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 Sujet du message: Chambre à coucher
MessagePosté: Ven 1 Juil 2011 02:46 
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Chambre à coucher


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Face au lit se trouve un grand miroir qui fait la moitié du mur et l’autre moitié est cachée par un grand placard

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 00:10 
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À votre arrivée dans la pièce, vous pouvez apercevoir la bavarde perchée sur le manteau de la cheminée.

Sitôt que Morion eut franchi la porte, celle-ci commença à se fermer. Mais avant qu’elle ne soit complètement close, Flore eut tout juste le temps de se faufiler à l’intérieur, arborant son éternel sourire.

Cette pièce respire le calme et invite à la détente, si bien que Flore, bien à l’aise dans cette ambiance, se dirige droit vers le lit et s’y asseoit. Sans perdre un instant, elle se mit à pincer les cordes de son instrument pour jouer une petite mélodie douce ressemblant étrangement à une berceuse. Elle tenta bien de chanter, mais ses bâillements, trop nombreux, l’en empêcha.

Fidèle à son surnom, la corneille se mit à défiler un petit discours :

« Pour gagner votre pari, vous devrez vous méfier de tout. Certains des hôtes profiteront de votre sommeil pour vous capturer et vous expulser, alors que d’autres au contraire chercheront à vous garder auprès d’eux pour toujours afin de les divertir. »

Elle s’arrêta net regardant l’effet de ses propos sur vous.

Flore haussa les épaules et sourit sans cesser de jouer.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 01:37 
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Alors que le voleur se dirigeait vers la porte de droite, Lila le rattrapa et lui dit qu’il valait mieux garder le silence et qu’il ne devait pas se faire remarquer. Elle n’était pas la seule à aller dans la même direction que lui. L’homme à l’armure noir, ainsi que le clochard qui se révélait être un guerrier, du moins c’est ce que laissait présagé le pommeau d’arme qui dépassait de sa cape, les suivirent. Juste avant de passer la porte, Trà Thù, dans un soufflement, répondit à la jeune femme.

« La discrétion n’est pas un bouclier, mais une arme ! »

Il entra dans la pièce, suivi des autres membres de ce groupe. À peine l’elfe noir eut passé la porte qu’elle commença à se fermer, toutefois pas assez vite pour empêcher la joyeuse barde d’entrer. La salle s’avéra être une chambre à coucher, dont un lit en baldaquin composait la pièce maîtresse. En face du lit, se trouvait un mur se divisant en deux parties égales, l’une était un grand placard et l’autre un miroir, d’une taille impressionnante. La corneille parlante était perchée sur l’âtre.

La chambre est calme et accueillante, expirant la gentillesse et la paix. À priori à l’aise, Flore s’assit rapidement sur le lit et se mit à jouer de son instrument. La mélodie était douce, comme celle qu’on utilise pour aider les enfants à dormir. À sa musique, elle essaya de rajouter sa voix, sans succès à cause de ses bâillements. L’oiseau prit la parole, expliquant que les propriétaires de la maison profitaient que les intrus dorment pour les jeter dehors ou les emprisonner à jamais. Il conseilla également de se méfier de tout pour gagner le pari. Flore haussa les épaules à ses dires, continuant son air.

(Super, me voilà enfermer dans une chambre, où dormir peut avoir des conséquences désastreuses. Bah au moins, on a ce volatile pour nous aider c’est déjà ça, quoiqu’il y a aussi celle-là qui va m’énerver avec sa musique. Et moi qui était venu, car cette maison m’inspirait une certaine familiarité, me voilà dégoûté par l’atmosphère qui règne ici. Peut-être que si je modifiais la disposition des lieux, je me sentirais plus à l’aise.)

« Excusez-moi de vous déranger pendant votre berceuse, mais voyez-vous, la jeune femme, ici présente, apprécierait de passer inaperçu. Il serait donc bon de vous arrêter avant qu’elle se fâche et décide de vous tuer. Pour avoir voyagé avec elle, je peux vous dire qu’elle n’est pas la personne la plus saine d’esprit, et il s’avère qu’elle est assez dangereuse. »


Il se tourna vers la corneille, heureux d’avoir discrédité Lila, avant qu’elle ne le fasse. En plus, il aurait peut-être réussit à faire taire cette horreur. Il porta toutefois sa main gauche sur la garde d’un de ses poignards, autant par réflexe que pour pouvoir riposter en cas d’attaque de la jeune femme.

« Donc d’après ce que j’ai compris, on n’est pas les bienvenues. Et si on veut ressortir avec quelque chose en poche vaut qu’on le cherche par nous-mêmes. Exact ? Si c’est bien le cas, mettre cette pièce sens dessus-dessous serait un bon début ou faut-il respecter les lieux, pour une raison ou une autre ? »

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Dernière édition par Trà Thù le Mar 26 Juil 2011 18:30, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 17:56 
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Au moment où je m’apprête à pénétrer dans la salle de droite, Trà me répond ; visiblement, s’il partage mon penchant pour la discrétion, il reste plus agressif que moi… Enfin, il n’a pas tort. À notre suite arrive Selen, puis Nym ; alors que la porte se referme derrière nous, sans intervention visible comme pour l’entrée, la barde, Flore, se glisse dans la pièce. Ces portes qui s’ouvrent et se ferment seules commencent à m’inquiéter… Cela va compliquer toutes nos actions, en particulier la fuite, si on ne trouve pas de solution à ce problème.

