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 Sujet du message: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Dim 15 Jan 2017 14:26 
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Les chemins vers Bouh-Chêne


Il n'y a pas de route précise vers Bouh-Chêne, la ville des lutins, mais Cassius connaît à peu prêt le chemin... Vous partez donc plein est, en direction de la forêt. Dans un premier temps, le chemin est facile. Vous traversez les terres agricoles qui alimentent la ville, croisant plusieurs fermes. La route de terre est assez large pour vous permettre de croiser les attelages sans encombre et vous progressez sans peine. Pendant ce temps, Cassius récapitule :

"Les aldrydes de Sartori, au nord, se font la guerre et il semble que les lumières dans le ciel en soient la raison... Rien ne dit que les lutins pourront nous répondre, mais des relations existent entre ces deux petits peuples. Attention, cependant : les lutins n'aiment pas plus les "grandes gens", comme ils nous appellent, que les aldrydes. De plus, leur ville est dans un arbre, nous ne pourrons y entrer. Je propose qu'on demande à parler à ce Mathurin, et, s'il ne peut nous aider, il faudra quand même interroger les autres. Mais souvenez-vous que les autres courent un grave danger en allant en territoire aldrydes seuls. Il faudra faire vite."

Vous passez la journée à vous approcher de la forêt, qui barre bientôt tout l'horizon. Bouh-Chêne se trouve quelque part à l'intérieur, mais il va y avoir encore plusieurs jours de marche pour y parvenir, d'autant plus qu'en arrivant devant, vous constatez que le sous-bois devient plus broussailleux...

(((vous pouvez rp comme bon vous semble la première partie du voyage. Si vous avez des questions à poser, je ferais des interventions ponctuelles pour y répondre)))

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 Sujet du message: Re: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Dim 15 Jan 2017 15:54 
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Les deux lucioles, prises dans un débat d’idées ineptes et incompréhensible aux non-initiés tel que Gorog, finirent par leur donner une précieuse information : un contact sur place qui en sait un minimum sur les aldrydes. Un certain Mathurin Dubosquet, qui vit au logis Beau-Laid d’Ombrechêne. Gorog manqua de pouffer dans sa barbe à l’écoute de ces noms colorés, mais se retint, conscient que ça serait déplacé. Il fallait dire, quand même, que les noms nains en jetaient bien plus. À commencer par les leurs : Poing-d’Acier, Barbe-Roche. C’était nettement plus épique que ces buissonneux pseudonymes qui faisaient penser à des bouffeurs de salade. La noiraude élancée et fluette – trop fluette pour être totalement honnête - enchaina aussitôt pour signifier sa volonté de suivre le duo des nains vers la petite bourgade de Bouh-Chêne. Elle avait beau la porter haut, elle semblait avoir la tête sur les épaules, et réfléchir plus loin que le bout du nez de Krassus, dont elle proposa qu’il aille à Bouhen pour faire des courses, trouvant une excuse tout à fait valable pour fausser compagnie à ce sombre olibrius pseudo-autoritaire qui n’arrivait pas à jouer son sergent-chef avec la petite communauté, qui le tenait par le nez. Le nez, ce fameux nez auquel Gorog ne cessait de penser, et qu’il trouvait fort petit et chafouin par rapport au gros sien. À demi-mot, elle venait de le congédier, et le nain roux applaudit mentalement cette initiative heureuse.

Mais c’était sans compter l’esprit étriqué du milicien gradé, qui la prit au mot, signifiait qu’il avait sur lui suffisamment de vivres pour tenir jusqu’à Bouh-Chêne. Il précisa qu’il allait rester avec le groupe, par sens du devoir. Gorog, s’il avait eu la main palmée comme le canard dont la tête ornait le casque de son collègue zélé, il se la serait collée sur la face pour montrer son dépit. Mais comme il ne l’avait pas, il s’en abstint, et écouta la réponse que Krassus le malavisé lui donna à la suite de ses propres paroles éclairées. Le milicien semblait prendre peur que le groupe se sépare, et rencontre fortuitement des groupes d’aldrydes mal intentionnées. Gorog s’insurgea :

« Boup ! Mais c’est pour ça qu’on est là, pardi ! Si on les rencontre pas, on aura du mal à leur faire entendre raison, à ces foutus moucherons ! »

Il haussa juste les épaules pour toute réponse à l’inénarrable vacuité de la question d’aldrydes passant inaperçus parmi d’autres aldrydes. C’est qu’elles se ressemblaient toutes, pour lui, ces fichues bestioles. Alors à part si les factions rebelles se peignaient la tronche en rouge vif et en vert pomme, oui, ils passeraient sans doute inaperçus. Si tant est qu’ils croisaient ces foutues patrouilles. Au moins, dans tout son discours dépréciateur, Krassus Glandus avoua que l’idée de rejoindre Bouh-Chêne était bonne. Ça gonfla l’orgueil du nain, qui n’en avait de base pas forcément besoin. Au moins, ça atténuait un peu la lassitude qu’il ressentait envers l’incapacité humaine de ces miliciens sans cervelle. De plus en plus, il voyait les humains comme des rats : c’est par leur nombre, non par leur intellect, qu’ils s’étaient taillé une belle part de gâteau dans le monde qu’ils parcouraient. Des vermines, quoi.

