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 Sujet du message: La Tour des Cieux
MessagePosté: Lun 18 Avr 2011 01:36 
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La Tour des Cieux


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    Jour 3, après-midi.


La petite troupe une fois en haut, tous arrivèrent aisément devant la porte de la tour. Celle-ci était close, malgré le gros verrou rouillé qui pendouillait déverrouillé. Elle semblait robuste et épaisse, cette porte. Comme si elle était renforcée… Sitôt arrivée à proximité, Eliss fit une moue étrange…

« Je sens cette porte raisonner d’une magie étrange… »

Elle avança sa main, et un fin courant d’air fit se soulever un nuage de poussière, qui révéla une curiosité inattendue :

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Personne n’avait jamais vu une telle chose. Sur le dessus du petit boitier à boutons, un mot était gravé : « Tour », sans plus d’explication…

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Lun 18 Avr 2011 04:59 
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Nous arrivâmes enfin tous en haut de la falaise, enfin presque tous, puisque le minotaure nous avait fait faux bond. Sa grave blessure à la jambe l’empêchant d’aller plus loin. Le reste de la petite troupe, bien qu’épuisée avait réussi à gravir, non sans peine, cette falaise.

J’étais certes la moins fatiguée puisque contrairement aux autres, je disposais d’une gracieuse monture. Bien que je n’aimais pas les chats, je fis exception pour celui-là et le gratifia de quelques caresses afin de lui montrer toute ma reconnaissance pour la tâche qu’il venait d’accomplir pour moi. Cette petite récompense octroyée, je levai enfin les yeux pour constater que nous étions bel et bien au pied de cette tour qui était encore plus immense que je l’avais supposé de la position où j’étais la première fois que je l’avais aperçue.

Le reste de notre tâche semblait facile. Devant nous se dressait une immense porte faite de bois robuste, mais aucun gardien en interdisait l’entrée. Ellis fut la première à s’en approcher, mais ne tenta rien pour l’ouvrir. Pour nous justifier son inaction, elle nous informa qu’elle ressentait une certaine magie émanée de cette porte.

Emportée par la curiosité, je chuchotai tout douchement à l’oreille d'Arak, le priant de rejoindre Eliss. Avec toute sa grâce féline, mon docile matou m’obéit et se faufila aisément entre les pattes de mes compagnons afin de rejoindre notre charmante hôtesse aux ravissants cheveux châtains. Je ne compris pas tout de suite l'hésitation de celle-ci, certes la porte était munie d’un cadenas, mais ce dernier n’était pas fermé. Au moment où j’allais lui faire la remarque, la menue demi-elfe agit enfin. Je croyais qu’elle allait empoigner la clenche, mais au lieu de ça, elle ce contenta d’avancer la main vers la robuste porte sans y toucher. Son simple geste souleva un petit nuage de poussière qui se dissipa rapidement pour dévoiler une petite boîte bien mystérieuse de par son apparence.

D’où j’étais, je ne distinguais pas bien de quoi il en retournait et mon désir de tout voir l’emportait grandement sur la prudence. Je me levai donc debout sur le dos d’AraK et me donnai un petit élan afin de sauter sur la porte. Presqu’aussi agile qu’un chat, j’atterris sur le cadenas qui était effectivement déverrouillé. La boîte insolite était juste au-dessus de moi, mais pas encore assez proche à mon goût. Je fis un second saut. Cette fois, je faillis tomber. Heureusement, ma main droite bien collante s’agrippa sur le dessus du boîtier qui était conçu à partir d’un matériau que je ne connaissais pas. Je rectifiai ma position tout de même instable, en rejoignant ma main gauche à la droite afin de m’aider à supporter mon poids. J’avais par contre toujours les pieds dans le vide. Je tentai donc de prendre prise sur les petits carrés gravés de chiffres. Mon pied gauche appuya sur l’un de ceux-ci, le huit, puis mon pied droit enfonça le six. En position un peu plus stable, je pus enfin examiner les petits points de couleurs qui me faisaient penser à de petites pierres. Attirée par la verte, je lâchai prise de ma main droite pour la toucher. Contrairement à ce que j’avais pensé, il ne se passa rien. En voulant me replacer, mon pied gauche enfonça une seconde fois la touche huit. Enfin, je passai ma main sur les autres petites pierres, la rouge, puis l’orangée sans que rien ne se produise.
Ma curiosité satisfaite, je me tournai vers Arak.

« Prends garde, je te rejoins au sol. »

Ce disant je lâchai prise. Pendant ma chute, c’est ma main gauche qui enfonça la touche sept.

(((J’ai fait le code 8687)))

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Mar 19 Avr 2011 15:17 
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Finalement la petite troupe arriva, non sans mal, au pied de la tour. Le vent y était encore plus frais et ce brisait, en vague saccadé, contre la façade de l'imposant beffroi. Sirat laissa s'échapper un léger sifflet de contemplation, tandis que prit dans son examen du bâtiment il n'entendit qu'à peine la jeune elfe lui demander de l'eau. Il avait soif lui aussi, la viande séchée et la demande de l'elfe, avaient réveillés son envie. Il aurait tué pour du vin, ou même un peu d'eau, mais il ne possédait ni l'un ni l'autre. C'est avec un visage dépité qu'il se retourna vers la jeune femme.

"Désolé, mais je te promets une tournée dès qu'on en aura terminé avec cette histoire."

Il esquissa un léger sourire avant de retourner à l'inspection de la tour. La lutine n'avait pas attendue pour se jeter dans l'escalade de la porte et du boitier. Sirat l'observa, perplexe. Cette chose ne ressemblait à rien, un rectangle sur la porte, avec comme des runes écrites dessus, trois petits cailloux de couleur carmin, émeraude et maltaise, ornaient cette chose énigmatique.

