L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: La salle des Gardes
MessagePosté: Mer 25 Jan 2012 17:32 
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La salle des gardes



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Guasina ne voyait pas grand-chose de la salle dans laquelle elle venait d’entrer. Elle fut tout d’abord bringuebalée dans tous les sens, par les évidents coups de lance que les squelettes donnaient à ce casque mouvant, sans penser s’en saisir pour ôter cette salvatrice protection. Car bien accrochée sous le heaume, elle n’eut droit à aucun dégats, mis à part les oreilles douloureuses à cause du boucan métalique que chaque coup occasionnait, et un petit mal d’estomac peut-être, à cause du remue-ménage. Si bien qu’elle n’entendit pas la porte claquer derrière elle, ni même les propos de Silmeria, dans l’autre pièce. La porte était épaisse, d’un bois solide et robuste… Nul son ne filtrait.

D’autant que les squelettes étaient plutôt du genre bruyant. Si jamais elle sortait de sa protection, elle verrait mieux la pièce et son agencement. La salle était carrée. De la largeur de la salle précédente, mais donc nettement moins longue. Elle ne comportait que deux portes, et aucune fenêtre. L’une, celle qu’elle venait de prendre, était sur le mur sud alors que l’autre était au centre du mur nord, de la même facture toutes les deux.

Une cheminée hardiment décorée de pièces d’armure et d’armes diverses trônait sur le mur Ouest.

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Au centre de cette pièce, une grande table de bois robuste, plus pratique qu’élégante, et passablement ancienne, trônait. Attablé, un homme portant une armure de plate en acier, au visage marqué d’une balafre impressionnante, s’adressait à un autre être, encore plus ignoble, bien que dépourvu d’armure, lui, puisqu’il était habillé de loques colorées. Celui-ci prenait congé du premier, et ne tarda pas à se diriger vers la porte nord, pour disparaitre derrière celle-ci en la refermant derrière lui.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Ven 27 Jan 2012 02:39 
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Odeur de sang, de peau en décomposition, d’humidité et de moisissures, voilà ce qui m’accompagnait dans mon bref voyage sous ce sale casque de soldat. Mis à part mon nez qui souffrait devant de telles puanteurs, je me sortis assez bien de la mission que je m’étais donnée. Ce couvre-chef n’étant pas aussi pesant que je l’avais redouté, je pus sans difficulté traverser la porte et les ossements. Mais malheureusement, là ne s’arrêtaient pas mes soucis, comme je m’y attendais les soldats m’attaquèrent dès qu’ils m’aperçurent. En fait, c’est ce que j’en déduisis par les bruits de métal qui entrechoquaient mon abri et qui me parvenaient à mon grand dam, amplifiés sous ce casque qui faisait office de caisse de résonance.

Mes oreilles bourdonnantes, prise de nausée, j’arrêtai mon avancée, attendant patiemment que ce tintamarre cesse tout en tenant fermement les bords du casque pour m’assurer qu’on ne puisse l’arracher. J’avais joué mon rôle d’appât et les squelettes avaient mordus à l’hameçon, il ne me restait plus qu’à attendre que mes camarades fassent le reste et qu’ils démolissent ces êtres à demi-décharnés. Je pris donc mon mal en patience et le boucan finit par diminuer progressivement jusqu’à cesser complètement. Dans cet espace clos et noir, je souris. Maelan que je croyais loyal et fidèle à ses engagements avait sûrement à lui seul décapité bon nombre de squelettes. Une fois libérée de cet odieux cachot, je lui demanderai de me montrer quelques techniques de tir. Cet elfe, qui m’avait semblé peureux aux premiers abords, possédait, j’en étais à peu près certaine, de nombreux talents insoupçonnés.