Puis, le ténébreux pourvu de longues jambes que Gorog avait déjà presque oublié ouvrit la bouche qu’il avait laissée close depuis l’entretien chez le roi, qui semblait lui en avoir bouché un coin. Il remit à sa place le capitaine en lui indiquant que rester tous ensemble n’amènerait qu’à peu de résultats. Et il n’avait pas tort. Il mit en avant l’échec évident des méthodes habituelles de la milice, et prit le parti d’affirmer davantage l’idée du nain de se séparer en petits groupes d’action. Lui irait avec les deux moucherons et sa gonzesse voir les aldrydes de Sartori. Péter des ailes et des culs, si le nain avait bien saisi toute l’étendue diplomatique de ce goujat patenté. L’aldryde effarouché confirma les dires de l’humain en précisant qu’il ne remettrait pour rien au monde les plumes dans ce patelin de lutins. Ça avait le mérite d’être clair. Gorog opina du chef : tout s’organisait comme prévu. Krassus, mis à mal par l’argumentaire combiné de toute la troupe qui le suivait, ce dont il ne semblait pas avoir l’habitude, ses subordonnés habituels devant être des bizuts imbéciles fraichement sortis du corsage laiteux de leur matrone, se permit de provoquer l’humain ténébreux en lui signalant qu’il partait sans vivre, avant d’en envoyer un paquet à sa greluche aux cheveux noirs. Il leur conseilla de ne prendre aucune initiative malvenue, précisant qu’ils les retrouveraient à un poste de commerce près de la route, plusieurs jours après leur arrivée. Une fois de plus, il n’avait rien compris. Les initiatives, c’est JUSTEMENT ce que les aventuriers devaient prendre. Là où la rigueur milicienne avait lamentablement échoué. Apparemment, ça ne servait à rien de le lui répéter : tout ce qu’on disait à ce crasseux des oreilles ressortait aussitôt par l’autre écoutille. Le milicien, fier, sans doute, de sa pique, se retourna vers le trio et affirma qu’ils se mettraient en route vers Bouh-Chêne à quatre. Gorog le regarda de travers.

« T’as tout compris, mon p’tit. »

Puis, visualisant sa taille haute par rapport à la sienne, se reprit, maussade :

« Enfin… C’est ça, c’est ça, mon gars. »

Non sans toutefois préciser :

« Nous, on part à Bouh-Chêne, et personne t’a invité, qu’je sache. Si tu veux pas venir, l’est encore bien temps d’aller trouver refuge dans les jupons des femmes de Bouhen. »

C’est qu’il semblait avoir peur des aldrydes, le bougre. Un grand garçon comme lui. Si c’était pas mignon. Quoi qu’il en fut, il ne sembla guère prendre en considération l’avis du nain, et s’attela à mener la compagnie vers les sentes qui les mèneraient dans ce petit village lutin. Il fallait lui reconnaitre ça : sans lui, Gorog n’aurait tout simplement pas su par où aller. Comme quoi, même le plus bel imbécile pouvait servir.

Ils partirent donc vers l’est, parcourant de larges plaines agricoles sous un soleil présent, croisant sur leur route des fermes isolées, fiefs de paysans patentés. Le chemin de terre était large, suffisamment pour laisser passer des attelages de grains et de foin, qu’ils croisaient de ça, de là. Comme pour se donner une contenance, Krassus rabâchait le résumé de notre ordre de mission. La guerre entre aldryde à cause d’un éclairage nocturne trop puissant, des lutins isolés et racistes, une ville perchée dans un arbre où ils ne pourraient entrer, le rencard avec le dénommé Mathurin à l’huile de lin, et à ses pairs à l’huile de glaires, et l’empressement dont ils devaient se parer pour rejoindre les autres en danger. Gorog se lissa la moustache en haussant les épaules. Pas de quoi fouetter trois pattes de chat à un canard. Il savait tout ça. L’humain, malgré son jeune âge, semblait déjà touché par la sénilité.

