------------------------------------------Nom : Alban
Classe : Guerrier
Race : Humain
Age : 19 ans
Description physique et de la personnalité :Une description, une description... C'est plus compliqué que ça en a l'air, comme ça. Déjà, vous voulez quoi, une description de comment j'étais avant que tout foute le camp, ou juste après ? Parce qu'avant, j'étais un jeune homme un peu chétif, ou un peu trop au goût de mon père en tout cas, qui trouvait que je lambinais tout le temps et que je manquais de force dans les bras. Il paraît que j'étais beau selon les standards de la ville, chez les riches, là-bas dans le Sud, mais pour les gaillards des montagnes j'étais considéré comme trop mince, trop efféminé. J'avais un constant sourire jovial, ou niais selon les avis, collé sur la gueule. Du matin au soir, du soir au matin. Me demandez pas pourquoi, j'en ai aucune idée, mais j'étais tout le temps content. Et j'avais cet air benêt jusque dans les yeux, un « regard de merlan frit » comme disait mon père. Bon je vous rassure, il trouvait que j'étais bon à rien et reprochait à ma mère de faire de moi une petite pédale, mais il m'aimait quand même. Bon pas tant que Maman, mais en même temps j'étais fourré dans ses pattes toute la putain de journée. A moins que ce soit elle qui m'ait incité à rester derrière son cul si longtemps justement parce qu'elle m'adorait ? Enfin bon, peu importe. C'était avant, ça.
Ouais parce que du coup il y a un après que tout foute le camp. Parce que malheureusement, moi, j'y suis pas resté. Alors forcément, j'étais un peu moins content après. Le sourire collé du soir au matin sur la gueule, c'était plus tout à fait l'ambiance. Ni le regard benêt. Je pense que mon père aurait pas été mécontent du résultat, à y penser. Parce que bon, j'avais toujours les bras comme des tisonniers, hein, ça ça part pas dans la nuit, mais je devais quand même faire un poil plus viril avec mon air constamment énervé et mes yeux emplis de colère et de cette froide résolution qui est née en moi après le drame. De là à dire qu'il aurait approuvé mes choix futurs... C'est un pas que je franchirai pas. A mon avis, il y a même longtemps qu'il m'aurait foutu deux calottes en me disant d'arrêter mes conneries. Mais, du point de vue de ma tronche, je pense qu'il aurait bien aimé le résultat. D'ailleurs il arrêtait pas de dire qu'avec mon sourire à la con je trouverais jamais de femme : bah il avait sûrement raison, parce qu'après tout ça je peux vous dire que j'en avais derrière mon cul, de la donzelle !
Biographie :Pour comprendre un peu comment un gringalet pas foutu de quitter les jupes de sa génitrice à plus de deux mètres comme moi s'est retrouvé à vouloir déglinguer du Kendran par douzaine, faut un peu remettre les choses dans le contexte, expliquer un peu le genre de climat dans lequel on vivait dans mon bled paumé. Parce que ça pour être paumé... On a pas fait les choses à moitié. C'est important la localisation pour l'histoire, alors je vais tâcher d'être précis. Vous voyez Luminion ? Bah on en était au Nord. Théoriquement, même, on était en territoire nain, c'est pour vous dire. Mais même eux se sont jamais vraiment occupés de nous, parce que bon ils vivent sous terre ces cons alors évidemment ils sont pas foutus de comprendre ce qui est à eux et ce qui est à Kendra Kâr une fois à la surface. Et puis bon, même pour eux on était paumés, parce qu'on était à la pointe Ouest de leur royaume pourri, pour vous dire... Donc pour faire simple on était techniquement Kendrains, sauf qu'on vivait en territoire nain, mais qu'on était géographiquement plus près des orcs. Mais ceux-là ils nous faisaient pas chier, parce qu'il fallait partir en haute montagne en territoire thorkin, alors avec les patrouilles, tant qu'il y avait personne pour gueuler plus fort que les autres, ils tentaient pas trop.
Mais bon ça évidemment, c'était avant le retour d'Oaxaca. Ben ouais parce que pour le coup quand elle a reposé son cul sur son fauteuil à Omyre, bah y a eu quelqu'un pour gueuler plus fort que les autres. Alors quand elle a encouragé les raids garzoks et qu'elle a commencé à organiser les lignes frontalières pour que ça ressemble un peu moins à une troupe de demeurés, les emmerdes ont commencées pour nous. Parce que du coup c'était plus trois malheureux nains qui les empêchaient de passer la frontière. Et d'ailleurs, la frontière... Bah c'est devenu une notion un peu floue, pour le coup. C'est là que Kendra Kâr a envoyer des garnisons dans notre bled. Ces connards on les avait pas vu depuis la création du village, trois siècles plus tôt, mais là d'un coup on était devenus leurs meilleurs potes. Bah oui parce que du coup nous avait de la bouffe, des maisons déjà toutes faites, on était le poste avancé idéal pour empêcher Oaxaca d'envahir le coin. Sauf que, ben... On avait beau être à côté de Luminion et en plein territoire thorkin, ceux qui avaient le moins de difficultés à venir nous rendre visite c'était les garzoks. Parce que eux ils avaient qu'un petit morceau de montagne à traverser, du coup quand il a fallu foutre une peignée aux soldats en poste ils se sont ramenés à trois contre un, ils avaient l'air vachement intelligents les soldats du Roi.
