L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Village d'Ishikawa
MessagePosté: Lun 16 Jan 2017 01:27 
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(Que...où suis-je...oh, ben v'la la monture ! Okay, il a dû fatiguer, se manger la gueule, et moi avec !)


Je me levai, m'approchai du garzok de 10 ans, et puis...oh ma tête ! Arrrh, ça tambourine...ça se calme...un voile sombre couvre mes yeux, puis disparaît peu après. Ca, c'est une chute comme j'en ai jamais faites !
Je m'approche donc du colosse de 10 ans, sans bras ni mâchoire...ah, qu'es-ce que je lui ai fais ! J'avoue être aller un peu loin...mais son père s'est amusé à tuer le miens ! Il fallait que je détruise tout ça ! Tout ça, et que je refasse tout...


J'ai vécu, esclave, avec un autre gobelin, plus vieux que moi, sous les ordres du "Maître"...Foutu garzok ! foutu Gurong ! Oui, je peux dire ton putain de nom maintenant !
Il avait menacé l'autre gobelin, qui était en réalité mon père, que s'il me révélait quoique que soit sur lui, ou sur le squelette dans ma cellule...ma mère...il lui ferait payer...
On a souvent parlé de liberté tout les deux...c'était un rêve d'enfant, inaccessible...je pensais que j'allais juste faire des contrats pour ce salaud d'esclavagiste jusqu'à la fin de ma vie, et puis c'est tout...
Pourquoi avait-il osé tout me dire ? Tout me hurler ! Il avait été déchiqueter par Gurong pour ses mots...mais c'était une assez belle diversion pour que je puisse m'enfuir, enfin, pas avant d'avoir fait payer tout le monde...
Pourquoi m'être vengé sur le fils aussi ? Pourquoi l'avoir torturé puis m'en être fait un véhicule pour m'échapper ? Je ne sais pas...j'ai seulement repensé à son visage lorsqu'il voyait son père...un visage plein d'admiration, de détermination...il admirait la pire abomination que j'ai jamais connue...

Enfin, j'étais à présent devant ce cadavre, au milieu d'une plaine verdoyante.
Gaïa venait de se lever, et ses rayons me permettaient de voir, plus loin, un petit village dont pas encore une seule ombre, une seule silhouette ne bougeait, pas même les feuilles des arbres baignant dans la chaleur matinale.
Je décideai de jeter un oeil. je n'étais vêtus que de vieux haillons, bien peu de choses s'il s'avérait qu'on aime pas les Sektegs par ici. Mon "Maître" m'a souvent dit " vous avez de la chance que je vous héberge, vous êtes petits, moches, faibles et primitifs, personne ne veut de vous, et vous ne sauriez pas survivre par vous même".
Je dévalai une pente d'herbe fraîche -quel doux contact pour mes pieds nus ! - et arrivai devant un grand établissement à l'architecture très...légère, un peu comme tout le village en fait, faite de paille et de bois. Enfin, j'suis pas un foutu architecte, venons-en aux faits !
Je vis une fenêtre sur le côté du bâtiment, ainsi que quelques caisse dont dépassaient quelques fagot. Je grimpai dessus et me hissai jusqu'à la fenêtre, plutôt haute. Mon père avait l'habitude de vagabonder lors de ses missions. "Si tu savais à quel point notre destin peut changer par un simple vagabondage". Putain, il me manque ! J'ai même pas pris la peine de me recueillir sur son cadavre...je suis juste partis sur mon sanglant destrier...