Lorsque j’entendis une porte se refermer, prudemment et lentement, je soulevai ce heaume puant et risquai un œil. Toujours dissimulée sous cette cachette improvisée, je ne pouvais à peine discerner ce qui se trouvait à quelques centimètres du sol. J’en vis cependant assez pour conclure que cette pièce comportait davantage de meubles et de meilleur goût que l’antre du geôlier. Je devinai une table par les quatre pattes robustes que je distinguai au centre de la pièce. Près de cette probable table se trouvait deux grands pieds, trop longs et larges pour appartenir à une femme. Je fermai alors les yeux, tentant de rappeler à ma mémoire le visage que j’avais entrevu par la porte alors que j’étais encore dans la salle remplies de haches. Puis prenant mon courage à deux mains, je sortis de mon refuge et je vis ce grand homme au visage balafré et après quelques hésitations je m’adressai à lui :

« Je m'appelle Guasina et j’aurais besoin de votre aide pour que nous puissions quitter cette prison moi et mes amis »

Ce disant je réalisai que mes compagnons ne s’étaient pas encore manifestés depuis le début. Je me tournai rapidement pour constater ahurie que la porte s’était refermée derrière moi. Je me retrouvai donc la seule de mon clan en compagnie de cet homme balafré et de cette horde de morts-vivants.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Ven 27 Jan 2012 21:27 
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Sitôt qu’elle eut ôté le casque de par-dessus elle, constaté la porte fermée et parlé à l’homme en armure de plates, les neuf lances des adversaires plongèrent vers elle tour à tour, dans un balais terrible, bien que sans dégâts majeurs pour la lutine, qui fut juste bringuebalée d’un coup à l’autre, échappant à la plupart, qui vinrent frapper le sol de pierre autour d’elle. Trois lances la percutèrent pourtant, trop émoussées pour entailler une si petite parcelle de peau, mais qui lui firent quelques coups déséquilibrant, heureusement sans autre conséquence que la douleur vive du choc, sur le moment.

Tout ça sur le regard du borgne, qui sans un mot continua à regarder la scène, une sombre esquisse de sourire morbide collée au visage. Il n’attaqua ni ne défendit la lutine, malgré ses paroles avenantes.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Sam 28 Jan 2012 05:49 
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Comme de misérables parasites qui attaquent leur hôte, ces neuf guerriers décrépits s’acharnèrent sur ma petite personne, me persécutant tour à tour en tentant de me transpercer de leur vieille lance rouillée à la pointe heureusement émoussée. Figée sur place par la surprise, je ne fis aucun mouvement pour éviter la première attaque du guerrier mal fagoté, si bien que le plat de la lame de sa lance me frappa en plein estomac et m’envoya choir rudement au sol. Les larmes envahirent alors mes yeux, trahissant la vive douleur que j’endurais. Douleur physique certes par le dur coup porté, mais aussi à mon petit cœur de lutine, chagrinée que mes camarades m’aient ainsi abandonnée. Encore abasourdie par ce premier choc, je sursautai lorsqu’un deuxième cadavre ambulant piqua sa lance juste au-dessus de ma tête, manquant de justesse mon épaisse tignasse rousse.

(Yuimen, donne-moi la force de sauver ma propre vie.)

Exposée ainsi sur le dos, je devenais une proie trop facile pour mes ennemis. Il n’était pas question que je laisse une autre arme rouillée m’atteindre de nouveau. J’étais petite, seule et dépouillée de tous mes biens, mais il me restait encore le courage et la persévérance. Et j’avais bien l’intention de me servir de ces deux traits de personnalité qui me caractérisaient.

C’est ainsi que je me remis debout pour débuter une course folle afin d’assurer ma survie. Je fixais la patte de la table devant moi, sans la quitter des yeux comme si cela pouvait suffire à m’en approcher davantage. Les créatures qui tels des chats s'amusant avec une souris me poursuivaient sans relâche m'attaquaient tour à tour à l'aide de leur maudite arme . La première bestiole frappa le sol à ma gauche, la seconde manquant probablement de dextérité, bizarrement piqua sa lance très loin de moi, mais la troisième plus habile frappa de plein fouet mes jambes pour m’envoyer une fois de plus sur ce frisquet sol de pierre.

