Je n'en reviens pas, avec ma faible corpulence et force je suis parvenu à pratiquement détruire le cadre de cette vieil sorcière. Mais le problème est que je suis épuisé maintenant, du moins là je tente de reprendre des forces en étant assis sur un orque. Il est vrai que l’atmosphère est électrique à cause de moi et surtout de la rousse, mais je n'allais pas rester les bras croisé à ne rien faire alors qu'elle m'a directement humilié ! C'est impossible, n'importe qui à ma place aurai régit, bon peut-être pas de la même façon, mais c'est la même chose. Aram, toujours de plus en plus aigri et colérique, redoubla dans sa crise de sénilité en s'en prenant une nouvelle fois à Adweinna. On dirai que dès que quelqu'un fait une bourde, il est là pour lui faire la moral comme un gamin. Tout en parlant il s'approche de son cadre pour saisir celui de la fille aux yeux rouges et il semble fuir avec vers la sortie, apparemment il veut refaire ce qu'il à déjà fait dans la bibliothèque comme il l'a dit précédemment. J'en ai assez de tout ceci, ces cadres, ces ennuis à n'en plus finir, j'aurai dû me couper les pieds au lieu de venir ici ! Mais comme si cela ne suffit pas il me repasse dessus une nouvelle fois, cette fois-ci à propos de mon commentaire sur le fait que la maison est fermée. Je n'ai pas tort, c'est lui qui est en faute de me parler ainsi, est-ce une raison pour me sermonner ? Certainement pas.
Cependant, Michaela, au moment où Aram veut s'enfuir avec, le rappelle à l'ordre. Ca ne change strictement rien, si ce n'est qu'il lance le cadre vers Daio qui le rattrape. Je ne sais pas pourquoi, mais un très mauvais pré-sentiment m’envahis d'un seul coup. En réalité, ce qui me provoque ça, c'est sa phrase adressée à Adweinna, dites toute bas, que je n'ai même pas réussi à entendre correctement, mais suffisamment pour en comprendre le sens primaire. A ce stade là, ces deux là commencent bien à tisser un certain 'lien' … Dommage pour moi, je voulais moi aussi avoir ma chance, mais ce n'est pas comme ça que le destin a voulu à ce que je vois. Ceci me mets un autre coup sur le morale, mais je ne suis pas au bout de mes peines … La rousse de tout à l'heure ne semble malheureusement pas encore résigné à me lâcher les bottes, puisqu'elle commence à préparer un autre sort pour encore me faire du mal. Là je sens bien qu'elle va monter un cran au dessus, ça se voit qu'elle veut mettre le paquet pour non pas m'humilier, mais pour me blesser physiquement. Elle commence alors à rassembler ses fluides, mais Daio 'intervient' d'une certaine façon en nous disant de nous calmer. Je le suis déjà, ce n'est pas moi qui ai commencé après tout, donc pourquoi serai-je en colère ? De toutes façons je me suis déjà bien défoulé sur elle à l'instant, alors refaire la même chose ne me donne pas envie.
C'est là que Aram me surprends encore une fois, il se dirige à présent vers le cadre de Amarante. Que va t-il bien faire, je me pose la question et je ne tarde pas à le savoir. Il enlève la cadre du mur, puis achève l’œuvre que j'ai commencé. Il jette littéralement le tableau au sol en faisant attention à ne pas abîmer la toile et là … Malheur pour moi ! Amarante réapparait en chair et en os devant nous ! Tandis que Brak semble être devenu transparent, la peur doit l'avoir fait tellement mouillé son froc qu'il essaie de se faire discret, peur de la vendetta. Sur ce, la rousse ne nous remercie même pas Aram et moi, c'est comme une ingratitude à mes yeux, mais au moins maintenant on est quitte, je lui ai sauvé sa petite vie d'enfant, elle n'a plus de raison de vouloir se venger de moi.
Mais Michaela nous dit qu'il vaudrait mieux pour nous de presser le pas pour sortir d'ici, phrase sur laquelle le vieux Aram nous rétorque que nous devons pas nous gêner pour demander une récompense à un certain Maxime. Qui est donc cette personne ? Encore un cinglé qui habite de lieu ? Le maitre de toute cette mascarade ? Je brûle d'impatiente de découvrir tout cela, mais en attendent je dois suivre le groupe qui se dirige vers une petite pièce à coté. Je m'y rends aussi. Elle ne semble pas si différente que celle des tableaux, ce sont les mêmes murs, même plafond, tout est pareil, sauf qu'elle est plus petite. Il n'y a personne à l'intérieur à pars nous. Je vois Daio qui jette à son tour le cadre de Adweinna par terre, la même réaction que pour la rousse, elle se fait libérer instantanément. Mais … Mais là vu ce que je vois, j'ai un énorme pincement au cœur. La jeune fille blanche, elle a au moins la classe de 'remercier' son libérateur, d'une très bonne manière d'ailleurs. Ceci est pour moi un double tranchant, car premièrement je sens que je suis le con de service pour avoir libérer Amarante et deuxièmement je pensais que j'aurai une petite petite chance avec Adweinna, mais Daio semble me piquer l'affaire. Dans ce genre de plan, je ne sais pas comment il réagit si quelqu'un s'approche de ses frontières, je ne veux pas risquer qu'il se mets contre moi sous prétexte que je tourne autour de cette fille. Bref, je préfère me concentrer sur ce qu'a dit Aram, demander une 'récompense' à ce Maxime mystérieux. Sans tarder je parle dans le vide, au placard.
-"Maxime, comme vous l'avez certainement su ou vu, nous avons combattu pour votre divertissement. Cela a été assez suffisant je pense pour que vous soyez satisfait, alors si vous avez une reconnaissance, pourriez-vous me récompenser d'une petite, petite, paires de gants magique ? Si vous accéder à ma requête, je vous en remercie d'avance."-
Certes j'ai mis trop d'accent sur les formules protocolaires, mais ça ne peut faire de mal, bien au contraire ...
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