L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Lelma
MessagePosté: Dim 26 Fév 2012 23:56 
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Voici les rp des anciennes bases pour mon personnage Lelma, le premier qui rigole sur les fautes monstrueuses des premiers rp va charger (au boulot, n'est-il pas ?)

21/01/2005 : Portes de la ville de Kendra Kâr :

Citation:
Le soir semblait voler la lumière du jour lorsque j'arrivais en vu des murs de la grande cité de Kendra Kâr. Mes sauveurs m'en ont beaucoup parlé bien qu'il n'y soient jamais allé.

Je viens du nord, j'ai été recueilli voici deux mois par une famille de bucherons dans les forêts au nord ... Et personne ne sait d'ou je viens !

On m'a retrouvé nu, sans rien d'autre qu'un collier dans la main. Un collier étrange, représentant un phoenix d'or les ailes déployés, avec deux rubis incrustés formant les yeux, un sur chaque face (la tête étant de profil). Ce collier je le serait si fort dans ma main que personne ne pu me l'enlèver. C'est ce que m'ont dit mes sauveurs.

On m'a trouvé dans une clairière, évanouis depuis je ne sais combien de temps, sans rien. Ces braves gens n'ont pas hésité et m'ont secouru ! Ils m'ont amener chez eux et je me suis réveillé peu de temps après. Je ne sus pas tout de suite ce qu'il m'était arrivé, mais peu à peu mes esprits revennai ... Mon frère disparu, cette longue quête pour le retrouver. Et puis Nayla, celle que j'aime, sa rencontre à Surana, sa mission. Et puis les Thyus, l'attaque, le sauvetage par cet homme, ce dieu ! Et enfin la fuite pour s'évannouir ... Et me retrouver là !

Nayla, t'ai-je perdu comme j'ai perdu mon frère ? J'ai avec moi ce collier si précieux, ce collier qui donnait l'espoir à tous, mais nous avons échoué !

Ma vie est un constat d'échec, je suis l'éternel second, je ne suis pas aussi brillant que mon frère Naren. Lui il a tout réussi, très intelligent il était aussi fort et habille avec les armes, il est rapidemment devenu un haut gradé de l'armé de notre royaume, et que de batailles il a remporté en quelques années ! Depuis il est devenu une légende vivante parmi la population. Et moi que suis-je ? Rien ... Je suis maladroit, j'oublis les choses que j'apprend, je ne suis pas bon avec des armes. Pire encore mes parents ne m'aiment pas, je le sens bien, Naren à toujours été l'ainé et le préféré.

Enfin, pour le peu que je voyais mes parents. Mon père était un grand commerçant maritimes, sur ces grands voiliers il parcourait les mers et fesait du commerce avec les grandes villes cotières. Et ma mère elle, restait enfermée à fabriquer ces poudres et potions et à tenir son officine.


Je me rapellais de tout ça, la ville était très proche à présent. Je toussai un peu puis me calmai, reprennant mon souffle je poursuivis ma route.

2 mois déjà que je suis arrivé sur ces terres, deux mois pour tout apprendre, et j'ai eut du mal, tout d'abord je suis tombé malade dès le jour de mon réveil, une forte fièvre m'a cloué au lit pendant bien une lunaison ! Ces braves gens m'ont soignés du mieux qu'ils pouvaient et ont réussit. J'essayais de parler, et peu à peu je parvenai à apprendre le langage qui n'était pas bien différent du mien. Puis je les aidait à leur travaux, et je réussit à gagner quelques pièces et pu prendre une petite arme et un bouclier. Puis en les remerciant chaleureusement j'ai décidé de partir vers la grande ville, seule peut-être qui pourrait m'aider à rentrer chez moi ...


J'arrivai enfin aux portes à la nuit tombée, les gardes m'inspectent et me jaugent. Je ne présente pas grand danger moi, un homme armé d'une petite épée, habillé comme un paysan.

"D'ou viens-tu et que veux-tu" me demande un des gardes.

Je répond au mieux : "Je moi venir du nord, des bois, venir pour apprendre dans cité de Kendra Kâr"

Un peu gaugenard ils me regardent puis me laissent passer, déjà préoccuper par la charette me suivant.

J'entre en ville.



23/01/2005 : Auberge de la Tortue Guerrière - Kendra Kâr :


Citation:
Je trouvit une auberge après quelques heures à chercher et malgré l'heure tardive elle était toujours ouverte.

J'entra. Le tavernier dormait à moitié sur son comptoir, je me dirigea vers lui.

"Euh, demander le pardon monsieur, ou il y a un abris à moi ? Moi peut payer, je posséde de l'argent !"

"Je hum, pardon" me demanda l'aubergiste passablement endormi et géné par mon langage.

"Je vouloir un abris et à manger" lui répétais-je patiemment.

"Oui, bien sûr, asseyez-vous à cette table, j'arrive tout de suite"

Il revint charger de victuailles, charcuteries, pain, lard. Je mangeai tout avidemment, n'ayant plus rien avalé depuis deux jours. Puis je lui demandai un pichet de bière et je le bu d'un trait. Une fois rassasié, l'auberggiste me guidea et on monta à l'étage. Il m'ouvrit une chambre et je m'y installa. Peu de temps après je m'endormai ...


+

Citation:
Une fois bien reposé je m'empressai de me laver et de me raser. Puis une fois ça fait je descendis au rez de chaussé pour prendre un déjeuné. Pain et miel au menu.

(Il est des choses qui sont pareil à tout endroit du monde, mais ou suis-je ??? Je dois trouver des bibliothèques !)

Rassasié, je me levais et alla vers l'aubergiste :

"Pardon de moi, mais pourquoi , euh non où je peux trouver pour lire et comprendre où moi je suis ?"

"Lire ??? Vous voulez dire où trouver des renseignements" me demandea l'aubergiste de plus en plus étonné par mon accent et ma façon de parler.

"Voila qui est bien ça. Où"

"Allez aux temples, mais je crains que ceux-ci ne soient fermés pour je ne sais quelle raison ... Mais essayez !" dit l'aubergiste.

"Merci brave personne !"

Sur ce, rassemblants mes maigres affaires je sorti vers les temples, le jour était levé depuis peu.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 00:11 
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Citation:
Le temple était très grand, mais ses portes étaient closes.

(Pourquoi un temple si grand est-il fermé ? Qui honnorent-ils ? )

Un homme s'approchea, encapuchonnée :

"Vous vouliez rentrer dans le temple, vennez-vous prier notre déesse Gaïa ?"

"Euh, je moi pas prier mais lire où je suis !" lui répondis-je naïvement.

"Vous vouliez consulter notre grande bibliothèque ? Désolé vraiment, tout ceci est fermé jusqu'à une date ultérieure !" fis l'homme visiblement dépité.

"Mais quoi donc je dois faire ? Je savoir dois ce que je où !"

"Hein ? Vous êtes à Kendra Kâr, la plus grande ville que Yuimen ai porté, nul ne dépasse sa beauté et sa grandeur ! Vous êtes qui vous, vous êtes bizarre !"

"Moi je suis Lelma Noteema !!! Et moi pas bizarre ! Ici moi pas connaitre cette ville, mais ça pas être bizarre ! Surana bien plus grande et belle !" dis-je un peu irrité.

"Il n'y a aucune cité qui soit plus grande que Kendra Kâr" fis l'homme suspicieux.

Je n'en rajouta pas, un peu perplexe, en voila un qui ne connaissait pas Surana, comment étais-ce possible ! C'est la capitale !!! Et puis Kendra Kâr ? Jamais entendu parler de cette ville, il n'y avait qu'Espers et Tasinar comme grandes villes, tout le reste était tombé aux main des affreux Thyuss. Donc où étais-je ???



Citation:
(((ce post peut vous servir d'exemple pour vos exploration et pour ce que vous pouvez faire comme actions )))

Le quartier était pauvre de toute évidence, j'évitai les tas de détritus dans les rues et progressai toujours plus vers le port.

Au détour d'une rue quelque chose m'agrippa à l'épaule et m'entraînant dans une venelles sombre, un homme d'une quarantaine d'année, tenait une épée courte et arborait un sourire assassin sous sa barbe et ses cheveux hirsutes.

"Donne moi tout ce que tu as sinon je te transperce !" fis t'il très agressif.

"Mais je posséder rien !" fis-je le plus naturellement du monde.

"Ne te fout pas de moi" dit-il en éclatant de colère et me secouant violemment à l'épaule.

Me rappelant des techniques de combats apprises il y a longtemps je pus me dégager non s'en mal et je tirai mon épée près au combat !

Combat libre !


Voleur : Il n'est qu'un voleur minable, mais déjà un danger réel pour Lelma !

Lvl 1:

Force : 5
Endurance : 5
Magie : 0
Agilité : 1

Maîtrise arme : Soldat 20 %
Mains nues : Défonceur 40 %
Armes de jet : Novice 10%
Magie : Nul 0%


Je jaugeai mon adversaire, il n'étais pas bien battit et était petit, je le dépassai d'une bonne tête. Mais son air féroce n'avait rien pour me rassurer. Il lança l'attaque, je para son première coup avec mon bouclier et reculai déjà pour échapper à l'étroitesse de la venelle. Mais mon adversaire ne me laissa pas le temps de me replier, il attaqua de nouveau et frappa à plusieurs reprises sur mon bouclier sans que je puisse riposter. Je cherchai une voie de repli, je n'avai rien à faire d'un combat ! Mais je me retrouvai coincé contre un mur, sans que je puisse aller à gauche ou à droite sans m'exposer à un mauvais coup. C'est alors que je chargea, mettant mon bouclier devant moi je poussai le voleur qui chuta au sol de surprise, mais il m'égratigna le mollet droit (-2pv). Cependant j'étais libre de mes mouvements.
Je courus et boitillant dans la rue déserte, déjà le voleur était sur mes talons. Il m'attrapa et me plaqua au sol :

"Crêve pauvre idiot !" fis t'il brandissant son épée prêt à me la planter dans la gorge.

D'un sursaut je me dégageai et le repoussa sur le coté, il tomba dans la fange. Je me releva, mon bouclier était tombé, je n'avais que mon épée en main. Le voleur se releva furieux et attaqua derechef. Je parai du mieux que je pouvais, mais je n'avai aucunes techniques. Pourtant le voleur ne parvenai pas à me toucher.

"Ton collier, donne-moi ton collier pourceaux !"

Il avait vu mon collier ... Mon phœnix d'or, le cadeau de celle que j'aime, Nayla.

"Non ça jamais, tu ne l'auras pas !" lui rétorquais-je.

Je reculai toujours en parant ces attaques, mais pris dans mon élan je glissa et tomba à la renverse. Un sourire de triomphe illumina le visage de mon adversaire.

"Tu vas crever là et je vais te dépouiller !" lança t'il violemment.

Il attaqua, mais son épée alla à la rencontre du sol, je roulais sur le coté en évitant le coup. Toujours au sol je parviens à lui donner un fort coup d'épée au mollet qui le coupa profondément. Il tomba à terre en criant de douleur, lâchant son épée. Je me releva tranquillement et mit un coup de pied violent dans sa tête.

"Tais-toi vermine !"

La tête heurta le sol et il ne dis plus rien, il était évanoui.

"Moi vais te dépouiller !"


Je fouille le voleur et prend tout ce qui peut m'être utile (yus, items, armes et armures)

Puis je récupère mon bouclier après avoir vérifier l'état de mon mollet je parti vers le port.


Route de Kendra Kâr vers Bouhen :

Citation:
Le début du voyage me sembla morne, je marchais depuis plusieurs heures et je ne me voyais pas progresser. Certes j'allais bien plus vite que les attelages de bœuf mais cette route me semblait si longue.

Je demandais alors mon chemin à une personne sur sa charrette.

"Vous savoir où est Bouhen la ville ? Et dans combien de temps on arrive à ça ?"

Le commerçant répond : "Vous êtes étranger hein ? Et bien oui, cette route mène à Bouhen vous y serez d'ici 4 ou 5 jours !"

"Merci monsieur le commerçant !" lui dis-je.

(4 ou 5 jours !!! Quel long voyage, je pensais la ville plus proche. Ah si j'avais un cheval !)

Je continuais quand même ma progression, le soir venu je me joint à un campement sur la route, une caravane de marchand. Ceci m'offrent un couvert en échange de quoi je garde leur sommeil. Ce que je fis du mieux que je peux. Vers le milieu de la nuit un homme viens me relever et je peux alors m'endormir sur de la paille. Mais ce fut assez court, le matin se leva vite et on repris la route. Je me décida de les accompagner en échange de nourriture et d'eau ... Ce dont j'avais complètement oublier de prendre pour le voyage. La seconde journée fut encore plus morne que la première et le soir venant nous nous rangeâmes sur le bord de la route pour camper. Cette fois-ci je pu dormir le premier, mais je fus réveiller au milieu de la nuit pour mon tour de garde. Mais trop fatigué je m'endormi avant le lever du jour. Les commerçants me réveillèrent en me balançant un seau d'eau glacé sur le corps.

"Ah ça pour manger il mange l'étranger, mais pour faire son travail rien du tout ! Reste dans ton coin, on a pas besoin de gens de ton espèce" dis méchamment un commerçant."

Je fus alors banni de leur groupe. Cependant je continua à les suivre à distance et m'empara d'un sac de nourriture et d'une gourde sur la charrette de queue. Je m'esquivais alors de la route et coupa à travers champs. Je retrouvais un petit chemin qui s'enfonça à travers les bois et les champs. A la tombée de la nuit j'arrivais dans une ferme et sans me faire remarquer je trouvais une grange rempli de foin ou je m'installa, pris mon repas et m'endormi.

Le lendemain je parti alors que le soleil était déjà haut dans le ciel. Vers midi j'arrivais à l'orée du forêt profonde ...


Citation:
Voici un grande forêt qui s'étend à l'horizon devant moi. Le chemin se dirige droit dessus et semble y progresser à l'intérieur. Ne sachant pas vraiment où aller je décide alors de plonger dans cette marée verte. Je progresse assez rapidement, le chemin est bien dégagé, même si apparemment personne n'est passé par là depuis des jours ...

Je progresse sur ce chemin dégagé quand tout à coup une chose attire mon attention, un bout de cape sale et crotté est accroché à une branche d'arbre ...

Soudain trois petits être vert et trapus sortent de sous les arbres.

"Hé toi le grand, ne passe pas par chez nous où alors paye nous !" dis un des petits êtres de façon colérique.

"Ca être chez vous, pardon moi ! Moi vous devoir quoi ?" fis-je sous le choc de l'apparition.

"Donne moi un bras, ou une jambe nous avons faim !" Fis un autre se léchant les babines.

"Ca être fou vous ??? Jamais, voulez votre de l'argent ???" fis très choqué.

"Argent, oui nous en voulons, 5000 or ou la mort" fis le troisième en dansant.

"Moi pas avoir autant !!!" fis-je effrayer !

"Alors tu vas mourir et nous allons bien manger ce soir ! Dansons la ronde de la mort mes frères gnomes !" fis le premier

Et ils sortirent leurs lances de pierre.


Combat libre


Gnomes cannibales

Force : 4
Endurance : 4
Magie : 0
Agilité : 1

Maîtrise arme : Barbare 30 %
Mains nues : Bagarreur 30 %
Armes de jet : Archer 40 %
Magie : Nul 0%


Le combat était imprévu, surtout dans cet environnement et contre des adversaires aussi étranges. Je met mon bouclier devant moi et prend mon épée. Les gnomes attaquent, j'essaye de me mettre derrière un arbre pour éviter leur coup vif de lance qui visent mes jambes non protégée.

Leur attaque coordonnée est très difficile à percer, mais une chose de positive c'est qu'eux non plus ne parviennent pas à rentrer dans ma garde. Je pousse un grand cris et tente d'en assommer un d’un coup de bouclier, ce qui a pour résultat de le déséquilibrer et le faire tomber à terre grognant et fulminant. Un autre jette sa lance qui viens érrafler ma cuisse. Je sens la pierre mordre ma peau et le sang s'égouter peu à peu. La blessure n'est que superficielle heureusement ! (- 2 pv) . Celui là est désarmé, l'autre se relève et un me tiens en respect avec sa lance criant et m'insultant.

Ni une ni deux, je fonce sur celui-ci, le bouclier en avant et éloignant la menace de sa lance d'un coup d'épée du bas vers la droite tout en continuant ma course, le gnome se prend ma main tenant mon épée dans sa gueule. Il tombe la tête en sang, je lui ai apparemment cassé le nez. Un autre attaque rien qu'avec ses mains, cet idiot n'a plus d'armes et ne présente aucun danger pour moi. Je lui donne un coup d'épée qui viens s'enfoncer dans son abdomen dans un craquement. D'un coup de pied je le dégage de ma lame, il tombe dans les feuille morte rallant et agonisant.

Mais celui qui était tombé m'arrive par derrière et m'envois sa lance qui viens se figer dans mon dos, me blessant (- 4 pv) . Je me retourne sous la douleur et d'un coup vif d'épée sépare sa tête immonde de son corps. Je cris de douleur, certes la blessure n'est pas gravissime ne touchant aucun point vitaux mais le sang en coule abondamment.

Le troisième gît encore au sol se tortillant et tenant sa tête entre ses mains, gémissant à n'en plus finir. N'en pouvant plus de douleur je le maîtrise lui plaçant mon pied sur son abdomen et prenant ma lame je lui plante droite dans la poitrine. Il ne cris plus ... Il est mort, je tombe à terre, j'ai mal.

J'essaye de me mettre un tissus pour arrêter l'hémorragie, et quelques minutes plus tard c'est arrêté. La blessure n'est pas impressionnante mais elle risque de s'infecter. Je fais un cataplasme de feuille et de terre du mieux possible et me bande avec un bout de ma chemise déjà en lambeau.

Une fois guéri et ayant bu un peu d'eau je fouille tout les gnomes et les environs prenant tout ce qui est utile (yus, items, armes ... ) et en passant j’achève le gnome qui râle toujours le ventre ouvert sur le sol …

Un fois cela fais je me lève et difficilement je reprend mon chemin …

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 00:22 
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Les bois aux alentours (Bouhen) : rencontre de Yell :

Citation:
Je passait deux jour à me reposer dans les bois et à me soigner du mieux que je pouvais. Une fois rétabli je continua mon chemin. J'entendis des cris et le bruit d'une lutte et j'arrivai à un endroit ou une fille avait une flèche plantée ...

"Hé dame, vous avoir mal ? Oh vous avoir un flèche dans l'épaule ! Vous besoin de soin !"

J'essaye de le relever pour examiner ses bleux et ses plaies. Mais je me rend compte que la blessure à l'épaule est trop importante pour que je puisse la soigner ici.

"Dame, toi pourvoir marcher ? Hé Dame ???"


Yell a écrit:
Je me redresse, tant bien que mal. Drôle de personnage celui-là.

"Je... oui merci... je pense..."

Puis j'essaie de me remettre debout.

(ah, enfin un gentl ! )


Citation:
"Venez Dame, quoi être ton nom ? Moi c'est Lelma ! Lelma Noteema pour ton service !"

Je me laise agripper par cette fille et lentement nous repartons ...

"Toi savoir si une ville est là ???"


Yell a écrit:
Je réussis à me remettre debout.

"Merci Lelma. Mon nom est Yell. Il y a une ville par là. Il n'y a qu'à suivre ce petit sentier."

Je montre un petit chemin naturel qui sort de la clairière et se dirige vers une autre petite clairière d'où part le véritable chemin. Nous partons puis je m'adresse de nouveau à lui. (ralala, toujours aussi curieuse ! )

"Lelma, vous n'êtes pas d'ici vous. D'où venez-vous ?"


Citation:
Nous continuons sur ce sentier?

"D'ou moi venir ? Euh, de Surana" fis-je fièrement.

(((Sans penser bien sûr qu'elle ne peux pas connaitre cette ville qui n'est pas de ce monde )))

"Mais moi perdu, je cherche chemin de moi ... On m'a dit aller à Bouhen pour comprendre ce que je suis !"


Yell a écrit:
Nous prenons le petit sentier puis nous arrivons sur la petite route de Bouhen.
Je regradais mon étrange compatriote.

"De Surana ? Où est-ce ? Quel continent ?"


Citation:
"Euh, je ... vous connaissez pas vous aussi hein ?" fis-je dépité ...

"Pourtant ça être très grand !!! Grande capitale ..."

(personne ne semble connaitre cette ville, et pourtant elle est si majestueuse ! Où suis-je donc perdu ?)

"Oh, la forêt est finie, la ville n'est plus loin, vous pas avoir mal, vous tenir le coup !"


Yell a écrit:
Il est vrai que je devais avoir fière allure, une flèche dans l'épaule, à moitier avachie sur un étranger...

"Non, je, je tiendrais... Mais, de quel continent venez-vous ? Et, ... quelle est votre ... votre vrai langue ?"


Citation:
J'avançai du mieux que je pouvais en évitant d'aller trop vite et de lui faire mal.

"Je venir d'Asfhlon, ma langue de chez moi est le Génorkhean, j'ai appris depuis un peu du temps celle d'ici ... Un peu de différence avec chez moi ... Mais je pense pas que ça vous dise grand chose ... A mon grand désespoir j'être étranger sur ces terres !"


Yell a écrit:
Nous marchions plus rapidemment, les portes de Bouhen étant en vue.

"Je, je ne connais pas... Mais, vous devez bien avoir une famille ?"


Citation:
"J'ai eu ... Famille, enfin c'est compliqué ... "

Voici enfin la ville, je ne pouvais pas répondre à sa question, je ne savais pas quoi y répondre en fait ... Je ne savais même plus qui j'étais !

Nous rentrons en ville.

"Où aller, vous connaitre ici ?"


Citation:
J'entre à la taverne, la femme agrippé à mon bras.

"Place, une femme blessée, aller chercher de quoi la soigner !" fis-je autoritaire

"Et surtout un médecin !"


Taverne du chat enroué:

Citation:
Lorsque le médecin est venue soigner la jeune femme je me suis écarté et ne voulant pas être mélé aux discussions des gens je m'assois à une table vide, commandant un repas copieux fais de tranche de pain et de charcuteries, arrosé de vin. Le méddecin s'occupant de la jeune femme.

Mes blessures me fesant encore mal et je profitais que le médecin ait fini avec la jeune femme pour qu'il m'examine :

"Oh mais, qu'avez vous fais ??? Ceci va s'infecter, il faut nettoyer et bander cette zone !" me dis-t'il interloqué à la vue de mes tissus sale servant de bandage."

Le médecin alors me soigna et me conseilla le repos. Ce que je fis immédiatement. J'allai commander une chambre quant un homme vint m'aborder. Un homme de taille moyenne, les cheveux noir et irsute, avec une barde d'une semaine.

Il me dit en huchotant : "Ainsi c'est toi l'étranger ? Viens au manoir des Kaneda demain soir à la tombé de la nuit, pas avant. Tappe 3 coups rapide, puis une pause de 10 seconde puis 2 coups rapide sur la porte, on t'ouvrira ..." Et l'homme pati comme il était venu, je ne put pas l'attrapper pour lui poser des questions.

Hébété je n'en cherchai pas plus, je montai à l'étage, trouvai ma chambre, tombai comme une masse sur mon lit et m'endormi aussitôt.


Citation:
Après une bonne nuit de sommeil je me réveillai un peu pale et souffrant. Mais mes blessures semblaient en bonne voie de cicatrisation et la douleur s'estompai peu à peu. Rassemblant mes affaires je descendis vers le rez-de-chaussée et m'attablai en commandant boissons et repas chaud.

L'aubergiste me servit et je m'employai à manger perdu dans mes pensées ... Ce soir je devais aller voir ce bâtiment et ces gens ... Dans ce manoir, qu'il y a t'il de si important ??

Une fois fini je me levai et payai l'aubergiste, puis je remontai vers ma chambre ou avec un broc d'eau je me fis une toilette sommaire en me rasant avec la lame de l'auberge laissé exprès là.

(Cet hôtel est pas mal, ils respectent les règles de l'hospitalité ici !)

Enfin une fois fini je sortis dans la ville ...



Rues de Bouhen :

Citation:
(Allons voir cette ville de plus près)

Les rues sont étroites, les gens se bousculent, et raser les murs est une chose à apprendre vite si on veut pouvoir passer à coté des charettes. La population est méfiante et chacun s'empresse vite de faire ses affaires et de rentrer à l'abris. Je ne tarde pas, je repère vite le manoir des Kaneda situé en plein coeur de la ville sur une place.

(La tombé de la nuit, il faut que j'attende jusque là, que faire en attendant ?)

Par curiosité je me dirige vers les remparts ...


Les remparts de Bouhen :

Citation:
Les remparts de la ville, voila une bien belle protection, mais quel est leur ennemi ???

Je marchai sur le chemin de ronde, le regard perdu vers la mer. La mer, si bleu et ce ciel si pur. Les mouettes entonnaient leur chant strident et au loin des voiles se dessinaient sur les flots. La mer venait mourir au pied de la forteresse sur des rochers taillant et aiguisé.

(Belle construction, la forteresse est la continuité de ces rochers !)

Deux soldats se reposaient adoser contre la paroi d'une des tours de guets.

"Tiens, regarde-le lui, on dirait pas quelqu'un qu'on connait ???" dis l'un des gardes me dévisageant vers son compagnon.

"Hé mais oui, il ressemble au général, quel est son nom déjà ?" fis l'autre

"Hum, je ne sais plus, tout le monde l'appelle le génral, mais c'est troublant ! Hé toi !" fit-il en m'interpellant.

"Oui, quoi vouloir ??? Rien fait de mal !" fis je interloqué

"Non bien sûr, je me demandé, tu connais le général ? Je veux dire tu es de sa famille ???"

"Euh, non, moi pas de famille, je suis ... étranger" dis-je humblement.

"Ah non, ç'a pas l'air Kaeden, ce gars là n'est pas d'ici !"

"Hum t'as raison Mirel, mais cet accent ... On dirait, hum, oui on dirait que le général avait le même quand il est arrivé ici ... " fit Kaeden plongé dans ses pensées.

"Probable, d'ou viens tu étranger ?" demanda Mirel.

"Euh, de Surana, mais vous pas connaitre ça être trop loin !"

"En effet, je ne connais pas, bon tant pis, aurevoir !"

Je m'en allais de l'autre coté de eux, ne sachant que trop penser de cette rencontre ...

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 00:51 
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Citation:
J'arrivai devant le fameux manoir, endroit de mon rendez-vous.

Je tocquais 3 fois, fit une pause, puis 2 fois de plus.

Un garde alors ouvre la porte, me fait rentrer puis derrière moi referme rapidement la porte.

"Nous vous attendions Lelma ! Monsieur Kaneda vous attend dans la bibliothèque !"

Nous rentrons alors dans un grand salon faiblement éclairé, une grande table trone au centre entourée d'une vingtaine de chaises, puis nous nous dirigeons à gauche, vers une petite porte. Le garde pousse la porte et nous rentrons dans une grande bibliothèque, des rangées d'étagères se dressent chargées de lourds livres.

"Monsieur Kaneda est à l'étage."

En effet, un petit escalier étroit partait et rejoignez l'étage supérieur, en mezzanine, lui aussi chargé de rangées d'étagères et de livres.

Monsieur Kaneda m'attendait dans un fauteuil, un autre lui fesait fasse. Il était dans un nuage de fumée. C'est un vieil homme décrépi, le crâne à moitié dégarni, le reste couvert de fin cheveux blancs mi long. Une vieille barbe entourait son visage maigre et ridé.

"Merci Thier, tu peux disposer" fit monsieur Kaneda d'une voix fatigué.

"Ainsi te voila Lelma ! Bien le bonsoir à toi, tu es venu chercher des réponses ?"

"Oui monsieur Kaneda je ... " Fis je

"N'en dis pas plus, je connais ton histoire. En effet, tu as bien changé de monde, les choses sont telles que tu le vois, c'est réel ! Personnellement je ne sais pas par quel mystére tu as pu faire ça ! Mais certain de ce monde le peuvent, tu n'es pas le seul ! Certain pourrait même te renvoyer chez toi ... Blablabla"

La discussion se poursuit une bonne partie de la nuit, et tout ce que je découvrai m'emplissait autant d'effrois que d'espoir.

" ... Voila Lelma les interrogations que tu avaient sont surement en train de se demander si tout ce que je t'ai dis est vrai ! Mais c'est le cas ! Autre chose, si tu es là, ce n'est pas par hasard, tu auras un rôle à jouer dans ce monde, soit en convaincu !"

Je restai hébété par les révélations.