Sirat se gratta la tête dépité, la déclaration d'Eliss lui coupa toute envie de tenter d'ouvrir la porte de manière plus physique et il restait là, décontenancé devant les acrobaties de Guasina.

Finalement il se désintéressa de ce boitier et se rapprocha de l'encablure de la porte. Il posa sa main sur la pierre jaugeant la solidité des gonds ou cherchant un autre moyen d'entrer.

Mais au contact du bloc sous sa peau, l'humoran sentit cette petite flamme ce raviver au fond de lui. Intrigué et plus à l'écoute de son corps, il appliqua pleinement sa main sur la roche, la caressant lentement. Il ferma les yeux et tenta de se concentrer sur cette lumière qui résonnait en lui.

Elle grandissait, irradiant par moment jusqu'à sa main. Celle-ci se chauffait, crépitant à chaque fois que l'ardente petite sphère rayonnait jusqu'à elle. Son corps frémissait, comme parcourut par de multiples décharges, ondes de propagations à cette explosion intérieure. Sirat sentait son âme qui voulait se lier à la pierre, comme aimanté, attiré par une fougue irrépressible. Chaque fois que la flamme de l'humoran et celle de sa main se liait, il ressentait une sensation de bien être, mais aussi-tôt le lien se coupait, oscillant, n'arrivant pas à maintenir un contact permanent.

Frustré, Sirat discernait la lumière diminuée et l'union se raréfier. Il expira un coup afin de se calmer, puis il canalisa son esprit. L'éclat revint, reprenant son manège, il apprécia à nouveau chacun des stigmates de celui-ci et les yeux toujours fermé il laissa s'échapper un sourire.

Il continua de se rassembler, autour de la sphère et de cette attache. Il pouvait la percevoir, la visualiser, son corps terrestre n'existait plus. Il ne percevait plus le froid du vent, il n'entendait plus ses compagnons, le temps n'était même plus perceptible, la soif avait disparu.

Il n'y avait plus que ce lien, maintenant continue et cette sphère bouillonnante. Ils brillaient dans cette infini, le flux était traversé d'ondes à intervalles différents. Sirat observait cette étrange communication, comme spectateur, retiré de son corps, il n'existait plus en tant que tel et comprenait qu'il n'était plus que le réceptacle de cette étrange magie. Il avait fini de s'inquiéter ou de refuser l'évidence. Il appréciait pleinement chaque instant. Il plongeait en lui, flottant autour de cette étrange phénomène qui naissait de son essence. Son coeur était léger, porté par cette force, il n'y avait plus d'extérieur, plus de troupe, survivait plus que ce lien entre sa main et ce brasier qui irradiait son âme.

(c'est ma force !)

En disant cela, la sphère se recroquevilla sur elle-même. Il n'y avait plus rien, tout s'était arrêté, juste luisait la petite étoile, clignotant dans cette opaque espace. Sirat se rapprocha d'elle, nageant dans les limbes, inquiet. Lentement il arriva jusqu'à pouvoir la prendre dans sa main. Il passa ses deux mains autour d'elle, il posa son visage près d'elle, l'observant clignoté dans cette obscurité.

Le petit astre finit par se taire, n'émettant plus qu'une faible lumière, presque imperceptible. Quand elle eut fini de briller, après le dernier soubresaut de vie, elle explosa. L'humoran se sentit emporté par la super nova. Dans ce torrent de lumière, des images commençaient à se former...

[HRP : voilà je tente l'apprentissage du sort « mémoire des pierres » afin de voir si je peux apprendre quelques choses sur ce digicode ou sur la tour. ]

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Mar 19 Avr 2011 21:47 
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Sirat : apprentissage validé.

Alors que Sirat sondait la pierre, qui ne lui apprit pas grand-chose de bien constructif, sinon que la porte n’était que très rarement empruntée, et que les seuls êtres qui entraient et sortaient de cette tour ne passaient généralement pas par là. Les pierres ne voyaient pas ce qui se passait sur le digicode, puisque les ombres et silhouettes des rares visiteurs encapés masquaient le code et leurs doigts sur le clavier. Sur l’intérieur de la tour, il n’apprit rien : c’était comme si les pierres avaient été « isolées » de l’intérieur de ce bâtiment. Toute sa perception de l’extérieur était, en revanche, assez révélatrice de… ce que vous pouviez voir : de la brume, et des dragons qui tournoyaient, haut dans le ciel.

Guasina, juchée sur le petit boitier, vit soudainement l’ampoule verte s’illuminer en clignotant. L’instant d’après, la porte émettait un déclic métallique, et elle s’ouvrit sur l’intérieur de la salle, entièrement plongé dans la plus profonde des obscurités… Insondable même pour les plus avertis… En effet, la tour ne semblait pas posséder de fenêtres.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Mer 20 Avr 2011 01:50 
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"Et seul Zewen sait quand cela se produira ! Mais Sirat, je te prends au mot. Aussitôt sur la terre ferme, j'accepte ton invitation avec grand plaisir !"

Manque d'eau certes, mais pas de soutien. Alors que Mademoiselle Natharandil s'improvise femme de chambre magique, ses mots me laissent un goût amer. Déjà la pauvrette n'a vraiment une grande place dans mon coeur mais alors là, son sens de la vocalise me laisse coite. J'aurais presque envie de lui dire que le son résonne et que l'esprit raisonne à une seule exception près, Mademoiselle Natharandil. Car il va sans dire qu'un tel esprit ne peut que résonner dans ses vastes et imperturbables vides. Un petit sourire un peu malsain se lit presque sur mon visage et je ne peux m'empêcher de sortir vivement et innocemment :

"Comme une cloche ?"

