L'île semble assez calme, rien de particulier n'est visible ni audible. Dans une cinquième barque, un domestique vous apporte à chacun des couvertures et des sacs, certains remplies de nourriture. . Bogast parle après que Seldell vous ait indiqué la direction vers l'Est.

" C'est vers l'Est que nous allons car il y a une première montagne. Nous allons la gravir et lorsque nous serons à une certaine hauteur, nos cartographes pourront commencer à dessiner. Cela pourra parfois être assez long car les cartes doivent être précises. Si d'aventure, il se passait des évènements graves, il faut absolument protéger en priorité les cartographes et les cartes qu'ils portent sur eux, car celles-ci sont uniques... "

Il vous regarde un à un, puis reprend :

Cette île ne semble peut être pas dangereuse en apparance, mais il vaut mieux être toujours sur ses gardes. Il suffit d'un instant pour que vous soyez emporter par une bête inconnue ou par autre chose.

Andelys rajoute alors :

" Regardez où vous marchez aussi, attention aux plantes autour de vous, certaines peuvent être irritantes. Ne mangez rien de ce que vous trouvez à part ce qui est connu ... "

Fizold termine :

" Nous marcherons en file à une allure réduite pour que tout le monde suive. S'il y a un problème, vous hurlez "stop" pour que tout le monde s'arrête. Tout le monde se réuni alors, on voit ce qu'il se passe. Nous ferons des poses toutes les trois heures de quelques minutes, pour se reposer, et se réunir. Nous arrêterons nos marches dans des endroits en sécurité, lorsque le ciel deviendra orange. Nous aurons alors une heure pour préparer notre campement entouré de quatre feux pour repousser les animaux et d'un feu central pour se réchauffer. La nuit, deux personnes seront de gardes en alternance.

Bogast se tourne alors vers la forêt et adresse une prière au dieu du vent. Le temps est pour le moment agréable, ciel dégagé et climat tempéré. Devant vous, une immense plaine plate se dresse, ce qui consituera la majorité de votre journée de marche. En fin milieu d'après midi, vous entrez dans la forêt. La chaleur devient alors humide tel un climat tropical. Vous avez fait quelques km en forêt lorsque vous commencez votre campement.

Durant la marche, Andelys est devant, suivi de Bogast puis de Cheylas. Il y a ensuite tout vos PJ puis Averoès, Seldell et Fizold qui ferme la marche. Vous marchez relativement près les uns des autres sans pour autant vous marcher dessus.

La forêt est assez luxuriante, des arbres très rapprochés, des animaux connus tels que des oiseaux ou tout autre gibier. Certains insectes étranges sont cependant présents, ressemblant à des milles pattes, scarabés. Il y a des araignées et fourmis qui peuplent le sol, ainsi que des serpents et tous les reptils de taille réduite.

Le soir votre campement est composé de quelques tentes. Imaginez une face de dés représentant un 5, et vous verrez la position des feux. Vous serez autour du feu central. Première nuit : c'est Fizold et Lothindil qui sont de garde.

[vous rp donc la journée de marche avec mes indications et le soir. La nuit ne sera pas RP ( des fois qu'il se passe quelque chose ... ) et elle le sera dans la prochaine partie. Donc lothi, tu dis juste que la nuit tombe et que tu rejoins Fizold pour la nuit. Si vous avez des questions, n'hésitez pas. ]

Bogast prend la parole pendant que l'on nous distribut des sacs et des couvertures. Bogast nous tient se discours:

" C'est vers l'Est que nous allons car il y a une première montagne. Nous allons la gravir et lorsque nous serons à une certaine hauteur, nos cartographes pourront commencer à dessiner. Cela pourra parfois être assez long car les cartes doivent être précises. Si d'aventure, il se passait des évènements graves, il faut absolument protéger en priorité les cartographes et les cartes qu'ils portent sur eux, car celles-ci sont uniques... "

Il s'arrête pour nous regarder tous puis il reprend:

"Cette île ne semble peut être pas dangereuse en apparence, mais il vaut mieux être toujours sur ses gardes. Il suffit d'un instant pour que vous soyez emporter par une bête inconnue ou par autre chose. "

Je commence à rire puis me calme doucement.