Nous sommes dans une chambre, visiblement ; le mobilier se compose principalement d’un accueillant lit à baldaquin, aux teintures verte et ocre, sur lequel s’installe sans plus de manière Flore, commençant à tirer de son instrument une douce mélopée ; face au lit, un miroir recouvre le mur, puis cède la place, vers le milieu de la pièce, à une quelconque penderie, massive au demeurant. Les murs sont couverts de boiseries, puis reprennent le ton ocre du lit à hauteur d'homme.
Nous faisant face, une cheminée, d’un beau blanc, probablement du marbre pour la partie inférieure et une sorte de plâtre pour la supérieure ; le manteau, lui, est en bois, portant d’élégant motif en bas-relief.

Posée au-dessus de l’âtre, la corneille de Selen nous observe un instant, puis reprends la parole, annonçant en substance qu’il faut se méfier de tout. Je ne peux qu’être d’accord ; et dans cette pièce, je vois de multiples sources d’inquiétude et de méfiance. La première est Flore, qui n’a pas l’air de comprendre le concept de prudence ni de discrétion ; heureusement, Trà Thù lui demande de faire silence, arguant de mon désir de furtivité, et de ma folie qui pourrait me faire devenir agressive. Je ne réagis pas à cette inversion des rôles, même pas un frémissement : si Trà est déséquilibré et dangereux, tout du moins n’est-il probablement pas un complice des habitants de la demeure : autant le garder parmi mes allié. Et puis, le compliment me touche plus que l’insulte. Dangereuse ? J’aimerai l’être…

J’envoie un large et ambiguë sourire à la barde. Qu’elle interprète ça comme elle veut, du moment que ce n’est pas avec son instrument. Puis je me tourne vers la corneille, étouffant légèrement ma voix :

« J’ai tellement de questions que je ne sais pas par où commencer… D’après vos dires, le défi tient toujours. J’imaginais que la récompense nous serait fournie par les habitants de la demeure ; vous pensez donc que les gargouilles nous dédommagerons elles-mêmes ? Nous devons nous méfier de tout ; qu’en est-il de vous ? Pourquoi vous faire confiance ? Si vous nous en disiez plus sur votre personne, peut-être que nous pourrions plus aisément croire en vos paroles. »

En attendant sa réponse, je parcours des yeux la chambre. Outre ses occupants, qui sont soit suspects, soit dangereux, certains cumulant les deux, mon regard s’attarde sur le lit. Flore semble étrangement ensommeillée. Peut-être n’est-ce que le résultat d’une journée chargée. Peut-être. Mais peut-être que la cause se trouve dans ce lit un peu trop chaleureux, presque attirant. Un lit appelant le sommeil dans une maison où l’on peut rester piégé éternellement… Pourquoi pas, après tout ? Ou alors cette gourde s’endort sur sa propre berceuse. J’hésite sur la conduite à avoir. Cette ménestrel me paraît dangereuse par son insouciance, et en même temps je m’en méfie moins que des autres occupants de cette pièce… Qui eux ont l’air dangereux de manière bien plus directe.
Enfin, un problème à la fois. Si elle s’endort, il sera toujours temps de la réveiller plus tard. D'ici là, j'attends les explications du volatile.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 19:48 
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Quand je passai la porte, celle-ci se referma derrière moi, mais sans laisser passer une dernière personne, Flore. Elle arborait son éternel et sourire et alla s'asseoir sur le lit à baldaquin au milieu de la chambre.

Ainsi donc, cette pièce était en fait la chambre. Elle était pleine de mauvaises ondes et d'un calme... Trop calme. Certaine personnes auraient surement dit que cette pièce était une pièce belle à vivre et que c'était un lieu de repos. Pourtant, cette concentration de calme m'écoeurait. Et quand Flore se mit à gratter sur sa guitare, j'étais au bord de la crise de nerf. Mais je me retins en me focalisant sur autre chose.

Mon regard se porta d'abord sur le lit, un lit de deux places, en baldaquin. Des draps soyeux étaient soigneusement bordées. D'épaisses couvertures servaient de rempart aux regards indiscrets. Une énorme cheminée était à ses côtés. Le reste était dans le même style que l'entrée, un chandelier tout aussi grand que la cheminée, des tapisseries sur les parties hautes des murs ainsi qu'un mobilier vernis.

Soudain, la ménestrel tenta de chanter... Quel calvaire ! Heureusement pour moi, ses bâillements l'empêchait de trop élever la voix. Il y avait un autre personnage dans la pièce que je n'avais pas encore remarqué. La corneille était positionné à un endroit sombre. Quand elle parla, le son de sa voix me fit tourner la tête et je pus la voir. Elle nous mettait en garde contre nos hôtes. Certains voudraient nous garder à l'intérieur, alors que d'autre désireront plutôt nous expulser.

( En gros, il ne faudrait pas s'endormir un seul instant ) résonnait-je.

Une question me trottinais tout de même dans la tête depuis un petit moment et je décidais de la poser :

"Si je puis me permettre, les récompenses promises seront-elles données par les occupants ? Les gargouilles ? Une personne tier ?"

Les chants de la ménestrel m'agaçai de plus en plus et, ne me retenant plus, je lui dis d'un ton glacial et emprunt d'un mépris certain :

"Pourriez-vous arrêtez...?"


Je n'attendais aucune réponse, au contraire, ne plus entendre le son de sa voix serait beaucoup plus supportable pour moi, même cette m'agacai avec ses discours interminables.

Sur ces paroles, j'allais m'asseoir en tailleur sur un tabouret présent entre le lit et la porte. L'un dans l'autre, c'était pour moi une place stratégique. Je laissais les autres parler avec la corneille et entre-eux tout en écoutant.
Je commençais à avoir chaud, mais retirer mes loques ne serait pas une bonne idée. La vue de mon équipement, surtout de ma cape et qui plus est sur un elfe noir discret, donc dangereux. Ils se méfieraient de moi d'autant plus.

