. Jamais elle ne pourra passer au travers d'eux.

Lasse d'essayer inutilement de faire céder la prison de bois, elle se laisse tomber contre les barreaux rugueux. Sa respiration vient rapide et irrégulière et elle doit faire appel à toutes ses forces pour ne pas laisser couler les larmes qui oppressent sa poitrine. Dans un geste instinctif, elle ramène ses genoux contre sa poitrine et cache son visage aux creux de ses bras. Vendue... par Gaïa, vendue...
Le sentiment angoissant qui envahit son être, elle le connaît : c'est le désespoir. Que peut-elle faire dans cette situation ? Elle est enfermée, ses grades beaucoup plus nombreux et forts qu'elle. Pas que le fait qu'ils soient plus nombreux ne change grand chose. Que pourrait-elle faire même s'il n'y avait qu'un seul homme ? Dans tous les cas il serait beaucoup plus fort qu'elle, se dit-elle avec amertume. La nature lui a donné un physique minable, incapable de lui permettre la moindre force. Tout ce qu'elle peut faire, c'est lire, lire et lire. Comme si cela allait la tirer de ce mauvais pas. Maintenant, elle va être vendue Gaïa sait où. Si seulement elle n'avait pas fait de feu, si seulement elle avait été plus prudente, elle ne serait pas ici, assise dans une prison. Cette fois les larmes coulèrent pour de bon. Vendue...

Non. Non. Il lui faut fuir. Un moyen, n'importe lequel. Elle retente de secouer sa prison, mais sans le moindre succès. C'est impossible... s'échapper est impossible.
Non ! Il ne faut pas qu'elle pense à cela. Il ne faut pas qu'elle pense à l'énormité de ce qu'elle prétend. Il lui faut juste réfléchir. Réfléchir à un moyen. Même si ça ne change rien. Même si ça ne sert à rien. Réfléchir. N'importe quoi qui pourrait la distraire de la peur qu'elle ressent.

Au moment même où elle prend la résolution, les deux hommes qui avaient fouillé le camp se lèvent.

"La nuit est jeune" commence celui qui a décidé de vendre Amaëlle. "Nous avons encore le temps de ramener d'autres choses intéressantes. Tu vas rester ici et veiller sur notre grain. Et Isgath, tu as intérêt à savoir te tenir, intacte elle vaut beaucoup plus."

Curieusement, ces mots ne la rassurent qu'à moitié. L'homme répond par un grognement qu'Amaelle espère soit un assentiment. Bientôt, dans le petit campement il ne reste que l'immense homme et elle.

(Merci Gaïa pour les petites faveurs.)

Malgré ce qu'elle a pensé avant, un homme seul au lieu de trois ne peut être que mieux. Elle réévalue sa situation et sent l'angoisse pointer de nouveau. Mais elle fait de son mieux pour la chasser. Penser, réfléchir, voilà qui devrait l'empêcher de trop sentir.
Deux choses rendent sa liberté difficile, la cage, et l'homme. Les deux semblent insurmontables ensemble. Non, il faut les prendre individuellement.

Commencer par le moins difficile, la prison en bois. Elle se souvient d'un parchemin qu'elle a lu chez le vieux Scribe. C'était le plan d'une prison en bois aussi. Bien entendu, elle était plus sophistiquée, mais le principe reste le même. Il lui faut moins d'un quart d'heure pour trouver comment elle peut faire pour sortir de là. Si ses souvenirs sont bons, si elle arrive à venir à bout de la corde du coin supérieur gauche, elle devrait pouvoir bouger la structure assez pour lui permettre de passer. Son physique ne lui donne peut-être pas l'avantage de la force, mais au moins il lui permet de passer par des petits coins.

Maintenant, reste à voir comment elle peut venir à bout de cette corde. Les hommes ont pris avec eux son sac avec toutes ses affaires. Elle n'a donc que ce qu'elle avait sur elle en s'endormant (soudain elle se sent heureuse d'avoir pris l’habitude de dormir habillée pour gagner du temps). Une chance qu'ils ne l'aient pas fouillée avant de l'enfermer. Elle fait discrètement l'inventaire de ses poches et la sacoche à sa taille. Elle a sur elle son inséparable carnet, qu'elle s'est cousu elle-même, et où elle note les connaissances sur la faune et la flore locale, un mouchoir, son nécessaire à feu, un morceau de viande séchée... oui, définitivement de quoi venir à bout de la corde. Mais pour ça il lui faut du temps et être seule. Ce qui la ramène à son deuxième grand problème : l'homme.
Il faut le mettre hors d'état de nuire, ou du moins arriver à l'éloigner assez pour qu'elle puisse s'enfuir.