Enfin, me voila entrain de vagabonder, parce qu'à présent, j'ai du temps libre, beaucoup de temps libre ! Je regardai par la fenêtre et y aperçus une dizaines d'adolescents humains en train d'enfiler des protections en bois puis se diriger vers un adulte, vieux, portant le même genre de protection.
Ils se mirent ensuite tous autour du cercle au milieu de ce que j'apparentais maintenant à un dojo, et soudain, le pénétrant, une jeune fille qui devait avoir dix-sept ans (visiblement en colère) leva son katana vers un autre élève, masculin du même âge. Le professeur tenta de s'interposer mais le garçon sortit lui aussi du périmètre du cercle, ainsi que son katana. Eh ben ! Même Gurong nous autorisait à nous entrainer avec des dagues en bois ! Comment ce fait-il que ces deux élèves aient des katanas de fer ? Ceux des autres étaient en bois, ainsi que celui du professeur !
Et là, c'était la première fois de ma vie que j'assistais à un combat qui ne se résumait pas juste en "gobelin puni, mal fait son travail, cinquante coups de fouet !". Non...il y avait une certaine beauté là-dedans...La jeune fille s'avança, se mit en position, et attaqua avec une violence extrême son partenaire qui, loin de rester en place pour se faire découper, interposa son arme la garde vers le haut, et d'un coup vif et ascendant comme un geyser fit glisser sa lame, provoquant milles étincelles et faisant reculer (et crier je crois) la jeune impétueuse. Elle regarda son katana avec attention, et il me semble qu'elle y ait remarqué une grosse rayure parce qu'aussitôt, elle se mit a grogner et se jeta sur son adversaire afin de lui asséner un coup d'estoc détourné la seconde d'après. Elle se retrouva immobilisée, le katana de son adversaire sous la gorge. Le jeune homme reprit sa place initiale, prononça une phrase de manière confiante, et soudain, la jeune femme se remit en position de combat, souffla afin de se calmer, et fixa son adversaire.


(Aller ! Tu peux le faire ! Bas-le ! Heu...je vais pas bien moi, faut que je trouve un moyen d'entrer la dedans. En plus, si je pénètre par la fenêtre il ne me verront certainement pas, absorbés qu'ils sont par le combat, et puis, le dojo est assez grand, je suis assez loin d'eux, c'est d'ailleurs pour ça que je ne les entends pas. Non, moi je dis, ça va le faire.)



J’essaie de pousser les battants, mais rien à faire, c'est fermé, et sans une dague ou un bon outil, je suis bloqué dehors. Je jette un oeil aux alentours...personne ! Bon, on dirait que je vais devoir suivre le combat ! Je tourne mes yeux vers le cercle pour voir ma favorite toute calme avancer doucement vers son adversaire tout en exécutant des gestes compliqués avec son katana. Je suis presque sûr que ça sert à rien. Mais passons. Elle arrive au corps à corps, donne un léger coup de taille horizontale paré encore une fois par l'opposant, puis le contourne avec toujours ces gestes bizarres mais efficaces ! Elle est derrière lui ! Elle frappe d'un coup puissant vers la protection dorsale de son adversaire qui se retourne d'un geste vif en se mettant à genoux ! Il vient de parer une nouvelle fois, et, ne restant pas immobile, se jette vers sa camarade, lui faisant perdre l'équilibre, et d'un coup de pied arrière rotatif dans les jambes la fit tomber violemment sur le sol.


(Rhaaa, j'ai jamais était bon pour les paris !)


Je vois le professeur faire des réflexions aux élèves, dire quelque mots, et la perdante du duel se lève, et la face triste, vient dans ma direction ! Je me fait aussi discret que je peux, et je la vois ouvrir la fenêtre tandis qu'un autre élève fait de même de l'autre côté du dojo. Ah, ma chance tourne enfin ! Les élèves retournent autour du cercle et écoutent leur professeur, vite ! Je me faufile à l'intérieur, et rapidement je me cache derrière l'un des deux grands escaliers qui mène à l'étage du dessus, puis, curieux, écoute ce que le vieillard a à dire.


-Ichiryuu ! Comment oses-tu perturber le cours de cette manière ? Il est très malpoli de faire montre d'une telle arrogance alors que ton professeur n'a pas donné l'autorisation de sortir les armes ! Et en plus, toi et Kataki osez apportez vos vrais katanas ! Vous êtes tout les deux de corvée de rangement cet après midi !