Que je suis mauvaise... Mais qu'est-ce que ça fait du bien ! Je me connais, cependant, quand tout sera fini, j'irai m'excuser auprès cette demoiselle et je le ferai de bon coeur. Mais pour l'instant, Mademoiselle Natharandil, vous êtes celle qui prend car qui sait de quoi je serai capable si vous n'étiez pas là. Alors que Guasina escalade ce drôle de moëllon enchanté fixé sur la porte de cette tour énigmatique, je m'approche, à la suite de Sirat, et fais certainement ce que tout le monde fait dans ce genre de situation, je regarde la chose avec de grands yeux ouverts. Lorsque Guasina redescend de la chose et que Sirat s'affaire les yeux fermés à palper le chambranle en pierre, j'avance d'un pas et me mets moi aussi à regarder de plus près cet artefact mystérieux.

Ni de pierre, ni de bois, cet étrange boîte fixée semble creuse (je le constate en tapotant avec mon index sur le dessus) et est ouvragée d'une façon très minimaliste, sans la moindre fantaisie ou le moindre entrelac elfique. Trois gemmes étranges et enchâssées siègent au dessus d'une série de triolets de genres de petits cailloux translucides et polis par les vagues où semblent être gravés (lithographiés même, après mûre réflexion) des sortes de glyphes étranges que je ne connais absolument pas. Alors que ma vue experte en art révèle qu'aucune trace d'outil ne semble avoir touché ce "bidule", je commence à me demander s'il ne s'agit pas là d'un métal étrange que l'on aurait fondu dans un moule. Cependant, mon expertise s'arrête presque aussitôt, avortée par une série de cliquetis sourds et d'illumination brèves de l'une des toutes petites gemmes du coffret. Puis la porte s'ouvre, béante, nous offrant rien de plus que le noir total. Non méfiante et persuadée que ma nyctalopie innée m'aidera à mieux distinguer l'intérieur une fois entrée, je pénètre donc la première et fais quelques pas, main sur ma garde.

"Je ne vois rien !"

Fait est de constater que, nyctalope ou pas, je ne discerne rien du tout. Je fais donc demi-tour et m'arrête à deux pas de l'entrée en souriant de façon carnassière et légèrement cynique.

"Mademoiselle Natharandil, à part balayer, vos talents magiques auraient-ils quelconque utilité dans la pénombre ? Eblouissez-nous de votre savoir, je vous prie !"

Pour ceux qui n'auraient pas encore compris que je haïs au plus haut point la seule représentante de la Compagnie Air Gris, les voilà mis au courant maintenant...

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Jeu 21 Avr 2011 10:30 
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Devant cette tour dressée je me sentais minuscule. Telle une chose inutile dans un monde de géants. A cet instant, je ne pus m'empêcher de penser que j'aurais aimé être l'un de ces titans. Peser dans ce monde et ne plus subir ses forces invisibles. Être le seul véritable maître de mon destin. La pensée d'être le jouet de divinités gouvernant ce monde m'écœurait, faisant grandir en moi ma haine envers ces entités éternelles.

Je restais donc la, à observer cette tour, me demandant quels secret elle pouvait renfermer. Le vent caressait mon visage et faisait danser mes mèches devant mes yeux tels des tentacules d'or. Mes pensées s'en allèrent, voguant droit vers Oranan. Je me demandais ce que devenais mon père ? Si l'âge l'avait rendu plus doux, s’il pensait à moi.

(Un vieux malade sanguinaire comme Vandrak. Non, probablement pas.)


Sur cette pensée, j’eus bien cru que les larmes me monterait aux yeux. Et puis, comme si une partie de moi endormi se réveillait, elle enfouie mes larmes aussi vite qu'elles étaient apparus. Il n'y avait pas de place pour les faibles chez les D'Arkasse. Il me l'avait répété si souvent. Ce n'est pas comme ça qu'on effacerait l'insulte qui couvre notre nom.

Je fermai les yeux et secouai la tête éloignant toutes ces pensées parasites de mon esprit. Je n'avais pas le temps de me laisser aller à la mélancolie. La voix d'Eliss me fit revenir complètement à la réalité. Elle ressentait une certaine magie sur cette tour. Grâce à son don, elle fit disparaitre la poussière qui recouvrait un objet un peu étrange. Un carré métallique qui comportait les chiffres de zéro à neuf. Ainsi que les lettres A et P.

Devant ce spectacle, je ne pus qu'avoir une moue dépréciative. Eliss utilisant la magie... Décidément, je n'arriverais pas à m'y faire. Sans un mot j'observais la scène un peu en retrait, animé malgré moi pas mes démons que je n'arrivais définitivement pas à chasser. Je devais avoir légèrement le regard dans le vague, ce qui ne m'empêcha pas de remarquer la lutine faire mumuse avec l'objet munit de chiffre. Une action qui permit l'ouverture de la porte.

L'elfe blanche ne perdit pas son temps et entra dans la battisse avant de ressortir aussi tôt annonçant qu'elle ne voyait rien à l'intérieur. S'en suivit des sarcasmes agaçant de sa part visant Eliss. Pour la première fois, j'observais plus précisément celle que j'avais entendu appeler Lilo. Elle était grande, bien plus grande que moi avec ses longs cheveux bleus et sa peau laiteuse. Je devinais à travers sa droiture une certaine aisance pour le combat. Elle semblait avoir du caractère. Une forte tête à n'en point douter. Le genre de personne que j'aurais apprécié dans d'autres circonstances. Si elle ne s'attaquait pas à Eliss. C'est surement pourquoi je perdis à cet instant toute marque de respect et de politesse et me fit beaucoup plus familier qu'a l'habitude.