Rotant gaiement sur le chemin, il continua sa marche toute la journée durant, sans ouvrir son clapet pour d’autres raisons que d’admirer la faune et flore locale, plaisantant dès qu’ils croisaient un papillon en s’écriant à Krassus de prendre garde, le papillon allait sans doute l’agresser et le laisser mort sur le coin du fossé. À mesure qu’ils avançaient, une forêt barra leur horizon. C’était leur destination.

Jusqu’au moment où la noiraude, s’approchant de lui, lui demanda tout de go comment il s’était retrouvé embarqué dans tout ça. Gorog se devait d’être exhaustif, à sa manière, dans la manière qu’il aurait de raconter ses mésaventures, sous peine de passer pour un nain-bécile à côté de ses pompes. Ainsi, il s’éclaircit la voix en se raclant la gorge avant de lui répondre, non sans fierté :

« Ouah, c'est pas simple ça comme question, par ma barbe ! Par où commencer... Ah. D'abord il y a eu notre expulsion de Mertar. Ahah. Ils ne parvenaient plus à nous supporter là-bas, même enfermés dans des cages pour tapages en tous genres. Puis on s'est retrouvé avec ce prêtre en bure violette qui a fini par tomber dans une avalanche. Puis y'a eu les gobelins, et le troll des montagnes enrhumé. Une sacrée bestiole, c'te truc là. Sauf qu'il avait beau être grand, beau et fort, mon ami l'troll du chaos, il a pas résisté à une chute mortelle dans une crevasse. Ah ça, j'ai failli y rester, si Broginn n'avait pas été là pour me réveiller à coups de baffes dans la face. Pour sûr, il m'a sauvé la vie, c'bourrelier. »

Il avisa son compagnon de route en embonpoint et continua :

« Puis, y'a eu la glissade, qu'a été fatale aux derrières de nos braies. Et à notre derrière aussi, pardi. Ah ça, j'ai jamais tant envié mon pote Stanley de porter glorieusement le surnom de "Cul-Brique". Pour sûr que j'aurais eu moins mal aux fessiers ! Et puis, on a atterri dans un village humain. Pour sûr qu'on y vendait d'la bière, mais on a eu peur qu'aucun homme ne veuille servir un nain. Surtout cul-nu ! Mais mon énorme verve nous a sorti de ce mauvais pas, et nous avons pu savourer une merveilleuse cuvée d'une ambrée de Mertar. Oh ça vous devriez goûter, mamzelle. Sûr que ça vous plairait. Mais bon, les humains étant c'qu'ils sont, ils ont fini par nous accuser de je ne sais quoi parce que leurs veaux, vaches, cochons s'enfuyaient à tout va. Et là, on s'est retrouvé dans une carriole, emprisonnés par des miliciens du Royaume kendran, qui ont fini par nous libérés, une fois encore grâce à ma puissante capacité de persuasion. Ah, pour sûr que même des moucherons belliqueux n'y résisteront pas ! Et du coup, nous étions à Kendra Kâr, sans le sou ni de toit, ni de pantalons, et nous eûmes vent d'une forte récompense pécuniaire pour cette salle affaire de loupiotes dans le ciel. Et nous voilà, embarqués chez le Roitelet, à devoir supporter les pires miliciens que je n’aie jamais croisés. Ah ça, c'est une sacrée histoire, pour sûr. »

Un rire gras sortit de sa gorge déployée, avant qu’il ne plonge les yeux sur Eyllwë pour lui retourner sa question, lorsqu’elle eut terminé de partager son hilarité :

« Et vous, mamzelle. Comment vous êtes atterrie là ? C'est pas souvent souvent qu'on croise des... trucs avec votre carnation. »

Bien entendu, elle se pâma avec intérêt devant l’histoire épique des deux héros nains. Ou presque, du moins. Elle quémanda même à ce qu’il raconte plus en détails certains passages, en particulier leur rencontre fantasque avec ce troll des cavernes morveux.

« Oh ? Une sordide histoire se terminant en bain de morve, vous n'apprécieriez guère. Même si pour le coup, on l'a sacrément mouché, le troll ! »

Elle avoua ensuite avoir une histoire moins drôle que la leur, précisant qu’elle s’était faite enlever par des shaakts pendant qu’elle cherchait de la nourriture pour les siens, et embarquée sur l’un de leurs navires pour être vendue comme esclave. Sauvée par les troupes kendranes au large de la capitale humaine, elle leur avait promis un digne retour de manivelle pour leur aide, et s’était donc engagée sur cette voie avec eux, sans en savoir grand-chose, apparemment. Gorog devint plus grave dans son expression à mesure des mots de la jeune femme, commentant néanmoins ses dires d’un ton surpris :

« Boup ? C'est quoi ça les eruïon ? Quant aux shaakts, c'est sans doute les pires raclures parmi les oreilles pointues ! Ils ne sont bons qu'étêtés par une solide hache naine ! Que ceux qui vous ont kidnappée soient bercés de tourments pour l'éternité dans les fonds marins où ils croupissent. »