( Les cartographes seront parfaitement protégés quand aux créatures, je pense que tous les combattants sont près à mourir sur place)

Soudain deux personnes prennent la parole, Andelys rajoute alors :

" Regardez où vous marchez aussi, attention aux plantes autour de vous, certaines peuvent être irritantes. Ne mangez rien de ce que vous trouvez à part ce qui est connu ... "

Fizold termine :

" Nous marcherons en file à une allure réduite pour que tout le monde suive. S'il y a un problème, vous hurlez "stop" pour que tout le monde s'arrête. Tout le monde se réuni alors, on voit ce qu'il se passe. Nous ferons des poses toutes les trois heures de quelques minutes, pour se reposer, et se réunir. Nous arrêterons nos marches dans des endroits en sécurité, lorsque le ciel deviendra orange. Nous aurons alors une heure pour préparer notre campement entouré de quatre feux pour repousser les animaux et d'un feu central pour se réchauffer. La nuit, deux personnes seront de gardes en alternance. "

Je le regarde et décide de ne pas réagir mais s'arrêter tout les trois heures est complètement stupide. Nous devrions marcher jusqu'à l'épuisement. Je regarde la route que nous allons prendre, apparemment nous allons traverser une plaine, le soleil est présent, pas une nébulosité dans le ciel. Un jour idéal pour la marche.

Nous avançons tranquillement, nous sommes en deux files, je regarde mon voisin, il s'agit de la jeune elfe grise qui a entraîné l'aniaty.

"Ravi de vous revoir gente dame"

J'ai beau concentré mon ouïe sur ce qui nous entoure après les cris de joie de certains et les bavardage des autres, rien ne se fait entendre.
(C'est calme. Trop calme...)
(Et toi nerveuse... Trop nerveuse...)

Peut-être suis-je, en effet et à l'instar de certains de mes compagnons, trop nerveuse. Mais je n'ai jamais voyagé dans des lieux calmes.

Bogast prends la parole alors qu'on nous distribue des sacs et des couvertures.
(Comme si j'avais besoin de couvertures.)
(Rappelle-toi tes deux jours de marches après les cyclopes.)
(Enfin la situation est différente là... enfin j'espère...)

J'espère en effet que tout ce passe mieux que ce jour-là.

"C'est vers l'Est que nous allons car il y a une première montagne. Nous allons la gravir et lorsque nous serons à une certaine hauteur, nos cartographes pourront commencer à dessiner. Cela pourra parfois être assez long car les cartes doivent être précises. Si d'aventure, il se passait des évènements graves, il faut absolument protéger en priorité les cartographes et les cartes qu'ils portent sur eux, car celles-ci sont uniques..."
(Jouer les gardes du corps... pourquoi pas...)

Il nous regarde nous fixant dans les yeux avant de poursuivre:

"Cette île ne semble peut être pas dangereuse en apparence, mais il vaut mieux être toujours sur ses gardes. Il suffit d'un instant pour que vous soyez emporter par une bête inconnue ou par autre chose."
(Je défie une bête de m'emmener loin du groupe tiens...)
(Rappelle-toi le Ramnan...)
(J'aurais plus peur pour le reste du groupe alors.)

Le barbare qui m'avait draguée au début du voyage en navire reprend:

"Regardez où vous marchez aussi, attention aux plantes autour de vous, certaines peuvent être irritantes. Ne mangez rien de ce que vous trouvez à part ce qui est connu ..."
Sans me gêner je prends alors la parole pour tout le groupe.

"En tant que druide, je suis intéressée par les plantes inconnues. De plus, si vous avez des doutes, je pourrais sans aucun doute vous aider!"

Après tout, j'étais sans doute la mieux placée pour savoir reconnaître une plante toxique d'une autre...

Fizold termine :

"Nous marcherons en file à une allure réduite pour que tout le monde suive. S'il y a un problème, vous hurlez "stop" pour que tout le monde s'arrête. Tout le monde se réuni alors, on voit ce qu'il se passe. Nous ferons des poses toutes les trois heures de quelques minutes, pour se reposer, et se réunir. Nous arrêterons nos marches dans des endroits en sécurité, lorsque le ciel deviendra orange. Nous aurons alors une heure pour préparer notre campement entouré de quatre feux pour repousser les animaux et d'un feu central pour se réchauffer. La nuit, deux personnes seront de gardes en alternance."