«J'espère juste que tu es plus douée avec tes armes qu'en paroles vicieuses sinon je ne donne pas cher de ta vie. »


Au fond de moi j'espérais que l'elfe me prouve son fort caractère mais en s'attaquant à moi cette fois. Pour protéger Eliss d'une part et aussi parce que j'aimais bien ce genre de personnalités un peu belliqueuses. Tant que ça ne touchait pas ma bien aimée...
Sans attendre une quelconque réponse, je m'approchais de l'entrée de la tour pour constater que la visibilité était nulle.

(C'est... noir )

Puis, je me retournai vers l'elfe, un sourire provocateur aux lèvres


« Tu viens ou le noir te fais si peur que ça ? »


Et sans un mot de plus, j'attrapai la main d'Eliss avant de pénétrer dans la tour en commençant par longer le mur. Malgré mon assurance apparente, je souhaitais ardemment qu'Eliss soit capable de faire de la lumière, même si j'en doutais très fortement.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 08:25, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Jeu 28 Avr 2011 19:09 
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Phase d’exploration

Tour à tour, vous entrez dans la tour sombre. Eliss, emportée par Ezak, répond d’une voix désolée à l’impertinence de Lilo.

« Je ne manie hélas que le vent, qui comme vous le savez sûrement, ne produit aucune lumière. Mais vous-même qui semblez si prévoyante, avez-vous dans votre lourd paquetage une torche ou une lanterne ? »

Lorsque tout le monde est entré dans cette obscurité totale, la porte se referme avec fracas, et quelques secondes plus tard, un curieux grésillement se fait entendre, suivi d’une vive lumière qui envahit les lieux. Des néons lumineux s’allument, et les murs s’illuminent comme s’ils étaient des fenêtres éclairées par la lumière du jour extérieure. La salle dans laquelle vous vous retrouvez est… incongrue, et totalement inconnue.

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Un tube métallique semble monter et descendre dans les hauteurs de la pièce immense, alors que derrière un bureau blanc et métallique, un être étrange vous observe.

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Sa voix est étrange, dénuée de toute chaleur et de toute vie.

« Bienvenue dans la Tour des Cieux. Veuillez décliner votre identité. »

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Jeu 28 Avr 2011 23:20 
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Comme une petite chatte agile, je retombai sur mes pieds. J’allais faire part à mes amis de l’échec de ma petite exploration lorsque j’entendis un léger déclic. Me retournant vers la source de cet à peine perceptible bruit, je vis la petite pierre verte scintiller avant que la porte ne s’ouvre.

J’étais soulagée. L’air au sommet de cette falaise était vivifiant certes, mais un tantinet trop frisquet, j’avais hâte de me retrouver à l’intérieur afin de me réchauffer un peu.

D’un geste de la main, j’indiquai à Arak de se baisser afin que je puisse le monter. Celui-ci, sans hésitation, compris mon message muet et s’exécuta. J’appréciais de plus en plus ce félin et je me surpris à espérer que M. Postal se soit trompé quant à la durée de l’invocation et que je puisse ainsi profiter de ce compagnon plus longtemps qu’il ne me l’avait annoncé.

Avant de pénétrer à l’intérieur, j’observai mes compagnons. Mon grand ami humoran restait silencieux, une main appuyée contre la pierre de la tour, il semblait si concentré que jamais je n’aurais osé le déranger. Lilo pour sa part déversait amèrement sa hargne envers la jeune et naïve hôtesse. J’admirais la grande dame bleue et je peux même affirmer que je la considérais déjà comme une bonne amie, mais je n’approuvais pas pour autant ses propos envers la jeune demi-elfe, tout de bleue vêtue elle aussi. Cette jeune hôtesse accomplissait tout ce qui lui était possible de faire, on ne pouvait à mon sens la rendre responsable de ce qui nous arrivait.

Je ne fis point de remarques à Lilo, Ezak s’en chargea d’une manière assez acerbe. Pour ma part, je considérais qu’on avait mieux à faire que de se chamailler.

C’est donc dans cette optique que je me décidai d’entrer à mon tour dans ce bâtiment. Je dus me rendre vite à l’évidence que mes yeux n’étaient pas adaptés à la noirceur. Je savais pourtant qu’il en était autrement pour les chats, mais la démarche incertaine à tâton d’Arak, démontra hors de tout doute qu’il n’y voyait goutte. Je regardais tour à tour mes compagnons, me demandant si l’un d’entre disposait d’une vision nocturne adéquate pour nous servir de guide. De bons yeux, les gargouilles, ses statues de pierres que nous avions combattues plus tôt, en étaient pourvues

(Bien sûr, les gargouilles !)

Toute enthousiasmée, je serrai mes jambes contre les flancs de mon adorable chat à la robe grise, l’enjoignant ainsi à l’immobilité. Fébrilement, je fouillai ensuite dans mon sac pour en sortir un rubis, celui-là même que Lilo m’avait remis après la bataille. Cette pierre précieuse était en fait rien de moins qu’un des yeux de l’affreuse gargouille. Confiante de mon idée, je tins fermement le rubis de mes deux mains et le plaçai devant mes yeux, espérant y voir quelque chose dans toute cette noirceur qui nous accablait. Je n’aurais pu deviner à ce moment là la très courte durée de mon expérience visuelle.

Aussitôt que nous eûmes tous pénétrés dans la tour, la porte se referma bruyamment, tellement en fait, que je lâchai un petit cri de surprise.