Puis, se rapprochant d’elle, et murmurant dans sa barbe, une main devant la bouche pour que nul ne lise sur ses lèvres, déjà bien encombrées pourtant par sa large moustache rousse, il poursuivit d’un ton conjurateur :

« Hé, le Krassus, là. Ne ferait-on pas bien de lui fausser compagnie, à ce gougnafier ? »

Puis, elle répondit. Tout d’abord, elle s’exclama que les Eruïons étaient les bâtards lointains des shaakts, sindeldi et hafizs, des humains vivant sur le Naora, un lointain continent dont Gorog ignorait tout, si ce n’était qu’il était peuplé d’oreilles pointues à la peau grise comme la roche. Elle décrivit son peuple comme les pires rejetons parmi les leurs, des exclus qui auraient fini par se mêler pour former une espèce à parts entières. Concernant le capitaine, elle répondit qu’il ne l’était que de nom, et qu’elle n’avait pas la moindre confiance en lui. Gorog haussa les épaules d’un air défait. Ils devraient se le coltiner pour le moment, hélas. Il revint néanmoins sur un détail qui l’avait marqué au fer rouge dans les dires de la noiraude :

« Té ! Ah bah donc vous êtes un peu une elfe, en fait ?! »


Elle marqua son approbation à ses propos, soulignant l’évidence. Et ce fut non sans grimacer qu’il poursuivit.

« Enfin, déjà plus maline que ces bouffeurs de salade. Faut croire que ce qui est mauvais pour eux est bon pour le reste des peuples, hein ? C'est qu'ils pensent à l'envers, ces tafioles. »

Elle partit d’un rire clair, aussi subit qu’inexpliqué, et rétorqua qu’ils n’avaient pas de salade à se mettre sous la dent, là d’où ils venaient. A part éventuellement un lézard perdu qui passerait par-là. Gorog trouva inopportun la façon qu’elle eut de parler des écailleux, et s’offusqua :

« Oh ! Les lézards, ça c'est bon ! Avec de la confiture d'oignon, et du sang de triton ! »

Surprise par la réplique, elle le questionna sur ce qu’était la confiture d’oignon, précisant que ça n’existait pas par chez elle. Ce qui était bien dommage. Elle demanda même où on pouvait en trouver dans le coin.

« Bah, partout où il y a des oignons ! Ça pousse comme des mauvaises herbes, ces trucs-là. On les fait revenir au fond d'un fait-tout, bien caramélisés avec de la mélasse, et là on fait refroidir sur une pierre. Le sang de triton, c'est pour donner une belle couleur violacée au tout. Et un bon goût piquant qui rend le tout sucré-salé. Un régal ! »

Devant une telle connaissance culinaire, élevée au rang de science dans sa bouche de gourmet, elle le questionna sur ses antécédents cuisiniers. Gorog ne put s’empêcher de partir dans un rire incontrôlable, qui manqua de l’étouffer. Lorsqu’il se calma, rouge sous l’effort, et les côtes douloureuses, il s’exclama :

« Oh, foutre non ! Plutôt goûteur que cuisinier. Tout ce que je mets sur le feu, je le crame ! »

Déçue, l’elfe brune répondit qu’elle aurait pourtant aimé goûter au plat décrit par ses soins. Gorog ne se laissa pas démonter, et désigna Broginn à ses côtés.

« Pour sûr, Broginn s'en sortirait mieux que moi. Hé, il fait déjà de la bière, ça doit pas être bien différent de la cuisine. Enfin là, c'est plus une fricassée d'ailes d'aldrydes qu'on va se bouffer. Et c'est pas pour me plaire : ces bestioles sont tellement courroucées qu'elles pourraient m'étrangler avec leurs petits os cassant, même une fois réduites en bouillie par ma pioche. »

Et il désigne son "arme". Cette pauvre pioche faite pour piocher, miner, et non pour démembrer des moucherons mal avisés. Elle s’enquit de savoir s’il accepterait, et demanda ce qu’était un aldryde. Surpris, Gorog lui répondit :

« Hé bah faut lui demander, pardi ! Les aldrydes, de c'que j'ai compris, c'est ces bestioles volantes, les mouches à plumes qui étaient là avec nous. Et c'est leurs gonzesses qu'on est censés ramener au calme. Mais j'en sais pas bien plus, ça court pas les boyaux d'mine, ces trucs-là. »

Le yu parut lui tomber dans l’esprit, lorsqu’elle comprit enfin ce que c’était. C’était une elfe, après tout. Un peu lente mentalement. Elle devait avoir des limaces qui lui bouffaient la cervelle, quand bien même elle n’avait jamais mangé de salade. Gorog revint sur la puissance de Kendra Kâr, défait :

