(« Dans l'immédiat, pas plus de danger que celui de finir embrochée comme de la volaille lors d'une fête populaire. Sinon, peut être que cet personnage au collier assez singulier pourrait nous en apprendre un peu plus. Surtout sur le fait des tortures en vigueur ? Je suis sûre que tu as encore beaucoup à apprendre. ») (« Humph. Il m'indique le balcon. Une porte. Peut être un placard. Mais je n'ai pas une excellente impression à ce sujet. »)
Le bourreau semblait en réalité être une aide bien plus intéressante qu'il n'y paraissait. Il pointait une porte, située au dessus des escaliers de pierre. Bien que la tueuse ignorait totalement ce qui pouvait se passer derrière ce panneau de bois, sa première impression ne fut pas bonne. Elle se tourna vers le bourreau, et lui fit un geste de remerciement de la tête. La bête semblait presque docile, comme un amas de muscles prêt à être déchaîné sur le premier être qui ne lui reviendrait pas.
Elle s'approcha d'un pas non-chaland vers les escaliers, de là, elle pu voir la porte, maculée de sang. Elle ravala sa salive, et songea à ce que disait sa Faera. Sans plus se soucier du squelette ni même de ce chat au pelage atypique, elle s'approcha du gibet, grimpa les quelques marches de bois mouillé et s'en alla vers le corps sans vie.
Avant même d'avoir pu observer quoique ce soit, elle vit un être des plus singulier passer une porte et ramper, l'air de rien, dans la cours. Une créature qu'elle n'avait jusqu'à présent jamais vu. Loin de toute logique, un être verdoyant, que le bourreau laissait passer sans hostilité, elle portait dans ses bras de petites fleurs jaunâtres et se hissait maintenant, sous l'oeil extrêmement interrogatif de Silmeria, jusqu'au local qu'elle venait de quitter.
Elle leva le doigt et dit d'une petite voix fluette, encore sous le choc de la forme qu'avait cet être : « Heum, vous devriez faire attention à cette... porte ? Qu'importe. »
Puis elle murmura entre ses dents : (« De toutes façons... Au point ou vous en êtes, devenir un chat tout chaud pourrait pas vous faire de mal...»)
(« Revenons à nos petites affaires, ton équipement, tu comptes y aller ou attendre la huitième mort d'Oaxaca ? »)
Silmeria fit un signe au bourreau, sans mot dire, un geste de la tête pour lui dire de ne pas s'alarmer, qu'elle savait ce qu'elle faisait, quant bien même ce ne fut absolument pas le cas, elle faisait juste confiance à Cèles, sans même trop savoir si elle faisait bien. Quoiqu'il en était, si ça ratait, elle pourrait reprocher plus facilement à Cèles de s'être trompée que de reconnaître elle même ses torts.
(« Cèles, je ne me sens pas en sécurité pour l'ombre noire. C'est toi, qui va filer derrière la porte, revenir, et me dire ce qui se trouve derrière. Si il y a un être dangereux, je veux le savoir, si il y a mon équipement, je veux le savoir aussi. En attendant, lançons les dès du destin, si je puis dire... »)
Elle s'approcha du levier, d'un air suspicieux, elle hésita un instant à le tirer, elle devrait peut être observer le corps pendu plus avant, mais quoiqu'il en était, la potence lui évoquait une petite envie morbide, et elle tira le levier, espérant que le corps mort tombe et libère peut être quelques informations. Ca lui éviterait deux observations approfondies, et de toutes façons, cette guirlande puait et embaumait l'air, qu'elle s'en aille !
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Actionne le levier du gibet, Cèles fait une observation derrière la porte ensanglantée.
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