Remise de mon sursaut j’allais interpeler Lilo et Sirat lorsqu’une lumière intense se répandit dans toute la pièce d’une blancheur hypnotisante. Plein de petits soleils, enfermés dans de petites boîtes et suspendus au plafond, s’allumèrent. Je ne me sentais pas bien dans cette pièce qui semblait tout à fait irréelle.

« Je n’ai jamais rien vu de tel, ça me donne la chair de poule. »

Ce disant, je demandai discrètement à mon mignon chat gris de s’approcher de Sirat. Je me sentais plus en sécurité près de lui. Et j’avoue même que mon malaise était si grand que si je n’avais pas eu de monture, je me serais réfugiée sur l’épaule de l’humoran.

Sans bouger davantage, j’observais ce lieu étrange lorsque j’entendis une voix insolite nous interpeller. Lorsque je me retournai vers l’origine de cet appel, je vis un être aussi curieux que sa voix. Je n’avais jamais vu un individu tel que lui. Son épiderme était d’un gris ressemblant à celui des épées comme si sa peau était métallique. Bien intimidée, mais toujours aussi bien élevée, je me dépêchai de lui obéir en m’identifiant de façon solennelle.

« Je suis Guasina Roquin, fille de Tonio Roquin dit le Roc et de Janina Roquin. »

Ne voulant pas m’approcher davantage de l’être singulier, j’avais haussé la voix afin qu’il m’entende bien.

(((J'ai mis le rubis de la gargouille devant les yeux de Guasina au cas où elle aurait des pouvoirs inconnus )))

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Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 04:24, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Sam 7 Mai 2011 18:23 
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Pour répondre au guerrier à l'armure mauve, je me contente de lever les yeux au ciel. Je n'ai même pas envie de répondre et lorsque Mademoiselle Natharandil me répond que prévoyante comme je suis, je devrais certainement avoir de quoi nous éclairer, j'ai presque envie de la brûler vive, sur place et de lui répondre à mon tour "Voilà !". Cependant, je préfère ne rien dire et je me contente de pénétrer à mon tour plus profondément dans cette tour aussi noire que les nuits éternels des Enfers de Phaitos... Et c'est là qu'un bruit étrange parvient à mes oreilles. Prudente, je place immédiatement ma main sur mon pommeau, prête à me défendre contre quelconque piège pour touriste égaré. Seulement ce qu'il se passe ensuite me laisse bouche bée et alors que Guasina semble un peu apeurée par la vue, je suis au contraire émerveillée. Tout est de métal et de verre, lumineux et blanc, c'est merveilleux. L'architecte de cet édifice a eu un éclair de génie en imaginant les plans. C'est tellement beau et tout m'est inconnu. Ces lumières tubulaires brillent comme des feux ardents divins, ces sortes de machines que l'on distingue un peu partout sont tout simplement l’œuvre d'un...

"Je le savais..."

Et pour couronner le tout, mon intuition se confirme lorsque je remarque enfin la présence de ce qu'il me semble être une aniathy, enfin du moins une sorte d'aniathy bien plus avancée. Mes doutes, mes peurs et même mon désarroi s'efface tout à coup et c'est avec un bien fou que j'expire les yeux fermés comme pour relâcher toute la tension accumulée depuis notre arrivée sur cette île mystérieuse. Je fais ensuite quelques pas et m'approche de cette créature humanoïde.

"Bonjour et merci pour cet accueil. Je suis Lilotëa Nolwë, humble hinion de Cuilnen et élève au dojo Hidarikiki d'Oranan. Nous sommes vraiment ravis de vous rencontrer. Je dois vous avouer que je ne sais pas très bien ce que nous faisons ici, mes camarades vous renseigneront certainement mieux que moi à ce sujet. Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous avons "échoué" ici à bord d'une machine que les Sindels ont certainement dû vous voler, ou pire... Nous cherchons simplement à partir d'ici et je suis certaine maintenant que vous pouvez nous aider..."

J'en suis presque excitée. Je le savais. Les Sindels ne sont pas si intelligents qu'ils veulent bien le faire croire. Toutes ces avancées fabuleuses, ces machines extraordinaires, ne viennent pas d'eux mais d'autres personnes, les "Anciens" de nos légendes. Peut-être suis-je un peu trop confiante à ce sujet, mais j'ai l'intime conviction que nous sommes bien dans une bâtisse d'Anciens. Et si j'ai raison, peut-être même aurais-je l'occasion de percer un mystère bien plus profond, nos propres origines...

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Sam 7 Mai 2011 19:16 
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Une multitude d'image assaillirent Sirat, apparaissant en flash, il aperçut la tour et des personnes en entrant et en sortant. Quand le film s'arrêta, l'humoran revint à lui, la nausée au bord de lèvres. Il resta un instant à essayer de comprendre ce qu'il avait vue, ignorant ses camarades qui avaient finalement réussit à ouvrir la porte. Il ne tarda pas à comprendre ce qu'il venait d'apercevoir, la pierre lui avait montré ce qu'il s'était passé. Le contact avait été étrange et dérangeant pour le guerrier, mais une certaine fierté grandissait en lui, d'avoir réussi à contrôler cette lueur au fond de lui. Ses amis étaient rentrés dans la tour, sans rien dire il les suivit dans la pénombre opaque du bâtiment. L'angoisse était palpable dans le groupe et Sirat silencieux la percevait, elle se traduisait par des échanges de politesse, seul lui et la lutine échappait à cette rixe verbale. L'humoran caressait encore sa main, soucieux et perdu dans ses pensées, quand un bruit de la porte se refermant se fit entendre. Il déchira l'espace dans la tour, électrisant chacun des sens du guerrier.