Le temps que le vieux récite son discours, je m'étais assuré qu'il n'y avait rien derrière l'une des deux portes de la salle du bas, une à côté de chaque escalier, et m'y engouffrai !

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 Sujet du message: Re: Village d'Ishikawa
MessagePosté: Mar 17 Jan 2017 03:32 
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(Bon ! Un couloir ! On dirait que j'ai le temps de fouiller un peu le temps que le cours finisse !)
"Deux gobelins pendus par les mains, coupez leur les doigts, ils tomberont du toit, mais comme le garzok ne le veux pas, ce sera TOI !"



Ok, je me demande ce qu'il y a derrière cette porte...tiens, des vêtements, eeeeetttt de la bouffe ! AH AH AH !
Je passai donc environ une heure à manger les diverses choses que je pouvais trouver dans les divers sacs du vestiaire...ça va hein, eux ils avaient des parents qui leur préparaient ces goûters, moi j'ai plus rien, même plus la bouillie froide et infecte que le Maître nous servait !
Enfin rassasié, je décidai de sortir de cette salle, et, voyant que le reste du couloir ne menait qu'à un même arrangement de salles parallèles, et à la deuxième porte du dojo, je me dirigeai vers le local à l'opposé des vestiaires.
J'entrai à l'intérieur, et, ô ! Surprise quand je vis toutes ces armes et armures ! Toutes disposées en casiers ouverts comportant chacun le nom de l'élève à qui les affaires appartenaient. Aller, nouvelle vie, nouveaux vêtements ! Je décidai de mettre un petit plastron en cuir dont j'arrachai les parties encombrantes, déchirai quelque peu mes haillons afin d'en faire une sorte de cape et de capuche qui me couvrirait de la tête au torse -sans oublier les trous pour les oreilles-, et j'enfilai un pantalon de tissus noir et me bandai les pieds avec quelques bandes trouvées ça et là, histoire de faire moins de bruit en marchant. Après avoir fini de prendre soin de mon style -totalement parfait- je m'emparai d'une dague de fer que je trouvai dans le casier de l'un des élèves et la testai un peu. Finement ouvragée, bien coupante et assez longue pour traverser un bras garzok...cette dague est parfaite pour moi ! C'est bien mieux que le couteau de pierre avec lequel je devais compléter mes missions.
J'étais enfin préparé, je pouvais à présent partir d'ici...ou dormir un peu. J'avais passé la plus grande partie de la nuit sur le dos de ma bête, et à présent il faisait grand jour. Je m'assoupis donc en plein milieu de cette salle...je pense me réveiller avant que quelqu'un n'entre ici de toute façon...


ELIPSE



(Mince ! J'entends du bruit ! Quelqu'un arrive ! Combien de temps ai-je dormi ?)


Je me levai d'un bond et allai me cacher derrière un sac contenant tout un stock de kusarigama, armes composées d'une faucille et d'un boulet liés par une chaîne. Ca faisait une cachette bien peu efficace, mais bon, au pire j'ai ma dague maintenant !
La porte s'ouvrit et entra dans la pièce une jeune filles aux cheveux longs et noirs, un visage doux, et un air quelque peu stressé. Attend, je la reconnais ! Ma favorite ! Mais si elle était là...c'est qu'on était l'après midi, déjà ? Je me souviens avoir entendu qu'elle était assignée au rangement.
Elle se dirige vers les casiers, et, tenant deux katanas de fer -sûrement ceux utilisés ce matin- elle pose l'un d'eux et, gardant l'autre, ferme la porte, s'agenouille, attrape quelques fins outils, et commence a trafiquer la garde. Mais attend, ça c'est du sabotage ou j'my connais pas ! Je laissai, sans le vouloir, échapper un ricanement.
Elle se retourna brusquement vers moi, m'aperçut -malgré ma splendide cachette- empoigna le katana qu'elle venait de poser, et me pointa avec !


"Oh ! Du calme ma jolie ! Je sais ce que les humains pensent des gobelins, mais je suis pas méchant !"