"Autre chose, tu as pu constater que bon nombre de temples sont fermés dans le royaume ... On dit qu'une menace sombre rode dans l'ombre et profanerai ces temples en volant leur richesse et leur sagesse. Ces richesses et sagesses sont uniques et ne doivent pas être prise, c'est pourquoi les temples sont fermés. Mais nous ne savons pas comment lutter contre cette menace, personne ne le sait ... Personne sauf une personne ! Lelma, es-tu prêt à voyager ?"

"Oui, oui bien sûr si je peux aider !"

"Alors va à Oranan, cette personne est une liseuse des rêves, elle te diras ton avenir et la façon d'arranger ces choses ! Tu dois partir sur le champs, tu n'as plus rien à faire à Bouhen ! Merci de ta viste, on se reverra un jour !"

Je prend alors congé de Mr Kaneda en le remerciant chaleureusement puis je sors en ville.

(Il me faut partir pour Oranan, allons-y !)


Route de Bouhen vers Oranan :

Citation:
Je sortis alors de Bouhen bien décidé à rejoindre Oranan au plus vite et contacter cette 'Liseuse de rêves' afin de connaitre mon avenir et arranger les choses qui perturbent les villes que j'ai traverser, que ce soit Kendra Kâr ou Bouhen les temples sont fermés ...

Le soir avait fait place à la nuit, et au porte de la ville, perdu dans mes pensées je me trouvé un peu bête. Je reportai alors mon voyage pour le lendemain et alla dans l'auberge de la ville.

Finalement, de bon matin me voila sur la route. Toutefois je reste fatigué de la nuit passée, mais au moins je suis parti avec des victuailles cette fois-ci !

La route pavée va vers le nord, mais rapidement un fleuve me barre la route, heureusement un grand pont de pierre l'enjambe.

Mais ce pont est la frontière et je dois me tenir tranquille si je veux passer dans le royaume voisin.

"Halte" me dit un garde Ynorien.

"Vous allez dans notre république ? Qu'allez-vous y faire ?" me dit-il méfiant.

"Je aller voir la Liseuse des rêves d'Oranan" fit je innocemment.

"La ... euh, bien bien, si vous le dites. Vous n'avez rien à déclarer ?" demanda le garde surpris.

"Une lame, des chaînes et bouclier" leur dis je montrant les objets.

"Oh, rien de bien extraordinaire grand guerrier" se moquèrent gentiellement les gardes.

Un garde kendran intervient.

"Il n'a pas l'air bien méchant, vous les laissez passer les gars ?" dit il.

"Bien sûr, mais fait attentions aux orques et au gobelins mon gars, la république regorge de cette racaille !" dit le garde Ynorien.

"Merci, je passe maintenant" leur dis-je

Et je traversa le pont et me retrouva en république Ynorienne.

La route devenait terre parfois, ou alors les pavés étaient si mal entretenu qu'il devenait pénible de marcher dessus. Les chariots avaient fait des ravines boueuses et cabossé toute la route.

Je m'éloigna alors de la route, me dirigeant vers les montagnes, je croisait peu de monde, quelques petites fermes dont une ou je passa la nuit, le fermier m'installant dans sa grange après un repas.

(gentil les gens du pays ! )

Au petit matin je retrouvait le fermier en train de traire ses trois vaches. Je le salua et le remercia une dernière fois puis je continua ma route vers les montagnes.

(Mais où va tu, el chemin n'est pas là !)

Pourtant mes pas me conduisaient dans ce lieu. Bientôt je fut en vu d'une forêt !


Forêt des Faeras :

Citation:
Ce que je faisais dans cette forêt ? Je n'en sais rien, j'ai été comme attiré vers ses sombres bois.

Je rentre dans la forêt, bien décidé à la traverser, je ne me pensais pas perdu, pas encore ... Mais force et de constater qu'au bout de quelques heures j'étais complètement perdu !

Le jour avait déjà du mal à percer la cime des arbres, mais alors que la nuit tombait déjà, la lumière s'étiola puis disparut.

Plongé dans le noir le plus total je m'allongea, me mit en boule contre un arbre et essaya de dormir. Ce dont j'arriva bien des heures plus tard, trop concentrer sur les bruits de la forêt pour me rendre compte que mes yeux se fermaient.

Je me réveillait en sursaut, des bruits non loin de là, des gens parlaient dans un langage bizarre et nasillard. Je rassemble mes affaire et le plus prudemment possible je vais voir la source du bruit.

Là, au bord d'une source une trentaine de créatures verdâtres, de pas plus de 1m50 de haut, aux formes humanoïdes mais à l'horrible tête parlaient entre eux.

C'est alors que je la vie, cette boule d'énergie prisonnière d'une sorte de prison miniature. Cette chose leur parlait :

"Stupides gobelins, je ne dirais rien, à quoi bon m'avoir faite prisonnière ?" fit la chose.

"Notre chef Ramgor veut des bestioles dans ton genre, il dit que tu peux sentir des portes vers les autres mondes et il veut bâtir un empire sur un autre monde !"

"Comme je dit stupide gobelins ! Comment veux tu que moi seule puisse sentir ça ?"

"Justement tu ne sera plus seule, t'es bien la première qu'on a attrapé, mais bientôt on aura toute les Faera de cette foret et on sera les maîtres !" fanfaronna le gobelin.

"Tu peux rêve gros tas vert" lui lança la Faera.

Et la elle poussa le cri le plus strident qu'il m'eut été donné d'entendre. Je bouchai alors mes oreilles du mieux possible, mais le bruit était dans ma tête, terrible, lancinant, blessant.

Mais soudain tout fut blanc, le silence, puis quelques mots dans ma tête : "Lelma ... Aide-moi ! Je t'en pris viens me délivrer !"

Le groupes des gobelins étaient tous en train de se prendre la tête entre leur main, à se taper contre les arbres, certains étaient en sang, blessé par leur propre folie, voulant faire cesser le bruit infernal !

Car le bruit se poursuivait toujours pour eux alors qu'un silence absolu régnait pour moi !

"Lelma, il est temps, je ne tiendrai pas éternellement, viens et brise les barreaux de ma cage" fit une voix dans ma tête.

N'écoutant que mon courage, l'épée à la main, le bouclier sur mon bras je m'avance à découvert et me dirige vers la cage.

"Mettre toi à l'abris, je vais briser ces barreaux bois !" lui criai-je.

Et d'un coup violent et puisant je fit voler en éclats les fins barreaux de bois de la cage, la Faera se libéra.

Je lui dit : "Viens abris, pas rester là quand eux revenir esprit !" en insistant.

Nous partîmes alors nous mettre à couvert. j'ai couru, couru pour perdre leur traces, puis complètement essoufflé je me laissai tomber dans un tas de feuilles mortes, le dos posé contre de vieux rochers rongé par des mousses.

"Lelma, tu es courageux, ce n'est pas pour rien que je t'ai choisi depuis hier !" fit-elle

Sous mes yeux ébahi la boule d'énergie se transfomat en un petit oiseau de feu.

"C'est ainsi que tu veux me voir ? Oh tu sais je peux prendre toute les formes de ton imagination ! C'est toi qui décide de ce que je fait Lelma !" dit elle ravie.

"Mais quoi tu être ??? Moi vouloir dire ce que t'es ?" lui demandais-je complètement perdu.

"Mais arrête avec cet accent ridicule et apprend un peu le langage d'ici !" dit elle en se moquant.

"Et puis on va arranger ça !" dit elle en s'approchant.

Comment expliquer qu'un oiseau, pas plus gros que mes deux poings réuni, tout en feu et lumière, qui parle et raisonne, ai autant d'attractivité ? J'étais comme hypnotisé par sa beauté, sa grâce, son intelligence. Elle me touchant, et tout mon corps fut pris d'une douce chaleur, mes pensées défilèrent à une allure folle puis tout fut blanc. Je m'éveilla peu de temps plus tard.

"Hé bien, on dirait que ça t'as fait un choc que je te touche" dit elle moqueuse.

Elle avait pris l'apparence d'un petit être humanoïde, très petite, très gracile, flottant au dessus de moi, toujours avec cette couleur de feu et de lumière.

"Mais que m'as tu fait, ne m'as tu pas ensorcelé ? Qu'est tu ? Comment tu connais mon nom ?" lui demandais-je.

Elle se mit à rire d'un rire doux et chaleureux. Chose étrange sa voix était 'normale' alors qu'a cause de sa taille elle ne devrai être qu'un pépiement d'oiseau.

"Ne vois-tu pas la différence ? Je t'ai appris les langues de ce monde, désormais tu connais tout ce qui se parle sur Yuimen ! Impressionnant n'est ce pas Lelma Noteema de Surana ?" fit elle fière d'elle.

"Mais qu'est tu, comment me connais-tu ?" lui demandais-je émerveillé.

"Je suis une Faera, on peut dire être fée, je me nomme ... Et bien je ne sais pas comment je me nomme, je te charge de me donner un nom !" dit la Faera mélancoliquement.

"Je ... Pourquoi un air si triste ? Tu veux un nom, et bien je vais t'en donner, désormais tu t'appelleras ... Aakia ! Oui, c'est un bon nom ! Chez moi Aakia étaient une histoire raconté aux enfants sur une créatures lumineuse peuplant les forêts." lui racontai-je plein de rêves et d'espoir.

"Aakia, quel nom magnifique, oh Lelma c'est merveilleux, j'ai un nom !!!" fit elle plein de joie, dansant et volant autour de moi.

"Lelma, il est temps que je te racontes pourquoi je connais ton nom ... C'est moi qui t'ai attiré ici, ça fait deux jours que je suis prisonnière de ces gobelins. Et mon esprit est allé chercher un aventurier capable de m'aider, et j'ai capter ton esprit ! Facile car ton esprit se démarque largement de ceux des autres de Yuimen car tout simplement tu ne viens pas de Yuimen, ça je le sais. Il y en avait un autre, mais trop loin dans les montagnes pour que je l'attire à temps ... " dit elle sérieusement, s'arrêtant de voler partout et se positionnant à deux mètres de mon visage.

Elle repris après quelques secondes de pause, j'écoutai sans perdre un seul mot :

"En fait un de leur Shaman m'a attrapée par ruse, il a invoqué un leurre, une fausse Faera, et moi je suis allé la voir, comme nous faisons toutes et puis les gobelins ont enclenché le piège et la cage c'est refermée sur moi. Je me suis sentie humiliée d'abord, je n'avais rien vu, ces idiots m'avaient piégé. Et ils n'avaient rien laissé au hasard car la cage étaient enchanté, je ne pouvait passer à travers le bois ! Les gobelins ont désormais des mages puissants, les temps changent bizarrement !" fit-elle.

"Mais comment tu me connais ?" lui demandais-je innocemment.

"Nous les Faera sommes des êtres à part, nous sentons, nous voyons les gens, leurs pensées ... Mais pose moi une question et je ne pourrai te répondre, car je n'ai la réponse que sur ce que je suis pas sur ce que vous êtes ... C'est difficile à expliquer, mais toi Lelma tu es spécial, ton esprit vibre différemment des autres car tu viens d'Asflhon, ce monde je le connais aussi bien que Yuimen. Vois-tu je te connais car je vois ton esprit, je sais qui tu es. je vois que tu es perdu, que tu souffres 'être aussi seul et perdu. Mais tu ne dois pas car tu n'es pas seul. Non Lelma, tu n'es pas le seul d'Asflhon sur Yuimen !" dit elle.

"Mais qui est-ce ? Nayla ? Naren ? Qui ????" lui dis-je avec force et espoir.

"Je t'ai dit que je ne répondrai pas aux questions, car je ne connais pas la réponse, je sens juste la vibration ... " dit elle , devant mon air dépité elle rajoute pleine de compassion : "Je suis désolé Lelma, mais un jour tu le sauras !"

"J'espère, oui j'espère revoir les êtres qui me sont cher !" fit je, touchant dans ma poche le collier du phoenix ...

"Ce collier te rappelle des choses non ? Tu sais qu'il est très spécial ?" dit elle pleine de curiosité.

"Il est spécial à mon coeur car je sens qu'il appartenait à Nayla que j'aime de tout mon coeur." lui dis-je un peu abattu.

"Pas seulement, non pas seulement ! Lelma, quand tu es arrivé ici tu été nu n'est ce pas ?" demanda t'elle.

Je rougis : "Euh pourquoi une telle question, euh, oui, les bûcherons m'ont trouvé nu, mais avec ce collier que je serai fort dans ma main."

"Et ce n'est pas normal ! Je m'explique, tu es passé par un fluide spatial reliant Asflhon à Yuimen, en passant tu as perdu tout ce que tu portait sur toi, toute tes affaires se sont volatilisées, et c'est normal, car seul le corps habité d'une âme peut passer par cette porte. Mais ce qui ne l'ai pas c'est que tu ai encore ce collier, il est donc très spécial ! j'aimerai beaucoup que tu me le montre" dit-elle.

Je le sorti et lui montra.

"Quel travail somptueux, quelle finesse, quelle pureté, aucun doute la dessus c'est une clé !" dit Aakia malicieuse.

"Une clé ? mais comment ça se peur, un objet comme ça n'a pas la forme d'une clé !" lui dis (Bizarre elle débloque !!! )

"Oui, une clé spéciale, qui porte tant de secret, tant de mystère ! Cette clé est vivante et elle est à toi, ne la perd jamais car elle a le destin de tout un monde en elle !" dis t'elle impressionné.

(Si un être de sa capacité est impressionné alors ce collier est bien plus important que j'avais imaginé !)

"Nous devons continuer Lelma, tu as un rendez-vous à Oranan, allez, nous partons !" dis t'elle, coupant court à mes réflexions et aux autres questions que je pensais poser.

Je me relevai, et m'apprêtai à reprendre la route quand ils arrivèrent :

"Alors mon petit oiseau on est sorti de sa cage" lança un des gobelin

Ils étaient 3, sans doute les plus rapides, d'autres pourraient arriver à tout moment.

(Ho c'est mal barré là !)

"Lelma, je crois qu'on a un problème là !" dit elle inquiète.

"Pas de panique" lui dis je sortant mon épée et mettant mon bouclier.

"Car je sais me battre, alors mes petits gobelins on se prend à de petites Faera sans défense ?"

Le combat était inévitable ...


Citation:
"Que veux tu toi humain, files avant que l'on te manges" lança un gobelin.

"Pauvres créatures, c'est à vous de fuir" leur répondis-je plein de fureur.

Les gobelins chargèrent tous en même temps, la Faera au moment du choc me dit dans la tête : (ferme les yeux) . Je m'excuta, une lumière vive empli la forêt aveuglant les gobelins et évitant le choc. (C'est tout ce que je peux faire, à toi maintenant Lelma !)

J'ouvris les yeux, les gobelins étaient autour de moi se frottant les yeux. Malgré mon avantage, mon éducation m'interdisait de les achever aussi lachement, mais je n'eus pas à attendre, un gobelin déjà rétabli fonça sur moi, je pu parer son coup d'épée à l'aide de mon bouclier. Le coup n'étai pas puissant et mes appuis étaient stable, je pu répliquer au coup en labourant le torse nu de ce gobelin qui n'avait pu se retirer de mon périmètre à temps. Le sang perla de sa blessure, il poussa un petit cri plaintif. Je le chargai, mon bouclier en avant et le percurtai violemment, il tomba au sol, sonné.

Mais je n'avais pas vu un autre gobelin fourbe qui s'était glissé derrière moi et m'enfonça son couteau dans mon ventre, heureusement le couteau émoussé ne fit qu'une entaille peu profonde, malgré tout le sang coula. (je perd 3 pv) Sans m'émouvoir de cette blessure, je me retourna rapidement et en prennant de cours le gobelin je le décapitai. Sa tête tomba alors dans les feuilles mélangeant à la terre son sang noir. ( - 1 gobelin)

"Pauvre humain fou, tu ne sortira pas vivant de cette forêt !" me dit très en colère le dernier gobelin encore entier. Il sorti lors une petit corne et y souffla dedans, un bruit aigu et strident s'en échappa.

(Oh non, il appelle de l'aide, bientôt cet endroit grouillera de gobelins ! Fuit Lelma !) me dit en pensée la Faera.

Je ma lança à la rencontre de ce gobelin lui donna un coup de poing puis un coup de bouclier pour le faire taire. Assomé il tomba à terre ou je lui planta mon épée à travers le corps (- 1 gobelin).

Je fouilla rapidemment les 3 gobelins et tua au passage celui qui respirait encore, je pris l'argent, les armes et les items qui pouvait me servir puis me mit à courir guidé par Aakia, ma Faera ...


Citation:
Je courais, eperdu dans ces bois, guidé par l'étrange Aakia.

"Cours, certains sont à ta poursuite, s'ils nous retrouvent nous n'aurons pas la force de nous battre" me dit-elle par pensée conciente de mes blessures.

Pourtant malgré mes blessures qui, sans être grâve, m'avaient affaibli, je parcourais sans difficultés les espaces boisés de cette sombre densité verte.

Le sang perlait de ma blessure au ventre, et je m'arrêta afin de me soigner grace à des feuilles et des mousses.

"Tu vas bien Lelma ? Comment tu te soigne ? Ces feuilles sont mortes elle ne repousseront pas" dit naïvement la Faera.
"Je connais assez bien les plantes pour savoir leur propriétés, celle-ci arrête les hémoragies, alors que ces mousses combattent les infections, et cette dernière varièté de feuille est excellente pour la cicatrisation." Lui répondis-je calmement occupé à ma tâche.

Puis un peu inquiet je lui demande : "Pas de ces créatures sur nos traces ?"

"Ils sont loin, mais trouveront ta trace bientôt, il ne faut pas tarder."

Je m'activa et enfin soigné je reparti d'un bon pas et enfin nous arrivames à l'orée de la forêt, devant ous s'étendait des plaines herbues, quelques fermes à l'horizon.

"Oranan c'est par là" me dit la Faera.


Le village en cendres :

Citation:
La distance parcouru était grande, et j'arrivais en fin d'après-midi aux abords de ce village, ce que j'y vis alors me glaça le sang.

Le village était en ruine, noir, brûlé, complètement ravagé. Des corps calcinés plus ou moins gisent partout, des hommes, des femmes, même des enfants ! Il y a d'autres cadavres : des créatures de bonne taille, répugnante et musclé. Et des cadavres d'animaux, cochons, vaches sont là, criblés de flèches, parfois calcinés. l'odeur de chair brûlée est terrible !

Je suis choqué par ces images, ce spectacle me rapelle que trop bien la souffrance de mon peuple ! Ces maudits Thyus ravageant mon royaume, pillant et brûlant les villages. Ce peuple cruel qui détrusait mon royaume était-il responsable de cette tragédie.

"Impossible" me répondit en pensée Aakia "Ceux là sont des Orques d'Omyre, fais attention ils sont encore là-bas dans l'autre bout du village !"

En effet à peine cette pensée s'envolait dans mon esprit que des cris retentirent de l'autre coté du village. Je m'y rendit prudemment, et prudemment, derrière des ruines encore chaudes j'observais la scéne : là des monstres échainaient des humains, hommes, femmes et enfants en ligne.

"Ils sont prêt à partir, ils serviront d'esclaves, ils n'ont pas de chances" me fit en pensée Aakia.

Soudain d'une grange les cris d'une enfant.

"On en a un autre" beugla un orque.

(((Lelma comprend parfaitement l’Orque grâce à sa Faera)))

Il amène une petite fille affolée pour l'enchainer. Mais la petite fille parviens pourtant à se dégager et cours vers moi ! Je suis très surpris, je me pensais pourtant invisible à leurs yeux ! Je me lève précipitemment par reflexe pour accueillir la petite. les orques me repèrent leur chef leur crie ! « Espiiiiiiiioooooon , tirez ! Tuez-le, vite !!! » , les flèches pleuvent, la petite peut être touchée d’un moment à un autre, portant je saute de ma cachette, la récupère sous le bras et cours à couvert, miraculeusement sans nous faire toucher, pourtant les flèches sifflent et s’abattent en nombre autour de nous. Le chef vocifère les ordres et insultes ses soldats. Je ne connaîs pas de répit et demande à Aakia de m’aider pour s’échapper de ce piège mortel, Aakia me dis qu’il y a une monture en vie dans les granges là bas, les orques n’y ont pas encore mis le feu.

Je cours vers les granges, guidé par la Faera. Des orques sont aussi là, torche à la main, brûlant tout, les granges commencent à prendre feu, à l’intérieur un cheval hennit de folie. Les orques me voient passer avec l’enfant sous le bras et une créature lumineuse les précédant et sont très surpris, je m’engouffre dans la grange en feu et trouve l’animal apeuré, je coupe ses liens et tant bien que mal je parviens à le monter sans équipement, mettant l’enfant devant moi. Le cheval part comme une trombe en bousculant les orques qui entrait à ma poursuite et traverse le village en feu en trombe, poursuivis d’orques, les flèches pleuvent autour soudain une atteint le cheval à la croupe mais malgré cela l’animal continu sa route affolé par la fumée, les cris de l’enfant criant de rester pour sauver tout le monde et le feu.



Le guérisseur - Oranan :

Citation:
Une fois rentré dans la ville je me dirigeais vers un guérisseur, je demandais à la population de m'indiquer au plus vite un médecin, ils voyaient que c'était grave, sur mon dos la petite était plongé dans un sommeil lourd et sans rêves, elle était si chaude, la fièvre la rongeait.

J'arrive après quelques minutes de marche devant un bâtiment, la porte était fermée je tambourine dessus à l'aide du manche de mon épée.

"Hola médecin, c'est une urgence, ouvrez je vous en pris !!!" Criais-je dans la rue.

La lourde porte de bois s'ouvrit en grinçant, un homme à la coiffe étrange et à la barbe tressée m'accueillit. Il était vieux mais il se tenait droit et fier et me lança d'une voie forte et grave :

"Entre donc mon jeune ami, je m'occupe de toi, qu'en est-il ?"

Je lui montra la petite et la déposa sur un lit sommaire dans une pièce sombre éclairé par la seule lueur d'une bougie.

"Hum, elle semble bien malade, que c'est-il passé ? Ce n'est visiblement ni ta soeur ni ta fille, où l'as-tu trouvée ?" Me demanda t'il.

"Je l'ai trouvée dans une village, il a été ravagé par les orques et je l'ai sauvée de leur emprise, le reste du village a été soit massacré soit réduit en esclavage ... je dois en avertir les autorité." dis-je rapidement.

"Tu trouveras les autorité non loin d'ici dans le grand bâtiment, tu peux pas te tromper. Si ton affaire est vraie alors il nous faut agir au plus vite pour tenter de sauver ceux qui ont été enlevé." dit le guérisseur plein de sagesse.

"Mais la petite, je dois veiller sur elle !" Dis-je préoccupé.

"N'ai crainte, elle sera sur pied dès demain, j'ai quelques potions secrète qui enlève le poison." dit-il

"Le poison ?" dis-je étonné.

"Oui, elle a été touchée apparemment par une émanation toxique, mais ça ressemble aussi à une sorte de magie noire, une malédiction. Pour peu que les orques pour se venger de l'avoir perdue lui ai lancé ça ..." dit-il visiblement soucieux.

"Mais vous pourrez la guérir ??? Elle va aller mieux ???" fis-je affolé.

"Bien entendu, mes potions soignent tout ce qui existe comme poisons et malédiction parmi le vaste monde, tu ne dois pas t'inquiéter, tu dois par contre penser à ta mission !"

"A ma mission ?" demandais-je ne sachant de quoi il voulait parler.

"Oui, ta mission est de prévenir les autorité de cette attaque, ainsi j'espère ils lanceront des cavaliers contre cette troupe qui sans aucun doute rejoint à l'heure actuelle Omyre ... " dis le guérisseur.

Aakia se manifesta dans ma tête (Lelma, il semble voir ce qu'il dit, c'est très étrange, cet homme à de sacré pouvoir !)

"Qu'avez-vous dit ?" me demanda l'homme en me regardant dans les yeux.

"Moi, rien rien, je n'ai pas ouvert la bouche !" fis-je interloqué.

"Allez vite au conseil de la république des conseillers seront se charger de l'affaire."

Il me regardait pour mieux me jauger puis me gratifia d'un sourire et s'occupa de la petite. Je sortis alors dans la rue pour chercher ce fameux conseil.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:08 
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Le bâtiment ne fut pas dur à trouver, il était à deux pas de chez le Guérisseur. J’informai les gardes de mon intention de rentrer rencontrer des conseillers. Ils me toisent mais me laissent passer tout en temps me désarmant :

"Tu retrouveras ton attirail en sortant." dit l'un d'eux.

Nullement gêné je pénétrai alors dans une grande pièce après avoir gravi des escaliers. Quelques personnes étaient là, mais les conseillers étaient aisément reconnaissables dans leur habit officiel. Allant vers l'un d'eux je le pris à part et lui fait part de la terrible affaire :

"Monseigneur, je suis un voyageur venu de Kendra Kâr, sur mon chemin je suis passé par un village au delà du lac et proche des montagnes. Là-bas tout est désolation, les orques ont attaqués ..." lui dis-je en murmurant.

Je fus alors coupé :

"Les orques ???" dit-il dans un cri.

"Racontez-moi en plus mon jeune ami !" dit-il reprenant son calme.

"Oui, ces orques ont attaqués ce village, ils ont tout brûlés et tués les résistants, le reste des personnes ont été enlevé, une personne m'a dit qu'ils allaient vers Omyre ? Qu'est-ce ?" lui demandais-je.

"Vous avez là une terrible histoire, Omyre est le pire endroit pour les nôtres, qui est-ce donc qui vous a dit ça ?" fit-il la mine morose.

"Une famille au bord du lac, les choses sont connu pour eux ... Mais faite quelque chose, je vous en pris, on peut encore sauver ces gens je ne me trompe pas ???" dis-je suppliant.

L'homme réfléchit et annonça d'une voie forte : "Conseillers de l'Ynorie, réunion extraordinaire sur un fait des plus grave, prenez vos poste immédiatement !"

Les hommes (8) et les femmes (6) prirent place sur leur chaises face à moi ... 5 fauteuils étaient pourtant vide …

"Exposez jeune homme ce qu'il c'est passé." demanda le conseiller à qui j'avais fait la confidence.

Un peu impressionné par tout ces regards inquisiteurs je me lançais alors dans un discours entrecoupé de bégaiements et d'hésitations. Heureusement Aakia m'aidait, sa présence dans ma tête me permettait de savoir quoi dire pour faire porter au mieux mon message :

"Cher Conseillers de la République d'Ynorie, je suis ici venu en temps que témoin d'un fait des plus grave survenu dans un de vos villages. Je ne suis qu'un voyageur qui marchait paisiblement pour rejoindre la cité d'Oranan, hors lors de ce voyage j'ai aperçu dans le ciel une fumée noire, source de mort. je me suis approché et ce que j'ai vu m'a totalement bouleversé. C'était un village, tout brûlé, des centaines d'orques avaient amassé toute la population et des cadavres gisait au sol, peut être cinquante, voir plus ! Les habitants étaient enchaînés, ils hurlaient de peur, le visage noir de suie, mouillé par des larmes de terreur. C'est alors qu'une petite fille s'échappa de leur emprise et que j'ai pu la récupérer, alors j'ai foncé droit vers Oranan avec elle pour vous prévenir ! Je vous en pris, faite quelque chose, je sais qu'ils iront à Omyre, je sais qu'ils seront esclave, je sais aussi que vous pouvez encore récupérer la population en barrant la route de l'Omyry aux orques !"

Un des conseillers m'arrêta :

"Vous semblez savoir bien des choses, qui vous l'a enseigné ?"

(Ne dit pas que c'est moi ! M’ordonna Aakia)

"Des hommes près du lac que j'atteignis le soir de cette terrible journée."

"Des pêcheurs ? Il ne faut pas écouter les pêcheurs" ajouta un autre.

Une femme répliqua : "Terrible histoire, mais rien ne nous prouve que vous ne l'avez pas inventé de toute pièce afin d'en récolter je ne sais quelle récompense !"

J'était éberlué, qu'est-ce qu'elle voulais dire ?

"Pire encore, ça peut être une embuscade pour notre armée, ce coquin nous amènerait à la mort" fulmina un autre.

"S'il vous plait reprenez votre calme, mon jeune ami, crois-tu à tout tes mensonges ? Les villages dans cette région n'intéressent pas les orques, et les guetteurs auraient déjà vu des mouvement de troupes !" dit celui à qui j'avais fait par au début.

"Faut-il se fier à un voyageur, à un étranger ?" ironisa une femme.

"On connait les stratagème des vagabond de passage, toujours bon à mentir et à raconter n'importe quoi pour quelques pièces d'or de récompense, MAIS IL N'EN AI RIEN" lança l'homme en colère.