« WHOUAAAH ! »

Cette fois-ci, je n’avais pu retenir un effroyable cri de douleur tellement mes jambes me faisaient souffrir. Ne voulant abandonner, malgré mes membres inférieurs meurtris, je pris position à quatre pattes et poursuivis, tant bien que mal, mon avancée vers cette table qui devait me permettre de me cacher de mes assaillants. Je savais pertinemment qu’il ne fallait à aucun moment lâcher mon but des yeux, mais je risquai tout de même un coup d’œil dans la direction de l’homme balafré. Ce dernier n’avait point bougé depuis le début des hostilités si ce n’était pour esquisser un sourire mauvais. Ce petit moment de distraction manqua de peu de me coûter la vie. Par chance, ces lances étaient bien amochées et cette fois-ci c’était mon arrière-train qui encaissant le coup m’envoya à plein ventre sur le plancher.

Toujours aussi déterminée, je me levai une troisième fois et oubliant toutes mes petites douleurs, je me mis de nouveau à courir. Ces affreux manchots ne relâchant pas leur attaque, échouèrent leur maladroite tentative de me harponner. J’arrivai enfin à la patte de table qui était suffisamment robuste pour me dissimuler complètement. Deux autres soldats amochés tentèrent de me transpercer, mais il était trop tard, j’avais enfin atteint mon but, et la seule chose que ces armes touchèrent fut la solide patte de la table derrière laquelle j'étais cachée.

Je me permis quelques secondes afin de récupérer mon souffle puis j’armai de nouveau ma fronde confectionnée à même mes haillons. C’était enfin à mon tour de riposter. Je n’avais pas le temps de réfléchir à une stratégie complexe, je devais me dépêcher avant que les cadavres ambulants pensent à m’attaquer de nouveau. Et puis, je n’avais pas grand choix de technique, j’étais seule contre neuf squelettes, je devais en tuer le plus possible en un temps relativement court. Ma fronde prête, ma main gauche pleine de petites roches de rechange, je pris une grande respiration, puis sortis prestement de ma cachette afin de bombarder une fois de plus ces affreuses et puantes créatures.

« Vilaines carcasses puantes » Habitée par une rage de vaincre, j’avais échappé bien malgré moi ces insultes.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Mer 8 Fév 2012 14:03 
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Une fois encore, l’habileté de la lutine aux armes de jet fit mouche, et ses petites pierres désolidarisèrent bien des têtes de leur corps en brisant les os friables de ces colonnes vertébrales vespérales. Trois squelettes tombèrent, et à nouveau, comme une réponse, les lances fusèrent contre Guasina. L’homme assis dût se lever pour éviter que ses propres soldats ne l’écharpent de leur hallebarde émoussée. Trois d’entre elles bousculèrent la lutine, cependant, alors que les trois autres encore actives finirent leur course sur le sol, ou contre la table de bois.

Debout et en retrait, l’homme balafré semblait s’amuser du spectacle.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Jeu 9 Fév 2012 05:36 
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Déterminée et sûrement soutenue par Yuimen, j’avais réussi à tuer trois vilains squelettes supplémentaires, qui comme leurs précédents congénères gisaient à présent par terre, laissant casques, lances, et ossements, encombrer le plancher de pierre. Mais pour exécuter mes tirs adéquatement j’avais dû me mettre à découvert, ce qui permit malheureusement aux affreux survivants de m’attaquer férocement. Le premier à réagir me frappa de sa lance qui providentiellement émoussée ne me transperça point, mais m’envoya plutôt valser un peu plus loin. Alors que j’étais encore sur mon arrière-train, deux autres soldats tentèrent de m’aplatir telle une crêpe avec le plat de leur lance. Heureusement pour moi, ils visèrent l’endroit même où je me trouvais avant que le premier ne me touche. Son coup, bien que douloureux, m’avait sauvée de ceux des deux autres.