Gaïa lui apporte l'inspiration dans un rayon de lune. Le cœur battant, elle s'approche de l'arbre qui aide à soutenir la prison improvisée. D'une main délicate, elle effleure les fruits jaunes que l'on peut voir un peu partout sur le tronc.
Peut-être... peut-être y a-t-il une chance qu'elle puisse s'en tirer.
Faisant bien attention à ce que son gardien ne la regarde pas, elle cueille plusieurs des fruits juteux et les met discrètement dans l'une des poches de sa robe.

Puis, elle s'allonge par terre, faisant semblant de dormir. Il lui faut réfléchir à comment elle va procéder. À un plan. Quand elle est satisfaite (ou du moins autant qu'elle peut l'être) elle décide de passer à l'action.

D'abord, elle fait semblant d'avoir un sommeil agité. Quand elle est sûre que l'attention de l'homme est sur elle, elle laisse échapper s'assurant que ses mots soient clairs :

"Oui, je boirai cette potion, et alors je serai invincible, car elle décuple les forces de celui qui la boit. Alors je pourrait m'échapper. Mais il ne faut pas qu'ils devinent mon plan."

Peu de temps après, elle fait semblant de se réveiller et demande à l'homme :

"Excusez-moi... j'ai... j'ai soif. Puis-je avoir quelque chose à boire ?"

Avec un grognement, l'homme lui tend une gourde en peau crasseuse. En s'assurant que l'homme la regarde, mais faisant semblant d'être discrète, elle sort les fruits de sa poche et les écrase entre ses doigts, laissant tomber le jus dans la gourde. Quand elle est satisfaite de la quantité, elle rebouche la gourde et la secoue en marmonnant quelque mots inventés. Puis elle fait mine de rouvrir pour boire. Devant le cri de l'homme elle suspend son mouvement, la gourde à mi-chemin vers sa bouche.

"Arrête-toi ! Donne-moi cette gourde !"
"Mais..."
"Ne discute pas, donne-la moi ! Maintenant !"
"Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de boire."
"Je te dis de me la donner !"

Amaëlle s’exécute. L'homme la prend avidement avec un grand rire. C'est une petite victoire, mais elle sait que ce n'est que la moitié qui est faite. Maintenant il faut faire en sorte qu'il boive l'eau. Elle prend une inspiration puis :

"Excusez-moi... euh... monsieur, mais... j'allais boire et..."
"Je parie bien que tu allais boire ! Tu me prends pour un abruti ? Je sais très bien ce que tu allais faire, tu allais t'évader !"
"M'évader ?"
"Parfaitement, avec cette potion magique. Mais maintenant, c'est moi qui l'ai, c'est moi qui deviendrai un surhomme."
"Ce n'est... ce n'est que de l'eau..."
"Bien sûr que non, je suis rusé, tu ne pourras pas me tromper."
"Mais puisque je vous dis que ce n'est que de l'eau..."
"C'est ce que nous allons voir."

D'un coup de dent, il arrache le bouchon et boit goulûment. Puis rebouchant la gourde, il la jette à terre, puis cherche des yeux quelque chose sur quoi tester sa force.

(10, 9, 8, 7, 6, 5, 4...)

Le ventre du bandit laisse soudain échapper un bruit absolument pas net. Moins d'une seconde après, l'homme court dans les fourrés, se tenant le ventre à deux mains. Amaëlle ressent alors un sentiment de victoire mêlé à un vif soulagement. Ça a marché.

Elle ne s'éternise pourtant pas sur ce sentiment, elle n'a pas beaucoup de temps et elle le sait.
Elle sort rapidement son matériel à feu de camp et le carnet. Avec un gros pincement au cœur, elle arrache deux pages qui contiennent (comme toutes les pages) une information précieuse et elle les coince entre la corde du coin supérieur. Elle fait rapidement pour ne pas trop regretter ce précieux savoir qui va bientôt partir en fumée. Poussée par l'adrénaline, elle réussit à enflammer les feuilles en un temps record.

Le feu semble prendre tout son temps pour ronger la corde. Le cœur battant, Amaëlle tend l'oreille, guettant des bruits de pas. Mais elle sait que le fruit de l'Altefiz est puissant et elle n'a pas lésiné sur la quantité. Si elle n'était pas dans sa position, elle pourrait presque se sentir désolée pour le pauvre homme. Mais au moins cela lui aurait fait gagner du temps. La mort à l'âme elle rajoute une feuille pour accélérer le procès. Elle a l'impression que la combustion dure des heures.