J'étais choqué de la réaction je ne comprenais plus rien ...

Je repris d'une petite voie :

"Mais ... Tout ce que je vous dis est vrai, je vous l'assure ... "

"SILENCE ! Faites-le sortir il ne nous a que trop importuné." Lança celui qui semblait être leur chef.

Alors que des gardes accourraient pour me jeter dehors se passa une chose bien curieuse ... Seyra suivit pas le guérisseur étaient entré, Seyra marchait mal mais tous furent surpris de voir cet enfant.

"Conseillers, qu'attendez-vous ? Que faites-vous ? Cet homme vous a raconté la vérité !!! Je suis Seyra, je ne suis qu'une enfant, la seule qui soit libre, la seule qui peut vous parler de mon village ! Depuis quand vous ne faites plus confiance, depuis quand vous avez peur de vos actes ???" lança Seyra hors d'elle.

J'étais impressionné par cet enfant, même au plus mal, avec cette maladie, elle dégageait une prestance d'adulte, et son discours était loin d'être enfantin.

"Vous conseillers, bien content d'être à l'abris derrière ces murs qu'attendez-vous pour donner l'ordre de récupérer la population, que ferrez-vous pour que vos frères reviennent à leur foyer. Vous savez très bien que c'est possible ! Envoyez les cavaliers sur le champs !"

Seyra tomba à genou, je me précipitai vers elle et la pris dans mes bras. Elle me regarda dans les yeux et des larmes coulèrent sur ses joues rosies par la fièvre. "Lelma, dit leur, dit leur, je n'ai plus de force ... "

J'étais si ému, quel courage dans un si petit corps. Je me mis debout prenant la petite dans mes bras et m'écria :

"Qu'allez-vous faire ? Rester là, immobiles, attendant que la mort s'abatte sur vos murs ? Ou aller vous réagir et aller récupérer ces hommes, ces femmes, ces enfants des griffes des orques ! Il est encore temps, vous seul en avez le pouvoir ! Pour l'Ynorie !!! Faites-le, pour la petite, pour les vôtres ! Faites-le !"

Les conseillers ne savaient quoi dire quoi faire, puis celui qui semblait être le chef pris la parole :

"Nous allons envoyer un détachement de cavaliers à leur rencontre, je vous présente nos excuses, jamais nous ne devions vous juger ... Maintenant vous pouvez vous retirer." Dit-il comme en nous chassant.

Je vis dans ses yeux des larmes poindre, je pris la petite et accompagné du guérisseur je sorti de la pièce pensant que ma mission était finie.


Dedans les conseillers mirent beaucoup de temps à se décider, mais finalement ils prirent la décision de ne rien envoyer ... Rien n’arrêterait les orques à la frontières, tout les villageois seront leur esclaves … Parmi eux le grand frère de Seyra.



Rue d'Oranan :

Citation:
Dehors le silence est pesant, le guérisseur me regarde avec compation, souris un peu et prend Seyra dans ses bras.

"Allé mon jeune ami, vous n'êtes pas venu ici sans raison, je m'occupe de la petite, elle sera rétablie d'ici demain !" dit-il avec beaucoup de gentillesse.

Il rentra alors dans sa demeure. Je restais seul, seul ? Non Aakia dans mon esprit fesait tout plein de bruit

(Lelma - LELMAAAA , Lelmaaaa !!!!

Oui, calmes-toi Aakia !!! Qu'il y a t'il ?

Va voir celle pour qui tu es venu, il est temps !

La liseuse des rêves ?

Oui, elle même ! Dépêches-toi, allé !!!!)

Pressé par Aakia je demandais sur le chemin à un commerçant s'il connaissait la Liseuse des rêves, il m'indiqua le chemin je m'y rendis prestement.


La Liseuse de rêves - Oranan :

Citation:
Je rentre dans cette demeure somptueuse timidement, m'attendant à une nuée de serviteur pour me conduire à cette personne que j'imaginais vieille et ridée ... Il n'en fut rien. Une jeune fille d'une très grande beauté se tenait là dans un fauteuil à l'entrée, sur ses genoux était posé un livre aussi grand qu'elle, elle était à dans la lecture de caractères d'une langue ancienne. Aakia me signale que c'est du dialecte de Mertar ancien, un vieil écrit perdu, mais je ne prends pas garde à plus de détails car la jeune personne lève la tête vers moi et me parle d'une voix douce :

"Bien des jours ta venue j'ai attendu, bien des nuits j'ai rêve de toi Lelma le voyageur !"

J'étais subjugué.

"Oui, c'est bien moi celle qu'on appelle la Liseuse des rêves, tu croyais voir une vieille femme ? Crois-tu que l'apparence des gens reflète le temps qu'ils ont passés sur ces terres ? Oh Lelma je sens en toi bien des questions, bien des réponses je dois te donner ... Mais pour cela il faut que tu rêves et que je capte tes rêves ! Ne poses pas de question, ne parle même pas, va à l'auberge, dors bien cette nuit, on se vois demain Lelma, demain matin."

Je ne broncha pas, ne comprennent pas ce qu'il se passait, tout allait si vite ! Cette jeune fille était si confiante, je sentais en elle de grands mystères. Je sortis et me dirigea vers une auberge ne pensant même pas à lui dire aurevoir.

Elle n’avait pas entendu le son de ma voix, elle connaissait mon nom … Pour sûr elle avait réponses à mes questions !


Auberge des hommes libres :

Citation:
Une auberge ! Je rentre et vais m'asseoir à une table, je meurs de faim !

Une jeune femme s'approche, sûrement une serveuse :

"Bonjour je suis la propriétaire Nokora, que désirez-vous monsieur, j'ai là de somptueuses soupes, de beaux rôties, d'imposante potée ..."

"Quelque chose qui calle bien l'estomac, voila des jours que je suis sur la route !" dis-je affamé !

Elle me ramena de belles tranches de viande accompagnée d'un pot rempli de légumes cuit avec la viande, un vrai délice ! Je mange ça goulûment puis commanda un pichet de vin, une boisson du pays que je commençais à apprécier.

Une fois repu, sans attendre qui que se soit, je me dirigeais vers une chambre à l'étage, la propriétaire me donne une clé ainsi qu'un morceau de savon dur comme de la pierre.

Ce long voyage ne devait pas m'avoir arrangé. Je passais alors une heure à me laver dans un bac juste assez grand pour le contenir. Par je ne sais quel miracle l'eau chaude arrivait dans chaque chambre, sans doute un système de canalisation relié à leur cheminée en bas ...

Une fois propre je trouvais une lame ainsi qu'un miroir, grâce au bout de savon qu'il me restait, déjà fortement entamé je m'enduit le visage et me rasa au plus près. J’étais propre, lavé et délassé, je passai ma main dans mes cheveux qui avaient bien poussé, ils atteindraient les prochaines semaines mes épaules.

Je m'allongea nu (((spécial dédicass ))) sur le lit et m'endormi des rêves pleins la tête ...

Le lendemain matin je me réveillai frais et dispo. Je ne me souvenais pas de mes rêves et je doutai un peu que la liseuse des rêves puisse voir quelque chose dans ceux-ci.

Je m'habillais de vetêment propre laissé hier soir par l'aubergiste après ma commande ... Et je descendi prendre un petit déjeuné.

Je pris une grande tranche de pain frais avec du miel et un grand bol de lait. Une fois rassasié je sortie pour aller voir la liseuse des rêves ...



La Liseuse de rêves :

Citation:
Je rentre à nouveau dans cette somptueuse demeure, la fille m'attend dans le même fauteuil que hier.

"Bonjour Lelma, sais-tu qu'on a beaucoup à discuter cette matinée ? Crois-tu avoir rêvé cette nuit ?" Me demanda t'elle malicieuse.

"Euh, non pardon euh mademoiselle !" dis-je gêné comme si j'avais échoué dans une grande mission.

Elle se mit à rire. "J'ai oublié de te dire mon nom, je suis Netare Yschan, sur moi tu n'apprendra rien des dires des gens d'Oranan, ils ne savent rien, toi peu être que tu apprendras ce que je suis, un jour ... Assez discuté de moi, allons voir ensemble tes rêves, car oui tu as rêvé et il y a de quoi faire ! Approches !"

Je lui obéis sans rien dire. Elle se leva et posa son grand livre sur une table puis me dis de la suivre dans la pièce du haut. On entra dans une sorte de bureau. Elle me dit d'approcher et apposa ses mains, une sur le coeur, l'autre sur le front.

"N'ai pas peur, je vais faire remonter tes rêves, tu vas donc les revivre, ça risque d'être éprouvant pour ton corps fait attention !"

Je ne pu rien dire en réponse, je sentis un grand choc dans mon esprit puis comme une chute interminable dans un abîme noir ...



Puis la lumière ... Je suis sur les collines d'Arelki dans mon royaume, des soldats m'entourent, une bataille se prépare. De la fumée noire s'élève de plusieurs points au delà de la rivière de Nhirya, l'ennemi approche. La peur serre mon ventre, mes compagnons d'armes ne sont guère rassuré, la barbarie des Thyus est connu de tous. Je n'ai que 19 ans, je me suis déjà battu contre des Thyus mais jamais dans une bataille de cette taille. Nous sommes presque 2000 fantassins, archers, cavaliers. Mon frère nous dirige tous ...

MON FRERE ...

Mon frère apparaît sur son cheval dans son armure noire avec l'emblème de notre royaume.

"A vous soldats ! N'ayez aucune peur, n'ayez aucune retenue ! Aujourd'hui est un jour de guerre, aujourd'hui est un jour pour vivre ! Par la force de notre royaume, pour nos enfants, nos femmes, et nos parents ! " Dis t’il de sa voix forte.

Une clameur s'élève, des hourras, des cris d'encouragements, les cors sonnent de par toute la colline.

Les Thyus commençaient à passer la rivière, des grandes grappes noires s'afférant à faire un pont de fortune. Nous étions à 2 kilomètres.

Naren, mon frère pris à part les chef de section pour élaborer une stratégie de contre attaque, rapidement des messagers partirent dans tout les sections. Puis les troupes s'organisèrent. Je faisais parti des fantassins, de ceux qu'on lâche à la fin pour le corps à corps.

Nous nous dirigeons vers les berges de la rivière à la rencontre de nos ennemis mortel. Nous les attendrons en haut de la pente, cette position nous mettez en avantage. Nous nous positionnons tous et attendons, une partie de nos ennemis ont déjà pris pied sur notre berge de rivière, mais semblent attendre le reste de leur horde pour lancer l'assaut.

Mon frère Naren allait et venait sur son cheval noir. Puis non loin de moi il ordonnât aux cors de guerre de lancer leur terrible son. Le bruit rempli l'atmosphère, nous redonnant courage, profitant d'une pause mon frère harangua tout les soldats :

"Battez vous pour tout ceux qui ont souffert, battez-vous pour votre famille, battez-vous pour ceux que vous aimez ! Aujourd'hui nous vaincrons !"

Il leva son épée et la rabaissa, alors les machines de guerre positionnée derrière nous lancèrent leur projectiles enflammés qui retombèrent en multiples explosions au milieu de la rivière soufflant nombre de Thyus, détruisant un des ponts de fortune ! Les corps flottèrent et furent emporter par le léger courant, au milieu de débris incandescent.

Les archers se positionnèrent et d'une salve lancèrent leurs flèches vers la rivière fauchant toute une rangée de Thyus. L'attaque était parti, les Thyus s'élancèrent à l'assaut des pentes. Les flèches sifflèrent à nouveau et beaucoup furent fauchés. Mais les archers ne pourraient pas tirer à nouveau et nous devons intervenir pour qu'ils se replient en arrière, les cors sonnèrent signe de notre assaut, nous fonçons alors et nous nous heurtons aux Thyus, le combat fut alors sanglant. Avec mon épée et ma dague j'attaquais tous les barbares à ma porté, transperçant, tranchant. Le combat est rude, beaucoup de mes compagnons inexpérimentés tombent sous les coups des Thyus. Je sens des flèches siffler sur moi, nos archers éliminent la seconde vague du mieux qu'ils peuvent. J’entends des explosions non loin de nous. La chaleur, l'odeur de la mort, du sang est terrible. Il me faut sortir de là sinon moi aussi je mourrai. La peur me prend, les nôtres fuient, ils sont bien trop nombreux !!

J'AI PEUR ...

Soudain un choc à l'arrière, une charge de nos cavaliers, mon frère à leur tête, les Thyus sont déstabilisés et tombent sous les coups des cavaliers. Mais cette charge est suicidaire, les cavaliers se font rapidement mettre à terre et égorgé. Mon frère saute à terre et prend son épée et sa dague. Il se lance dans une danse terrible ne laissant aucune chance à ses adversaires.

"Lelmmmmaaaaaa ! Où est tu ??? Sors de là et vite !!! Tout va sauteeeeerrr !"

(Sauter ? Qu'on t'il fait ???)

"Narreeeeeeennnn , je suis là, sors toi aussi !" lui criai-je espérant qu'il entende malgré le brouhaha.

Les nôtres se repliaient en haut de la colline, à l'orée de la forêt. J'essayais de me dégager de la marée humaine, évitant de regarder les corps de mes compagnons mort ou mourrant, leurs visages en sang, le regard dans le vide dans une immense terreur.

LA MORT EST CRUELLE.

Soudain une douleur dans mon dos, un poignard ennemi est planté et à traversé mon armure. Le barbare essaye maintenant de m'attraper avec son immense bras afin de me saigner, je me dégage d'un coup de dague tranchant quelques phalanges. Il deviens fou et sort sa hache de guerre, il frappe de toute ses force, tuant un des siens en me ratant. Peu importe pour lui il continu. Malgré ma blessure j'essais au mieux de parer ses attaques. Soudain mon frère arrive et attaque le barbare le décapitant d'un coup.

"Lelma il fut courir tout va sauter !!!"

COURAGE

Nous partons en nous frayant un chemin à coups de lame et enfin nous sommes sorti, protégé par les flèches de nos archers. Naren regarda derrière lui les larmes aux yeux. Puis ordonna l'exécution de la sombre tâche.

Les catapultes furent chargées, leur axe fut changé visant la masse humaine, puis elles lancèrent dans un bruit sinistre les blocs chargés de cette poudre de mort. Le choc de ces blocs sur le sol provoqua une explosion intense soufflant les corps, brûlant tout sur ces centaines de mètres. Les survivants des nôtres chargèrent pour achever les Thyus.

HORREUR.

J'étais blessé, on me soigna. Mon frère vient me voir dans la tente d'infirmerie, les larmes aux yeux.

"Lelma, ne croit pas que cet ordre était facile à donner, cette arme ne doit pas être utilisée, et pourtant si les Thyus était passé aujourd'hui nous n'aurions plus eu de protection et notre royaume serait définitivement éteint. Beaucoup de nos compagnons ont péris dans l'assaut et dans l'explosion, comment pourrais-je justifier ça ?"

Au fond je le comprenais, il avait fait le bon choix ...

Mon frère, ce héros, sauveur de tout un royaume.


De nouveau j'étais plongé dans le noir, un éclair de lumière, le rouge du sang puis le bleu du ciel. J'étais dans les hautes herbes, allongé à regarder le ciel et les nuages défiler dans cette journée de paix.

"Lelma ? Tu rêves ?" me demanda une douce voix un peu moqueuse.

Je regardais vers cette voix et j'y vis Nayla. Le choc fut extrême, je ne savais plus où j'étais !

"Nayla mon amour !" je tendis les mains vers elle mais l'image s'estompa, je me retrouvais dans ce marché à Surana, j'allais comme à mon habitude livrer les potions et les herbes de ma mère chez ses clients dans tout la ville. Ce jour là j'étais pressé je ne voulais pas manquer l'entraînement de mon maître au maniement de l'épée et de la dague traditionnelle. Je n'avais pas vu les prêtres du feu dans leur bure rouge arriver en ville hier. Tout le monde en parlait, c'était un événement, mais je n'avais pas compris pourquoi ... Hors au détour d'un étal pris par ma vitesse je me heurtais à un des prêtres et tout deux nous tombèrent sur les pavés, sans pour autant nous faire mal.

"Oh pardon monseigneur, je ne vous ai pas fait mal." dis-je embarrasser.

"Non monsieur, faite attention !" me répondis une jeune voix douce.

La chute avait enlevé la capuche à la personne, je vis que c'était une fille, une jeune fille au visage angélique, aux beaux yeux bruns avec de long et beaux cheveux noir et bouclé. Elle me regarda longuement dans les yeux, je ne pouvais détourner mon regard, j'étais subjugué.

Je l'aidais à se relever, sans dire un mot, j'en étais incapable ...

FACCINATION.

La jeune fille me fis un sourire et s'enfuit dans une rue. Je restais là seul perdu dans mes pensées. Qui étais t'elle ???

Toute la journée je déambulais dans les rues, le coeur serré ne pouvant me sortir de l'esprit les yeux de cette fille dont j'ignorai tout. Mes livraisons finies je me rendis à l'entraînement de mon maître. J'aurais bientôt 25 ans, l'âge ou normalement on intègre des postes de gradés de l'armée ... Comme mon frère ce génie. Il me manque voici 5 ans qu'il a disparu ...

SEUL

A l'entraînement je me fis battre facilement par le jeune Sawen, un élève surdoué, il n'avait que 14 ans mais sa maîtrise des armes et sa rapidité était au delà de tous ce qu'avait vu mon maître, au delà même de mon frère Naren déjà un génie des armes à son âge.

Je rentrai dépité, pensant toujours à cette fille. J'allais à ma taverne habituelle où, comme chaque soir je noyais mon chagrin dans l'alcool. Ce soit là pourtant je n'arriva pas à finir ma première bière.

ESPOIR

Le lendemain je décidai d'en apprendre plus sur ces prêtres, le marché est un lieu où on apprend toute les rumeurs de la ville. J'y appris que les prêtres étaient logés au temple du feu. Je m'y rendis, attendant, n'osant rentrer, restant à l'angle d'une rue faisant semblant d'être occupé. Ce n'est que quelques temps après qu'un groupe sorti. Je les suivait, à sa tête un vieux prêtre, au centre il y avait la fille je vis ses yeux malgré la capuche. Une de ses mains était libre au dehors de son vêtement. Elle serait fort le poing.

ETRANGE

Ils entrèrent dans un grand bâtiment désert, je les suivis sans me faire repérer.

A l'intérieur je me positionna derrière des caisses et assista à la scène, ils avaient retirer leur capuche.

"Prêtresse du Feu, jeune et pure Nayla pourquoi doutes-tu de notre noble cause ? Ton sacrifice dans le fluide vital du feu purifiera l'ensemble du continent de la présence du mal !" dit celui qui semblait le plus vieux.

"Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi ma vie n'est-elle qu'un sacrifice ???" leur dit-elle dans un cri de révolte.

"Tu es celle qui a été choisie à la naissance pour dominer le fluide, la seule qui puisse le faire, tu le dois !" dit un des prêtres durement.

"Je ne veux pas !"

"Trêve de sottises, tu fera ce qu'on te demande ou on t'enfermera à jamais dans l'obscurité la plus totale !" dis un des prêtres.

"Jamais, allez tous au Feu !" Elle les bouscula et sorti en courant de la pièce.

"Rattrapez-la vite, elle ne doit pas s'enfuir ! Notre survie à tous en dépend" cria le vieux.

Je sorti à leur poursuite, je ne savais pas où elle allait se réfugier mais pourtant une heure après je la retrouvait sous le porche d'une maison.

"Toi ... N'ai pas peur je veux t'aider" lui dis-je.

"Tu ne le peux pas, je n'ai qu'un sursis, mais demain je devrai mourir pour que vous puissiez tous vivre !" me lança t'elle en sanglotant.

Elle se reprit : "Mais ... Tu est le garçon du marché ... "

Je ne pu m'empêcher de rougir, elle m'avait reconnu.

Elle se leva et me dis : "Viens, tout n'est pas perdu ... "

AMOUR


Le noir rempli mes yeux, j'étais conscient de revivre une époque heureuse, l'époque où j'avais rencontré Nayla. Je ne sais pas si ça c'est passé exactement comme ça ... Les rêves sont si capricieux.

Je me sens repartir, je suis dans le temple du feu avec Nayla, voici plusieurs semaines que nous sommes ensemble, elle a fuit et se cache des prêtres. Mais sa curiosité l'a poussé jusqu'au temple. Il fait nuit, il n'y a personne, le temple est ouvert.

"Viens, tu vas voir ce que personne n'a jamais vu !" Elle se dirigea vers le fond du temple, sortie un objet en or, un phoenix d'or avec les deux yeux de rubis.

Mon collier ...

Elle le plaça sur une gravure sur un pilier et tourna légèrement à droite. Un bruit sourd, la pierre sur la pierre. Sous un autel s'ouvrit un passage vers le sous-sol. J'étais étonné?

"Viens, n'ai crainte !"

Je la suivis dans cette pièce qui étrangement était éclairée d'une lumière rouge. Le spectacle était incroyable, sur un socle de pierre gravée de milles dessins était le fluide vital du feu, d'un diamètre de 40 centimètres il émettait des lumières dans un ton rouge et semblait avoir sa propre vie.

"Ne le touche pas mon amour, il nous détruirait tous ... "

"Il est si beau." dis-je ému.

"Tu devais le voir au moins une fois, tu dois être le premier depuis des siècles qui ne soit pas un prêtre du feu !" dit-elle.

"Son pouvoir est si extraordinaire, mais seul il ne nous servira à rien, les prêtres étaient dans le faux, c'est la réunion des 5 fluides qui détruira le mal et libérera les gens. C'est écrit, j'ai lu les prophéties de Wilwen Olranis ! Si on le touche alors le feu détruira notre monde ... Allez partons nous ne devrions pas être là, heureusement que le Gardien n'est qu'une légende !"

Je ne demandai pas mon reste et nous sortîmes de la petite crypte secrète. Mais l'impensable se produisit, dehors des Thyus en arme nous attendait, tout les deux nous étions armées, nous sortîmes nos armes et nous lancèrent contre la dizaine de Thyus, mais le combat tourna rapidement en leurs avantage, des flèches sifflèrent nous blessant tout deux mortellement, nous reçûmes d'autres coups puis ils nous laissèrent pour mort, agonisant.

J'ai tout vu !

Cet homme sembla tomber du ciel dans son ample habit de soie, ses longs cheveux noirs et lisses et son visage aux yeux dur. Il maniait une épée magnifique et fine. Il projeta au sol trois Thyus d'un simple geste de la main, les brûlant gravement. Le feu était parti de je ne sais où. Alors le combat fut très rapide, il transperça et tua tout les Thyus rapidement, les enflammant de son esprit, les achevant de son épée.

LE GARDIEN

Une fois ceci fait il s'approcha de nous et apposa ses mais sur nos blessures, je senti la vie rependre mon corps. Les blessures se refermèrent ne laissant que des cicatrices. Il me semblait qu'elles n'avait jamais eu lieu tellement je me sentais en forme.

"Mes enfants il vous faut fuir, la fin est proche" dis l'homme.

"Qui es-tu, es-tu le Gardien ?" demanda Nayla effrayée de ce relever de la mort.

"Oui, je suis Anhéïos, celui qu'on appelle le Gardien, ou encore le Dieu du Feu, une légende pour beaucoup. Mon sommeil a duré des millénaires, mais la menace pèse sur tout notre royaume. Le feu s'agite, les événements vont se précipiter ! Jeune fille il vous faut avertir le roi de la grande menace. Il est à Espers, il vous faut y aller ! Fuiez vite, d'autres vous cherchent, les prêtres du feu, stupides soient-ils veulent votre mort ! Allez mes enfants je ne peux me séparer du fluide je me battrais jusqu'au bout car ils reviendrons !!"

Cette rencontre nous bouleversa mais la nuit même nous partîmes vers Espers, il faudra traverser des territoires conquis par les Thyus depuis des années.

Au petit jour nous étions déjà loin de Surana, c'est là, dans une forêt sur un chemin de terre qu'a eu lieu l'embuscade. Une corde était tendue invisible parmi la pénombre à travers le chemin. Nos deux chevaux s'écroulèrent pris dans leur gallot nous projetant violemment au sol. Je me relevais douloureusement et pris mes armes l'épée et la dague, Nayla semblais évanouie.

COLERE

"Laissez nous partez !!!" criais-je de rage.

Des Thyus, encore des Thyus.

"Mourir tu vas petit imbécile !" ricana un Thyus de sa voix grave.

J'attaquais sans me poser de question comme un animal pris au piège, ma fureur était à son comble. Le Thyus qui avait parlé ne s'attendait à un choc aussi puissant, voulant parer de son bouclier de bois il éclata en morceau et son bras fut brisé net pendant lamentablement en sang.

"Laissez-nous, allez-vous en !!! " criais-je de désespoir. Déjà certains c'était emparé de Nayla et avaient pris son collier.

"On a la clé, on l'a !!!" hurla de joie un des barbares.

"Lachez-laaaaa !!!" criais-je les larmes aux yeux. Je fonçais dans le tas, projetant ma dague dans le corps d'un d'entre eux et bousculant le reste. Nous tombâmes tous au sol, je cognais alors un et planta mon épée dans son corps et me retira rapidement pour faire fasse aux autre. J’attaquai celui qui avait le collier de Nayla. "Lâche ça" hurlais-je et lui portant un coup d'épée qui lui sectionna la main.

Je récupérai le collier. Le combat était inégal, nous ne nous en sortirions pas !

DESESPOIR

Une lueur attira mon attention, celle-la même avant que mon frère ne disparu en me sauvant de ces mêmes Thyus il y a 5 ans. Je me dirigeais vers elle, Nayla qui s'était relevais vint derrière moi.

"On dirait un fluide Lelma, mais il n'est pas élémentaire de toute évidence !" dis Nayla apeurée.

(Qu'a fait mon frère pour me sauver ? Il a touché ce fluide et une décharge d'énergie a tué tout ce qui se trouvait autour de moi. Alors si je faisais pareil peut-être que je pourrai au moins sauver Nayla ... Mais moi ...)

Je n'eût pas le loisir de réfléchir plus une attaque m'isola de Nayla et me mit à coté de cette étrange chose. "Nayla, pardonne-moi ! Je t'aime et c'est pourquoi je dois partir pour te sauver !" lui criais-je tenant en respect mes adversaires. Nayla était choquée. "Ne pleure pas, d'où je saurais je penserais à toi, et si j'ai raison un jour je rentrerai ! N'ai pas peur, tu dois accomplir la mission du Gardien et prévenir le roi de la terrible menace !!! "

Je touchais alors le fluide, une immense chaleur m'envahit, une lumière blanche, puis plus rien ...

Le vent soufflait, la mer à l'horizon, on est sur une plage. La petite Seyra est à coté de moi, nous sommes à coté d'Oranan.

"Tu sais Lelma, je sais que mon frère ne seras pas sauvé ! Ils nous ont mentis ! Par bonheur je t'ai trouvé et je sais qu'on fera tout pour le sauver des orques d'Omyre, pardonnes-moi mes actes futur et tout les problèmes que je te causerais."

Elle m'embrassa sur le front puis je replonge dans le noir.

SEYRA

Je me retrouve dans la pièce de la liseuse des rêves, totalement prostré par les images que j'ai vu, j'ai chaud, je me sens pas très bien. Netare m'offre à boire.

"Lelma, ça va aller, tu as vu tout ce que tu devais voir. Maintenant j'ai des chose à te dire."

"Ton frère Naren est ici, il a pris un chemin identique à toi par un fluide spatial, comme toi il a été trouvé endormi et nu dans la forêt au nord et pris en charge par l'armée de Luminion. Il a su rapidement prouver sa valeur et en peu de temps il s'est imposé comme un grand leader. Tu le trouveras un jour mais je ne peux influer plus sur ton destin."

"Pour ta femme Nayla, elle a réussie sa mission le roi est informé. Par contre pour ton retour, je crains que tu ai une mauvaise surprise, je peux pas t'en dire plus ... Mais un petit être grandi dans le ventre de ta Nayla, tu seras bientôt père, elle se porte bien rassures-toi, elle est triste mais a espoir !"

"Seyra fit maintenant parti de ton destin, tout comme Aakia la Faera. Elles vont te suivre, ou te précéder dans ta quête de vérité sur ce monde. Je dois te faire une confidence, je connais ton monde, j'y suis née il y a bien des siècles, oui des siècles ne fais cette tête là ! A l'époque les magiciens dirigeaient le royaume. Je suis une des rares survivante des magiciens de cet époque, j'ai pu venir ici comme toi par un fluide spatial. Et depuis je suis resté là et les différents peuples m'ont adoptés profitant de mon savoir."

