Bon, pas tout, peut-être.
Mais Glamour ça vaut le coup. Par contre, il y a des cohérences sujets/images qui me mettent mal à l'aise. D'un côté, il y a un contenu très orienté trentenaire dans les thématiques ; d'un autre il y a des pages modes qui mettent en scène des femmes qui ressemblent plutôt à des filles de quinze ans apprêtées et posant pour faire plus vieilles. Passons sur les injonctions contradictoires (les articles "assumez vos formes", "toutes les morphologies sont belles", blablabla, que suivent des mannequins filiformes et retouchées).

Y'avait aussi l'autre coup une réflexion autour du non-prince-charmant, ou les merveilles de se caser avec un homme que l'on aime pas, mais follement amoureux de préférence, qui assure bien être et sécurité. "Vous en avez marre d'enchaîner les beaux bruns ténébreux artistes toxiques ? Vous avez trente ans, un gamin à élever, pas envie de vous prendre la tête avec l'avenir ? Trouvez vous un médecin rondouillard blondinet gentil qui vous aime, vous couvre de tendresse et de cadeaux, et n'explosez pas dans l'ennui, la vie n'est pas si pire".

La tentative pour faire tenir dans l'article les "pour" de la méthode et les "contre" liés notamment au pétage de plomb face à l'ennui et à l'insatisfaction laissait quand même un drôle d'arrière goût du "bon, maintenant fini de faire la fête, posez vous". L'amour romantique est mort, blablabla.



En fait, c'était une sorte de version moderne de Mémoires de deux jeunes mariées, de Balzac.

Dévoilement d'éléments clefs de l'intrigue du roman

Expérience sociale assez intéressante cela dit, dans un roman épistolaire : prenez deux femmes qui sortent du couvent, l'une a lu des romans, l'autre non ; la première enchaîne les passions fougueuses, du noble espagnol exilé au peintre roturier, s'éprend, souffre, blablabla, meure d'une des manières les plus cons de la littérature ; la première suit les recommandations de sa famille, fait un mariage de raison, avec un bourgeois de province, qui est dingue d'elle, pour qui elle finit par éprouver beaucoup de tendresse, et vivre une vie sage, rangée, heureuse ; la première meure d'une des manières les plus con qu'il m'ait été donné de lire, à cause de ses passions, et au fond n'a jamais été heureuse semble nous dire le roman.