"C'est toi celui qui as manger les goûters des filles ?! Et ces vêtements, ce plastron ! Et pose cette dague ! Rend toi et tu sera exécuté rapidement !"


"Attend, attend, j'ai plutôt un marché à te proposer"
tout en posant ma dague " je sais ce que t'étais en train de faire...énervée d'avoir perdue ce matin hein ?"



"Mais comment tu..."



"Je suis petit, je sais me faufiler de partout. Et à vrai dire, j'étais affamé et perdu, c'est pour ça que je me suis infiltré ici. J'avais l'intention de tuer personne, juste de manger, de m'habiller, et repartir. Et puis, si tu me livre à ton vieillard, moi je dis que tu sabotais l'arme de ton rival ! Comme ça on est quittes ! Alors, tu m'écoute ?"


"Heu...ouaaaaiiiis"


"Ok, alors voila ce que je propose. Tu me laisse garder ce que j'ai pris, tu ne me dénonce pas, et tu m'indique un endroit où je peux me planquer. En retour...je veux bien t'aider à gagner ton prochain duel. Alors ?"


"Attend, ne me dis pas que tu vas le menacer de tuer sa famille ou quoi ?"


"Mais non ! Je suis pas un monstre ! Je vais juste m'assurer qu'il ne soit pas au top de sa forme, histoire que tes attaques lui fasse glisser son katana des mains par exemple, alors, ça te dit ?"


"Tu...me jure de rien dire, de ne rien voler de plus dans le village et de ne faire de mal à personne ?"


"Ecoute moi, ma petite...c'est quoi ton nom déjà ?"


"Hinda. Hinda Ichiryuu"



"Bon, écoute moi. Il est difficile de vivre tranquillement quelque part quand tout le monde court après un tueur ou un voleur. Alors crois moi, je vais rien faire qui puisse réveler ma présence. Et au fait, mon nom, c'est Nil. Bien, répare moi ce katana, fais tes corvées, et guide moi jusqu'à la maison de ton copain !"



C'est ainsi qu'après deux bonnes heures, je me retrouvai dans un buisson, devant la maison de ce cher "Bikoru Kataki", rival de ma nouvelle protégée. Oui, protégée ! Après avoir discuter longuement pendant ses corvée -Qu'elle avait dû faire seule au final- nous avons appris à nous connaître, et elle a reconnu qu'on pourrait s'aider mutuellement. Je l'aime bien cette petite, grâce à elle je vais pouvoir vivre tranquillement !

La nuit était sur le point de tomber, il était bientôt l'heure de manger, et j'avais demandé à Hinta -enfin, Ichiryuu comme elle dit qu'il est plus convenable de l’appeler- d'aller acheter quelques herbes de ma connaissance. Demain matin, le génie du combat aura un de ces coups de barre ! Mon ancien maître donnait ce type d'herbe à son fils pour le calmer sur de longues périodes. Un calmant pour orque ! Quel effet ça aura sur un humain à votre avis ? J'ai hâte de le savoir !
Je fis discrètement le tour de la maison, vérifiant à chaque fenêtre quand je trouvai enfin la bonne ! Une douce odeur de viande se dégageait de celle-ci. J'aperçus une femme dans la quarantaine affairée à préparer son plat. J'attendis patiemment que quelques trois minutes s'écoulent avant de la voir enfin partir dans une autre pièce sans emporter le bol, c'était le moment ! Je glisse ma dague dans l'interstice de la fenêtre, je fais un mouvement de levier à plusieurs reprises, ce qui a pour effet de la débloquer. Je l'ouvre, passe à l'intérieur, d'un habile mouvement je saute silencieusement sur la table, la poudre de plante est versée dans le bol, on remue un peu histoire de cacher ça quand tout à coup "Ahh !! Un gobelin sur la table !!!"