"Par contre, je ne sais pas où on peut trouver un fluide pour le retour, Aakia pourrait le savoir ... "

"Ai-je répondu à toutes tes questions ? Ai espoir Lelma, la route est longue mais tu y arrivera !!!"

Je restais la planté sans rien dire un moment puis je lui dis :

"Merci, l'espoir je l'ai, t'entendre m'a fais du bien, je ne sais toujours pas ce qu'il faut que je fasse mais bien des inquiétudes sont tombés, mon frère est bien vivant et sur ce monde, ma femme est elle aussi vivante, enceinte et a réussie la mission ! Je te remercies, le plus beau cadeau qui m'ai été offert viens de toi !"

Sur ce je sortis en ville ...

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:26 
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Je suis allé voir le Guérisseur, Seyra allait mal mais il me rassura, il avait concocté une potion contre le maléfice mais me conseilla de rester à l'écart. Et les jours passèrent, je restais enfermé dans mes pensées, j'allais tout les matins prendre des nouvelles de la petite, la porte s'entrouvrait mais je ne pouvais la voir, je n'avais que la tête du Guérisseur qui dépassait me racontant en quelques mots l'état de la petite ... Elle allait mieux, elle se reposait.

Puis un matin le Guérisseur vint me chercher à l'auberge alors que je venais de me lever et que j'engloutissait un petit déjeuné copieux ...


Citation:
Le Guérisseur était venu me chercher au bout du huitième jour à l'auberge en me disant quelques mots, je le suivit rapidement vers sa demeure.

En haut, dans une petite chambre largement éclairée de lumière, assis sur un petit lit Seyra regardait par la fenêtre l'activité de la fenêtre et les gens circulant dans la rue en contrebas, les enfants qui jouaient, les femmes qui allaient chercher de l'eau à la fontaine et les carrioles cahin cahat qui se frayaient un chemin sur la route pavée cabossée. Elle avait le regard perdu parmi ce spectacle, un peu triste. En m'entendant rentrer elle se retourna et me souri timidement :

"Lelma, enfin regarde je vais mieux !!!"

"Seyra, je suis content de te voir guérie !!" fis-je en lui souriant.

"Regarde Lelma, viens voir avec moi, le Guérisseur nous a donné donnez quelques objets pour toi et pour moi ." Elle me prend la main et m'amène au rez de chaussée.

"Regarde, pour toi tu as ce casque, ce glaive, mais surtout je l'ai trouvé pour toi ce magnifique collier qui ressemble au tien, le Guérisseur m'a dit qu'il était magique !!!" fit-elle joyeuse.

"Ouah, c'est du bon matériel" fis je en testant le glaive puis en mettant mon casque. Je pris aussi le collier, je me senti plus fort et moins fatigué …

Et pour moi … Ferme les yeux Lelma, je vais prendre mon équipement !

Elle se changea.

« Ouvre les yeux maintenant » dit elle joyeuse !

Elle était magnifique dans une tunique mauve de soie finement brodée d’argent. Dans ses cheveux de magnifiques plumes entremêlées, un serre-tête de métal fin et finement gravé, prolongé d’un bout de tissus dégage son front en deux pointes de chaque cotés. Dans sa main un bel arc destiné à sa taille et sur son dos de magnifiques flèches dans un carquois tout aussi beau.



« Tu me trouves comment ? » fit-elle espiègle.

J’étais étonné, qu’un changement, elle était magnifique !!!

« Tu es somptueuse Seyra, vraiment somptueuse ! »

Elle était ravie. Dans ma tête Aakia pestait un peu (Hé ho, c’est une gamine je te rappelle !!!! )

« Il est temps de rentrer pour moi Seyra, à Kendra Kâr … » dis-je un peu triste.

« Si tu pars quelque part je viens avec toi » fit-elle alerté.

« Ce n’est pas si facile » dis-je peu convaincu …

« Oh que si, demande au Guérisseur tu verras ! » dit-elle

Le Guérisseur justement était sur le pas de la porte, il venait d’arriver.

« Elle a raison, il vous suffit de l’adopter … Il n’y a même pas de papier à faire, tout est dans la parole, et je sais qu’elle vous a déjà adopté Lelma ! » dit le guérisseur.

« Alors je l’adopte, sans hésiter ! Seyra veut tu que je sois ton père d’adoption ? » demandais-je .

« Sans hésiter oui ! Mais je ne t’appellerai jamais papa Lelma ! » fit-elle joyeuse.

« Il est temps pour vous de rentrer vers Kendra Kâr, mais la route est longue et nul doute que nous nous reverrons Lelma, et toi aussi petite Seyra » dit le Guérisseur en souriant.

Je le remercia mainte fis, lui proposant de l’argent mais il ne voulu rien savoir, il nous offrit des provisions pour aller jusqu’à Bouhen. Nous partîmes alors non sans un pincement au cœur.

Je repassai chez la Liseuse des Rêves lui disant un dernier aurevoir. Elle me sourit et elle aussi nous dit que nous la reverrions …


Puis enfin nous prîmes le chemin vers Bouhen, nous preférions par la route car j'ai appris qu'il y avait des pirates sur la mer ...



Route d'Oranan vers Bouhen :

Citation:
Premier Jour



"Tu sais Lelma, j'ai fait un rêve ... " me dit sur le chemin Seyra.

"Oui Seyra, quel genre de rêve ?" lui demandais-je.

"Sombre ... J'ai rêvé de mon frère ... " fit-elle triste.

Elle ajouta :

"Il n'a pas été récupéré, les Conseillers ont mentis ... " lâcha-t'elle dans un souffle.

"Que veux-tu dire ??? Qu'a tu vu ???" dis-je alarmé.

Aakia se manifesta et sortie du collier de Nayla. "Lelma, Lelma ! Veux tu que je sente où est son frère ? Je le peux, je le peux !"

"Vas-y Aakia !"

Aakia semble se concentrer, puis au bout de quelques instant elle dit.

"Tout au nord, loin vers la mer, vers les falaises ! Poussière et ombre, chaînes et fouet ! Les carrières de pierres !!! Seyra tu as raison ton frère n'a pas été libéré!" dis aakia visiblement désolée.

" ... Et il n'y a rien à faire !" fit Seyra les larmes aux yeux.

"Si Seyra, il faut y aller, on va le libérer !" fis-je remonté.

"Tu n'irais qu'à la mort Lelma, je te le dis, on ne peux rien y faire ! Rentrons à Kendra Kâr il vaut mieux" dit-elle.

"Mais ... "

"Ne me contredis pas, tu peux pas comprendre !" fit-elle dans un sanglot.

Plus rien ne fut dit de la journée, au soir nous arrivons enfin devant le lac où nous trouvons alors un emplacement pour passer la nuit. Après un rapide repas on s'endormi tout les deux avec Aakia qui monte la garde toute la nuit.


+

Citation:
Second jour


Nous nous réveillâmes alors que la nuit était présente encore, mais peu à peu le noir s'estompa, laissant apparaitre l'humidité d'un brouillard opaque et angoissant. Seyra ne dit mot, elle ne voulais même pas répondre à mon bonjour. Je la laissait donc dans son coin et alla au bord de la rive du lac. J'avançais prudemment, on n'y voyais pas à 5 m ... Sur la berge je ne trouvai rien, pas de barques ni de village, il est vrai que les Natida habitent au village dans le sud. Nous n'avions plus le choix, il nous fallais contourner le lac, ce qui allait nous retarder.

Nous rassemblâmes nos affaires et on reprit la route vers le sud.

Le brouillard était génant pour notre progression, et, pour ne pas nous perdre, je décidai de longer les berges du lac. En début d'après midi nous nous arrêtâmes fatigué et nous prîmes un repas sans nous échanger une seule parole. Je voyais toute la peine qu'il y avait dans les yeux de Seyra et je n'insista pas. On reprit la route et moins d'une demi-heure plus tard nous nous arrêtâmes alerté par un bruit sur le bord du lac. Nous n'y voyions rien à cause du brouillard mais le bruit était celui d'une discussion vive ...

Aakia qui étais sortie durant tout le voyage plongea vers la source du bruit, elle n'eut pas besoin de revenir pour m'avertir du danger

(4 gobelins d'eau Lelma, ils entourent un drow évanoui ou mort, je ne sens plus sa présence, il vont le dépouiller !!) me dit-elle dans ma tête avec panique.

"Seyra ne bouge pas, il y a un danger devant nous !" dis-je.

Elle sembla acquiser mon ordre.

Je plongeais vers le bruit en fesant le moins de bruit possible ...


+

Citation:
Combat contre 4 gobelins d'eau :

Description : Les Gobelins d'eau sont une sous race de gobelins adaptés pour la vie dans l'eau et sur les berges. De petite taille (1m40) et peu corpulent, ils sont plus sombres que les gobelins normaux ils ont les pieds et les mains palmés. En plongée, les orifices nasal et auditif se rétractent afin de les préserver de l'eau. Leur nourriture préférée est le poisson, mais lorsque la disette vient ils sont capables de se nourrir d'algues, de gibiers sans rechigner le cannibalisme ... Leur société est basée sur le système de la tribu avec un chef de horde en mâle dominant à la tête. Ils sortent souvent en groupe de 4 à 5 pour la pêche et la chasse. Habile dans l'eau et peu maladroit sur terre ils peuvent être de redoutables adversaires.

Description des adversaires : 3 gobelins armés de petites épées (2 level 1, 1 level2 en guerrier) et un armé d'une lance (level 1 en guerrier).

Description des alliés :

Aakia : Faera de niveau inconnue, sort de Lumière aveuglante dès le départ, mais n'a pas le droit d'intervenir plus.

Seyra : Enfant PNJ de 9 ans, fille adoptive de Lelma, armée d'un arc de force inconnu, caractéristiques inconnues ...


Le Combat :

Je tenais fermement mon glaive dans ma main droite, le bouclier de bois protégeant mon avant bras gauche. Je n'avais eu que peu de temps pour apprécier ce glaive et je n'avais pas eu encore l'occasion de le prendre lors d'un combat. Mon casque était bien ajusté sur ma tête. Je distinguais dans la brume quatre silhouettes de petite taille mais je ne voyais pas ce qu'ils faisaient. Mais je le savais, Aakia me le disais que trop bien dans ma tête.

(Le drow est mort, le drow est mort, ils vont le manger oh la la, c'est affreux, fait quelque chose Lelma !!! Lelma est-tu prêt, je vais faire mon sort d'aveuglement, porte ton regard derrière toi et ferme les yeux !!) dit Aakia dans mes pensées.

Je suivit les ordres, malgré tout à travers mes paupières je vis la lumière intense puis les cris des gobelins.

"rrrryyyyaaa , mes yeux, mes pauvres yeux, ça brrrrrûlllleeeeee !!!" crièrent-ils dans un cri de souffrance.

(Vas-y Lelma, c'est le moment !) me cria Aakia dans mes pensées.

J'ouvris les yeux et couru vers les silhouettes, je porta mon premier coup de glaive horizontalement profitant de ma vitesse le coup trancha un gobelin d'une longue et profonde blessure, le projetant à deux mètres déjà hors de combat, se vidant de son sang noir au niveau de la blessure au torse et sous son bras. Il resta sur le sol sans bruit, incapable de produire le moindre cri. Les autres réagirent.

"Attaqueeee ! Nous sommmmes attaqués" sifflèrent t'ils de leur voie aiguë.

Il restait deux gobelins armés d'épée rudimentaire, adapté à leur taille mais sûrement redoutables. Les deux se groupèrent afin de faire front commun, ils avaient les yeux rouges, pleuraient toutes les larmes de leurs corps afin de se rendre la vue. Je n'hésitai pas et attaquai en premier, portant un coup de bas à haut afin d'éloigner leurs épées de leur garde et portai une estocade qu'ils évitèrent en s'écartant de ma pointe chacun de leur coté. Celui qui avait la lance se frottait toujours les yeux et restait derrière moi sans intervenir.

"Maudiiiitt humain, que viens tu faire icccccci ???" me demanda un des gobelins avec son épée visiblement surpris et inquiet de mon attaque.

Je restais sans répondre, en garde. Puis j'attaquai, donnant un coup de boulier à un en faisant un tour sur moi-même et bloquant du glaive l'attaque de l'autre. Il n'était pas fort et son attaque ne me fit même pas bouger mon arme. L'autre avait pris mon bouclier en plaine face et avait tombé son arme. Le restant attaqua, je parai une à une ses molles attaques. Il tenta à nouveau des coups de sa pointe d’épée je parai du mieux que je pouvais encore peu habitué à ma nouvelle arme. L’autre derrière s’était relevé, avait repris son arme et attaqua avec un cri strident ! Je ne pus pas parer le coup, il m’entailla le coté droit (- 2 pv) me laissant un mince filé de sang tacher mon vêtement.

J’avais deux adversaires, je les tenais à bonne distance profitant de mon avantage de taille. Le troisième n’était plus loin avec sa lance, il allait aussi attaquer … Les deux attaquèrent, je parai comme je pouvais, dégageant les épées qui cherchaient à me tailler, à me percer …

Un sifflement, une flèche. Dans la brume je ne vois rien à quelques mètres. Un archer ? Les gobelins ont arrêtés leur attaque et cherchent la provenance du projectile. Ce n’est donc pas un des leurs ? J’en profite pour attaquer, car si ce n’est pas un des leurs ça ne peut être qu’un allié vraiment bienvenu dans ce combat !

Je croise le fer avec un des gobelins, mes attaques se font plus précise, mieux maîtrisées. Il recule, heurte une pierre et glisse à terre, mais il en profite pour me donner un coup d’épée sur le mollet, ça ne tranche pas mais me fait une légère blessure, assez pour me déséquilibrer (- 2 pv), je tombe à la renverse sur les pierres humides. Le gobelin toujours debout en profite pour me foncer dessus l’épée en avant pour me percer. Un sifflement, un bruit sourd, une flèche est planté dans le dos du gobelin qui titube et lâche son arme. Je lui porte un coup d’épée circulaire dans les jambes qui le fauche et le fait tomber à terre. J’en profite pour me relever et pare l’attaque du second de mon bouclier.

(Quel est cet archer ??? )

(C’est Seyra !!! ) me dis dans ma tête Aakia.

« Seyra, reste à l’écart » lui criais-je !

Malheureusement celui qui avant une lance parti vers sa rencontre, j’entendis les cris de ma fille !

« Seyra !!! » criais-je.

De hargne j’attaquai mon adversaire de toutes mes forces, il reculait sous la force de mes attaques. Déséquilibrai je le laissais seul et parti en courant dans la brume vers les cris ! Quelques secondes plus tard, à peine, je trouvais Seyra tenant en respect de son arc celui avec la lance. Elle le regardait fixement, lui ne bougeait plus, tétanisé.

Sans crier garde l’autre me fonça dessus me portant un coup d’épée qui me taillada ma jambe ! (- 3 pv) Je me retenais de crier, tourna sur moi-même et porta un violent coup qui transperça sa cage thoracique qui craqua dans un bruit sinistre. Il tomba à la renverse sur le sol, sifflant et crachant su sang, agonisant, les poumons étant touchés.

Il n’en restait qu’un, celui avec la lance.

« Reste tranquille Seyra, il est pour moi ! »

« Lelma tu es blessé, je t’en pris une seule flèche et il est mort ! » dit-elle suppliante.

« Tu ne dois pas tuer ma Seyra ! » dis d’un ton calme et rassurant. Sur ce, j’attaquai l’autre. Sa technique avec la lance était particulièrement difficile à parer, j’évitai sa pointe le plus souvent possible, mais je ne parvenais pas à rentrer dans la zone ou je pourrai le toucher alors que lui par contre se rapprochait dangereusement de mon corps. J’étais content d’avoir un bouclier sans quoi j’aurai été percé plusieurs fois. Que faire face à un tel adversaire ? Parer et attaquer m’aurait dit mon vieux maître à Surana …

Je fis sauter mon glaive de ma main et le pris avec la lame en bas. Lui continuait son harcèlement avec son dard dont je parai à chaque coup par mon bouclier. C’est alors que j’avançai d’un pas, parant cette fois-ci son attaque par mon glaive porté lame vers le sol par ma main droite. Sa lance était alors sur ma droite par rapport au glaive. Il était piégé, je fis glisser mon glaive sur le manche de sa lance et porta un coup puissant qui trancha son ventre et son torse de bas vers le haut. Il était surpris, lâcha sa lance, tomba à genou et mourut sur les pierres humides …

J’avais tué ou blessé à mort tout mes adversaires, plus qu’une chose m’inquiétais : Seyra !

« Seyra tu n’as rien ? » fis je en la prenant dans mes bras à genou.

« Non Lelma rassures-toi, mais toi, tu es blessé, il faut te soigner ! »

« Lelma, je sens la vie, le drow n’est pas mort, va voir, va voir !!! » dit Aakia revenant de vers le drow …


Citation:
Malgré mes légères blessures j'allais vers ce drow, je ne savais pas à quoi m'attendre ...

Le drow gisait à terre, c'est une étrange créature à la peau noire, aux cheveux blancs, il semblait de taille assez importante et ses oreilles étaient en pointes et allongées. Il était vétu d'un vêtement noir aux franges dorés, une sorte de tunique . Il était en grande partie déchirés et imbibé de sang. A coté de lui il y avait un autre gobelin, mort, sur le dos, une blessure béante dans son torse.

"Et bien il n'a pas l'air en forme, curieuse créature quand même n'est ce pas Seyra ?" dis-je calmement.

"C'est un drow, un maudit, laisses-le là Lelma ça n'en vaux pas la peine, il n'y a que du mal en eux !' dit-elle pleine de dégout.

"Mais il est blessé, je peux pas le laisser la il sera mort demaon sans soin ... Mais où le porter, il n'y a rien ici ? Aakia, tu saurai le soigner ?" demandais-je.

"Je ne soigne pas le maudit, je ne sais pas pour eux comment ça marche !" dit elle un peu effrayée, se cachant derrière Seyra.

"Mais tu sens des vivants dans les alentours, un village, un guérisseur ???" lui demandais-je doucement.

Elle hésita.

"Tu sais j'en aurai besoin aussi, j'ai peu que leur lâme ne soit infecté ... " lui dis-je montrant mes blessures qui commençaient à me brûler.

"C'est pas vrai, non Lelma pas toi, je veux pas que tu meures !!! Oh par tout les fluides, oh non c'est affreux !" fit Aakia en criant d'angoisse.

Je la regardais avec stupeur, elle se calma desuite. "Tu sais, dis-moi juste où je pourrai me soigner et ça ira !" lui dis-je.

Seyra regardai une des armes des gobelins, mais finalement la jetta. "Ca ne vaut rien leur armes !" dit-elle dépitée. Puis elle s'intéressa aux équipements de Drow.

"Seyra, ne lui vole rien, range tout on prend son sac, on lui rendra quand il sera rétablit." lui demandais-je gentillement. Elle me sourit et m'obéit.

Aakia se concentra, puis au bout d'une dizaine de seconde elle me dit : "J'ai trouvé, le petit village de Nostyla, chez les Natida, tu te souviens on est déjà allé chez eux !"

"Oui, je me souviens, est-ce encore loin ?" demandai-je.

"Non, à peine deux kilomètres tout au plus, on y est presque !" dit Aakia entousiaste.

"Tu devrai faire attention Lelma, les drows sont cruels et dangereux, ils servent le mal ..." Me dit Seyra en guise d'avertissement.

"On verra bien, mais t'inquiètes pas, vu son état on ne risque rien ! Seyra prend son sac je vais le porter."

Je pris alors le drow sur mes épaules, sur mon sac, son poids était à mon grand étonnement léger par rapport aux hommes de sa taille que je n'aurai pas pu transporter. On fit rapidement le chemin au bord du lac et en arrivant au village la brume s'estompit. Aakia se cacha dans mon collier et sans m'arrêter j'allai à la maison des Natida.


Lac de Nostyla :

Citation:
Nous entrâmes, Seyra, le drow sur mes épaules et moi dans la demeure des Natida. La mère était là autour du foyer allumé entrain d'éplucher des légumes pour la soupe du soir. En me voyant elle eut un sourire, mais son visage se ferma en voyant le drow. Elle se leva et eut un mouvement de recul.

"Qu'est-ce ? Un maudit chez moi ??? " fit-elle effrayée.

"Je vous en pris, n'ayez pas peur, il est inconcient il ne fera aucun mal ! Je vous le garanti" dis-je pour la rassurer.

"Vous êtes inconcient, vous connaissez ce que font les Drows ? Et que fait-il par notre région celui-ci ???" dit-elle en colère.

"Je n'en sais rien ... Je suis désolé ... " fis-je avec une petite voix. Soudain tout se brouillait et je ne put que m'assoir sur une chaise.

"Lelma, ça va" demanda inquiète Seyra. "Je vous en prie madame, il est blessé, faites-lui confiance !" fit-elle suppliante.

Je fut alors soigné par la mère Natida, elle me lava les plaies puis y déposa des herbes et enfin un linge propre dessus. Elle fit de même pour le drow non sans dégout. Elle lava ses nombreuses blessures, y plaça herbe et poudres dessus et y déposa des linges propres dessus.

On passa la soirée dans la maison, on se restaura et on y dormi. Les enfants se méfiaient du drow sauf les plus jeunes qui l'approchèrent et le touchèrent par curiosité.


Citation:
La nuit fut longue pour la mère Natida, elle veillait le drow comme son propre enfant. Je ne pouvais pas dormir et lui tiens compagnie en tisonnant le feu dans la cheminée. J'été fasciné par le dévouement de cette femme, son amour malgré sa crainte. Car elle avait peur. Elle profita de la nuit pour me murmurer des légendes sur les drows, certaines très belle, d'autres effrayantes. Je pris la connaissance d'un peuple complexe, d'une histoire aussi vieille que la nuit, de légendes envoûtantes ...

Le temps passait et je prenais de la richesse de l'histoire de ce monde, de ses peuples, de ses légendes. La nuit passa, l'état du drow ne changea pas, mais ses blessures semblaient en bonne voie de cicatrisation, tout comme les miennes. Elle avait mit des compresses d'herbes et de poudre, la douleur était passée. Vers le milieu de la nuit elle me servit un petit verre d'alcool de poire pour me tenir un peu le ventre et nous continuons à discuter, je lui pose énormément de question sur le pays, les coutumes. Elle me répond du mieux qu'elle peut, et m'apprend beaucoup !

Mais vers la fin de la nuit je m'endormi sur la table, je ne fut réveillé que par le père Natida et ses aînés, et encore ils ne faisaient pas de bruit en déjeunant de pain et de lait. Ils me regardèrent sourirent et me proposèrent une part j'acceptai et dévorai le pain et bu le lait. Ils me proposèrent une journée de pêche et j'allai avec eux.

La journée fut longue mais riche d'enseignement parmi ces gens simples. Je ramenais au soir de beaux poissons et tout fier je leur montrai comment je préparai ce genre de met et leur servi au soir un repas de poissons grillés aux herbes succulent. Seyra était contente, elle avait jouée toute la journée avec les plus jeunes des Natida et aidée la mère dans ses taches quotidienne. Elle avait oubliée bien des malheurs rien qu'en une journée, une journée de répit, une journée parmi les gens simple de l'Ynorie.

Le drow était toujours dans le coma, les enfants n'en avaient plus peur ...

Je dormi toute ma nuit, Seyra était venue se pelotonner tout contre moi, je n'avais pas entendu Aakia de deux jours ...

Le lendemain je me réveillai lorsque le soleil toucha ma tête, Seyra avait sa tête posée sur mon torse et dormait en souriant, elle était si mignonne, si calme, si reposée que je n'osa pas bouger de mon lit disposée dans la cuisine même faute de place dans les chambres déjà surpeuplées. La mère Natida souriait à l'autre bout de la pièce, assise prés du drow.

"Il dort toujours, mais ses blessures ne sont plus aussi laides." dit elle ...


Citation:
Plusieurs jours passèrent et l'état du drow resta stable, j'en profitai pour aider la famille dans ses taches quotidiennes, j'appris aux jeunes à se servir d'une épée, j'aimais leur apprendre cet art, même si j'étais loin d'être un expert. Je me remémorais les enseignements de mon maître à Surana, je ne le voyais plus que comme un rêve, j'ignorai si c'était la réalité ou mon imagination. Seyra aussi appris à se servir de mon épée de la Nuit, elle lui plaisait grandement, je la lui offrit.

Finalement les journée furent longues mais heureuses. Au bout du 8 em jour, Aakia senti une présence, elle m'en informa par télépathie, le drow se réveillait ... Mais il fesait semblant d'être toujours dans le coma, cherchant un moyen de s'échapper de la maison ...

"Dos xun naut inbal tlu stre, doer ulu udossa !" (1) Lui dis-je, dans sa propre langue, Aakia m'aidant à trouver mes mots car bien entendu je ne connaissait pas cette langue.

Le drow ouvrit les yeux étonné et nous regarda, les enfants partirent un peu effrayés de l'autre coté de la pièce.

"Vel'uss phuul dos rivvil, lu'oh zhaun dos udossta xanalress?" (2) Me répondit-il très étonné. Personne ne comprennait, sauf moi ...

"Gaer zhah xuil uns'aa natha tluin izil ulu ori'gato uns'aa zhaun lu' telanth jal l' xanalressen d' nindol tresk'ri!"(3)

Et je rajoutai : "Usstan tlun Lelma Noteema, Usstan tlun rivvil doer dal naltehi ... Vel'uss ph' dos lu' vel'ussa dos a l' edhuis d' nindol lanke xun...?" (4)

Le drow se leva, visiblement guéri de ses blessures, regarda les personnes à cette table et dit :

"Vous n'avez pas à me craindre, et vous pouvez parler la langue d'Oranan je la comprend et parle très bien ... "

Le Drow se leva, prit une chaise et s'assit parmis nous, il semblait en bonne forme, étonnant après avoir frolé la mort. Mais je sentais en lui un poids et une tristesse immense.

"J'ai une histoire à vous raconter humains ... " commença t'il.

C'est alors qu'il nous raconta son histoire, sa tragédie ...


Traduction Drow/Langage commun :

(1) : Vous n'avez pas à avoir peur, venez avec nous.
(2) : Vous êtes humain, comment connaissez-vous notre langage ?
(3) : Il y a avec moi un Être capable de me faire savoir et parler toute les langues de ce monde (n.a : Il s'agit d'Aakia la Faera, bien sûr Lelma ne le dira pas clairement devant la famille Natida, mais le drow ne dira rien et sait ce qu'il en est !)
(4) : Je suis Lelma Noteema, je suis un humain qui viens d'ailleur ... Que fesiez-vous au bord de ce lac ?


Citation:
Le Drow nous raconta son histoire, et pourquoi il était là :

"Je suis Dalhar du Zhaunil, je suis un Drow de Caix Imoros, de mon état je suis page, j'écris les missives de ma Reine. Je suis arrivé au bord du lac à cause d'une terrible tragédie ... "

(((n.a : Désormais le Drow revit son histoire en même temps qu'il la raconte, tel un flash-back !")))

Ce matin là, si tant est qu'on puisse parler de nuit et de jour sous terre dans Caix Imoros, je me suis levé avec des rêves pleins la tête. Ma belle m'avait quitté quelques heures auparavant après une nuit sublime où l'on s'était juré l'un pour l'autre. Voila trente ans que je la connait mais la coutume ne l'autorisait pas à se marier avec moi, pas avant qu'elle ai fait ses preuves avec ses soeurs, une tradition que les mâles, inférieur, ne savait presque rien. Hors la veille elle avait réussie son initiation, donc elle pouvait se marier, on pouvait se marier, s'unir pour la vie ...

Comme chaque matin je me dirigeais vers la salle de ma Reine, celle-ci, vieille, ridé, mais encore fière et droite m'attendait et me sermonna de mon retard. Je ne l'aimais pas vraiment, la rendant responsable de bien des maux, mais je me devais d'être à son service et je m'appliquais à ne rien dire car la sanction aurait été la mort ...

La salle de la reine, était une grande pièce ronde, avec une seule entrée gardée par deux gardes. Des torches l'éclairaient, la reine disposait de tout le confort, le luxe et la commodité qui lui été dû. De nombreux esclaves allaient et venaient afin de la servir, la laver, la nourrir. Beaucoup d'humains parmi eux ...

Ce jour-ci ressemblait aux milliers d'autres, rien de passionnant ne se passait dans notre royaume l'Alta Ust, toujours les interminables listes d'ordres, de commandes, de gestions, de comptes ... Notre royaume se flétrissait jour après jour, fini sa grandeur d'antan. Mais peu m'en importait en fait, j'aimais celle qui faisait notre bonheur.