La salle s'illumina, découvrant une tour intérieure en verre, brillant de milles feu, éclairé par des torches encadré dans des tubes. Une nacelle de métal, en son centre, montait et descendait sans que rien ne semble la soulever, elle semblait s'élever vers des cieux inconnus. L'humoran qui avait retrouvé ses instincts, resta bouche bée. Le décor lui était totalement impalpable. Cet édifice de métal et de verre, semblait parcouru par une magie inconnue, l'architecture dégageait un esthétisme fantastique, presque divin dans sa transparence et sa composition. L'obscurité avait laissé place à la lumière et irradiait chacun des voyageurs. Il n'y avait plus de trace de pierre, la porte semblait les avoir amenée vers un monde parallèle, un univers bercé par une lumière blanche à peine tamisé par ses murs en verre.

Un être composé du même métal et tout aussi étonnant, approcha son visage lisse et blanc. Accroché sur un barre de fer articulé elle regardait les étrangers sans laisser paraitre aucune émotion. Ce masque posé sur un corps aux formes féminines à peine dessiné, composé du même alliage, accroché les un aux autres par des tiges d'acier et des fils, ne dégageait aucune chaleur ni humanité.

Elle s'adressa à eux, d'un ton monocorde, leur demandant de décliner leur identité.

Sirat fit le lien entre l'apparition étrange de ses pouvoirs et cette ile. Depuis leur arrivée rien ne semblait être régit par des lois terrestre. La conclusion pour Sirat était simple, ils avaient débarqué, dans la maison des dieux, ou d'un dieu.

(nous sommes chez les dieux)

Cette hypothèse expliquait pour l'humoran tout ce qu'il n'arrivait pas à comprendre, ses dragons, ses évènements, cette flamme qui se cachait au fond de son coeur et cette tour des cieux.

Il baissa la tête et tira une révérence aléatoire et grotesque, peu entrainé à ce genre de civilité.

Et d'une voix portée par un profond respect, il donna son nom. Lilo avait parfaitement résumé la situation et il ne lui semblait pas nécessaire d'en rajouter.

"Sirat Ybelinor."

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Dim 8 Mai 2011 08:06 
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L’ascension de cette montagne s’était montrée plus difficile que je ne l’aurais cru. Mes autres compères grimpèrent plus facilement que nous, Karz et moi. J’éprouvai quelques difficultés à mettre un pied devant l’autre et cela causa une bonne égratignure sur une de mes mains. Ah les elfes, ils ne sont plus ce qu’ils étaient à en perdre ainsi leur dextérité ! Mes états d’âme attendraient un peu, je devais rester concentrer sur cette paroi pour éviter d’entraîner Karz dans ma chute. J’espérais au moins que je n’avais pas provoqué un mini éboulement…

Pas le temps de réfléchir, il fallait que j’atteigne le haut de cette montagne au plus vite, ces dragons ne m’inspiraient pas confiance. Pour le moment, nous étions en sursis et les dieux seuls savaient combien de temps dureraient ce statut quo entre nous. Nous avions violé leurs terres, ils étaient dans leur droit de se défendre contre les prédateurs que nous étions. Bien que le terme prédateur ne sciait pas tellement à notre situation, je préférai le terme d’ « aventurier au bord du précipice de la mort ».

Ce fut sur cette pensée que mes jambes me portèrent jusqu’à la tour des cieux. Arrivés en haut, je mis en quête des autres aventuriers. Ils se trouvaient tous les trois devant une porte en bois qui semblait être doté d’un mécanisme particulier, du moins d’après ce mes yeux pouvaient entr’apercevoir depuis ma position Regardant vers le bas, je vis Karz qui continuait de monter à son rythme, tant bien que mal.

En me retournant, j’eus la mauvaise surprise de constater la disparation de mes compagnons de route. Néanmoins, la fameuse porte de bois était entr’ouverte, ma curiosité fut piquée au vif. Une partie de moi voulait attendre que Karz arrive mais une autre partie de moi voulait savoir si mes amis étaient en sécurité. Jetant un dernier regard à Karz qui arrivait quasiment en haut, non son difficulté, je pris la direction de la tour en espérant y trouver des réponses.

En poussant la porte, je fus quelques peu aveuglée et abasourdie parce que je découvris. Une pièce remplie très claire, avec des personnes plus que bizarres dont une qui venait de demander à tout le monde de décliner leur identité. Ayant attendu que les personnes qui m’avaient précédé l’ai fait, ma voix passa par-dessus leur tête.

- « Je me nomme Aenaria Imfilem, fille de Fanìa et Zotar Imfilem, paladine sindel, pour vous servir. »

J’avais l’impression d’avoir atterri dans un autre monde, ou la technologie régnait en maître. Jusqu’à présent, j’avais cru que notre peuple était le plus avancé à ce niveau mais je pris une grande claque ne voyant ce décor. A quelle sauce allait-il nous manger maintenant ?

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Dim 8 Mai 2011 12:37 
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Le noir complet... Je ne pouvais même pas percevoir le bout de mon nez dans cette obscurité total. La main d'Eliss dans la mienne me rassura quelque peu. En effet, ce lieu était un parfait coupe-gorge pour n'importe quel opportuniste.

L'esprit hanté par ces sombres pensées, j'avançai à tâtons ne voulant pas tomber sur une quelconque bestiole agressive dans son sommeil. Après un minotaure, des sangliers et des dragons, je m'attendais à tout et n'importe quoi venant de cette île.
Mais c'est la lumière qui vint contre toute attente. Surpris, je ne pus m'empêcher de mettre une main sur la garde de mon épée. Un réflexe qui m'avait peut être sauvé la vie bien des fois. Et puis, ce fut la stupeur.