Mais non ! Mais si vous m'aviez vu être mort de rire en m'imaginant ça ! Il faillit être trop tard quand je suis finalement repartis d'où je venais en prenant soin de fermer la fenêtre.
Quelques cabrioles plus tard, j'étais à la fenêtre de la chambre de notre petite Hinta qui me fit dormir dans un coin de sa chambre pour la nuit. Le lendemain, c'était le grand jour ! Je me retrouvai à la même fenêtre que la veille -Que Hinta avait prit la peine d'ouvrir au passage, histoire que j'entende- Et j'étais maintenant prêt à voir la vengeance de ma protégée ! Seule problème, l'autre Kataki était pas là. Avais-je forcé sur la dose ? Ou alors les parents ont pas pu le réveiller, étant donné qu'ils avaient eux aussi manger du même plat...ah ben non ! Le voila ! Il arrive ! Les yeux à moitié fermés, la marque de l’oreiller sur la face, la tête encore trempée d'eau qu'il avait sans doute utilisé pour se réveiller. Parfait !
Après être allé se changer -et avoir récupéré son katana, on dirait que Hinta a eu le temps de lui glisser un mot- il revint, se mit avec les autres, et, cette fois-ci, ils attendirent tout deux que leur professeur leur donne l'autorisation de s'affronter en duel "d'honneur" comme ils disaient. Que le combat commence !

Ils dégainent tout deux, Kataki avec quelques remuements de tête, et s'avancent. Ils débutent par quelques échanges de faible puissance quand le garçon entreprend d'abattre trois coups bien plus rapides et un final devant frapper la poitrine de Hinta, seulement, elle avait réussit à bloquer ! Parce qu'il n'était pas au meilleur de sa forme bien entendu, mais quand même ! Elle commença de larges mouvements de katana afin d'éloigner son adversaire, et se jeta sur lui. Et un, deux, trois, quatre, les coups pleuvent sur le gagnant de la veille qui ne sait plus où donner de la tête ! Il tente une esquive, une feinte, mais ça ne prend pas ! La pluie continue, Kataki à de plus en plus de mal à tenir son arme quand soudain, prit d'un dernier sursaut de puissance, il crie de toute ses forces et envoie un coup horizontal surpuissant qui parvient à endommager gravement l'armure de Hinta...avant que le katana ne lui parte des mains, s'envole en tournoyant, frôle la tête d'un autre élève et finisse son chemin en détruisant la fenêtre à l'opposé de la mienne. A ce moment là, un silence pesant. Si vous aviez vu la tête du petit qui avait failli mourir. Il était blanc, les yeux grand ouverts. L'air d'avoir prit conscience que la vie ne tenait qu'à un fil.

Je me sentais horriblement coupable à ce moment là. Je descendis de ma caisse, J'allai faire un tour en forêt jusqu'à l'après midi. Je n'avais absolument aucune envie de savoir ce qu'il c'était passé après ça. Mon coeur me fit horriblement mal, de même que ma tête dont les maux de la veille avaient refait surface. C'est le coeur lourd que je me présentai à Hinta dans les mêmes locaux que la veille -sans surprises, elle était encore de corvée, mais cette fois, elle me fit savoir que Kataki était dans les locaux opposés- et que l'on discutait de ce qu'il s'était passé, en chuchotant.


"Ce que tu as fait à failli coûter la vie à..."


"Je veux pas savoir ce qu'il s'est passé, j'ai fais ce que tu m'a demandé de faire, et t'a gagné, point. Maintenant, tu honore ta part du contrat et me montre un endroit où je peux me poser tranquillement. Tu verras, la prochaine fois, si tu ne pas souhaite quelque chose qui implique un combat à lames réelles contre, et entouré d'amis, ça se passera bien." Je ne laissai pas suggérer qu'elle pouvait décider qu'il n'y aurait pas de prochaine fois. J'avais besoin d'une planque, absolument.


"Hum..."elle avait l'air de se sentir tout aussi coupable que moi. Cela avait été dur de ne pas le montrer, de jouer les durs, mais bon, je ne pouvais pas risquer de passer pour un faible et qu'elle rompe le contrat...