Car oui, je n'étais pas comme ses deux autres elfe noir trop calme, sincère. Ses chiens qui avaient reniés leur race pour une cause perdue. Je devrais les tenir à l'oeil si je les revoyais un jour, ainsi que sur tous les membres du petit groupe présent dans la pièce. Cet humain semblait bien être voleur et pourquoi pas un assassin ? Et cette femme ? Ses yeux trahissaient une certaine "instabilité". Mais le plus à craindre devait sans doute être cet humain à l'armure de jais, il dégageait une aura... Une aura c'était sur, mais je ne savais pas encore laquelle. L'insupportable Flore, quant à elle, ne semblait pas être un problème, à part peut-être pour sa musique.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 21:22 
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La pièce où je débarquai semblait être une chambre à coucher. Un lit à baldaquin trônait, impérieux, au centre de la pièce. Son couvert était de bois sculpté finement, et ses lourdes tentures étaient faites de velours vert bouteille et orange. Les couvertures y étaient d’ailleurs assorties. Deux tableaux aux couleurs sans doute ternies par le temps faisaient un des coins de la pièce. Les personnages y étant représentés étaient flous, de mon point de vue. Je me promis de regarder ces œuvres plus attentivement au cours de la soirée, par simple curiosité. Mais il y avait, avant, d’autres choses à faire. Une vaste cheminée éteinte prenait une bonne partie du second mur, séparée du reste de la pièce par un petit banc de bois. En plus du lit et de la cheminée, les pièces maîtresses de l’endroit étaient un grand miroir, juxtaposé à un placard large et spacieux, augurant des secrets cachés à gogo…

Nous sommes finalement cinq dans la pièce, la ménestrelle s’étant permis de déroger à la règle posée du quatuor indivisible. Je vis cette incursion d’un mauvais œil. Non seulement, avec sa musique, nous nous ferions sans doute plus vite remarquer, mais en plus, les forces mystérieuses dirigeant cette demeure ne verraient sans doute pas cette transgression d’un bon œil. Surtout que la corneille, elle aussi, avait choisi ce lieu pour se poser.

La barde s’en alla se poser sur le lit, jouant un petit morceau de son instrument, ce qui fit crisser les dents de plusieurs d’entre nous. L’encapé la menaça de lâcher une Lila furieuse contre elle si elle n’arrêtait pas tout de suite, et cette demande fut épaulée par le shaakt, qui, débarrassé de ses fripes de vieux clochard, apparaissait sous un nouveau jour. Il ne s’agissait que d’un déguisement, et j’avouai être tombé dans le panneau. Sa cape magnifiquement ténébreuse contrastait avec les habits crottés qu’il portait l’instant d’avant. Elle semblait d’une facture exceptionnelle, et était, très certainement teintée de magie.

Et pour la plus grande surprise de chacun, la corneille se mit à parler à son tour, arguant qu’il était préférable de se méfier de tout, tant du sommeil que des faiseurs de prisonniers. Y avait-il donc tant de résidents, dans cette masure ? Dès lors que cette découverte curieuse fut faite, chacun y alla de sa petite question pour l’oiseau noir. Trà Thù se questionnait sur l’éthique possible d’une mise à sac en règle, alors que l’elfe noir et la fille interrogeaient l’oiseau sur le moyen de réception des récompenses. Comme si ça avait une sorte d’importance… Si récompense il y avait, elles nous seraient remises en temps et en heure. S’il n’y en avait pas et que nous étions tombés dans un traquenard, nous le saurions bien vite aussi, sans que le volatile de l’ombre n’ait à répondre.

Lila eut tout de même la présence d’esprit de demander à l’oiseau qui il était. Je doutai que celui-ci réponde si aisément, mais je tendis l’oreille pour écouter ce que le piaf aurait à en dire. De mon côté, je fis un tour des lieux en observant globalement la pièce. Nonchalamment, j’intervins en m’adressant à tous…

« J’ose espérer que si l’un d’entre nous tombe endormi, les autres le réveilleront avant qu’il ne se fasse chasser… »

Bien entendu, je ne le ferais pas. Je n’étais pas fou. Si je criais à la solidarité, c’était uniquement pour avoir une bouée de secours au cas où ça m’arriverait, bien que j’en doutai sérieusement, puisque je m’étais éveillé peu avant la fin de l’après)midi, et que j’étais en meilleure forme que Flore, qui somnolait déjà à moitié. Personnellement, ça m’arrangeait si mes comparses ici présents se faisaient chasser. Ça ferait plus de butin et de trésors pour moi… Et je n’avais aucun remord à leur souhaiter de partir. Sans même chercher d’autre excuse que ma propre recherche de profit.

Continuant mon tour de la pièce, j’arrivai à proximité de la musicienne, et la regardai avec un air sans expression. Je m’agenouillai près d’elle, et lui susurrai d’un ton suave :

« Si vous me permettez… »

Et sans attendre sa réponse, je plongeai… sous elle. Non pas physiquement, bien sûr, mais je me penchai davantage pour scruter s’il n’y avait pas quelque malice cachée sous le lit. Artefact, piège, monstre ou trappe. Puisqu’il fallait se méfier de tout, autant commencer tout de suite…

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 04:03 
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Gardant toujours son calme, Flore cessa de jouer dès que Trà Thù et le shaakt lui en donnèrent l’ordre. Il était évident qu’elle rangea son instrument à contrecœur, mais elle le fit sans sourcilier et sans oublier de rendre le sourire à la femme aux yeux violets.
La corneille ouvrit son large bec et puis répondit sans attendre. Décidément, son surnom lui allait à ravir.

« Et bien, oui vous pouvez prendre ce que vous voulez, mais si vous agissez ainsi, ne pensez-pas qu’ils vous laisseront sortir d’ici indemne, chaque acte mérite des conséquences. »

La corneille se tourna ensuite vers la jeune femme nommée Lila et s’adressa à celle-ci ainsi qu’au shaakt noir.