Et c'est là, en fait, le vrai début des emmerdes. Non pas parce que les orcs se sont montré particulièrement agressif, hein. Bah non, parce que si Kendra Kâr s'était servi de nous comme poste avancée, c'était quand même pour eux que c'était le plus avantageux d'avoir un poste avancé à cet endroit là. Du coup, ben ils nous ont demandé de la bouffe, des toits, et nous pour pas se retrouver au menu du soir on l'a fait. Sauf qu'un mois plus tard, qui c'est qu'arrive pas à deux-mille-cinq-cents frapper à la porte à trois heures du matin ? Je vous le donne en mille : l'armée Kendrane ! Alors là, c'est devenu débile : on servait pas à bouffer à un camp douze jours que ceux d'en-face rappliquaient pour récupérer le poste stratégique. Le matin c'était terrine de lièvre pour la haute bourgeoisie, le soir on servait du porc cuit dans sa graisse à des connards sanguinaires qui finissaient beurrés avant le coucher du soleil. Sauf que ben... encore une fois... ceux qu'étaient du bon côté de la montagne, c'était les soldats d'Oaxaca. Donc quand je parle de changement tous les douze jours... Disons plutôt que les Kendrans restaient rarement plus d'une semaine, et que les autres campaient là le reste du mois.
Du coup ça faisait pas loin d'un an que l'autre avait repris ses fonctions à Omyre et qu'on était obligés de changer d'allégeance tous les deux jours quand les soldats du Roi nous ont gentiment proposé de nous casser de là. Comme si, depuis douze mois qu'on les voyait se décapiter à tour de rôle, on avait jamais envisagé la possibilité. Sauf qu'évidemment, ceux qui étaient prêts à se casser ça faisait bien longtemps qu'ils avaient pliés bagage. Restait donc une bande d’irréductibles cons, dont évidemment mon père, et du coup le reste de la famille, qui refusaient de quitter le foyer. C'était des notions un peu compliquées pour moi à l'époque, mais au fond je crois que ça m'allait pas non plus de tout simplement nous barrer parce que deux connards se foutaient sur la gueule. Ca nous concernait pas leur merde, après tout. M'enfin bon, ça leur a pas plu aux Kendrans qu'on dise non. Ils argumentaient à grand coup de « mais vous allez vous faire tuer, quand ils se rendront compte que le village pose plus de problème qu'il en résout, bla... bla... bla ». Mais rien à faire, évidemment, vous avez déjà essayé de faire entendre raison à un paysan ?
Et c'est là qu'une semaine plus tard, pour une raison tout à fait obscure, on a toute la garnison qui se fait la malle. Un an qu'ils viennent nous faire chier dès qu'ils ont l'occasion, et là pas un ennemi à l'horizon et ils plient boutique, les connards. Et arriva ce qui devait arriver : le lendemain, raid garzok. Pile au moment où les Kendrans nous mettaient en garde, dis donc, s'ils sont pas visionnaires les enculés. Et là, je vous passe les détails, mais après ça y avait plus un rat dans le village et toutes les récoltes étaient cramées. Tous égorgés, donc, en dehors de trois gars qui arrivent miraculeusement à s'échapper pour bien sûr répandre la nouvelle de la cruauté Omyrienne sur tout le continent. Enfin, trois gars qui s'échappent, et moi, caché juste sous leurs pieds. Et qui, du coup, étais au premières loges, et pas à deux-cent-trente mètres comme les heureux rescapés. Bah je peux vous dire que de près, ils avaient l'air drôlement malade les garzoks. Je sais pas ce qu'ils avaient bouffé au repas du midi, mais ils avaient la moitié de la peau du visage qui s'écaillait à chaque fois qu'ils se frottaient la gueule. Et puis j'avais jamais vu de garzok avec l'accent kendran avant ce jour. Enfin bon, du coup, avec les escarmouches constantes dans la région, y avait plus vraiment moyen d'installer un poste avancé dans la région. Et ça, étrangement, ça faisait pas trop les affaires d'Omyre. Alors faut me comprendre quand le lendemain je me suis cassé vers Omyre plutôt que vers Kendra Kâr.
------------------------------------------Armes et bouclier :En main principale :
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 138 Yus
------------------------------------------Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Point de vie: 24/24
PKi : 6/6
Nbre d'xp nécessaire pour changer de niveau : 10
Niveau : 3
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