Habitué des hautes températures, l'Aniac creuse son nid près des oasis, là où le sable humide et la terre se mélangent. Son pelage blanc est parcouru de motifs rouges qui ne sont jamais les mêmes selon les individus de l'espèce. Rapide et craintif, l'Aniac fuit les autres vivants et se déplace avec beaucoup de prudence afin de ne pas attirer les prédateurs du désert. La longue queue de cette créature se termine par deux voir plusieurs extrémités, se finissant chacune par une longue et fine touffe de poils semblable à un pinceau.

La crête rougeâtre de l'Aniac s'allonge et se colore avec l'âge, indiquant également la place de l'animal dans la meute. Un Alpha possédera l'une des plus grandes crêtes du groupe et sera à même de posséder une femelle lors de la saison des amours qui survient deux fois par an. La nuit, cette petite créature se risque peut à s’aventurer au dehors, appréciant peu les basses températures auquel un désert peut atteindre lorsque la lune est haute. Friand de petits nuisibles, de feuilles et de graines, l'Aniac stocke ses réserves au fond de son nid et hiberne chaque hiver, là où la chaleur constante du soleil se fait plus rare.

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Maîtres sourciers

Lorsqu'il se tente à creuser dans une partie du désert, l'Aniac s'aventure loin sous la terre et ce jusqu'à ce que ses galeries s'effondrent d'elles même. De nombreuses nappes phréatiques s'écoulent parfois dans ces galeries et se révèlent, créant ainsi de nouveaux paradis pour les aventuriers assoiffés.

Lieu de vie : Déserts chauds.
Taille et poids : Environ 30cm, jusqu'à 1,5kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Sous-espèce de renard au poil plutôt clair, le Camiü vit dans les grandes plaines ensablées. Adorable petit félin particulièrement débrouillard, il s'installe dans des trous creusés dans le sable et délimite son repaire avec son urine très odorante. Les grandes oreilles sur le sommet de son crâne l'empêche de suer et de perdre l'humidité accumulée trop rapidement. De plus, le Camiü consomme très peu d'eau, presque trois fois moins que les êtres humains.

Les gros yeux de cette créature lui sont particulièrement utiles pour chasser la nuit, moment de la journée qu'il attend pour s'aventurer loin de son repaire. Lorsqu'on repère un Camiü lors d'une traversée du désert, il n'est pas rare de le confondre avec un mirage lorsqu'on n'est pas habitué à de tels températures. Le Peuple des Dunes est très friand de sa viande qui se conserve fort bien au soleil et offre une agréable sensation de rafraîchissement, même cuite.

Reptile habitué des hautes températures, l'Ensrah est un animal qui peuple les déserts et les dunes de sables.

Lézard de bonne taille, l'Ensrah remet en question son appartenance à la famille des reptile. En effet, il s'agit d'une créature qui n'appartient plus complètement aux sangs-froids. L'exposition au soleil a considérablement affecté sa capacité de thermorégulation qui se maintient à un stade bien plus élevé que ses cousins d'autres espèces. L'alimentation de l'Ensrah, qui se compose principalement d'insectes et de fleurs de cactus, est une aubaine pour les peuples du désert. Nombreux sont les habitants des Dunes à disposer des appâts autour des camps pour pallier aux problèmes de moustiques et d'autres nuisibles volants.

La peau de ce reptile est couverte de longues rangées de plaques comportant des épines plus ou moins grandes. Cette fine carapace sensitive bloque la piqûre discrète de la plupart des insectes qui finisse inexorablement dans la gueule de l'Ensrah. Le jour, l'animal s'épuise rapidement et dort confortablement installé sur les pierres chaudes du désert. S'il préfère errer lorsque la lune se lève, c'est pour éviter de s'exposer à des températures trop fraîches. En soi, cette créature creuse le sable à la surface et évite ainsi les rencontres fortuites. Cependant, sa morsure marque la peau nue s'il se sent acculé.

Tout ce que vous savez au sujet des fourmis s'applique sur ce spécimen plus imposant. Parfaitement organisées, ces insectes vivent dans d'immenses fourmilières qui couvrent parfois la taille d'une maison. Les reines dirigent la couvée et se servent des mâles pour perpétuer la descendance de son peuple. Les ouvrières agrandissent toujours plus la fourmilière et récupèrent la nourriture à proximité. Les soldats explorent de nouveaux environs et ramènent d'imposantes quantités de nourriture allant jusqu'à dix fois leurs poids.

Le plus souvent, les fourmis géantes appartiennent à l'espèces des fourmis rouges. Plus agressives que leurs consœurs noires, cette espèce s'attaquent parfois à de petits animaux sans défense et sont capables de les grignoter en une poignée de minute et ce jusqu'à ne laisser sur le sol qu'un tas d'os incroyablement propre.