« Les gargouilles vous ne les verrez plus. La récompense n’a jamais existé, mais le défi est bien réel. Et pour terminer, vous êtes libre de croire qui vous voulez. »

Voyant que le flot de question sembla terminé, la corneille décida de prendre congé. Pour ce faire, elle prit son envol et fila tout droit vers la toile du fond pour s’y enfoncer comme si elle faisait partie de la toile, et puis plus rien, elle n’était plus visible.

Flore pour sa part, commençait à avoir de la difficulté à garder les yeux ouverts. A présent étendue sur le lit, profitant de la proximité de Selen, elle lui chuchota :

« Je veux seulement fermer mes yeux, je compte sur vous pour me réveiller si jamais je m’endors. »

Sous le lit, Selen ne trouva rien, rien de particulier, seulement un peu de poussières.
Et puis soudain, dans l’autre toile, celle qui fait face au lit, vous pouvez voir une dame s’animer :

« Mademoiselle, je vous en prie, réveillez-vous. »

Sa voix était faible comme si elle craignait que quelqu’un la surprenne.

« Réveillez vous mademoiselle… Rien à faire, je dois prendre les grands moyens.»

La toile redevint alors aussi immobile qu’au tout début.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 13:31 
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Sitôt que j'avais demandé à la ménestrel d'arrêter de jouer, elle s'exécuta. Mais à contre-coeur, il était évident que son instrument était pour lui sa vie. Cette information me dégoûtait, comment un instrument pouvait être à ce point apprécié ? Ceci me dépassait.

La voix de la corneille s'éleva soudain, répondant à ma question. En fait, les récompenses promises n'existait pas ! Pas plus que les gargouilles qui nous avaient trompé et que nous ne reverrions plus. Nous nous étions fait avoir en beauté. Je m'apprêtais à lui reposer une question quand l'oiseau pris son envol et s'enfonça dans une toile, comme si elle faisait partie du décor ! Tout ceci était bien étrange.

Cette maison devait bien receler plus d'une babiole ou d'un mobilier vernis ? Je décidais donc d'inspecter un peu plus minutieusement la pièce. Mais une voix féminine presque éteinte attira mon attention. C'était Flore qui parlait à l'homme assis à côté de lui. Sa voix était tellement basse que personne ne pouvait l'entendre. Mais je crus deviner ses paroles.

Au bord de l'endormissement, il était facile de deviner qu'elle voulait fermer les yeux mais je ne compris pas le reste. Toutefois, ses intentions confirmèrent mes soupçons, nous ne devions absolument pas nous endormir, ni compter sur les autres... Bien sûr, si Flore s'endormait, je me ferais un plaisir de ne pas la réveiller. Un membre de moins dans la pièce ne pourrait-être que bénéfique.

Quelque chose de totalement imprévue se passa alors. Le tableau en face du lit s'anima. Une dame apparut alors, paniqué. Elle demandait à Flore de se réveiller, mais comme celle-ci ne le faisait pas, elle dit qu'elle allait prendre les grands moyens. Et repartis depuis la où elle était arrivée. Mais sans rien faire. Quel était ses grands moyens dont elle avait parlée ? Elle n'avait rien dit de plus.

Une pensée jaillit alors, cette maison avait l'air contrôlée par ses tableaux. La dame, la corneille mais peut-être aussi les voix dans la salle de devant. Ce n'était pas une mince affaire de tout analyser. Et de plus, cette grande armoire me contrariait encore plus. Qu'y avait-il à l'intérieur ? Je décidais donc de l'inspecter pour en avoir le coeur net.

Elle était vraiment énorme, vernis à souhait et lustrée par une âme bienfaisante. Arrivée devant celle-ci, j'analysais la serrure et tout son tour. Mais un doute m'envahit soudain, cette serrure était-elle piégée ? Cette maison recelait bien d'étrange mystère, je ne devais prendre aucun risque et décidais de demander de l'aide.

Je me retournais donc et demandais :

"Un d'entre vous aurait-il des compétences de désamorçage de serrure ? Ou de reconnaissance des pièges ?"

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Dernière édition par Morion le Jeu 7 Juil 2011 09:52, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 01:33 
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Lila appuya les dires du voleur par un large sourire. Il ne sentait aucune menace envers lui de sa part. Cependant, il garda ses mains prêtes à dégainer, qui sait ce qui pouvait se passer dans cette demeure. Le shaakt aussi demanda aussi à la barde de se taire, qui sous les demandes s’exécuta. Tout deux posèrent des questions concernant la récompense. La corneille répondit qu’il n’y avait pas de récompense et que s’ils venaient à prendre des objets, ils devraient en subir les conséquences. À peine eut-elle fini, qu’elle s’envola pour rentrer dans une des deux tapisseries.

De son côté, Selen avait demandé à ce qu’on le réveille s’il venait à s’endormir, ce que ferait peut-être le demi-elfe. Il se dirigea ensuite vers a barde. Après une excuse, il se pencha pour vérifier que rien ne se cachait sous le lit. Flore lui chuchota quelque chose, avant de s’allonger sur le lit et fermer les yeux. Dans l’autre décoration murale apparut une femme, qui demanda à la musicienne de se réveiller, ne voyant pas de résultat, elle parla de passer aux grands moyens. La surprise de cette apparition fut assez dure à réprimer pour Trà Thù, mais grâce à sa capuche rien ne parut.