Un frisson désagréable me parcourus l'échine. Ce lieu semblait sortit d'un autre monde. Tout semblait de métal et de verre dans ce lieux qui ne me rappelait rien d'existant en ce monde. Perdu dans ma stupéfaction je sursautai presque lorsque qu'une voix inconnue me parvint aux oreilles.

Je tournai la tête pour voir cet étrange individu. Une race inconnue ou je ne sais quoi d'autres. Cet endroit me donnait froid dans le dos, et je n'avais qu'une envie: partir.
Je ne sus si c'était ma curiosité ou une sorte de fascination déguisée qui naquit en moi, mais je ne pus m'empêcher de me rapprocher du tube métallique l'observant sous toutes ses coutures.

(Qu'est ce que c'est ?)

Puis perdu dans mon investigation, je me décidai enfin à répondre, à peine concentré sur les mots qui sortaient de ma bouche.

« Ezak D'Arkasse d'Oranan. On cherche un artefact pour sauver l'île. »

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 08:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Ven 13 Mai 2011 00:52 
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Dans son observation de la pierre de vision gargouille, Guasina peut s’apercevoir qu’elle voit la chaleur des êtres qui l’entourent, même si ça ne lui permet pas de distinguer les contours des éléments présents dans la pièce. Une sorte de vision sensible uniquement à la chaleur… Le robot qui vous fait face en est totalement dénué, mais Sirat, Ezak, Eliss, Aenaria, Karz, Lilo et la lutine luisent d’une lueur rouge-orangée, à travers le rubis.

L’androïde écoute chacun de vous tour à tour sans réagir, ni même se tourner vers ceux qui parlent. De sa voix sans âme ni intonation, il vous répond.

« Données enregistrées. Code d’accès visiteurs demandé. »

Et l’être s’arrête de parler, attendant visiblement ce ‘code d’accès’.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Sam 14 Mai 2011 00:14 
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Chacun à tour de rôle, nous avions déclinés nos identités telles que l’avait demandé cet être gris comme l’acier. Alors que Sirat s’était limité au strict minimun, à savoir son prénom et son nom de famille, Lilotéa pour sa part, toute enthousiaste, s’était lancée dans un petit monologue où elle s’était sentie obligée de décrire notre situation.

Pendant ce temps, j’écoutais vaguement ce qui ce passait autour de moi, j’étais trop absorbée en fait par la vision étrange que m’offrait cette pierre rouge que je tenais devant mes yeux. Contrairement à ce que je croyais, cette pierre ne me permettait pas de voir dans le noir, ou peut-être si, mais pas de la façon habituelle de voir les choses. En fait, je pouvais distinguer tous mes compagnons, car tous sans exception dégageaient une étrange lueur rouge-orangée qui me faisait penser aux flammes d’un brasier, à une source de chaleur. Fait étrange par contre, l’être, tout d’argent recouvert, n’émettait pour sa part aucune lueur. À travers mon œil de gargouille, il était aussi invisible que le reste des meubles, un être glacial dénué de toute petite trace de vie.

(Un pantin…)

Je venais soudainement d’avoir une illumination, cet être n’en était pas un, il s’avérait être tout simplement une marionnette. Alors que j’étais une toute jeune lutine, ma grand-mère avait confectionné pour moi et mes sœurs de mignonnes petites marionnettes. Pour ce faire, elle avait utilisé les vieilles chaussettes de mon grand-père et y avait collé de petits fruits séchés en guise d’yeux. On s’était amusé longtemps avec ce simple présent. Des années plus tard, mon cousin Antoine m’avait montré un tout autre genre de pantin. Le sien, ne s’enfilait pas. Apprenti artisan, il l’avait fabriqué à l’aide de petits morceaux de bois. Il était articulé et soutenu par des fils.

J’étais envahie par la curiosité, je mourrais d’envie de savoir comme pouvait bouger ce pantin géant et surtout quel astuce était utilisé pour le faire parler. Cependant, paradoxalement, cet être froid me faisait étrangement peur. Je fis avancer Arak d’un pas ou deux, puis je le fis reculer. Indécise, je regardai Sirat et Lilo. Mes deux amis étaient là, pas loin de moi. S’il m’arrivait quoi que ce soit de fâcheux, j’étais persuadée qu’ils me viendraient en aide. Ainsi rassurée, je demandai gentiment à mon élégant chat gris cendre de s’approcher du bureau blanc métallique. Une fois à proximité, je me plaçai debout sur ma monture, puis après m’être donné un bon élan, je sautai sur la table.

Toute nerveuse, je m’approchai davantage de la chose aux yeux lumineux. Je fis un pas de plus en avant et m’étirai le cou afin de voir si elle possédait des jambes. Aussitôt, ma curiosité satisfaite, je reculai de quelques pas. Je craignais un peu que cet être sans cœur ne m’attrape et me capture. Sachant à présent, qu’elle avait tout ce qui lui fallait pour me poursuivre en cas de fuite, je me devais d’être prudente.

Je me tournai alors vers mes compagnons :

« Elle a des jambes, mais pas de cœur ! »

Puis m’adressant tout particulièrement à Lilo, mais d’une voix assez forte pour être comprise de tous, je rajoutai :

« Cette pierre que vous m’avez offerte me permet de voir la chaleur que les êtres vivants dégagent et cette créature n’en dégage aucune» dis-je en la pointant du doigt.

Plus je la regardais, plus elle m’intriguait. Je me serais attendue à voir un mignon petit dragon, pas un jouet métallique à la voix monotone. Nous étions près de la pointe des dragons et ceux-ci en étaient les gardiens, il aurait donc été tout naturel d’en voir même à l’intérieur de la tour.