Se trouvant probablement trop près de la scène du combat, le grand homme au visage défiguré se leva de sa chaise et recula, sans cesser de m’observer se délectant du spectacle que je lui offrais. Une fois de plus, ma curiosité me nuit, si je m’étais levée au lieu de regarder cet homme s’éloigner, j’aurais peut-être évité cette autre hallebarde qui me colla une fois de plus au plancher. Accusant le choc du mieux que je pus, je réussis enfin à me lever et courut vers la chaise où se tenait quelques instants auparavant le maître de ces funestes soldats délabrés. J’étais presque rendue à mon but, il ne me manquait plus que quelques petits pas à franchir lorsque la satanée arme me frappa derrière les genoux. Mes jambes plièrent automatiquement et je tombai à quatre pattes sur le sol. C’est dans cette position propre aux nourrissons que je me rendis enfin à destination. Camouflée par la patte de chaises, je repris mon souffle pendant que la lance frappa la robuste patte de bois.

Je commençais à être épuisée et il me restait encore six ennemis à affronter. Je devais trouver un moyen de faire terminer ce combat prématurément.

(Et si seulement j’avais de l’assistance !)

Et puis soudainement, une petite idée jaillit de mon cerveau espiègle de lutine. J’évaluai que le grand homme en armure se trouvait environ à cinq ou six longueurs de lutin de moi. Tout ce que j’avais à faire, c’était de m’approcher de lui le plus possible quitte à me cacher derrière ou mieux encore à l’escalader. Il ne tolèrerait sans doute pas que ces propres hommes l’attaquent et mettrait sans doute fin au combat.

Une fois de plus, que j’espérais la dernière, j’armai ma fronde et sortis de ma cachette, je lançai mes projectiles sur les combattants le plus près de moi, puis partis à courir tentant de me rendre jusqu’à l’homme muni d’une armure d’acier.

Mon oncle Gordo qui aime raconter les aventures de la famille Roquin, ne s’amuserait pas à narrer la mienne, surtout pas ce combat contre les squelettes. Lui, qui aime tant embellir les histoires et les rendre un peu plus fabuleuses, trouverait que je manque d’originalité dans mes attaques. Cependant pour moi, l’important n’était pas d’épater la galerie, mais de m’en sortir vivante et surtout de réduire le plus vite possible le plus grand nombre d’adversaires.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Dim 12 Fév 2012 11:35 
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Le Balafré haussa un sourcil en voyant la souris se diriger avec hâte vers lui. La main sur la garde de son arme, sans doute suspectait-il une attaque impromptue de la petite créature à la fronde contre lui… Ce qui ne fut en rien le cas, puisqu’à nouveau, trois pierres partirent ricocher sur les squelettes charnus, les débarrassant de ce substitut de vie qui les maintenait debout.

Les trois restants ne furent cependant pas impressionnés par la manœuvre. Ils avancèrent comme un seul homme sur la position de l’archère, et frappèrent à nouveau. Deux des lances vinrent frapper la lutine, et la troisième manqua de se ficher dans le pied du Balafré, qui eut le bon sens de le retirer à temps, non sans laisser échapper un inaudible juron. (-2PV pour Guasina) De sa position, s’il l’avait voulu, il aurait écrasé Guasina d’un coup de talon…

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Mer 15 Fév 2012 04:57 
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Une fois de plus, trois de mes adversaires s’effondrèrent sur le plancher tout en s’éparpillant allégrement. Les trois restants ne me laissant pas une minute de repos foncèrent droit sur moi, essayant simultanément de me frapper de leur lance usée. Deux d’entre eux réussirent aisément, me ballottant d’un côté puis de l’autre, comme si j’étais un petit ballon et leur lance, un bâton. Le troisième voulut participer lui aussi à ce petit jeu qui ne m’amusait pas du tout, mais heureusement pour moi, sa maladresse me sauva et le grand homme derrière moi, dû reculer d’un pas afin de ne pas se faire transpercer le pied.
J’étais si près de cet homme, qu’il aurait pu m’écraser de son énorme pied. Par bonheur, et pour une raison que j’ignorais, il n’en fit rien, se contentant de jurer contre le manque d’habileté du squelette armé.