Et donc, c'est comme ça que j'ai atterris dans le cellier d'un vieillard de ce petit village ! Y parait qu'il y descend jamais, je suis tranquille ! Hey ho ? vous m'écoutez les ratissas ? Vous boudez ? C'est parce que j'ai mangé votre père ? Bon, bonne nuit les gars, à demain.

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 Sujet du message: Re: Village d'Ishikawa
MessagePosté: Ven 20 Jan 2017 09:18 
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"Hein ? Qué qui y'a ? Qui frappe à ma "porte" à cette heure ? Quelle heure il...aaaaaah...ma tête....combien de temps ça va durer encore...."


Je me levai de mon petit tas de paille. Mes yeux arrivaient à distinguer où se trouvait la trappe du cellier qui laissait passer quelques rayons de lumière. J'avançai sans me cogner, je saluai mes petits ratissas enfermés dans une cage artisanale que j'avais faite avec des débris de fer, et j'ouvrai la porte de mon antre.


(Tiens, C'est y pas Hinta et...deux autres filles ?)


"Nil, tu te souviens de notre accord ?" Me dit-elle accroupie devant le cellier, tournant la tête de temps à autre pour veiller à ce que personne ne la voit parler "toute seule".


"Ouais ouais" Dis-je d'un air faussement agacé d'être réveillé. "Qu'es-ce que c'est cette fois ? Ca à un rapport avec tes deux copines ? D'ailleurs, salut." en levant l'index et le majeur et faisant un sinistre sourire.


Elles me regardèrent, surprises, puis détournant le regard vers Hinta, l'air de dire "Alors c'était vrai, tu fréquentes un gobelin ?!"


"En quelque sorte. Elles se baladaient dans les cultures lorsqu'elles ont croisé trois...gobelins. Ils les ont effrayé, et maintenant elles ont peur qu'ils infiltrent le village. Et puis, tu sais, il y a cette histoire de nourriture volée dans les vestiaires des filles...c'est peut être eux les coupables, tu crois pas ?" Dit-elle d'un air subtilement ironique.


"Ah ah ! Sans aucun doute, Tous des voleurs ces gobelins ! Enfin, sauf moi bien-sûr..." lançais-je en fixant les nouvelles, histoire de les intimider un peu.
"Aller ! Je veux bien m'en charger pour vous ! C'est par où ?"


"Au nord du village, fais vite. Peut être qu'ils écouteront l'un des leurs."


"Pas de problèmes ! Je pense revenir dans...deux heures ? Je veux que tu me paye cent yus si j'ai juste, sinon la moitié. D'accord ?"


"On va avoir du mal à réunir cent yus mais...d'accord."


"Alors je m'en vais ! Et rentrez pas chez moi durant mon absence !"


Je quittai le village en faisant en sorte que personne ne me remarque. Je me demandais combien de temps ça allait durer. D'accord, il est dur de faire confiance à un sekteg...mais il devait bien y en avoir qui vivent parmi les humains, non ? De toute façon, après avoir accomplis quelques missions pour le village, je me présenterai officiellement, et puis c'est tout ! S'il me cherchent des noises...je n'aurai d'autres choix que de déguerpir, oui, mais j'aurais essayé.
Enfin, voila quelques minutes maintenant que je marchais dans les champs tout en me demandant ce que le futur me réservait quand je fus tiré de mes pensées par un petit bruissement. Je m'arrêtai, retins mon souffle, et entendis des touts petits pas...ah ah !


"Bon, sortez ! Y faut que je vous parle les gars !"


A ce moment là surgirent de devant moi, et de mes flancs, trois gobelins armés de sabres et de lances. J'entrepris de faire un saut en arrière quand je me retrouvai totalement trempé ! Y'avait une foutue rizière juste derrière moi ! Je sortis ma dague mais voila qu'une lance me pointa de très près.