C’est dans cet état d’esprit que j’ouvris la bouche pour prononcer ce que je croyais être le code d’accès :

« Braaaaam »

J’avais tenté, du mieux que je pus, d’imiter le son du petit dragon et j’avais ma foi assez bien réussi.


(((Utilisation de la petite broche en forme d’étoile qui change la voix)))

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Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:03, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Tour des Cieux
MessagePosté: Sam 21 Mai 2011 00:25 
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Une escalade plus ardue pour certain que pour d'autres, la perte d'un puissant allié, décidément, cette île a décidé de nous faire aucun cadeau. Chaque minute, chaque seconde que nous passons en ces lieux est synonyme de danger et peut nous faire perdre la vie. Pourtant, il est de notre devoir de continuer, mais la peur reste à mes côtés, sans me lâcher. Gargouilles, sanglier, dragons, les ennemis potentiels sont nombreux. En qui pouvons nous faire confiance ? Je ne sais plus. C'est pour cette raison, que pendant l'escalade, je reste silencieux et que j'en fait tout autant en face de la porte de cette immense tour. J'observe, j'écoute, j'économise mes forces et mes mots, car qui sait ce qui nous tombera dessus derrière cette porte ?

Un peu en retrait du groupe, j'attends, je les laisse faire. Quand, par chance, la lutine parvient à ouvrir la porte. Les dieux ne nous ont donc pas totalement abandonné. Merci Gaïa. Par pitié, continue à veiller sur nous, aide nous à traverser les épreuves et à surmonter les obstacles qui se mettent sur notre chemin. Guide nous de ta lumière sacrée et chasse l'obscurité de nos cœurs et nos esprits. Prier Gaïa, voilà bien longtemps que je ne l'ai pas fait, mais sur ces terres hostiles, je ne peux m'en empêcher. Perdu au milieux de nulle part, sur une île étrange flottant dans les cieux infinis, Gaïa, en plus de mes compagnons d'infortune, est mon seul réel soutient. Alors que le reste du groupe rentre dans la salle obscure devant nous, je traine le pas quelques secondes, regardant en l'air, la tour transperce les nuages et nous écrase de toute sa hauteur. Majestueuse et inquiétante. Que contient-elle ? A quoi sert-elle ? Nous ne tarderons pas à le découvrir.

En dernier, je pénètre dans l'édifice imposant et me retrouve comme tous les autres, plongé dans le noir. Angoisse, oui, c'est angoissant. Nous l'avons appris à nos dépends, sur cette île, tout peut arriver et qui sait ce qui peu surgir des ténèbres. Qui sait ce qui peut nous surprendre alors que nous sommes incapable de voir quoi que ce soit. Inconsciemment, ma main se pose sur mon arc. Bien sûr, viser dans le noir est impossible, mais à maintes reprises, mon instinct m'a permis d'atteindre mon but, de faire mouche, et cette fois-ci, encore, je me dois de lui faire confiance.

Alors que pour moi la tension commence à être insupportable, la lumière arrive et nous montre un spectacle des plus insolites. L'intérieur de la tour est des plus étranges. Tout de verre et de métal. C'est la première fois que je vois une telle chose, qui peut bien être à l'origine d'une telle chose, c'est tout bonnement incroyable. La lumière est vive, presque aveuglante et totalement différente de tout ce que je connais. La douce flamme d'une torche émet une lumière réconfortante, vivante, mais celle ci est puissante, et dénuée de tout vie. Une tube en métal fait des aller-retour au milieu de la pièce...Pour quelle raison ? A quoi sert-il ? Trop de question à la vue de cet endroit insolite, je ne suis pas à l'aise. Cet endroit est désagréable. Je donnerai n'importe quoi pour ne serai-ce que retourner dans la forêt, même peuplée de sangliers fous. Moi qui ai passé le plus clair de ma vie à dormir et vivre dehors, à me cacher parmi les arbres pour sauver ma peau, à chasser pour me nourrir...un tel endroit me fait froid dans le dos, mais je ne peux reculer, il faut continuer.

C'est alors qu'un étrange créature, toute de métal, nous adresse la parole. Quel genre de monstre est-ce là? Est-il hostile ? A la vue de cette chose, des bribes du rêve que j'ai fait quelques temps auparavant me reviennent en mémoire. Ces êtres sans visage, il était étrangement semblables à la créature. Son visage est figé, vide de tous sentiment, à l'image de sa voix, froide. Les uns après les autres, mes compagnons se présente, comme la chose leur à demander. Suis-je le seul à m'inquiéter ? A la craindre ? Peut-être suis-je trop méfiant.

"Je suis Karz Enhgrim, je vis là où mes pas me guident, mais je suis originaire d'Eniod."

Tant que je n'ai pas plus de renseignement, je dois me contenter de suivre le mouvement et de me préparer à toutes éventualités. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Alors que comme demander, nous nous sommes tous présentés, la chose métallique exige un quelconque code d'accès. Je ne comprends plus rien.

"Visiteurs ? Code d'accès ? Je comprends rien ."

J'avais parlé à voix haute, sans m'en rendre compte. Nous, des "visiteurs" ? Nous ne sommes pas là pour faire du tourisme, comment pourrions ne serait-ce qu'avoir une idée quant à ce code d'accès. Je reste donc en arrière du groupe, immobile et pensif, fixant mes pieds en fronçant les sourcils. Il doit bien y avoir un moyen, nous ne somme pas arrivés aussi loin pour qu'un bout de métal qui parle nous bloque la route. Peut-être allons nous devoir prendre les armes....Espérons que non.

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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