(Super ! Maintenant, c’est des tapisseries qu’on peut traverser et où apparaisse des gens, cette maison est franchement tordue. Les gargouilles nous ayant menti on ne va pas avoir de récompenses, dire qu’on va rester ici pour rien. En plus de ça on ne va rien pouvoir récupérer sans l’accord des propriétaires et vu leur réaction à notre entrée faut pas trop compter dessus.
La seule chose qui peut remonter le moral est que la barde dorme, dire qu’il va falloir la réveiller. Bien sûr cela attendra, s’il arrive quelque chose, ça pourrait donner une meilleure idée de l’ampleur du défi. Par contre, si rien ne se passe, elle volera hors de ce lit, en espérant que ce soit assez violent pour la sonner et briser son instrument.)


Nym, qui s’était assis prêt du lit, se releva, avant de faire un tour de la pièce. Il s’arrêta devant le placard massif. Il semblait être en train de l’examiner. Au bout de que temps, sûrement s’était-il perdu dans ses pensées, il se retourna demandant si certains savaient crocheter une serrure et avait des connaissances sur les pièges. Le voleur se demanda s’il devait répondre, après il risquait de devoir prendre des risques, il se décida. Il prit la parole, essayant d’avoir un ton neutre.

« J’ai quelques connaissances sur les pièges physiques. Mais au vu de ce qu’il se passe dans cette maison, ça risque d’être des pièges magiques. Tu peux toujours essayer de l’ouvrir, elle ne sera peut-être pas fermée ou tout du moins pas piégée. Après tout, qui piègerait le placard d’une chambre. »


Le bâtard fit un tour de la chambre du regard à la recherche de choses intéressantes. Il s’approcha du miroir, qui lui fit plus peur que la maison. Il remonta légèrement sa capuche pour observer son visage, qui se refléta normalement. Il fut soulagé, ainsi qu’énervé qu’un simple rêve puisse le faire douter. Il s’approcha encore plus de la glace, évitant soigneusement le contact de peur qu’il réagisse d’une façon suspecte, comme les tapisseries. Il l’examina, sans faire attention à ce qui l’entourait.

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Dernière édition par Trà Thù le Mar 26 Juil 2011 18:34, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 10:16 
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Docile, la ménestrelle cessa de jouer de son instrument à la demande des deux autres mâles de la pièce. Nous gagnerions peut-être en discrétion. Peut-être. Vu notre entrée fracassante dans la maison, je doutai de passer inaperçu auprès des habitants, qui devaient sans doute déjà tous être au courant de notre arrivée. Je comptai désormais sur le bruit que feraient les autres pour être moins repérables qu’eux. Et visiblement, les personnes m’accompagnant étaient sur la même longueur d’onde, pour ce point.

Je m’abaissai sous le lit pendant que la corneille jacassait encore et encore, proférant de nouvelles menaces à notre égard, et confirmant que la récompense promise par les gargouilles n’était qu’un leurre grossier, un appât pour nous attirer ici. Je ne m’en surpris pas. J’avais désormais l’habitude qu’autrui se joue de mon destin en me mettant dans des situations rocambolesques. Ma force était avant tout de me tirer de ces mésaventures avec succès et force. Cela me rendait plus puissant, plus résistant. Cela me forgeait. Et c’était tout ce qui comptait. L’aventure, telle que décrite dans les récits de légende et les épopées de héros anciens. Oh bien sûr, je n’étais pas l’un d’eux, plein d’honneur et de bienveillance. Mes buts étaient bien moins nobles que les valeurs prônées par ces histoires créées dans le seul but d’inculquer une façon de penser à la populace qui les écoutait, ces frêles brebis qui suivaient leur berger sans se poser de question. Non, moi, j’avais de l’ambition. De l’ambition personnelle. Je me voyais un avenir grandiose, empli de pouvoir et de puissance. J’étais avide de ça. Et contrairement aux idéalistes benêts qui passaient leur vie à espérer sans rien faire pour que ça se passe, je construisais activement cet avenir. Consciencieusement.

Je fus déçu de constater qu’il n’y avait rien sous le lit. De la poussière, et le sol. Je me relevai, et constatait que la corneille avait disparu, envolée vers d’autres cieux. Je ne m’en formalisai pas. Flore, à mes côtés, murmura qu’elle comptait sur moi pour la réveiller si jamais elle s’endormait, et marqua sa volonté de fermer les yeux un instant. Naïve jouvencelle qui prenait des risques inconsidérés à peine entrée dans la maison piégée où nous étions. Elle était parfaite, dans son rôle. Elle servirait de cobaye, pour voir ce qu’il adviendrait d’elle si elle sombrait dans le sommeil.

Je me tournai vivement vers la toile qui s’animait, de l’autre côté de la pièce. Mon visage était toujours placide, et je baissai mon capuchon pour le laisser apparaitre auprès de mes compagnons, tout en dardant la dame de mes yeux verts. Elle suppliait la barde de s’éveiller, sans grand succès… Elle affirma qu’elle devrait utiliser les grands moyens, mais rien n’apparut, et la peinture redevint normale, immobile. Loin de s’en inquiéter, Nym demanda au groupe si quelqu’un avait des compétences en crochetage. Trà Thù, qui avait le style du cambrioleur parfait, décréta qu’il était capable de détecter les pièges physiques, mais que les pièges magiques lui étaient inconnus.

Leur laissant le plaisir de risquer leur vie pour quelques habits sans valeur, j’avançai vers la demoiselle aux yeux violacés, pour lui murmurer doucement :

« Prenez garde, je suspecte le lit, lorsque l’on s’y allonge, de provoquer la léthargie et le sommeil. Voyez comme la musicienne est partie, sans qu’un bruit ne puisse l’éveiller… »

Contournant alors le lit pour aller du côté où la musicienne ne dormait pas, j’entrepris de soulever momentanément de matelas, afin de voir s’il n’y avait pas quelque mécanisme physique ou magique en dessus de celui-ci, dans la charpente en bois du meuble… Je suspectai que cette pièce était remplie de pièges dissimulés, et pas forcément aux endroits où on pourrait s’y attendre.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Mer 6 Juil 2011 23:23 
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Selen s’adresse au groupe, demandant un geste de solidarité envers ceux qui s’endormiront. On verra cela en temps et en heure… Si les alliés sont alors utiles ou encombrants. En attendant, j’acquiesce d’un signe de tête. Avoir l’air généreuse aide souvent à obtenir une faveur. Et dans cette demeure, mieux vaut pouvoir compter sur un peu d’entraide, je pense. Tant qu’on ne sait pas à quoi s’en tenir, tout du moins.