Soudain, tandis que j'écrivais une lettre d'ordre pour un village éloigné, 3 drows masqués entrèrent, armés d'épée, de lance et de valdris. Les deux gardes étaient neutralisés, ils perdaient du sang d'une plaie au cou ...Ils venaient tuer la Reine, celle-ci se réfugia derrière son bureau et tira son épée, jurant qu'elle ne mourrait pas sans se battre. Les esclaves la protégeaient et le combat éclata, se fut rapide, les esclaves n'était pas de taille, et se faisait massacrer par le tourbillon des 3 furies. Je ne comprenais pas pourquoi les esclaves essayaient de protéger leur bourreau, mais je compris vite qu'elle manipulait leur cerveau. Soudain de ses mains, un arcs électrique viens frapper un des drows qui sous le choc fut propulsé jusqu'au mur, son armure noire fumait, elle était fondue à un endroit, sans doute était-il mort ?

Malgré tout la Reine allait mourir, les autres s'étant débarrassés des esclaves sans mal ... J'étais tétanisé par le spectacle, je ne savais pas quoi faire. Ne pas bouger était une bonne chose, je ne voulais pas mourir, j'étais trop jeune ... Seulement je ne contrôlais plus mon corps, elle en avait pris possession. Je me sentais poussait, je pris l'épée de l'assaillant à terre et je parti au combat contre celui avec les valdris. Je bougeais comme jamais, rapide, vif, attaque et parade, rien ne pouvais m'arrêter. L'adversaire ne semblait pas me vouloir du mal, je sentais quelque chose, un doux parfum ...

Ce doux parfum venu de la surface, la première fois qu'on est sorti voir le soleil qui brûlait nos yeux et notre peau noire ...

Soudain la garde royale entra et attaqua elle aussi l'autre assassin, il se fit rapidement mettre hors de combat. Moi, plus fort que jamais , je désarmais mon adversaire et lui planta l'épée dans son ventre. Un gémissement se fit entendre, puis une question du bout des lèvres :

"Pourquoi ?"

J'étais libéré de mon emprise, j'étais terrifié à l'idée d'avoir tué quelqu'un, de long cheveux blancs tressés sortirent de sous le casque, j'ôtais le masque, et blêmis en voyant ce visage, ce visage si connu, celui de Olath Sissiks, ma tendre et douce moitié, celle avec qui j'aurai rêvé passé ma vie. Elle me souriait, cachant sa douleur, me parlant doucement :

"Tu n'y ai pour rien, ce n'est pas toi qui m'a fait ça je le sais mon amour."

J'étais en larme, incapable de lui murmurer quoique se soit, de la blessure coulait un sang noir, elle était condamnée.

"N'ai crainte mon amour, ce n'est qu'un départ, tu me retrouveras." Ses yeux se fermaient, elle partait, j'étais effondré en larme, en prenant sa main.

"Ne me laisse pas, je t'aime, je ne peux pas vivre sans toi ... "

Elle mourut là, à cause de moi ... Je ne pourrai jamais me le pardonner

Jamais plus je te verrai à la lumière des étoiles, jamais plus tu viendra te blottir contre moi quand le vent de la mer faisait voler tes cheveux, jamais plus nous ne pourrons dormir l'un contre l'autre, dans l'herbe à la surface.

Tu es partie pour toujours mon amour ...

On ne me laissa pas le temps de rester avec celle que j'aimais, la garde me prit, et une loi injuste me fit bannir de Caix Imoros : j'avais fait couler le sang d'une des nôtres, je ne devais plus rester dans la cité sous le terre. On me fit regagner la surface, sans rien, avec juste ce que je portais sur moi. Mon appartenance à Caix Imoros n'existait plus, les papiers le prouvant furent brûler.

J'ai erré longtemps dans l'Alta Ust, vivant de rapine, le moral brisé, ne cherchant que la mort. Peu à peu je glissais dans la folie, jusqu'au jour où je rencontra cette personne, un vieil homme, un humain, me parla du monde des morts ... L'espoir naquit en moi, peut-être qu'il y avait moyen de te ramener ...


(((n.a : à partir d'ici Lelma reprend son histoire normalement)))

Le Drow se reprit de son histoire, on été tous choqués, peiné pour lui, il reprit :

"C'est ainsi que je me retrouvai sur les berges de ce lac et que ces gobelins m'attaquèrent et faillirent me tuer. Je vous remercie de m'avoir sauvé la vie, malgré que j'attend la mort ... "

"Et maintenant quel est ton but ?" lui demandai-je

"Je dois trouver ce monde des morts. Sais-tu qu'il existe d'autres mondes et qu'on peux aller de l'un vers l'autre ?" demanda le drow.

(Bien sûr que tu le sais Lelma, je te l'ai bien dit) m'envoya dans mes pensées Aakia.

"Je connais tout ceci crois-moi ... Et je crois que je peux t'aider." lui dis-je, malgré que je n'avais aucune idée de comment on pouvait faire.

C'est ainsi que le drow rejoignis mon petit groupe, Seyra était un peu craintive et le regardai de coté. On prit le repas de midi, l'après midi nous prendrions la route vers Kendra Kâr ...

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:29 
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Nous étions tout les trois parti en début d'après midi, chargé de provision que la mère Natida nous a fourré dans nos sacs. Le drow ne parlait pas et marchait devant rapidement. Je restais avec Seyra qui elle non plus ne parlait pas. Aakia voletait autour de nous, à la vue du drow qui n'avait pas bronché en la voyant. Nous avons longé un temps les rives du lac puis on a parcouru les prairies herbeuses des collines, le drow semblait attiré vers les montagnes ...

Finalement il me dit :

"Nous allons couper directement, on ne passe pas par Bouhen on ne ferait que perdre un temps précieux !"

Non loin l'orée d'une forêt s'annonçait, Aakia s'écria :

"Oh mon pays, regarde Lelma c'est ma forêt !"

Le drow nous fit arrêté avant d'entré dans la forêt nous expliquant qu'il valait mieux établir un campement. Ce que nous fîmes rapidement ...



Forêt des Faeras :

Citation:
Partie I : Maudits Gobelins !

Au petit matin nous entrâmes dans la forêt des Faera, cette même forêt traversée il y a un mois et où j’ai trouvé Aakia la Faera … Le temps était froid et humide, les hêtres perdaient leurs feuilles tapissant la forêt d’un matelas or et cuivre. Le Drow, Dalhar du Zhaunil, marchait avec rapidité et agilité, sautant les branches mortes, avançant prestement devant nous, traçant un chemin imaginaire. Aakia se changea en ce petit oiseau de feu telle qu’elle était lorsque je l’ai rencontrée.

"Me voila chez moi." fanfaronna t’elle tourbillonnant joyeusement autour de moi.

J’aurai aimé que Seyra ait la joie d’Aakia, mais ce n’était pas le cas, je savais que le destin de son frère l’inquiétait. C’était normal, est-ce que les Conseillers d’Oranan avait respecté leur engagement ? Est-ce qu’ils avaient récupéré les prisonniers des Orques ? J’espérais, mais au fond de moi je doutais, et une grande crainte montait en moi … Que devais-je faire ? Seyra vint me prendre la main et me fit un sourire triste. Nous continuâmes quelques heures à travers la forêt sans rencontrer âmes qui vivent.

Puis Seyra lâcha quelques mots :

"Tu sais Lelma, j’ai encore fait ce rêve …" dit elle triste.

Je savais de quoi elle parlait, elle me l’avait déjà dit.

"Mon frère, Tia, je l’ai encore vu dans mes rêves, il m’appelait … Là-bas tout n’est que souffrance, il vit dans la poussière et la mort. J’ai vu la mer partir à l’assaut de la falaise et non loin une carrière, là où ils travaillent tous. J’ai vu ceux du village, d’autres encore, il y a des centaines de personnes qui travaillent. Ce sont des esclaves. Oh Lelma j’ai si peur que ça soit vrai !!!" dit-elle finissant en un sanglot.

"Seyra, si jamais c’est vrai nous irons libérer tout le monde je te le promet !" lui dis-je en essayant de la réconforter.

Je contactai mentalement Aakia :

(Tout ceci m’inquiètes, est-ce que tu sens quelque chose, peux-tu me dire où est le frère de Seyra ?)

(Je n’arrive pas à sentir sa présence, il y a tant de choses vers le nord, un grand bouleversement, depuis peu les portes se sont réveillées emplissant l’atmosphère de données que je ne peux comprendre, c’est étrange, inquiétant ! Mais je vais tout faire pour le retrouver, sa signature vibrationnelle doit correspondre à celle de Seyra, c’est jouable ! ) me répondit-elle perplexe.

"Merci Lelma, j’ai confiance en toi, tu es plus qu’un père pour moi !" dit Seyra esquissant un faible sourire malgré ses larmes.

Le Drow reviens vers nous et me prit à part.

"Dans cette forêt il y a un danger, je ne sais pas ce qu’il se passe, mais des créatures se sont réveillées, il va falloir être prudent !" me dit-il en chuchotant.

Aakia voletant vit une Faera et parti lui dire bonjour : "Oh ma soeur, qui es-tu ? Je suis si contente de te voir !"

Un piège se referma sur elle, Aakia fini dans une cage comme la première fois …

"Lelllllmmaaaaaaaaa !!!!" hurla t’elle.

Les gobelins sortirent en riant prenant la cage protégée par la magie, Aakia ne pouvait se libérer seule.

"Ouarfff ! C’est Ramgor qui va être content de cette prise, en voila une autre de Faera !!!"

Nous arrivons tout trois et nous plaçons devant les gobelins prêts à agir, ceux-ci sont surpris.

"Pas si vite, libérez-la immédiatement !" leur criai-je.


Combat libre première partie : 4 gobelins (lvl1) contre Lelma (lvl 3), Seyra (lvl 2) et Dalhar du Zhaunil (lvl 3)

Mon épée dans la main, le bouclier me protégeant j’étais prêt à l’assaut. Seyra tenait aussi bien que possible son épée des ténèbres, le Drow quand à lui arborait une belle épée que je ne lui connaissais pas, on n’avait pas dû bien le fouiller, mais tant mieux ainsi …

Nos adversaires n’étaient que quatre, deux avec des lances, un avec une épée, et un dernier avec une simple canne de magie. Le combat semblait simple. Le drow lança l’assaut, et prenant un avec une lance mis un violent coup d’épée sur la lance de son adversaire pour le déstabiliser, Seyra, quand à elle, attaqua celui avec l’épée. Je me chargeai de l’autre avec sa lance, je n’eus pas à attaquer, il s’en chargea très bien me donnant un coup de lance que je parai facilement avec mon bouclier. Le magicien était parti dès le début de l’attaque, je n’y prêtai pas attention me concentrant dans mon combat. Malgré la petite taille de mon adversaire je ne devais pas me croire à l’appris de ses coups. Je me contentai de parer dans un premier temps ses attaques qui visaient à m’embrocher. Le drow n’avait pas ma patience et arborait en riant la tête de son adversaire. Seyra s’appliquait dans ses attaques et ses parades si bien qu’elle prenait visiblement l’avantage sur son gobelin. M’ennuyant de mon pitoyable adversaire, je lui mis un violent coup d’épée sur sa lance qui heurta le sol en même temps que mon bouclier rencontra son crâne et l’envoya désarmer sur le sol. Je m’approcha de lui et lui porta un coup fatal sur la tête, lui brisant le crâne. Seyra en même temps trouva une ouverture dans la garde de son adversaire et porta un coup tranchant, le blessant mortellement.

Fin du combat : 1er partie.

Je parti libérer Aakia, brisant sa cage, celle-ci voleta autour de moi contente mais inquiète.

"Nous devons partir, d’autres viendront vite." nous dit-elle.

Nous nous rassemblâmes et partîmes sans regarder nos gobelins respectifs, courant à travers la forêt. Soudain entre les troncs nous vîmes de la lumière, plusieurs gobelins sont avec des torches, l’alerte était donnée, nous étions les proies … Les lumière viennent vers nous, nous nous arrêtâmes cherchant un échappatoire mais nulle part où nous cacher, nulle part où filler, le combat était inévitable ! Combien étaient-ils ? Bien trop …

Combat libre 2 em partie : Lelma (lvl 3), Seyra (lvl 2) et Dalhar du Zhaunil (lvl 3) contre Gobelins (lvl 1 à 3) : plusieurs dizaines : guerriers, archers, fanatiques …

La forêt était étonnamment calme, pas un bruit d’animal, pas le bruissement même d’une feuille, juste ce petit ruisseau coulant entre les troncs sur les cailloux polis par l’eau et le temps donnait à l’atmosphère un petit bruit paisible. A cent lieux de ce qu’il allait se passer …

Un ricanement vers les gobelins, un se mit à chanter :

"Petit oiseau sorti de sa cage,
Si loin de mon joli marécage,
Retourne-y pense à mon partage,
Et à tout tes amis évite le CARNAGE !"

Une clameur, une moquerie persifla chez les gobelins, des noms d’oiseaux claquèrent, des menaces de soupes à l’humain furent dites. Les gobelins étaient surexcités, ils avaient l’avantage du nombre et ils le savaient, ils pavanaient sûr de leur victoire. Leurs cris et leurs gloussements tendaient l’atmosphère, espérant que nous allions nous rendre sans nous battre. C’était mal me connaître, c’était mal nous connaître …

Mon épée était dans ma main, mon bouclier bien placé, mon casque bien ajusté, à mes cotés Seyra avait opté pour son arc, une flèche déjà encochée prête à filler vers sa cible. Dalhar, quand à lui, avait son épée à la main, il ne devait pas défaillir car il n’avait rien pour se protéger et un mauvais coup pourrait lui être fatal !

"Seyra tu nous couvre, élimines les archers, tu ne risques rien au corps à corps car je ne serais jamais loin, mais évites les traits des gobelins, place toi contre cet arbre. Dalhar tu viens avec moi, on attaque tout les deux dos à dos pour éviter des attaques par l’arrière." dis-je à voix basse. A leur regard ils m’avaient compris.

(Lelma dis-leur de fermer les yeux, je vais attaquer au milieu entre ces deux arbres là où il y a les trois guerriers.) me dis Aakia.

(Aveuglement ?)

(Aveuglement !)

"Fermez-les yeux, ça va faire mal !" dis-je doucement à mes deux compagnons.

Au même moment les gobelins se lancèrent à l’assaut criant, vociférant, des flèches sifflèrent perçant avec fracas le tronc d’arbre au nous étions abrités. Aakia était partie à leur rencontre, nous fermâmes les yeux nous tournant du coté opposé, une lumière vive explosa dans la forêt, d’une blancheur intense, brûlant les rétines accompagnée d’un son strident et aiguë, le son nous était largement atténué, supportable. Aakia contrôlait tout, c’était si étonnant pour un si petit être !

"Allez !" dis-je à Dalhar, nous sortîmes de notre cache et partîmes à la rencontre de nos adversaires, un trait passa au dessus de nous touchant un archer à la jambe, Seyra avait fait mouche ! Nous bousculâmes et jetâmes à terre nos premiers adversaires n’y prêtant pas attention, ils étaient encore en train de pleurer, aveuglés par le sort de la Faera, et le son perdure toujours, si bien qu’il n’y a pas de résistance. J’en frappe un de mon bouclier qui lui fracture la mâchoire, et d’un saut sur moi-même en tranche un autre lui ouvrant le ventre juste assez pour que ses viscères puisse dépasser. Un mage pointe son bâton vers moi, je m’esquive et le sort va se perdre dans une branche d’arbre dont certains rameaux se brisent et toutes les feuilles tombent au sol en tourbillonnant dans leur danse dorée. Il n’a pas le temps de parer mon coup d’épée qui vient l’embrocher dans un bruit de craquement d’os un peu au dessus du cœur.

(Lelma tu dois te dépêcher mon cris va cesser bientôt, je n’ai plus d’énergie, tu dois faire un maximum de dégâts pour t’échapper de ce piège !) me dis Aakia dans ma tête.

(J’en suis conscient…) lui dis-je en donnant des coup de boucliers à un qui se parait maladroitement de son épée au sol. Le gobelin se prenait de violent coup l’assommant assez rapidement, le visage remplis d’hématomes tuméfiés.

Le son cessa, les gobelins reprenaient leurs esprits.

"Fait attention aux archers, il en y en a de ce coté là." dis-je à Dalhar lui montrant les quelques archers à couvert.

Je gardais un œil sur Seyra qui ne se débrouillait pas trop mal, touchant parfois un adversaire d’une flèche. On se plaça à couvert par rapport aux archers, les flèches sifflèrent et se cassèrent ou s’enfoncèrent dans l’écorce des arbres autour. Pas de grande qualité leurs flèches et leurs arcs, mais suffisamment pour nous causer des ennuis s’ils touchaient un mauvais endroit … De l’autre coté des gobelins nous attaquaient, une petite dizaine, certain avec des lances d’autres avec des petites épées, le nombre était dérangeant, mais notre positionnement dos à dos nous permettait de nous couvrir mutuellement. Le Drow avait une grande dextérité, parant et contre attaquant avec légèreté, un des gobelins le compris en perdant sa main dans son attaque. Mes parades empêchaient aux épéistes de m’atteindre, tandis que je redoutais les coups de lances mal placés avec leurs attaques directes. Un coup d’épée par dessus une autre et la garde était ouverte sur un gobelin tant nos forces et le poids des armes étaient différentes. D’un léger coup de la pointe, je l’atteignis au visage l’amochant salement, assez pour qu’il laisse le combat à ses compagnons. Je pare l’attaque des deux autres par un arc de cercle sur leur deux épées en même temps les rejetant de deux mètres à l’arrière, un des lanciers en profita pour m’envoyer sa lance qui ne fit que m’effleurer, tombant sur mon coté gauche, planté dans la terre et les feuilles. Je m’en saisi et l’utilisa de ma main gauche tout en ayant mon boulier toujours fixé, pas idéal mais l’arme était plaisante pour une contre-attaque. Les deux autres revenaient à l’attaque, je parai leurs épées avec ma lance, portant un coup tranchant avec mon épée leur ouvrant la gorge à tout deux, en même temps je jetai la lance sur l’autre lancier qui se la reçu dans le ventre, débarrassé de mes adversaires, je pouvais aider Dalhar qui était à la prise avec d’autres gobelins.

Mais ce fut tout autrement, une seconde vague arrivait et avec eux quelques mages, du moins leurs bâtons indiquait cela. Au loin je ne voyait plus Seyra je m’inquiétai, mentalement je contactai Aakia :

(Où est Seyra ???)

(Elle va bien, elle est à couvert, tu ne peux pas la voir de là, elle s’occupe des archers, sacrée petite ! Elle en a touché gravement trois !)

(Très bien et toi ça ira ?)

(N’ai crainte Lelma, je vais bien !)

Les bâtons des magiciens s’abaissèrent sur nous. J’eus juste le temps de pousser le drow sur le coté que les sorts explosèrent le sol où on été projetant feuilles, terre et morceaux de bois tout autour ! Je me pris plusieurs éclats de branches dans mon mollet droit (pv -2), le Drow était plus sérieusement touché son épaule saignait et son vêtement pendait en chiffon à ce niveau là (-4 pv).

"On va pas s’en sortir Lelma." me fit-il défaitiste.

"Mais si qu’est ce que tu racontes, allez, on fonce dans le tas !" lui criais-je.

Je parti tel un fou en criant vers le groupe de gobelins mettant mon bouclier en parade devant moi et mon épée traînant pour faucher sur le coté, derrière le Drow suivait, l’épée positionnée de l’autre coté dans le même but. Le choc fut brutal pour eux, quelques un tombèrent à la renverse, je le marchai dessus, d’autres ne purent éviter nos épées et des jambes furent lacérées. Les mages lancèrent une fois de plus leurs sorts que nous parvîmes à esquiver de justesse, mais pas ceux derrières, des gobelins furent projetés au sol, blessés par une force inconnue. Des archers nous prirent pour cible, et c’est un miracle que leurs traits ne nous aient pas causé d’ennuis.

Arrivé au bord du ruisseau j’attaquai un petit gobelin isolé portant un flambeau, sans arme visiblement, il ne devait servir que de point de repère. Il ne put fuir bien loin, je le coinçai contre un arbre et le transperçai de mon épée. Je récupérai son flambeau de ma main gauche, il sera utile pour les assauts futurs. Assauts qui ne tardèrent pas, je reçu quatre gobelins de plus, et mon compagnon autant, je les tenait à distance par le feu, mais cela ne suffirait pas. Un trait passa sur nous touchant un gobelin au ventre. Seyra s’était faufilée derrière nous sans bruit et éliminait facilement des gobelins gêneurs. Les autres furent surpris et crièrent dans sa direction, j’attaquai sans attendre, parant de mon épée, et touchant avec le feu, un des gobelins se reçu la flamme dans la gueule et fut horriblement brûlé, il perdit tout ses moyens et tomba en se tortillant au sol, criant de toutes ses forces sa douleur et sa colère. Mais d’autres arrivaient et la situation devenait désespérée, nous ne pourrions jamais tous les battre, nous en étions conscient, mais que faire ? Fuir nous exposera aux flèches, aux sorts, nous battre nous épuisera et nous finirions par prendre de mauvais coups. Déjà que ma jambe me faisait souffrir … Combien étaient-ils ? Qu’allaient-ils faire de nous ?

(Oh c’est simple Lelma, de toute façon ils vous tuerons et vous mangerons, c’est mieux que des larves des bois pour eux !) me dit Aakia tout en finesse.

"On se dégage de là, Seyra part sans nous et court sans te retourner !!!" leur criais-je.

Je jetai la torche au milieu d’un groupe qui s’écarta, j’en profitai pour attaquer en allant à l’endroit où une brèche c’était ouverte et frappai de toute mes forces, mon épée tenu à deux mains, sur les gobelins présent. Un ne para pas et eut le bras à moitié tranché, les autres parèrent maladroitement et furent bousculés par ma fureur. Malheureusement déséquilibré par ma manœuvre je me reçu une lance qui m’entama le haut de ma jambe, le sang s’échappa et tacha mes vêtements. (- 4 pv) Je me sentais perdu, je savais que je ne tiendrai pas longtemps ainsi. Le Drow semblait aussi résigné par notre sort. Une flèche toucha en pleine tête un des gobelins qui s’écroula vers l’arrière, Seyra vint à notre hauteur l’arc déjà levé prêt à lancer ses projectiles de morts à nouveau, elle me dit :

"Tu ne pensais pas que j’allais fuir et te laisser là ?"

Bêtement je souriais. A 9 ans, cette fille avait plus de cran que Dalhar et moi réuni. Je ne sus rien lui répondre d’autre que :

"Fait attention à toi !"

Cette entrée en scène avait maintenu un temps les gobelins à l’écart. Un moment de répit où nos adversaires en profitaient pour nous encercler, combien étaient-ils ? Vingt, trente ? Plus encore ? Je ne savait le dire, beaucoup trop était la réponse qui me venait à l’esprit, comment allions-nous survivre à la prochaine attaque, comment parer en même temps les épées, les lances, les flèches et les sorts ? Ma jambe me faisait souffrir, mais dans quel état étaient les autres ? Je regardait vers Seyra elle ne disait rien, mais son coté gauche était ensanglanté, ses vêtements chiffonnés imbibés de son sang ? Ses yeux brillaient de défi, elle regardait les gobelins, comme les appelant à la mort. Un s’approcha, il prit un trait précis qui l’arrêta sur son pas, il tomba à la renverse, une flèche l’ayant touché sur le haut du torse dégarni.

Le dernier combat était lancé, on allait périr dans cette forêt, cette belle forêt aux arbres majestueux dont les feuilles tombaient avec grâce sur cette terre d’où s’élevait parfois des rochers couverts d’une douce et verte mousse. Les feuilles d’habitude agencées en un tas harmonieux de couleurs et d’aspect s’étaient éparpillées, découvrant la terre noire au dessous, certaines recouvrant les cadavres des gobelins occis, d’autres tachées de sang noir semblaient souillées dans leur pureté originelle. Cette forêt d’où provenait un chant mélodieux, issu du plus profond des bois, les notes s’égrenant pures, douces, harmonieuses, le chant énonçait la beauté de la forêt. La magie des Faera était-il à l’œuvre ? Je me mis à aimer ce bois, la douceur de l’écorce de l’arbre, la caresse de ses feuilles, le doux clapotis de l’eau, le murmure de la terre. Je sentais en chaque créature toute la paix et la joie de vivre, toute ces bonnes choses nous étant destinées. Est-ce ça la mort ?

(Lelma, me revoici, je ramène une compagne, une Faera qui va nous aider ! Je te conseille de fermer les yeux et de te concentrer, il va falloir vous sortir de là !) me dit Aakia mentalement.

A mes compagnons je dis : "Fermez les yeux, on repart pour une danse". Je souriais, excité par cette nouvelle arrivée, excité par l’espoir qu’elle m’apportait. Ils ne me posèrent pas de question, Seyra posant son arc sorti son épée et ferma les yeux, je fis de même. Une douce lumière bleu envahi mes paupières, j’entendis le cris des gobelins à nouveau pris par un sort d’aveuglement.

"Allez !" Je rouvris les yeux et attaqua le gobelin le plus proche de moi, il prit un coup d’épée des deux mains et de toutes mes forces, ça ne le trancha pas vraiment mais l’envoya à quelques mètres hors de combat. Seyra couru vers une cible et d’un geste fin lui trancha la gorge. J’étais surpris de sa technique redoutablement efficace. Je fonçai vers des gobelins proches, donnant coups de bouclier et coups d’épée, tranchant, fracassant, découpant, martelant mes adversaires, ils tombaient sous mes coups, j’étais ivre de sang et de colère ! Comment avaient-ils pu nous inquiéter et nous attaquer ? Je les tuerai tous jusqu’au dernier. Je pensais ça alors que je fracassai un gobelin à coup de plat de bouclier contre un tronc d’arbre, il était mort, le sang giclant de sa tête en de multiples points. Je l’abandonnai pour attaquer par l’arrière un gobelin qui geignait, se frottant ses yeux brûlés, je lui arrachai presque la tête d’un coup bien placé, elle craqua lorsqu’elle se déboîta, le sang coulant noir à bouillon, elle ne tenait plus que par la chair. Qu’importe il était mort, je devais en avoir un autre ! Un AUTRE !!!!

La folie me gagnait-elle ? Toute la colère, la rancœur du combat remontait en un déchaînement furieux de sang et de violence. Mais déjà les survivants recouvraient leur vue, et certains essayaient de résister, mais seul à seul je les dominais assez facilement. Pourtant un me toucha à l’avant bras (-2 pv), me lacérant, le sang s’échappa et coula sur le bras dénudé, c’était avec celui-ci que je portais mon épée, ma garde fut tachée de mon sang rouge, la prise serait plus glissante … Les gobelins s’approchaient, m’entourant, au loin sous les arbres, le Drow faisait face comme moi … Seyra à ma gauche était aussi entourée par les gobelins qui la harcelait de coups sans pour autant passer sa garde. La situation était critique … Nous allions mourir ici !

Une lumière bleue enveloppa l’atmosphère, les gobelins regardèrent dans la direction d’origine, couinèrent et firent un mouvement de recul, apeurés. La nouvelle Faera ?

(Non Lelma, ceci est autre chose, quelque chose qui c’est réveillé, bon ou mauvais je ne sais pas, tiens-toi sur tes gardes, ça viens vers nous, je crois que c’est mon appel de tout à l’heure qui l’a réveillé !) me dit Aakia mentalement.

Fin du combat 2 em partie (Lelma : - 6 pv, les deux autres à la même hauteur)

(Ton appel, mais c’est quoi ?) lui répondis-je par pensée.

(Tout à l’heure j’ai appelée à l’aide espérant qu’une Faera me réponde, ce qu’une a fait, mais cet appel a pu être capté par des êtres possédant un peu de la matière qui me fait …) me dit-elle.

(Quelle matière, quel est cet être ?)

(Le fluide, je suis constituée de fluide, de tous les fluides d’origines de la création de l’Univers ce qui me rend si particulière … C’est compliqué de t’expliquer ça, et surtout trop long, tiens-toi près, ça s’approche)

La lumière s’intensifia, devenant aveuglante, j’eus du mal à regarder dans sa direction, le Drow et Seyra vinrent me rejoindre. Les gobelins crièrent, devinrent fou, se bousculant courant partout, essayant de grimper aux arbres. Une silhouette se découpa dans la lumière, en suspension à un mètre au dessus du sol, traînant deux immenses bras qui frôlaient les feuilles et la terre, des bras ? Non plutôt des tentacules ! Le corps paraissait très grand, on avait l’impression qu’il glissait entre les arbres, passant en harmonie entre eux comme s’il n’avait pas de vraie substance, la tête n’apparaissant pas, elle était dans ce corps, très large au sommet d’où partait les deux tentacules et finissant en une pointe en un seul tenant.