Il ne m’en restait plus que trois et je n’avais pas l’intention d’abandonner si près du but. Comme les fois précédentes, je ramassai trois nouveaux projectiles, j’armai ma petite fronde qui n’était rien de plus qu’un vulgaire bout de tissu usé et sali, je visai et bombardai les derniers survivants de cette bataille inégale en nombre.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Jeu 16 Fév 2012 14:30 
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Le coup final de ce combat inégal d’une lutine douée contre des morts-vivants néophytes. Un trio de nouveaux cadavres jonchant le sol avec leurs équipements. Sitôt le dernier macchabée exterminé, l’homme balafré s’exclama d’une voix forte et grave, mais sans joie :

« En voilà une qui sait y faire, malgré sa taille. Que dirait-elle de rejoindre la garde, pour contrôler plus efficacement les prisonniers retors ? »

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 15:12 
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Mes petites roches atteignirent facilement chacune leur cible, et les trois dernières sentinelles s’écroulèrent au sol, abandonnant casque et lance. Cette bataille était enfin terminée. Non pas que j’étais terriblement blessée, les armes des macchabées étant trop peu aiguisées pour transpercer même une feuille de papier, je m’en sortais avec quelques ecchymoses qui mettraient peu de temps à cicatriser. Cependant, telle une petite souris fuyant d’affreux chats maladroits, j’avais couru à en perdre haleine, habitée par le stress de devoir esquiver à tout moment les attaques de l’ennemi.

Reprenant mon souffle, je me permis enfin d’examiner cette pièce dans laquelle je me trouvais depuis un petit moment. Située à un étage supérieur, ne comportant tout de même aucune fenêtre, celle-ci était mieux entretenue et meublée que celle du geôlier. Sur le mur ouest, je pouvais admirer une immense cheminée garnie d’armes et de pièces d’armures, alors que sur le mur nord qui me faisait face, régnait seulement une robuste porte de bois. Et au centre, se trouvait cette solide table derrière laquelle je m’étais réfugiée un peu plus tôt.

Là s’arrêta mon examen des lieux puisque l’homme balafré, témoin de tout le combat contre ces morts-vivants, consentit enfin à sortir de son rôle de spectateur pour m’adresser la parole de sa voix forte et grave. Éclairée par la lumière du candélabre suspendu au plafond, je discernai mieux les traits durs de cet homme d’âge mûr à la barbe drue qui semble-t-il impressionné par mes talents de combattante, me proposa de quitter le rang des prisonniers pour occuper le poste de garde.

J’ouvris la bouche avec l’intention bien arrêtée de refuser net cette proposition qui faisait offense à mon intégrité. J’étais une lutine bonne et loyale et il n’était pas question que je garde prisonnier des gens qui, tout comme moi, n’avaient rien à se reprocher et qui avaient été kidnappé lâchement durant leur sommeil. Mais je me ravisai à temps. Si je voulais obtenir des informations de cet homme, il n’était pas avisé de l’insulter.

C’est ainsi que je me décidai de lui répondre aimablement, tout en tentant de glaner le plus d’informations possible. Les questions se bousculant dans ma cervelle trop petite pour toutes les contenir, je devais en faire un tri, ce qui n’était pas une tâche facile pour une petite lutine aussi curieuse que moi.

« Avant d’accepter trop rapidement votre offre, j’aimerais que vous me donniez plus d’informations sur la fonction de garde, la raison d’être de cette prison et aussi comment et pourquoi les prisonniers sont recrutés ? »

Tout en parlant, je m’étais assise sur un casque abandonné qui gisait tout juste derrière moi sur le sol à présent tapissé de cadavres. Ma voix s’était voulue calme, mes questions assez générales pour lui permettre de s’étendre sur le sujet, s’il en avait le goût. Je me doutais bien, qu’il saurait se montrer prudent et qu’il refuserait sans doute de répondre à mes questions, mais je ne risquais rien d’essayer.