"Ah ah ! On en a eu un ! Plus que cinq ! On va finalement se..."
commença un voix aigüe que je coupai aussitôt


"Oh ! Attend, de quoi tu parles ? Plus que cinq quoi ?"


"Ah ah ! Ca fait celui qui sait pas, maintenant qu'il est battu ! Plus que cinq Spékélos bien sûr !"



"Heu...de quoi ?"




"Ben, les gobelins du clan de Spéké, ton chef. Mais vous nous avez assez fait souffrir ! T'aurais pas dû te promener tout..."




"Bon, tu te calme !"
Je sortai ma dague et la jetai sur l'herbe. "Tu vas me laisser parler maintenant, je déteste quand les choses sont pas claires !" Je remontai sur la terre ferme et me tint debout.
"Déjà, vous êtes pas fute-fute, pourquoi je me baladerais seul si j'avais une bande ?!" J'enlevai ma capuche et la jetai au loin.
"Alors voila ce qu'on va faire. On va régler ça à la manière garzok, c'est le plus fort qui parle ! Je vais péter la gueule de votre chef, et ensuite, vous m'expliquerez tout ! C'est qui le chef ici ?!"


Ils reculèrent sous la surprise, puis l'un d'eux avança et parla d'une voix rauque.


"Non, en fait...on t'a prit pour un autre...mais ceux qui nous cherchent ont la peau grise-bleue...on s'excuse..."



"Je préfère ça !" Je récupérai mes affaires.
"Maintenant, vous dégagez. Ou alors...J'ai une idée ! Un contrat, ça vous dis ? Je vous débarrasse de ceux qui vous chassent, et en échange, vous travaillez pour moi ! Nous aussi on sera un clan! Alors ?"


J'avais peut être trouver un moyen de gagner en force, et les sektegs tribales n'ont pas l'air si compliqué à convaincre.


Pendant qu'ils se concertaient, je pouvais enfin observer leur visage. Le petit gars à la voix aigüe mesurait un mètre et avait un visage plutôt rondouillard. Quand à celui à la voie rauque, il faisait le même mètre trente que moi et il avait, contrairement à son camarade, le visage d'un orque ! Excepté le nez crochu et les longues oreilles, c'était totalement...ah, en regardant de plus près, je me rendis compte que ses deux profils n'étaient pas pareil...il a dû passer un mauvais moment avec l'autre clan. Je reportai mon attention sur le...la troisième. C'était une femelle d'un mètre vingt, les traits plutôt doux pour une gobeline...il faudra que je lui parle quand la mission sera terminée.


"D'accord ! On accepte mais...tu pense vraiment pouvoir venir à bout d'un clan qui compte deux membres de plus que le notre ? Surtout que le chef est balèze..."


"Mais oui, vous inquiétez pas ! Parfois, Il est plus avantageux d'être plus faible que son adversaire..."

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Dernière édition par Nil le Dim 22 Jan 2017 20:18, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Village d'Ishikawa
MessagePosté: Ven 20 Jan 2017 11:11 
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De retour au village, il faisait nuit. On était bien loin des deux heures que j'avais énoncé à la base, mais bon, j'avais gagné des sujets pour mon magnifique château !
Je sentais que mon pouvoir grandissait, j'avais d'ailleurs décidé de mon projet d'avenir: créer un réseau d'information à travers tout le continent afin de devenir encore plus puissant ! L'idée m'est venue lorsque que je me suis rendu compte que peu importe la race, il y a toujours quelqu'un de corruptible, alors si tout les gens corruptibles travaillaient pour moi, ça donnerait quelque chose de grand.
Aussi, j'allais agrandir mon clan. Peut être aurais-je dû garder un ou deux gars de Spéké en vie d'ailleurs...enfin, c'est pas grave !

Je récupérais ma paye auprès de Hinta à qui je montrais l'oreille du chef de clan. Elle était bien-sûr dégoûtée et ne comprenait pas pourquoi j'étais accompagné de ceux que je devais chasser, je lui expliquai donc toute l'histoire et retournai dans mon cellier. Les lieux étaient tout de suite plus agréables à vivre maintenant que j'avais un clan !