"Un Yltelq" dit Aakia à nous quatre.

"Il s'est réveillé le grand dormeur." fit l’autre Faera.

"Qu’est ce ?" demanda le Drow.

"Le Gardien de la forêt, un conte pour enfant, il se réveille quand la forêt est menacée et la protège, tuant le mal qui c’est infiltrée en elle." dit Seyra, visiblement au courant. Elle rajouta "Mon frère m’a souvent raconté cette histoire, il l’appréciait tout particulièrement, c’est en la paix qu’il croyait, la paix et l’harmonie avec la nature." dit elle posément, avec un air triste.

Les gobelins étaient devenus fous, des traits de lumière les touchèrent violemment, les traversant, ils tombèrent morts, frapper par la justice de la forêt, l’Yltelq venait dans notre direction. J’étais subjugué par sa beauté et sa force mais je m’était rapproché par réflexe de Seyra, le tenant de mon coté, au cas où, pour la protéger. La crainte augmenta dans ma tête, je baissais la tête comme honteux face à un être d’une grande sagesse qui venait de me réprimander.

Une voix venue d’un autre monde, puissante, forte, grave mais harmonieuse atteignit nos oreilles.

"Humain, Drow, Faera, et toi petit être … " Il désignait perplexe Seyra qui lui répondit sans défaillir. "Je suis un enfant !". Il fut surpris d’être coupé, du moins je le pensais ne pouvant voir sa tête, ses expressions, le corps étant une immense bulle de matière parcouru d’ondes de lumière et de fluide, magnifique et terrible à la fois. Il continua pourtant sans relever l’affront, je regardais Seyra qui le fixait d’un regard intense et déterminé, sans crainte.

"… Que faites vous dans la forêt à tuer, hurler et tout saccager ? Est-ce donc une activité plaisante ? Souhaitez-vous abréger votre désordre et rejoindre la terre ?" Il y avait en lui aucune haine mais une forte volonté.

Aakia répondit : "C’est ma faute, ils sont venus à mon secours car j’étais prisonnière des gobelins, pardonnez mes compagnons et moi-même de vous avoir dérangé noble Gardien de la forêt !"

"Toi encore, ce n’est pas la première fois que je te croise petite Faera, toujours fourrée dans des intrigues inextricables !" dit-il et poursuivant son discours :

"Si c’est vrai, et une Faera ment rarement, alors vous avez bien agit, en temps qu’habitant de ce monde vous avez droit de poursuivre votre chemin … " dit-il en pointant de sa tentacule droite le Drow. "Mais vous deux vous êtes un mystère, votre vibration est inconnue pour notre monde, d’où venez-vous ?" il nous désigna, Seyra et moi ! Pourquoi Seyra ?

"Je … Je suis en effet d’un autre monde, pardonnez-moi d’avoir offensé votre forêt." lui dis-je avec le plus grand respect.

"Qu’importe vous devrez mourir ici !" dit-il sans changer de ton de voix, sans plus d’émotions.

La nouvelle était terrible, surprenante ! Pourquoi ??? Seyra me pris la main et me la serra. Je la regardais, elle tourna la tête vers moi et me fit un de ses petits sourire triste.

"NOOOOOON !!!!" Aakia était venu devant nous, l’Yltelq pointait déjà son tentacule gauche vers nous d’où une lumière bleue faisait une sphère d’énergie de quelques centimètres de diamètre. "Laissez-les, ils n’ont rien fait de mal, ce sont mes amis !" lui cria t’elle.

"Pousses-toi, petite Faera ! Tu vas griller sinon !" continua t’il de dire.

"Peut m’importe s’il me faut mourir, peut m’importe la souffrance, peut m’importe tes menaces saleté ! Qui es-tu pour décider de qui va vivre ou mourir dans ta forêt ???? J’étais là bien avant toi, bien avant que l’on te créé, et tu ne me fais pas peur ! Tu sais pourquoi j’ai confiance en ces humains ? Même s’ils viennent d’ailleurs ! Parce que se sont mes amis, et en des millions d’années c’est les seuls que j’ai vraiment eus, les seuls qui me considèrent comme leur égal et non pas comme un objet bien utile ! Vois-tu ce que je ressens ? Et tu voudrais me prendre la dernière chose qui me raccroche à mon existence ? Je ne suis pas d’accord, et de toutes mes forces je t’en empêcherai !!!" dit-elle en criant, elle dégageait une telle émotion, de mes yeux coulaient deux larmes parallèles sur mes joues. Aakia était une amie, une vraie amie.

Mais l’Yltelq ne se laissa pas apitoyer et tira, Aakia se plaça devant et reçu la magie de plein fouet et vint s’heurter à moi, le vide fit place à une lumière blanche, je me senti parti comme happé par un tourbillon …

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:30 
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Partie II : La fusion des âmes I.

Je me senti Aakia, j’étais Aakia, j’étais elle, ses pensées, ses souvenirs. Et elle était moi, courant, rêvant, se souvenant de ma vie, comme j’entrapercevais la sienne.

Je vis notre rencontre, la façon dont elle m’avait appelé pour que je la libère des gobelins et de sa cage piège, je vis tout notre parcours, le fait qu’elle se lie à moi bien plus que je l’avais pensé, elle aimait mon collier et s’y réfugiait souvent, pour elle il était chaud, doux, comme une mère, c’était difficile à imaginer pour elle qui n’en avait jamais eu ! Elle ignorait tout de la famille, pour elle toute les Faera étaient sœurs.

(Lelma ? Tu es là ? Tu vis ?) demanda t’elle.

(Je suis là Aakia, n’aie pas peur, je suis comme en toi, je ne comprends pas tout !) lui dis-je.

(Oh Lelma, désolée !!! La magie m’a projeté en toi, et j’ai fusionnée avec toi, c’est ennuyeux … Car on ne pourra pas se réveiller tant que nous ne sommes pas séparé … Enfin je crois ça ne m’est jamais arrivée !) me dit-elle.

(Ne soit pas désolée, si tu n’avais pas paré le coup je serais déjà mort … Où bien le suis-je en fait ? Est-ce la mort Aakia ?) demandais-je inquiet.

(Tu es bien vivant je t’assure Lelma, n’ai crainte, il ne fera pas à nouveau sa magie, il est incapable de tuer une Faera, il serait maudit ! Enfin je crois …) dit-elle pas tout à fait convaincu.

(Et Seyra ?) demandais-je inquiet.

(Je ne pense pas qu’il la touchera, il doit chercher un moyen de me sortir de toi, attend que je sorte il va m’entendre celui-là ! Lelma, t’es encore là ?) dit Aakia.

Je me sentais attiré vers le tourbillon, j’étais fasciné par celui-ci.

(Non Lelma tu ne dois pas y aller ! Ces souvenirs sont les miens, tu aimerais que je lise les tiens ? De toute façon il n’a rien à voir.) me dit-elle.

(Tu connais déjà les miens … S’il te plait je veux voir qui tu es ! Tu n’as rien à me cacher non ?) lui demandai-je.

(Tu vas voir des choses qui vont te dépasser, que tu ne pourras pas comprendre, ils vont venir à toi sans ordres, sans forcement de logique, ça sera fort, intense et rapide ! Rapide, enfin en temps relatif car dans l’absolu tu part pour un voyage qu’aucun humain ne peux imaginer dans sa vie !) prévient-elle.

(Oh je t’en pris je suis curieux ! J’ai compris que je vais voir de belles choses.) lui dis-je suppliant.

(Alors va dans ce tourbillon, bon voyage jeune écervelé, ça va te changer j’en suis sûr !) dit-elle de défi.

Je m’approcha du tourbillon et y plongea, englobant mon corps sans masse dans la substance aérienne.

Le choc arriva dans ma tête, je suis Aakia, dans son corps, on est dans une sorte de pièce bizarre aux parois de métal et de verres de couleur ? Un bruit strident dans la pièce, les lumières changent, devenant rouge clignotant. (Qu’est ce ???) "Alerte, à vos postes de combats, entrée dans le système planétaire dans 3 UT !" (Que dit-il ?). Je suivais un homme en uniforme bizarre qui marchait devant moi à l’air pressé. Dans ma tête je sais qui il est : Général Trasir o’krean de la III em Armada Intergalactique des systèmes de Karalokim. (C’est quoi tout ça ?) . Est-ce vraiment un homme ? Son visage est aussi en métal ! (Je n’y comprends rien !). Il appui sur un objet et un spectacle insensé s’offre à moi, devant au centre d’un noir empli de points blancs se trouve une immense sphère bleue. (Je suis totalement perdu !!!)

(Je vais te guider Lelma, il est normal que tu ne comprennes rien à tout ça, c’est si loin dans le futur par rapport à ce que tu vis que tu ne peux imaginer ni comprendre ce que tu vois.) me dis en me rassurant Aakia.

(Aakia te revoilà ? Désolé c’était peut-être une mauvaise idée, je ne comprend rien à tout ça !!) dis-je paniqué.

(Mais non, tu dois voir tout ça, maintenant que t’y es profites-en ! Alors voila, ce que tu vois est une planète, là où tu es on appelle ça un vaisseau spatial, ça permet d’aller dans l’espace, tu sais quand il fait nuit, les étoiles ? Et bien ça permet d’aller les visiter … En gros …) dit elle très pédagogiquement.

(Euhhhhh … Oui admettons que je comprenne …) dis-je sans être convaincu.

(Alors ce général est mon maître à cette époque là, oh y a des millénaires, son truc c’est de conquérir des mondes pour son pays, afin qu’ils puissent le coloniser et exploiter ses ressources, tu me suis ?)

(Euhhhhh, oui ?) lui dis-je encore moins convaincu !

(Bon je vois ! Ce n’est pas grave Lelma, on va procéder autrement, je vais interpréter tout ce que tu vois pour que tu comprennes comme si tu connaissais déjà. Si tu ne comprenais rien avant, tu suivras avec ça !) dit-elle un brin moqueuse.

Les souvenirs venaient à nouveau à moi, j’étais Aakia et je comprenais tout ce que je voyais et à mon grand étonnement je découvrais un univers fascinant et terrible !
"Toi !!! Vois s’il n’y a pas de fluides de transport dans ce monde-ci !" me demanda d’une voix métallique le général. Je m’exécutai à contrecœur, analysant tout la vibration de la planète face à nous, nulle vibration vers l’extérieur, nulle autre entrant, le monde était pur de toute trace de fluide autre que les élémentaires, 3 sur cette planète, le Feu, l’Eau et l’Air … Sauf …
"Rien mon maître, nulle trace de fluide !" lui dis-je en mentant.
"Ah, tant pis ! J’espère pour toi que tu dis vrai !" dit-il avec dégoût.

Je le dégoûtais, lui se croyait parfait, cyborg de la dernière génération, la plupart de ses membres et organes étaient artificiel, un mélange de cellules vivantes et de microprocesseurs. Il ne pouvait pas tolérer que je sois meilleure que lui en de nombreux domaines. Que pouvais-je y faire ? Il m’avait acheté à un chasseur de Faera voila quelques années, une somme astronomique à ce que j’ai cru comprendre. Je l’aidais à trouver des portes spatiales très rentable pour lui car ça lui permettait de marquer la planète trouvée, de la détecter ensuite dans toute la galaxie et de pouvoir la conquérir pour la vendre au plus offrant … L’armée de son pays étant devenue ingérable par le pouvoir central. Seulement cette fois-ci ça n’était pas une planète inhabité et sans résistance, j’ai omis de lui dire ce qu’il y avait … Une civilisation avancée. Les avaient-ils repérés sur leurs radars ???

Général tout est en place, les radars n’indiquent pas de formes de technologies à la surface, vous pouvez considérer que cette planète vous est acquise." dit un officier.

Je jubilai … J’allai avoir ma vengeance et j’allais pouvoir retrouver ma liberté ! Vengeance pour être ainsi traitée, humiliée, utilisée comme un objet pour des taches immondes ! Même pas nommé, sans nom ! J’étais responsable de la destruction de milliards de vies à cause de lui, comment pouvait-on me faire ça ?

Soudain des lumières tel des points apparurent dans l’atmosphère de la planète. L’alarme se remis en marche.

Mise en place des boucliers, c’est une attaque !" dit le général. Les soldats obéirent et activèrent la protection. Les autres allant à leur poste de combat. Les rayons nous touchèrent de plein fouet, mais furent absorbés par le bouclier de particules qui capturait les rayons de mort. Un module de complémentarité fut touché et perdit son orbite géostationnaire pour dériver dans l’espace.

Général on a perdu un vaisseau de soutien dans l’attaque, quels sont vos ordres ? dit le second.

Misérable vermine, pourquoi n’as-tu rien dit, qu’il y a-t-il sur cette planète ??? me dit le général en colère.

"Vous ne m’avez pas posé cette question, sur cette planète il y a … Votre destruction misérable boite de conserve !" dit-je révoltée. Je partie dans les couloirs à toute vitesse, je n’avais jamais désobéie, mais là s’en était trop. Je voletait dans les bas étages partant vers la salle d’embarcation, je devais aller voir cette planète de plus prêt, car j’avais mentie … Un fluide de transport s’y trouvait et je savais où il débouchait … Le vaisseau amiral était immense, plusieurs kilomètres de long sur quelques autres de large, sans compter les étages de haut, plusieurs centaines, c’était une grande mégapole volante où tout était disponible. Plusieurs millions d’êtres vivants s’y trouvaient, et au moins le double de robots surtout utilisé pour les taches pénibles. Le cortège de vaisseaux comprenait plus d’une cinquantaine de croiseurs dont certains avaient presque la taille du quart du vaisseau amiral. L’armada possédait une puissance de feu inimaginable et son ventre grouillait de vaisseau de combat planétaire redoutable et de bombardiers.

C’est vers là que j’allais poursuivie par des robots de contrôle qui me tirait dessus leurs rayons. Mais j’étais trop rapide et trop vive pour eux, je passai par la ventilation d’air et me retrouvai dans le hangar où régnait une agitation sans nom tous essayant de grimper dans leur vaisseau, d’autres engins descendant en coulissant par le mur au fond des étages supérieurs. Je grimpais sans me faire voir dans un bombardier, le plus gros des vaisseaux de la flotte planétaire. Grand suffisamment pour 10 hommes maximum. J’étais cachée sur un logo que portaient les hommes sur leur uniforme à l’arrière, une flamme dans une planète … J’étais la flamme, et les reflets ne se voyaient pas. Les portes s’ouvrirent sans pour autant que l’espace s’engouffre dans l’immense salle, ce qui aurait tué l’ensemble des êtres vivants et détruit les robots par le froid où les rayonnements cosmiques. L’espace était retenu par une combinaison gravito-magnétique invisible laissant passer les objets mais retenant les ondes et le vide. Les vaisseaux s’élevèrent et sortirent en nuées dans l’espace, nous partîmes au milieu d’eux vers la planète, laissant derrière nous le mastodonte de métal et plongeant vers l’atmosphère, tout en évitant les rayons de lumières qui détruirent sans un bruit des vaisseaux voisins. Les pilotes avaient sur leur tête un casque dont la visière était rabattue, à l’intérieur ils voyaient comment piloter et avaient toute les informations. Ils avaient leurs deux mains posées sur deux plaques sensorielles et pouvait commander d’un glissement de doigts, tout en finesse … La bulle qui nous permettait de voir au dehors, ou bien était-ce un écran ? Cette bulle était parcourue de signes d’informations sur la planète et de toutes les données que le radar lui faisait parvenir.

L’entrée dans l’atmosphère fut délicate, nous ne devions pas nous écarter d’un angle d’entrée sans cela nous brûlerions avant d’atteindre le sol. Nous réduisons notre vitesse et entrons, le feu parcours notre vaisseau, les secousses sont intenses. Les appareils de contrôles ne sont pas fonctionnels et nous sommes à la merci d’un tir de rayon. Nous débouchons enfin haut dans le ciel, les appareils remarchant nous indiquant des cibles mouvantes. Les créatures autochtones se défendaient contre l’agresseur venu des étoiles … Deux fortes charges furent largués vers une cible, quelques instant après une formidable explosion fut ressentie et un champignon de feu immense apparu à l’horizon …

La guerre, pourquoi me demandais-je ? Pour plus de terre, toujours plus de ressources, toujours plus d’expansion ? Maudite mentalité ! Je devais fuir, sortir de ce vaisseau de mort ! J’apparu aux pilotes et déclancha un sort d’aveuglement brûlant leurs rétines, même ceux qui avaient leur casque sur les yeux. Le vaisseau perdit son aplomb et tomba vers le sol à grande vitesse où il s’écrasa, tuant tout ses occupants … sauf moi. Je sortie dans le feu et le métal fondu. Je ne craignais pas ça, mais je m’éloignai au plus vite du crash, retrouvant ma liberté. Ce monde allait-il mourir par le feu ? Sûrement, mais je ne serais pas là pour le voir, je pris la direction du fluide de transport, manque de chance il était à plus de 5000 km de mon point d’arrivée. Mais en volant comme je volais j’y serais dans quelques heures à peine. Le monde traversé était étrange mais je ne m’y attardai pas, j’en avais marre de tout ce genre de monde où la déraison avait détruit la nature et l’équilibre de la vie, je voulais partir et rejoindre un monde paisible et harmonieux. Et s’il vous plait retrouver une de mes semblables, mes sœurs où êtes-vous ?

Le fluide était dans une grande ville, dans un grand bâtiment en son centre même ! Mais ça ne m’arrêterait pas, mais comment y entrer ? Je n’eue pas trop à me poser de question des bombardier lâchèrent leur bombes qui éventrèrent et soufflèrent toute la ville. Je fonçai alors dans le bâtiment mis à nu, évitant les projectiles embrasés qui retombaient partout, et je trouvais rapidement le fluide, je le toucha et fut projeté dans un autre monde …

Je ne demandais pas grand-chose, un nom et un peu d’attention … Le nom pour une Faera est si important …

(Lelma, t’as tout suivit ? Ce n’était pas forcement joyeux comme souvenir, mais il montre la première fois où je me suis révoltée contre un maître ! J’en ai eu d’odieux, mais je devais les servir même si ce qu’ils faisaient me répugnait !)

(Aakia … Je suis sans voix, tu as du tant souffrir ! C’était si étrange, fascinant mais incompréhensible même si je comprenais ce que je voyais … Enfin comment te dire, c’est à cent lieux de mes rêves les plus fous, ce sont des pouvoirs divins, est-ce ça les Dieux ??? Ils sont si terrifiants ! )

(Oh non, ce ne sont pas des Dieux mais des fous … Les Dieux ne sont pas ça, tu vas voir, tu vas en voir une, j’ai servie une Déesse que tu as dû entendre parler, je l’ai appréciée et elle m’a libérée, c’était il y a fort longtemps dans un monde qui se forgeait, un des rares mondes où les 8 fluides sont ensemble, ce monde qu’on appellera Yuimen !)

En ce temps Yuimen était encore vide, nul humain, nul drow, nul elfe, nul nain n’était encore né … Mais les fluides de transports étaient déjà bien là, attendant de nouveaux visiteurs. J’ai atterri sur Yuimen il y a environ 80000 ans, mon maître était un sbire de Elle, un Démon majeur, sûrement la fille de Thimoros … J’avais été capturée 2 ans auparavant par ce guerrier noir. Il ne m’adressait même pas la parole, me méprisant m’utilisant que pour passer de monde en monde … Je le détestait ! Il était parti en éclaireur sur cette planète qui lui plaisait bien, peu après d’autres arrivèrent, puis toute une armée noire débarqua pour s’approprier Yuimen. Ce qui ne plût pas à Gaïa et son frère … Yuimen qui avait trouvé en cette planète son domaine idéal et lui avait donné son nom. Une grande guerre éclata opposant les peuples d’autres planètes, une guerre que le Bien gagna et condamna Elle à ne plus revenir sur cette planète … Elle obéît et rentra la tête basse. Mon maître c’était battu contre des elfes dorés et a été retenu prisonnier, ils me trouvèrent et m’interrogèrent. Je répondis du mieux que je pouvais, ne cachant pas mon dégoût pour mon maître. Je ne le vis plus jamais, à la place on me présenta une femme aux cheveux d’or, longs et fins, au délicat visage et aux yeux de saphir.

Je suis Gaïa, parle en paix et que la douce lumière apaise ton cœur."

Vous êtes Gaïa ??? La divinité des légendes ???" demandais-je … Car en effet Gaïa était déjà connue sur d’autres mondes que j’avais explorée.

Oh tu me connais petit être, quel est ton nom ?"

Je n’en ai pas, oh s’il vous plait donnez-moi en un !" dis-je joyeusement.

Tu seras Beneth, la Lumière, celle qui donne l’Espoir, on aura besoin de toi petite Faera !" dit Gaïa malicieusement.

Gaïa m’emmena dans ses mondes, passant aisément de monde en monde, je n’avais pas besoin de l’aider, elle y arrivait seule sans besoin de Faera ! Certains mondes avaient atteint une harmonie, tel chez ces elfes dorés qui avaient leurs villes dans les nuages, laissant le monde au reste des espèces vivantes. Où celui des elfes gris dans leur cité majestueuse, oh Tahelta la si belle, dans leur planète si verte, si belle, si pure …

J’étais loin des noires citées que mon ancien maître m’avait fait voir, enfin que j’étais obligée de suivre plus précisément.

J’ai passé quelques années avec Gaïa, apprenant énormément à son contact, j’ai appris le sort d’aveuglement par exemple à cette époque là, et elle riait lorsque je m’exerçais et que je me retrouvais au sol sans force. Alors elle me prenait dans ses mains blanches et me ravivait d’une douce chaleur et énergie. Gaïa était un pilier pour l’équilibre des forces, et l’est encore !

J’aimerai tant vous revoir Gaïa ! Vous m’avez tant appris, si bien traitée, vous m’avez donnée un beau nom : Beneth, je m’en rappelle encore ! Etiez-vous une amie ? Probablement !

Un beau jour vous m’avez dit de voler là où je voulais aller et de retrouver ma liberté et vous êtes parti de Yuimen.

(Une belle histoire Aakia, ou Beneth !) lui dis-je.

(Je suis Aakia, Lelma, j’adore tant ce nom !) me dit-elle.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:31 
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Partie II : La fusion des âmes II


Nul ne peux dire combien de temps s’était écoulé depuis, j’avais vu des mondes si étranges, si beaux ou si horribles, Aakia était extraordinaire. Ce petit être était au delà des Dieux même, ayant côtoyé ce que les Kendran considéraient comme la Déesse majeure de Yuimen. Elle avait su dire non à la barbarie, et même si son état de Faera lui interdisait certaines choses elle le faisait quand même !

(Lelma, à quoi tu penses, mes souvenirs ne viennent plus à toi ?) demanda Aakia.

(Je ne vois plus rien, tout est noir !!!) dis-je inquiet.

(Oh si des bruits, des bruits de pas … puis des bruits de véhicules ? Quel est ce mot ?)

(Ah je connais ce souvenir, vas-y continu, n’ai crainte des mots que tu prononces, des choses que tu vois, je te les indiqueraient mentalement.) dit Aakia cherchant à me rassurer.

(A un moment j’ai cherchée à voir ce que mon maître voyait et ressentait … Je devais comprendre.) dit-elle.

Je ne voyais rien, mais je ressentais l’univers autour de moi … Je suis Aakia, son maître était un grand musicien Elfe blanc du nom de Nassi Ultenim, la planète a acquis un développement technologique rapide mais maîtrisé et a bâti des mégalopoles rassemblant les Elfes et libérant à la nature tout le reste. Nassi m’avait trouvée dans des forêts il y avait quelques mois et l’avait emmenée dans la ville où tout était automatique, où personne ne manquait de rien. Nassi m’avait donné un nom : Vina. Nassi a eu une grave maladie et a perdu l’usage de ses yeux. Lui, qui devait voir pour jouer de son instrument, a tout perdu à cause d’un virus … Son caractère changea, il était peu respectueux avant, arrogant même, son succès lui montait à la tête. Ses grands concerts qu’il donnait pour les plus grands, étaient pour lui du pur plaisir. Plaisir qu’il faisait perdurer en prenant des substances interdites qui amélioraient les capacités et la résistance. C’est à cause de ça qu’il contracta sa maladie, un flacon contenait en plus un virus … Le virus a muté dans son organisme et atteint ses yeux.

Il fut un moment ou le désespoir prit le pas sur la raison et plusieurs fois il pensa à sauter du haut des tours … Mais je suis parvenu à le ramener, je suis parvenu à le rendre plus réceptif, plus humain*. Bien sûr il était triste de ne plus voir, de ne plus pouvoir jouer de son instrument, mais il avait gagné en humanité, il m’appelait par mon nom me disait bonjour, des petites choses gentilles. Mais parfois ses colères se retournaient contre moi et mon incapacité à le faire revoir … Je ne suis pas une guérisseuse. Malgré tout je restait pour lui et un jour je lui dis que j’allais voir comment il voyait le monde, ainsi je pourrais peut-être l’aider.

((( * Le terme exact étant « elfain » car son monde n’a pas d’homme et que ce sont des elfes … )))

Et ce fut un choc, sans vision les autres sens prennent le relais, mais rien n’est plus pareil. Il avait peur, il avait peur dans tout ce qu’il faisait, le moindre bruit suspect était une crainte. Mais l’être isolé qu’il était, enveloppé dans son succès, allait rencontrer sa moitié lors d’une sortie à l’hôpital pour une visite de routine. Il tomba dans un couloir et fut relevé par une douce voix … Peut après il me libéra.

Ce fut un maître correct, si je m’en souviens c’est à cause de l’expérience que j’ai vécue en me branchant dans son cerveau et sur le fait du changement lorsque les difficultés sont là et qu’il voyait que malgré tout je tenais bon à ses cotés. J’espère que son existence fut paisible après mon départ ...

(C’est en effet très perturbant, est-ce ainsi être aveugle, pauvre personne, il a tout perdu ainsi.) dis-je.

(Crois-tu vraiment qu’il a tout perdu ? Pour moi il a tout gagné dans cette mutation !) dit-elle.

(Tu dois avoir raison, j’ai du mal à tout suivre.)

(Tu n’as pas à t’en faire, je comprends ton sentiment ! Oh mais que vois-tu Lelma, ces souvenirs sont particuliers, tu a un lien avec, même très bref, regarde l’homme dans cette immense caverne !)

J’étais Aakia dans une immense caverne, autour plusieurs dizaines de Faera et face à nous un homme sortait de l’eau, visiblement sonné. Il avait fait une chute mortelle de la surface et avait atterri dans le lac souterrain à l’eau si froide et si noire. L’homme aurait du mourir rien que par sa chute, l’eau aurait du le noyer, le froid aurait du le tuer. Mais rien de tout ça, l’homme reprenait son souffle sur la berge, il semblait n’avoir fait qu’une petite nage.

"Bonjour jolies créatures de lumière, où suis-je donc tombé ?" demanda t’il visiblement amical.

"Humain tu es tombé dans une caverne dans laquelle aucun être vivant de cette planète n’est jamais venu." dis-je.

Il ne semblait pas étonné que nous puissions lui répondre et enchaîna.

"Ainsi je suis donc le premier, à qui ai-je l’honneur, qu’êtes-vous ?" demanda t’il avec le sourire.

"Nous sommes des Faera, des êtres bien particuliers, nous n’avons pas de nom à moins que tu nous en donne un ! Mais présentes-toi d’abord !"

"Bien ! Je suis Sawen Cléïsdan Saal, j’étais en mission pour rétablir la paix dans notre monde quand dans cette brèche j’ai glissé alors que j’allais en personne discuter paix avec mon adversaire." dit-il.

(Sawen … Non ne me dis pas … Le gamin de Surana ??? Celui qui me battait à plate couture à chaque exercice à l’épée ???) demandais-je très étonné.

(Lui-même en effet …)

(Mais c’est impossible !!!! Quand je suis parti pour Yuimen il n’avait que 14 ans, à ce que je vois il en a presque trente …) dis-je très surpris.

(Un peu plus de trois mille six cents ans en fait …) me dis Aakia.

(QUOOOIIIII ??? Mais expliques-toi !) j’étais abasourdi.

(Il t’expliquera mieux que moi, j’ai déjà eu ta réaction et je lui ai posé certaines questions …) dit-elle.