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Dernière édition par Guasina le Ven 24 Fév 2012 05:08, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 10:47 
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Le Balafré soupira en se frottant la tempe, avant de se déplacer jusqu’à la table pour s’asseoir sur l’une des chaises, sans même regarder Guasina. D’une voix sourde et toujours aussi grave, il commenta comme pour lui-même :

« Non, elle pose trop de questions et ne donne pas assez de réponses. Elle ignore qu’un garde doit garder pour préserver les lieux. Elle ignore qu’elle ne pourra sortir, et qu’accepter ce poste lui rendra la vie plus confortable. Elle se pose des questions sur la prison, sans savoir qu’elle n’en saura rien. Ce n’est qu’une prisonnière. »

Il passa une main gantée de fer sur son front dégarni, et posa cette même main sur la table, d’un air las.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Ven 24 Fév 2012 05:47 
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Ma petite tête légèrement inclinée, intriguée, je regardai le grand garde, apparemment contrarié se diriger vers la table et s’y asseoir. Malgré toutes les précautions que j’avais prises pour l’amadouer, je n’avais pas réussi à le faire bavarder, et son long soupir en témoignait.

Je me levai donc de mon siège pour m’approcher de lui tout en l’écoutant parler de moi comme si je n’étais pas là. Je n’étais qu’une prisonnière, et lui le gardien, j’aurais dû me réjouir de son désarroi, mais j’en étais incapable. Aucune méchanceté ne semblait provenir de cet homme et j’en avais pitié. Une trop petite lutine pour un si gros cœur, me disait quelquefois mon papa, lorsqu’il me voyait agir ainsi envers les démunis.

D’un ton las, l'homme balafré m’expliqua que mes questions étaient inutiles, que je ne pouvais sortir de cette prison. Le mieux qui pouvait m’arriver était de préserver les lieux en devenant un garde tout comme lui. J’en déduisis alors que ce sort avait dû être le sien. De prisonnier, il s'était résigné de demeurer dans ce bagne pour l'éternité, améliorant son sort du mieux qu'il le pouvait.

À présent tout près de la table, je fis un premier petit saut pour m’agripper à un barreau horizontal de la chaise qui me faisait face, puis en grimpeuse aguerrie comme tous les petits lutins digne de ce nom , je me rendis sur le siège. De là je grimpai sur le dossier. Il ne me restait plus qu’à effectuer un dernier saut et j’arrivai sur la table.

Tout doucement, pour ne pas le brusquer, je m’approchai de la main du gros gardien et déposai la mienne par-dessus, tout en le regardant avec sympathie. Je ne dis aucun mot, puisque je ne savais lesquels choisir pour le réconforter.

J’aurais certes pu lui raconter que je deviendrais un garde à mon tour, mais cela n’aurait été que mensonge, et cet homme ne semblait pas être un ennemi à combattre.

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Sam 25 Fév 2012 13:03 
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Le Balafré retira vivement sa main lorsque Guasina tenta de poser la sienne dessus, manquant de déséquilibrer celle-ci. Il frappa du plat de celle-ci sur la table, faisant trembler celle-ci sous les pieds de la lutine, tout en s’exclamant :

« Et qu’elle ne me force pas de l’arrêter pour outrage. Ses crimes envers les gardes de ce bagne sont déjà grands pour la considérer comme une prisonnière de type 1, à maintenir enfermée, torturée à jamais avec les plus horribles tourments. »

La présence de Guasina l’irritait visiblement…

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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Sam 25 Fév 2012 23:13 
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Localisation: Derrière Cromax
Et cette chose ridicule
Cet être insignifiant
Le voici bientôt dans la musique
Elle sera le premier mouvement
De ma symphonie funèbre.
Folie et destruction d'Erzébeth


Tandis que Silmeria passait la porte, elle bloqua sa respiration, elle donna un léger coup de cou sur le côté histoire ébouriffer sa chevelure bordélique. La flèche de Maelan en main, le sang d'Eiko mêlé au maquillage, sur ses mains et sa chemise, elle continuait a se mordre les lèvres.

Les décombres laissaient présager que Guasina avait su s'extirper du piège de la tueuse, mais avant que la réplique miniature de ce semblant d'être vivant ne puisse comprendre qu'elle en soit elle même l'auteur, elle dit directement sans même se soucier de l'homme qui se trouvait face à Guasina.