Ils me racontèrent leur histoire. Ils étaient tout trois frères et soeur, et, avec feu leur père et frères, formaient un clan familiale isolé des autres Sektegs, ce qui explique qu'ils aient quelques valeurs familiales. (En l’occurrence, ils avaient seulement l'envie de vengeance.)
Puis un jour est arrivé le clan de Spéké, frère de leur père, qui dans un premier temps fit ami-ami avec eux avant de les trahir et de tout leur prendre.
Bien, voila une erreur que je ne ferai jamais. Je prendrai toujours soin de d'abord tuer le chef de clan.

Nous passâmes une bonne semaine durant laquelle Hinta ne nous contacta qu'une seule fois. Elle ne désirait que nous présenter à quelques uns de ses amis de confiance qui, ayant appris ce que nous avions fait, nous acceptèrent. Ma chère Hinta participe à mon grand projet de la plus belle des manière ! Je la récompenserai un jour, lorsque mon empire aura prit forme...


UNE SEMAINE PLUS TARD



(raah, ma tê...ah non, ça va bien en fait.)


Je me réveillai de ma huitième nuit dans ce cellier. Je regardais mes amis dormir...amis ? frères ? employés ? serviteur ? Qui sont-ils ?
Je me suis posé beaucoup de questions sur mon projet...comment devrais-je être avec mon clan, et avec mes collaborateurs, ceux qui me livreraient des informations ? Je pourrais être un être mystérieux, ne devant rien à personne, me montrant impassible et ne parler que le langage des yus...ou alors me montrer amical...faire en sorte que les gens aient de l'amitié pour moi, qu'ils soient de fidèles alliés...je ne sais pas. Je ne devais pas réfléchir à ce genre de choses, plus maintenant. J'avais pris la décision de parler à mon clan aujourd'hui, leur expliquer ce que je prévoyais...que nous ne serions pas un clan comme les autres...car leur chef n'est pas un gobelin comme les autres.

Je montai sur une caisse vide du cellier, saluai mes quatre ratissas -totalement en rogne de me voir- et fixai mon regard sur Rhyne, endormie. Nous nous étions rapprochés depuis cette dernière semaine...elle était timide, n'ayant même pas prononcé un seul mot le jour de notre rencontre, mais elle savait se montrer douce et gentille...même si je percevais quelque chose de malsain là-dedans.

Enfin, il était temps qu'ils se réveillent et que je leur parle un peu !


"Aller, debout tout le monde ! Aujourd'hui, on va décider de notre avenir tous ensemble !"


Ils se réveillèrent tant bien que mal, quelque peu de mauvaise humeur à cause des conditions de vie que je leur imposais (faut dire que moi, j'ai toujours eu l'habitude de dormir dans un espace restreint) et me regardèrent, sans un mot.


"Ecoutez ! Je sais ce que vous pensez de cet endroit, il en va donc de votre intérêt de m'obéir ! J'ai décidé que l'on ne vivrait plus cachés, que l'on serait libre de dormir dans un endroit plus confortable. Mais vous pensez bien que pour que les villageois acceptent des Sektegs parmi eux, il va falloir que l'on se rende utile ! Alors aujourd'hui, on sort, et on part à la chasse ! Si on leur rapporte de la nourriture ou quoi que ce soit d'important, ils nous accepteront sans doute ! Arrangeons nous simplement pour sortir discrètement."

(Je leur expliquerai l'histoire du réseau d'information un peu plus tard, quand mon autorité sera appuyée...)


Ils eurent l'air satisfait de ce que je leur avais dis, mais, comme à leur habitude, ils ne disaient mot. Je ne savais pas si c'était une preuve de respect ou la manifestation de leur dévouement à contre coeur...il vaudrait mieux discuter de cela avec eux plus tard. Pour le moment, ils m'obéissaient.

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