"Tu es un être un peu particulier, tu survis à une telle chute, tu peux nager dans cette eau qui est presque gelée, tu ne semble pas en difficulté malgré tout. Et qu’est ce que cette épée, elle vibre d’une force phénoménale." dis-je.

"Vous dites vrai, mais avant tout permettez-moi de vous nommer, vous qui me parlez, j’ai envie de vous appeler Aakia, en références à mes contes de quand j’étais enfant …" dit-il.

(Ce n’est pas vrai, il t’a appelée comme je t’ai appelée !!!) dis-je très surpris.

(Et oui, vous avez eu une enfance similaire, tu n’as que quelques années de plus que lui et vous avez eu les mêmes contes étant enfants, il a eu la même réflexion que toi, mais tu verras que ce nom me vas très bien, tu vas même être très surpris d’apprendre d’où viens le conte de ton enfance.) fit Aakia en se marrant.

(Mais reprenons …) dit-elle.

Il nomma ce jour-la toute les Faera présente, trente sept nouveaux noms pour nous toutes, nous étions ravies et nous avons immédiatement adopté ce nouvel arrivant.

"Je suis un Immortel, je viens des étoiles, enfin ma mère vient des étoiles, mon père était un brave homme vivant à Surana. J’ai du acquérir mon immortalité de ma mère qui l’était et doit l’être toujours même si je n’ai plus de nouvelle depuis mes douze ans où ma mère nous a apporté à mon père ma seconde sœur Miltryn, ma jeune sœur Istryll n’ayant que deux ans …" dit-il perdu dans ses pensées.

"Hum, ça ressemble à l’histoire de Nasta tout ça …" dis-je.

"Nasta ??? mais c’est le nom de ma mère !" dis t’il surpris.

"Ah oui, mais alors ce que vous venait de dire est inexact. Votre mère vous à vu vous les enfants et votre père Dawen jusqu’en 583 CA date où a lieu la Grande Catastrophe qui détruisit tout le royaume et plongea l’Ancien Continent dans les flots." dit Aakia.

"Mais …"

(Mais …)

"De plus vous l’avez vu il n’y a pas cent ans, lorsqu’elle repassa par cette planète, elle vous a présenté votre jeune frère Sorgot que votre père n’a jamais connu." continuais-je.

"C’est vrai je me rappelle … La chute a du être plus forte que je ne le croyais, j’ai quelques trous de mémoire." dit Sawen qui commençait à se rappeler.

(Mais c’est quoi cette Grande Catastrophe en 583 CA ??? Je suis parti en 580 CA, ne me dis pas que tout fut détruit !!!) hurlais-je.

(Calmes-toi Lelma, ça a bien eu lieu, mais Nayla a sauvée bien des gens en prévenant le Roi avec le message du Gardien du Feu. Le pays fut rebâti ailleurs et est devenu prospère … Et tu n’as pas à en savoir plus …) dit-elle en me calmant.

(Mais Nayla ? Notre enfant va t’il bien ? Mes parents ?) demandais-je mort d‘inquiétude.

(Tous morts depuis des millénaires à cette époque que tu vois je te rassures. Tu n’as pas à savoir ça, tu le vivras plus tard … Lelma, pour te rassurer, je peux te dire que tout suit le court que ça devait être …) dit Aakia.

N’osant plus intervenir la vision repris où je l’avais coupée …

"Mais comment connaissez-vous tout ça ? Vous connaissez ma mère ? Aakia avez-vous vu ma mère ?" demanda Sawen étonné.

"Elle fut un de mes maîtresses il y a bien longtemps, j’étais là quand elle a trouvée la planète, j’étais là quand elle a rencontrée votre père Dawen, un formidable guerrier, j’étais là quand vous êtes né de cette union inattendue. Vous ne m’avez jamais vue avant car je me garde d’apparaître à ceux qui n’ont jamais vu de Faera. Même votre père ignorait ma présence …"

"C’est si étrange, il y a si longtemps, j’ai tant de choses à vous demander sur ma mère …" dit Sawen bouleversé.

"Je crois que vous avez le temps de savoir bien plus que ça mon jeune ami." dit Aakia. "Parlez moi de votre épée, sa force est si délicieusement terrible ! Qu’elle est t’elle ? Elle semble vivante !"

"C’est l’épée de Glace, celle issue du Fluide de Glace, je suis le Gardien de la Glace depuis que je l’ai retrouvée il y a 2500 ans et arrachée à la créature maléfique qui se l’était approprié. Elle a sa vie propre et la magie qui l’habite est la seule qui peut nous tuer, nous les Immortels …"

La discussion dura des années, des années où moi et Sawen nous avons appris à nous connaître. La richesse de pensées de cet homme était sans limite, il était fort mais pas sans cœur, sa famille lui manquait, sa femme, ses enfants, ses fils adoptifs … Il m’a raconté les histoires de ce monde, les légendes, ceux qu’il avait rencontré, ceux qu’il espérait connaître … Les Immortels comme lui …

Je les connaissait pour la plupart … Petit à petit il me semblait que tout était lié entre Lelma, les autres et moi-même Aakia.

(Quel lien ? Quel lien ai-je avec tout ces gens ? Je suis si ordinaire comparé à eux.) dit-je.

(La plupart proviennent de ton monde, la plupart tu en as entendu parlé par les légendes, mais j’étais là, j’étais là pour voir tout, je suis le relais des histoires de ton monde … Le relais des histoires des mondes que j’ai traversée !)

Sawen me raconta la légende de la formation de l’humanité sur Asflhon, Taehima celui tombé des étoiles. Jardak et sa terrible malédiction. Les Gardiens des Fluides comme Anhéios …

(J’ai rencontré Anhéios au temple du Feu de Surana !) dis-je surpris.

(En effet il t’a ramené de la mort Nayla et toi quand vous étiez tombés sous les coups des Thyus, ce Gardien mérite parfaitement son titre de Dieu, lui je ne l’ai pas servi, mais je l’ai vu quelques fois quand je servais Alçia une des Magiciennes du Pays de la Magie, pays ancêtre de celui que tu as connu. Surana existait déjà mais cette période était bien différente de la tienne … Enfin ça n’a pas d’importance.)

Le cours des souvenirs repris. Sawen racontait ses histoires, il continua avec Atrios, ses fils adoptifs, sa femme, ses enfants, Sorkleen … Moi Aakia j’étais fascinée par sa vie si longue et si riche. Cet homme cherchait à faire le bien, il était le bien, comparable à Gaïa. Il apprit autant à nos cotés en ces quelques années qu’en toute sa vie, nous lui racontions chacune nos expériences, nous lui apprîmes de nouvelles techniques de combats, de nouveaux sorts, nous l’avons entraînés et repoussés dans ses derniers retranchements. Mais nous ne pouvions pas le faire revenir à la surface, et il ne pouvait pas le faire seul. Petit à petit il commença à s’affaiblir, la nourriture lui manqua assez vite, les poissons du lac noir étaient rares et difficile à attraper. Oh il ne mourrait pas, mais il allait se dessécher à l’extrême s’il ne trouvait pas une nourriture plus consistante et abondante. Il préféra s’endormir avant, il disait que l’heure était venu pour lui de faire comme les vieux immortels, qui, lassé par leur vie interminables s’enterraient au plus profond d’une grotte et s’endormaient pour l’éternité.

Il ne dormi pas longtemps. Quelqu’un l’a trouvé, quelqu’un a brisé la faille et est entré grâce à une petite machine volante. Quelqu’un très proche de lui, sa propre fille : Caffreen.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:32 
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Partie II : La fusion des âmes III

(Qui est t’elle ?) demandais-je.

Une jeune fille sauta de sa machine volante qui s’était arrêté à quelques centimètres du sol de pierre, elle venait de la surface.

"Papa !!!" cria t’elle.

J’osais aller vers elle, je sentais toute sa lumière en moi, elle était exceptionnelle, il y avait en elle plus d’énergie, plus de bonté que dans Sawen, que dans Gaïa même ! Elle me remarqua vite et ne fut pas surpris, ses yeux bleus m’observaient.

"Je sais que mon père est ici, je le sens, veux-tu me montrer où il est s’il te plait jolie créature ?" dit-elle.

"Suis-moi, il s’est mis à l’abris avant de s’endormir …" dis-je.

Cette jeune fille ne semblait pas avoir plus de 16 ans, ses longs cheveux blonds tombaient jusqu'à mis dos, fin, lisses. Son visage angélique d’où deux yeux d’un bleu profond brillaient reflétait toute sa gentillesse et son intelligence. J’avais envie d’être avec Elle, moi Aakia j’était attiré par cette jeune fille. Elle m’inspirait, elle était la Lumière, elle était le Fluide, elle était les Fluides ! Car elle les avait tous en elle, en ayant les 5 éléments d’Asflhon elle était un être d’exception.

Elle trouva son père allongé à l’abri de rochers. Elle lui donna de quoi boire, de quoi se nourrir, il se réveilla à son contact et fut bouleversé de voir sa fille. Tout deux fondirent en larmes heureux de s’être retrouvés. Sawen repris vite des forces, il allait partir je le savais.

"Aakia, viens avec nous." dit-il. "On va à la surface, on aimerait te montrer notre monde, ma fille viens de me dire que les choses ont bien changés depuis que j’ai chuté ici. Tu savais qu’il c’était passé autant de temps, plus que 40 ans ???"

"Je le savais même si pour moi le temps ne veux rien dire. Mais je vais venir avec vous, j’ai tant envie de vous connaître …" dit Aakia.

Le souvenir s’arrêta là, de nouveau je me trouvais dans le noir sans souvenir qui montait en moi.

(Ca se fini ainsi, et la suite Aakia ?) demandais-je.

(Pas tout de suite, plus tard, tu as d’autres choses à voir avant …)


Les souvenirs revenaient, un bateau, une nuit, une tempête. Un elfe gris s’accrochait dans sa cabine, un jeune prince du nom de Naemin de Tahelta.

(Il était le maître avant toi …) me dit Aakia.

La tempête conduisait le bateau sur la cote où il se fracassa sur les rochers. Naemin fut projeté à l’eau et je pus voleter au dessus des flots déchaînés. Je pensais mon maître mort, mais il n’en était rien. Il repris conscience au petit matin, les vagues l’avaient échoué sur une plage déserte non loin de Bouhen, il était le seul survivant. Je le retrouvais rapidement et lui apporta toute mon aide. Car c’était un bon maître, il m’avait donné un nom : Yaxia et me respectait. On alla à Bouhen où Naemin se restaura et se mit au service de l’armée. Petit à petit il gravit les échelons, il était un archer remarquable. Si bien que le général en chef des armées de Kendra Kâr le remarqua et le pris en temps que membre de la Milice.

(ATTTENDDDDD !) criais-je bouleversé.

(Tu l’as vue n’est-ce pas … Ce souvenir n’est pas remonté pour rien, il n’y a que 3 ans que ça c’est passé. Ce général qui nomme Naemin … N’est autre que ton grand frère Naren !) dit Aakia.

(Naren … Naren est ici … C’est merveilleux ! Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt?) dis-je à Aakia sous un ton de reproche.

(Ne m’en veux pas Lelma je devais te le dire, mais avant je devais m’assurer de quelques menus choses.) dit-elle.

(Et est tu assurée ?) dis-je moqueur car je n’en voulais pas à Aakia malgré tout.

(J’en suis assurée et je suis rassurée …) dit-elle mystérieusement.

Naemin intégra la fameuse Milice, il passa immédiatement officier, Naren connaissait mon existence (N.A : de Aakia), pour eux les Faera était des amies, elles les servaient, je trouvais une bonne cinquantaine de mes sœurs avec ces humains. La milice était incroyablement différente du monde extérieur. Naemin réalisa plusieurs missions sur d’autres mondes, les Kendran géraient en secret plusieurs dizaines de mondes, bâtissant de nouvelles civilisations, de nouvelles colonies. Ces mondes prospéraient en paix, et les autochtones étaient heureux de prêter allégeance à leur nouveau protecteur. Naemin fut étonné de la diversité des races et des peuples qui étaient sous la protection de Kendra Kâr. Ils étaient libres de décider de leur avenir, ils n’étaient pas exploités. Naemin appris que certain étaient liés à Kendra Kâr depuis l’origine qui remonte à plus de 2000 ans.

Pourtant il ne continua pas, et me rendit la liberté il y a de ça près d’un an, je n’en sus pas vraiment la raison car il me le cachait, parfois il m’empêchait de le suivre quand il était à Kendra Kâr. Il ne partait plus en mission, occupé à d’autres pensées. Il fut un bon maître à défaut d’être un ami.

(Crois-tu qu’il soit toujours à Kendra Kâr ce Naemin ? Et mon frère Naren y est-il toujours ?) lui demandais-je.

(Il y a de fortes chances en effet, quand tu y seras vas à la milice tu les rencontreras sûrement, l’un ou l’autre, à mon avis que Naemin est finalement resté à un poste à Kendra Kâr !) dit Aakia.

Serions nous libre l’un de l’autre un jour ? Depuis combien de temps sommes nous liés dans cet inextricable enchevêtrement d’âmes ? Ni Aakia ni moi ne le savions, je ne savais pas pourquoi je voyais certains souvenir et pas d’autres … Les souvenirs se poursuivent presque sans arrêt, cette fois je suis sur une planète rouge, tout est rouge est chaud …

Des flammes, tout brûle, un être de feu me parle.

"Viens flammèche voyageuse, viens à ma ville !"

Tout n’est que feu … Je n’ai aucun repère, tout est si différent.

(Une planète de feu sur laquelle c’est développé une vie intelligente basée sur le feu, très étonnant …) me dit Aakia.

Le souvenir malheureusement s’arrête tout court, je ne peux pas voir la ville de feu que cet être m’encourageais à visiter.

(Très étonnant en effet … Mais très bref …) lui répondis-je.

(Je ne contrôle pas mes souvenirs, mais apparemment tu en vois certains très particulier, qui ont lien avec toi de prêt ou de loin, celui-ci ne semble pas t’être destiné.) me dit en riant Aakia.

Toujours de l’humour après tant d’épreuves ! Ce petit être est si étonnant !

"Olindaï !" appela une voix douce et féminine.

Je me retournai et vit Nayla …

(Ce n’est pas Nayla …) me dit Aakia.

"Neïdge ! Oh te revoilà ma douce !" dit un jeune humain me ressemblant.

(Etonnant n’est-ce pas ?) me fit malicieusement Aakia.

"Rentrons à Surana mon amour." dit Neïdge préoccupée par la tombée de la nuit.

Le couple se prit la main et arriva au bas des remparts alors que la nuit était déjà bien tombée.

"Demain est le grand jour ma bien aimée." dit Olindaï.

(Très étonnant, ce Surana n’est pas celui que je connais, et ces deux sont comme Nayla et moi que s’en est renversant.) dis-je à Aakia.

(Tu vas voir un truc très étonnant, regarde bien !) dit Aakia.

Le soleil se levait sur la cité blanche, les coqs sortaient en liberté dans les rues chantant à gorge déployée. La ville était jeune, encore très campagnarde cela se voyait. Les deux sortaient d’une écurie, ils avaient sellé deux chevaux et mis des bagages sur eux. Ils les montèrent et partirent au pas de la ville. Ils s’en allaient …

Le temps fut comme accéléré, Aakia discutait très peu avec les deux, trop préoccupé par eux-mêmes.

(Ils t’ignorent ?) lui demandais-je.

(Un peu, mais je les pardonne, ils sont adorables ces deux-là …) dit Aakia dans un soupir triste.

Le soleil déclinait et touchait le collines aux nord lorsque l’attaque eu lieu, une dizaine de cavaliers les abordèrent. Olindaï ne pu rien faire, Neïdge fut enlevée et lui jeté à bas de son cheval. Il n’eut plus rien en quelques secondes, seul, sans rien … Sauf moi.

"Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Neïdgeeeeeeeeeeeeeeee !" cria t’il désespéré.

"Ce sont des Idvernias, je ne les ai pas senti arriver." lui dis-je.

(Alors pendant neuf ans la seule chose à laquelle Olindaï se raccrocha est l’espoir de revoir Neïdge, il s’entraîna, enquêta, mena une vie de rôdeur. Un jour il me dit qu’il avait eu une vision dans son rêve et il savait où elle était. Il parti sur le champ et marcha deux jours sans s’arrêter, franchissant cols et rivières. Enfin il trouva le camp des Idvernias et attaqua de nuit.) me dit-elle alors que les souvenirs s’estompaient.

Les souvenirs revenant je pu voir :

Olindaï de rage s’était emparé un tison de bois du feu central et commença à mettre le feu dans tout le camp, il était enragé. Il jeta enfin le bout de bois enflammé dans la paille des chevaux et les détacha. Le feu pris vite sur les tentes et les Idvernias sortirent en hurlant ne sachant pas ce qui leur arrivait. Olindaï en abattit quelques-uns désarmés avant qu’ils ne comprennent qu’ils étaient attaqués. Il alla immédiatement vers la tente des serviteurs, Neïdge était là, en bonne santé et lui pris la main pour l’emmener avec lui, les autres esclaves s’enfuyant lorsqu’ils virent le feu dans le camp. Elle ne le reconnu pas dans la tourmente des flammes et la nuit mais se laissa enlever. Je n’aidais pas Olindaï, trop sure que j’étais de la réussite de son attaque, et j’eus raison ! Ils prirent un cheval et à cru, tout les deux s’en allèrent loin du camp. Ils ne dirent mot de tout le voyage, Neïdge se serrant contre son sauveur.

Ca n’est qu’au petit matin alors qu’ils furent en vue d’un village qu’elle parla.

"Je t’ai attendu tout ce temps mon amour, et tout ce temps j’ai espérée ta venue. Je l’ai vue dans mon rêve il y a deux jours, je n’ai donc pas été surprise de te voir." fit-elle en larmes en se serrant tout contre lui.

"Je suis là désormais pour toi, je t’ai cherchée partout ma bien aimée." dit Olindaï.

(Ne sont-ils pas mignons ?) me fit Aakia.

(Oui, oui) fis-je amèrement. La situation me rappelant combien me manquait Nayla …

(Hélas ce répit sera de courte durée, quelques jours plus tard ils furent coursés par des Idvernias, je guidais le cheval dans la montagne, j’avais une petite idée.) dit Aakia tristement.

Le cheval montait, montait encore, dérapant sur les pierres de la montagne, derrière les cavaliers plus légers se rapprochaient. Ils étaient pris au piège, ils allaient devoir se battre ! Je fis alors le sort d’aveuglement pour gagner du temps et indiqua une zone où ils pourraient se battre. Olindaï descendit du cheval, laissant à Neïdge les rênes (((ils avaient sellé le cheval au premier village))). Il prit son épée et la fit tournoyer dessus lui pour s’échauffer. Les ennemis arrivaient, à pied, blessé pour la plupart par la chute provoqué par les chevaux fous de douleur par la lumière aveuglante.

Le premier ne vit pas l’épée s’abattre sur son front lui explosant la boite crânienne. Il tomba à la renverse répandant sa matière grise sanguinolente sur les pierres ocre. Le second fut poussé pour frapper à la gorge rapidement un troisième qui fut tout aussi vite que le premier à terre et agonisa lentement … Le combat dura, la situation était défavorable. Je le sentais … Et je ne pouvais rien y faire ! Olindaï reculait, derrière le précipice coupait sa retraite … Neïdge le regardait de l’autre coté, les yeux pleins de larmes … Certains des Idvernias l’ayant suivit et attrapée …

"Olindaï saute !" lui criai-je !

"T’es folle Ensei ?" me lança Olindaï qui défendait chèrement sa peau.

"Pas du tout, saute, fait-moi confiance, si tu sautes Neïdge sera sauvée ! Mais toi …"

"Je ne sais pas ce que tu me dit, mais je te fait confiance." dit-il dans un souffle.

Il saute, je l’accompagne alors dans la chute vertigineuse, soudain avant de s’écraser sur le sol il touche un fluide de transport, son corps devient lumineux puis disparaît. Je touche alors le fluide recueillant ainsi l’énergie, la concentre et la diffuse dans tout mon corps. Alors un immense flot de lumière et d’énergie monte du précipice faisant trembler la montagne, les Idvernias se font littéralement désintégrer, Neïdge et son cheval sont épargnés …

(Je mis du temps à lui expliquer que ce fut la seule solution pour la sauver, que sans ça tout deux auraient péri. Elle l’accepta et me libéra, on dit qu’elle était enceinte et quelle donna naissance à un fils dans une ville du désert, puis l’histoire se perd et se transforme en légende d’ailleurs tu as du en entendre parler dans ton royaume …) me dis Aakia.

(C’est possible oui, mais avant tout, cette histoire ressemble à celle de mon frère, ça a fait pareil contre les Thyus !) dis-je.

(Exactement le même cas, sauf qu’avec ton frère je ne sais pas du tout comment il a bien pu faire, avait-il une Faera ??)

(Je n’en ai pas la moindre idée Je n’ai jamais vu de Faera avant toi !) lui dis-je.

Soudain un souvenir plus violent vient s’imposer à ma vision. Une nuit d’orage, une grande ville, dehors une petite fille se tient près de ses parents en train de pleurer. Des soldats arrivent en tenu de camouflage, ils sont d’une époque futuriste par rapport à ce que je connais, ils tiennent à deux mains des automatiques, des armes capables de lâcher des dizaines de balles par coups. Au loin les éclairs du ciel font concurrence aux éclairs de la terre, issu des explosions dues au bombardement incessant de cette ville. La guerre faisait rage, cette ville allait être détruite par un énième tyran voulant encore et toujours plus de terrains pour son peuple. Le peuple vaincu allait mourir … Et personne ne pourrait les aider.

Sous les yeux de la petite fille …

(Attend … On dirait Seyra !) lançais-je à Aakia.

(Crois-tu ? Regarde et juge par toi-même !) dit-elle malicieuse.

… l’innommable se produit, les soldats tuèrent les habitants maisons par maisons en les faisant sortir dehors, ils tuèrent tout le monde. Hommes, femmes, enfants, vieillards … Personne n’y échapperait, les autres étaient obligés de regarder. L’enfant fixa l’horreur, sa colère montait, ses larmes se séchaient. Son tour allait arriver, les soldats pointèrent l’arme sur elle et tirèrent. Alors la colère explosa, un mur de glace vint arrêter les balles. Les soldats ne comprirent pas, un vit une ombre lui arriver dessus, immédiatement après son nez pénétra son crâne par un coup de paume idéalement placé. La petite qui avait porté ce coup prit l’arme que l’autre tenait encore et tira plusieurs fois tuant d’autres soldats et alerta les autres. Elle arracha l’arme au premier qui venait à peine de tomber à genou. Des tirs claquèrent, mais la petite avait déjà bondit sur les toits tel un chat …

(C’est pas vrai ! Elle est quoi ? Comment tu l’as rencontré ? C’est une de tes maîtresses ? C’est Seyra ? ) demandais-je ébahi.

(Doucement, plus tard tout ça, regarde !)

… La petite plongea sur les autres soldats, atterrissant sur le cou d’un et arrosa les autres qui ne comprennent pas d’où venaient les coups. Elle fit un salto de coté, brisant la nuque de son cavalier momentané. L’arme n’avait plus de balle, qu’importe elle l’utiliserai différemment. D’autres soldats arrivèrent et tirèrent, elle fila comme le vent et les frappa tous sans qu’ils puissent voir quoi que ce soit. Par coups de poings ou coups d’armes qu’elle maniait à une vitesse insensée !

(Je suis vraiment très étonné !) dis-je.

(Il y a de quoi en effet …) dit Aakia se moquant de moi.

La population se dispersa grâce à elle, fuyant la ville maudite, bien contente de la diversion. Ses parents rassurés entrent alors dans leur maison et font tout exploser.

(MAIIISSS ???)

(Ils ont leur raison, continuons Lelma !) dit Aakia un peu sèchement. Moi je voulais seulement comprendre !

La petite court comme le vent sur le toit des maisons se dirigeant vers un grand bâtiment encore intact, un musée. Dedans elle se dirigea comme aimanté vers une pièce très rare, une arme composée de trois barres de métal, ces trois pièces étant liées par des chaînettes de longueur égales aux barres. Les deux barres extérieures étaient terminées aux extrémités sans chaînette par une pointe capable de transpercer toute matière. Ces deux pièces étaient aussi surmontées d’une lame, tant et si bien que ces deux barres pouvait être assimilées à un sabre. Une arme magnifique mais horriblement difficile à manier. La petite brisa les vitrines et s’en empara. Elle l’essaya et se trouva fort douée faisant tournoyer l’arme, la plier, prenant deux des manches, évitant les lames tranchantes. Les possibilités étaient infinie de combinaison et le transport facile une fois replié. Elle ressorti et attaqua les soldats les plus proches à deux ruelles de là.

Arrivant comme le vent, elle prit son arme et lui donna une impulsion qui la déplia entièrement, transperçant la tête d’un soldat comme une pomme, prenant la barre du centre elle fit une rotation du bassin ce qui amena la troisième barre à prendre de la vitesse et de trancher les soldats qui arrivaient sur le coté. Elle fit le mouvement contraire dans la même seconde et tira pour dégager la pointe du crâne du premier mort. Provoquant un mouvement sur la barre du centre elle permit au deux autre de gagner de la vitesse et attaqua ainsi le reste des soldats qui ne comprirent pas comment arrêter cette machine à tuer. Les balles ne l’atteignant même pas.

Soudain la petite s’immobilisa au centre et planta les deux pointes dans le goudron, brisant la rue. Il y avait trop de soldats pour les tuer de cette méthode, alors elle se concentra, en elle monta une énergie incroyable, ses yeux brillèrent d’un bleu glace inquiétant. Les soldats tirèrent, un cri de guerre terrible sortie de la petite, tout trembla, la route fut arrachée, les maisons soufflées, la glace envahi tout, congelant chaque soldat dans une prison translucide. Un second cri plus violent brisa toute la glace en des millions de morceaux.

La petite n’en resta pas là, elle repartie tel le vent vers un autre objectif, elle devait détruire le tyran, c’était son but, libérer le monde, sa mission. Le tyran était ultra protégé dans un bunker à des centaines de kilomètre de là. Qu’importe, la petite trouva un soldat isolé, l’attrapa par le cou avec les chaînes et l’amena dans une rue sombre. Elle l’interrogea sur le tyran, mais il ne savait rien, alors j’osais me rappeler à elle.

"Euh moi je peux t’aider, tu te souviens de moi ?"

"Oh Oxi, tu es toujours là, dis-moi où est le responsable de tout ça et comment je fais pour y aller ?" me demanda t’elle avec douceur.

"Tout de suite, alors voila …" (Je lui racontai tout ce dont elle avait besoin pour rejoindre le bunker, y pénétrer dedans et atteindre le tyran, bien sûr je ne pouvais pas tout savoir et elle devait se débrouillée seule) me dit Aakia.

Le bourdonnement de l’avion se faisait entendre de tout les endroit de l’appareil, la petite avait volé un avion de transport de troupes et le conduisait grâce à mes instructions et un peu de débrouille vu sa taille. Elle ouvrit le sas arrière, s’équipa d’un parachute et tenant bien son arme sauta de l’appareil qui sans pilote commençait à perdre son cap. Je sautais aussi et vola à ses cotés. Il faisait nuit et la descente fut longue. Elle ouvrit son parachute au dernier moment et coupa les lanières de son arme avant même d’avoir atteint le sol. Elle toucha sol et parti immédiatement à l’assaut de la forteresse. Le parachute touchant le sol que quelques instant plus tard …

Les gardes de l’entrée du Bunker ne comprirent pas l’attaque et furent tranchés dans le noir. La porte métallique céda en mille morceaux sous la glace qu’elle provoquait. Elle entra telle une furie et ne permis pas aux gardes présents de la voir les tranchant avant. Elle devait manier son arme avec habileté vu les murs et les couloirs étroits. Les alarmes retentirent, l’alerte était donnée. Un carnage sans nom fut fait cette nuit la dans ce bunker, des morceaux d’humains volaient, d’autres explosaient gelés. Une fureur inégalée se dégageait de la petite lorsqu’elle fut en tête en tête face au tyran et à ses gardes du corps dans la grande pièce centrale. Tous la menaçaient de leur arme. Ils tirèrent, elle sauta sur le plafond et rebondit tranchant deux gardes au passage. Et en planta deux autres par un mouvement des deux barres extérieures vers l’arrière. Elle fit un salto avant et retomba face aux restants. Ils étaient pétrifiés car tout c’était passé en deux secondes. Elle tira son arme à elle faisant tomber les deux gardes plantés. Il n’en restait plus que trois et le Tyran. Ils tirèrent à nouveau mais un mur de glace arrêta les balles qui retombèrent fumante au sol.