« Peuh ! Quand on voit les guignols chargés de la sécurité, ça me semble évident, moi. Et si vous aviez vu leur roi. Il n'avait même pas de barbe. Pas de barbe ! Ahah ! »

Elle parut mal prendre cette dernière remarque, et fit remarquer que de la barbe, elle n’en avait pas plus. Gorog s’étonna :

« Hé. Hé bé, vous êtes des elfes. Y'a que des femmes, chez vous. Et des femmes sans duvet ! Et après ça s'étonne de s'enrhumer comme un troll dès qu'il y a un courant d'air... »

Elle précisa, terre à terre, qu’ils n’étaient pas que des femmes, et que deux trois attributs les différenciaient des mâles de son clan. Mais pas la barbe, c’était certain. Les elfes n’avaient fait, en toute leur longue vie, aucun progrès vers la virilité capillaire. Mais un papillon eut raison de sa concentration, et il héla le milicien, une fois de plus :

« Holà, Krassus ! Gare au trouffion : un papillon ! »

Et il s’en alla d’un rire gras, alors qu’ils approchaient de la forêt touffue. Et lorsqu’ils arrivèrent à proximité, ils constatèrent l’épaisseur des fourrés du sous-bois. L’orée était touffue et impénétrable, comme l’entrejambe d’une vieille servante de Gaïa. Rien qu’un coup de hache ne saurait débroussailler… Hélas, ils étaient mineur et brasseur, non guerrier ou tonnelier. Les haches, ils n’en avaient guère. Gorog pesta :

« Té, si seulement la milice avait pu nous donner de bonnes haches, c’aurait pas été un problème de rentrer là-dedans. »

Puis, à corps éperdu, il bougea sa masse, au risque de se faire chatouiller le nez par les branchettes feuillues, et pénétra sans finesse dans la forêt, dégageant, il l’espérait, une sente pour ses compagnons. Hé, c’est que le tank, il devait passer devant ! Et ce rôle ancestral, il lui tenait à cœur, pardi.

[3000 mots]

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Gorog, nain.

Le nez, c'est l'idiot du visage.


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 Sujet du message: Re: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Dim 22 Jan 2017 01:59 
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Ils finissent enfin par prendre la route, séparant le groupe en deux – au grand dam d’Eyllwë qui aurait préféré le voir séparé en trois. C’est donc d’un air maussade qu’elle voir le Capitaine leur emboîter le pas vers Bouh-Chêne. Malgré tout, les quelques mots qu’elle l’entend prononcer l’amènent à réviser – partiellement – son opinion de lui. Enfin il donne des informations utiles. Les aldrydes de Sartori se font la guerre et les lumières dans le ciel en seraient la raison. Raison à laquelle Eyllwë lève un sourcil peu crédule. Les aldrydes, quoi qu’ils soient, ne sont pas des dieux, hors, il n’y a que les dieux pour allumer des lumières dans le ciel. Donc ce ne sont pas les aldrydes qui allument ces lumières dans le ciel. Satisfaite d’avoir réglé mentalement ce problème, elle poursuit l’écoute de l’explication. Rien ne dit que les lutins pourront leur répondre parce qu’ils n’aiment pas les gens aussi grands qu’eux et Eyllwë se dit que leur envoyer les deux nains pourrait être une bonne idée. Ils sentiront la pluie tomber à peu près en même temps.

Une fois les propos du Capitaine terminés et après plusieurs heures de marche monotone et ennuyeuse, Eyllwë s’approche d’un pas nonchalant du nain le plus loquace pour lui dire :

- Dites-moi, Maître Nain, comment vous êtes-vous retrouvé embarqué dans cette histoire ?

Le nain s’éclaircit la voix et se lance dans une grande tirade narrant ses diverses aventures de façon erratique et difficile à suivre pour la jeune elfe, qui, néanmoins, s’accroche vaillamment au fil conducteur. Il y est question de morve, de cages et de tapages en tout genre. Même de prêtre et de baffes. En somme, une histoire plutôt sympathique, d’autant plus qu’il l’agrémente de cuvées ambrées et de moucherons belliqueux. Il achève sa narration en riant à gorge déployée, ce qui arrache à l’eruïone un rire franc.

- Et bah ! On peut dire que vous n'avez pas chaumé ! Je serais ravie que vous me racontiez ces histoires en détail ! Surtout celle du troll enrhumé !

Ce à quoi il lui répond que l’histoire se termine en un bain de morve et qu’elle n’aimerait pas beaucoup, ce qu’elle se voit dans l’obligation d’admettre. Il lui demande alors de raconter sa propre histoire, et le visage de l’eruïone s’assombrit légèrement.