(De préférence des elfes je suppose... Avantage de dormir que deux heures...)
Pour ce qui est de marcher, cela permettra de garder un peu d'énergie en cas de bataille nocturne ou de fuite, c'est pas plus mal.

Le ciel est parfait pour une journée de marche, il fait doux, même s'il manque un peu de vent. Nous commençons à avancer dans la plaine, l'herbe jusqu'à mi-mollet.
(Heureusement qu'on marche en file... On pourrait en perdre un sans le retrouver dans une plaine pareille.)

Ayant besoin de me concentrer sur autre chose que ma marche, je viens me mettre à la hauteur de la personne devant moi, le maître d'arme masqué, celui-ci s'adresse à moi:
"Ravi de vous revoir gente dame."
Je l'observe un instant, ne devinant rien de son visage.
"De me revoir? Nous nous sommes déjà vu à part sur ce bateau où nous avons eu de cesse de se croiser les uns les autres?"

"De me revoir? Nous nous sommes déjà vu à part sur ce bateau où nous avons eu de cesse de se croiser les uns les autres?"

Je souris et lui réponds:

" Oui nous nous sommes déjà croisé , en dehors de ce navire. J'ai une mémoire visuelle étonnante. Je vous a croisé dans une boutique. A l'époque vous étiez déjà une puissante druidesse mais aujourd'hui vôtre magie est encore plus puissante. Je suis ravi de marcher à vos côtés. Pas que j'ai peur du lieu mais vous me rappelez un compagnon drôle qui est druide aussi. "

Je reprends ma respiration et fini:

" Un jour un sage dit les visages qui restent gravés dans un esprit ont des destinées liées à certains moment de la vie. Apparemment nous devions nous revoir."

" Oui nous nous sommes déjà croisé , en dehors de ce navire. J'ai une mémoire visuelle étonnante. Je vous a croisé dans une boutique. A l'époque vous étiez déjà une puissante druidesse mais aujourd'hui vôtre magie est encore plus puissante. Je suis ravi de marcher à vos côtés. Pas que j'ai peur du lieu mais vous me rappelez un compagnon drôle qui est druide aussi. "

Je souris à ce compliment.
"Ma magie n'a cessé de grandir depuis que je suis druidesse, et j'ai l'impression que cela ne va cesser."

" Un jour un sage dit les visages qui restent gravés dans un esprit ont des destinées liées à certains moment de la vie. Apparemment nous devions nous revoir."

Je rigole doucement à l'ironie de l'histoire.
"J'oublie difficilement un visage, mais le votre, du moins sous votre cagoule m'est totalement inconnu. Il faut dire qu'il faudrait un peu plus que les yeux pour vous reconnaître. Qu'avez-vous donc à cacher? Même Yuimen ne cache que rarement la balafre qui lui court du menton à la tempe."

Elle sourit puis me parle pour ensuite rigoler.

"J'oublie difficilement un visage, mais le votre, du moins sous votre cagoule m'est totalement inconnu. Il faut dire qu'il faudrait un peu plus que les yeux pour vous reconnaître. Qu'avez-vous donc à cacher? Même Yuimen ne cache que rarement la balafre qui lui court du menton à la tempe."

Je m'esclaffe à ses paroles pour lui dire ensuite:

" Yuimen est un dieu, je ne suis qu'une pauvre créature vivant sur ce bas monde. Ce que j'ai à cacher, bien des secrets dont un qui pourrait me valoir le rôle de paria, de bouc émissaire. Je crois qu'il vaut mieux défois. Je suis pour le pardon de n'importe qui ainsi que pour la cohésion des races, si ceci existait, je n'aurais peut être pas à me cacher."

A mon tour je rit alors de plus belle:
"Comme vous êtes là on penserait plutôt à un brigand ou à un coupable qu'à un idéaliste. Quant à votre idéal, il a déjà existé il y a bien longtemps... Mais les êtres mortels sont ce qu'ils sont."