« Ho, par Yuimen vous êtes sauve ! »
Avait-elle balancé en reprenant sa respiration. Le renouveau d'air emplissant ses poumons avait donné un aspect choqué à sa voix, comme si elle sortait d'un effort ou d'une situation particulièrement mauvaise. Elle agitait la flèche de Maelan comme une évidence.

« Eiko. C'était un traître. Il a fermé la porte, vous mettant en danger. Il a essayé de me tuer, mais Maelan a été plus rapide, il a tiré cette flèche en pleine poitrine du traître. Il est mort dans mes bras, mais s'est soudainement évaporé ! Ho, croyez moi, il se trame quelque chose ici, il y a une forte puissance magique en ces lieux. »

Elle jeta la flèche vers Guasina, sur la table. Bien qu'elle ne connaissait sans doute pas la forme exacte des pointes, la lutine était témoin que seul Maelan avait un arc.

« Il a essayé de me tuer, il a prétexté entendre une voix. Une voix terrifiante lui dicter de tuer tout le monde. Mais... Ce qu'il dit n'a aucun sens. Il a dit à plusieurs reprises que nous devions rester ensembles et puis, aussi sec, continuait à me maintenir en joue avec son arc ! A ce sujet, vous n'avez rien ? Je n'ai pas pu venir à votre secours, Eiko mourant dans mes mains... »

Elle donnait un petit air bouleversé, ses mains tremblaient non pas à cause des nerfs mais du jeu qu'elle donnait à sa comédie. Il fallait que la scène soit frappante. Guasina étant totalement absente et perdue dans son combat, à en juger les décombres squelettiques. Elle était bien plus sensible à croire la version de Silmeria. D'autant plus que sa chemise couverte de sang et la flèche apportaient un côté tout à fait crédible à son mensonge.

« Maelan ne m'a pas tué, il a dit que nous devions rester soudés, mais cependant, il est resté seul, il a l'air... Plus dangereux que ce que nous aurions pu le croire. A ce sujet, il a dit que la voix lui répétait que tous, tous sont des traîtres. »

Puis, elle porta son regard vert sur l'homme défiguré. Son aspect n'avait franchement rien d'engageant. Il avait peut être lui même pris part au combat, chose qui aurait pu être surprenante, les deux protagonistes étaient hors de garde. Elle réfléchissait en cherchant à ne pas laisser paraître.

« Dites moi si je me trompe. Vous 'avez pas l'air d'être un des prisonniers. Puis-je savoir qui vous êtes ? Est-ce que... Nous sommes en sécurité dans cette pièce ? »

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: La salle des Gardes
MessagePosté: Dim 26 Fév 2012 04:01 
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Comme s’il avait craint la brûlure d’un fer chaud, ou encore la froideur d’une lame qui lui aurait transpercé la peau, le barbu vêtu d’une armure d’acier retira vivement sa main à l’approche de la mienne si menue. Du plat de sa main, il avait frappé la table, me déstabilisant du coup et m'obligeant à me reculer. Comme si ce comportement d’évitement ne constituait pas une insulte suffisante à mon égard, il se permit de me menacer de me faire subir les pires tortures, et tout ça juste parce que j’avais tenté de le comprendre, parce que j’avais été sensible à sa lassitude. Mais mon attendrissement à son égard était à présent chose du passé, la petite colérique qui m'habitait venait de se réveiller. Éloignée suffisamment pour ne plus être à la portée de ses mains de guerrier, j’avais bien l’intention de lui dire ma façon de penser.

« Eh ! J’avais seulement essayé d’être aimable, moi ! »
Lui criai-je, insultée.

Les deux mains sur les hanches, les sourcils froncés, je le regardai droit dans les yeux avant de poursuivre, sans crier, mais en gardant toutefois une voix ferme et déterminée.

« Si vous effleurer la main constitue un outrage, c’est que vous faites bien pitié, vous n’êtes alors qu’un mal-aimé qui ne connaîtra jamais le bonheur et l’amitié. »

Je m’arrêtai le temps de reprendre mon souffle et j’enchaînai :

« Si la bonté vous fait peur, et bien, craignez-moi, car j’en déborde ! »

Même si ces paroles reflétaient la vérité, ma voix forte et mon attitude agressive, signe de ma colère, indiquaient pourtant tout le contraire.