"Mais qui est tu ???" cria le Tyran. "Va t’en démon !!!"

Une pointe de l’arme fut planté dans un crâne, la lame d’une autre partie trancha en deux un autre. Retirant la pointe, la petite pris les deux barres extérieures comme deux lames et trancha comme un ciseau la tête du troisième qui ne pu rien faire pour se sauver.

Il restait le tyran, l’enfant sourit enfin, lança son arme et enroula la tête du tyran dans une chaîne alors qu’une lame tranchait son poignet encore tendu avec son arme prête à tirer. Elle serra et le tua de cette façon. Elle sortit du bunker et se concentra, tout gela autour et le bunker fut pris de tremblement et fut réduit en miette de glace.

Ainsi un être d’une puissance sans nom était né …

(Maintenant tu vas me dire ce qu’elle est ?) demandais-je fermement à Aakia.

(Oui, bien sûr, cet enfant c’est réveillé, elle fait partie du Groupe, ce Groupe est un groupe d’enfant de 5 à 17 ans environ … du moins en apparence, car c’est plus complexe encore ! Ils ont la particularité d’avoir des pouvoirs spéciaux mais qui ne sont révélés que si besoin s’en font sentir. Ils sont particulièrement aimables malgré ce que tu as pu voir, mais intraitable face à leurs ennemis. Ne les considère jamais comme des enfants, ils détestent ça ! Ils sont dispersés dans tout l’Univers mais sont appelés un jour à se rassembler tous pour forme le Groupe, une alliance d’une force jamais vue … Et c’est tout ce que j’en sais.) me dit Aakia.

(Si je vois ce souvenir c’est que tu le vois aussi, pourquoi la suivait-tu, elle est ta maîtresse à ce moment là ?)

(Oui, la petite m’a trouvée quelques mois auparavant dans un parc de la ville où je m’étais cachée pour l’observer car je savais qu’elle recelait d’immenses ressources. J’ai détectée en elle mille fois plus de mana de glace que le maximum d’un être vivant peu supporter ! Je l’avais sentie dès que j’avais atteint cette planète et je suis allée droit sur elle. Mais elle a été maligne et m’a trouvée facilement et fut joyeuse de me voir. Elle me donna le nom de Oxi et me posa plein de questions, questions à laquelle, tu me connaît, je ne répondait pas … Enfin à moitié … Enfin non, justement tu me connaît trop bien : je lui dit tout !)

(Hé ho, tu ne m’a pas tout dit je te rappelle) fis-je en étant semblant d’être en colère.

(Haha, et oui, pour ton bien mon petit Lelma !) dit-elle en riant.

(Mais il me reste une dernière question et tu as intérêt d’y répondre ! Est-ce que c’est Seyra ?)

(Oui … et non … Enfin je t’explique, Seyra est une réincarnation de cette petite fille, Seyra est née dans cette ville que tu as vu, 1000 ans après, tout était très différent, mais la légende de l’enfant sauvant le monde était toujours présente. Cette fois-ci elle avait un grand frère : Tia. Les deux furent trimbalés très jeunes dans de multiples aventures à travers leur monde et finalement ils passèrent sur Yuimen. Manque de chance les parents sont attaqués par des Orques d’Omyre voila 8 ans. Les deux parents meurent dans l’attaque mais les petits s’en sortent sans une égratignure. Le père adoptif les trouvant au beau milieu du carnage, questionnant le plus grand il ne su que dire que c’était leur parent qui avaient sacrifié leur vie pour les sauver, sans expliquer toute les brûlure et les corps calcinés d’Orques tout autour des enfants.) dit Aakia calmement.

(Et bien qu’une histoire, c’est si étrange la petite Seyra ! Elle sait des choses ?)

(Pas que je le sache, j’ai parcouru pas mal de son cerveau mais elle sait très bien le masquer, et puis elle me fait la guerre, elle est jalouse !) dit Aakia sarcastiquement.

(Hahaha, je ne vois pas de quoi elle pourrait être jalouse!) dis-je en riant. (Mais elle ne risque rien avec moi, je saurai la protéger et si jamais elle devient comme son incarnation précédente je saurai la diriger.) dis-je plus sérieusement.

(Vous deux êtes liés par le destin c’est sûr !) dit Aakia.

(Sûrement, mais peux-tu me dira pourquoi les parents de cette petite fille se sont fait explosés, tu l’a bien vu toi aussi ?) demandais-je à Aakia.

(Oui j’ai vu car ces souvenirs tu les vois de mes yeux, les parents de cette petite donc je peux te dire le nom car tu le connais bien : Seyra n’était pas vraiment ses parents, ce sont des êtres étrange issu d’un monde bizarre, ils ont pris l’apparence de gens normaux mais c’était pour la protéger de tout avant qu’elle ne soit réveillée. Une fois réveillée ils n’avaient plus intérêt de rester et se sont détruit. Bizarre, mais c’est comme ça. ) dit Aakia.

Marquant un pause, Aakia dit : (Ca commence à faire long, on s’en sortira tout les deux tu crois ?)

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:33 
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Soudain le noir le plus absolu, je me sens flotter, je ne sens plus Aakia. Puis les rêves les plus fous défilent dans ma tête tout ce que j'ai vu, tout ce qu'il y a ! Oh mondes merveilleux, terribles cauchemars, sarabande multicolores de songes dansant et tambourinant dans ma tête. Deviendrais-je fou ?

Je me réveille, je suis sur une couche de mousse et de feuilles séchés, tout autour la pénombre joue avec la lumière qui arrive de l'entrée. On dirait une sorte de caverne, mais oui c'est bien une caverne. J'ai horriblement mal au crâne et une faim atroce.

"Il est réveillé, oh papaaaa !" s'écrit une voix d'enfant.

C'est Seyra.

"Que ... Que c'est-il passé ?" dis-je articulant difficilement.

"Ca fait déjà 9 jours que tu dors papa, le gardien de la forêt en voulant nous tuer a projeté Aakia à l'intérieur de toi. Puis il t’a porté ici, son existence même n'aurait pas survécu s'il n'avait pu sauver Aakia. Il nous a expliqué, il a passé 3 jours penché sur toi à chercher un moyen puis il a réussi, je ne sait pas trop comment, mais il y est arrivé !" dit-elle rapidement.

"Que quoi ... ah ce truc ... sauvons-nous !" Je me souvenais des gobelins puis de cette chose, de ce qu'il avait dit ... il voulait notre mort. Je me leva mais retomba desuite.

"Voyons, reste calme, il n'est pas dangereux, ça c'est arrangé ... C'est assez compliqué comme histoire, je t'avoue ça me dépasse, mais Aakia grâce à son courage t'as sauvé et nous a sauvé tous !" dit-elle.

"C'est vrai ? Aakia ? Où est-elle ?" dis-je la cherchant partout.

"Elle est avec Dalhar, ils sont parti chasser ... avec l'accord du Yltelq !"

"Le quoi ?"

"Un Yltelq c'est ce qu'est le Gardien de la forêt." dit-elle patiemment.

"Ah, c'est ça ... Et le vous allez bien vous deux, le drow et toi, je me souviens que le combat fut dur ... " dis-je faiblement.

"Oh oui, le Yltelq soigne très bien, une fois qu'il a fait la bêtise on a pu venir ici, c'est là où il passe son temps caché en général et on a aménagé pour nous." dit-elle m'apportant un bol de soupe chaude fumante et avec un délicieux fumet.

"Bois, c'est une soupe aux orties, certes un peu amère mais ça te remontera." dit-elle.

Je bus, je trouvais ça comme une douce boisson sucrée qui emplissait tout mon être, c'était si bon.

"Merci c'est si bon." dis-je reconnaissant.

Plus tard le drow et Aakia arrivèrent et furent enchanté de me revoir debout.

"Lelma, mon Lelma, vas-tu bien ? " me demanda Aakia tourbillonnant autour de moi.

"Et bien mon gars, j'ai rarement vu quelqu'un dormir autant !" se moqua le drow, une autre faera était posée sur son épaule.

"Je suis Eghade, faera de Dalhar du Zhaunil, enchantée monsieur Lelma." dit la nouvelle faera.

"Hé oui, je l'ai adopté cette faera qui nous a aidé lors du combat tu te souviens ?" dit le drow.

Je me souvenais, mais de moins en moins, quelque chose m'échappais ... Des rêves étranges.

L'Yltelq arriva alors que nous parlions de ce que nous allions faire.

"Puissiez me pardonner jeune humain de l'erreur que j'ai pu commettre. Je ne savais point qu'Aakia était lié à vous à ce point !"

Je restais abasourdi par la créature, en même temps fasciné.

"Je vous pardonne, vous pouviez pas savoir ... " c'est tout ce que je puis lui dire.

Le soir venu je me restaurai un peu plus, pu me lever et marcher quelques pas, jusqu'à sortir de la caverne. L'air frais me revigora et des pensées fugaces passèrent dans mon esprit. Que c'était-il vraiment passé ? Puis je rentrai et me roulai en boule dans ma couche pour dormir d'un sommeil lourd sans rêve.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:52 
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Grosse ellipse, j'ai perdu quelques rp entre ces deux passage, dû au crash de la base archives1... Dont une grosse partie de ma première mission de milice, je reprends sur base archives2 :

Citation:
Toujours abasourdi par ce qui venait d'arriver dans ce temple maudit nous courions tout les trois dans les rues en pleine nuit. Je n'osais même pas demander à Aakia le pourquoi de cette sorte de trahison. Je commençais même à me demander ce que cette faera voulait de moi.

"On s'arrête là ? J'ai faim moi !" dit Seyra en s'arrêtant.

"Pas question on continu, c'est trop prêt du temple, nul doute que les fidèles vont vouloir te retrouver Lelma !" dit Dalhar revenant vers Seyra.

Je n'osais même pas m'arrêter.

Nous continuons ainsi à courir et nous arrivons au niveau d'un temple magnifique.

"Le temple des Maîtres ! Si tu ne connais pas Lelma je te conseille de venir apprendre ici !"

Toujours en courant je regardais Dalhar sans répondre, peut importe le temple ! Pas maintenant je fuis !

Dalhar nous fit prendre une rue perpendiculaire, le temple des Maîtres en marquait l'angle. Nous continuons ainsi à courir sans rencontrer personne à la simple lueur de la torche à Dalhar et de quelques torches disséminées dans la ville. Nous doublons un temple tout de feu et d'acier, sûrement un dieu de cet élément. Nous continuons un long moment puis enfin à bout de souffle Dalhar dit :

"Nous voila arriver ! L'auberge de la Tortue Guerrière ! Ici on est à l'abris, on va pouvoir se restaurer, se parler et se reposer !"


Citation:
L'aubergiste toujours debout malgré l'heure tardive nous reçu avec méfiance surtout après avoir pris une seule chambre pour trois. Avec une enfant, un drow et un adulte il y a avait de quoi douter mais on avait pas de quoi dépenser plus que de raison. Puis ayant chacun très faim on commanda de quoi nous restaurer. J'étais toujours sous le choc de ce que j'appellerai une trahison.

A cette heure-ci il restait que des alcooliques imbibés avachis sur leur table, leur choppe à moitié vidée. Assis à une table nous mangions sans parler, le silence était lourd. Personne n'osait prendre la parole, même Aakia demeurée dans un silence de plomb. Je n'y tient plus, je m'esclamai tapant du poing sur la table :

"Mais pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça Aakia ? Ca va pas non tu veux me tuer ??? J'ai besoin de toi, pas que tu me mettes dans des situations dangereuses ! Qu'est ce qu'il t'a pris !!!"

Personne ne dit mot d'un premier temps, puis Aakia émergea lentement du collier phoenix où elle s'était réfugiée et alla au milieu de la table. Ni l'aubergiste ni les poivrots ne la remarquèrent.

"Je suis désolée... "

Chacun la regardaient bizarrement comme émergeant d'un long cauchemar.

"Je... Ne sais pas ce qu'il s'est passé ! Je veux dire que quelque chose a tout contrôlé dès qu'on est entré dans ce temple noir !"

"Comment expliques-toi !" Mon ton dur montrait ma colère.

"Oh Lelma ne soit pas fâché contre moi ! La prêtresse, elle m'a sentit, elle était forte, si forte qu'elle m'a totalement manipulée du début à la fin !"

"Mais ? Est-ce possible ? Pourquoi ?" Je restais très étonné, sans savoir quoi penser.

"Elle vient de loin, elle est d'une puissance colossale, savoir manipuler les faeras seul quelques êtres savent le faire !"

"Oui mais qu'est ce qu'elle voulait ?" Plus Aakia se justifiait plus je commençait à comprendre : elle n'aurait jamais pu me faire ça.

"Oh Lelma non jamais je ne pourrai te faire ça ! Ce qu'elle voulait ? Je n'en sais rien, peut-être une leçon comme elle a semblait dire à travers moi. Mais pourquoi ?"

"Oui pourquoi ? Une leçon ? Je n'ai rien compris dans cette leçon. Juste être prudent avec ceux qu'on rencontre."

"Je n'ai pas la réponse, pour une fois je n'ai pas la réponse ! Elle n'a pas tord dans la conclusion de sa leçon tu restais trop naïf, n'oublie pas que tu ne connais encore rien de ce monde !"

"Mais papa apprend très vite ! Et je vais l'aider !"

"Moi aussi je t'aiderai Lelma, je te dois la vie ! Et je sens que si je reste avec toi je vais pouvoir attendre mon but !"

"Moi aussi Lelma je suis avec toi, j'espère pour l'éternité ! Pardonnes-moi pour ce temple, mais je t'assure que ce n'étais pas moi qui parlais !"

"Je te crois Aakia, rassures-toi ! J'ai vu des choses si bizarre depuis que je suis avec toi que je te fais confiance ! Et puis n'est-ce pas toi qui un jour m'a dit qu'une faera était incapable de mentir ?"

"C'est exact ! Toute faera est incapable de mentir ! Et si Eghade était là elle pourrait confirmer ! Où l'a tu envoyée Dalhar ???"

"Ma faera est parti depuis peu en enquête pour ma mission, elle reviendra avant le jour !"

"Fait attention à elle surtout !"

"Pas de problème Aakia !"

"Papa j'ai sommeil !"

"Tu peux déjà monter te coucher on va arriver !"

"Bonne nuit, je vous attend pas."

"Bonne nuit !" lançons-nous en coeur.

"Lelma ? Tu es pensif !"

"Assez Aakia, on a vécu une journée chargée ! Est-ce ça être milicien ?"

"Pour ma part j'ai jamais vu ça et je travaille depuis un mois à leur compte !"

"Et ben ça promet !"

"Dis Lelma la petite est partie se coucher... Une petite bière ?" dit Dalhar presque en chuchotant.

"Avec plaisir !"

C'est ainsi qu'on passa les deux heures suivante, mi fatigué, mi saoulé. La première choppe appela ses soeurs et rapidement on n'avait plus rien à envier aux poivrots du fond de la salle. Mais on discuta tout ce temps de chose passionnante... Sûrement mais l'alcool m'a fait tout oublier.

Je ne me rappelle plus comment nous avons trouvé la chambre mais c'est bien dans la chambre que nous nous réveillons tard le lendemain matin. Le soleil était déjà haut dans le ciel et rien que ça lumière me tapait dans le crâne.

"PAPA !"

"Houla cris pas c'est le matin ! Tu vas réveiller mon pote Dalhar !"

"Papa ça suffit ! Il suffit que je te laisse quelques heures pour que tu fasses l'idiot ! Tu es un vrai gamin ! Vous faites bien la paire avec l'autre !"

"Mais euhhh !"

Et pourtant elle avait parfaitement raison !

"Excuses-moi..."

"Bon ça va, lèves-toi on a une mission à remplir ! Si ton supérieur sait que tu dors et te saoules alors que tu es sur une mission il va te tuer !"

"Mission,oui je suis milicien, j'ai complètement oublié !!! Oh que d'aventures je suis perturbé par ce temple hier ! Plus jamais ça !"

"T'inquiètes pas ça devrait pas !"

"Où est passée Aakia ? Aakia ?"

"Elle est sur le toit de l'auberge, elle discute avec la faera de l'autre là !"

"Ah elle est arrivée ! Bon il sera pas fâché si je le laisse dormir là ?"

"Mais non, de toute façon il n'est pas dans notre mission !"

"Toi non plus d'ailleurs !"

"Maintenant si, je suis tout à fait prête à m'engager dès la fin de cette mission !"

"On verra bien, mais je veux pas que tu sois seule, je veux toujours être avec toi !"

"Il va de soit papa !"

Et c'est dans une meilleure humeur que nous prîmes notre petit déjeuné. Puis rassemblant nos affaires nous sortons de l'auberge pour continuer notre mission.

(Aakia il est temps de revenir, on y va !)

(Ah enfin, j'arrive !)

Un éclair rouge passa et viens dans mon collier, personne ne dut le remarquer.

(Et c'est parti !!! Prochaine étape temple de Meno !)


Citation:
L'air du matin me fit du bien, enfin pas tellement tôt le matin puisque onze heures sonnait au clocher ! J'étais en retard, je devais contrôler les temples de la ville pour trouver ce faux prêtre voleur et profiteur. Et il aurait été bien que les temples soient tous visités avant la nuit ! Mission impossible assurément ! Nous marchons en sens inverse de la nuit dernière, sauf que cette fois-ci nous ne courions pas. Seyra me précédait bien décider de trouver le prêtre et sûrement un peu remontée contre moi. Aakia, elle, était dans mon collier et restait silencieuse. Après les explications d'hier je ne lui en voulais plus, bien conscient qu'elle n'y était pour rien !

"Le temple de Meno donc ? Dieu de quoi ?"

(Du feu, des forges et des métaux.)

"Du feu, c'est un dieu gardien ?"

(On peut dire ça oui, gardien de l'élément feu. Tu dois la vie à un de ces gardiens non ?)

Quelques gens me regardaient bizarrement parler seul je continua donc la discussion mentalement avec Aakia. Seyra marchait devant et ne m'écoutait pas.

(Oui, ce jour là... Ce jour là est terrible ! Il nous a sauvé lui, le dieu ! Anhéïos gardien du fluide vital du Feu à Surana. Les Thyus nous avait tués à... Na... qui est-ce ?)

(Tu n'as plus souvenir ?)

(Mes souvenirs de cette époque s'évanouissent comme si je n'y avais jamais vécu, qui est-ce cette personne avec moi ? Si importante…)

(Nayla. C'est ta femme.)

(Nayla...)

(C'est voulant la sauver que tu es là ! Te souviens-tu ?)

(Non... Je n'ai qu'une impression, un sentiment de bonheur.)

(Oui tu étais heureux avec. Mais oublie c'est le mieux que tu puisses faire.)

(Que veux-tu dire ?)

(Les chances de retourner sur ton monde sont infimes. Tu dois aussi trouver ton frère sur ce monde.)

(Naren... J'ai beaucoup entendu de choses sur toi, si cela est vrai je te trouverai un jour !)

(Tu as bien plus de chance de le retrouver que de rentrer chez toi !)

(Mais elle doit m'attendre, vas t’elle bien ? Ah tu des informations ? Sais-tu des choses que tu ne me dis pas ?)

(J'ignore tout, je ne peux dire ce que je ne sais pas, j'ignore où est ton fluide qui te permettra de rentrer !)

(Même si on va près de là où je suis arrivé ?)

(Oui...)

(Quelle tragédie... Nayla, je donnerai tout pour me souvenir de toi !)

(N'y pense pas Lelma, n'y pense pas ! Ton destin n'est pas totalement défini. Peut-être réussiras-tu ce que l'Histoire a fait !)

(Tu m'en dis trop, je ne comprends pas ce que tu veux dire là !)

(N'y pense pas, c'est pas en se lamentant sur ton passé que tu vas construire ton futur ! Tu dois foncer, tête baisser, apprendre et découvrir pour être prêt au moment !)

(Aakia, tu vas trop loin, je peux pas te comprendre !)

(Ne penses pas ! Agis !)

"Papa, voila le temple de Meno ! On est arrivé !"

Un temple tout de métal et de feu se dressait devant nous, coupant court à ma discussion interne avec Aakia.

"Bon trouvons un prêtre et demandons !"

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:53 
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Nous voici avec Seyra devant le temple de Meno, poussant le portail de fer forgé et entrant sur ce chemin entre des bacs de feu. La chaleur des flammes nous pousse à presser le pas et nous nous trouvons devant l'entrée fermée et sans garde. Je pousse la porte du temple qui s’ouvre. Nous entrons.

Nous sommes accosté immédiatement par un prêtre. Habillé de rouge nous ne distinguons que ses yeux noirs et une mèche rebelle de cheveux noir qui sortent de sa capuche.

"Mademoiselle et messire, bienvenu au temple. Que puis-je pour vous ?"

L'homme scrute mon glaive et mes équipements avec méfiance.

"Nous sommes venus en paix, nous souhaitons rencontrer le prêtre responsable du temple."

"C'est moi-même, c'est à quel sujet."

"Puis-je vous voir en privé ?"

"Très certainement, suivez-moi."

Nous suivons le prêtre jusqu'à une pièce isolé. La chaleur de la salle me rappelle ce temple abritant le fluide vital du feu à Surana. De là où je viens. Une fois isolé et Seyra restant à la porte j'exposai les faits au prêtre :

"Je suis milicien de la ville. Il y a un homme qui se fait passer pour un prêtre qui passe de temple en temple et qui vole des reliques. Avez-vous à déclarer des vols récemment ?"

"Non je n'ai rien remarqué de bizarre. Cet homme n'a pas dû passer par mon temple."

"Bien, faites attention, j'espère l'attraper avant qu'il ne vole dans votre temple !"

"Je vous en prie monsieur le milicien !" fit-il avec un sourire et une courbette.

Saluant une fois de plus je sors de la pièce et rejoint Seyra. Ensemble nous sortons sans un mot. Nous devons continuer, un autre temple c'est sûr !

"Il a dis quoi ? Ca été rapide !"

"Rien, l'homme n'est pas passé là !"

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:53 
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Restant devant le portail en fer forgé du temple de Meno je déclara à Seyra :

"Bon on a fait fausse route cette fois-ci, quel est le prochaine temple à voir?"

"Celui de Zewen, il n'est pas très loin d'ici."

"Bien allons-y ! Des choses à savoir sur ce dieu ?"

"Rien d'essentiel je pense..."

Nous nous dirigeons alors vers le temple de Zewen quand tout à coup une idée me viens.

(Euh rappelle-moi qu'elle est la description de ce faux prêtre ?)

(On t'as dis un homme d'une trentaine d'année, au teint pâle et maigres, aux yeux noir et aux cheveux en bataille noir.)

(C'est lui !)

"C'est lui !"

"Hein de quoi c'est lui qui ?"

"C'est lui le voleur, on retourne au temple ! J'ai bien l'impression qu'on a eu à faire au faux-prêtre !"

On revient brusquement sur nos pas. Au loin deux hommes chargés quittent le temple. En nous voyant un prend la fuite.

"Papa tu prends l'autre moi je le suit ! Aakia nous retrouveras !"

"Fait attention !" lui criais-je.

L'homme restant prend la fuite dans une autre direction, je le suis en courant.

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 Sujet du message: Re: Lelma
MessagePosté: Lun 27 Fév 2012 01:57 
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Combat contre le complice du voleur (voleur niv.3)

L'homme s'enfuit devant moi et passe par des petites rues. Je le poursuis courant à toute vitesse.

"Au nom de la milice de Kendra Kâr je t'ordonne de t'arrêter !"

Evidemment l'homme poursuivit sa course et prit des ruelles de plus en plus petites. Jusqu'au moment où il tombe dans une impasse. Il sort alors une épée et me fait face.

Je tire alors mon glaive de mon fourreau et équipe mon bouclier, le combat est inévitable.

"Rends-toi, tu ne peux t'échapper !"

"C'est toi qui ne peut plus !" disant cela il fait tournoyer son épée et m'attaque, je pare maladroitement de mon glaive et reçoit le choc dans mon bras droit (-1pv) . Sa seconde attaque est immédiate et de la pointe de son épée il tente de m'embrocher au niveau du ventre. Baissant au même instant mon glaive je réussis à parer l'attaque et porte la contre-attaque qu'il esquive lui aussi.

Nous reculons tous deux et nous jaugeons de la tête aux pieds. Un homme d'une quarantaine d'année est en face de moi, le visage sévère et les yeux affolés. Apparemment sa phrase de menace ne cache que son effroi.

Il attaque tel un fou portant coup sur coup que je pare de mon bouclier rond et en reculant. L'homme se fatigue vite, ses coups sont désordonnés et inefficaces. Je dois rester en défense et attaquer une fois qu'il aura perdu, en vain, son énergie. Je recule encore, lui donnant l'impression qu'il me domine physiquement, ce qui l'encourage à poursuivre dans cette tactique.

A bout de souffle l'homme tente une attaque qui une fois de plus est parée sans mal par mon bouclier puis je sors de ma garde et attaque avec mon glaive. Des coups rapides et violents sur son arme afin de lui enlever. L'homme tente de parer les attaques qu'il pense être des coups pour le tuer. Il n'en est rien, dès le départ je le veux vivant, je ne cherche par mes coups qu'à le désarmer et à le maîtriser.

"Milice de Kendra Kâr, rends-toi, toute résistance est inutile !"

"Crève !"

L'homme tente encore de m'embrocher. Un pas de coté me sauve alors que lui entraîné par son élan passe à coté de moi en trébuchant. Je ne profite pas de l'ouverture pour l'attaquer, laissant mon glaive la pointe vers le sol suivre sa course et le tenir en respect.

"Toute résistance est inutile". Je tente encore de lui laisser une chance de se rendre sans dommage. Mais celui-ci persiste et me fait face menaçant !

"Crève sale enfoiré !"

Je lève alors le glaive pointe vers lui puis pointe vers le haut en position de garde.

"Tu l'auras voulu je vais donc employer la force contre toi !"

L'homme cracha à mes pieds et attaqua à nouveau malgré son apparente fatigue.

Il n'eut pas le temps de porter son attaque qu'une balafre sanglante marqua sa joue gauche.

"Je t'ai prévenu ! Maintenant bats-toi !"

La colère montait en moi, cet imbécile persistait et me faisait perdre mon temps. Je devais rejoindre au plus vite Seyra qui poursuivait son complice ou le fameux faux prêtre car apparemment je n'avais en face de moi qu'un leurre.

L'homme se passa la main sur sa joue et ses doigts s'empourprèrent de son sang. Il me lança un regard furieux et se remis en garde maladroitement, l'épée à la hauteur de son visage.

J'attaquais alors de toute force et porta un coup puissant sur son épée qui le fit reculer de quelques pas et lâcher son épée qu'il tenait mal. Je ne lui laissai pas ramasser son arme, lui envoyant le plat de mon arme dans son ventre. Il tomba à genou sous la douleur, courbé en deux. Je lui balançai mon genou à la tête qui lui ouvrit son arcade. Le sang coula à goutte et il roula dans l'impasse poussiéreuse.

"Bon maintenant ne fait pas l'imbécile et suis-moi je t'arrête !" dis-je en rageant mon glaive dans son fourreau.

L'homme me maudit et refusa. Je lui balançai un coup de pieds dans les cottes qui le courba encore plus de douleur et le saisit par les cheveux.

"Bon maintenant écoutes-moi, si tu ne veux pas crever dans cette impasse je te conseille de m'écouter et de me suivre ! Je ne le répèterai pas !"

Finalement l'homme accepta et me suivit. Je récupère son arme et la lui confisque. Je le fouille et tente de récupérer d'éventuelles autres armes pour lui confisquer mais ne touche pas à sa bourse. (((Je laisse au GM correcteur de me dire ce que je trouve.)))

Nous sortons de l'impasse, rapidement je croise une patrouille de la milice et je confie le voleur.

"Amenez celui-là à la milice et mettez-le au cachot, je l'interrogerai plus tard, j'en est un autre à trouver. Je suis l'apprenti Lelma Norak rappelez-le à la sergente recruteuse."

Débarrassé du gêneur je contacte mentalement Aakia qui avait suivit Seyra et le second voleur.

(Où êtes vous, tout va bien ?)

(On est devant l'auberge de la tortue guerrière, il y a du monde, apparemment l'homme est rentré dedans, Seyra va voir.)

(Non attendez, j'arrive, j'ai arrêté et confié le second à la milice, je veux être là pour trouver celui-là ! Ne bougez pas.)

(On t'attend, fais vite qu'on ne le perde pas !)

J'étais non loin du temple de Meno, je couru vers le sud dans la grande rue pour rejoindre l'auberge de la tortue guerrière.

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