Je fais quelques pas de mes grandes enjambées dans cet herbe douce, semblable à celle qu'on trouvait sur l'île sacrée, près de Xaoranh.
(Etrange cet elfe noir quand même.)
(Un Shaakt? Comment le sais-tu?)
(Tu connais beaucoup d'être avec cette allure n'étant pas un brigand qui aurait besoin de cacher sa peau.)

Réflexions pertinentes... Un elfe noir, j'en avais rencontré d'autres idéalistes
"On raconte qu'on trouve plus aisément des idéalistes parmi les peuples tétanisés par la peur et la souffrance... Peut-être est-ce pour ça que vous en avez autant en Atha Ust, parce que je pense que vous êtes un elfe noir, et si peu sur Naora."

"Comme vous êtes là on penserait plutôt à un brigand ou à un coupable qu'à un idéaliste. Quant à votre idéal, il a déjà existé il y a bien longtemps... Mais les êtres mortels sont ce qu'ils sont."

Je la regarde en retenant un petit rire puis dis:

" Heureusement que nous les elfes vivont plus longtemps qu'un humain."

Elle me regarde puis me dit

"On raconte qu'on trouve plus aisément des idéalistes parmi les peuples tétanisés par la peur et la souffrance... Peut-être est-ce pour ça que vous en avez autant en Atha Ust, parce que je pense que vous êtes un elfe noir, et si peu sur Naora."

Je suis surpris, je m'arrête de marcher puis reprend pour éviter de gèner les autres qui me regarde à présent. Je la regarde et lui réponds:

" Remarque très pertinante mais je ne suis pas d'accord sur un point nous ne sommes pas tétanisés par la peur et la souffrance mais ce qui nous empêche d'avancer c'est le manque de relationnel que nous avons. A part la guerre et la mort nous ne faisons pas grand chose."

Je retire ma cagoule et la range dans une poche et laisse apparaître un sourire sur ma peau noire.

" Qu'est ce qui vous a fait deviner que j'étais un Shaakt."

" Heureusement que nous les elfes vivons plus longtemps qu'un humain."
(Pas convaincu que ça soit un gain...Ca veut dire aussi plus d'années à vivre dans la souffrance et la culpabilité...)
(Pas fini la déprime?)

" Remarque très pertinante mais je ne suis pas d'accord sur un point nous ne sommes pas tétanisés par la peur et la souffrance mais ce qui nous empêche d'avancer c'est le manque de relationnel que nous avons. A part la guerre et la mort nous ne faisons pas grand chose."
"Le manque de relation peut être créer par une peur interne... D'ailleurs, la privation de relation n'est-ce pas la méthode la plus efficace pour rendre un esclave docile? Le privé de tout sauf des ordres, du minimum vital et de la douleur?"

Il finit enfin par retirer sa cagoule et découvre sa peau d'ébène sous le soleil.
" Qu'est ce qui vous a fait deviner que j'étais un Shaakt."
"Des petits détails en fait. Déjà vous n'avez pas la démarche d'un humain, mais la légereté elfique guide vos pieds. Vous êtes trop grands pour être un elfe vert ou bleu. Et parmis les Sindels, les Shaakt et les Honiöns, seul un Shaakt ou un brigand aurait une raison de se cacher.
En l'occurence, vu comme vous défendez vos idéaux, vous ne devez pas être un voleur. Il ne restait plus que le Shaakt."

Le mot esclave m'énerve, je ne le supporte plus, il me met hors de moi. Je lui fais remarquer:

" Esclave, j'ai horreur de ce mot, je préfère mourir que finir comme ceci. Je suis près à tuer un dieu ou me sacrifier s'il fallait en finir avec ce mot. Mais il est vrai que la meilleur solution est celle que vous avez donné. Mais n'oublié jamais que malgré notre haine, notre violence, certains d'entre nous sommes prêt à donner tout pour vivre normalement parmi les autres races."