Quand la corde est à moitié consumée, elle commence à la gratter avec son silex. Il n'est pas particulièrement tranchant, mais avec le feu, la corde finit par céder.

Victoire !

De toutes ses maigres forces, elle pousse la barrière en bois. Comme prévu, elle bouge assez pour lui permettre de se faufiler à l'extérieur. Elle se dépêche sortir de sa cage, et se précipite vers la direction opposée que celle qu'a prise l'homme.
Mais elle s'arrête, et après une seconde d'hésitation, elle revient rapidement vers le camp. En quelque secondes, elle reprend ses affaires, plus une paire de bottes qui traînent par là, sans doute appartenant à l'un des hommes. Elles étaient beaucoup trop grandes pour elle, mais les lacets pourraient lui être d'utilité.

De son pas extrêmement silencieux grâce à ses origines elfiques, elle s'enfonce dans la forêt. Son but, s'éloigner le plus possible de cet horrible endroit et des trois hommes.

(((La suite juste en dessous :D )))

_________________
> Amaëlle, demi-elfe guérisseuse <


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 Sujet du message: Re: Route entre Yarthiss et Dehant par les montagnes
MessagePosté: Sam 13 Juil 2013 18:05 
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Elle court. Court jusqu'à ce que ses poumons brûlent douloureusement, jusqu'à ce que les muscles de ses jambes crient grâce. Quand son corps est incapable de fournir plus d'efforts, elle tombe à genoux sur l'herbe, luttant de son mieux pour respirer. Soudain et sans crier gare, son estomac se soulève, rend tout ce qu'il contient.
Quand enfin les spasmes se calment, elle s'éloigne un peu, s'adosse contre le tronc d'un arbre. Elle ramène ses genoux contre sa poitrine pour tenter de calmer le tremblement violent de son corps.

Elle s'en est sortie. Elle s'en est sortie. Elle s'en est sortie... encore et encore, elle se répète la même phrase, comme s'il s'agissait d'un mantra, comme si elle a besoin de l'entendre pour s'en convaincre vraiment.

Elle reste de longues minutes totalement immobile, tentant de son mieux de se calmer un peu. Pourtant, elle sait qu'il lui faudra bouger bientôt. Hors de question qu'ils ne la retrouvent ; elle s'est échappée une fois, rien de moins sûr qu'elle ne réussisse une deuxième fois.

Elle va se relever, mais un bruit l'arrête net. Elle tend l'oreille, puis quand elle reconnaît le bruit en question, elle se cache instinctivement sous sa cape, qui comme elle le sait, la dissimulera efficacement.
Le bruit, c'est la voix des deux autres hommes qui l'ont capturée qui s'approchent. À en croire leur ton, ils ne savent encore rien sur sa fuite. Ils parlent gaiement et rient. Malgré son ouïe plus développée que celle des humains, elle doit faire un effort pour comprendre ce qu'ils disent.

"C'est incroyable, cette nuit a été plus que productive, à croire que la chance nous sourit aujourd'hui. On va pouvoir tirer un beau pactole de tout ça."

Un rire répondit à ces mots. Amaëlle serre davantage la cape autour d'elle, sentant son cœur recommencer à prendre un rythme saccadé. Les hommes s'approchent d'elle et si bien cela refait surgir sa peur avec violence, ce n'est pas cela qui glace le sang dans ses veines. En plus du rire et de la conversation, elle entend des pleurs étouffés. Grands Dieux, non... elle sent les cheveux sur sa nuque se dresser. Ils ont capturé quelqu'un d'autre.

Son estomac recommence à s'agiter, mais elle l'oblige à se calmer. Ce n'est pas grave. Pas grave, elle va rester là, elle ne va pas bouger. Elle va attendre qu'ils partent et alors tout ce cauchemar sera fini. Tout sera fini.

Toujours ces bruits de pleurs. Amaëlle se sent pâlir sous la cape qui la dissimule.

(Merde.)


Habituellement, la jeune demi-elfe n'est pas adepte du langage grossier, mais pour une fois, ce simple mot semble résumer ce qu'elle ressent en ce moment. Elle a peur, terriblement peur. Mais d'un autre côté, quand elle pense à cette autre personne prisonnière, quand elle repense à ce qu'elle a ressenti elle-même lorsqu'elle croyait que son sort était d'être vendue, pourrait-elle vivre avec elle-même sachant qu'elle n'a rien tenté ? D'un autre côté, pourrait-elle vivre tout court si elle tente quoi que ce soit pour la libérer ?