- Pour ma part, l'histoire est moins drôle. Je suis une eruïone et j'étais partie dans le désert pour chercher de quoi nourrir les miens, car nous avons peu de nourriture, d'où je viens. Mais un groupe de shaakts est parvenu à me traquer et à me faire prisonnière, ils m'ont emmenée sur leur bateau où j'ai trimé. Là, je me suis retrouvée sauvée par un navire kendran, et pour les remercier de m'avoir sorti de la galère, j'ai proposé mes services au royaume.

Le nain s’assombrit lui aussi en entendant ça, mais demande ce que c’est qu’un eruïon, tout en s’activant dans un pamphlet contre les shaakts qui lui arrache un nouveau sourire. Elle répond néanmoins :

- Les eruïons sont les bâtards des shaakts, des sindels et des hafizs, les humains qui vivent au Naora. On est un peu les rejetons des pires de leurs membres, de ceux qu'ils ne veulent pas. On a fini par se mixer et faire une race à part entière. Les eruïons. Voilà comment je suis née.

Le nain se penche alors vers elle d’un air de conspirateur pour lui faire remarquer qu’il fausserait bien compagnie au Capitaine, qu’il nomme Krassus. Eyllwë se penche à son tour vers lui pour répondre :

- Le Capitaine ne l'est que de nom, je crains bien. Je n'ai pas la moindre confiance en lui en cas d'ennui.

Le nain hausse les épaules, puis semble remarquer un détail dans ce qu’elle a dit :

- Té ! Ah bah donc vous êtes un peu une elfe, en fait ?!

La réponse ne se fait pas tarder.

- Bah ouais ? C'est pas assez évident ?

Il grimace alors pour dire qu’elle est déjà plus maligne que ces « bouffeurs de salade » et qu’il faut croire que ce qui est mauvais pour eux est bon pour le reste des peuples, qu’en somme, ils pensent à l’envers. La jeune femme éclate alors de nouveau de rire, faisant s’envoler quelques oiseaux qui chantonnaient dans un coin.

- Nous on a juste rien à se mettre sous la dent à part un lézard qui se serait perdu, donc bon. La salade c'est un peu un mythe, par chez moi.

Le nain, loin de s’offusquer de ses choix culinaires, semble au contraire les apprécier, car il s’exclame qu’il adore les lézards, surtout lorsqu’ils sont agrémentés de confiture d’oignon et de sang de triton. Eyllwë fait une moue pensive, quoi qu’intéressée.

- La confiture d'oignon, j'ai jamais testé, y'a pas, chez moi. Mais j'ai bien envie de goûter. On trouve ça où, dans l'coin ?

Le nain répond comme si c’était l’évidence, « partout où il y a des oignons » et que cela pousse comme de la mauvaise herbe. Ils seraient bons revenus au fait-tout et caramélisés avec de la mélasse tandis que le sang de triton n’est là que pour donner une jolie couleur. Eyllwë écoute les conseils culinaires du Maître Nain avec avidité. Ce n’est pas parce que l’on mange peu que l’on aime pas manger bien, hors Eyllwë est une fine gourmette, du moins selon des standards eruïons. Standards que les plus grands chefs kendrans ne reconnaîtraient sans doute pas à leur juste valeur. Il vient alors une idée brillante à l’esprit de la jeune femme.

- ... Dites-moi, Maître Nain, vous savez bien cuisiner ?

Visiblement, la remarque fait rire le nain qui manque de peu de s’en étrangler, répondant qu’il est plus du genre à goûter qu’à cuisiner et que tout ce qui approche du feu est irrémédiablement cautérisé.

Eyllwë répond, attristée, qu’elle aurait bien aimé goûter au lézard aux oignons. Le nain, lui, ne se départit pas de sa bonne humeur car il désigne l’autre nain qui les accompagne en disant qu’il s’en sortirait bien mieux que lui parce que, déjà, il fait sa propre bière et que ça doit pas être bien différent de la cuisine. Eyllwë a quelques doutes à ce sujet, mais veut bien lui concéder le point. Néanmoins, pour Gorog, ce qu’ils s’apprêtent à manger avec ce qu’il se prépare serait plutôt une fricassée d’ailes d’aldrydes.

- Vous pensez qu'il accepterait ? D'ailleurs, c'est quoi, un aldryde, j'arrête pas d'en entendre parler.

Le nain ne tarde pas à lui répondre de la façon la plus logique qui soit :

- Hé bah faut lui demander, pardi ! Les aldrydes, de c'que j'ai compris, c'est ces bestioles volantes, les mouches à plumes qui étaient là avec nous. Et c'est leurs gonzesses qu'on est censés ramener au calme. Mais j'en sais pas bien plus, ça court pas les boyaux d'mine, ces trucs là.