J'écoute la démarche qui lui a fait dire que j'étais un Shaakt puis je lui réponds:

" J'aurais pu cacher mon visage car j'étais le fils d'un elfe et d'une humaine. Certains semi-elfes sont pourchassés et éliminés. Et ma raison est, est ce que tout le monde dans l'équipage m'acceptera?"

Il me parle de sa vision sur les esclaves, qui ne m'étonne guère en fait, vis-à-vis de ces précédents dires:
" Esclave, j'ai horreur de ce mot, je préfère mourir que finir comme ceci. Je suis près à tuer un dieu ou me sacrifier s'il fallait en finir avec ce mot. Mais il est vrai que la meilleur solution est celle que vous avez donné. Mais n'oublié jamais que malgré notre haine, notre violence, certains d'entre nous sommes prêt à donner tout pour vivre normalement parmi les autres races."

Dans ma tête revient le visage de Seheiah qui nous avait séparé, Salmon-el et moi lors de nos disputes dans Kendra Kâr. Ainsi que celui de sa soeur Asaliah que j'avais aidée tant que j'ai pu à retrouver son aimé.

"Je le sais. J'ai déjà rencontré certaines de votre peuple qui partageaient cet idéal. Mais je crains malheureusement qu'ils soient rares. De plus, l'influence d'Oaxaca sur Darhàm qui est non loin de Caix risque de ne rien améliorer."

En mon for intérieur, j'avais crainte que cette haine envers les autres touchent les autres races, la proximité des orcs que j'avais croisé il y a plus d'un an en revenant de Darhàm n'était pas pour me rassurer à ce sujet.

" J'aurais pu cacher mon visage car j'étais le fils d'un elfe et d'une humaine. Certains semi-elfes sont pourchassés et éliminés. Et ma raison est, est ce que tout le monde dans l'équipage m'acceptera?"

"Je doute qu'un semi-elfe ait eu votre démarche aussi aisée malgré vos sabres."

A sa remarque, pertinente d'ailleurs, je souris:
"Y a-t-il meilleurs moyens de le savoir que de le tester? Après tout, où allons-nous si nous devons juger les gens juste sur leur apparence. Un elfe gris peut-être un tueur acharné et sanguinaire tout en étant dans de beaux atours, tandis que le plus moche des nains peut être un guérisseur ne cherchant que le bien d'autrui. Ne le pensez-vous pas?"

" Rare, non, il suffit de bien chercher. je sais que tout les Shaakts n'attendent que quelqu'un pour les mener vers la révolte. La chose la plus simple est de créer une alliance entre les peuples pour anéantir la tyrannie des prêtresses."

Elle réfute ma thèse du semi-elfe en me disant:

"Je doute qu'un semi-elfe ait eu votre démarche aussi aisée malgré vos sabres."

Je la regarde et m'incline un peu pour lui dire:

" Merci de ce compliment"

Elle me pose une question des plus intéressantes.

"Y a-t-il meilleurs moyens de le savoir que de le tester? Après tout, où allons-nous si nous devons juger les gens juste sur leur apparence. Un elfe gris peut-être un tueur acharné et sanguinaire tout en étant dans de beaux atours, tandis que le plus moche des nains peut être un guérisseur ne cherchant que le bien d'autrui. Ne le pensez-vous pas?"

" En effet, je pourrais vous présenter notre compagnon Sindel ici présent, nous sommes amis depuis longtemps, de temps à autres, il n'a aucune pitié pour ses adversaires. Alors que moi, je me force de ne pas les tuer, une vie est trop importante pour être prise. Quand au plus moche des nains, je ne sais pas mais pourquoi pas. J'ai appris durant ma jeunesse que les races devraient s'entraider au lieu de s'entre-tuer."

" En effet, je pourrais vous présenter notre compagnon Sindel ici présent, nous sommes amis depuis longtemps, de temps à autres, il n'a aucune pitié pour ses adversaires. Alors que moi, je me force de ne pas les tuer, une vie est trop importante pour être prise. Quand au plus moche des nains, je ne sais pas mais pourquoi pas. J'ai appris durant ma jeunesse que les races devraient s'entraider au lieu de s'entre-tuer."