En me rendant mon sourire, Flore pose finalement son instrument, un peu tard sûrement. Mon attention se détourne sur la corneille qui nous confirme que la récompense promise n’était qu’un leurre ; le terme de piège me paraît en ce cas plus adapté que celui de défi… Et le volatile ne me donne d’autre argument en sa faveur que ma liberté de jugement avant de s’envoler, et de disparaître… au travers d’une peinture ornant le mur non loin du lit. Cette surprise s'ajoute aux autres, dans un coin de mon esprit, sans provoquer de remous particuliers.

Je reste un instant à contempler le tableau, attendant peut-être une réaction, quelque chose expliquant ce phénomène. Loin de ce que j’escomptais, juste à côté, sur l’autre toile, l’image d’une femme s’anime, et une voix en sort, faible, furtive, exhortant Flore de rester éveillée. Jetant un coup d’oeil vers le lit, je peux constater que cela semble vain : la barde est maintenant allongée de tout son long, et paraît sur le point de sombrer dans un lourd sommeil, pendant que Selen inspecte le dessous du lit.
Quand je me retourne vers le tableau, plus aucun mouvement n’est visible. Qu’a dit la peinture ? « Employer les grands moyens » ? Dans une maison où chaque objet à l’air magique, cela devrait prendre une proportion impressionnante. En même temps, vu sa voix timide, peut-être que cela ne sera pas grand-chose…

La voix de Selen, un murmure seulement, à mon oreille, me surprend. Il pense comme moi que ce lit provoque le sommeil… Et retourne l’examiner de plus belle. Il faudra que je le quetionne sur son oiseau... enfin, chaque chose en son temps. Pendant que Nym et Trà semblent discuter du danger d’ouvrir le placard, je m’approche de Selen, tout en restant à une distance prudente du lit, et lui souffle :

« Cela me paraît crédible, en effet. Soyez prudent, et réveillez Flore avant que les événements nous dépassent. Une alliée, même aussi bruyante, peut être une bonne chose dans une maison comme celle-ci. Méfiez-vous tout de même, la secouer pourrait déclencher un autre phénomène magique. »

Me gardant bien de rajouter que le principal talent de la ménestrel semble être de découvrir depuis les première loges les pièges de cette maison, je m’avance vers l’héroïque groupe de cambrioleur réfléchissant à l’ouverture de la penderie. D'après ce que j'ai entendu, c’est Trà qui va tenter l’expérience. Toujours à voix basse, je glisse un mot à Nym :

« Pourriez-vous vous occupez d’ouvrir ces volets pendant que notre compagnon s’occupe de l’armoire ? Une voie de sortie pourrait nous être bien utile selon la suite des événements, et cela a l’avantage de ne comporter aucun risque. »

Je retraverse ensuite la pièce, me demandant s’il existe effectivement le moindre acte sans risque dans cette bâtisse. Dormir est déjà dangereux…

Puis, fouillant mes poches, je me place sous la peinture où s'est enfuie la corneille. Trouvant finalement un de mes derniers yus, je referme mon poing dessus, observant méticuleusement la toile. Je détends finalement le bras, envoyant doucement la pièce au milieu du cadre, me préparant à le rattraper sans bruit en cas de rebond. Mais en espérant bien la voir disparaître…
Si les portes sont récalcitrantes, les tableaux seront peut-être le moyen le plus pratique pour passer d’une pièce à l’autre ici.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Jeu 7 Juil 2011 04:28 
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Malgré une inspection en bonne et due forme, Selen ne trouva rien d’anormal au matelas, ni aux structures du lit.

Quant à la pièce lancée par Lila, elle frappa la toile puis rebondit pour atterrir dans la main de la jeune fille.

Cependant, les grands moyens annoncés ne tardèrent pas à se manifester. Quelques minutes après la disparition de la dame dans la tapisserie, Trà Thù fut le premier à voir une apparition dans le miroir. En effet,en regardant bien l’image que le miroir lui rendait du lit, ce n’était plus une femme adulte qui y était étendue mais une fillette d’une dizaine d’année arborant cependant toujours des cheveux gris.

Les enfants craignent les monstres sous les lits, mais ils craignent aussi ceux des placards. Vous veniez à peine de remarquer le reflet du miroir que tout à coup, la porte du dit placard s’ouvre violemment envoyer Nym choir sur le plancher. Une vieille femme aigrie, son bras droit brandissant un poignard ensanglanté en sortit et s’avança d’un pas. Flore se réveilla alors brusquement et poussa un cri d’horreur.

En examinant bien vos reflets dans le miroir, vous verrez cinq jeunes enfants d’approximativement d’une dizaine d’année. Suite à l’apparition des ses nouveaux reflets suivra, vous l’aurez deviné, quatre autres monstres sortiront de l’armoire de bois, les monstres qui auront hantés respectivement les cinq enfants qui se voient dans la glace.

Car même si vous n’avez pas rajeunis, le miroir, par son reflet, vous convainc que c’est le cas.

Voilà donc les grands moyens dont parlait la mystérieuse femme un peu plus tôt.