Malgré tous ses souhaits, elle n'a pas le temps de débattre très longtemps. Les hommes approchent. Elle n'a pas le temps de préparer quoi que ce soit. Elle sent ses mains trembler, devenir glacées. En une fraction de seconde, elle prend sa décision. Et que Gaïa lui vienne en aide.

Silencieusement, elle défait sa cape, son cocon protecteur, et se dirige vers le son des voix. En chemin, elle attrape une branche tombée à terre. Son seul avantage, c'est la surprise. Si elle veut arriver à quoi que ce soit, elle doit tirer parti de cela. Elle aperçoit enfin les deux hommes et leur prisonnier. Ou plutôt, prisonnière. Ce n'est qu'une enfant, une petite d'humain qui ne doit pas avoir plus de huit ans. Elle tente de son mieux de se débattre, mais avec autant de succès que ce qu'avait eu Amaëlle quand les hommes l'avaient capturée. L'enfant a dû présenter une résistance farouche, car les brigands l'ont bâillonnée et avaient attaché ses mains à l'aide d'une corde.

Amaëlle enfonce davantage sa tête sous sa capuche, puis les doigts blanchis par la force avec laquelle elle serre son bâton, elle sort du fourré. Elle tente de faire le moins de bruit possible, mais de toute façon les hommes imbus par leur deux captures ne semblent pas faire attention à ce qui les entoure. Prenant son courage à deux mains, elle frappe de toutes ses forces la nuque de l'homme qui tient l'enfant.
Le coup n'est pas suffisant pour l'assommer, mais il est assez fort pour le surprendre et lui faire lâcher sa prisonnière. Sans perdre une seconde, Amaëlle prend les petites mains et tire l'enfant dans la végétation. Affaiblie physiquement, mais aidée par l'adrénaline, elle court aussi vite qu'elle le peut, tirant derrière elle l'enfant qui peine à suivre.

Au bout d'un moment, Amaëlle arrête. Elle sait bien que l'enfant ainsi qu'elle-même ne pourront pas aller beaucoup plus loin.
Elle prend la petite humaine contre elle et couvre les deux avec sa cape. Les deux étant menues, elles sont parfaitement dissimulées sous le tissu vert-brun. Amaëlle sent l'enfant trembler, comme elle le faisait elle-même il y a seulement quelques minutes. Elle semble terrorisée par tout ce qui se passe.

"Je ne te ferai aucun mal, s'il te plaît crois-moi. Ne fais pas de bruit. Cette cape est magique, elle nous protégera de ces hommes. Je ne les laisserai pas te faire du mal."


Les mots murmurés par la demi-elfe semblent calmer l'enfant, du moins autant qu'il est possible dans cette situation.
Heureusement, car quelques minutes après, elles entendent les deux hommes qui les pourchassent passer près de là où elles se trouvent.

Si contrairement à ce qu'a prétendu Amaëlle la cape n'est pas magique, elle constitue au moins une cachette efficace. En les cherchant, les hommes passent près d'elles sans les voir. Bientôt ils s'éloignent tout en laissant entendre toute une série de mots pour le moins folkloriques.
Ce n'est pourtant que plusieurs heures après qu'elle n'entende plus aucun bruit qu'Amaëlle ose bouger, sortant de sous la cape.

Avec un soupir, elle porte son regard vers l'enfant. Celle-ci s'est endormie. Comment... comment peut-elle dormir dans un tel moment ?

Amaële lève le regard vers le ciel qui commence à s'éclaircir visiblement. Elle se sent épuisée, vidée de toute énergie. Mais elle sait que le plus prudent est de ne pas rester là. Les hommes peuvent revenir. Et même si ce n'est pas le cas, elle sait qu'elle les entendra dans chaque bruissement, dans chaque craquement de la forêt tant qu'elle n'aurait pas mis une bonne distance entre elle et ses ravisseurs. Leurs ravisseurs, se reprend-t-elle.

Il faudra retrouver la famille de cette petite humaine, la ramener d'où elle vient.

Mais un problème à la fois, d'abord, il faut qu'elles partent d'ici. Et le plus tôt sera le mieux. Avec un soupir, elle réveille l'enfant et défait ses liens. Puis, d'un pas alourdi par les émotions, les deux se mettent en route.



(((La suite toujours à la suite [:Dforme:] )))

_________________
> Amaëlle, demi-elfe guérisseuse <


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