Cela ne manque pas de surprendre Eyllwë dont l’un des plus grands mystères de la journée s’éclaircit enfin.

- Aaaaah ! Mais ce sont ces choses-là ?! Et un truc aussi petit rend les choses aussi difficiles au chef de Kendra Kâr ? Ce ne doit vraiment pas être un clan puissant.

Le nain ne peut qu’acquiescer, arguant que lorsque l’ont vois les guignols chargés de la sécurité, c’est plutôt évident, point qu’Eyllwë se voit bien obligée de lui accorder. Il ajoute même que le roi n’a pas de barbe et en semble offusqué. Elle lui lance alors un regard critique.

- Les miens n'ont pas de barbe non plus. Je n'ai pas de barbe.

C’est un peu l’évidence, mais elle se sent obligée de le préciser. La sentence du nain ne tarde pas à tomber : s’il n’y a pas de barbe, c’est qu’il n’y a que des femmes chez les elfes, des femmes sans duvet de surcroit. Eyllwë se sent obligée de voler au secours de son peuple par une affirmation des plus logiques :

- Bah non, y'a pas que des femmes. Vous savez, y'a deux trois attributs qui nous différencient, et je suis positivement certaine qu'il y a des deux dans ma tribu.

Mais le nain ne l’écoute déjà plus car un papillon attire son attention et il hèle le milicien pour ne narguer avec, lui faisant croire que le papillon va l’attaquer. Evidemment, Eyllwë partage bien vite son hilarité et de nouveau son rire tonitruant emplit l’espace et la forêt environnante.

La jeune femme, quelques heures plus tard, alors que le soleil s’apprête à se coucher, ressent néanmoins le besoin d’engager de nouveau la conversation avec le Capitaine, pour voir s’il n’y a vraiment rien à tirer de lui. C’est donc avec l’absence de tact qui la caractérise, mais dans une tentative fort louable d’engager la conversation, qu’elle s’approche de lui pour lui demander avec une candeur non feinte :

- Et donc, comment devient-on Capitaine de la Milice de Kendra Kâr ? Vous avez des copains qui sont copains avec le chef ?

(1500 mots)

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 Sujet du message: Re: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Dim 22 Jan 2017 12:11 
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Cassius grognait à chaque rodomontade du nain sur les papillons, marmonnant qu'il ferait moins le malin quand il devrait faire face aux guerrières ailées. En revanche, apprenant l'origine Eyllwë, il approuva d'un hochement de tête :

"C'est tout à votre honneur. Et je suis sûr que nous pourrons vous arranger un trajet pour le Naora en remerciement de cette affaire, si tel est votre souhait."

Alors que votre discussion touche à sa fin, il vous mène le long de la forêt, appelant le nain qui était déjà en train de forcer le passage. il a lui-même trouvé bien plus simple : une piste sans doute laissée par les animaux. Bien que ne cachant pas être assez novice pour se débrouiller en nature, il sait qu'il vaut mieux suivre ses pistes, à la fois pour ne pas être trop ralenti et pour ne pas se perdre.

Comme l'eruïone s'approche lui pose la question, il répond avec une moue qui témoigne de sa parfaite compréhension du sous-entendu :

"Ma famille sert bien Kendra Kâr, et ce depuis des générations. Moi-même, je me suis distingué par ma discipline, mon efficacité et l'arrestation de plusieurs criminels et pratiquants de la magie noire. J'ai amplement mérité mon poste."

Puis, il ajouta plus bas :

"Ne vous laissez pas trop bercer par les contes à dormir debout de ce nain. Il n'a visiblement jamais rencontré d'aldrydes. Moi, j'ai eu affaire à une contrebandière de ce peuple et sa capture, je dois bien l'avouer, à tenue autant d'un miracle que du talent. Et je ne vous parle pas des blessés... une de mes recrus a quitté la milice avec une jambe en moins. Ne vous fiez pas à leur taille, le légendaire général Mathéron, qui a remporté de grandes victoires contre les garzok, disait des aldrydes que seul leur petit nombre et leur absence d'ambitions territoriales les avaient empêché de bâtir un royaume à la force des armes..."

Il s'enfonce dans la forêt, vous guidant comme il peut. Il vous indique de petites traces sur les arbres en vous expliquant que ce sont les lutins qui les laissent pour se guider. Cela permet à votre groupe de s'enfoncer de plus en plus profondément dans la forêt. Un nouveau jour, passe, puis un autre...

Un nouveau soir tombe. Vous venez d'installer un petit campement, avec un feu dans un espace dégagé, au milieu de l'obscurité de la forêt. Comme d'habitude, le milicien a sorti des couchages de campagne. Le repas se résume à des rations militaires sans gout, mais qui tiennent au ventre.