Il s'agit d'une sorte de chat sauvage avec un pelage et une queue de renard. On note aussi la présence d'oreilles rondes comme celle des ours. Son pelage est blanc-gris en hiver et noir en été. Seuls ses oreilles et le bout de la queue ne change pas de couleur quelque soit la saison étant d'une couleur brune.

Ce petit rongeur creuse ses trous aux abords des nombreuses rivières car il aime nager. D'ailleurs, ses pattes arrières sont palmées. Il a également une queue massive qui lui sert de balancier. Son pelage, nuancé de gris-bleu à noir, le rend inaperçu quand il se faufile dans les champs la nuit ou dans l'eau. Il se nourrit de graines et de racines et possède des petites dents pointues apparentes. Ses oreilles triangulaires sont très sensibles aux ultrasons qui lui permettent de repérer son ennemi principal : le Harney. Il ne possède pas de moustaches, par contre.

C'est un petit oiseau. Sa couleur le rend très difficile à repérer en effet, ses plumes sont au printemps et en été d'une couleur verte proche des feuillages, orange en automne et d'un gris argenté en hiver. Son bec est brun comme les branches. Ses œufs sont gris tachetés de brun. Attention, cet oiseau est considéré comme sacré par les elfes verts des environs. Leurs plumes solides servent, à la mue, à faire les empennages vert des elfes gardiens de Cuilnen.

Petit mammifère au pelage blanc très épais et parfaitement étanche, il est un mystère pour pas mal de savants. En effet, ses pattes fines et très palmées, proches de celles des canards, lui permettent de nager et de remonter le courant des rivières avec force et vitesse. Cependant, la présence d'un "pouce" et d'impressionnante griffes prouve qu'il est capable d'agripper des objets, et qu'il est capable de grimper sur les parois ou les arbres. Pour le reste, ses oreilles sont entièrement dissimulées sous son pelage touffu, ce qui le rend presque sourd. Mais son odorat compense nettement.

D'une longueur variable, ce serpent est d'une couleur alliant le gris et le beige pour se cacher plus aisément dans la végétation. Il possède une sorte d'excroissance entourant sa tête et lui servant de flotteur lorsqu'il est dans l'eau. Cette excroissance se rétrécira lorsque le serpent est sur la terre ferme. Le poison de ses crochets est inoffensif à taille humaine, elfique ou même naine. Pourtant, ce serpent n'en reste pas moins inquiétant de par son allure. C'est également le plus commun des serpents, on le trouve dans tous les milieux (excepté la montagne), sur terre comme en mer.

Il s'agit d'une sorte d'oiseau de proie. Son plumage blanc sous le ventre et les ailes le rend difficile à voir quand il vole. Ses ailes sont d'un brun sombre pour le mâle et brun clair pour la femelle.

Il y a peu, Aerq a ramené d'un autre monde une petite colonie de sauterelles, semblables en tout point à des sauterelles classiques, si ce n'est leur couleur cuivrée. Mais elles ne tinrent pas longtemps dans leur cage d'acier, celle-ci fût entièrement rongée. Aerq était ravi de l'effet : il avait trouvé une arme puissante. Il reprit ses mangeuses d'acier et les mis dans un sac de cuir.
Ces petites bêtes sont particulièrement discrètes, mais ont le pouvoir de décomposer toutes les formes de fer pour le dévorer. Faire face à une sauterelle n'est donc pas inhumain, mais quand elles sont une vingtaine, il vaut mieux éviter de porter du fer ou des dérivés de fer (acier/fonte), sous peine de le voir inexorablement rongé.

Véritables parasites mortuaires, ces créatures se nourrissent de la chair en putréfaction des morts enterrés récemment. Elles ont un aspect horrible, ressemblant à une colonne vertébrale animée et entourée d'une glue verte puant la mort laissant des traces sur leur passage, avec une gueule munie de puissants crocs qui rogne les os. À mi-chemin entre le mammifère charognard et l'insecte, les gens ne comprennent pas vraiment de quoi est faite cette bête, mais tout ce que le commun des mortels sait, c'est que pour prémunir leurs morts de ces parasites, il est important d'offrir au défunt une protection magique telle un bijou enchanté ou même un sortilège de protection de quelque élément qu'il soit.

Il tombe sous le sens que les corps tombés au combat peuvent être une cible toute privilégiée de ces mangeurs de cadavres.
Aucune personne n'a jamais réussi à capturer cette créature pour en savoir plus, puisque le simple contact avec un être vivant suffit à le réduire littéralement en poussière. Cependant s'ils vous surprennent endormi, ils vous mordront avant de se désintégrer, infectant votre chair localement de façon bénigne mais très douloureuse. Ces petites plaies d'une vilaine couleur verdâtre généralement nommées "Trous de rogneurs" sont le signe que l'on commence à sentir la mort et qu'il serait temps de faire un brin de toilette.