Je venais à peine de fermer la bouche que la porte s’ouvrit, laissant entrer l’inquiétante dame aux comportements étranges. Dès que je la vis, mes yeux se posèrent sur ses vêtements qui étaient maculés de sang.

(Que s’est-il passé ? Qu’a-t-elle encore fait ?)

Mes yeux rivés sur ses vêtements, les pires craintes pouvaient se lire sur mon visage. Inquiète, je ne savais plus quoi penser de cette dame. La toute première fois que je l’avais vu, elle ne cessait de se comporter d’une façon pour le moins anormale. Aux premiers abords, dans le couloir, avec ses yeux rougis d’avoir trop pleuré, elle semblait nerveuse et aussi craintive qu’une inoffensive petite souris prise dans les serres d’un redoutable aigle. C’est à ce moment que je m’étais donné la mission de la protéger. Puis, après l’arrivée du geôlier, après la réaction trop impulsive de l’elfe à la chevelure rose, elle l’avait enjoint au silence en lui flaquant un violent un coup de coude dans l’estomac. Puis enfin, dans la grande salle remplie d’armes toutes démesurément trop grandes, Eiko en colère, l’avait accusé de tenter de mettre le feu. Elle n’était plus une jeune fille peureuse, mais une dame sûre d’elle. Mes doutes sur sa santé mentale s’étaient confirmés lorsque je la vis se dévêtir de ses haillons pour ne conserver que ces élégantes bottes.

Je n’eus même pas le temps de lui demander ce qui s’était passé, qu’elle s’empressa de me fournir maintes explications. Je me désintéressai vite du garde pour écouter avidement le discours de la dame. Après s’être rassurée de mon état de santé, elle me révéla qu’Eiko était un traître qui avait volontairement fermé la porte derrière moi afin de me piéger. Alors que je me battais avec les squelettes, les occupants de la salle adjacente n’étaient pas restés inactifs. Eiko avait tenté de tuer la dame à la resplendissante chevelure noire, mais in extrémis, Maelan l’avait sauvé grâce à une flèche bien placée. Puis elle parla du corps de l’homme qui s’était soudainement évaporé. Pour terminer, elle déclara que Maelan, sous l’emprise d’une voix intérieure avait tenté de mettre fin à ses jours.

Je ne savais plus qui croire. J’étais certes de nature naïve, mais l’étais-je au point de ne pas avoir vu le double jeu de ce jeune homme qui avait été très aimable avec moi et qui avait risqué sa vie pour ne pas divulguer ma présence dans son dos ? Et cet elfe tatoué au visage, il n’avait pas fait le serment de me protéger ? Mais d’un autre côté, le sang, encore tout frais sur les vêtements de la dame était plus que réel et la flèche qu’elle brandissait ne pouvait qu’appartenir à Maelan. À part moi, il semblait le seul archer du groupe. De plus, cette flèche s’apparentait à celle qu’il avait lancée pour décapiter le squelette. Pas de doutes, elle appartenait à Maelan. Mais alors, ce jeune elfe trop nerveux avait dû perdre la raison, envouté par cet être nommé le marionnettiste.

La flèche sur la table, la dame s’était désintéressée de moi, et s’adressait à l’homme balafré. Je la laissai donc à ses nouvelles préoccupations et descendis de la table, chose beaucoup plus facile qu’à la montée, puisqu’il me suffisait de faire un petit saut sur la chaise et un second sur le sol.

Perturbée, par ce qu’on venait de me raconter, je me déplaçais aussi rapidement que je le pouvais au travers des débris répandus sur le plancher. C’est moi qui avais fourni à Maelan l’arme du crime, j’étais donc complice de ce meurtre. Je devais donc aller le retrouver et tenter de le raisonner.

Je me rendis donc à la porte laissée ouverte et je franchis le seuil en m’écriant :

« Maelan, vous allez bien ? »

((( Je retourne dans la salle d’armes)))

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Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Sam 5 Mai 2012 17:39, édité 2 fois.

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