La mine sombre, Cassius admet qu'il a commis une erreur. Ne s'attendant pas à la dispersion du groupe, il a fait un choix à la va-vite en vous suivant :

"J'aurais été bien plus utile avec ceux qui allaient à Sartori. Les aldrydes sont dangereuses mais pas stupides, elles y réfléchiraient à deux fois avant d'attaquer un groupe mené par un capitaine de Kendra Kâr... J'espère que notre enquête à Bouh-chêne sera rapide."

Au loin, comme pour ponctuer ces paroles sinistres, retentit le hurlement d'un loup.

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 Sujet du message: Re: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Sam 28 Jan 2017 21:57 
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A la grande surprise de l’eruïone, Cassius émet un commentaire en sa faveur lorsqu’elle explique le pourquoi de sa présence dans cette mission. Elle lui lance un regard en coin, ne sachant manifestement pas comment prendre la nouvelle.

A sa question, cependant, l’homme répond que sa famille sert Kendra Kâr depuis des générations et qu’il s’est distingué par sa discipline et son efficacité, précisant qu’il a amplement mérité son poste. Cette affirmation arrache un bref sourire sceptique à l’elfe, qui cependant ne répond pas. Il baisse ensuite le ton pour la mettre en garde contre le nain et les aldrydes. Il semblerait que, malgré leur petite taille, il s’agisse de créatures des plus farouches. Eyllwë est cependant piquée au vif par la première remarque de l’homme et se rebiffe.

- Jusqu’à présent, du nain et de l’humain, j’ai vu lequel savait faire montre de respect. Tenter de me monter ainsi contre lui ne fonctionnera pas. Mais je tiendrais compte de vos remarques sur les aldrydes.

Manifestement, il faut faire attention à la façon dont on s’adresse à cette eruïone tatillonne. Alors qu’ils s’enfoncent dans la forêt, le capitaine nous montre quelques traces sur les arbres qui sont, selon lui, celles de lutins. Eyllwë ne sait pas exactement s’il parle réellement en connaissance de cause ou s’il fait simplement son intéressant. Toujours est-il qu’elle en prend mentalement note, peut-être que cela pourrait s’avérer utile à un moment donné.

Le soir venu, quelques jours plus tard, ils s’installent autour d’un feu dans une clairière. Eyllwë, comme à son habitude, se contente de picorer d’un air maussade ce qu’elle a dans son assiette, regrettant une fois de plus que le Capitaine ne soit pas allé refaire le plein de vivres.

- Je comprends que votre caractère soit si détérioré si votre nourriture est toujours aussi fade. Chez les miens, elle n’est peut-être pas abondante, mais au moins on fait des efforts pour lui donner du goût, grommelle-t-elle entre deux bouchées.

Etonnement, le Capitaine se confie quant à l’erreur qu’il aurait faite de les accompagner eux sans accompagner les autres aventuriers. Eyllwë hausse les épaules. De toute façon, ce n’est pas la première erreur qu’il fait en leur compagnie et ce ne sera certainement pas la dernière.

Au loin, un hurlement de loup perce l’obscurité et la jeune elfe ne bronche pas, se contentant de préparer calmement son couchage. Elle sait pertinemment que les loups ne s’attaqueraient pas à des humanoïdes sauf s’ils étaient acculés par la faim en plein hiver et quand bien même, ils ne s’attaqueraient pas à un groupe aussi important que le leur alors que le feu est allumé.

- Gardez bien le feu allumé. Je vais piquer un petit somme, mais réveillez moi rapidement, je m’occuperai de la garde sur le reste de la nuit, puisque j’ai besoin de moins de sommeil que vous autres.

Sur ces paroles, la jeune elfe se roule en boule dans ses couvertures, dos au feu en marmonnant un bonne nuit à ses compagnons d’aventure.

(500 mots)

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 Sujet du message: Re: Les chemins vers Bouh-Chêne
MessagePosté: Dim 29 Jan 2017 18:10 
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Le voyage reprend, patiemment. Si Cassius sait manifestement bien retrouver son chemin, il ne connaît ses connaissances de la vie en nature ne sont pas suffisantes pour lui permettre de vous trouver une nourriture supplémentaire, du moins pas sans risquer de finir empoisonnés !

Mais au moins, vous progressez patiemment, au cours d'un voyage si tranquille qu'il en devient ennuyeux. Comme Eyllwë l'avait prédite, les loups ne se risquent pas près du groupe, surtout dans cette forêt giboyeuse où les proies ne manquent pas. C'est avec soulagement que, un soir, vous apercevez enfin Bouh-Chêne.

(((Eyllwë : +0.5(post) +0.5(longueur) )))

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