Je soupire en songeant que si tout le monde était comme ça, la terre irait sans doute mieux.
(Malheureusement, même au temps de l'ère des Dieux et de l'ère de la magie tous n'ont jamais été comme ça. Même les Dieux ne sont pas comme ça.)

"Vous voulez sans doute parler de Cromax. Je n'ai guère eu l'occasion de parler avec lui de nos conceptions du combat. Mais même si je cherche à préserver la vie à tout prix, il m'est arrivé de tuer. En général pour me défendre, mais je ne pourrais pas promettre que ce fût toujours le cas. En fait j'ai pitié des autres, qu'ils soient orques, humains, elfe ou woran même. Et pourtant, un coté de chaque aventurier que nous sommes nous pousse à tuer pour la gloire ou pour un idéal. Même si cela nous pousse à une culpabilité morbide ou à un orgueuil rare."

Je fais quelques pas le temps de reprendre ma respiration et boire une gorgée d'eau fraîche.
"Mais malgré tout, je suis convaincue qu'un monde parfait doit comporter du bien et du mal. Mais que l'équilibre fragile ne doit pas être rompu. J'ai crainte cependant qu'avec l'arrivée de cet être démoniaque l'équilibre se rompe et que le monde sombre dans l'obscurité."

Je songe alors au désastre que ça pourrait être.
(C'est déjà arrivé dans la passé, Lothi... J'y étais déjà...)

" Même s'il arrive que nous détruisons une vie c'est pour sauver la notre. Il faut juste avoir de la pitié pour eux et savoir les pardonner. Je pardonnerais même es prêtresses car le pouvoir attire le pouvoir."
Elle fait quelques pas le temps de reprendre sa respiration et boit une gorgée d'eau fraîche pour me dire:

"Mais malgré tout, je suis convaincue qu'un monde parfait doit comporter du bien et du mal. Mais que l'équilibre fragile ne doit pas être rompu. J'ai crainte cependant qu'avec l'arrivée de cet être démoniaque l'équilibre se rompe et que le monde sombre dans l'obscurité."

Je tend ma main devant moi et lui dis:

" Du moment que cette main existera, du moment que des mains avides de justice, de liberté existeront, les ténèbres reculeront. Cet être démoniaque est peut être l'occasion d'unir les races. Elles se bâteront pour le même objectif qui est la liberté. Puis c'est pas la première fois que le mal s'abat sur ce monde. il a été repoussé une fois pourquoi pas deux."

" Même s'il arrive que nous détruisons une vie c'est pour sauver la notre. Il faut juste avoir de la pitié pour eux et savoir les pardonner. Je pardonnerais même es prêtresses car le pouvoir attire le pouvoir."

"C'est étrange... Vous pourriez être un fidèle de Yuimen avec vos idées. Mais qu'importe le pardon pour ceux qui ont trouvé la voie pour rejoindre les Dieux? Pour les vivants que nous laissons en vie, je le conçois. Mais je ne sais si j'ai pardonné aux orques qui ont voulu prendre ma vie. De même, eux pourraient-ils me pardonner de les tuer? Je pense qu'il est plus simple de pardonner un mort ou alors pour un mort de nous pardonner... Après tout, ne sont-ils pas plus heureux que nous?"

J'hésite un instant à continuer, songeant que je n'ai jamais demandé à Sarya si elle m'avait pardonnée de vivre alors qu'elle était morte. Il continue alors, m'empêchant de prolonger plus loin mon envie de mourir.

" Du moment que cette main existera, du moment que des mains avides de justice, de liberté existeront, les ténèbres reculeront. Cet être démoniaque est peut être l'occasion d'unir les races. Elles se bâteront pour le même objectif qui est la liberté. Puis c'est pas la première fois que le mal s'abat sur ce monde. il a été repoussé une fois pourquoi pas deux."
"Il ne faudrait pas qu'elles reculent, juste qu'elles restent stables. Il faudrait que ces combats entre Bien et Mal ne cessent. Tant qu'ils existent, nous pouvons encore nous rassembler auprès des Dieux et auprès d'un idéal, quelqu'ils soient. Puis, La mort que nous faisons pour faire le bien... N'est-ce pas jouer le jeu du mal?"