(((Voici votre premier combat et c’est un combat libre. Donc je ne posterai que lorsque les monstres seront éliminés. Vous devez donc faire preuve d’imagination pour faire apparaître le monstre qui hantait votre pj étant jeune. Et bien sûr il y a des règles, vous devez postez à tour de rôles, et aussi longtemps que les monstres ne seront pas tous éliminés. Vous ne pouvez tuer un monstre d’un coup, ils sont aussi forts que vous et peuvent s’attaquer à n’importe lequel d’entre vous. Pour Flore, qui est ménestrel, se bat vaillamment, malgré sa peur atroce, mais sans jamais s’approcher de son propre monstre, elle aide plutôt à éliminer les autres. Je vous laisse l’inclure dans vos rps.
Perte de Pvs:
  • Angèlique:-9 pvs
  • Morion:- 8pvs
  • Selen:-9 pvs
  • Trà Thù:- 5 pvs )))

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 03:14 
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Tandis qu’il examinait minutieusement le miroir, Selen et Lila discutait de la possibilité d’un piège sous le lit, qui aurait endormi la barde. Une fois qu’il eut fini son examen, il regarda la salle à travers celui-ci. La jeune femme se tenait devant le tableau où s’était enfoncé la corneille, elle semblait chercher à voir comment faire pour l’utiliser. Nym, lui, se trouvait encore devant l’armoire. Près du lit, l’homme à l’armure noir se tenait près d'une jeune fille aux cheveux gris allongée sur le lit. Elle ressemblait assez à Flore.

Trà se retourna, pour voir qui elle était, quand la porte du placard s’ouvrit violemment. Nym fut envoyé au sol sous le choc. Une vieille femme sortit de là, on aurait dit une de ces sorcières dont on entendait parler dans les contes. Elle tenait en ses mains un poignard ensanglanté, quand elle s’approcha, flore se réveilla en poussant des hurlements. Elle était paniquée comme si elle était en face de son pire cauchemar.

Le voleur vit comme un changement dans la glace, il lui fit face. Ils n’étaient plus reflétés, à leur place se tenait des enfants d’une dizaine d’année, plutôt c’étaient eux qui avaient rajeuni. Un autre ennemi sortit de l’armoire, la peur pétrifia le demi-elfe. L’être qui venait de sortir ressemblait à un cadavre constitué de morceaux de plusieurs personnes. L’endroit le plus marqué était son visage qui était divisé en une dizaine de partie. Le résultat était vraiment horrible, il possédait une oreille humaine et une d’elfe, ainsi que des yeux de différentes couleurs, l’un semblant même appartenir à un animal. Il portait une longue chemise ouverte, tombant jusqu’à ses mollets, ainsi qu’un pantalon et des bottes. Tous ses habits étaient blancs, mais recouvert de sang. Sur son torse nu, un plaque de peau verte recouvrait l’endroit où était censé être son cœur. Il était armé d’un étrange couteau, il était plus petit que la normal et semblait être fait pour couper encore plus facilement les chairs.

« Venez les enfants, j’ai besoin de votre aide pour me remettre en état. J’ai un de mes yeux qui commence à faiblir, qui va me donner ce dont j’ai besoin ? »

Le voleur fut si concentré sur lui qu’il ne fit guère attention à ceux qui entraient à la suite. Lorsqu’il put de nouveau bouger, il dégaina rapidement un de ses poignards et le lança sans prendre la peine de viser. Celui-ci vint se planter à deux mètres de sa cible passant non loin du dernier monstre à sortir. Des souvenirs de son enfance l’envahir, une femme inconnue lui disant qu’un jour ou l’autre, il faut affronter ses peurs et que le meilleur moyen de les vaincre est de leur faire face. Rassemblant tout son courage restant, il dégaina sa deuxième arme. Il allait faire face à ces créatures, il se concentra sur le fait qu’ils pouvaient gagner, faisant diminuer un peu sa peur.

« Je suppose qu’il va falloir se battre au côté l’un de l’autre. Se battre seul serait folie ! »

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(de Miha)


Dernière édition par Trà Thù le Mar 26 Juil 2011 18:37, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 20:44 
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Seul l'homme disant s'appeler Trà Thù répondit à ma question. Il n'avait aucune connaissance des pièges magiques et très peu en pièges physiques. Il rajouta aussi que le piège que nous risquions de rencontrer, était un piège magique. Je ne savais donc pas quoi faire. La dénommée Lila s'approcha alors de moi et me glissa à l'oreille qu'il faudrait ouvrir les volets, une issue de secours dans cette maudite maison ne saurait pas de trop, puis s'éloigna. Elle ne m'aidait pas beaucoup. Quant à l'homme en noir, il préférait parler avec la ménestrel de je ne sais quoi sans nous aider. A sa guise ! Viendra le temps ou nous non plus, nous ne l'aiderions pas. Moi le premier.

Soudain, la porte que je m'efforçais d'ouvrir depuis le début s'ouvrit d'elle même. M'envoyant au sol ... Non sans douleur. Quand je réussis enfin à me relever, j'avais encore le dos à l'armoire quand Flore se mit à hurler de terreur, me faisant me retourner pour connaitre la raison de cette peur. Quand je la vis, je compris. Une vieille femme à l'air menaçante était sortie de l'armoire, brandissant un couteau ensanglantée dans une main aigris. Mais je n'étais pas encore au bout de mes peines !

Quand je regardais dans le miroir, nous n'étions plus trois hommes et deux femmes dans la force de l'âge mais autant d'enfants, de plus ou moins une dizaine d'années. Je ne pouvais me concentrés plus sur le reflet, car un autre monstre sortie de l'armoire.
C'était un cadavre. Un cadavre reconstitué grâce à plusieurs personnes, certains de ses membres ne correspondaient pas aux autres. Son seul moyen d'attaque était un scalpel, étrange outil utilisé pour les tortures chez les elfes noirs. J'en avais souvent vu pendant mon adolescence, quand les mâles supérieurs de notre maison nous donnaient des cours. Cette pensée tomba au plus mauvais moment.
Une elfe noir surgit alors de l'armoire. Elle était équipée de robes de cérémonie et d'un énorme fouet à tête de serpent vivant. Ce n'était ni plus, ni moins que la matrone de mon ancienne maison de Gwadh ! Celle qui avait hantée mon enfance, me fouettais et me rabrouant sans cesse.

Mon corps refusait de m'obéir, j'étais tout bonnement paralysé. Mais quand celle-ci s'approcha encore de moi, je me rappelais que je l'avais reniée et qu'elle n'était pas ici chez elle. Je décidais alors de l'affronter, pour le meilleur ou pour le pire. Je dégainais mon cimeterre essayant de lui couper la tête. Mais quand mon arme arriva à un mètre de sa nuque, la peur m'envahit ! Mon attaque ne porta pas.

"Et si cette maison contenait les elfes de ma famille ? Ils étaient venus me chercher ?" paniquais-je. "Non, c'est impossible ! Je suis entré dans Kendra-Kar ! Valshabarath, vient-moi en aide !"

Je devais absolument la vaincre et savoir quel était cette folie. Je fis tomber mes loques, révélant ainsi cape et armure. Quand arriva le moment de prendre ma dague dans la main gauche, je fus déséquilibrier par je ne sais quoi. Je pensais alors à me procurer quelque chose qui serait plus pratique que ma botte pour ma "Belle de Mort"
Positionné ainsi, j'étais prêt au combat. Non sans la peur que ce démon soit en réalité ma mère.

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 Sujet du message: Re: Chambre à coucher
MessagePosté: Lun 11 Juil 2011 09:35 
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Rien ne semblait clocher sur le lit, et ce constat m’irrita. J’en avais inspecté les moindres détails : dessous, matelas et structures de bois. Rien n’y faisait, mes recherches étaient vaines. Cette couche était on ne peut plus classique, et normale. Je me pris à penser que suite à ma mésaventure dans ce dédale souterrain, j’avais peut-être attrapé une fâcheuse tendance à trop me méfier d’une menace éventuelle. Les gargouilles avaient prédit des dangers, par ici, et j’étais donc sur mes gardes. Mais ne l’étais-je pas trop ? Après tout, que pourrait-il y avoir de pire que ce que j’avais vécu sous la terre ? Les fameux dangers de la maison n’étaient, peut-être, que des rats fouineurs, quelques bandits dissimulés, ou l’un ou l’autre squelette dans un placard…

Je n’eus guère le temps, cependant, de poursuivre mes réflexions sur ce sujet, car le destin se manifesta en contrecarrant mes pensées. Un bruit retentit, dans le placard, et je tournai vivement les yeux vers celui-ci. Mon regard se tourna de lui-même vers le miroir, qui semblait comme… changé. À la place de la ménestrelle se trouvait, allongée sur le lit, une petite fille d’une dizaine d’années, aux cheveux déjà grisonnants. Le bruit du placard recommença, plus fort encore, et la porte céda, envoyant Nym rouler sur le plancher. Le monstre du placard fit son apparition sous la forme d’une vieille maquerelle tenant un poignard dont la lame venait d’être trempée dans du sang frais. Un hurlement retentit : Flore était réveillée par l’apparition, qui la terrorisait visiblement.

Je dégainai aussitôt mon épée.

Car elle n’allait pas être la seule victime du placard… Les reflets de toutes les personnes présentes s’étaient modifiés, dans le miroir, et je me retrouvai, sur celui-ci, avec l’apparence que j’avais lorsque je n’avais qu’une dizaine d’années. Cheveux noirs en bataille, et yeux déjà perçants. J’effrayais certains de mes amis déjà à l’époque, sans même le vouloir. Mais ce qui arriva alors du miroir, suite à une sorte de golem de chairs mortes, et rapiécées dans un patchwork infâme, et une elfe noire munie d’un fouet terrible et d’une robe de cérémonie sombre, me fit sursauter de surprise, de terreur.

Un être apparut, auréolé de lumière douce. Il était chauve, et était muni d’un bouc blond. Il avait la parfaite apparence du prêtre de Gaïa, qui, lorsque j’étais petit, s’échinait vainement à m’inculquer de force les préceptes de sa déesse blanche. Mais… il n’était pas tel que je le voyais dans la réalité. Il était comme je le concevais dans les pires de mes cauchemars enfantins. Ses yeux étaient uniquement faits de lumière, et semblaient vouloir percer ma chair. Son armure dorée luisait tout autant, aveuglante. Je fis un pas en arrière tout en dressant mon épée d’argent. Il m’imita, comme en miroir, en dressant sa lame d’or.

Trà Thù nous enjoignait de nous battre à son côté, et j’acquiesçai intérieurement. Cet être était fait de lumière, tout comme moi. Je ne pouvais le vaincre. Et je devais en avertir mes comparses. D’une voix sombre, j’affirmai :

« Je ne peux blesser les êtres de lumière, car j’en suis moi-même fait. Combattons ces cauchemars de front ! »

J’avais dévoilé un secret que j’espérais garder plus longtemps… mais la nécessité m’y avait poussé. Je m’avançai au côté de l’homme à capuche sombre, afin de renforcer nos défenses communes, et faire front ensemble, face à nos monstres. L’espèce de mort-vivant reconstitué ne me faisait pas peur : je pouvais le vaincre sans problème, tant de ma lumière que de ma lame d’argent. Et je pointai ma lame vers lui pour le tenir à l’écart.

[HRP: une petite illustration de mon "monstre", pour une meilleure visibilité]

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